KLC Synth Ratios 090204
KLC Synth Ratios 090204
KLC Synth Ratios 090204
Sonia Boittin est directeur associ chez KLC quelle a rejoint en 1993. Aprs lESSEC et un cursus MBA lUniversit de Birmingham, elle a commenc sa carrire dans des socits de services, et dans des fonctions de contrle de gestion, notamment aux tats-Unis et en Grande-Bretagne. Elle intervient rgulirement sur des problmatiques de gouvernance des Systmes dInformation de lentreprise. ([email protected])
Nous remercions vivement Eric Sand de FM Logistic pour sa contribution dynamique et concrte cet atelier, ainsi que son retour dexperience sur la dmarche de mise en place dune facturation des services.
Sommaire
ditorial La dpense globale se maintient Peu dvolutions de la structure des cots par activits Le cot du poste de travail : toujours un indicateur phare Mise jour des ratios historiques Nouvelles tendances, nouveaux ratios 3 4 6 7 8 10 12 12 14 16 17 18
Diplm de Michigan State University et de Tlcom & Management Sud Paris, Bastien Sannac est consultant chez KLC, quil a rejoint aprs une anne passe au sein de Solucom group. Il intervient sur des missions de Gouvernance des Systmes dInformation, notamment sur la rdaction de Plans Stratgiques de DSI et llaboration de stratgies de sourcing. ([email protected])
Les ratios de la scurit informatique Les Datacenters et PCI Les ressources humaines et limpact de lOffshore Retour dexprience FM Logistic Conclusion Lexique
Droits de reproduction : autoriss pour de brefs extraits comportant lorigine KLC, et la date (fvrier 2009). Responsable de la publication : Pierre Laigle.
ditorial
Pas de bouleversement depuis 2005. Des tendances qui se confirment lentement.
n cette priode de tourmente conomique, la DSI sera certainement sollicite pour participer la svre matrise des cots qui sengage. Esprons que les recherches doptimisations, la rentabilisation et la mutualisation des actifs, la rutilisation des composants, prendront le pas sur les arrts ou les reports bruts de projets. Cest hlas plutt de ces conomies faciles que nous entendons beaucoup parler en ce moment. Pourtant, notre exprience en entreprise nous persuade quil y a encore beaucoup de gains possibles sur les oprations rcurrentes par la rationalisation / virtualisation des infrastructures, la vigilance sur la gestion des licences, lindustrialisation des processus, mais aussi la maintenance applicative et la gestion des changements : des conomies qui hypothquent moins le futur et assainissent le fonctionnement et lconomie du SI durablement. Depuis notre dernire synthse sur les ratios conomiques de la DSI, nous constatons une lgre inflexion des grands ratios et des grands quilibres dans la direction que nous avions anticipe. Cependant cette volution est plus lente que nous ne lavions imagin. Les cots de fonctionnement des SI en ltat nont pas diminu autant que lon pouvait le prvoir grce aux travaux dindustrialisation sur les processus, loptimisation du
Une mise jour des donnes de la synthse prcdente mais aussi une analyse de limpact des nouvelles approches technologiques et organisationnelles sur les cots.
sourcing, les baisses de cots unitaires des infrastructures et des logiciels. Mme le recours loffshore ou les logiciels libres nont pas cr de rvolution des cots. Comme dans notre synthse de 2005, nous insistons sur le fait que les chiffres fournis sont des moyennes sur une population trs large et quun benchmarking sur ces bases est plus quapproximatif. Nous fournissons ici des ordres de grandeur affiner avec le contexte de lentreprise. En revanche nous croyons beaucoup au benchmarking interne qui, sur la base de ces repres, permettra lentreprise de mesurer ses progrs dans le temps. Dans le domaine qui nous intresse, les SI, les progrs doivent tre permanents. Et si la stabilisation devient durable sans ouverture de progrs, cest le moment de trouver dautres ratios. Dans cette synthse, nous vous livrons donc une mise jour des ratios traditionnels pour les comparer notre tude prcdente, mais nous mettons galement laccent sur les ratios qui donnent de la visibilit sur les nouvelles approches des technologies de linformation. Conformment notre tradition, nous sommes alls explorer les donnes disponibles sur des domaines o le march offre encore peu de recul, tels que la virtualisation, lapproche SOA et lOpen Source afin danticiper avec ralisme leur impact potentiel sur les cots. S. B.
