FAQ EAF 2023 - Élèves - Écrit Et Oral - 2023
FAQ EAF 2023 - Élèves - Écrit Et Oral - 2023
FAQ EAF 2023 - Élèves - Écrit Et Oral - 2023
Questions générales
• Une copie peut-elle n’être pas entièrement rédigée, ou être inachevée, ou encore ne
présenter qu’un plan ou des éléments d’un plan (titres et sous-titres) ?
Non, car un des attendus de l’épreuve est de proposer un devoir entièrement rédigé. Lorsque le
candidat ne se conforme pas à cette exigence, le correcteur évaluera d’abord ce qui est réussi et
produit. Il lui reviendra ensuite de mesurer l’écart par rapport à cette norme. Il est évident que ce type
de copie se verra retirer des points.
• Comment évalue-t-on une copie qui rend compte d’une bonne connaissance de l’œuvre mais
qui s’éloigne du sujet, voire l’ignore ?
La connaissance de l’œuvre est un attendu essentiel de l’épreuve. Les candidats pourront prendre
appui sur des références précises à l’œuvre et aux textes sur lesquels ils auront travaillé. Les copies qui
attestent d’une bonne connaissance de l’œuvre seront nécessairement valorisées. Pour autant, on
attend aussi que la copie atteste de la compréhension du sens et des enjeux du sujet proposé et que le
candidat sache donc mobiliser ses références à la lumière des termes du sujet et des enjeux qu’il
engage. C’est dans le cadre d’une réflexion organisée et pertinente que la connaissance de l’œuvre
s’exerce. Autrement dit, il est nécessaire de ne pas perdre de vue le sujet et de le traiter dans chaque
partie de son développement. Une échelle de notes en fonction de la nature du devoir produit (de 1 à
5, de 5 à 8 …) est mise à la disposition des correcteurs, afin de permettre un cadre commun
d’évaluation.
• Une dissertation ne s’appuyant que sur l’œuvre peut-elle obtenir la note maximale 20/20 ?
Oui.
• Une dissertation sur œuvre doit-elle obligatoirement comporter des références au parcours
associé ou à la lecture cursive ?
Non. Une dissertation sur œuvre peut être construite à partir de la connaissance de l’œuvre étudiée
durant l’année. Toutefois, les références au parcours associé ou à la lecture cursive pourront être
valorisées, si elles sont pertinentes dans le cadre du sujet proposé.
• Quels sont les attendus de l’introduction dans un commentaire ? Une problématique est-elle
attendue dans l’introduction ?
On attend que le candidat s’appuie sur le paratexte pour présenter brièvement l’auteur, le titre et le
sujet du texte. Il n’y a nul passage obligé convoquant la biographie de l’auteur ou le mouvement
littéraire et l’absence de ces remarques ne peut entraîner une perte de points. De plus, le
commentaire permet au candidat de montrer sa capacité à comprendre et interpréter un texte
inconnu à partir d’un projet de lecture pertinent, fondé sur une étude précise de l’écriture spécifique
du texte littéraire. Ce projet de lecture peut apparaître dans une problématique ou bien se dévoiler
dans l’annonce du plan. Autrement dit, l’introduction prend la forme d’un paragraphe qui se vise à
annoncer le texte, à le résumer, à en présenter l’enjeu et le plan. Le candidat n’est pas obligé de
formuler une problématique dès lors que l’enjeu du texte a été indiqué.
• Quels sont les attendus d’une conclusion d’un commentaire littéraire ? Attend-on une
ouverture en fin de devoir ?
En fin de devoir, l’élève tirera les conclusions de la démonstration conduite dans son travail
d’interprétation. L’ouverture n’est pas un attendu, mais on valorisera la copie d’un élève qui aurait
sollicité sa culture personnelle, littéraire et artistique, pour proposer un rapprochement pertinent avec
une autre œuvre ou une question littéraire appelée à connaître un développement important dans les
débats littéraires. Le candidat peut aussi, plus simplement, en ouverture faire part de l’intérêt que le
texte a suscité chez lui.
