Ccag-Pimo 2022 Francais

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Proposition cahier des clauses administratives générales applicable


aux marchés publics des prestations intellectuelles, et aux marchés
publics de maitrise d’œuvre «  CCAG-PIMO  ».

Exposé des motifs et textes de référence

Exposé des motifs  :


A l’instar de l’article 29 du décret présidentiel n° 15-247 du 2 Dhou El Hidja 1436 correspondant
au 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service
public, qui stipule que les marchés publics portent sur les opérations différentes suivantes.
- La réalisation des travaux.
- L’acquisition de fournitures.
- La réalisation des études
- La prestation de services

Suite à la mise en vigueur du décret n° 21-219 du 20 mai 2021 portant approbation du cahier des
clauses administratives générales applicable aux marchés publics de travaux.

Vu l’alinéa 10 de l’article 29 suscité, qui indique que le marché public d’études a pour objet de
réaliser des prestations intellectuelles.

Le besoin de l’évolution juridique qui encadre les différentes opérations objet de marchés publics,
et les actions menées à ce sujet dans multiples pays pour palier à ces problématiques, nous a
contraigne à agir également pour concevoir différents CCAG, spécifiquement à différents secteurs
indépendamment.

Il est utile de mettre le point sur la spécificité de la maitrise d’œuvre par rapport au reste des
prestations intellectuelles.

Les prestations intellectuelles peuvent porter sur :


 Les études proprement dits tel que les prestations de comptabilité, les études technico-
économiques, les études de prix, et autres.
 Les prestations intellectuelles dépourvues des études, tel que les prestations juridiques des
avocats et notaires.

De ce fait le terme juridique « prestation intellectuelle » est plus large que celui de « étude », il est
digne d’être le grand titre de ces opérations.

Quant à la maitrise d’œuvre, elle a un caractère spécifique, puisque elle se base essentiellement
et obligatoirement sur une conception apte à être réaliser, et constitue une phase préliminaire d’un
processus de réalisation.

La conception est l’ensemble de plans, peut ne pas être munie ni accompagnée d’une étude telle
que « l’esquisse architecturale », mais elle peut être le fruit et la traduction d’une étude technique par
un lot de plans tel que la conception en ingénierie.

Les deux volets, à savoir les prestations intellectuelles et la maitrise d’œuvre, feront l’objet du
CCAG dit « de prestations intellectuelles et de maitrise d’œuvre », en abrégé « CCAG-PIMO ».

La cotraitance n’est autre que la volonté d’agir en groupement, et se justifie par une convention de
cotraitance ou aussi une convention de groupement au titre de projet à réaliser, cette cotraitance ou
groupement est régi par l’article 81 du décret présidentiel n° 15-247 du 2 Dhou El Hidja 1436

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correspondant au 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations
de service public notamment son avant dernier alinéa.

Voici donc les motifs qui ont motivé les stipulations du présent cahier des clauses administratives
générales des prestations intellectuelles et de la maitrise d’œuvre, dit « CCAG-PIMO ».

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Décret exécutif n° 00-000 du 00 00 0000 correspondant au 00 00 0000 portant approbation du


cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics des
prestations intellectuelles et de la maitrise d’œuvre.
Le premier ministre ;
Sur rapport du ministre des finances,
 Vu la constitution, notamment ses articles 112-5° et 141 (alinéa 2).
 Vu la loi organique n° 18-15 du 22 Dhou El Hidja 1439 correspondant au 2 septembre 2018,
modifiée et complétée, relative aux lois de finances.
 Vu l’ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée, portant code civil.
 Vu la loi n° 84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances.
 Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, relative aux relations de travail.
 Vu la loi n° 90-21 du 15 aout 1990, modifiée et complétée, relative à la comptabilité publique.
 Vu la loi n° 90-29 du 1er décembre 1990, modifiée et complétée, relative à l’aménagement et
à l’urbanisme.
 Vu l’ordonnance n° 95-07 du 23 Chaabane 1415 correspondant au 25 janvier 1995, modifiée
et complétée, relative aux assurances.
 Vu la loi n° 98-04 du 20 Safar 1419 correspondant au 15 juin 1998, relative à la protection du
patrimoine culturel.
 Vu la loi n° 01-19 du 27 Ramadhan 1422 correspondant au 12 décembre 2001 relative à la
gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets.
 Vu l’ordonnance n° 03-03 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 14 aout 2004,
modifiée et complétée, relative à la concurrence.
 Vu la loi n° 03-10 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003, modifiée,
relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable.
 Vu la loi n° 04-02 du 5 Joumada El Oula 1425 correspondant au 23 juin 2004, modifiée et
complétée, fixant les règles applicables aux pratiques commerciales.
 Vu la loi n° 06-01 du 21 Moharram 1427 correspondant au 20 février 2006, modifiée et
complétée, relative à la prévention et à la lutte contre la corruption.
 Vu la loi n° 07-06 du 25 Rabie Ethani 1428 correspondant au 13 mai 2007 relative à la
gestion, à la protection et au développement des espaces verts.
 Vu la loi n° 11-02 du 14 Rabie El Aouel 1432 correspondant au 17 février 2011 relative aux
aires protégées dans le cadre du développement durable.
 Vu la loi n° 13-07 du 24 Dhou El Hidja 1434 correspondant au 29 octobre 2013 portant
organisation de la profession d’avocat.
 Vu la loi n° 06-02 du 21 Moharram 1427 correspondant au 20 février 2006 portant
organisation de la profession de notaire.
 Vu la loi n° 06-03 du 21 Moharram 1427 correspondant au 20 février 2006 portant
organisation de la profession d’huissier de justice.
 Vu l’ordonnance n° 95-08 du 1er Ramadhan 1415 correspondant au 1er février 1995 relative à
la profession de géomètre expert.
 Vu la loi n° 18-04 du 24 Chaabane 1439 correspondant au 10 mai 2018 fixant les règles
générales relatives à la poste et aux communications électroniques.
 Vu le décret législatif n° 94-07 du 7 Dhou El Hidja 1414 correspondant au 18 mai 1994,
modifié, relatif aux conditions de la production architecturale et à l’exercice de la profession
d’architecte.
 Vu le décret présidentiel n° 15-247 du 2 Dhou El Hidja 1436 correspondant au 16 septembre
2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
 Vu le décret présidentiel n° 21-275 du 19 Dhou El Kaada 1442 corrspondant au 30 juin 2021,
portant nomination du premier ministre.
 Vu le décret présidentiel n° 22-305 du 11 Safar 1444 correspondant au 08 septembre 2022,
portant nomination des membres du gouvernement.
 Vu le décret exécutif n° 95-414 du 16 Rajab 1416 correspondant au 9 décembre 1995 relatif à
l’obligation d’assurance de responsabilité civile professionnelle des intervenants de
construction.

