COURS HISTOIRE Tle IH

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 15

LEÇON 6 : LES CAUSES ET FACTEURS DE LA DECOLONISATION

OPO :

- Examiner les facteurs internes et externes de la décolonisation

INTRODUCTION

La décolonisation est le mouvement d’émancipation politique des territoires colonisés.


C’est aussi le mouvement de conquête par les peuples colonisés de leur indépendance
nationale, leur reconnaissance internationale et ainsi que leur identité. Elle a démarré au 18e
siècle avec l’indépendance des Etats-Unis et théoriquement achevée pour l’Afrique dans la
deuxième moitié du 20e siècle. Ce mouvement a connu une certaine accélération grâce à
plusieurs facteurs externes et internes

II- LES FACTEURS INTERNES


Ce sont ceux qui à l’intérieur des colonies vont susciter la prise de conscience des
colonisées pour les indépendances.
1- LA colonisation
La première cause de la décolonisation est le colonialisme lui-même qui, par ses
déséquilibres, a généré des oppositions grandissantes.
Le colonialisme a été un phénomène brutal qui a fortement secoué et déstabilisé les
peuples colonisés. Le colonialisme fut un système injuste qui fonctionnait le plus souvent
uniquement au profit de la métropole, surtout à ses débuts. Quelques exemples : -
l'accaparement des pouvoirs par les européens au détriment des chefferies africaines
traditionnelles, - l'accaparement des meilleures terres par les colons dans les colonies de
peuplement comme l'Algérie (France) ou le Kenya (Grande Bretagne), -le système de
l'indigénat. - l'introduction d'impôts, phénomène nouveau et qui condamnait les populations à
travailler parfois uniquement pour le payer.
Ainsi la colonisation a engendrée le nationalisme. En plus l'instruction apportée aux
indigènes a aboutie à la formation des hommes qui ont ensuite contribué à détruire leur
empire en donnant corps aux sentiments nationalistes
2- L’école et les églises
A l'école, dans les églises, les peuples colonisés ont appris les idées de liberté et
d'égalité entre les peuples. En 1944 les églises protestantes déclarent "l'église n'aurait jamais
dû être identifiée à l'occident car elle n'est pas occidentales et sa mission est universelle".
L'église chrétienne qui jusque-là justifie la colonisation évangélisatrice prêche désormais
l'émancipation et l'indépendance.
3- Les mouvements nationalistes
Ce sont des actions de revendications pour la liberté totale des territoires mené à
l’intérieur des colonies par des élites formés pour aider le colonisateur à encadrer les masses.
Mais cette élites refusera l’oppression et prendra les armes pour combattre en essayant de
gagner les masses à leur cause. Ex : UPC
4- Le rôle de l’élite locale
L’influence de penseurs nationaux (Gandhi, Senghor) affirmant la grandeur et la
dignité des cultures autochtones, la découverte par les élites intellectuelles des colonies des
valeurs occidentales (liberté, égalité, fraternité) dont elles sont exclues, agitent les
populations.
1- la Charte de l’Atlantique (août 1941)

La seconde guerre mondiale est une guerre pour les libertés et un combat contre les
totalitarismes. La Charte de l’Atlantique (août 1941), annonciatrice de l’ONU et exprimée par
Churchill et Roosevelt, pose comme principe fondamental “le droit de chaque peuple de
choisir la forme de gouvernement sous laquelle il doit vivre”. Les valeurs défendues par
les puissances coloniales sont ainsi en contradiction flagrante avec la colonisation

2- Le rôle de l’ONU

Dès sa création le 26 juin 1945, l'ONU est fondamentalement opposée au colonialisme


par son principe d'égalité des peuples et des libertés. Elle plaide en faveur des territoires
colonisés et a créé un conseil de tutelle défenseur des territoires soumis (les soldats exemple :
Cameroun
3- La position des supers-puissances
Les deux Grands, hostiles à la colonisation encouragent la rébellion :
– l’URSS dénonce toute forme d’oppression et d’exploitation ;
– les États-Unis, au nom de leur propre passé, se font les champions du droit des peuples à
disposer d’eux-mêmes.
4- La deuxième guerre mondiale
Les puissances coloniales sont affaiblies par la Seconde Guerre mondiale :
– le mythe de la supériorité de la race blanche s’est effondré (à cause des divisions entre
Européens, et de la victoire des Japonais en 1941) ;
– elles sont obligées de faire des concessions aux peuples colonisés, qui ont participé aux
campagnes contre les puissances de l’Axe.
5- La conférence de Bandoeng
A Bandoeng capitale de l'île de Java en Indonésie en Avril 1955, une conférence de
29 pays Asiatiques et Africains a été convoquée notamment par l'Inde, la Birmanie, la
Ceylan, l'Indonésie et le Pakistan. On y proclama l'égalité raciale, la volonté d'indépendance
économique et politique.
6- Les contestations métropolitaines.

