Cours Management
Cours Management
Cours Management
Management
(Introduction)
1
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
1. Définition de l’organisation :
Une organisation est un ensemble d'individus regroupés au sein d'une structure régulée. Ayant
un système de communication pour faciliter la circulation de l'information dans le but de
répondre à des besoins et d'atteindre des objectifs déterminés.
Sur la base de cette définition nous pouvons conclure que l’entreprise est une organisation. Mais
l’organisation n’est pas forcément une entreprise.
Organisation Entreprise
1. La Communication et l’entreprise
L’entreprise ne peut pas fonctionner sans communication. Une évidence qu’on peut facilement
remarquer lors d’une situation d’absence de communication.
Entreprise X
Figure 2: Schéma simplifié sur le circuit de la communication
2
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
Nous comptons deux types des communications ayant une relation directe avec l’entreprise :
La communication interne et externe.
1. La Communication interne
« La communication interne peut se définir dans un premier temps comme l’ensemble des
actions de communication destinée aux salariés d’une entreprise ou d’une organisation »
(DÉCAUDIN Jean-Marc & Stéphane, 2013)
3
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
4
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
5
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
mener à bien sa mission, l’encadrement doit être bien informé par la direction et aidé dans son
rôle communicant.
2. La Communication externe
La communication externe est l’ensemble des informations destinées aux agents en dehors de
l’entreprise : client, Etat, fournisseur etc…
La communication externe adopte plusieurs formes selon la cible visée aussi le message que
l’entreprise veut transmettre et comprend ainsi quatre types :
✓ La communication de crise
Pour apprendre à gérer des situations imprévues, les entreprises devraient dans l'idéal réfléchir
quelques instants sur des événements possibles et simuler, en conséquence, des scénarios. Des
exercices dont l'objectif est d'arrêter des stratégies de communication précises en cas de "crise".
A ce petit jeu, chaque situation implique donc une stratégie différente. Néanmoins, on peut
discerner trois grandes stratégies de communication de crise : la reconnaissance (Cette première
stratégie consiste à accepter la crise et ce, le plus rapidement possible) ; le projet latéral (cette
stratégie cherche à modifier l'angle de vue de la crise) et le refus (La stratégie du refus consiste
à affirmer qu'il n'y a pas de crise. Il s'agit alors d'une posture que l'entreprise doit être capable
de tenir).
Exemple : le cas de l’embargo qui a été appliqué au Maroc sur certains produits en 2018
La communication commerciale repose sur deux grandes catégories d’actions : médias et hors
médias. La communication a pour rôle essentiel d’informer ou de convaincre les
consommateurs. Elle peut aussi avoir pour but de faire essayer le produit, de fidéliser ou encore
d’accroître sa notoriété. On dit que la communication commerciale recouvre trois dimensions :
le conatif (faire agir), le cognitif (faire savoir) et l'affectif (faire aimer). Il s'agit une
communication de produit ou marque plus que corporative (institutionnel ou communication
d'entreprise). La stratégie de communication s'inscrit dans la stratégie marketing.
✓ La communication financière
6
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
Déf : La structure peut être définie comme une combinaison d’éléments et de mécanismes
qui visent à répartir, coordonner et contrôler les activités de l’entreprise (organisation), afin
que celle-ci puisse atteindre avec efficience et efficacité ses objectifs stratégiques ;
Pour H. Mintzberg, la structure peut être définie comme la somme totale des moyens employés,
pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite, assurer la coordination nécessaire
entre ces tâches.
7
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
La structure est une nécessité. Elle permet de définir les tâches des différents postes et leurs
liaisons. Administrer l’action collective consiste à mettre en œuvre des moyens pour atteindre
des objectifs = L’Administration conditionne l’efficacité de l’organisation. La structure est
formalisée par un organigramme.
Pour établir un système manageriel au sein de l’entreprise il faut établir une structure.
Les éléments constitutifs de la structure sont les différentes unités de décision et les modes de
coordination, nous distinguons 6 éléments :
Le sommet stratégique : constitué par les hauts dirigeants, définit la politique générale de
l’entreprise (Objectifs, stratégie) ;
La Technostructure est formée d’analystes qui planifient, organisent, contrôlent mais sans
autorité formelle
8
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
Avec les changements économiques, l’entreprise adopte une forme plus « économique » en
limitant le recours au recrutement permanent des salariés et en reposant sur un Freelancer ou
bien l’externalisation de certaines services (Au lieu de recruter un responsable recrutement,
nous pouvons faire appel à un Freelancer pour une mission précise ou bien délégué la mission
à une entreprise de recrutement).
