Exemple CCTP
Exemple CCTP
Exemple CCTP
Le présent C.C.T.P. fixe les modalités techniques particulières à respecter pour l'exécution des
travaux du lotissement BEGUET su et par la commune de ST ETIENNE DES OULLIÈRES.
Les délais d'exécution des travaux seront fixés par l'entrepreneur qui devra les préciser dans
l'acte d'engagement.
Il prendra cependant toutes les dispositions nécessaires pour achever les travaux prévus au
présent dossier dans le délai global et maximum fixé dans l’acte d’engagement.
La somme de ces délais ne sera pas supérieure au délai global indiqué dans l'acte
d'engagement.
Sur demande du Maître d'Œuvre, l'Entrepreneur devra renforcer le matériel utilisé afin
d'accélérer, si cela était jugé indispensable, la réalisation des travaux dans certaines zones.
Les délais seront éventuellement majorés des périodes durant lesquelles le travail aurait été
impossible du fait des intempéries ou de leurs conséquences directes ou indirectes sur la
conduite des travaux, à condition que l'Entrepreneur ait fait constater, par le Maître d'Œuvre, les
phénomènes ayant entraîné l'interruption du chantier ou l'en ait averti par écrit dans un délai
maximum de 10 jours après le début de l'événement.
Les limites de prestations sont définies sur les plans joints au présent C.C.T.P.
Par dérogation à l'article 31-3 du C.C.A.G., l'Entrepreneur se chargera d'obtenir en temps utile
les permissions de voirie qui s'avéreraient nécessaires à la bonne exécution des travaux.
Par ailleurs, la signalisation complète du chantier, tant extérieure qu'intérieure sera à la charge
de l'Entrepreneur. Cette signalisation devra être conforme aux arrêtés du 15 Juillet et 24
Novembre 1967 modifiés, et arrêté préfectoral du 28 Janvier 1977 et tous textes officiels en
vigueur.
Aucune coactivité n’est prévue concernant l’exécution des différents lots et tranches du
marché.
Si les responsables de ces dégâts ne peuvent être connus, les frais de réfection ou de réparation
seront, sur proposition du Maître d'Œuvre, répartis entre les divers Entrepreneurs au prorata des
montants respectifs de leurs travaux.
Les Entrepreneurs devront prendre en commun les mesures nécessaires à l'avancement normal
du chantier.
L’attention de l’entrepreneur est attirée sur les dispositions des règles de sécurité et notamment :
- Le décret du 14 novembre 1962 relatif à la protection des travailleurs contre les courants
électriques dans les chantiers et ateliers du Bâtiments et des Travaux Publics.
- Le décret N° 65-43 du 8 janvier 1965 relatif aux mesures particulières de protection et de
salubrité applicable aux établissements dont le personnel exécute des travaux de bâtiment,
des travaux publics et tous autres travaux concernant les immeubles.
- La loi du 6 décembre 1976 concernant l’établissement de l’hygiène et de la sécurité.
- La Loi du 31 Décembre 1993 et son décret du 26 Décembre 1994 concernant la sécurité et
la protection de la santé des travailleurs.
Les matériaux devront satisfaire aux conditions fixées par les C.C.T.G. applicables aux marchés
de travaux publics complétés par le présent C.C.T.P. Ils devront provenir d'usines, de sites ou de
carrières agrées par le Maître d'Œuvre et les divers services concessionnaires. Les matériels,
machines, matériaux et fournitures employés pour l'exécution des travaux et ouvrages devront
être agréés par le Maître d'Œuvre et les divers services concessionnaires.
Les matériaux ou produits utilisés dans la réalisation des travaux du présent marché seront en
conformité avec toutes les normes en vigueur lors de l'exécution des travaux et titulaires de la
marque NF, de l'agrément SP ou d'un certificat de qualité attribué par un organisme agréé par
le Ministère de l'Industrie, si l'une ou plusieurs de ces procédures a été mises en place.
