Mémiore Finale de Mohamed
Mémiore Finale de Mohamed
Mémiore Finale de Mohamed
Thème :
Année universitaire
2011/2012
Remerciements
Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un projet de
fin d’études, pour obtenir le diplôme *Master en
mécanique option énergie renouvelable* à l’université
de Saad Dahleb Blida / département de mécanique Blida
Avant tout, nous remercions ALLAH tout puissant de
nous avoir donné la volonté et le courage de mener à
bien ce travail. Et d’une façon toute particulière, on
remercie nos chers parents pour leur patience et le
bonheur qui nous ont apporté.
On tient à remercier notre encadreur Mme. Ouhiba
Guerri Et notre Co promoteur Mr. bakhti Ahmed pour
nous avoir fait travailler sur un projet aussi intéressant
et riche. Nous leurs sommes reconnaissants tout
particulièrement pour la confiance qu’ils nous ont
témoignées et la liberté qui nous a laissé.
Nos remerciements s’adressent également à Messieurs
les jurys pour avoir accepté d’évaluer ce travail, avec
l’espoir d’être à la hauteur de leur attente.
Enfin, on souhaite exprimer toute notre gratitude à
l’ensemble des personnes, qui bien en marge de ce
travail, ont contribué largement à son aboutissement.
Que ce soit depuis toujours, depuis plusieurs années
ou quelques mois seulement, nombreux sont celles et
ceux qui ont participé à notre épanouissement. On les
remercie sincèrement.
Dédicace
A ceux qui m’ont toujours comblé d’amour de tendresse et de joie, je présente mes
remerciements mes respects et ma reconnaissance.
Pour sa présence, sa générosité et son soutient, je dédie ce modeste mémoire, à mon
papa chéri.
Pour sa patience, ces paroles qui m’ont toujours soulagé, son doux sourire qui m’a
toujours réconforté, sa tendre main qui m’a souvent caressé et rassuré, je dédie ce
travail à ma chère maman.
A ceux qui ont été témoins de mes efforts et mes longues nuits blanches, et que j’ai été
témoins de leurs souciances et leurs attentions, j’exprime mes respects et ma sincère
gratitude.
Je dédie ce présent à toute ma famille qui m’a toujours soutenu :
A mes sœurs qui m’ont toujours partagé les rêves et les soucies.
A mes frères qui m’ont toujours aidé et rassuré.
A mes tantes bien aimées pour leurs attentions et affection.
A mes oncles, mes belles tantes, mes cousines et cousins pour leurs soutiens, leurs
encouragements et motivations.
Et en fin je dédie ce mémoire à mes amis (es), pour leurs attention, leurs soutiens, et
surtouts pour les beaux moments qu’on a partagé ensemble.
Mohamed
:ملخص
وينقسم هذا العمل.الهدف من هذا العمل دراسة و وتصميم التور بينات المتعددة الشفرات ذات المحور االفقي لضخ المياه
ثانيا تصميم الدوار. الى اربعة مراحل اوال جمع المعلومات عن التور بينات الرياح والتكنلوجيا ت المختلفة
ومنه نقوم باستخراج منحني يببن لنا نسبة الطاقة المستخرجة بالنسبة لمعامل سرعة جناح.الديناميكينستعمل نظرية ثالثا
الهوائي
وفي االخير ويحسبالتدفق والتي استخرجتها المضخة للتحقق منأبعاد واالجهزة المختلفة والشكل. ومعامل الطاقة نسبة
.النهائي لتصميم
الكلمات مفتاحية
Résumé :
Le but du présent travail est de faire l’étude de conception d’une éolienne multipale à axe
horizontal pour le pompage d’eau. La conception se fera en quatre grandes étapes. La
première, consiste à rassembler des informations sur les différentes technologies éoliennes.
La seconde définir les dimensions et la géométrie de la pale et la procédure de design du
rotor, ensuite, une étude aérodynamique du rotor basée sur la méthode BEM. Et enfin, la
derrière étape on a déterminé la courbe de coefficient de puissance Cp (𝜆) et la courbe de
puissance en fonction de la vitesse du vent.