Orientation la stabilisation
Aprs une dcroissance de la dpense globale en 2002 et 2003, la tendance est repartie la hausse jusquen 2007 Pour 2008, Gartner prvoit un maintien en valeur relle (croissance de 3,1 % en ligne avec la hausse des cots). La France a un positionnement lgrement atypique dans le paysage europen avec une croissance plutt infrieure celle des autres pays dEurope de lOuest, mais cest une croissance qui se maintient contrairement ce qui se passe chez ses voisins. Peut-tre le signe dun retard rattraper. La problmatique de fond est bien ce que lon fait avec cette dpense globalement stable. En effet mme avant la crise des subprimes et ses consquences, les dcideurs affichaient dj largement la diminution des dpenses de fonctionnement comme une des priorits majeures pour lconomie du SI. Cette proccupation sinscrivait dans la perspective de rduire le poids du fonctionnement lidentique, pour dgager des marges dinvestissement vers de nouveaux outils crateurs de valeur. En 2008, les entreprises franaises consacrent seulement 10 % de leur dpense informatique la cration de nouveaux outils et le fonctionnement lidentique consomme 70 % des budgets. Ces ratios ont peu volu entre 2005 et 2008.
2008
9,0 % 5,2 % 3,3 % 3,1 % 2,1 %
2005
8,0 % 5,0 % 3,1 % 3,0 % 1,0 %
en priode de crise : Unenrisque majeurdes projets crateurs derduire les cots suspendant valeur terme. Cest visible et plus facile. Mais a ne permet pas dagir durablement sur les causes profondes de surcot.
spcialistes et souvent des directions des achats. La pression sest exerce sur les cots unitaires plutt que sur le cot global des prestations, qui reste en croissance.
VOLUTION DES POIDS RESPECTIFS DES RESSOURCES SUR LES COTS INFORMATIQUES
Ce graphique compare nos projections de 2005 avec ce que nous constatons et projetons aujourdhui.
Logiciels : cest la zone de cots qui continue crotre sensiblement en valeur et en part, ne serait-ce que par le remplacement de couches hardware par des couches software. La perte de vitesse des dveloppements spcifiques au profit de progiciels contribue aussi bien sr largement ce phnomne qui devrait continuer samplifier. Rseau : les cots unitaires sont en dcroissance forte. En revanche les volumes transports explosent (+ 30 % par an). Globalement la part des rseaux, aprs absorption de la tlphonie se maintient. Ressources humaines : la diminution de la part RH des cots des SI est plus lente que nous ne lavions anticipe. La frilosit sur lexternalisation avec transfert de personnel, le redploiement des postes plutt que la rduction des effectifs lors des transformations, et la pression sur les salaires dune population rare sur le march pour un certain nombre de profils en sont la cause.
Nous rappelons quil sagit ici du cot complet du service autour du poste de travail. Il comprend le support, la connexion, les interventions sur site, les dmnagements, les installations, les upgrades, la part de serveur bureautique et les impressions.