D’une manière générale, toutes les normes et règlementation en vigueur à la date de passation
du marché seront appliquées, et prévalent sur les normes et règlementations citées dans le
présent CCTP qui pourraient faire l’objet de modification, de mise à jour ou d’évolution entre le
lancement de l’appel d’offre et la passation de marché.
2.2 Maçonnerie
Bétons de ciment
- Béton de fondation ou pour butées de canalisations : dosé à 250 kg de CPJ 45 par m3
de béton, résistance minimale à 7 jours 125 bars, à 28 jours 180 bars.
- Béton pour petits ouvrages ou enrobage de canalisations : dosé à 300 kg de CPJ 45 par
m3 de béton, résistance minimale à 7 jours 160 bars, à 28 jours 230 bars.
- Béton pour ouvrages importants : dosé à 350 kg de CPJ 45 par m3 de béton, résistance
minimale à 7 jours 190 bars, à 28 jours 270 bars.
Ils seront soumis aux spécifications des normes NF P 15-300 et NF P 15-301.
Sur demande du Maître d'Œuvre, les essais suivants pourront être exécutés par lot de 50 m3.
- Dosage en ciment
- Ecrasement à 7 et 28 jours.
2.3 Terrassements
Les matériaux utilisés en remblais provenant des déblais sur le site devront être exempts de
matières organiques (terre végétale, tourbe ou autres), de corps étrangers (détritus, gravois,
produits de démolition).
L’indice de plasticité de ces matériaux ne devra pas être supérieur à 10.
La teneur en eaux des matériaux au moment de leur réutilisation devra permettre un
compactage méthodique permettant d’obtenir à tous niveaux une densité minimale égale à
95 % de l’Optimum Proctor Normal.
La qualité des matériaux de remblais sera soumise à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les matériaux d'apport devront être agréés par le Maître d'Œuvre. L'entrepreneur devra en
indiquer l'origine ou le lieu d'extraction. La dimension maximale de ces matériaux sera de 1.5
cm.
L'équivalent de sable devra être supérieur à 20.
2.4 Assainissements EP et EU
Les matériaux, ouvrages et accessoires prévus pour réaliser les travaux d'assainissements EP et EU
devront être soumis à l'agrément du maître d'œuvre et du gestionnaire des réseaux
d'assainissements EP et EU sur la commune de SAINT ETIENNE DES OULLIERES.
Lorsque le fond de fouille sera sec, le lit de pose et d’enrobage du tuyau sera constitué en sable
0/4 ou gravier 4/6.
Les matériaux utilisés en remblai et les terres de déblais mises en remblais devront être exempts
de corps étrangers (détritus, gravois, produits de démolition).
La qualité des matériaux de remblais sera soumise à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les canalisations d'eaux usées seront en PVC rigide à épaisseur renforcée CR8 agréé NF P 16-
352 pour les canalisations et les branchements particuliers. Le diamètre de ces canalisations sera
de 200mm pour la canalisation principale, et 160 mm pour les branchements particuliers.
Les cheminées préfabriquées pourront être employées sur une hauteur maximale de 4.00 m.
Pour les ouvrages d’une profondeur ≤ 5.00 m, les cheminées de descente auront une section
intérieure de 1.00 m
Pour les ouvrages d’une profondeur > 5.00 m, les cheminées de descente auront une section
intérieure de 2.00 m x 1.00 m et comporteront des paliers de repos, la hauteur maximum de
descente ininterrompue ne pouvant pas excéder 5.00 m. la hauteur sous dalle sera de 2.00 m
minimum.
Les cheminées de descente se termineront dans leur partie supérieure par une tête de
réduction en forme de tronc de cône ou par une dalle réductrice. La dimension d’ouverture
d’accès sera au minimum de 0.60 m
Les éléments de la cheminée comporteront des barreaux pour former une échelle de descente.
Les embases préfabriquées pourront être employées jusqu’à une profondeur de 3.00 m.