Voie technologique
• Un élève peut-il traiter un autre parcours que celui proposé par le sujet ?
Oui. Pour les séries technologiques, le sujet est formulé de manière à guider le candidat dans son
travail. On acceptera également toute copie qui proposera un autre parcours, à condition qu’il soit
pertinent et réponde aux enjeux de l’extrait proposé. Dans ce cas, la méthode, comme pour la voie
générale, est laissée à l’appréciation du candidat qui peut également proposer un commentaire
organisé à partir des mouvements qu’il aura dégagés et dont il aura défini les enjeux.
• Comment la copie est évaluée lorsque le candidat a proposé un essai sur un autre sujet que
celui attaché à la contraction de texte ?
Il est fondamental de prendre le temps de regarder soigneusement le sujet, afin de bien identifier celui
qui correspond à l’œuvre étudiée dans l’année. Aucun recours ne sera examiné pour ce motif.
L’examinateur évaluera toutefois le travail effectué par le candidat. Cependant, une telle copie ne
répondant pas aux exigences du sujet la qualité du travail fourni s’en ressentira forcément. Le corrigé
académique indiquera l’échelle de notes à adopter dans un tel cas.
La contraction
• L’élève doit-il indiquer les repères de comptage et le nombre de mots dans sa contraction ?
Oui. L’indication du nombre exact de mots est obligatoire : y manquer d’une manière ou d’une autre
sera sanctionné.
• Comment évaluer une contraction qui ne respecte pas le nombre imposé de mots, à + ou –
10% ?
Ce barème sera précisé au moment des corrigés mais il est à prévoir une perte de points.
Non. On attend un texte clair qui respecte le nombre de mots indiqué par le libellé, sans montage de
citations ni ajouts personnels. Le candidat doit, en effet, être capable de saisir l’unité et le mouvement
d’ensemble de la démarche argumentative de l’auteur, afin de ne pas perdre de vue dans le travail de
reformulation le sens et l’objectif du propos, et afin de repérer les différentes articulations de
l’argumentation pour pouvoir respecter dans le résumé les principaux mouvements du texte, et leur
progression logique. On pénalisera ainsi une trop grande proximité avec le texte source (recopiage de
certains passages, collages, tentatives de traduction terme à terme).
• Les contractions qui calquent la structure syntaxique des phrases du texte d’origine en
remplaçant ponctuellement un mot par un autre sont-elles recevables ?
L’essai
• Peut-on obtenir la moyenne sans convoquer des références à des exemples littéraires dans
un essai ?
Non. Dans l’essai, pour développer son argumentation, le candidat s’appuie sur sa connaissance de
l’œuvre et des textes étudiés pendant l’année ; il peut en outre faire appel à ses lectures et à sa
culture personnelle. Il met en œuvre des références à l’œuvre étudiée et aux autres textes
rencontrés dans l’année (parcours associé, textes complémentaires, œuvres artistiques, lecture
cursive, lectures personnelles). Il vise à montrer comment des œuvres du XVIe siècle au XVIIIe siècle
nous éclairent pour questionner le monde contemporain. L’essai permet ainsi au candidat de
développer une réflexion personnelle organisée sur ce que disent les œuvres et les textes, l’important
est qu’il rende compte d’une réflexion personnelle progressive et ordonnée, appuyée sur des
références et des exemples précis. Le texte de l’exercice de contraction constitue également un appui
pour sa réflexion, de même que la culture et les lectures personnelles du candidat, dans la mesure où
elles lui fournissent des références et des exemples pertinents pour le traitement du sujet proposé.
Le propre de l’essai est d’être une forme souple, à l’énonciation libre, qui n’a pas les contraintes de la
dissertation. Il peut donc se composer de plusieurs paragraphes démarqués ou d’un développement
continu. Quelle que soit la forme choisie, il doit développer une réflexion organisée qui permette au
lecteur de comprendre la pertinence des analyses développées et nourries par les lectures
rencontrées dans l’année.