Mots clés
Abstract
The purpose of this work was to study a multi-bladed horizontal axis wind turbine designed
for water pumping. The design had been performed in four steps. The first one consisted in
the collect of information on wind turbines and the related technologies.Then, an aerodynamic
study of the rotor based on the BEM. And finally, the rotor power coefficient vs. tip speed
ratio and Rotor power vs. rotor speed were determined. Then, the power variation versus the
wind speed was derived and the water flow delivered by the pump was calculated for given
head.
Keywords
Horizontal axis wind turbine .Multi-bladed wind turbine, Water pimping. BEM
Table des matières
Introduction générale ..................................................................................1
Chapitre 1 : Généralité sur les aérogénérateurs
1. Généralité sur les aérogénérateurs.....................................................................2
1.5 Comparaison...........................................................................................…...14
1.6 Conclusion..............................................................................................…...15
2.5 Résultats et validation des codes de calcul les résultats de la variation du cl,
l’angle de calage et l’angle d’écoulement relatif.................................................20
Chapitre 3: méthode de BEM
3.1 Introduction…...............................................................................................24
3.4 Conclusion.......................................................................…..........................37
Bibliographie
Annexes1
Annexes2
.
LISTES DES FIGURES
Figure 1.7: Eolienne à axe horizontal face au vent et sous le vent ……………………..…….7
Figure 1.11 : Représentation schématique des systèmes éoliens mécanique et électrique pour
le pompage de l’eau……………………………………..…………………………………….10
: Nombre de pale……………………………………………………..………….../
: La corde……………………………………………………..…………………m
: La corde adimensionnelle……………………………………...…….…….........../
: Le coefficient de poussée………………………………………………………/
: Le coefficient de puissance……………………………………………..………./
: Le coefficient de couple………………………………………………...………./
: Le couple moteur……………………………………………………………N.m
: Le coefficient de portance………………………………………...……………./
: Le coefficient de traînée……………………………………………...…………/
: La force de traînée………………………………………………….………….N
: Perte totale……………………………………………….……………………./
: Hauteur du cône……………………………………………………………...m
: La force de portance………………………………………………………….N
: Le débit massique………………………………………………………….Kg/s
P: La puissance récupérée……………………………………………………Watt
Q: La quantité de mouvement………………………………...………………N.m
t: Le temps………………………………………………………………….……s
α: L’angle d’incidence……………………………………………………….deg
σ: La solidité……………………………………………………………………/
φ: L’angle d’hélice……………………………………………………………deg
ψ: L’angle au cône……………………………………………………………..deg
β: L’angle de calage……………………………………………………………deg
η: Le rendement de l’éolienne…………………………………………………...%
θ: Coordonnée angulaire……………………………………………………….deg
Introduction générale
Introduction générale
L’énergie éolienne est l’une des plus anciennes sources d’énergie utilisée. Son utilisation dans
le passé était très répandue dans la production de l’énergie mécanique (pompage d’eau,
le meulage des grains ainsi que le sciage du bois etc.…).
A partir du 19ème siècle, ces applications commencent à perdre leur intérêt. Cela est
dû à l’évolution technologique qui a connue l’Europe.
L’étude présentée dans ce mémoire a pour objectif d’optimiser les performances énergétiques
d’une éolienne de pompage, afin de maximiser l’énergie éolienne captée. .
Cette étude est introduite par une description des éoliennes, dans le premier chapitre.
Ensuite, dans le chapitre 2, la conception d’une éolienne de pompage est décrite. Cette
conception repose essentiellement sur la modélisation aérodynamique, étant donné que la
forme géométrique de l'hélice a un grand impact sur le rendement énergétique de la
machine et par conséquent sur sa rentabilité économique. Pour les petites éoliennes, où le
coût du kilowattheure reste encore élevé et le site d’implantation est généralement
imposé, cette modélisation prend dans ce cas une importance particulière.