Dans les métropoles, l’anticolonialisme progresse du fait des communistes et de


certains intellectuels ; des économistes s’inquiètent du poids démographique, sanitaire,
financier des colonies, dont certaines coûtent davantage à la métropole qu’elles ne lui
rapportent

CONCLUSION

Les principaux facteurs de la décolonisation peuvent être classés en deux groupes: Les
facteurs internes: La colonisation elle-même, les mouvements nationalistes, le rôle des
églises, le rôle de l'instruction et les facteurs externes: la deuxième guerre mondiale, les
précédents historiques, le rôle de l'URSS et des Etats Unis, le rôle de l'ONU, la conférence de
Bandoeng
LECON 7 : LA DECOLONISATION DU CAMEROUN

OPO :

- Examiner l’évolution politique du Cameroun français et anglais


- Analyser la lutte pour l’indépendance

INTRODUCTION

Après la 2nde guerre mondiale, le Cameroun devient un territoire sous tutelle de l’ONU en
1946. Un territoire sous-tutelle est un territoire confié à l’administration d’une grande
puissance, sous le contrôle de l’ONU, afin d’assurer son développement et de le faire évoluer
vers l’autonomie interne ou l’indépendance. Cette situation va permettre à notre pays de
connaitre une vie politique plus active.

I - EVOLUTION DU CAMEROUN FRANÇAIS

Dans cette partie du Cameroun, le nationalisme s’est exprimé à travers le mouvement


syndical et les partis politiques

A- LE SYNDICALISME CAMEROUNAIS

Les premières revendications des travailleurs camerounais datent de 1920 mais le


syndicalisme est réservé aux blancs. Il prend effectivement corps en 1932

Le mouvement syndical est interdit au Cameroun mais les travailleurs contournent


cette interdiction en créant des associations professionnelles. Ex : l’amicale des agents de
chemins de fer.

Le 07 Août 1944 Pleven commet un décret qui autorise les mouvements syndicaux,
ceci dans la logique de la conférence de Brazzaville

Les premiers syndicalistes camerounais sont :

RUBEN UM NYOBE

CHARLES ASSALE

JULES NGOM

ERNEST OUANDIE…..

Les mouvements syndicaux et leurs leaders vont plaider pour l’indépendance et la


réunification immédiate du Cameroun. Ils ont ainsi préparé le terrain aux partis politiques

B – LES MOUVEMENTS POLITIQUES

Les revendications nationalistes et le combat pour l’indépendance s’intensifient


pendant la période de tutelle. Ainsi, la Jeunesse camerounaise Française (JEUCAFRA) se
transforme en 1945 en Union camerounaise française (UNICAFRA), puis devient en 1947 le
Rassemblement Camerounais (RACAM). N.B : le terme « français » a disparu du sigle.
Viendront ensuite les partis politiques qui revendiquent aussi l’indépendance comme
l’U.P.C de Um Nyobe en 1948, le Bloc Démocratique Camerounais (BDC) du Dr louis Paul
Aujoulat, l’Union Sociale Camerounaise (USC) de Charles Okala en 1953, l’Evolution
sociale camerounaise (Esocam) de Pierre Dimala en 1949, les Démocrates camerounais (DC)
d’André Marie Mbida, l’Union camerounaise (UC) d’Ahmadou Ahidjo… toutefois, la classe
politique camerounaise se scinde en 02 courants : le premier constitué de nationalistes
modérés, est soutenu par la France et le 2nd, formé de nationalistes radicaux est incarné par
l’UPC.

