Cas Biolait

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Cas Biolait.

1) Selon DRUCKER la finalité d’une entreprise c’est ça raison d’être c’est-à-dire l’idée qu’elle se
fait de son existence. Elle ne se limite plus à la simple recherche de profit mais intègre
désormais les notions de satisfaction client, amélioration du climat social et respect de
l’environnement. Ce sont les objectifs ou les buts que l’entreprise cherche à atteindre.

Finalité économique Finalité social Finalité sociétale


- Biolait est une - Les producteurs de lait - Les transformateurs et
entreprise importante biologique sont les distributeurs sont
dans la filière du lait membres de Biolait et considérés comme des
biologique en France. travaillent ensemble partenaires de Biolait.
- Elle travaille avec de sans subir de La collecte est
nombreux partenaires discrimination organisée dans les
tels que les territoriale. Ils sont régions difficiles, et les
producteurs, les tous rémunérés de produits issus de
transformateurs, et les manière équitable, peu l'agriculture biologique
distributeurs dans le importe leur situation sont entièrement
nord et l'ouest de la géographique, et la traçables grâce à la
France. collecte est organisée mise en place du label
- Les producteurs de lait même dans les régions "100% agriculture
biologique sont dites "difficiles". biologique". Le siège
associés et ont - La valeur ajoutée est social de Biolait est
organisé l'entreprise répartie de manière construit de manière
autour de trois équitable entre chaque écologique avec le
services clés: producteur adhérent, label HQE, et les
administratif, et Biolait est véhicules sont équipés
commercial et transparent quant à d'une motorisation
logistique. son fonctionnement EEV.
- Biolait est une interne envers ses
entreprise de producteurs associés.
l'économie sociale et
solidaire qui crée de la
valeur et la répartit de
manière équitable
entre chaque acteur.

2) Le marché est un lieu de rencontre entre l'offre et la demande pour l'échange de biens, de
services ou de ressources. C'est un espace économique où les consommateurs et les
producteurs interagissent pour déterminer les prix et les quantités d'un produit ou d'un
service. Le marché peut être local, régional ou mondial et peut être influencé par des facteurs
économiques, politiques et sociaux.
Le marché du lait est un secteur de l'industrie alimentaire qui propose des produits laitiers
tels que le lait, le fromage et le yaourt. Les consommateurs de produits laitiers sont souvent
motivés par des considérations nutritionnelles, de goût et de commodité. Le marché du lait
est influencé par des facteurs économiques, tels que la demande des consommateurs, les
coûts de production et la concurrence, ainsi que par des facteurs politiques et sociaux, tels
que les normes de sécurité alimentaire et les réglementations gouvernementales. Les
producteurs de lait peuvent être des agriculteurs, des coopératives laitières ou des
entreprises laitières qui vendent leurs produits sur les marchés locaux, régionaux ou
mondiaux.
Le marché du bio est un secteur de l'industrie alimentaire qui propose des produits
alimentaires issus de l'agriculture biologique. Les aliments biologiques sont produits sans
l'utilisation de pesticides, d'engrais chimiques et d'organismes génétiquement modifiés. Les
consommateurs de produits biologiques sont souvent motivés par des préoccupations
environnementales, de santé et de bien-être animal. Le marché du bio est en croissance,
stimulé par une demande croissante de produits alimentaires sains et durables. Les
producteurs de produits biologiques doivent suivre des normes strictes pour obtenir la
certification biologique, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires, mais peut
également offrir des avantages en termes de prix de vente plus élevés et de fidélisation des
clients.
Le marché du lait bio propose des produits laitiers issus de l'agriculture biologique, motivant
les consommateurs par des considérations environnementales, de santé et de bien-être
animal. Le marché est en croissance, avec des normes strictes pour obtenir la certification
biologique.

D'après les données de l'Agence Bio publiées en 2018, le marché des produits bio en France a
connu une croissance constante ces dernières années. En 2017, les ventes de produits bio ont
atteint 8,3 milliards d'euros, soit une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente.
Les ventes de produits bio représentent désormais 3,2% des ventes de produits alimentaires
en France.

En ce qui concerne le marché du lait bio, les ventes ont également connu une croissance
constante jusqu'en 2015. Selon les données de FranceAgriMer, le nombre d’élevage certifiés
bio à augmenter de 2,48% de 2014 à 2014, et la collecte de lait bio a augmenter 5,6%

En ce qui concerne la dynamique de conversion, les chiffres de l'Agence Bio montrent que le
nombre de producteurs bio débutants a augmenté en 2015, passant de 62 à 239 . En 2017,
les estimations des producteurs indiquent que le nombre de producteurs bio devrait
atteindre 2773 , soit une augmentation de 24,5%par rapport à mai 2016.

Cependant, en 2016, il y a eu une pénurie de lait bio en France, en raison d'une


augmentation de la demande et d'une baisse de la production laitière. Cette pénurie a
entraîné une augmentation des prix et une diminution de l'offre de produits laitiers bio sur
les étagères des supermarchés. Les producteurs de lait bio ont estimé que la production de
lait bio devrait augmenter de 15% en 2017 pour répondre à la demande croissante.