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 Vu le décret exécutif n° 96-49 du 26 Chaabane 1416 correspondant au 17 janvier 1996 fixant


la nomenclature des ouvrages publics dispensés de l’obligation d’assurance de responsabilité
professionnelle et de responsabilité décennale.
 Vu le décret exécutif n° 02-176 du 7 Rabie El Aouel 1423 correspondant au 20 mai 2002,
modifiant et complétant le décret n° 68-652 du 26 décembre 1968 fixant les conditions dans
lesquelles les personne privées peuvent conclure de contrats ou marchés publics d’études
avec les services du ministère des travaux publics et de la construction.
 Vu le décret exécutif n° 05-12 du 27 Dhou El Kaada 1425 correspondant au 8 janvier 2005
relatif aux prescriptions particulières d’hygiène et de sécurité applicable aux secteurs du
bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
 Vu le décret exécutif n° ….-…… du …………………… correspondant au …………………….
fixant les attributions du ministre des finances.

Décrète :

Article 1er. — En application des dispositions du 1er alinéa de l’article 26 du décret


présidentiel n° 15-247 du 2 Dhou El Hidja 1436 correspondant au 16 septembre
2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service
public, il est approuvé le cahier des clauses administratives générales applicable
aux marchés publics des prestations intellectuelles, et aux marchés publics de
maitrise d’œuvre et dont le texte est annexé au présent décret.
Art. 2. — La référence aux dispositions du présent cahier des clauses administratives
générales, dans l’exécution des marchés publics des prestations intellectuelles,
et aux marchés publics de maitrise d’œuvre, est obligatoire.

Art. 3. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne


démocratique et populaire.

cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics des prestations
intellectuelles et de la maitrise d’œuvre.

Sommaire

Titre I  : Dispositions préliminaires (1)

Chapitre 1er  : Champ d’application et intervenants dans le marché public de prestations


intellectuelles et le marché public de maitrise d’œuvre.
Section 1 : Champ d’application. ………………………..p 8
Section 2 : Définitions et intervenants. …………………..p 9
Chapitre 2  : Le marché public de prestations intellectuelles et le marché public de maitrise
d’œuvre et les documents les constituants.
Section 1 : Objet du marché public de prestations intellectuelles. ……………p 15
Section 2 : Objet du marché public de maitrise d’œuvre. ……………………….p 15
Section 3 : Documents constituant le marché public de prestations intellectuelles. ..p 15
Section 4 : Documents constituant le marché public de maitrise d’œuvre. ……p 16
Section 5 : Caractère des documents constituant le marché public de prestations
intellectuelles. …………………………………………………………….p 17
Section 6 : Caractère des documents constituant le marché public de maitrise d’œuvre.
………..p 19
Section 7 : Notification de documents et dévolution d’attributions pour le marché public
de prestations intellectuelles. …………….p 22

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Section 8 : Notification de documents et dévolution d’attributions pour le marché public


de maitrise d’œuvre. ……………………..p 23
Chapitre 3  : Les prix des marchés publics de prestations intellectuelles et des marchés
publics de maitrise d’œuvre.
Section 1 : Caractère général des prix du marché public de prestations
intellectuelles.24
Section 2 : Caractère général des prix du marché public de maitrise d’œuvre. ….p 24
Section 3 : Modalités de rémunération du marché public de prestations
intellectuelles.24
Section 4 : Modalités de rémunération du marché public de maitrise d’œuvre. …p 25
Section 5 : Ordre de priorité par référence à l’application d’une nature de prix du
marché public de prestations intellectuelles. …………………..p 26
Section 6 : Ordre de priorité par référence à l’application d’une nature de prix du
marché public de maitrise d’œuvre. ……………………………p 27
Section 7 : Variation dans les prix du marché public de prestations intellectuelles. ..p 28
Section 8 : Variation dans les prix du marché public de maitrise d’œuvre. ……….p 29
Titre II  : Dispositions relatives à la phase d’exécution du marché public de prestations
intellectuelles et du marché public de maitrise d’œuvre (1)

Chapitre 1er  : Modalités relatives aux dispositions administratives du marché public de


prestations intellectuelles et du marché public de maitrise d’œuvre.
Section 1 : Modalités relatives aux notifications du marché public de prestations
intellectuelles et du marché public de maitrise d’œuvre. ……….p 31
Section 2 : Modalités relatives aux ordres de service du marché public de prestations
intellectuelles. ………………..p 32
Section 3 : Modalités relatives aux ordres de service du marché public de maitrise
d’œuvre. ………………………p 33
Section 4 : Modalités relatives au délai d’exécution de prestations intellectuelles, au
délai d’exécution des tranches de prestations et aux durées du marché
public de prestations intellectuelles. ……………….p 35
Section 5 : Modalités relatives au délai d’exécution de la maitrise d’œuvre et au délai
d’exécution des missions de la maitrise d’œuvre. ……………p 39
Section 6 : Modification de la consistance de prestations intellectuelles du marché
public de prestations intellectuelles, sa limite et ses conséquences liées. 40
Section 7 : Modification de la consistance de prestations de la maitrise d’œuvre du
marché public de maitrise d’œuvre, sa limite et ses conséquences liées. 45
Section 8 : Modification et déplacement du délai d’exécution et de la durée du marché
public de prestations intellectuelles. …………………p 49
Section 9 : Modification et déplacement du délai d’exécution de la durée du marché
public de maitrise d’œuvre. …………………………p 51
Section 10 : Constatations, constats contradictoires, et vérification de l’exécution des
prestations intellectuelles. ………………………..p 53
Section 11 : Constatations, constats contradictoires, et vérification de l’exécution des
missions de la maitrise d’œuvre. ……………………..p 56
Section 12 : Groupements momentanés (co-traitance) à l’occasion du marché public de
prestations intellectuelles. ……………………………p 59
Section 13 : Groupements momentanés (co-traitance) des maitres d’œuvres, à
l’occasion du marché public de maitrise d’œuvre. ……………..p 61
Section 14 : Sous-traitance à l’occasion du marché public de prestations intellectuelles.
………………………………p 64