II- La lutte pour l’indépendance et la réaction française

La lutte pour l’indépendance fut menée par des nationalistes de 1ères heures tels que
Félix moumié, Ruben Um Nyobe, Abel Kingue, OssendeAfane, Ernest ouandié… l’UPC
réclamait à la France une indépendance immédiate ainsi que l’unification des deux
Cameroun. Hors mis les nombreuses pétitions adressées à l’ONU par ces leaders, l’UPC
organise aussi des grèves et multiplie des incidents qui aboutissent aux émeutes de Mai 1955.
Elle est alors dissoute par l’administration française le 13 juillet de la même année et son
leader Um Nyobe se replie dans la Sanaga maritime où il entretien le « maquis » tandis que
Félix Moumié, Ernest Ouandié et Abel Kingue sont obligés de se réfugier en Guinée
Conakry.
Bien avant, la loi-cadre de 1956 accorde plus de liberté politique au Cameroun et
établit l’Assemblée Législative du Cameroun (ALCAM) en 1957. André Marie Mbida est
alors investit comme 1er Premierministre avec pour Vice-premier ministre Ahmadou Ahidjo.
En 1958, Mbida est renversé par son cabinet et remplacé par Ahidjo plus favorable aux
français. Après plusieurs négociations le Cameroun français obtient son autonomie interne le
1er Janvier 1959. Le 1er Janvier 1960, le Cameroun sous tutelle française (Cameroun
oriental) accède à l’indépendant
II - EVOLUTION DU CAMEROUN ANGLOPHONE

Le processus de la décolonisation n’est pas semblable à celui du Cameroun francophone,


parce que les deux métropoles n’avaient pas le même système colonial.

A – LA NAISSANCE DU MOUVEMENT NATIONALISTE

Le mouvement nationaliste germe au sein des associations tribales créées dans les villes. Ces
associations ont appris à leurs membres à s’organiser, à créer un réseau de communication
qui s’est développé et qui examinait les problèmes des camerounais face aux européens.

Les syndicats autant que les associations ont contribué à la naissance des mouvements
nationalistes. Le syndicalisme au Cameroun occidental (anglais) est une conséquence du
développement économique.

Les syndicats ayant vu le jour vers 1940 sont :

-Likomba Plantation Workers Union

-Tombel Banana Union


-Bakwéri Corporation Formers Union

-CDC Workers Union (la plus puissante crée par le Dr Endeley)

B – LE MOUVEMENT POLITIQUE

Les premières velléités d’indépendance au Cameroun britannique sont liées aux


premiers mouvements qui eurent lieu au Nigéria en vue de l’indépendance. Tout commence
par le CameroonYouthLeague (CYL) à crée à Lagos en mars 1940 sur l’initiative de Peter
Kale et d’Emmanuel Endeley. Son objectif principal était de demander le retour des
anciennes terres allemandes cédées à la CameroonDevelopment Corporation (C.D.C).
Mais c’est en 1944 qu’un véritable parti politique nait à Lagos, le National Council of Nigeria
and Cameron (N.C.N.C) regroupant en son sein à la fois les nationalistes nigérians et
camerounais. Toutefois, après seulement 4 années de militantisme au sein du NCNC, certains
camerounais s’en détachent. C’est le cas par exemple du drEndeley qui crée en 1949 le «
Cameroon National Federation » (C.N.F) auquel adhèrent Salomon T. Muna. La même
année, John NguFoncha crée à Kumba le Kameroon United National congress (KUNC). En
1953, ce dernier fusionne avec le CNF pour donner naissance au Kameroon National
Congress (KNC) qui reclamait une autonomie du Cameroun au sein de la fédération du
Nigéria

C - LA LUTTE POUR L’INDEPENDANCE ET LA REUNIFICATION

Le tournant de l’avenir de cette partie du territoire est amorcé en 1954 grâce au statut
de territoire partiellement autonome qui lui est reconnu. En 1955, John Foncha et T.Muna se
séparent d’Endeley (qui était favorable au rattachement du Cameroun au Nigéria) et fondent
le Kameroon National Democratic Party (KNDP) qui avait pour programme la séparation
totale avec le Nigéria et la réunification avec le Cameroun français.
Lors des élections u 24 décembre 1957, Foncha l’emporta sur endeley et devint
premier ministre de la région du Cameroun méridional au sein de la fédération du Nigéria.
Suite aux divergences d’idées entre l’intégration au Nigéria et l’unification avec le Cameroun
français, l’ONU décida d’organiser un plébiscite qui se solda par le rattachement du
NorthernCameroonà la province du Nigéria le 1er juin 1961 tandis que le Cameroun
méridional devint indépendant le 1er octobre 1961, date de son rattachement à la République
du Cameroun.