1
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
1.1. Introduction
Le développement des technologies éoliennes durant les années 70-80 a fait émerger deux
types de machines : les éoliennes à axe horizontal et les éoliennes à axe vertical. Dans ce qui
suit, nous décrivons les principaux composants des éoliennes, les différents types existant à
l'heure actuelle sur la production électrique d'une éolienne et des éoliennes de pompage
mécanique.
Les éoliennes ont pour principe de fonctionnement d’extraire de l’énergie cinétique du vent
pour la transformer en énergie mécanique de rotation [1]. L’énergie cinétique contenue dans
le vent est captée par les pales aérodynamiques de l’éolienne qui freine le vent. En freinant le
vent, les pales de l'éolienne sont soumises au-dessus et en dessous à un système de pressions
qui génère une force aérodynamique; cette dernière entraine la rotation du rotor. Cette rotation
crée une énergie mécanique qui est transmise à l’arbre de la génératrice pour produire de
l'énergie électrique ou à un arbre d'entrainement d'une pompe mécanique pour le pompage de
l'eau.
2
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
On peut classer les éoliennes selon leur utilisation, selon l’orientation de l’axe de rotation ou
selon le principe de fonctionnement.
On distingue les éoliennes qui fournissent de l’énergie électrique et les éoliennes qui
fournissent de l’énergie mécanique:
Les éoliennes qui fournissent de l’énergie mécanique. Ceux sont des éoliennes
utilisées pour le pompage de l’eau (figure 1.4). Elles sont de petites tailles, se trouvent
principalement dans les zones arides et sont installées sur des puits de faibles
profondeurs.
3
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
www.cyber6tem.com/eric/works /vol-helicopteres.pdf
4
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
On distingue les éoliennes à axe vertical et les éoliennes à axe horizontal : dans l’éolienne à
axe vertical, l’axe de rotation est perpendiculaire à la direction de la vitesse du vent (figure
1.5). Dans les éoliennes à axe horizontal, l’axe de rotation est parallèle à la direction de la
vitesse de vent (figure 1.6).
Les éoliennes à axe vertical : [3] Elles sont adaptées à tous les vents et ne nécessitent
pas de dispositif d'orientation. Deux d'entre elles sont très citées: l'éolienne Savonius
et le rotor Darrieus. L'éolienne Savonius comporte principalement deux demi-
cylindres dont les axes sont décalés l'un par rapport à l'autre. Comme les machines à
aubes, elle utilise essentiellement la traînée pour tourner. Cette machine présente deux
avantages : Elle démarre pour des vitesses de vent de l'ordre de 2 m/s et elle est de
fabrication facile.
o Les éoliennes à axe horizontal [3] : Pourvues d'une, deux ou trois pales, ce sont les
éoliennes les plus utilisées aujourd'hui pour la production d'électricité en systèmes
autonomes ou pour alimenter le réseau de distribution. Ces éoliennes utilisent la force
de portance du vent. La hauteur de la nacelle permet de profiter de vents plus forts et
plus constants. Elles peuvent être utiliser aussi pour fournir de l'énergie mécanique et
alimenter des machines lentes comme pour le pompage de l'eau.
5
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
Parmi les éoliennes à axe horizontal, on distingue aussi les éoliennes lentes et les éoliennes
rapides.
o Les éoliennes rapides : Ceux sont les machines actuellement les plus répandues
car leur rendement est supérieur à celui de toutes les autres machines. Elles
comportent généralement des hélices à deux ou trois pales. On peut distinguer les
capteurs éoliens dont l’hélice est en amont par rapport au vent, « hélice au vent », et
ceux dont l’hélice est en aval par rapport au vent, « hélice sous le vent ». Ces
dernières se mettent automatiquement face au vent ce qui permet d’éviter le système
6
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
d’orientation coûteux et encombrant mais la position du rotor qui est après le pylône
fait accroître les turbulences existant dans l’air en diminuant donc la puissance à
extraire du vent. Les éoliennes rapides présentent la particularité d’avoir une
puissance nominale très étendue, de quelques dizaines de watts à quelques mégawatts.