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Section 15 : Sous-traitance des maitres d’œuvres, à l’occasion du marché public de


maitrise d’œuvre. ……………………….p 66
Section 16 : Domicile du titulaire du marché public de prestations intellectuelles, ses
éventuels cotraitants et sous-traitants. …………………p 68
Section 17 : Domicile du maitre de l’œuvre du marché public de maitrise d’œuvre, ses
cotraitants et ses éventuels sous-traitants. …………..p 68
Section 18 : Protection du secret et confidentialité. …………….p 69
Section 19 : Conditions relatives au travail et protection de la main d’œuvre. ……p 71
Section 20 : Protection de l’environnement. …………………p 72
Section 21 : Régime des connaissances antérieures et des droits de Propriété
intellectuelle. ………………………p 73
Chapitre 2  : Modalités relatives aux dispositions techniques du marché public de prestations
intellectuelles.
Section 1 : Présentation des documents et moyens du titulaire pour le marché public de
prestations intellectuelles.
Section 2 : Déroulement de l’exécution de prestations intellectuelles, et moyens mis à
la disposition du titulaire
Section 3 : Stockage, emballage, transport et réparation des dommages
Chapitre 3  : Modalités relatives aux dispositions techniques du marché public de maitrise
d’œuvre.
Section 1 : Modalités techniques relatives aux missions de la maitrise d’œuvre en
bâtiment
Section 2 : Modalités techniques relatives aux missions de la maitrise d’œuvre en
infrastructures
Section 3 : Présentation des documents et moyens du maitre d’œuvre pour le marché
public de maitrise d’œuvre. …………..p 91
Section 4 : Déroulement de l’exécution de prestations de maitrise d’œuvre, et moyens
mis à la disposition du maitre d’œuvre ……………..p 92
Section 5 : Stockage, emballage, transport et réparation des dommages ……..p 93
Section 6 : Prescriptions relatives au rôle du maitre de l’œuvre à l’implantation des
ouvrages, aux matériaux, produits et composants de construction, ainsi que
les objets et vestiges trouvés durant les travaux ……… p 94
Section 7 : Malfaçons et vices de construction ………………….p 95

Chapitre 4  : Modalités relatives aux dispositions financières du marché public de prestations


intellectuelles et du marché public de maitrise d’œuvre.
Section 1 : Le régime de règlement et ses différentes modalités pour le marché public
de prestations intellectuelles. ……………………..p 96
Section 2 : Le régime de règlement et ses différentes modalités pour le marché public
de maitrise d’œuvre. ……………………………….p 100
Section 3 : Le régime de paiement dans le cadre d’un groupement momentané pour un
marché public de prestations intellectuelles.
Section 4 : Le régime de paiement dans le cadre d’un groupement momentané pour un
marché public de maitrise d’œuvre.
Section 5 : Le régime de paiement du sous-traitant pour un marché public de
prestations intellectuelles.
Section 6 : Le régime de paiement du sous-traitant pour un marché public de maitrise
d’œuvre.
Chapitre 5  : Modalités relatives aux réceptions dans le cadre du marché public de prestations
intellectuelles et du marché public de maitrise d’œuvre.
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Section 1 : Définition et opérations préalables à la réception pour le marché public de


prestations intellectuelles.
Section 2 : Définition et opérations préalables à la réception pour le marché public de
maitrise d’œuvre.
Chapitre 6  : Liasse des documents de travaux d’après exécution.

Chapitre 7  : Modalités relatives aux garanties post-contractuelles et aux assurances.


Section 1 : Modalités relatives aux garanties post-contractuelles pour le marché public
de prestations intellectuelles.
Section 2 : Modalités relatives aux garanties post-contractuelles pour le marché public
de maitrise d’œuvre.
Section 3 : Modalités relatives aux assurances pour le marché public de prestations
intellectuelles.
Section 4 : Modalités relatives aux assurances pour le marché public de maitrise
d’œuvre.
Titre III  : Dispositions relatives aux aléas, aux différends, au règlement amiable et aux
sanctions (1)

Chapitre 1er  : Aléas dans le marché public de prestations intellectuelles et dans le marché
public de maitrise d’œuvre.
Section 1 : Catégories d’aléas pour le marché public de prestations intellectuelles.
Section 2 : Catégories d’aléas pour le marché public de maitrise d’œuvre.
Section 3 : Pertes et avaries pour le marché public de prestations intellectuelles.
Section 4 : Pertes et avaries pour le marché public de maitrise d’œuvre.
Section 5 : Interruption, ajournement et cessation absolue des prestations
intellectuelles pour le marché public de prestations intellectuelles.
Section 6 : Interruption, ajournement et cessation absolue des prestations de maitrise
d’œuvre pour le marché public de maitrise d’œuvre.

Chapitre 2  : Les différends et les modalités de leur règlement pour le marché public de
prestations intellectuelles et le marché public de maitrise d’œuvre.
Section 1 : Modalités relatives à la phase précontentieuse pour le marché public de
prestations intellectuelles. …………………………. p 126
Section 2 : Modalités relatives à la phase précontentieuse pour le marché public de
maitrise d’œuvre. ………………………………….p 127
Section 3 : Modalités relatives à la phase contentieuse pour le marché public de
prestations intellectuelles. ………………………p 129
Section 4 : Modalités relatives à la phase contentieuse pour le marché public de
maitrise d’œuvre. ……………………………….p 129
Chapitre 3  : Mesures coercitives et mesures résolutoires pour le marché public de
prestations intellectuelles et le marché public de maitrise d’œuvre.
Section 1 : Mesures coercitives dans le cadre du marché public de prestations
intellectuelles. ………………………….. p 129
Section 2 : Mesures coercitives dans le cadre du marché public de maitrise d’œuvre.
…………………………………………….p 131
Section 3 : Mesures résolutoires, résiliation et opérations de liquidation dans le cadre
du marché public de prestations intellectuelles. ……………….p 133
Section 4 : Mesures résolutoires, résiliation et opérations de liquidation dans le cadre
du marché public de maitrise d’œuvre.

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Titre I  : Dispositions préliminaires (1)

Chapitre 1er 
Champ d’application et intervenants dans le marché public de prestations intellectuelles et
le marché public de maitrise d’œuvre.