Les embases de section différente de la cheminée de descente recevront une dalle en béton
armé assurant la transition entre les deux éléments.
Pour les diamètres jusqu’à 400 mm, la hauteur de la cunette sera égale au diamètre nominal du
tuyau. Au-delà de Ø 400 mm, la hauteur de la cunette sera de 400 mm.
La cunette sera réalisé en béton vibré et l’intérieur sera parfaitement lissé.
Les plages de la cunette devront avoir une pente de 10 % et seront réalisées en béton
parfaitement lissés.
Les grilles avaloirs seront du type « Ville de SAINT ETIENNE DES OULLIERES ». Elles devront
impérativement répondre aux normes handicapées en vigueur.
Le puits sera réalisé en béton coulé en place, adapté au trafic régulier de véhicules.
Les grilles, plates ou concaves en fonction de leur positionnement dans le profil de la voie,
seront en fonte ou en acier moulé classe 250 KN de dimension 500 x 500 mm
Une décantation de 0,40 m de hauteur minimum sera créée au fond du regard, pour permettre
la mise en place d’un siphon empêchant les remontées d’odeur.
Une grille avaloir transversale d’une largeur de 200mm, adaptées au fort trafic, sera installée
pour recueillir les eaux de ruissellement amont. Sa mise en place inclue le terrassement, la
réalisation d’un socle béton adapté aux normes de circulation, la mise à niveau, et le raccord
au réseau unitaire existant.
Eaux usées : boîte de branchement à passage direct D 315 en PVC y compris bouchon, joint,
rehausse et tampon fonte 400 mm. Un marquage « EU » sur tampon fonte spécifiera la nature du
branchement EU.
Eaux pluviales : regard de branchement à passage direct D 315 avec bouchon, joint, rehausse
et tampon fonte 400 mm avec marquage « EP ».
Les matériaux utilisés devront répondre aux caractéristiques suivantes, conformément aux
spécifications du fascicule n°23 du C.C.T.G. :
- Indice de Plasticité (IP) non mesurable ;
- Equivalent de Sable (ES) > 40 ;
b) Spécifications granulométriques
La grave sera reconstituée à partir de trois lots de granulats 0/4 – 4/10 – 10/31.5.
Elle aura un diamètre maximum de 31.5 mm et aura une granulométrie située dans le fuseau
suivant :
Passant en %
TAMIS
Minimum Maximum
31.50 85 100
20.00 62 90
10.00 40 70
6.30 31 59
4.00 25 52
2.00 20 43
0.50 10 27
0.20 5 17
0.08 2 10
Il sera prévu sur les plates formes de chaussée une couche de cure à émulsion cationique de
bitume avec pH ≥ 4 et dosage à 65 % de bitume 180/220.
L’épandage sera effectué à raison de 300à 500 g/m² et sera suivi d’un sablage ainsi que, si
nécessaire, le balayage et le lavage à l'eau sous pression préalable des surfaces sur lesquelles
cette couche est appliquée.
La fourniture des agrégats des matériaux enrobés répond aux prescriptions des fascicules 23 du
C.C.T.G. pour les granulats et 24 pour les liants hydrocarbonés.
La fabrication des enrobés est conforme aux prescriptions du fascicule 27 du C.C.T.G.
Les granulats proviendront, pour chaque classe granulaire, d’un même gisement soumis à
l’agrément du Maître d’œuvre. Ils sont issus de roches métamorphiques dures type porphyre.
On utilisera exclusivement pour la fabrication des bétons bitumineux et graves bitume des
matériaux définis par les seuils de granularité ci-après.
a) granulométrie
L’écartement maximum des fuseaux de contrôle et de spécification (écarts par rapport à un
tamisât moyen en % pour une classe granulaire et un tamis donné) est déterminé par le tableau
page suivante :
(*) La teneur en fines (éléments inférieurs à 80 μ) des sables 0/2 et 0/4 devra être maintenue
entre des limites très resserrées.
L’écart type devra être inférieur à 1.5 %.