Le diamètre du rotor est de 1 à 100 mètres. Elles sont relativement légères et tournent
à vitesse très rapide ce qui les rend adaptés pour la production d’électricité[4]. Par
contre, pour démarrer et produire une puissance utile, il faut souvent un vent de 5 m/s
au moins.
7
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
Les premières éoliennes de pompage étaient des éoliennes mécaniques. Ces dernières années,
un nouveau procédé de pompage éolien dit 'pompage éolien électrique' a été mis au point.
Dans ces nouveaux systèmes, l'énergie mécanique du rotor est d'abord transformée en énergie
électrique par l'intermédiaire d'une génératrice, qui alimente par la suite, une pompe
électrique. A l'origine, le pompage éolien était destiné pour abreuver le bétail dans les prairies
et pour la consommation domestique des foyers isolés. Ce n'est que ces derniers temps que
l'intérêt pour l'irrigation, s'est vu accru mais pour des petites surfaces [6].
8
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
9
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
Les principaux composants d'une éolienne sont: l'hélice qui porte les pales, le mât et la
pompe.
o L’hélice : Elle peut porter une, deux ou plusieurs pales (jusqu’à 24 pour les
éoliennes américaine), droites ou vrillées, de profils différents selon les catégories de
machines. [5]. Le rotor d'une éolienne de pompage mécanique est composé d’un
ensemble de pales en acier, avec le design adéquat pour profiter au maximum des
caractéristiques variables du vent. Le diamètre du rotor peut varier entre 1,80 mètres et
5 mètres. Ce type de rotor, du fait de sa capacité de démarrage et de sa petite vitesse
de rotation, s’adapte parfaitement aux caractéristiques des pompes à piston.
o Les pales : [7]. Les pales sont une partie très importante des éoliennes. De leur
nature dépendront le bon fonctionnement et la durée de vie de la machine ainsi que le
rendement du moteur éolien. Plusieurs éléments caractérisent ces pales :
o La longueur de la pale. Le diamètre de l’hélice est fonction de la
puissance désirée. Il est important de prendre en compte le travail en fatigue des
pales et les risques de vibrations, surtout pour les très longues pales.
10
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
La hauteur des tours en treillis utilisées peut varie entre 4 et 12 mètres. Les tours peuvent
être totalement assemblées au sol et ensuite relevées l’aide d’une grue ou d’un équipement
similaire ; ou bien, être montées section par section, à parti du sol [8].
11
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
1.5 Comparaison :
Sur le graphique [7] ci-contre, on remarque dans un premier temps que les aéromoteurs à axe
horizontal et à axe vertical de type Darrieus ont un meilleur rendement aérodynamique.
Les aéromoteurs « américains » ont un nombre de pales important car ils évoluent à de
faibles vitesses de rotation. Ils produisent un couple aérodynamique important afin de
produire de l’énergie mécanique (application de pompage). Enfin, on peut observer
l’influence du nombre de pales sur le rendement aérodynamique.
12
Chapitre : 1 Généralité sur les aérogénérateurs
1.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons passé en revue les différents types des moteurs éoliens, et leurs
modes de classification selon leurs axes de rotation que soit vertical ou horizontal.
13
Chapitre : 2 Conception d’une pale
2.1 Introduction
La conception d’une pale d’éolienne fait entrer en jeu des considérations aérodynamiques
ainsi que des considérations structurales. En effet, même si c’est la forme extérieure de la pale
qui dicte les propriétés aérodynamiques, les aspects structuraux doivent être pris en compte.
Ce dernier point n'a pas été considéré dans notre travail. On s'est intéressé à l'aspect
performances aérodynamiques.
Pour concevoir une pale d’éolienne, il faut d’abord connaître les paramètres d’opération de
celle-ci (puissance voulue, plage de vitesse du vent, système de contrôle de la puissance,
variation ou non de la vitesse de rotation, etc.). La géométrie de la pale peut ensuite être
définie en spécifiant les éléments suivants :
la longueur de la pale ;
les profils aérodynamiques utilisés ;
la répartition de la longueur de la corde le long de la pale ;
la répartition du vrillage le long de la pale, i.e. l’angle de d'attaque local pour une section
donnée de la pale.
