Rapport Thermo
Rapport Thermo
Rapport Thermo
Département de chimie
Thermodynamique et applications
- Houria El Ibrahimi
- ERRAJI Meriem
- Ighidi Salma
- Mohamed Elfadily
II
Table des matières
Résumé ..................................................................................................................................... II
INTRODUCTION ................................................................................................................... 1
CONCLUSION ........................................................................................................................... 17
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................... 18
III
Listes des figures
IV
Listes des abréviations
H : enthalpie (J)
P : pression (Pa)
V : volume (m3)
S : entropie (J\K)
T : température (K)
Lp : La chaleur latente
V
INTRODUCTION
A notre époque, et sans électricité, la vie quotidienne serait difficilement envisageable. Il est
donc nécessaire de savoir la produire de manière efficace et continue. C’est pourquoi nous
utilisons des unités de production, qui sont des centrales électriques, même si les sources
d’énergie qu’elles exploitent varient, telles que les centrales électriques (thermiques, nucléaire,
éolien, solaire, hydraulique... Etc.).
Le système énergétique est l’ensemble des opérations effectuées sur l’énergie, depuis sa source
d’approvisionnement jusqu’à son utilisation par l’Homme. Il s’est complexifié avec le
développement technologique et, en partant de la source, il convient de distinguer trois niveaux
d’énergies : les énergies primaires, les énergies secondaires et les énergies finales.
Énergies primaires C’est le premier niveau du système énergétique, qui se compose de toutes
les sources disponibles dans la nature. On en distingue deux catégories, les énergies primaires
non renouvelables et les énergies primaires renouvelables :
– les énergies primaires non renouvelables sont les combustibles fossiles (charbon, pétrole,
gaz) et le combustible nucléaire (uranium et thorium pour la fission, deutérium et tritium pour
la fusion) ;
– les énergies primaires renouvelables sont l’hydraulique, l’éolien, le solaire, la bio- masse et
la géothermie.
Energie secondaire : est la quantité d’énergie qu’il reste après la transformation de l’énergie
primaire
Energie Finale : est l’énergie qui arrive sur le point de consommation et prêt à consommer
typiquement pour le transport d’électricité (entre la centrale et votre maison par exemple) le
rendement est de 95%.
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Chapitre 1 : Central thermique
1 Définition et principe de fonctionnement :
La centrale thermique est une centrale électrique qui produit de l’électricité à partir d’une source
de chaleur (charbon, gaz, fioul, biomasse ou déchets municipaux). La source de chaleur chauffe
un fluide (souvent de l’eau) qui passe de l’état liquide à l’état gazeux (vapeur). Cette vapeur
entraine une turbine couplée à un alternateur qui transforme l’énergie cinétique contenue dans
la vapeur en énergie mécanique de rotation, puis en énergie électrique grâce à une génératrice
découvrant. Les centrales thermiques fonctionnent à partir de ressources naturelles : charbon,
fioul ou gaz. Le combustible, une fois brûlé, chauffe l’eau située dans des tubes qui tapissent
les parois de la chaudière. La chaleur transforme ainsi l’eau en vapeur pressurisée, qui actionne
la turbine, qui elle-même entraîne l’alternateur. [1]
La combustion :
Un combustible (gaz, charbon, fioul) est brûlé dans les brûleurs d’une chaudière pouvant
atteindre jusqu’à 90 mètres de hauteur et un poids de 9000 tonnes. Dans les centrales à charbon,
le combustible est broyé sous forme de poudre, puis brûlé dans la chaudière pour dégager de la
chaleur. Dans les centrales au fioul, le combustible est chauffé pour le rendre liquide puis
vaporisé en fines gouttelettes puis injecté par les brûleurs dans la chaudière. Quant au gaz, il est
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utilisé sous deux formes : naturel pour les cycles combinés au gaz naturel ou sidérurgique pour
les centrales traditionnelles. [1]
La production de la vapeur :
La chaudière contient des tubes à l’intérieur dans les quels circule de l’eau froide. L’eau se
transforme en vapeur de pression élevée sous l’effet de la chaleur, qui est alors envoyée vers
les turbines, où sa dilatation entraine la rotation de cette dernière. [1]
La production d’électricité :
La vapeur fait tourner une turbine qui entraîne à son tour un alternateur. Grâce à l’énergie
fournie par la turbine, l’alternateur produit un courant électrique alternatif. Un transformateur
de puissance augmente la tension du courant électrique produit par l’alternateur pour qu’il
puisse être plus facilement transporté dans les lignes à très haute et haute tension. [1]
Le recyclage :
La vapeur qui a été utilisée est envoyée vers un condenseur, dans lequel circule de l’eau froide
en provenance de la mer ou d’un fleuve Au contact de celle-ci, la vapeur se transforme en eau,
qui est récupérée et envoyée à nouveau dans la chaudière pour recommencer un autre cycle.