Section 1
Champ d’application

Article 1er  : Le présent cahier des clauses administratives générales, appelé « CCAG-PIMO » s’applique,
aux marchés publics de prestations intellectuelles et de maitrise d’œuvre qui y font
obligatoirement référence. (1-1)
1.1 Conformément aux dispositions de l’article 6 du décret présidentiel n° 15-247 du 2 Dhou El Hidja
1436 correspondant au 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des
délégations de service public, les dispositions du présent cahier des clauses administratives
générales « CCAG-PIMO » sont applicables exclusivement aux marchés publics objet des
dépenses de l’Etat, des collectivités locales, des établissements publics à caractère administratif,
des établissements publics soumis à la législation régissant les activités commerciales, lorsque
ceux-ci sont chargés de la réalisation d’une opération financée, totalement ou partiellement, sur
concours temporaire ou définitif de l’Etat ou des collectivités locales.(1-1.1)
1.2 Elles s’appliquent également à tout marché public de prestations intellectuelles ou de maitrise
d’œuvre qui s’y réfère expressément. (1)
1.3 Le présent CCAG-PIMO s’applique aux marchés publics de prestations intellectuelles et de
maitrise d’œuvre de nature diverse notamment :
 Pour les marchés publics de prestations intellectuelles:
- Etudes prospective, de recherche, d’exploration, de faisabilité, de définition ou de toute
autre prestation intellectuelle. (4-1).
- Etudes de reconnaissances. (6-2).
- Etude d’impact et de danger (environnement….), dépourvues de conception destinée à
être réaliser. (4-1)
- Etudes économiques, socio-économiques et financières. (6-2)
- Etudes socioéconomiques (habitat et urbanisme, transport et circulation, études de
marchés, enquêtes d’opinion). (4-1)
- Etudes socioculturelles, prestations de formation, d’animation, de sensibilisation et de
vulgarisation. (4-1)
- Etudes de méthodologie. (4-1)
- Etudes, assistance technique et conseils en informatique et systèmes d’information,
développement de logiciels. (4-1)
- Etudes industrielles. (4-1)
- Assistance technique, contrôle, suivi et pilotage des opérations, conseils en
organisation. (4-1)
- Contrôle technique des ouvrages et constructions.
- Etudes d’évaluation, post-évaluation des projets. (4-1)
- Expertises et audits. (6-2)
- Assistance à la maintenance et à l’entretien des ouvrages. (6-2)
- Essais, contrôle qualité, expérimentation et analyse de laboratoire. (6-2)
- Prestations topographiques et cartographiques. (6-2)

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- Prestations de communication, conception, réalisation et diffusion de films, spots,


plaquettes, affiches et autres. (6-2)
- Recherches bibliographiques. (4-1)
- Organisation de séminaires. (4-1)
- Consultations et assistance juridiques. (4-1)
- Activités littéraires et artistiques originales. (4-1)
- Etudes agro-alimentaires. (6-2).
- Etudes de projets de mise en valeur agricole. (6-2).
- Etudes de remembrement. (6-2).
- Etudes d’exploitation. (6-2).
 Pour les marchés publics de maitrise d’œuvre :
- Maitrise d’œuvre en bâtiment (en ingénierie et en architecture). (4-1)
- Maitrise d’œuvre en infrastructures (Ingénierie des travaux publics, hydraulique,
transport, environnement). (4-1)
- Maitrise d’œuvre en industrie. (4-1)
- Maitrise d’œuvre en aménagement de territoire (voir Art 47 du DP 15-247)
- Maitrise d’œuvre en urbanisme (voir Art 47 du DP 15-247)
Maitrise d’œuvre en gestion. (4-1)

Article 2  : Il peut être dérogé à certaines dispositions du « CCAG-PIMO » corrélativement à des


spécificités propres à chaque catégorie de prestations intellectuelles ou de maitrise d’œuvre
et/ou à chaque cahier des clauses particulières (CCP).
Dans ce cas, il doit être inséré dans le cahier de prescriptions spéciales un article dernier qui
doit contenir la liste des dispositions auxquelles il est ainsi dérogé et pour lesquelles il est prévu
des dispositions différentes et/ou complémentaires. (1-1.2)

2.1 : Dans le cas d’une ambigüité pour savoir lequel des CCAG normalement applicable à un marché
public donné (Exemple : marché public de prestations intellectuelles qui peut comporter une part
de réalisation industrielle, ou une prestation courante qui peut comporter une part d’adaptation), il
appartient au service contractant d’en décider et, le cas échéant, d’aménager en conséquence les
clauses particulières du projet de marché public. (4-2)
2.2 : En tout état de cause, toute dérogation au présent CCAG-PIMO doit être justifiable à l’occasion
de tout contrôle exercé par toute autorité compétant. (1-2.2)

Section 2
Définitions et intervenants

Article 3  : Le marché public de prestations intellectuelles et ses intervenants


3.1  : Le marché public de prestations intellectuelles
Le marché public portant sur les prestations intellectuelles est tout contrat à titre onéreux
conclu entre, d’une part une personne morale dite service contractant et définie comme
« acheteur » et, d’autre part, une personne physique ou morale, dite cocontractant et définie
comme « titulaire de la prestation ». (3-6)
3.2  : Le service contractant

Le service contractant est la personne morale de droit public ou de droit privé


disposant d’une capacité juridique à l’effet de contracter des marchés publics, notamment de

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prestations intellectuelles, dans les conditions fixées par la réglementation des marchés
publics. (1-3.1)
3.3  : L’acheteur

Une fois conclu le marché public de prestations intellectuelles, et dans le cadre du « CCAG-
PIMO », le service contractant est désigné par l’ « acheteur ». (3-2)
3.4  : L’assistant à l’acheteur

C’est une personne physique ou morale, publique ou privée, de droit algérien ou étranger,
disposant d’un savoir faire et/ou d’une technicité pointus non disponible aux services de
l’acheteur, et cumulant des compétences multiples avérées, en termes administratifs,
techniques et financières, en rapport avec les métiers, les techniques ainsi que la maitrise de
l’organisation, de l’ordonnancement, de la coordination et du pilotage des prestations.
L’assistance à l’acheteur est incompatible avec tout toute mission de prestations
intellectuelles ou de contrôle portant sur les mêmes prestations, elle intervient en tant que
besoin à l’occasion des prestations complexes ou d’importance particulière. (1-4.1)
3.5  : Le partenaire cocontractant

On entend par partenaire cocontractant, tout opérateur économique, de droit algérien ou


étranger, pouvant être une ou plusieurs personne(s) physique(s) et/ou morale(s), publique(s)
et/ou privée(s).
Cet opérateur économique s’engage au titre du marché public de prestations intellectuelles
soit individuellement, soit dans le cadre d’un groupement momentané de prestataires
intellectuels que se soit à responsabilité solidaire, conjointe ou solidaire-conjointe, ou, le cas
échéant, dans le cadre d’une relation juridique statuaire dument avérée, au sens de la
réglementation en vigueur. (1-3.4)
3.6  : Le titulaire