Les carts restent trs importants selon le degr dindustrialisation de la gestion de ces postes. Ils dpendent aussi pour une part importante des profils des utilisateurs, de leur diversit, de leur maturit et de laccompagnement au changement dont ils
bnficient au moment des dploiements comme dans la dure. Cest sur la maturit des utilisateurs et le contrle des demandes que lon peut raliser encore des gains significatifs. La Maintenance de la formation en particulier est souvent
Minimum viser
600 700 800 900
Maximum constat
1 500 2 500 3 000 4 000
Base mdiane
1 300 1 500 1 700 1 200
Entreprise stable, hirarchise, monosite Entreprise en mutation, concentre gographiquement Entreprise stable internationale, dcentralise Entreprise volutive internationale
nglige : la premire formation suite au dploiement dun nouvel outil ou dune nouvelle fonctionnalit est bien faite, mais le suivi des nouveaux entrants ou les mises jour la marge le sont beaucoup moins. Le cot complet de gestion des outils de nomadisme est souvent mal connu. Leur mise sous matrise est une des actions en cours de mise en place chez beaucoup de nos clients. Les parcs sont quant eux aujourdhui le plus souvent bien homognes, avec un nombre de configurations et de masters rduits et matris. Des gains sont encore possibles en exploitant pleinement les outils en place afin doptimiser la capitalisation.
Cots 2008
Sensibilit des facteurs Maturit des Degr utilisateurs, Homognit dautomatisation, nombre de VIP du parc qualit des outils
Minimum viser
580 680 770 870
Maximum constat
1 425 2 375 2 700 3 600
Base mdiane
1 250 1 440
Entreprise stable, hirarchise, monosite Entreprise en mutation, concentre gographiquement Entreprise stable internationale, dcentralise Entreprise volutive internationale
de -10 % +50 %
de -20 % +20 %
2005
10 18 100 100 170 lacte 160 250 lacte 30 50 100 500 8 16 % 12 10 15 25
2008 Commentaires
10 18 100 100 200 lacte 160 250 lacte 30 En augmentation avec la centralisation des serveurs. Ratio qui pert de sa pertinence 8 16 % Proche de 1 entre 8 et 12 25 35 9,0 % En diminution Ratio stable Selon volumes et concentration Selon volumes et concentration Selon degr de personnalisation
2005
1 000 20 000 / an 11 15 k / an 20 30 k / an 5 100 k / an 3 15 k / an 2 200 / an 310 / mois 1 500 / mois
2005
10 18 12 15 % 48 3 5 heures 8 15 heures 16 24 heures 30 40 heures
2008 Commentaires
Stable 13 18 % Selon le degr de personnalisation Croissance due aux ERP
Stable
1 200 1 600 500 650 800 1 100 500 650 450 600 100
800 1 800 500 850 750 1 200 450 800 420 750 Stable Fourchettes largies : pression la baisse sur les niveaux les plus faibles. Dfinition plus floue des primtres
Nouvelles tendances,
nouveaux ratios
sont plus nombreuses en proportion avoir adopt lOpen Source que leurs vis--vis trangres. Un retour sur investissement toujours contest Mme si les solutions Open Source couvrent la totalit du march des logiciels, les entreprises qui ont dploy de telles solutions nen sont pas toujours satisfaites. Au niveau financier, mme si les solutions Open Source permettent de faire la trs large conomie du cot des licences, elles ncessitent des efforts complmentaires de dploiement, dadaptation et de configuration souvent longs et onreux. Malgr ces inconvnients, nous constatons quelles sont rentables dans la majorit des cas, si lon raisonne sur lensemble du primtre
(les licences doivent tre prises par utilisateur), et pluriannuellement sur leur dure de vie de 3 5 ans (les licences doivent souvent tre renouveles annuellement) et quelles sont dployes application par application. Le transfert est plus efficace et moins coteux avec une approche par application car un dploiement global est souvent source de complexit et dinsatisfaction.
10
Lapproche SOA requiert des efforts plus importants en phase danalyse, mais trouve tout son intrt dans les phases de dveloppement. Elle ncessite donc un investissement significatif mais rentable.