Quand cette teneur en fines est insuffisante, il faudra prévoir l’addition de « fines d’apport ».
Ces fines doivent avoir une granularité telle que 80 % au moins des éléments passent au tamis
de 0.08 mm et 100 % au tamis de 0.20 mm.
La teneur en fines d’apport est définie à partir d’une étude de laboratoire portant au minimum
sur trois échantillons de teneur différente. Cette teneur est normalement à l’intérieur de la
fourchette suivante :
- 5 à 9 % pour une couche de roulement ;
- 4 à 8 % pour une couche de liaison.
Les courbes granulométriques des mélanges minéraux répondent aux spécifications ci-dessous :
BB 0/10 à
Passant au
BB 0/6 BB 0/10 maniabilité GB 0/14 GB 0/20
Tamis
amélioré
20 90 à 100 %
14 90 à 100 %
10 90 à 100 % 90 à 100 % 68 à 72 % 63 à 67 %
6 90 à 100 % 63 à 67 % 68 à 72 % 48 à 52 % 38 à 42 %
2 48 à 52 % 37 à 33 % 38 à 42 % 35 à 39 % 28 à 32 %
0.08 9% 7.5 % 7.5 % 7.5 % 7.5 %
Le liant utilisé pour la fabrication des bétons bitumineux est pur et de qualité 60/70 ou 40/50
suivant la définition de la 2ème partie du fascicule 24 du C.C.T.G.
Les formules des bétons bitumineux et graves bitumes seront proposés par l’Entrepreneur et
soumises à l’approbation du maître d’Œuvre au moins quinze (15) jours avant l’exécution.
Les compositions seront conformes à l’article 7 des normes NFP 98-138 et NFP 98-130.
Les performances des matériaux bitumineux seront les suivantes :
Les valeurs de résistance sont donnés pour un bitume 60/70 pour BB 0/6 et BB 0/10 et pour un
bitume 40/50 pour GB 0/14 et GB 0/20.
La composition granulaire, la teneur en fines d’apport et en liant sont celles qui permettent le
mieux de satisfaire aux conditions données par le tableau ci-dessus.
La fabrication des matériaux bitumineux est assurée dans une centrale installée à poste fixe que
l’Entrepreneur désigne et soumet à l’agrément du Maître d’œuvre. Il convient pour la période
d’exécution des travaux que la centrale suspende ses autres fabrications. A défaut, un travail
par séquence de 4 heures minimum pendant laquelle la centrale travaille pour le chantier doit
être organisé.
Le caniveau central aura une largeur de 0.40m, épaisseur 0.12m, à base d'agrégats naturels,
d'aspect calcaire vieilli (albâtre). Le prix comprend également la mise en œuvre de la couche
de réglage et de l'assise béton, ainsi que les joints colorés entre les caniveaux, du même type
que ceux employés pour les pavés 12x12 et 12x24.
2.7.1 Bordures
3.1 Implantation
L'Entrepreneur devra effectuer les piquetages nécessaires à une parfaite exécution du travail et
qui comprendront notamment l'implantation des changements de pente, l'emprise des voies et
talus.
Un procès-verbal fixera la position des ouvrages tels qu'ils ressortiront de ce piquetage et sera
soumis à l'acceptation du MOE. Cette acceptation devra intervenir avant le début des travaux
concernés, faute de quoi le maître d’œuvre sera en droit de faire réaliser aux frais exclusifs de
l’entreprise tous relevés ou implantations complémentaires qu’il jugera utile pour s’assurer de la
bonne implantation des ouvrages, axes etc.
L'Entrepreneur sera responsable des erreurs de piquetage et de nivellement et de leurs
conséquences qui proviendraient de son fait.
Le piquetage sera réalisé en présence du Maître d'Œuvre.
Pour permettre le repérage précis des canalisations et ouvrages occupant le sous-sol,
l'Entrepreneur exécutera des tranchées de reconnaissance perpendiculairement aux tracés des
canalisations indiqués sur les plans du projet.
