Chaines Des Solides
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Chaines Des Solides
Une chaîne de solide est dite Une chaîne de solide est dite La chaîne de solides est dite
ouverte lorsque la structure fermée lorsque le graphe complexe lorsqu’elle présente
correspond à un ensemble de présente une boucle. plusieurs boucles imbriquées.
solides liés les uns aux autres sans
bouclage.
On appelle nombre cyclomatique d’un graphe de structure, le nombre γ de cycles (chaines fermés simples)
indépendants qui constitue le graphe. On montre par la théorie des graphes que :
𝛾 = 𝑁𝐿 − 𝑁𝑃 + 1
Avec :
𝑁𝐿 : Nombre de liaisons sur le graphe de structure
𝑁𝑃 : Nombre de solides (y compris le bâti)
Exemple :
- Une chaîne fermée simple a un nombre cyclomatique de 1.
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II.1. Définition
On appelle liaison équivalente entre deux pièces, la liaison qui se substituerait à l’ensemble des liaisons
réalisées entre ces deux pièces et qui a le même comportement que cette association de liaisons.
autrement dit, elle transmet la même action mécanique et elle autorise le même mouvement.
Cette liaison équivalente peut être déterminée analytiquement ou intuitivement dans les cas simples.
On peut trouver la liaison cinématique équivalente soit par une approche statique soit par une approche
cinématique.
Deux cas peuvent alors se présenter selon que les liaisons sont en série ou en parallèle.
II.2. Liaison en parallèle
Lorsque plusieurs liaisons relient directement deux solides, les liaisons sont dites en parallèle.
Soit les deux solides 1 et 2 reliés par n liaisons, on souhaite déterminer la liaison équivalente à ces n liaisons.
a) Méthode cinématique
Le torseur cinématique de la liaison équivalente doit être compatible avec tous les torseurs cinématiques des liaisons
Li , i=1..n, entre les pièces 1 et 2, ce qui signifie qu’on doit avoir une égalité des torseurs cinématiques :
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b) Méthode statique
Le torseur d'action mécanique transmissible par la liaison équivalente entre 1 et 2 est obtenu en traduisant
l’équilibre de 2, on aura :
𝑛
{𝑇é𝑞(1→2) } = ∑{𝑇𝑖(1→2) }
𝑖=1
Des liaisons sont dites en série lorsque le graphe a la structure d’une chaîne ouverte.
On parle de liaison série si n liaisons sont disposées en série en chaîne ouverte et si elles sont disposées les unes à la
suite des autres par l’intermédiaire de n solides (le graphe de structure ne comporte donc pas de boucle). Le but de
l’étude est de remplacer l’ensemble de ces liaisons simples en série par une liaison cinématiquement équivalente
a) Méthode cinématique
{𝑉é𝑞(𝑆𝑛→𝑆0) } = ∑{𝑉𝑖(𝑆𝑖/𝑆𝑖−1) }
𝑖=1
b) Méthode statique
{𝑇é𝑞(1→2) } = {𝑇𝑖(𝑆𝑖→𝑆𝑖+1) } ∀𝑖
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III.1. définition
Mobilité utile (mu) : c’est le nombre de mobilité (mouvement) souhaité du mécanisme ou encore le nombre
de mouvement indépendant des pièces d’entrée et de sortie du mécanisme (m u>0).
Mobilité interne (mi) : c’est une mobilité qui caractérise le mouvement d’une pièce indépendamment des
autres pièces. Ce sont généralement des mouvements non souhaités et aléatoires. (Rotation d’une pièce sur
elle-même).
Exemple : mécanisme à 4 barres :
Déterminer les différentes mobilités de ce système.
mu = ….
mi = ….
mC = ….
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On se propose de rechercher des relations entre les paramètres du mécanisme (nombre de pièces, liaisons,
nombre cyclomatique, etc.) et le degré de mobilité et/ou d’hyperstaticité. Nous allons mener cette étude du
point de vue statique et du point de vue cinématique.
III.2.1 Analyse cinématique- degré de mobilité
Le degré de mobilité d’un mécanisme correspond au nombre d’inconnues cinématiques que l’on ne peut
pas déterminer avec la ou les fermetures cinématiques.