(2.1)
En supposant une masse volumique de 1,225 kg/m3 pour l’air et un coefficient de puissance
de 0,30 pour l’éolienne (pompage mécanique), il est possible d’établir une relation entre la
puissance nominale de la turbine, son rayon (R = D/2) et la vitesse nominale du vent (vitesse
de vent à laquelle la puissance nominale est atteinte).
La longueur de la pale est égale au rayon du rotor auquel on soustrait le rayon du moyeu
(typiquement 5 % du rayon du rotor) [13].
En pratique, le coefficient de puissance Cp, dépasse rarement 40 pour cent lorsqu’elle est mesurée
en tant que puissance mécanique d’un rotor réel d’éolienne. La transformation ultérieure en puissance
14
Chapitre : 2 Conception d’une pale
On peut utiliser cette règle pour estimer la puissance de sortie mensuelle au annuelle, pour une vitesse
3
de vent mensuelle ou annuelle donnée .la puissance nette pour soulever q m d’eau par seconde sur
une hauteur de h mètres est donnée par :
Ou
Dans notre cas on fixe la vitesse de vent pour site d’Adrar égale 5m/s, et une hauteur
manométrique de 15m, et pour une puissance de 300 w et après l’équation 2. On tire :
R=1.87
15
Chapitre : 2 Conception d’une pale
Notre choix s’est porté sur λ = 2, donc le profil de la pale est une plaque plane courbée.
16
Chapitre : 2 Conception d’une pale
La conception d’une forme optimale de la pale d’une hélice implique que la relation (2.2),
correspondante à une puissance maximale, soit satisfaite. Si on adopte la thèse de négliger les
frottements dans le sens axial, si en prend Cd = 0.
L’expression entre a et a′ afin que le coefficient de puissance soit maximal , est donnée
par :
(2. 2)
(2.3)
(2.4)
L’expression de devient :
17
Chapitre : 2 Conception d’une pale
(2.5)
( )
L’expression de devient :
(2.6)
( )
(2.7)
L’égalité des deux expressions de dans les équations (2.5) et (2.6) donne l’équation
quadratique suivante, dont l’inconnue est :
(2.8)
(2.9)
(2.10)
La première racine n’est pas acceptable, car < 0. La deuxième racine donnée par
(2.11)
Pour déterminer l’angle optimal et par conséquent l’angle optimal de vrillage des transformations
similaires sont à envisager. Peut s’écrire commesuit :
18
Chapitre : 2 Conception d’une pale
(2.12)
(2.13)
(2.14)
(2.15)
On obtient finalement :
(2.16)
(2.17)
19
Chapitre : 2 Conception d’une pale
( ) (2.18)
( )
( ) ( ) (2.19)
(2.20)
20
Chapitre : 2 Conception d’une pale
Position r (m) Α β cl
21
Chapitre : 2 Conception d’une pale
22
Chapitre : 2 Conception d’une pale
2.6 Concluions
Les rotors lents ( jusqu'à env. 4) doivent avoir des nombreuses pales, dont les profils n'ont
pas besoin d'avoir une forme aérodynamique trop sophistiquée, c'est à dire, on peut utiliser de
la tôle incurvée (par exemple d'aluminium).
La distribution calculée pour les deux paramètres, la corde et l’angle ne sont pas linéaires.
Dans la pratique, ces distributions ne sont pas respectées à cause des difficultés de fabrication.
Le compromis serait d’utiliser des distributions linéaires proches de celles calculées sans trop
sacrifier la performance énergétique (Fig. 4 et 5).
23
Chapitre 3 : Méthodes BEM
3.1 Introduction :
Des calculs doivent être menés dans le but de déterminer ces paramètres à savoir la longueur
de la corde, l’angle de vrillage ainsi que l’épaisseur à chaque station de la pale. Ensuite les
efforts aérodynamiques ainsi que la puissance captée sont calculés. Ce calcul est nécessaire
aussi bien pour estimer les performances énergétiques de l’aérogénérateur, que pour
prévoir les problèmes de structure.