Daprs nos retours dexpriences, nous considrons que les DSI renouvellent chaque anne en moyenne 10 % de leur parc informatique et que, dans les premiers temps de leur dmarche SOA, 50 % des intgrations effectues contiennent des composants SOAiss , donc rutilisables. Les DSI les plus avances dans cette dmarche dveloppent actuellement 30 % de composants SOAiss . Ce potentiel de mutualisation dj important devrait encore acclrer, puisque les experts envisagent un taux de rutilisation de 68 %, une fois que la SOA sera arrive maturit. Cela signifie qu terme, une DSI qui a lanc une dmarche SOA pourra rutiliser les deux tiers de ses dveloppements. Sachant quun composant SOA est rutilis 2,5 fois en moyenne, on
peut estimer un ROI dune dmarche SOA 2 ou 4 ans, et qui acclre avec le temps (au fur et mesure de la constitution dune base de composants rutilisables). Comment mesurer la SOAmaturit dune DSI ? La facult dune DSI russir sa dmarche SOA tient la constitution dun catalogue de services fonctionnels oprationnel et stable. Pour autant, le degr de granularit ncessaire et suffisant la dfinition de ces services nest pas facile trouver, mais demeure essentiel lefficacit globale de la dmarche. La cration et la gestion du catalogue de services fonctionnels, ainsi que la cohrence fonctionnelle du SI, taient historiquement attribues au DSI lui-mme. Cependant, avec la complexit croissante des architectures, un rle darchitecte fonctionnel est dsormais indispensable pour des SI
11
% des grands 70 et des grandes comptes administrations ont initi des projets dIAM.
12
Tier II
10 k / kW 1,3 k / kW / an
Tier III
14 k / kW 1,4 k / kW / an
Tier IV
16 k / kW 1,6 k / kW / an
de saffranchir dinvestissements consquents (entre 10 k et 16 k par kW). Nanmoins, les cots rcurrents annuels, qui reprsentent entre 10 15 % des cots de construction pour un hbergement en interne, sont 2 3 fois plus levs pour une solution externe. Avec un taux doccupation en Ile-deFrance qui ne cesse daugmenter (et qui a atteint 80 % en 2007), les cots dhbergement locatif en France devraient augmenter dans les annes venir.
1 et 15 % du budget, mme si le ratio de 6 % a souvent t cit. On peut expliquer cette variance importante par lexistence de solutions de complexit et de performance trs diffrentes. Par exemple, le cot dun PCI peut tre multipli par cinq sur un mme primtre entre un secours froid et de la haute disponibilit. En guise dinvariants, il existe des facteurs qui rendent la mise en place dun PCI plus facile et moins coteuse : Une approche par les processus documents ; Un SI document et inventori (applications, serveurs) ; Un SI urbanis et SOAis (pour amliorer la gestion des flux entre la partie secourir et la partie non secourue) ; Une infrastructure virtualise. Les grandes tendances du PCI Les solutions de PCI ont beaucoup volu ces dernires annes, le march nest pas encore mature, mais quelques grandes tendances sen
dgagent. Tout dabord, on notera que la part dapplications secourues par les DSI dans leur PCI avoisine les 30 %, mais devrait rapidement progresser 40 ou 50 %. Ensuite, un PCI doit tre maintenu rgulirement (au niveau technique, mais aussi au niveau des procdures qui le rgissent) et test au moins une fois par an de manire globale. Autrement, il perd son intgrit et devient rapidement obsolte. Enfin, un PCI, pour tre utile, doit envisager des cas de sinistre de diffrentes natures. Les principaux sinistres qui motivent la cration de PCI sont les suivants : Destruction de site ; Perte dalimentation ou de climatisation ; Risques sociaux (RH critiques) ; Pandmie.
13
et contraint conserver des ressources mal adaptes aux volutions ncessaires. Le recours aux forces externes vient parfois compenser des dficits de comptences, sans toutefois rduire le cot fixe des effectifs internes.