Des réseaux enterrés existent dans les emprises du chantier ou à proximité immédiate.
L’entrepreneur établira une Déclaration d’Intention de Commencer les Travaux (DICT°) et
l’adressera à tous les concessionnaires et services concernés.
Les réseaux existants seront ensuite piquetés sur le site en suivant les directives des
concessionnaires et services et seront localisés par des sondages.
L’entrepreneur devra exécuter les déblais nécessaires pour obtenir les fonds de forme des
différents plans et niveaux tels que définis sur les plans de nivellement.
Seront considérés comme terrain rocheux, tous terrains dont l'extraction est caractérisée par le
refus du pic, par l'impossibilité d'attaquer à la pelle mécanique ou avec tout engin de
terrassement mécanique.
Seront considérés comme terrains ordinaires tous les autres terrains, qu'ils soient naturellement en
place ou constitués de remblais.
Les déblais seront exécutés mécaniquement par des engins adaptés à la nature du travail à
exécuter et à la nature du terrain rencontré. Ils comprendront :
- le dressement des surfaces ;
- le dressement des talus à 45° du fond de fouille ;
- le réglage des surfaces avec une tolérance de + ou - 0,02 m.
Il ne sera considéré qu’une seule catégorie de matériau (matériau meuble) quelles que soient
les conditions d’extraction (hors d’eau ou sous eau). Les prix des terrassements sont réputés
comprendre les pompages ou rabattages de nappe éventuels ainsi que les sujétions pour
terrassement de matériaux rocheux.
Dans le cas où l’emploi d’engins mécaniques n’assurerait pas une garantie totale pour les
terrassements de certaines parties, ceux-ci seront exécutés manuellement.
Les terres provenant de déblais dont la nature permettra leur utilité en remblai serviront
principalement à la constitution des remblais nécessaires à la mise au profil des fonds de forme
des voies. On écartera systématiquement du corps des remblais :
- les sols trop argileux dont l’indice de plasticité est Ip >20 ;
- les terres végétales ;
- les sols contenant des matières organiques (vase, tourbe, etc...) ;
- les sols anormaux (gypses, etc...) ;
- les terres ne répondant aux caractéristiques définies dans le chapitre 2.3 ci-
dessus.
Les terrassements en remblais seront compactés par couches de 30 cm au cylindre vibrant type
BOMAG 200 ou similaire. Le compactage devra être assuré afin qu’aucun tassement ne soit
constaté sous le passage d’engins lourds. La densité du remblai après compactage devra
atteindre au minimum 95 % de l’Optimum Proctor Normal. Dans le cas ou ce résultat ne serait
pas atteint, l’introduction de produits permettant l’amélioration des remblais sera proposé à
l’agrément du Maître d’œuvre.
Au cours de la mise en œuvre des remblais, une mesure tous les milles mètre cubes au minimum
ainsi que pour toutes les couches sera réalisé. Cette mesure portera sur les essais suivants :
- mesure de la densité humide en place (troxler, gammadensimètre ou similaire),
- CBR,
- Essais de plaque ou dynaplaque.
L’implantation des prélèvements et essais seront repérés en XYZ sur un plan au 1/200° informatisé
et mis à jour régulièrement. Ce plan sera remis hebdomadairement au Maître d’œuvre avec les
PV des essais.
L’Entrepreneur ne pourra demander la réception d’une couche que si l’ensemble des résultats
est supérieur au minimum prescrit.
Un soin particulier sera apporté à l’évacuation des eaux de ruissellement pendant les travaux et
après la finition de la plate-forme.
Après compactage, la pente de la plateforme sera réglée afin d’assurer un écoulement des
eaux vers les ouvrages de collecte (fossés et/ou busages).
Les ouvrages de collecte des eaux de la plate-forme seront reliés aux fossés existant et/ou aux
collecteurs d’assainissement du projet.