CONCLUSION
Très tôt, sous la houlette de ces dignes fils, les camerounais réclament leur autonomie.
Les sacrifices et la détermination des nationalistes aboutissent à l’indépendance d’une partie
du territoire national tandis que
L’indépendance du Cameroun anglais s’est faite dans la négociation et dans le libre
choix des populations
LECON 8 : LA DECOLONISATION DU NIGERIA
OPO :
- Examiner la naissance de la vie politique du Nigéria
- Analyser l’évolution vers l’indépendance

INTRODUCTION
Le 1er Janvier 1914, le Nigéria devient officiellement une colonie de l’empire
britannique. Ce territoire comme bien d’autres va entrer dans le processus de décolonisation
après la deuxième guerre mondiale.

I – NAISSANCE DE LA VIE POLITIQUE DU NIGERIA

Le Nigéria est un pays d’une très grande diversité sur le plan des langues, des
croyances
Sur le plan ethnique, au Nord les peuples Haoussa, les musulmans organisés en émirats et en
lamidats de structure féodale. Au Sud-Est on a les Ibos et à l’Ouest les Yorubas
La période entre deux-guerres est marquée par une floraison d’association diverses (culturel,
professionnel, tribal). Ces associations seront le creuset des revendications nationalistes.
En 1923 Herbert Samuel Macauley fonde le Nigéria Démocratic Party (NDP) et un
journal appelé le Lagos Daily New dans lequel il critique l’administration coloniale.
En 1937 NnamdiAzikiwé après les études aux USA rentre au Nigéria où il fonde le
Nigéria YouthMovement et crée aussi un journal qui s’appelle le West African Pilot qui
véhicule les revendications de l’élite intellectuel nigériane
Après la 2nde guerre mondiale, les partis politiques qui sont de grandes organisations
s’appuyent sur des bases ethniques. Ainsi, le Nigéria YouthMovementtransfomé en NCNC,
en 1944 s’appuye sur les populations Ibos.
Il a pour mission de mettre toute en œuvre pour accelerer l’évolution politique du
Nigéria et défendre surtout les intérêts des Ibos(éducation publique, égalité sociale, tolérance
réligieuse)
En 1944 un avocat Yorouba au nom de ObafémiAwolowo fonde l’Action Group qui
défend les intérêts Yorouba
En 1949 Au Nord Sir AboubakarTafawaBalewa crée le NorthernPeople’sCongress
(NPC) parti conservateur qui s’appuie sur les peuples Peul et Haoussa du Nord musulman et
qui défend aussi leurs intérêts.

II – EVOLUTION VERS L’INDEPENDANCE

La marche vers l’indépendance du Nigéria s’est faite grâce aux actes juridiques dont
les plus notables sont :
La constitution Richards de 1945 qui étend le Conseil législatif à l’ensemble du
Nigéria et créée aussi des assemblées régionales dans chaque région ;
La constitution Macpherson de 1951 : cette constitution établit : le suffrage universel
à plusieurs degrés, le maintien de trois régions, chacune ayant une Assemblée élue au
suffrage universel indirect et un conseil exécutif à majorité africaine, une chambre des
représentants élue par chacune des Assemblées régionales, un gouvernement central siégeant
à Lagos.
La constitution Lyttleton de 1954 met l’accent sur la structure fédérale du futur Etat
Nigérian. Le Nigéria devient ainsi une fédération de trois Etats.
En 1957, l’Est et l’Ouest reçoivent leur autonomie interne. Le Nord ne l’accepte que
1959.
Le 1er octobre 1960, l’indépendance du Nigéria est proclamée. Sir
AboubakarTafawaBalewa devient 1er ministre fédéral, Azikiwé le gouverneur général,
En 1963, Azikiwé devient président de la république avec la proclamation de la
république.
CONCLUSION

Pays difficile à gouverner depuis l’indépendance à cause de la multitude des coups


d’Etat, de la sécession biafraise, le Nigéria bien que pays immense et très riche a subi une
décolonisation inachevée.
IV – PARTIE : LE MONDE DE LA COMMUNICATION

LECON 7 : LA REVOLUTION DES MOYENS TRANSPORT

OPO :

- Analyser les transports terrestres et maritimes

- Examiner le transport aérien et la navigation

INTRODUCTION

Les transports jouent un rôle dans l’économie, qu’il soit aérien, terrestre ou maritime.
Le transport est à l’avant-garde du développement. Ils ont évolué de l’antiquité à nos jours en
passant par le moyen-âge, la période moderne et contemporaine.