Profil
Architecte systme Ingnieur support technique Administrateur BDD Ingnieur rseau tlcoms Ingnieur scurit Ingnieur systme Analyste confirm Analyste junior Technicien Hot Line Technicien rseau tlcoms
Source : 01 Informatique, juin 2008
RGLES DE DIMENSIONNEMENT ET DE STRUCTURE DES QUIPES tions Low Costs sur lesquelles elles peuvent sappuyer, soit par le biais des prestataires qui dlocalisent pratiquement tous une part de plus en plus importante de leurs activits tant pour lintgration ou la maintenance que pour lexploitation ou le support. Pour une raison qui nous chappe les analystes continuent fixer 15 % la limite suprieure que pourrait atteindre ce march. Nous pensons que cela pourrait tre beaucoup plus. Des ajustements soprent constamment et continueront soprer sur les diffrentiels de salaires (comme sur la qualit des services et ladaptation aux exigences des clients franais). Mais les carts sont si impor-
14
proximit et dencadrement important pour grer lloignement gographique, culturel et linguistique. On met en vidence une relle corrlation entre lloignement gographique / culturel et le niveau de cot. Globalement donc, le gain reste peu prs le mme quel que soit lloignement de lexternalisation, puisquil faudra compenser les carts par un encadrement, des relais, des ajuste-
15
tants que lintrt de loffshore et du nearshore perdurera probablement encore longtemps. En revanche les gains de 30 50 % annoncs par les prestataires ne se ralisent pas. On approche plutt au mieux les 20 25 % du fait : de la croissance importante des salaires dans les pays qui ont le plus bnfici de loffshore ces 5 dernires annes (Inde, Russie, Maroc) ; linflation des salaires atteint 50 % en Inde o la demande amricaine et anglaise est trs forte ; des problmes de qualit qui entranent un volume de correctif hors normes europennes ; la ncessit, lusage, de relais de
tarifs offshore bruts Il faut ajouter aux dinterface culturelle, de une couche dencadrement, relation de proximit qui va reprsenter entre 15 % et 30 % de surcharge.
ments qualit Le Vietnam, lUkraine et la Roumanie restent les pays aux cots les plus faibles. La Roumanie bnficie quant elle dun positionnement particulier, parce que le cot est trs bas alors que la proximit culturelle et linguistique avec la France est forte. Les Amricains restent de loin les plus gros consommateurs doffshore. Ils absorbent 80 % du march.
Les meilleurs pratiques pour mettre en place une dmarche de facturation des services
1. Adopter un dcoupage des produits et services lidentique du march (ex : licence, maintenance, administration) ; 2. Facturer les produits et services partir dunits duvre cohrentes avec la charge informatique et qui sont comprhensibles et grables par le mtier (ex : nombre dutilisateurs, nombre de vhicules, taille du parc) ; 3. Travailler en quipe avec le contrle de gestion ; 4. valuer et suivre dans le temps limpact de ce nouveau mode de facturation sur les budgets des mtiers ; 5. Les meilleurs tarifs ne sont pas forcment les plus justes, mais ceux qui sont cohrents avec les ressources IT consommes, ceux dont limpact est acceptable dans les budgets des mtiers et ceux qui sinscrivent dans une logique de march, pour favoriser le benchmarking ; 6. tablir une facture interne claire qui permet au mtier de valider le nombre dunits duvre et le montant de sa facture ; 7. Ajuster priodiquement la facture interne au nombre rel dunit duvre ; 8. Associer la facturation des produits et services des engagements de service et communiquer sur les rsultats (au niveau financier, mais aussi de la qualit des prestations) ; 9. Ne pas tre inflexible, privilgier ltablissement dune confiance avec les mtiers par rapport aux units
duvre factures et au niveau de service fourni, quitte facturer un petit peu moins ou avoir des indicateurs moins bons ; 10. Faire voluer le catalogue en tenant compte la fois des prix du mar-
ch produits ou services quivalents et des demandes (ou critiques) des mtiers ; 11. Viser la couverture des cots de la DSI, ni plus ni moins.