Les pompages qui s’avéreraient nécessaires seront à la charge de l’Entrepreneur. Dans tous les
cas, l’Entreprise reste responsable de l’assainissement de la plate-forme. Elle prendra donc un
soin particulier à ne pas laisser de plate-forme ouverte aux intempéries.
L’ouverture, le maintien en état et la fermeture éventuelle des fossés ou la réalisation de
busages ne font pas l’objet de prix définis au marché mais sont supposés inclues implicitement
dans les prix unitaires de terrassements.
Les prix de terrassements sont réputés comprendre l’ensemble des sujétions nécessaires à
l’écoulement des eaux.
L’entrepreneur sera responsable de tous les éboulements qui pourraient survenir, de tous les
dommages que pourraient subir les bâtiments, les ouvrages souterrains, les canalisations de
toutes sortes, les arbres et les plantations, les revêtements de sol, etc..., les accidents qui
pourraient survenir sur le chantier ou aux abords du chantier du fait de ces travaux, quel que soit
le motif, y compris ceux occasionnés par des écoulements d’eaux superficiels ou d’eaux
provenant d’ouvrages souterrains dont il doit assurer l’écoulement, et des accidents de
circulation qui pourraient arriver du fait de l’état de saleté des voies.
L’entrepreneur exécutera les démolitions éventuelles. Il prendra toutes les précautions
nécessaires pour assurer une exécution conforme aux règles de l’art et aux normes de sécurité.
Après exécution, il devra un nettoyage soigné des abords.
L’entrepreneur prendra ses dispositions pour faire une estimation précise des ouvrages à
démolir, tant en élévation qu’en sous-œuvre. Aucun supplément ne sera accordé après
acceptation du marché.
L’entrepreneur devra tenir compte dans sa soumission de l’éventualité d’un terrain rocheux ou
de présence de maçonneries inconnues rencontrées dans les fouilles, qui seront à démolir. Les
poches de terrain seront comblées et compactées. Les blocs erratiques ou débris de masse
seront enlevés et remplacés par des terres de remblais de bonne qualité et pilonnées par
couches de 0,30 m.
Les travaux de terrassement quelle que soit leur nature, seront effectués en se référant :
- au fascicule N° 2 du C.C.T.G.T ;
- au décret N° 79-923 du 16 octobre 1979 modifié par le décret N° 80-689 du 2
septembre 1980 ;
- au B.O.E.C.V. et T. N° 79-15 bis (M.T.P. du 19 mars 1979, T.O. p. 164 et du 7 janvier
1980, T.O. p. 24).
Les formes seront régler avec + ou - 0,05m de tolérance sur les côtes théoriques du projet.
Le compactage sera effectué de sorte que la densité du sol en place soit au moins égale à 95
% de la densité sèche de l’Optimum Proctor Normal sur une épaisseur de 0,20 m.
Le parcours des tranchées est celui indiqué aux plans, mais il pourra être modifié en fonction
des impératifs techniques.
L’ouverture des tranchées, la pose des canalisations et la construction de regards devront être
effectuées simultanément, afin de permettre les essais de canalisations et immédiatement
après, le remblai. Les tranchées ne devront pas rester ouvertes plus de 15 jours, passé ce délai,
l’entrepreneur supportera toutes les conséquences de son retard, qu’elle qu’en soit la nature.
Pour les tranchées ouvertes sous routes, chemins et trottoirs existants, les matériaux constituant le
revêtement et la fondation devront être triés et déposés le long de la tranchée.
La découpe du revêtement sera exécutée avec soin sans dégrader les parties voisines.
Les terres de déblai de mauvaise qualité devront être enlevées au fur et à mesure de leur
extraction.
Dans le cas de tranchée supérieure à 1.20 m, par dérogation au C.C.T.G., les blindages et
étaiement quel qu'en soit le type seront inclus dans le prix de surprofondeur. Pour l'établissement
du prix unitaire, l'entrepreneur considérera que le blindage sera à mettre en place du niveau du
radier de la conduite jusqu'au niveau du sol naturel.