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Les convocations seront envoyées par le rectorat et préciseront les dates de passage. Les oraux ont
lieu, généralement, entre la dernière semaine de juin et la première semaine de juillet. Cette année,
les oraux se déroulent les 26, 27, 29 et 30 juin.
Les élèves sont convoqués par groupe de 4, sur un même créneau (soit à 8h, soit à 10h, soit à 14h, soit
à 16h). Vous devez être présents un quart d'heure avant l'heure de convocation. L'ordre de passage
sera déterminé par l'examinateur. Une fois l’ordre de passage donné, vous devez attendre votre tour
sans déranger les candidats qui composent.
• Si je suis absent ou en retard, vais-je repasser ? Si oui, plus tard dans la semaine ou en
septembre ?
En cas de force majeure (hospitalisation ou situation personnelle grave), le candidat peut être
convoqué à la session de septembre, mais l'absence devra être justifiée de manière officielle.
En cas d'absence due à des raisons mineures (mauvaise lecture de la convocation, retard de transport,
etc.), c'est le chef d'établissement du centre d'examen qui décidera des mesures envisageables.
Oui. Le candidat doit se signaler auprès du chef d'établissement du centre d'examen. Celui-ci
appliquera les mesures nécessaires pour un changement de jury.
Oui. L'examinateur vérifiera le récapitulatif (ou descriptif) élaboré par le professeur de la classe, ainsi
que les textes sans annotation et photocopiés que le candidat doit avoir en double exemplaire. Il
s’assurera que le livre choisi pour la deuxième partie de l'épreuve ne comporte pas d'annotations sur
les passages sélectionnés en explication linéaire ni ne contient les explications des textes.
• L’examinateur peut-il m’interroger sur un autre texte que ceux étudiés pendant l’année ?
Non. L'examinateur interroge exclusivement sur les textes indiqués sur le récapitulatif par le
professeur de la classe.
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Sauf cas médical, l'usage est de présenter l'épreuve orale, assis, afin de pouvoir consulter plus
aisément le texte et les notes de préparation.
C'est l'examinateur qui choisit le texte qui ne peut être contesté ni négocié. Il accueille le candidat et
lui remet le bordereau qui indique, pour la première partie, le texte ou l'extrait de texte sélectionné
parmi les textes présentés sur le récapitulatif ainsi que la question de grammaire.
Le récapitulatif
Non. Les points de grammaire traités durant l’année ne doivent pas figurer sur le récapitulatif. Seul le
professeur et le chef d’établissement sont habilités à noter des indications concernant le travail d’une
classe ou d’un élève en particulier.
Non. Seuls l’œuvre choisie pour la seconde partie, les textes donnant lieu à une explication linéaire et
les lectures cursives faites durant l’année doivent figurer sur le récapitulatif.
• Que peut-il être notifié dans l’encadré en tête de récapitulatif ? (Cas maladie non signalés via
MDPF/chef de centre ; cas de FLS ou FLE, bilinguisme etc. ?)
Le professeur pourra mentionner dans l'encadré du récapitulatif les situations particulières
(hospitalisations, déménagements, absences prolongées, changements de classe, etc.) qui auraient pu
affecter le déroulement normal de l'année scolaire pour une classe ou un élève en particulier.
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Non. À l’exception des candidats libres, seul le récapitulatif signé par le professeur de la classe, validé
par le chef d’établissement et adressé en amont à l’examinateur par l’établissement fait foi. Le
candidat devra passer son épreuve à partir de ce seul récapitulatif.
Il est nécessaire pour les cas particuliers de passer par le professeur de la classe et le chef
d’établissement, afin d’avoir un récapitulatif en règle pour le jour de l’épreuve.