En conclusion, le marché des produits bio en France a connu une croissance constante ces
dernières années, avec une augmentation significative des ventes en 2017. Les ventes de lait
bio ont également augmenté jusqu'en 2015, mais une pénurie de lait bio en 2016 a entraîné
une augmentation des prix et une diminution de l'offre de produits laitiers bio. Cependant,
les producteurs ont estimé que la production de lait bio devrait augmenter pour répondre à
la demande croissante. En outre, le nombre de producteurs bio débutants a augmenté ces
dernières années, ce qui est encourageant pour l'avenir de l'agriculture biologique en France.

L’industrie laitière biologique en France est composée de plusieurs acteurs, notamment


Biolait une coopérative de producteurs laitiers bio. Biolait a des concurrent tel que Laiterie
Saint-Père, Laiterie de Kerguillet et Laiterie de Montaigu. De plus Biolait travaille avec des
partenaires tels que l’association bleu-blanc-cœur et l’association des producteurs biologique.
Les fournisseurs et les industriels de l’industrie laitière biologique comprenne les fabricants
d’aliments pour animaux et les personnes qui fabrique les équipement laitiers. Les ménages
qui achètent des produits laitiers bio sont également des acteurs important de l’industrie
laitière biologique. Enfin les distributeur de produits laitiers bio tels que les supermarché et
les magasins bio sont également des acteurs clé de l’industrie laitières biologique en France.

3) Les parties prenantes sont les individus ou les groupes qui sont directement ou indirectement
affectés par les activités d'une entreprise ou d'une organisation. Les parties prenantes
peuvent inclure les employés, les clients, les fournisseurs, les partenaires, les concurrents, les
actionnaires, les autorités réglementaires, les organisations non gouvernementales (ONG) et
la communauté locale. Les parties prenantes peuvent avoir des intérêts différents et parfois
contradictoires, et il est important pour les entreprises et les organisations de les identifier et
de les gérer de manière appropriée pour assurer leur durabilité et leur succès à long terme.

Parties prenantes primaires Partie prenantes secondaire


Les parties prenantes primaires de Biolait Les parties prenantes secondaires de
sont : Biolait comprennent :

- les membres de la coopérative (les - les concurrents de Biolait (tels que


producteurs laitiers bio) Laiterie Saint-Père, Laiterie de
- les employés de Biolait, Kerguillet et Laiterie de Montaigu),
- les clients de Biolait (les acheteurs de - les distributeurs de produits laitiers
produits laitiers bio), bio (tels que les supermarchés et les
- les partenaires de Biolait (tels que les magasins bio)
associations de producteurs - les autorités réglementaires qui
biologiques) supervisent l'industrie laitière
- les fournisseurs et industriels (tels biologique.
que les fabricants d'aliments pour
animaux et les équipementiers
laitiers).

6) Les externalités sont les effets indirects ou non intentionnels des activités économiques
sur des tiers qui ne sont pas impliqués dans la transaction. Les externalités peuvent être
positives (bénéfiques) ou négatives (préjudiciables).

Externalités positives Externalités négatives


La transition vers l'agriculture biologique peut Cependant, la transition vers l'agriculture
avoir des externalités positives telles que : biologique peut également avoir des
- la réduction de l'utilisation de pesticides externalités négatives telles que :
et d'engrais chimiques - la réduction de la productivité agricole
- la promotion de la biodiversité et la - la hausse des prix des produits
réduction de la pollution de l'eau et de alimentaires biologiques.
l'air. - Cela peut également entraîner une
- Cela peut également améliorer la santé augmentation des coûts de production
des travailleurs agricoles et des pour les agriculteurs,
consommateurs, ainsi que la qualité des - une réduction de la disponibilité des
sols et des écosystèmes. aliments biologiques pour les
consommateurs à faible revenu.

7) La politique de l'offre est une approche économique qui vise à stimuler la production en
offrant des incitations aux entreprises pour augmenter leur production. La politique de la
demande, quant à elle, vise à stimuler la demande des consommateurs en offrant des
incitations pour augmenter leur pouvoir d'achat.
Les mesures de soutien à l'agriculture biologique en France peuvent être considérées
comme relevant des deux approches de la politique économique. En effet, les mesures de
soutien visent à stimuler la production et la demande d'aliments biologiques, ce qui peut
contribuer à la croissance économique et à la création d'emplois dans le secteur agricole.
Cependant, étant donné que le gouvernement prévoit 1,1 milliard d'euros pour
développer l'agriculture biologique en France, il est raisonnable de considérer que les
mesures de soutien relèvent davantage d'une politique de l'offre. En effet, le
gouvernement offre des incitations financières aux agriculteurs pour augmenter leur
production d'aliments biologiques, ce qui peut contribuer à améliorer l'offre de produits
biologiques sur le marché.
En somme, les mesures de soutien à l'agriculture biologique en France peuvent être vues
comme relevant d'une politique de l'offre, car elles visent à stimuler la production
d'aliments biologiques en offrant des incitations financières aux agriculteurs.

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