Par dérogation au C.C.T.G., la profondeur de la tranchée sera mesurée au fil d'eau de la
conduite.
Les travaux devront commencer au point bas, afin d’éviter les venues d’eau et les épuisements
qui seraient à la charge de l’entrepreneur.
L’entrepreneur sera tenu de vérifier avant tout démarrage de travaux, les niveaux des regards
de piquage et des exécutoires d’assainissement. En cas de différence avec les cotes indiquées
au projet, il devra en référer au Maître d’Œuvre qui lui donnera les instructions nécessaires.
Les canalisations seront ensuite alignées et nivelées à la pente voulue sur une longueur comprise
entre deux ouvrages successifs. Les canalisations seront parfaitement rectilignes tant en plan
qu’en profil en long entre deux regards consécutifs. Les canalisations pour lesquelles la charge
au-dessus de la génératrice supérieure du tuyau est inférieure à 0,80m au passage des voies
seront enrobées de béton qui sera si nécessaire légèrement armé.
Suivant les exigences de la pose, l’entrepreneur aura la faculté de procéder à la coupe des
tuyaux à l’aide d’une tronçonneuse. Celle-ci devra être en permanence sur le chantier.
Les joints seront faits en principe suivant les prescriptions techniques, les modalités d’exécution et
avec les produits recommandés par le catalogue du fabricant.
L’entrepreneur devra obtenir, si nécessaires, les autorisations des services compétents pour les
travaux exécutés sous le Domaine Public et devra se conformer aux prescriptions techniques de
ces services. Il en sera de même pour tous les raccordements de canalisation aux ouvrages
existants.
Les réseaux d’assainissement devront être étanches, tant vis à vis des effluents véhiculés qu’aux
infiltrations extérieures.
Les ouvrages devront être décalés dans le sens de l’axe longitudinal de la canalisation de
façon à avoir entre les deux radiers une distance de 0,50m.
Tous les regards devront être parfaitement étanches ; il sera fait éventuellement emploi
d’hydrofuge.
Dans le cas d’ouvrages d’assainissement coulés en place, ceux-ci seront décoffrés huit jours
après bétonnage.
L’entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour définir parfaitement la cote
d’arase définitive des tampons. Des reprises éventuelles pour remise à niveau ne pourront en
aucun cas faire l’objet d’une demande de supplément.
Les regards seront équipés d’échelons de descente sur toute la hauteur et de crosse en acier
galvanisés.
Les tampons de fermeture seront scellés sur la cheminée de regard ou à la dalle de répartition
au mortier de ciment ou de résine, avec mise en place de goujons d’ancrage. Les écrous seront
serrés après durcissement complet du mortier de scellement.
Pendant la phase préliminaire des travaux, sur les voies de chantier, l’entrepreneur devra la mise
à niveau définitive des têtes de regards et bouches à grilles ainsi que la protection par grave
bitume au pourtour des ouvrages.
Les raccordements entre canalisations et regards devront être faits suivant les prescriptions
techniques, et les modalités d’exécution éditées par les fabricants. Ils devront être aussi
étanches vis à vis des effluents véhiculés que des infiltrations extérieures.
Dans le cadre de son marché, et sans aucun supplément de prix, l’entrepreneur devra
procéder au nettoyage complet des réseaux ainsi que des branchements avant la réception.
Les travaux incombant à l’entreprise comporteront essentiellement :
- curage des ouvrages d’assainissement,
- rinçage à haute pression des canalisations,
- éventuellement dératisation,
- nettoyage des sections partiellement obstruées,
- réparation des canalisations écrasées ou disjointes, etc...
Avant remblaiement des tranchées, les collecteurs feront l’objet de la part de l’entrepreneur et
à sa charge :
- d’une vérification topographique des côtes de radier et tampons,
- d’une vérification de la fabrication des joints.