Oui. Sauf mention expliquant et justifiant l'anomalie, chacun des 4 objet d'étude doit obligatoirement
comporter :
→ Pour le baccalauréat de la voie générale, au moins cinq textes susceptibles de donner lieu à
une interrogation (3 extraits au minimum pour chaque œuvre, 2 extraits au minimum pour le
parcours associé) ;
→ Pour le baccalauréat de la voie technologique, au moins trois textes susceptibles de donner
lieu à une interrogation (2 extraits au minimum pour chaque œuvre, 1 extrait au minimum pour le
parcours associé).
Le candidat doit présenter une pièce d'identité en cours de validité (CNI, passeport). Il se munira
également de sa convocation. En cas de perte de pièce d'identité, le candidat devra se rapprocher du
chef du centre d’examen et avoir fait les démarches nécessaires auprès des autorités compétentes.
Le candidat apporte :
Le candidat peut apporter de quoi boire (bouteille d'eau) pendant l'épreuve et de quoi mesurer le
temps (sauf le téléphone portable ou une montre connectée comme dans toute épreuve officielle).
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Sauf suspicion de fraude, l'examinateur n'a pas de raison de demander à vérifier le brouillon que le
candidat peut d'ailleurs conserver pendant son oral. L’examinateur ne conserve pas les brouillons des
candidats, sauf en cas de fraude.
• Ai-je le droit de consulter le livre choisi pour la seconde partie pendant ma préparation ?
Le candidat a le droit de disposer du livre sur lequel il a travaillé et éventuellement annoté, afin, s’il le
souhaite, de le consulter en vue de la préparation de la deuxième partie de l'oral. Attention
cependant, il ne doit pas y avoir d’annotations sur les passages étudiés en explication linéaire et, pour
les œuvres intégrales, l’édition ne doit pas comporter l’explication rédigée du texte retenu.
• Puis-je faire l'explication de texte sur l’œuvre intégrale avec mon livre ?
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→ Le texte et le passage du texte retenu, avec une éventuelle sélection du passage à expliquer si le
texte excède le format d’une vingtaine de lignes de prose continue ;
→ La question de grammaire posée, qui ne peut concerner qu’un passage de l’extrait faisant l’objet
de l’explication de texte.
Ces éléments sont notifiés par écrit au candidat au moyen de la fiche qui lui est remise et qu’il signe
avant de commencer sa préparation.
→ Le candidat situe brièvement l’extrait proposé dans l’œuvre ou le parcours associé, puis propose
une lecture à voix haute juste, pertinente et expressive du texte choisi par l’examinateur
→ Le candidat propose une explication linéaire d’un passage d’une vingtaine de lignes, sélectionné
par l’examinateur dans le texte, quand celui-ci excède cette longueur.
→ Le candidat répond à la question de grammaire posée par l’examinateur au moment du tirage.
Les étapes successives de la première partie de l’épreuve orale sont les suivantes :
→ Brève situation de l’extrait et lecture des 20 lignes de prose contenue ou de l’extrait redélimité au
besoin par l’examinateur (2 minutes)
→ Explication linéaire (8 min)
→ Point de grammaire (2 mn).
La lecture
• L’examinateur peut-il interroger sur un autre texte que ceux étudiés pendant l’année ?
Le candidat situe d’abord très brièvement l’extrait dans l'œuvre ou le parcours associé, puis propose
une lecture à voix haute juste, pertinente et expressive du texte choisi par l'examinateur. Il n’est pas
utile d’évoquer des éléments relatifs à l’histoire littéraire (biographie de l’auteur, mouvement
littéraire, genre etc.), si cela ne sert en rien l’étude du texte. Attention à cette partie de l’épreuve, car
dans le temps imparti, soit 2 min, le candidat n’a pas le temps d’une présentation exhaustive du texte,
dans la mesure où il doit consacrer le temps nécessaire à la lecture. Ainsi, une ou deux phrases pour
introduire le texte suffisent ; il faut s’attacher à donner les renseignements nécessaires à la
compréhension de l’extrait (situation de l’extrait dans l’œuvre par exemple, présentation rapide des
personnages ou de l’intrigue, etc.).