9
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
10
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
La structure devrait reposer sur une configuration structurelle. Il s’agit d’un cadre qui réuni les
composantes structurelles et les mécanismes de couplage et assure leur bon fonctionnement.
Typologie Détail
La structure C’est généralement une organisation de petite taille, relativement
simple jeune où le mécanisme de coordination prédominant est l’ajustement
mutuel ou la supervision directe.
Le pouvoir est très centralisé, la ligne hiérarchique est très réduite,
voire inexistante. La composante la plus importante de
l’organisation est le sommet stratégique.
La bureaucratie Elle se rencontre dans les organisations âgées et d’une taille
mécaniste importante. Le mécanisme d’ajustement est la standardisation. Elle
est adaptée aux environnements stables (possibilité de prévoir des
standards) et simples.
La bureaucratie Elle se rencontre dans les organisations où le centre opérationnel est
professionnelle composé de professionnels très qualifiés dont la formation conduit à
une standardisation des qualifications.
Elle est relativement décentralisée en raison de la marge de manœuvre
dont bénéficient les professionnels. Le centre opérationnel est la
composante la plus importante de l’organisation. Elle est adaptée à
des environnements stables mais complexes.
La structure Les très grandes organisations opérant sur des marchés différents
divisionnalisée sont généralement éclatées en division relativement autonomes les
unes par rapport aux autres. Le mode de coordination dominant est la
standardisation des résultats. Les décisions opérationnelles sont
très décentralisées au niveau de chaque division alors que les
décisions stratégiques sont centralisées.
L’adhocratie C’est la configuration des organisations innovatrices. C’est une
organisation de petite taille composée de spécialistes de différentes
disciplines dont le mode de coordination est l’ajustement mutuel.
Le centre opérationnel est constitué de professionnels dont le travail
est peu formalisé. Elle est adaptée à des environnements
dynamiques instables et complexes.
11
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
Elle repose sur le principe de l’unité de commandement, c’est-à-dire une liaison d’autorité-
subordination. Au sein de cette structure, l’information circule à sens-unique et la responsabilité
de chacun est bien définie.
C'est une structure rigide, peu propice à l’initiative, sujette à des erreurs et lenteurs dans la
transmission de l’information le long de la ligne hiérarchique, retardant la prise de décision
12
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
Directeur
Responsable 1 Responsable 2
Agent 1 Agent 2
❖ La structure fonctionnelle
Elle est fondée sur le principe d’une division de l’autorité suivant le niveau de compétences.
Elle correspond à la vision taylorienne du travail qui met l’accent sur la compétence des chefs,
une spécialisation et division du travail extrême. Cette structure favorise la spécialisation en
offrant l’avantage d’une grande efficacité technique, mais génère des problèmes
organisationnels
La coordination des activités sous les ordres de plusieurs chefs est source de conflits ;
La circulation de l’information est souvent perturbée car les subordonnés ne savent pas à qui
s’adresser pour communiquer des informations ou demander des conseils.
13
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
Elle combine les deux structures précédentes. La structure hiérarchico-fonctionnelle est fondée
sur deux types de liaison : une fonctionnelle et une hiérarchique.
Elle cumule les avantages d’une responsabilité claire et d’une compétence dans la préparation
des décisions, mais elle est source de risques de confusion entre ligne hiérarchique et ligne de
conseils (fonctionnelle), ainsi que des problèmes dans la circulation de l’information amplifiés
par la multiplication des liaisons possibles.
Directeur Général
Spécialistes
❖ La structure divisionnelle
14
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
❖ La structure matricielle
Elle répond aux lacunes des structures verticales pour conduire des activités nécessitant de forts
volumes de communications entre spécialistes de différentes fonctions. Les principes
fondamentaux de la structure matricielle sont de :
Conserver une organisation de base par fonction pour les activités courantes et pour accueillir
les spécialistes de la fonction entre deux projets ;
Superposer des groupes spécialisés par produit, par marché ou plus généralement par projet
pour faire travailler des équipes pluridisciplinaires.
15
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
3. La performance
• Nature et enjeux de la performance de l’entreprise
« Une entreprise, dès lors qu’elle mobilise au moins deux personnes travaillant dans un but
commun, constitue une organisation. Elle déploie des pratiques de gestion pour rationaliser
l’action de ses membres afin d’atteindre les objectifs poursuivis ».