Il sera procédé, à des essais d’étanchéité, et au contrôle qualitatif des canalisations. Ces essais
à la charge de l’entrepreneur, pourront être entrepris tronçon par tronçon.
Ces essais seront exécutés soit à l’eau par section de canalisation allant du regard à l’autre, soit
à basse pression d’air.
Au vu de son rapport l’entrepreneur effectue les réparations nécessaires ainsi qu’une nouvelle
inspection.
La réalisation des revêtements de surface ne pourra être entrepris avant la vérification
topographique et d’étanchéité des canalisations.
Après exécution des terrassements et réseaux, les fonds de forme seront réglés à la cote
prescrite avec une tolérance de + 0,03 m.
Il sera ensuite procédé au compactage mécanique des fonds de forme de telle sorte que la
densité sèche du sol en place soit égale au moins à 95 % de la densité sèche obtenue à
l'optimum PROCTOR.
Le matériel de compactage utilisé par l'entrepreneur devra être soumis à l'agrément du Maître
d'Œuvre.
Les zones faibles décelées seront délimitées par traçage au sol de formes rectangulaires et les
matériaux défectueux purgés à la profondeur nécessaire. Ces matériaux seront transportés aux
décharges publiques. Les fouilles seront soigneusement remblayées en matériaux graveleux et
compactés. Les travaux seront conduits de manière à ne pas détériorer les formes voisines.
Il sera pris attachement des longueurs, largeurs et profondeurs des purges.
Les couches de fondation et de base seront réalisées conformément aux profils en travers type
joints au présent marché.
Les matériaux seront déversés au lieu d’emploi et mis en œuvre dans les conditions précisées au
C.C.T.G., fascicule 25, article 14. L’épandage des matériaux devra être conduit de manière à
obtenir le maximum d’homogénéité dans la constitution des couches.
Après compactage, la densité sèche devra être égale ou supérieure à 95 % de la densité
obtenue de l’essai proctor modifié.
La couche de fondation sera réalisée avec une sur-largeur de 0,30m en déblai et 0,50m en
remblai par rapport aux nus intérieurs des bordures.
La couche de base sera réalisée avec une sur-largeur de 0,15m en déblai et 0,30m en remblai.
Après compactage et réglage, les cotes ne devront pas différer des cotes indiquées au plan de
+ ou - 0,02m .
Les joints longitudinaux et transversaux devront être soignés, très serrés et aussi compacts que
possible. A cet effet, le finisher devra comporter des volets profileurs pour leur confection.
Les joints séparant les revêtements posés d’un jour à l’autre seront réalisés de manière à assurer
une transition parfaite et continue entre les surfaces anciennes et nouvelles.
La vitesse du ou des finisseurs sera fixée par le Maître d’Œuvre pour chaque couche du
répandage compte tenu de la production de la centrale d’enrobage. L’entrepreneur
soumettra à l’agrément du Maître d’Œuvre l’atelier et les modalités de compactage.
L’entrepreneur sera tenu de procéder d’une façon permanente à des contrôles de fabrication.
Ces contrôles devront pouvoir être effectués par le laboratoire de l’entreprise. La tolérance en
altimétrie sur le niveau final du revêtement est fixée à moins de 0,50 centimètres sous la règle de
trois mètres.
Après exécution des terrassements, les fonds de forme seront soigneusement compactés.
Les trottoirs et chemins piétons seront réalisés suivant les niveaux indiqués sur le plan de voirie.
Avant exécution des fondations des bordures et caniveaux, il sera procédé au réglage et au
compactage des assises ainsi qu'à la découpe éventuelle des couches du corps de la
chaussée.
Les fondations seront coulées en place et exécutées en béton conformément aux plans de
détail.
Les bordures seront posées à bain de mortier sur une fondation en béton d'une épaisseur
minimum de 0,10 m et d'une largeur de 0,10 m supérieure de part et d'autre de la bordure.
Lu et approuvé,
Le
L'Entrepreneur,
A
Le
Le Maître d’Ouvrage