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La présentation et la lecture à voix haute sont évaluées globalement. Il n’y a nulle gravité à commettre
une erreur ponctuelle de lecture. Il est toutefois utile de se préparer à la lecture à voix haute en
amont, en classe et à la maison.
Le candidat propose d'abord une lecture à voix haute juste, pertinente et expressive du texte choisi
par l'examinateur. Les critères d’évaluation sont donc :
→ Une lecture correcte et expressive,
→ La capacité à faire entendre « l’intention de sens »,
→ La capacité à adresser sa lecture.
L’examinateur privilégiera donc la compréhension et la restitution du sens par le candidat, même
quand la lecture présente quelques légères imperfections.
Le candidat est évalué sur la lecture du texte dans son ensemble. L’examinateur ne peut interrompre
cette lecture, sauf si le temps imparti dans le cadre des 2 minutes est dépassé, c’est la raison pour
laquelle il est important de calibrer la présentation de l’extrait et de s’entrainer à cette partie de
l’épreuve, la plus facile.
L’explication linéaire
Le texte a déjà été situé brièvement avant la lecture au début de l’épreuve, aussi après celle-ci il
convient procéder directement à l’explication linéaire en assemblant vos remarques autour des enjeux
des mouvements dégagés.
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On peut proposer une piste de lecture, une question que l’explication linéaire va progressivement
décliner ; si expliquer, c’est questionner, il peut être utile d’expliciter cette question dès l’introduction,
même si ce n’est pas obligatoire.
Non. Cela est impossible dans le cadre des 8 minutes. Une explication dans un temps si contraint ne
peut qu’opérer des choix. On attend du candidat qu’il rende compte de sa connaissance des
articulations du texte (mouvements ou parties), de leurs enjeux, et des éléments d’analyse les plus
saillants.
Une explication réussie est une explication qui rend compte d’abord d’une bonne compréhension
littérale du texte, puis de ses enjeux. On attend une connaissance des mouvements - ou articulations
du texte - et de ses enjeux, et une maîtrise des éléments du texte les plus saillants au service du sens
du texte.
On évalue la bonne compréhension littérale du texte et une analyse pertinente au service d’une
interprétation ainsi que la mobilisation des savoirs linguistiques et littéraires nécessaires à l’analyse du
texte, avec des références précises à celui-ci. Sont évalués également la qualité de l’expression orale et
le niveau de langue ainsi les qualités de communication, de précision et de clarté dans le propos.
La grammaire
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Non. La question, qui porte sur le texte expliqué, ne vise que l'analyse grammaticale d'une courte
phrase ou d'une partie de phrase. On n’attend pas de développement stylistique, ni de mise en lien
avec le sens du texte.
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La seconde partie, d’une durée de 8 minutes, est constituée d’un bref exposé de l’élève sur l’œuvre
qu’il a choisie et d’un entretien avec le jury.
• Est-ce que je dois obligatoirement disposer de l’œuvre pendant la seconde partie de l’oral ?
Non. Les candidats peuvent disposer, s’ils le souhaitent, de leur livre, mais rien ne les y oblige et
l’absence de livre ne peut être considérée a priori comme un manque de sérieux de la part du
candidat.
• Puis-je placer des post-it dans l’œuvre ? surligner certaines phrases ? noter quelques mots ?
Le livre apporté peut être l’exemplaire sur lequel le candidat a travaillé durant l’année. Il peut donc
être annoté ou non, avoir des post-it ou des citations surlignées. L’examinateur est en droit de le
vérifier, afin de s’assurer qu’il ne comporte aucune annotation relative au texte à expliquer et que
l’édition utilisée pour l’œuvre intégrale ne comporte pas non plus l’explication du texte.
• Que doit faire l’examinateur quand il constate qu’une œuvre est comporte des annotations
sur le passage à expliquer par le candidat ou qu’il dispose d’une édition avec des explications
de texte ?
Les seules annotations interdites concernent celles qui portent sur les textes qui peuvent être retenus
pour l’explication linéaire. De même, le livre ne doit pas contenir l’explication du texte à expliquer. Si
tel est le cas, l’examinateur ne peut laisser le livre à la disposition du candidat durant sa préparation.