Une fois conclu le marché public de prestations intellectuelles, et dans le cadre du « CCAG-
PIMO », le partenaire cocontractant est désigné par le « titulaire de la prestation ». (3)
Le titulaire de prestations intellectuelles s’engage au titre du marché public de prestations
intellectuelles soit individuellement, soit dans le cadre d’un groupement momentané de
prestataires intellectuels (études) que ce soit à responsabilité solidaire, conjointe ou solidaire-
conjointe, ou, le cas échéant, dans le cadre d’une relation juridique statuaire dument avérée, au
sens de la réglementation en vigueur. (1-3.5)
3.7  : Le sous-traitant

C’est un opérateur économique, de droit algérien ou étranger, pouvant être une ou plusieurs
personne(s) physique(s) et/ou morale(s), publique(s) et/ou privée(s)
Il doit être qualifié, en termes de capacités et/ou de technicité, est engagé d’une manière
indirecte au titre d’une partie du marché public de prestations intellectuelles par le fait d’une
relation juridique de sous-traitance, qui doit être encadrée par un contrat de sous-traitance
conclu avec le titulaire des prestations dans les conditions prévues par la réglementation en
vigueur et du « CCAG-PIMO ». (1-4.2)
3.8  : Les prestations

Elles désignent les prestations intellectuelles diverses et missions d’étude à accomplir, objet
du marché public de prestations intellectuelles, à l’exception de celles relatives à la maitrise
d’œuvre. (3-2)
3.9  : L’ordre de service

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C’est la décision notifiée de l’acheteur qui précise les modalités d’exécution, d’ajournement
ou d’arrêt des prestations intellectuelles prévues par le marché public de prestations
intellectuelles. (3-2)
3.10  : La notification

C’est l’action consistant à porter une information ou une décision à la connaissance de la ou


des parties contractantes par tout moyen matériel ou dématérialisé, par le biais d’un profil
d’acheteur ou par tout autre moyen de communication électroniques, permettant de déterminer
de façon certaine la date et, le cas échéant, l’heure de sa réception. (3-2)
3.11  : L’admission

C’est la décision, prise après vérifications, par laquelle l’acheteur reconnait la conformité des
prestations aux stipulations du marché public de prestations intellectuelles.
La décision d’admission vaut constatation de service fait et constitue le point de départ des
délais de garantie. (3-2)
3.12  : L’ajournement

C’est la décision, prise après vérifications, par laquelle l’acheteur estime que les prestations
pourraient être admises moyennant des corrections à opérer par le titulaire du marché public de
prestations intellectuelles. (3-2)
3.13  : La réfaction

C’est la décision, prise après vérifications, par laquelle l’acheteur réduit le montant des
prestations à verser au titulaire, lorsque les prestations ne satisfont pas entièrement aux
exigences et stipulations du marché public de prestations intellectuelles, mais qu’elles peuvent
être admises en l’état. (3-2)
3.14  : Le rejet

C’est la décision, prise après vérifications, par laquelle l’acheteur estime que les prestations
ne peuvent être admises, même après ajournement ou avec réfaction. (3-2)
3.15  : Le CCAP-prestations intellectuelles

C’est le cahier des clauses administratives particulières applicable aux marchés publics de
prestations intellectuelles, ce document à un caractère contractuel, et fixe les clauses
administratives propres au marché public.
Ces clauses peuvent également être fixées dans tout autre document particulier de marché
public ayant le même objet, tel un cahier des clauses particulières « CCP- prestations
intellectuelles ». (3-2)
3.16  : Le CCTP- prestations intellectuelles

C’est le cahier des clauses techniques particulières applicable aux marchés publics de
prestations intellectuelles, ce document à un caractère contractuel, et fixe les clauses
techniques nécessaires à l’exécution des prestations du marché public.
Ces clauses peuvent également être fixées dans tout autre document particulier de marché
public ayant le même objet, tel un cahier des clauses particulières « CCP- prestations
intellectuelles ». (3-2)
3.17  : L’avenant

C’est un contrat additif au marché public constatant un accord de volonté des parties
contractuelles et ayant pour objet de modifier et/ou de compléter une ou plusieurs stipulations
du marché public initial, ou d’un avenant antérieur. (6-2)

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3.18  : Le groupement de commandes

Les acheteurs peuvent coordonner la passation de leurs marchés publics par la constitution,
entre eux, de groupements de commandes.
Les acheteurs qui coordonnent la passation de leurs marchés publics peuvent charger l’un
d’entre eux, en sa qualité de service contractant coordonnateur, de signer et de notifier le
marché public.
Chaque acheteur, dans le cadre de groupement de commandes, est responsable de la
bonne exécution de la partie du marché public qui le concerne.
Une convention constitutive du groupement de commandes définissant les modalités de son
fonctionnement, est signée par ses membres. (15-247, Art 36)
Article 4  : Le marché public de maitrise d’œuvre et ses intervenants
4.1  : Le marché public de maitrise d’œuvre
Le marché public portant sur les prestations de maitrise d’œuvre (Infrastructure, bâtiment,
hydraulique, transport, environnement, gestion et industrie) est tout contrat à titre onéreux
conclu entre, d’une part une personne morale dite service contractant et définie comme
« maitre de l’ouvrage » et, d’autre part, une personne physique ou morale, dite cocontractant et
définie comme « maitre de l’œuvre ». (3-6)
4.2  : Le service contractant

Le service contractant est la personne morale de droit public ou de droit privé


disposant d’une capacité juridique à l’effet de contracter des marchés publics, notamment de
maitrise d’œuvre, dans les conditions fixées par la réglementation des marchés publics. (1-3.1)
4.3  : Le maitre de l’ouvrage

Conformément aux dispositions de l’article 2 du décret exécutif n° 14-320 du 27 Moharram


1436 correspondant au 20 novembre 2014 relatif à la maitrise d’ouvrage et à la maitrise
d’ouvrage délégué, est entendu par maitre de l’ouvrage, l’Etat, en qualité de personne morale
de droit public, initiant un projet ou programme, en vue de son étude et/ou de sa réalisation,
clairement défini et dont les objectifs, les moyens et les résultats attendus sont initialement
consacrés. (1-3.2)
Il demeure le responsable principal de l’ouvrage. (2-2)
4.4  : Le maitre de l’ouvrage délégué

Conformément aux dispositions de l’article 3 du décret exécutif n° 14-320 du 27 Moharram