Dans cette théorie, le volume de contrôle de l'éolienne est tel que schématisé sur la figure 3.1,
le rotor est assimilé à un disque. Les vitesses de l'écoulement à l'infini amont et en aval du
rotor sont notées respectivement U. et u2et la vitesse au plan rotor est u. Soit p la pression
atmosphérique et p+ et p- les pressions juste avant et après le plan de rotor. On établit des
relations simples entre ces différents paramètres [15], [16], [17]. On suppose que l'écoulement
24
Chapitre 3 : Méthodes BEM
Dans cette approche, un modèle unidimensionnel est utilisé pour exprimer l’énergie extraite
du vent, avec les hypothèses suivantes [24]:
(3.1)
(3.2)
25
Chapitre 3 : Méthodes BEM
La somme de ces deux équations (3.1) et (3.2) nous donne la variation de pression à travers le
rotor :
(3.3)
(3.4)
(3.5)
(3.6)
(3.7)
(3.8)
26
Chapitre 3 : Méthodes BEM
D’où
Et
(3.9)
27
Chapitre 3 : Méthodes BEM
(3.10)
(3.11)
Cette dernière équation qui comprend deux inconnues ne nous permet pas d'évaluer
directement les performances des éoliennes. Cette théorie du disque actif est alors combinée à
la théorie de l'élément de pale qui est basée sur les caractéristiques aérodynamiques du profil
de pale
Dans cette théorie, la pale est subdivisée en plusieurs éléments de petite épaisseur (figure3.4).
[16]
28
Chapitre 3 : Méthodes BEM
que la pression statique à cet endroit peut être considérée égale à la pression
atmosphérique.
Les expressions de la puissance extraite et du couple appliqué sur les pales, peuvent
être obtenues en considérant l’écoulement de l’air à travers un élément annulaire de
rayon r, d’épaisseur et de section , avec (Figure 2.2).
29
Chapitre 3 : Méthodes BEM
Lorsque les forces aérodynamiques (portance et traînée) élémentaires sont estimées, on les
intègre le long de la pale pour obtenir le couple et la puissance générée par chaque pale peut
estimer la puissance totale d’éolienne en multipliant les valeurs ainsi obtenues par le nombre
de pales d’éolienne étudiée.
30
Chapitre 3 : Méthodes BEM
Cette théorie nous permet de mieux comprendre les relations entre les propriétés du profil, la
poussée générée par le rotor et la puissance produite.
Vitesses agissantes. Lorsque le plan du rotor est normal à la vitesse du vent, deux vitesses
agissent sur les pales :
La résultante de ces deux vitesses nous donne la vitesse relative de l'écoulement qui fait un
angle avec le plan de rotation (figure 3.3). A partir du triangle des vitesses on a :
(3.12)
Forces agissantes. La force qui agit sur chaque élément de pale est décomposée en une
force de traînée qui aura la même direction que V- (figure 3.5) et une force de portance
perpendiculaire à . Par définition,
31
Chapitre 3 : Méthodes BEM
(3.13)
Et
(3.14)
(3.16)
(3.17)
La force tangentielle est la poussée qui, multipliée par le rayon r nous donne le couple.
Si est le nombre de pales et c la corde du profil de pale, la poussée exercée sur un élément
annulaire du rotor est :
(3.18)
(3.19)
Ces dernières relations sont exprimées en fonction de paramètres adimensionnelles tels que la
solidité et la vitesse spécifique définis par les relations suivantes:
(3.20)
32
Chapitre 3 : Méthodes BEM
La vitesse spécifique :
(3.21)
On remplace par son expression 1.12 et, en introduisant la solidité et la vitesse spécifique,
les équations 1.18 et 1.19 deviennent :
(3.22)
(3.23)
Cette dernière expression comprend également plusieurs inconnues et ne peut être résolue
directement. Pour la résoudre, les relations obtenues avec cette théorie de l'élément de pale
sont combinées à celles de la théorie du disque actif.