L’eau utilisée pour le refroidissement est restituée au milieu naturel ou renvoyée dans le
condenseur. [1]
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2 Types de centrales thermiques :
Les centrales thermiques se répartissent en trois grandes catégories, selon la nature de leurs
sources de chaleur.
[Énergie
Combustible [Énergie
fossile
mécanique] Turbine mécanique]
[Énergie
Brûleurs [Énergie Alternateur [Énergie
électrique] thermique] électrique]
Figure 3 : les étapes du transfert des énergies thermiques a des énergies électriques
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2.2 Centrale thermique nucléaire :
Une centrale nucléaire est avant tout un central thermique il s’agit de transformer une énergie
calorifique (chaleur) libérée par le combustible (uranium enrichi) en énergie mécanique (mise
en mouvement d’une turbine) puis en énergie électrique (grâce à un alternateur) dans une central
thermique classique la chaleur provient de la combustion du charbon ou du fioul dans un central
nucléaire elle provient de la fission de l’uranium [4]
Le principe de la fission
Un noyau d’uranium 235 est bombardé par un neutron ce choc va rendre le noyau d’U 235
instable qui va se rompre en deux nouveaux noyaux C’est
la fission cette réaction libère beaucoup d’énergie sous
forme de chaleur de nouveaux éléments apparaissent on les
appelle produit de fission en plus de ces éléments des
neutrons sont libérés.[4]
Figure 4 : la fission
Les neutrons libérés vont pour la plupart aller frapper d’autre
noyaux d’U 235 qui à tour vont se rompre en libérant d’autres neutrons c’est la réaction en
chaine
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• Exploiter l'énergie mécanique des turbines pour entraîner
un générateur électrique afin de produire de l'électricité.
D'un point de vue physique plusieurs changements d'énergie sont observés :
Au départ, nous avons l'énergie nucléaire (celle qui maintient la cohésion
des noyaux des atomes). Par la suite, lorsqu'il se casse, il est converti en énergie
thermique qui est utilisée po ur générer de la vapeur. L'énergie thermique devient
l'énergie interne de l'eau (maintenant la vapeur). L'énergie interne et l'énergie
calorifique de l'eau sont transformées en énergie cinétique par l'entraînement de
la turbine.[4]
Enfin, le générateur convertit l'énergie cinétique en énergie électrique.
L'enceinte de confinement est le bâtiment
où se trouvent le réacteur nucléaire et le
circuit primaire. Le bâtiment de confinement
est conçu pour contenir d'éventuelles
explosions et empêcher l'éventuelle fuite
de rayonnement nucléaire vers l'extérieur.
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• Les trois principaux types de centrales solaires thermiques se distinguent
surtout par la manière dont on focalise les rayons solaires. [5]
• Les collecteurs cylindro-paraboliques, qui sont de longs miroirs cylindriques qui
concentrent les rayons sur un tuyau dans lequel un liquide est chauffé. [5]
• Les centrales à tour, sortes de lampadaires entourés d’un champ de miroir orientables
situés sur le sol (les héliostats) qui renvoient les rayons solaires vers le haut de la tour où
est installé une chaudière. [5]
• Les collecteurs paraboliques qui ressemblent à nos antennes de TV, dirigés en
permanence vers le soleil et concentrent les rayons vers le point focal de cette
parabole.[5]
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Chapitre 2 : application de la thermochimie dans les centrales
thermiques
2.1 Cycle de Rankine
Le cycle de Rankine : le cycle décrit le fonctionnement des machines thermiques dans les
centrales thermiques est un cycle thermodynamique composé de deux transformations
isentropiques et de deux isobares. Son but est de transformer la chaleur en travail à l'aide d'un
échangeur de chaleur.