1436 correspondant au 20 novembre 2014 relatif à la maitrise d’ouvrage et à la maitrise
d’ouvrage délégué, est entendu par maitre de l’ouvrage délégué, l’établissement ou l’organisme
public au profit duquel un projet ou un programme, au sens de la réglementation en vigueur, est
délégué par le maitre de l’ouvrage, par voie de convention de maitrise d’ouvrage délégué.
Dans ces conditions, le maitre de l’ouvrage délégué est chargé de l’exécution et/ou de la
réalisation de toute ou partie du projet ou programme sus-évoqué, et ce, au nom et pour le
compte du maitre de l’ouvrage.
La nature des prestations à réaliser dans le cadre du projet ou du programme délégué, doit
relever du domaine d’activité ou de la sphère des compétences du maitre de l’ouvrage délégué.
(1-3.3)
4.5  : L’assistant au maitre de l’ouvrage ou au maitre de l’ouvrage délégué

C’est une personne physique ou morale, publique ou privée, de droit algérien ou étranger,
disposant d’un savoir faire et/ou d’une technicité pointue non disponible aux services de
l’acheteur, et cumulant des compétences multiples avérées, en termes administratifs,
techniques et financières, en rapport avec les métiers, les techniques ainsi que la maitrise de

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l’organisation, de l’ordonnancement, de la coordination et du pilotage des prestations de


maitrise d’œuvre. .
L’assistance à maitrise de l’ouvrage ou à maitrise de l’ouvrage délégué, distincte de la
maitrise de l’ouvrage délégué, est incompatible avec toute mission de maitrise d’œuvre, de
réalisation de travaux ou de contrôle technique portant sur le même projet ou programme.
Elle intervient en tant que besoin à l’occasion de la réalisation d’un projet ou programme
complexe ou d’importance particulière. (1-4.1)
4.6  : Le partenaire cocontractant

On entend par partenaire cocontractant, tout opérateur économique, de droit algérien ou


étranger, pouvant être une ou plusieurs personne(s) physique(s) et/ou morale(s), publique(s)
et/ou privée(s).
Cet opérateur économique s’engage au titre du marché public de maitrise d’œuvre soit
individuellement, soit dans le cadre d’un groupement momentané de maitres d’œuvre, que se
soit à responsabilité solidaire, conjointe ou solidaire-conjointe, ou, le cas échéant, dans le cadre
d’une relation juridique statuaire dument avérée, au sens de la réglementation en vigueur. (1-
3.4)
4.7  : Le maitre de l’œuvre

Une fois conclu le marché public de maitrise d’œuvre, et dans le cadre du « CCAG-PIMO »,
le partenaire cocontractant est désigné par le « maitre de l’œuvre ». (3)
Le maitre de l’œuvre s’engage au titre du marché public de maitrise d’œuvre soit
individuellement, soit dans le cadre d’un groupement momentané de maitres d’œuvre, qu’il soit
à responsabilité solidaire, à responsabilité conjointe ou à responsabilité solidaire-conjointe.
Le maitre de l’œuvre peut s’engager dans le cadre d’une relation juridique statuaire dument
avérée, au sens de la réglementation en vigueur. (1-3.5)
4.8  : Le contrôleur technique

C’est un organisme habilité, réunissant les conditions et qualifications professionnelles pour


l’exercice de missions de contrôle technique de construction dans les secteurs de bâtiment, des
travaux publics, de l’hydraulique. Assujetti à l’obligation des moyens, il est chargé
principalement du contrôle de conception et de conformité de construction des ouvrages au
regard des documents techniques réglementaires et normes applicables et du respect des
plans, modifiés ou complétés, visés par ses soins.
L’intervention du contrôle technique de la construction permet d’assurer la stabilité et la
durabilité des ouvrages, des parties d’ouvrages et des prestations de travaux, en vue de
normaliser les risques et limiter les désordres et de contribuer à la prévention des différents
aléas naturels et techniques susceptibles d’être rencontrés au cours de la réalisation. (1-3.6)
4.9  : Le laboratoire contrôleur de la qualité des matériaux de construction
Le contrôle technique de la qualité des matériaux de construction est assuré par des
laboratoires agrées dans le domaine de matériaux de construction, en conformité avec les
documents techniques réglementaires et normes en vigueur.
La rémunération de cette prestation intellectuelle qui port sur le contrôle, est prise en charge
par le maitre de l’ouvrage
4.10: Le sous-traitant

C’est un opérateur économique, de droit algérien ou étranger, pouvant être une ou plusieurs
personne(s) physique(s) et/ou morale(s), publique(s) et/ou privée(s)
Il doit être qualifié, en termes de capacités et/ou de technicité, est engagé d’une manière
indirecte au titre d’une partie du marché public de maitrise d’œuvre par le fait d’une relation
juridique de sous-traitance, qui doit être encadrée par un contrat de sous-traitance conclu avec
le maitre d’œuvre dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur et du « CCAG-
EMO ». (1-4.2)
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4.11  : Les prestations (missions de la maitrise d’œuvre)

Elles désignent l’ensemble des missions de maitrise d’œuvre à accomplir, objet du marché
public de maitrise d’œuvre, comprenant tout ou partie des éléments de conception,
d’assistance de direction et de contrôle du projet, ainsi que les éventuelles missions
complémentaires, définies dans les documents particuliers du marché public de maitrise
d’œuvre. (2-2)
4.12  : Le programme

C’est le document élaboré par le maitre de l’ouvrage qui comporte les éléments relatifs à la
réalisation et à l’utilisation de l’ouvrage, ainsi que les objectifs que l’opération doit permettre
d’atteindre, les besoins que celui-ci doit satisfaire aussi bien que les contraintes et exigences
de qualité sociale, urbanistique, architecturale, fonctionnelle, technique et économique,
d’insertion dans le paysage et de protection de l’environnement. (2-2)
4.13  : Le « cahier des charges BIM » (Building Information Modeling)

C’est le document élaboré par le maitre de l’ouvrage précisant les exigences et les objectifs
des intervenants successifs du projet. Il constitue le volet BIM du programme du maitre
d’ouvrage. (2-2)
4.14  : La « convention BIM »