Cette théorie plus connue sous l'acronyme BEM (ou blade Element Momentum theory) est
une combinaison de la théorie du disque actif et la théorie de l'élément de pale [20].
L'identification des équations 3.9 et 3.22 donne :
(3.24)
(3.25)
Ces deux dernières relations avec les expressions (3.25) et (3.26) nous permettront de
33
Chapitre 3 : Méthodes BEM
déterminer les performances et le comportement du rotor. Les inconnues dans ces équations
sont , et φ. Ces paramètres sont déterminés par méthode itérative comme suit
Une fois que la forme optimale des pales est déterminée à l’aide des formules de la
section précédente, il est possible maintenant, de calculer les efforts et les moments agissant
sur les pales ainsi que la puissance extraite par l’hélice. Afin d’effectuer ce calcul, on
suppose que les données suivantes sont disponibles :
Le rayon de l’hélice R.
La vitesse spécifique λ.
Le nombre de pales. B
Les caractéristiques du profil Cl ( ) et Cd ( )
Les données suivantes sont calculées par la méthode décrite précédemment :
La distribution de la corde Cl(r).
La méthode utilisée consiste à calculer les valeurs des facteurs d’interférence axial et
tangentiel pour chaque position r de la pale. Puisqu’il n’existe pas d’expressions
analytiques pour ces facteurs, une méthode itérative est utilisée, elle se résume par les étapes
suivantes : pour ces facteurs, une méthode itérative est utilisée, elle se résume par les étapes
suivantes :
1. On donne la valeur de r qui détermine la position (la station) sur la pale par rapport au
centre de l’hélice, où ce calcul sera effectué. Et on suppose des valeurs initiales
raisonnables pour et et ( = 1/3 et = 0) à titre d’exemple.
34
Chapitre 3 : Méthodes BEM
l’égalité des résultats obtenus par les deux théories est vérifiée.
7. Lorsque les erreurs a et a' devient négligeable, on applique la relations (3.23) et (2.22)
pour calcul de poussée et du couple correspondant à l’élément et à la position de r.
8. Le couple aérodynamique total exercé par le vent sur les pales et calculé avec la somme
des couples élémentaires calculé pour r variant de 0 à R avec ∑
9. La puissance aérodynamique disponible sur l’arbre est ensuit obtenue avec :
(3.29)
(3.31)
Les calculs et sont repris pour une autre valeur de .on obtient ainsi courbe caractéristique
des éolienne .
Les performances en fait courgées pour tenir compte des pertes en bout de pale dues à la
nature 3D de l’écoulement autour des pales en rotation .un coefficient de pertes introduit par
Prandtl avec pour expression :
{ ( )} (3.31)
Est applique la relation de (2.16) et (2.17) obtenues à l’aide de la théorie du moment axial .les
relations à utiliser pour calculer a et a' deviennent :
35
Chapitre 3 : Méthodes BEM
( ) (3.32)
( ) (3.33)
Des pertes sont également dues au fait que le rotor est rarement face au vent.si est l’angle
compris entre la direction de la vitesse du vent et le plant de rotation de l’éolienne ( yaw
angle), est la vitesse du vent agissante comprend une composante normale ( =
est le composant radiale ( = et (ii) la vitesse agissant varient avec la position
azimutale :
(3.35)
Avec:
(3.35a)
(3.35b)
(3.35c)
3.4 CONCLUSION
Les efforts aérodynamiques obtenus par la méthode BEM serviront aussi bien pour
estimer les performances énergétiques que pour analyser la structure de l’hélice. Cette
méthode itérative, a pu atteindre la convergence en dépit du volume de calcul impliqué dans
la formulation du problème. Plusieurs tentatives étaient nécessaires pour trouver le bon choix
des valeurs initiales des facteurs d’interférence, qui assure la convergence la méthode.