C'est la base de la conception des machines à vapeur de tout type, idéalisé d’un moteur
thermique à pression constante qui convertit une partie de la chaleur en travail mécanique. Dans
ce cycle, la chaleur est fournie de l’extérieur à une boucle fermée, qui utilise généralement de
l’eau (en phase liquide et vapeur) comme fluide de travail. Le fluide de travail du cycle de
Rankine subit le changement de phase d’une phase liquide à une phase vapeur et vice versa. [7]
Le fluide utilisé dans le cycle de Rankine : nombreuses substances pourraient être utilisées
comme fluide de travail dans le cycle de
Rankine (inorganiques ou même
organiques), l’eau est généralement le
fluide de choix en raison de ses propriétés
favorables, telles que sa chimie non toxique
et non réactive, son abondance et son faible
coût, ainsi que ses propriétés
thermodynamiques. Par exemple, l’eau a la
plus haute chaleur spécifique d’une Figure 9 : schéma de cycle de Rankine
L’un des principaux avantages du cycle de Rankine est que le processus de compression dans
la pompe a lieu sur un liquide. En condensant la vapeur de travail à un liquide (à l’intérieur d’un
condenseur), la pression à la sortie de la turbine est abaissée et l’énergie requise par la pompe
d’alimentation ne consomme que 1% à 3% de la puissance de sortie de la turbine et ces facteurs
contribuent à une plus grande efficacité pour le cycle.[7]
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Processus d’un cycle de Rankine : Dans un cycle de Rankine idéal, le système exécutant le
cycle subit une série de quatre processus : deux processus isentropiques (adiabatiques
réversibles) alternés avec deux processus isobares.
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(2 → 3a) de ce fluide puis évaporée dans la chaudière (3a → 3). La chaleur nette ajoutée
est donnée par Qadd = H 3 – H 2.
• Rejet de chaleur isobare (dans un échangeur de chaleur) – Dans cette phase, le cycle
se termine par un processus à pression constante dans lequel la chaleur est rejetée de la
vapeur partiellement condensée. Il y a un transfert de chaleur de la vapeur à l’eau de
refroidissement circulant dans un circuit de refroidissement. La vapeur se condense
• et la température de l’eau de refroidissement augmente. La chaleur nette rejetée est
donnée par Qre = H 4 – H 1. [7]
Processus isentropique
Processus isobare
Puisqu’il y a des changements d’énergie interne (dU) et des changements de volume du système
(∆V), les ingénieurs utilisent souvent l’enthalpie du système, qui est définie comme :
H = U + PV
dU = dQ – dW
Dans cette équation, dW est égal à dW = PdV et est connu comme le travail aux limites. Dans
un procédé isobare et le gaz parfait, une partie de la chaleur ajoutée au système sera utilisée
pour faire le travail et une partie de la chaleur ajoutée augmentera l’énergie interne (augmentera
la température). Par conséquent, il est commode d’utiliser l’enthalpie au lieu de l’énergie
interne. [7]
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2.3 - Efficacité thermique du cycle de Rankine
En général, le rendement thermique, η e, d’un moteur thermique est définie comme étant le
rapport entre le travail qu’elle fait W, à la chaleur d’entrée à la température élevée QH.
L’efficacité thermique, η th, représente la fraction de chaleur QH, qui est convertie en travail.
Puisque l’énergie est conservée selon la première loi de la thermodynamique et que l’énergie
ne peut pas être convertie pour fonctionner complètement, l’apport de chaleur QH, doit être égal
au travail effectué W, plus la chaleur qui doit être dissipée sous forme de chaleur résiduelle Qc
dans l’environnement.[7]
Par conséquent, nous pouvons réécrire la formule de l’efficacité thermique comme suit :
Actuellement, le stockage thermique est peu exploité. Son usage devrait croître à l'occasion
du développement des fermes solaires thermodynamiques.
Il existe différents modes de stockage d'énergie thermique connus à ce jour. Ces recherches
sont orientées vers la sélection de systèmes adaptés au stockage à longue durée. Chaque système
est associé à deux étapes, qui constituent un cycle de fonctionnement : une phase de stockage
de chaleur, la charge, succède ou précède et une phase de production de chaleur, la décharge.
Avant l'évaluation des performances d'un système complet de stockage, l'étude de faisabilité du
système débute par le choix d'un matériau. La sélection des matériaux de stockage repose sur
les critères suivants :
• Une grande chaleur latente et une grande conductivité thermique.
• Une température de fusion adaptée à leur utilisation pratique et leur stabilité chimique.
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• La densité de stockage d'énergie du matériau, correspondant à l'énergie stockage par
unité de masse ou de volume, est un facteur indispensable pour assurer la compacité du
système de stockage.
• non corrosifs
• Le non toxicité.
• Le coût.
• La capacité d'autodécharge liée à la stabilité chimique et mécanique du matériau.
Nous présentons ci-dessous les grands principes de stockage d'énergie thermique en faisant
ressortir les avantages des uns et des autres et en décrivant brièvement les idées émergentes
liées à ces principes.