La convention BIM de l’opération est le document décrivant les méthodes organisationnelles,


de représentation graphique, la gestion et le transfert des données du projet, ainsi que le
processus, les modèles, les utilisations, le rôle de chaque intervenant et l’environnement
collaboratif du BIM. A chaque étape du cycle de vie du projet.
La convention évolue et s’adapte aux nouveaux acteurs, à des usages nouveaux ou à des
nécessités du projet. (2-2)
La convention BIM permet en effet une meilleure organisation de processus de construction
et une collaboration basée sur l’utilisation des maquettes numériques qui peuvent être
échangées entre les partenaires du projet.
Dans le processus BIM, le travail est basée sur la collaboration des intervenants autour
d‘une maquette numérique, chacun des intervenants crée, renseigne et utilise cette maquette,
et en tire les informations dont il a besoin pour son intervention. En retour, il alimente la
maquette de nouvelles informations pour aboutir à un objet final virtuel renseigné, représentatif
pour la réalisation du projet, ses caractéristiques géométriques et techniques et ses propriétés
caractéristiques. (2-2)
4.15  : L’ordre de service

C’est la décision notifiée de maitre de l’ouvrage qui précise les modalités d’exécution,
d’ajournement ou d’arrêt des prestations de maitrise d’œuvre prévues par le marché public de
maitrise d’œuvre. (2-2)
4.16  : La notification

C’est l’action consistant à porter une information ou une décision à la connaissance de la ou


des parties contractantes par tout moyen matériel ou dématérialisé, par le biais d’un profil de
maitre de l’ouvrage ou par tout autre moyen de communication électroniques, permettant de
déterminer de façon certaine la date et, le cas échéant, l’heure de sa réception. (2-2)
4.17  : L’admission

C’est la décision, prise après vérifications, par laquelle de maitre de l’ouvrage reconnait la
conformité des prestations aux stipulations du marché public de maitrise d’œuvre.

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La décision d’admission vaut constatation de service fait et constitue le point de départ des
délais de garantie. (2-2)
4.18  : L’ajournement

C’est la décision, prise après vérifications, par laquelle de maitre de l’ouvrage estime que les
prestations pourraient être admises moyennant des corrections à opérer par maitre d’œuvre
titulaire du marché public de maitrise d’œuvre. (2-2)
4.19  : La réfaction

C’est la décision, prise après vérifications, par laquelle de maitre de l’ouvrage réduit le
montant des prestations à verser au titulaire, lorsque les prestations ne satisfont pas
entièrement aux exigences et stipulations du marché public de maitrise d’œuvre, mais qu’elles
peuvent être admises en l’état. (2-2)
4.20  : Le rejet

C’est la décision, prise après vérifications, par laquelle de maitre de l’ouvrage estime que les
prestations ne peuvent être admises, même après ajournement ou avec réfaction. (2-2)
4.21  : Le CCAP- maitrise d’œuvre

C’est le cahier des clauses administratives particulières applicable aux marchés publics de
maitrise d’œuvre, ce document à un caractère contractuel, et fixe les clauses administratives
propres au marché public.
Ces clauses peuvent également être fixées dans tout autre document particulier de marché
public ayant le même objet, tel un cahier des clauses particulières « CCP- maitrise d’œuvre».
(2-2)
4.22  : Le CCTP- maitrise d’œuvre

C’est le cahier des clauses techniques particulières applicable aux marchés publics de
maitrise d’œuvre, ce document à un caractère contractuel, et fixe les clauses techniques
nécessaires à l’exécution des prestations du marché public.
Ces clauses peuvent également être fixées dans tout autre document particulier de marché
public ayant le même objet, tel un cahier des clauses particulières « CCP- maitrise d’œuvre».
(2-2)
4.23  : L’avenant

C’est un contrat additif au marché public constatant un accord de volonté des parties
contractuelles et ayant pour objet de modifier et/ou de compléter une ou plusieurs stipulations
du marché public initial, ou d’un avenant antérieur. (6-2)
4.24  : Le groupement de commandes

Les acheteurs peuvent coordonner la passation de leurs marchés publics par la constitution,
entre eux, de groupements de commandes.
Les acheteurs qui coordonnent la passation de leurs marchés publics peuvent charger l’un
d’entre eux, en sa qualité de service contractant, de signer et de notifier le marché public.
Chaque acheteur, dans le cadre de groupement de commandes, est responsable de la
bonne exécution de la partie du marché public qui le concerne.
Une convention constitutive du groupement de commandes définissant les modalités de son
fonctionnement, est signée par ses membres. (15-247, Art 36)

Chapitre 2

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Le marché public de prestations intellectuelles et le marché public de maitrise d’œuvre et


les documents les constituants.

Section 1
Objet du marché public de prestations intellectuelles

Article 5  : Le marché public de prestations intellectuelles a pour objet l’exécution de diverses prestations
spécifiques à l’intervention intellectuelle objet du marché public, tel que les prestations juridiques,
financières, pédagogiques, géotechniques, environnementales, d’assistance et de contrôle
technique, d’assistance et de contrôle technique de la qualité des matériaux de construction,
industrielles, topographiques, cartographiques, de communication, de recherche, littéraires et
autres. (1-5)
Le marché public de prestations intellectuelles indique le genre, le contenu et le nombre
d’exemplaires des rapports, mémoires, estimations, actes, recueils, le cas échéant, les bonnes
offices à fournir, la remise des jugements et arrêts et de tout autre document ou produit que le
titulaire doit établir au cours de l’exécution de sa prestation et/ou à l’achèvement de celle-ci. (6-
3)

Section 2
Objet du marché public de maitrise d’œuvre

Article 6  : Le marché public de maitrise d’œuvre a pour objet l’accomplissement des missions de la
prestation, à la base d’un programme à réaliser. (6-3)
A cet égard, le programme fixe la nature, l’étendue et, le cas échéant, les différentes phases
d’exécution des prestations de maitrise d’œuvre objet du marché public. (6-3)
Le marché public de maitrise d’œuvre indique le genre, le contenu et le nombre
d’exemplaires des mémoires, plans, calculs, métrés, estimations, et de tout autre document ou
produit que le maitre d’œuvre doit établir au cours de l’exécution de sa prestation et/ou à
l’achèvement de celle-ci. (6-3)

Section 3
Documents constituant le marché public de prestations intellectuelles

Article 7  : Le marché public de prestations intellectuelles est constitué par :


- Les actes d’engagement et leurs annexes éventuelles.
- Le cahier des clauses particulières applicable aux prestations intellectuelles « CCP-
prestations intellectuelles » et ses annexes. (1-6)
Article 8  : Est entendu par actes d’engagement, l’ensemble des documents attestant l’intention d’un
soumissionnaire de se déclarer candidat et de s’engager pour l’exécution d’un marché public de
prestations intellectuelles. (1-7)
8.1- Les actes d’engagement contiennent principalement :
- La lettre de soumission acceptée, portant l’identification des parties, l’objet du marché
public, les délais d’exécution et le prix.
Elle est revêtue de la signature du candidat au marché public de prestations
intellectuelles, dès la manifestation de sa candidature, puis de celle du service contractant
lorsque ce dernier l’accepte.
- La déclaration de candidature, revêtue de la signature du candidat au marché public de
prestations intellectuelles.
- La déclaration à souscrire, revêtue de la signature du candidat au marché public de
prestations intellectuelles.