Exemple : une entreprise peut être efficace mais en ayant tellement dépensé de ressources que
sa survie est en danger, ou avoir minimisé la dépense de moyens mais sans atteindre ses
objectifs.
16
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
Définition : L’entreprise est un ensemble d’éléments qui sont en interaction les uns avec les
autres. Un système fermé est un système qui est indépendant de l’environnement dans lequel
il est situé, fonctionnant de manière autonome de ce dernier.
17
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
▪ Ils pointent le rôle des dynamiques de groupe et des styles de leadership sur les
comportements au travail et la productivité.
Définition : L’entreprise est un ensemble social et non technique. Un système fermé avec une
vision universaliste à ce que tous les individus sont motivés de manière identique par les mêmes
facteurs.
➢ Le Macroenvironnement
L’entreprise est un système ouvert à son environnement. Elle repose sur les changements qui
externes pour mettre en des processus qui vont améliorer sa performance. Pour cela, nous
reposons sur l’analyse PESTEL.
18
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
➢ Le Microenvironnement :
• Veille technologique : collecter les informations sur les nouveaux modes de création
des produits / services ;
• Veille légale : collecter les informations sur les nouvelles règlementations en vigueur.
19
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
✓ Principes clés
• La prise de décision est un acte essentiel dans la vie de l’entreprise. Elle constitue
une préoccupation constante que l’on retrouve à tous les moments de la vie de
l’entreprise et à différents niveaux de son organisation (dirigeants, encadrement,
personnel).
• Les décisions sont nombreuses mais aussi différentes selon leur nature portée pour
l‘entreprise dans le temps.
• Une décision est un choix portant sur la détermination des objectifs (parts de marché,
résultats, effectifs…), soit sur la détermination d’une position par rapport à un
problème posé à l’entreprise (partenariat, mode d’organisation ou de direction), soit
encore sur la mise en œuvre de ressources (recherche et acquisition de nouvelle
ressources, modification de leur allocation interne).
A. Typologie de la décision :
20
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
• Les décisions à long terme dont la préparation est relativement longue et dont
les effets se manifestent parfois sur une longue durée. Pour de telles décisions,
les actions correctives sont difficiles, coûteuses de telle sorte que leurs effets
peuvent être difficilement réversibles. Ainsi, elles engagent l’avenir de
l’entreprise.
• Les décisions à court terme sont prises rapidement et leurs effets se font
sentir vite et sont peu durables. Dans ce cas, les actions correctives peuvent
intervenir dans un bref délai. L’avenir de l’entreprise n’est donc pas impacté.
L’intérêt de cette dernière distinction apparaît aussi au niveau du système de pilotage / contrôle :
la prise des décisions programmables pouvant s’appuyer sur les procédures et le contrôle
opérationnel tandis que les décisions non-programmables nécessitent une intervention humaine.
21
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
choix qui s’offrent à eux, ils jouissent d’une information exhaustive sur les paramètres
de la décision, ils ont une perception juste de la situation dans laquelle ils évoluent. En
conséquence, les décisions que les décideurs rationnels sont amenés à prendre sont
optimales. De plus, les théories traditionnelles confondent les objectifs du décideur et
ceux de la firme.
• La théorie de la rationalité limitée (H. Simon) observe que, aussi bien dans la collecte
des données que dans leur traitement, les capacités intellectuelles de l’homme sont
limitées et l’être humain n’est pas en mesure de se former une idée complète et exacte
de toutes les possibilités de choix.
• Le modèle IMC (H. Simon) : Dans la théorie standard, l’objectif poursuivi est la
maximisation du profit réalisé par l’entreprise et le décideur se trouve « en avenir
certain ». Le processus décisionnel passe donc par trois étapes successives :
o L’« intelligence » s’appuie sur le système d’information de l’entreprise. Sa
qualité conditionne la pertinence de « l’intelligence » des situations
décisionnelles.
o La « modélisation » des choix possibles consiste à recenser les alternatives en
utilisant éventuellement des outils normatifs ou descriptifs qui expliquent
comment se comportent les décideurs dans les organisations.
o Le « choix » vise à sélectionner une solution parmi celles obtenues par la
modélisation et à la mettre en œuvre. Il peut être suivi d’une phase d’évaluation
qui débouche soit la validation du choix effectué soit sur une rétroaction qui
réactive les phases précédentes.
• Décomposition du processus décisionnel : modèle empirique d’E.A. Archer. En 1980,
sur la base d’observations de la pratique de deux mille décideurs, Archer propose une
formalisation du processus décisionnel.
22
Ecole Marocaine des Sciences de L’Ingénieur
***
23