Bnfices de la dmarche pour la DSI La DSI est responsable de Permet de sortir du discours :
a ne marche pas, je nai pas de rponse cest trop cher, ailleurs cest mieux
la qualit des ses produits, du respect des SLA et du niveau de prix associ. La MOA est responsable du contenu des produits, de son budget et de lusage quelle en fait (performance oprationnelle).
DG comme bon gestionnaire et comme partie prenante de la recherche de comptitivit lments plus pertinent que le ratio IT / CA et de voir sur quelles produits ou service la DSI est comptitive ou non par rapport au march. projets et les cots rcurrents IT.
la valeur chez les autres montrer que lon est capable den chercher chez soi !
Samliorer ou externaliser
pertes de comptitivit au fil du temps sur des dossiers talon . des temps avec la mme logique (licence, maintenance, administration, dveloppement la journe ). du business pour trouver au fil du temps la facturation la plus juste et qui colle le mieux la stratgie de lentreprise.
16
Conclusion
Demain bien plus encore quhier, nous devons nous attendre une pression forte sur les cots SI. Des conomies sont possibles dans la plupart des entreprises sans porter prjudice la qualit, nous en sommes persuads. Il est clair galement quil faut se battre pour prserver linvestissement en informatique. Cest un investissement innovant et diffrenciateur, porteur de croissance pour lentreprise sil est bien dirig. Sil ne fallait conserver quun seul ratio de pilotage parmi tous ceux que nous proposons et tous ceux quutilisent les entreprises et les consultants, nous pencherions vers la proportion de dpenses consacres la cration de nouveaux outils, extension du primtre ou des fonctionnalits applicatives. Quant aux cots rcurrents iso primtre, ils devraient dcrotre rgulirement de 5 % 10 % au moins par an. Ce sont les gains que lon est en droit dattendre dun secteur o la productivit des outils, des infrastructures, des rseaux et des ressources humaines, par le biais de lexternalisation, de la spcialisation, de lautomatisation voire de lexportation sont prouves annes aprs annes. Il nen reste pas moins vrai que les cueils sont nombreux sur ce parcours de matrise des cots rcurrents et quils ne sont pas simples surmonter : la pression des fournisseurs dont le modle de dveloppement ou de survie conomique dpend du renouvellement rgulier des infrastructures et des services ; des patrimoines applicatifs complexes et entremls dont on a perdu la matrise ; des quipes internes qui ont fonctionnellement et personnellement intrt conserver cette complexit qui les met en valeur, et retenir les intervenants externes qui les allgent et renforcent leur pouvoir ; des directions utilisatrices qui ne remettent pas en cause leurs processus et prfrent empiler les demandes vis--vis des SI.
Malheureusement ou heureusement, ce sont souvent aujourdhui des investissements dentreprise qui chappent largement au contrle de la DSI, qui pourront apporter des gains significatifs terme. Lurbanisation se fait avec les mtiers, la revue des processus mtiers et laccompagnement du changement se font dans les mtiers, et la rflexion sur lapport potentiel des technologies de linformation aux mtiers ne peut rsulter que de travaux de rflexion communs entre DSI et mtiers. Les grandes poches de gains ou de cration de valeur se situent aujourdhui ces niveaux. Ils peuvent ncessiter de linvestissement et nous sommes confiants sur le fait que les dcideurs de lentreprise sauront prendre ce risque si lapport leur est dmontr et si des efforts de rduction des cots significatifs sur le rcurrent sont oprs. Peut-tre que la vague Green IT saura contribuer ce mouvement vertueux : rutiliser les composants, recycler, utiliser la capacit de traitement disponible par la virtualisation et rduire ainsi les factures de fluides et de logistique, faire durer les parcs dquipement avec une gestion plus rigoureuse. En tout tat de cause, cela nous parat la condition imprieuse pour que les DSI continuent spanouir sur des projets innovants, valoriss et non subis par les mtiers et les utilisateurs, en tenant leur place de contributeur au dveloppement de lentreprise. Cest lantidote une autre volution possible vers la DSI logistique pourvoyeuse de puissance de traitement banalise. Et pour cela la DSI doit constamment garder un il sur ses indicateurs de pilotage : toute opration (au sens large) installe dans la rcurrence doit avoir un cot unitaire de fonctionnement en rgression dans le temps, une fois le niveau de qualit rellement ncessaire atteint. Elle doit constamment tre en recherche dactions court terme ou plus long terme qui permettent plus dapport pour les mtiers et lentreprise, en collaboration avec eux.