I – LES TRANSPORTS TERRESTRES

1 - Transports routiers

C’est le mode de transport le plus ancien mais c’est depuis l’avènement du moteur à explosion
et de la pneumatique que la route connaît un essor prodigieux. Dès lors le réseau routier s’est
multiplié dans le monde et aujourd’hui, on distingue : des avenues, boulevards et autoroutes. Des
équipements qui sillonnent ces routes ont subi aussi une révolution très importante. C’est ainsi
qu’on n’est passé de bicyclette à la motocyclette, puis du chariot à d’automobile moderne. Les
différentes modifications ont créé des conditions de vie nouvelle et également renforcé la mobilité
de l’homme et sa disponibilité, ce qui a amélioré son bien-être.

La route présente de nombreux avantages mais aussi des inconvénients :

- Avantages : * désenclavement des régions périphériques puisque grâce aux progrès


technologiques la route permet de franchir divers obstacles naturels tels les montagnes, les vallées,
les marécages, les cours d’eau…

* fixation et développement des activités économiques : commerce, tourisme, agriculture *


déplacement des personnes et des biens sur des petites et moyennes distances * possibilité de faire
du porte à porte sans rupture de charge * permet d’assurer la sécurité en cas de catastrophes
(incendie, inondations…).

- Inconvénients : * la route demeure le moyen de transport le plus meurtrier d’aujourd’hui * elle


favorise les migrations excessives des hommes * la destruction de l’environnement à travers la
pollution * exigence des capitaux énormes pour la mise en place et l’entretien permanent des routes
* l’embouteillage * le coût social de la route dû aux fréquents accidents.

2 - Les transports ferroviaires

Il s’est développé au 19e siècle avec la grande industrie. On est passé de la locomotive à
charbon à la locomotive diesel puis de celle-ci à la locomotive à traction électrique (Ex : Le
shinkansenjaponais ou le T.G.V. français). La révolution dans le domaine du chemin de fer a permis
de mettre en place ou sur pied des transcontinentaux, les lignes inter-urbains, le transway.

Malgré la sérieuse concurrence de l’avion et de l’automobile, le train présente des avantages


irremplaçables : * transport des marchandises et des personnes par grandes masses sur de longues
distances et à bas prix * circulation sur les rails en toute saison * acheminement des pondéreux
(bois, pétrole, minerais, houille…), * plus de sécurité et plus de confort que la route * la grande
capacité de charge qui favorise l’exploitation des ressources naturelles et le désenclavement de
plusieurs régions. Mais les inconvénients ne manquent pas : risque de déraillement ; réduction des
points d’arrêt ; des investissements importants aussi bien pour la construction que pour l’entretien
des voies ferrées.

II - Les transports maritimes

Le transportmaritime à 2 variables

A- Les transports fluviaux :

La voie d’eau fluviale est un mode de transport sûr et économique pour les pondéreux non
périssables, peu pressées et à peu de frais ; elle permet également de conduire les billes de bois par
flottage à la côte avant l’embarquement dans les navires. Cependant, c’est un moyen de transport
dangereux pour la biodiversité aquatique, lent et qui nécessite de gros investissements pour l’achat
des bateaux et l’amélioration des voies : approfondissement du chenal, rectification des cours ou
élimination des méandres, construction d’écluses ou de canaux.

NBLes canaux interocéaniques ou maritimes

Les canaux sont des voies d’eau artificielles qui relient deux mers entre elles dans le but de faciliter
les échanges et raccourcir les distances. Exemples :

- Le canal de suez situé en territoire égyptien relie la mer méditerranée et la mer rouge et permet la
circulation des navires venant d’Europe et allant vers le golfe persique, l’Inde, l’Extrême-orient,
Madagascar, l’Afrique de l’Est (Erythrée, Somalie, Djibouti…)

- Le canal de panama qui relie le pacifique à l’Atlantique à travers l’isthme de panama.