Analytiquement, cela revient à effectuer la démarche suivante :
Soit un mécanisme constitué de Np pièces (solides) reliés par NL liaisons. Et 𝜸 le nombre de cycles
indépendants du mécanisme ( 𝛾 = 𝑁𝐿 − 𝑁𝑃 + 1).
Pour chaque liaison élémentaire, on peut écrire le torseur cinématique. Chaque torseur comporte n ci
inconnues cinématiques indépendantes (1 pour une liaison pivot, 2 pour une liaison pivot glissant, 5 pour
une ponctuelle...). 𝑵𝑳
Pour analyser complètement le mécanisme, il faut donc étudier les γ boucles du mécanisme.
- Nous avons pour chaque cycle indépendant, en écrivant la fermeture cinématique, on obtient 6
équations.
- Donc pour toutes les boucles indépendantes, On obtient 𝑬𝒄 = 𝟔. 𝜸 équations cinématique.
Le système obtenu est un système de Ec équations avec Ic inconnues. Soit rc le rang mathématique de ce
système d’équations.
Le degré de mobilité est donc :
𝒎𝒄 = 𝑰𝑪 − 𝒓𝒄
Le degré d’hyperstatisme d’un mécanisme correspond au nombre d’inconnues statiques que l’on ne peut
pas déterminer en appliquant le PFS à chaque solide.
Analytiquement, cela revient à faire l’étude suivante :
Soit un mécanisme constitué de Np pièces (solides) reliés par NL liaisons.
On applique le P.F.S à chaque solide (sauf le bâti), On obtient donc, 𝑬𝒔 = 𝟔. (𝑵𝒑 − 𝟏) équations scalaires.
Soit rS le rang mathématique de ce système d’équations
𝐿 𝑁
Soit 𝐼𝑆 = ∑𝑖=1 𝑛𝑠𝑖 le nombre total d’inconnues statiques.
- Avec 𝑛𝑠𝑖 étant le nombre d’inconnues indépendantes su torseur statique d’une liaison Li.
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𝑚𝑐 − ℎ = 𝐸𝑠 − 𝐼𝑠 = 𝐼𝐶 − 𝐸𝑐
Ce qui nous donne la relation suivante, dite, Formule de mobilité :
ℎ = 𝐸𝑐 − 𝐼𝐶 + 𝑚𝑐
Ou encore :
ℎ = 𝐼𝑆 − 𝐸𝑆 + 𝑚𝑐
Remarque :
Il est possible de réaliser une étude de mobilité et d’hyperstatisme dans le plan, les relations obtenues sont
équivalentes en prenant garde que le nombre d’équations que l’on peut écrire lors d’une étude statique ou
cinématique n’est que de 3. De même, le nombre d’inconnues cinématiques ou statique d’un torseur ne
peut dépasser 3.
Nous pouvons donc écrire : 𝑚𝑐 − ℎ = 𝐸𝑠 − 𝐼𝑠 = 𝐼𝐶 − 𝐸𝑐
avec 𝑬𝒔 = 𝟑. (𝑵𝒑 − 𝟏) et 𝑬𝒄 = 𝟑. 𝜸
Cette méthode repose sur l’analyse fine du schéma cinématique (compréhension des liaisons mises en place,
visualisation de la loi entrée sortie et visualisation de toutes les mobilités permises par une liaison). Avec un
peu de pratique, cette méthode est très rapide.
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III.6. Interprétation:
Un mécanisme hyperstatique est un mécanisme dans lequel les liaisons sont surabondantes, on pourrait
donc obtenir le même fonctionnement avec une structure plus simple.
Lors d’une étude d’avant projet, avant de rechercher des solutions techniques, il faut choisir un squelette
au mécanisme, c’est à dire réaliser son schéma cinématique.
Si nous sommes en présence d’un mécanisme hyperstatique, il est impossible de déterminer les inconnues
statiques de liaison. Il manquera alors des critères importants pour faire les choix de conception de ces
liaisons : roulements, paliers lisses, matériaux, dimensions...… plusieurs possibilités se présentent :
3) Garder un système hyperstatique et trouver un autre moyen pour calculer les efforts.
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3) Garder le système hyperstatique et s’assurer que les composantes inconnues soient nulles.
4) Conclusion
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