Par ailleurs, aucun manuel scolaire n’est autorisé.
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Durant la présentation, le candidat peut s’appuyer sur l’œuvre pour citer quelques phrases, quelques
vers. Il peut en lire un très court passage, si cela éclaire son propos, se référer au sommaire, à un titre
de chapitre ou de section, etc.
Cette présentation n'est qu'un point de départ pour les interactions qui la suivent et qui constituent
l'essentiel de l'épreuve. Elle vise à exposer les raisons du choix de l’œuvre, l’intérêt personnel que
l’œuvre a suscité, l’évolution qui s’est produite chez le lecteur au fur et à mesure de la lecture et/ou de
l’étude de l’œuvre. Cette présentation ne peut donc être identique d’un candidat à l’autre ni se
réduire à un exposé ou à un résumé de l’œuvre.
On attend de la part du candidat une parole vivante et singulière ainsi qu’une argumentation et, en
aucun cas, un texte lu ou récité.
Entretien
Évitant les questions fermées et trop ponctuelles, l’examinateur conduit l'entretien de manière
ouverte, en dialoguant avec le candidat de manière à lui permettre d'expliquer, de justifier et ainsi de
défendre son choix. De la part de l’examinateur, il ne s’agit en aucun cas d’un contrôle de
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Il est bon dès lors d’aborder cette partie de l’épreuve de manière sereine. Le candidat présente une
œuvre qu’il a lu, qu’il connaît donc, dont il est en mesure de parler. Pour autant, cette épreuve ne
s’improvise pas, et il est utile de s’y entrainer, en classe avec son professeur comme entre camarades
de classe.
• Peut-on être interrogé sur le parcours ? la lecture cursive ? l’œuvre intégrale si je présente la
lecture cursive correspondante ?
Cette partie de l’épreuve ne vise pas à interroger le candidat sur d’autres œuvres et d’autres textes
étudiés dans l’année, lesquels ne peuvent être convoqués que s’ils éclairent la lecture de l’œuvre
choisie par le candidat. Il peut ainsi être légitime de demander à un candidat de faire référence à
l’autre œuvre, afin de mieux mettre en valeur la lecture qu’il a faite de l’œuvre présentée. Il s’agit dans
tous les cas de permettre au candidat d’expliquer, de justifier et ainsi de défendre son choix.
• Peut-on être interrogé sur la vie de l’auteur ? L’examinateur peut-il poser des questions de
culture générale (Mouvement littéraire de l’œuvre, etc.) ?
Non. De la part de l’examinateur, il ne s’agit en aucun cas d’un contrôle de connaissances relatives à
l’histoire littéraire. Ce n’est pas l’objet de cet entretien.
• Si je choisis de présenter une des œuvres intégrales étudiées pendant l’année, puis-je me
contenter des références aux extraits travaillés en classe ?
Non. Le candidat ne peut pas uniquement s’appuyer sur deux ou trois extraits étudiés en lecture
linéaire, car sa présentation révèlerait une argumentation pauvre et sans démarche personnelle. Or, il
s’agit tout à la fois de montrer sa maîtrise de l’œuvre lue et de défendre un choix personnel,
d’expliquer comment il s’est engagé dans cette lecture, comment éventuellement elle l’a conduit à
porter un autre regard sur le monde et à le former.
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• A-t-on le droit de lire des passages de l’œuvre pour justifier une idée ?
Oui. Cela est possible, mais il convient de ne pas remplacer le temps de l’échange par un temps
démesuré de lecture.
• L’examinateur a-t-il le droit de poser des questions sur d’autres œuvres de l’année, pour
comparer et/ou montrer la singularité de l’œuvre proposée par le candidat ?
Non, s’il s’agit de faire porter l’entretien sur une autre œuvre que celle que vous avez choisie. Oui, s’il
s’agit d’un rapprochement destiné à éclairer votre propre lecture.
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