B- Les transports maritimes : Le transport maritime a beaucoup évolué. Ainsi on est passé du radeau
(train de bois sur l’eau) aux pirogues, ensuite au voilier et progressivement au bateau à hélice,
bateau à vapeur et bateau à mazout. Depuis le 19e siècle la révolution est spectaculaire dans les
transports maritimes : la coque est passée du bois à l’acier, la taille des navires a considérablement
augmenté ainsi que le tonnage et la vitesse (passe de 12 km/h à 120 km/h). Le transport maritime
permet le déplacement des marchandises lourdes en grandes quantités et à moindre frais ; assure la
mondialisation des échanges et fait la fierté nationale. Mais les inconvénients ne manquent pas : la
lenteur et le risque de chavirement (naufrage), la pollution par la « marée noire », la nécessité de
gros investissements pour l’achat des navires, la création de nouveaux ports et l’extension des
installations existantes. L’organisation des transports maritimes est aujourd’hui aux mains des
institutions et des sociétés et l’exploitation de la flotte a subi un transfert d’immatriculation vers les
pays où la fiscalité, les droits sociaux des marins et la main-d’œuvre coûtent moins cher ; c’est
pourquoi les flottes américaines et britanniques ont apparemment disparu au profit de panama, du
Libéria, de Chypre et de la Grèce : ce sont les pavillons de complaisance.

NB : Quelques types de navires :

Les tankers ou pétroliers (navire transportant du pétrole)

Les paquebots (navire transportant les hommes et les marchandises)

Les pinardiers (navire transportant du vin)

Les céréaliers (navires transportant les céréales)

Les chalutiers (bateau de pêche)

III - Les transports aériens

En un demi-siècle le transport aérien a imposé sa présence sur toute la surface du globe


malgré son coût élevé. Les avantages de l’avion sur les autres moyens de transport progressent
chaque année : le confort, la rapidité, une certaine sécurité des passagers.

Pour les marchandises on note la sécurité du fret moins exposé aux pertes et au vol, la
simplicité des expéditions sans emballages…

Cependant les inconvénients sont énormes : une grande subordination de l’avion aux
conditions météorologiques ; le trafic aérien est de plus en plus freiné par l’encombrement des voies
sur certaines lignes ; la saturation des aéroports surtout dans les grandes villes. C’est pourquoi
celles-ci pour la plupart ont plus d’un aéroport : New-York en a 4, Paris 3 (Charles de Gaulle de
Roissy, Orly et le Bourget), Londres 4 … ; les nuisances causées aux riverains des aéroports par les
bruits, la pollution, le besoin d’espaces considérables ce qui conduit les aéroports à s’éloigner de
plus en plus des centres-villes : le cas de Narita le nouvel aéroport de Tokyo situé à 66 km de la ville,
de Nsimalen le nouvel aéroport de Yaoundé situé à plus de 20 km de la ville ; le coût élevé du
transport aérien ; la capacité de transport de marchandises réduite par rapport au train ou au
navire ; les catastrophes aériennes et les détournements d’avions ; les équipements coûteux

IV – LA NAVIGATION

C’est le récent moyen de transport. Il s’agit de :

1 - Les conduites
Le transport par conduite consiste en une canalisation faite de tubes en général enterrés. Il assure le
déplacement des produits pétroliers, de gaz naturel grâce aux oléoducs (pipelines) et gazoducs. Les
régions les mieux équipées sont les Etats-Unis, la Russie, le Proche-Orient, l’Afrique du Nord.

2 - Les fils ou câbles

Ils servent à deux types de transports :

- Le transport de l’énergie électrique

- Le transport de passagers par les funiculaires dans les régions montagneuses : le funiculaire
désigne le chemin de fer destiné à gravir de fortes pentes et dont les convois sont mus par un
câble.

CONCLUSION

Les transports sur toutes leurs formes jouent un rôle primordial dans le processus de
développement. Leur essor permet aujourd’hui de réduire les distances, de faciliter la
mobilité des biens, des personnes, des capitaux, des services, des idées… un peu partout dans
le monde, ce qui fait que ce dernier est appelé « un village planétaire ».
LECON 8 : LES NOUVEAUX MOYENS DE COMMUNICATION

OPO :

- Analyser les nouveaux moyens de communication

- Examiner leurs avantages et inconvénients

INTRODUCTION

Avec le développement desnouvelles d’énergie au 20ème siècle, les nouveaux moyens


de communication vont voir le jour. Ils seront très importants dans la mesure où ils
améliorent le bien-être de l’homme (Fax, Télex, Télétexte, Internet, Téléphone sans fil,
Téléphone mobile). Ces modifications de la télécommunication vont créer des conditions
nouvelles de vie. Ce qui va renforcer la solidarité et la disponibilité. Désormais, l’homme
voyage moins et appelle plus.

I – LES NOUVEAUX MOYENS DE COMMUNICATION.