17
Lexique
Datacenter
Littralement, centre de traitement des donnes. Il est compos dune architecture physique, dun rseau et a pour objectif dassurer une haute disponibilit du Systme dInformation de lentreprise.
dinteroprabilit et de rduction de couplage entre les diffrents systmes qui implmentent leurs systmes dinformation.
Tier
LUptime Institute a mis en place un systme de classification des Datacenters partir de leur temps dindisponibilit annuel. Cette classification se dcline en 4 Tier.
eHelpDesk
Outil qui permet aux utilisateurs deffectuer des demandes en ligne, via une application web. Cette application permet de centraliser les demandes et propose des solutions pour les demandes les plus simples.
Urbanisation
Dmarche qui permet de matriser la croissance et la complexit grandissante du SI. Lurbanisation consiste dcouper le SI en modules autonomes, puis dcoupler ces modules pour quils puissent voluer sparment, tout en interagissant avec le systme.
Green IT
Concept marketing et tendance technologique qui vise rendre linformatique cologique. Le fer de lance du Green IT est la rduction de la consommation des serveurs (mise en place par la virtualisation), mais il se traduit aussi par lutilisation dans les matriels informatiques de matriaux non polluants et recyclables.
Virtualisation
Cest lensemble des techniques matrielles et / ou logicielles qui permettent de faire fonctionner sur une seule machine plusieurs systmes dexploitation et / ou plusieurs applications, sparment les uns des autres, comme sils fonctionnaient sur des machines physiques distinctes. Par extension, les techniques de virtualisation peuvent permettre dassurer la continuit dactivit, mais aussi doptimiser le taux dutilisation des serveurs.
Loi de Moore
Les noncs de Moore concernent le matriel informatique. Elles stipulent que la puissance, la capacit, ou encore la vitesse de ces matriels sur le march doublent tous les 18 mois voire 2 ans prix constant. Bien quapproximatives et suppositives, ces concepts se retrouvent largement sur diffrents marchs du matriel IT : la facture reste peu prs constante, pendant que les puissances, capacits, vitesses augmentent presque du double.
Provisioning
Allocation automatique des ressources.
MCO
Maintien en Conditions Oprationnelles.
18
Depuis 18 ans, KLC ralise des missions de conseil auprs des matrises douvrage de grandes entreprises. Ses interlocuteurs sont aussi bien les directions gnrales et directions utilisatrices que les "CIO" (ou DSI, directeurs des systmes dinformation). KLC est totalement indpendant des constructeurs, diteurs et prestataires de service. KLC assure pendant toute la vie des oprations dinfogrances, ou dintgration, un continuum de missions de conseil et dassistance aux entreprises.
En 2006, KLC a rejoint Solucom group, en complmentarit des autres filiales : Arcome, Dreamsoft, Idesys, NewArch, Vistali et aujourdhui Cosmosbay~Vectis
www.solucom-group.fr
19
Tour Franklin, 100-101, terrasse Boieldieu 92042 Paris La Dfense CEDEX Tl. : (+33) 01 49 03 29 05 Contact : [email protected]
www.klc.fr
KLC, SA au capital de 177 760 R.C.S. Nanterre 378 669 642 Code APE 721Z