La transformation du matériau peut désigner une variation de température (stockage à chaleur
sensible), un changement de phase (stockage à chaleur latente), une transformation physique
(adsorption) ou une réaction chimique (stockage thermochimique). [8]
Q=mCpΔT
Les systèmes de stockage de chaleur sensible peuvent être classés sur la base du matériau de
stockage : stockage par un liquide (l'eau, les liquide à base d'huile, de sels fondus, etc.) ou par
un solide (comme l'acier, les roches, les métaux et autres)
Ce mode de stockage est basé sur l'énergie mise en jeu lorsqu'un matériau change d'état (par
exemple solide-liquide). La transformation inverse permet de libérer l'énergie accumulée sous
forme de chaleur ou de froid, avec un rendement d’environ de 60%. Cette technique peut
appliquer dans les bâtiments, par l’intermédiaire des matériaux a changement de phases (MCP).
Incorpore aux parois ils servent de régulateur thermique en fonction de la chaleur apportée par
le soleil
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Q=mLp
Stockage thermochimique
Les avantages fréquemment cités du stockage d’énergie thermique par réaction sont leurs
forets densités de stockage de l’énergie et une durée indéfiniment longue de stockage à
température ambiante. Leurs inconvénients peuvent comprendre : la complexité, des
incertitudes sur les propriétés thermodynamiques des composants de la réaction et de la
cinétique de réactions dans le cadre d’un large éventail de conditions d’exploitation, un coût
élevé, la toxicité et l’inflammabilité.
Bien que le stockage d’énergie thermique par des réactions ait plusieurs avantages d’un point
de vue thermodynamique, leur développement est à un stade pas très avancé. A Ce jour, aucun
prototype viable n’a été construit. [9]
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à l’énergie solaire. Les produits de la réaction H2O et MgSO4 sont alors stockés dans
deux containers distincts.
Le
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pour 100 m2), un volume d'environ 4 m3 de sulfate de magnésium heptahydraté sera
nécessaire. Après dissociation, cette quantité représentera environ 1 m3 de sulfate de
magnésium et 3 m3 d'eau. Ces chiffres sont valables si l'on considère les densités
volumiques des cristaux. En pratique, le sulfate de magnésium se trouve sous forme
de poudre, afin d'obtenir de vitesses de réaction acceptables, ce qui réduit la densité
de stockage de 50%. Néanmoins, en créant un système ouvert où l'eau ne serait pas
stockée, le volume de stockage serait diminué de 20 à 40%. [10]
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CONCLUSION
Raisons de considérer le cycle de Rankine comme un cycle idéal pour les centrales électriques
à vapeur : Il est très difficile de construire une pompe capable de gérer un mélange de liquide
et de vapeur à l'état 1' (voir diagramme T-s) et de fournir un liquide saturé à l'état 2. Il est
beaucoup plus facile de condenser complètement la vapeur et de ne manipuler que du liquide
dans la pompe. Dans le cycle de Rankine, la vapeur peut être surchauffée à pression constante
de 3 à 3" sans difficulté. Au cours de ce processus, la pression doit être abaissée, ce qui signifie
que la chaleur est transférée à la vapeur au fur et à mesure qu'elle se dilate en travaillant, ce qui
est difficile à réaliser en pratique.
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BIBLIOGRAPHIE
[1] : B. Abderrahmane & S. El Mahdi & E. Driss, Mémoire sur Bilan énergétique et éxergetique
d’une centrale thermique. P 3-4-5.
[2] : DOCUMENT N°7 : les centrales thermiques à flamme [fichier PDF].
[3] : Chloé Servigne, Centrale thermique à flamme en France : avantages et inconvénients,
Mis à jour le 28/04/2022.
[4] : Énergie, électricité et nucléaire, Gilbert NAUDET et Paul REUSS, Institut National Des
Sciences Et Techniques Nucléaires, EDP Sciences 2008, 17, avenue du Hoggar Parc d’activités
de Courtabœuf, BP 112, 91944 Les Ulis Cedex A, France.
[5] : les énergies renouvelables et les centrales électrique [fichier PDF]
[6] : Salima Ouali, L’électricité géothermique, January 2009
[7] : le cycle de Rankine – Cycle de turbine à vapeur – Définition, 2020-02-19 par Nick
Connor
[8] : [PEUSER, F.A. REMMERS, K.H. SCHNAUSS, M. Installation solaires thermiques,
Moniteur 2005].
[9] : (J, BERNARD. Énergie solaire calculs et optimisation, Ellipse Édition Marketing. (2004).)
[10]: (HONGOIS, S., KUZNIK, F., STEVENS, P. & ROUX, J.-J. (2011) Development and
characterization of a new MgSO4-zeolite composite for long-term thermal
energy storage. Solar Energy Materials and Solar Cells, in press, accepted
manuscript, available online March 2011)
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