A– LE TELEPHONE

Inventé par Graham Bell en 1875, les premiers réseaux téléphoniques ont été
construits à partir de 1880. Très vite les perfectionnements se sont multipliés, grâce aux
câbles sous-marins qui traversent les océans. De nos jourson utilise les câbles à fibre optique

Le téléphone est devenu un moyen de communication oral ultra-rapide, indispensable


à la vie moderne mais la densité de l’équipement téléphonique demeure très variée selon les
pays.

Avec l’avènement de la téléphonie mobile, presque tout le monde dispose désormais


d’un téléphone portable et de multiples multinationales ont vu le jour dans ce domaine
(Nokia, Samsung, Motorola…)

B – LA TELEVISION

Elle utilise les faisceaux d’onde hertziens courts et le câbles hertziens et les relais pour
transmettre l’image.La diffusion instantanée de l’image et du son permet d’innombrables
utilisations. La télévision est un puissant outil d’information et de communication. Elle a
envahi les foyers, les lieux publics entre autre.

Les satellites artificiels ont accru le rayonnement des télécommunications servant de


relais. Ils permettent aux émissions d’atteindre leurs publics cibles.
C – LE CINEMA

Le cinéma comme les autres nouveaux moyens de communication a également


évolué.

1895 : projection 1er film par les frères Lumière

1896 : Début officiel du cinéma

1927 : Tout premier film parlant

1973 : Expérimentation du cinéma en relief sur la télévision avec l’apparition de la


couleur.

Le développement du cinéma est lié à la découverte et au progrès de la photographie,


puis de la camera.

D – LA RADIO

La radio fonctionnegrâce aux ondes hertziennes. Ce sont des puissants instruments de


véhicule d’information. C’est le moyen le plus répandu. Tout comme les autres instruments la
radio a évolué avec le temps pour se moderniser.

E – L’INTERNET, LES BLOGS, LES RESEAUX SOCIAUX, LES PHOTOS


NUMERIQUES, LES ORDINATEURS.

Ce sont de nouveaux moyens de communication qui favorisent le codage, le traitement, et la


transmission des informations à distance.

II – LES AVANTAGES DES NTIC

- Ce sont des moyens de rendre le trajet des usagers plus agréable


- Ils favorisent l’éducation et l’instruction des personnes
- Ils permettent une plus grande flexibilité dans la mobilité
- Ils rendent facile le déplacement des personnes et des biens
- Ils offrent des services et avantages considérables pour faciliter de nouveaux types de
mobilités, les mobilités sereines et durables.

III – LES INCONVENIENTS DES NTIC

- Les risques d’accidents


- Les cybers criminalités
- Ils développent la déviance et le phénomène de l’acculturation chez les individus
- Les cybers attaques

CONCLUSION

Les moyens de communication ont évolué avec le temps en s’améliorant. On est ainsi partie
du téléphone fixe eu téléphone mobile, du transistor au microphone, de la télématique au
micro-ordinateur.
LECON 9 : LA CULTURE DES MASSES

OPO
- Analyser les avantages de la culture des masses
- Examiner leurs inconvénients

INTRODUCTION

Un média est un support matériel qui permet d’établir une communication entre
différents acteurs. Les mass-médias sont les moyens de communication de masse, c’est-à-dire
destiné au plus grand nombre. Dans ces mass-médias, on distingue la télévision, la radio, la
presse, le cinéma, l’internet.
I-IMPORTANCE DES MASS-MEDIAS

- La diffusion de la publicité
- Le reportage des grands événements culturels et sportifs
- Le contrôle des actions du pouvoir en place
- La dénonciation
- La sensibilisation sur des fléaux comme le SIDA
- L’éducation de masse
- La publicité commerciale
- Un moyen de conquête du pouvoir
- La communication à distance

II-LES DANGERS DES MASS-MEDIAS

- La déviance à travers la diffusion de certaines émissions comme les films


pornographiques
- Cybercriminalité
- La propagande politique
- La désinformation
- L’acculturation
- Publicité
- La conquête illégale du pouvoir
- Les ondes sont souvent perturbées
- Les coûts élevés

CONCLUSION
Les mass-médias occupent aujourd’hui une place de choix dans toutes les sociétés. Ils ont été
déterminants dans la chute de certains régimes comme celui de Moubarak en Egypte à travers
internet (face book, tweeter).

Vous aimerez peut-être aussi