36
Chapitre 3 : Méthodes BEM
Calculer
Calculer
Déterminer
Cl (α) α et Cd (α) pour profile utilisé par méthode
de d’approximation
Calculer : a et a’
Convergence
De et
Non Oui
Calculer
37
Chapitre4 : résultat et discutions
Introduction :
Le présent travail consiste en une étude de conception d'une éolienne de pompage c'est à dire
faire le dimensionnement d’une petite éolienne multiple et estimer ses performances l’aide
de la méthode BEM. Un programme a été élaboré sous Matlab. La figure 4.1. Représente la
variation du coefficient de puissance en fonction de la vitesse spécifique.
Nous remarquons que le coefficient de puissance est à son maximum « autour de 0.26»pour une
vitesse spécifique de 2.2.
38
Chapitre4 : résultat et discutions
Dans cette courbe on remarque que : Si la vitesse spécifique est nulle (pas de rotation du rotor) le
coefficient de la puissance est égale à 0, ce dernier augmente progressivement avec la vitesse jusqu’à
atteindre une valeur maximale de 0.26 (représente le cas idéal pour notre machine).
Après cette valeur le coefficient de la puissance diminue jusqu’à atteindre une valeur nulle, cette
diminution est causé par l’effet de disque plein, ce dernier à une relation avec le nombre de pales et les
caractéristiques aérodynamiques du profil.
1500
pompe
v=4m/s
v=5m/s
v=6m/s
v=7m/s
v=8m/s
1000
p(wat)
500
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
omega(rad/sec)
39
Chapitre4 : résultat et discutions
400
350
300
250
p(wat)
200
150
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
v(m/s)
La figure 4.3 illustre que pour des vitesses inférieures à la vitesse de démarrage qui est de
2.3m/s la puissance est nulle. A partir de cette dernière valeur de la vitesse, la puissance
augmente progressivement avec la vitesse jusqu’à atteindre une valeur maximale 350W à une
vitesse de 13 m/s. Au-delà de cette valeur de 13 m/s, la puissance décroit malgré
l’augmentation de la vitesse du vent.
40
Conclusion générale
Conclusion générale :
L’étude que nous avons réalisée sur la conception d'une éolienne de pompage nous a permis
de un faire dimensionnement d’une petite éolienne multiple et à l’aide de la méthode BEM,
nous avons caractérisé notre éolienne.
Pour la méthode BEM, une méthode itérative a été appliquée. Plusieurs tentatives étaient
nécessaires pour trouver le bon choix des valeurs initiales des facteurs d’interférence, qui
assure la convergence la méthode. A cause de la variation de l’angle d’incidence à chaque
itération, les coefficients de portance et de traînée, qui varient en fonction de cet angle, ont été
évalués à l’aide d’une approximation mathématique basée sur les données expérimentales.
Ce type d’installation est réservé à des puits dont les profondeurs sont inférieures à 15 m (axe
éolien à 10 m), au-delà, la résolution réside dans le pompage par éolienne de pompage
mécanique.
41
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National Renewable Energy Laboratory, Task No. WER3 2010 NREL/TP-500-34755
December 2003.
Annexe.1 polaires d’un profil
(A.1)
(A.2)
Annexe.1 polaires d’un profil
Le profil aérodynamique est le paramètre le plus important dans la conception des pales d’un
aérogénérateur, car les performances énergétiques de la machine dépendent directement de la
forme aérodynamique de ces pales.
Dans la figure 1 le point situé le plus à gauche est le bord d’attaque, celui situé le
plus à droite est le bord de fuite.
La corde est le segment liant le bord d’attaque et le bord de fuite, l’écoulement de l’air se fait
de gauche à droite. L’angle d’incidence (d’attaque) est celui que fait la corde avec la vitesse
relative du vent.
Pour un profil donné, les forces aérodynamiques agissantes sont la portance et la traînée.
(1)
(2)
Ou :
(2)
Annexe 2 profil aérodynamique
(3)
Avec :
(4)
: est la viscosité dynamique de l’air. Les figures A1.2 et A1.3 représentent respectivement
les courbes des coefficients de portance et de traînée en fonction de , pour un profil plaque
courbe.