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- La déclaration de probité, revêtue de la signature du candidat au marché public de


prestations intellectuelles. (1-7.1)
8.2- Les actes d’engagement peuvent comporter également des annexes ayant valeur d’engagement.
En tout état de cause, les annexes aux actes d’engagement sont précisées dans le cahier
des charges et/ou dans le dossier de consultation des prestataires intellectuels. (1-7.2)
Article 9  : Est entendu par cahier des clauses particulières applicable aux prestations intellectuelles
« CCP- prestations intellectuelles », le document contractuel qui fixe les stipulations
administratives, techniques et financières propre à chaque marché public de prestations
intellectuelles ainsi que les annexes qui lui sont associées et qui en font partie intégrante. (1-8)

Section 4
Documents constituant le marché public de maitrise d’œuvre

Article 10  : Le marché public de maitrise d’œuvre est constitué par :


- Les actes d’engagement et leurs annexes éventuelles.
- Le cahier des clauses particulières applicable aux marchés publics de maitrise d’œuvre
« CCP- maitrise d’œuvre » et ses annexes. (1-6)
Article 11  : Est entendu par actes d’engagement, l’ensemble des documents attestant l’intention d’un
soumissionnaire de se déclarer candidat et de s’engager pour l’exécution d’un marché public de
maitrise d’œuvre. (1-7)
11.1- Les actes d’engagement contiennent principalement :
- La lettre de soumission acceptée, portant l’identification des parties, l’objet du marché
public, les délais d’exécution et le prix.
Elle est revêtue de la signature du candidat au marché public de maitrise d’œuvre, dès
la manifestation de sa candidature, puis de celle du service contractant lorsque ce dernier
l’accepte.
- La déclaration de candidature, revêtue de la signature du candidat au marché public de
maitrise d’œuvre.
- La déclaration à souscrire, revêtue de la signature du candidat au marché public de
maitrise d’œuvre.
- La déclaration de probité, revêtue de la signature du candidat au marché public de
maitrise d’œuvre. (1-7.1)
11.2- Les actes d’engagement peuvent comporter également des annexes ayant valeur
d’engagement.
En tout état de cause, les annexes aux actes d’engagement sont précisées dans le cahier
des charges et/ou dans le dossier de consultation des maitres d’œuvres. (1-7.2)
Article 12  : Est entendu par cahier des clauses particulières applicable à la maitrise d’œuvre « CCP-
maitrise d’œuvre », le document contractuel qui fixe les stipulations administratives, techniques
et financières propre à chaque marché public de maitrise d’œuvre ainsi que les annexes qui lui
sont associées et qui en font partie intégrante. (1-8)

Section 5
Caractère des documents constituant le marché public de prestations intellectuelles

Article 13  : Les pièces constitutives du marché public de prestations intellectuelles sont : (1-9)
13.1- Les actes d’engagement composés de :
 La lettre de soumission acceptée.
 La déclaration de candidature acceptée.
 La déclaration à souscrire.
 La déclaration de probité.
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13.2- Le cahier des clauses particulières « CCP- prestations intellectuelles », qui n’est autre que le
cahier des prescriptions spéciales.
13.3- Les annexes aux actes d’engagement, le cas échéant.
13.4- Les annexes au cahier des clauses particulières, composées des documents suivants :
 La référence aux dispositions du cahier des clauses techniques communes, ou le cas
échéant, les spécifications techniques particulières détaillées. (1-9.1)
 Dans le cas d’une rémunération à prix global et forfaitaire, la décomposition du prix global
et forfaitaire. (1-9.1)
 Dans le cas d’une rémunération sur la base de prix unitaires :
- Le bordereau des prix unitaires. (1-9.1)
- Le détail quantitatif et estimatif. (1-9.1)
 Dans le cas d’une rémunération sur dépenses contrôlées :
- Les modalités de calcul du prix de règlement à partir des pièces justificatives
fournies par le titulaire. (1-9.1)
 Dans le cas d’une rémunération à prix mixte :
- Chaque partie de la rémunération respectivement par référence à la rémunération
sur la base de prix unitaires et à celle à prix global et forfaitaire, sur la base de prix
unitaires et à celle à base de prix réglementé, ou sur la base de prix global et
forfaitaire et à celle à prix réglementé. (1-9.1)
 Dans le cas d’une rémunération à base de prix réglementé : (Voir Art 22 de la loi 04-02
« JO41 »)
- Le détail de la note d’honoraires, selon le prix réglementé.
13.5- Toute autre annexe rendue contractuelle compte tenu de la spécificité des prestations du
marché public de prestations intellectuelles, tel que le calendrier détaillé d’exécution des
prestations. (1-9.1)
Article 14  : Ordre de priorité des documents ayant valeur contractuelle : (1-9.2)
Les documents constituant le marché public de prestations intellectuelles et ayant valeur
contractuelle, prévalent les uns sur les autres dans l’ordre ou ils sont énumérés ci-dessous :
 La lettre de soumission acceptée et ses annexes, établies compte tenu des dispositions
de l’article 8 du présent cahier des clauses administratives générales. (1-9.2)
 Le cahier des clauses administratives particulières « CCAP- prestations intellectuelles ».
 Le cahier des clauses techniques particulières « CCTP- prestations intellectuelles ».
 Les clauses financières qui découlent des sujétions de l’objet du marché public de
prestations intellectuelles.
 Les clauses dérogatoires aux dispositions du cahier des clauses administratives
générales « CCAG-PIMO » applicable aux prestations intellectuelles, objet du marché
public, et dans les conditions prévues par l’article 2 du présent « CCAG-PIMO ». (1-9.2)
 Le cahier des clauses administratives générales « CCAG-PIMO » applicable aux
prestations intellectuelles
 Le cahier des clauses techniques générales « CCTG » applicable aux prestations
intellectuelles. (1-9.2)
 Les spécifications techniques particulières liées à l’objet du marché public de prestations
intellectuelles et qui comporte :
- Des pièces écrites.
- Des pièces annexes éventuelles.
- Le mémoire technique justificatif, ou le rapport dans le cas ou ce document est
rendu contractuel.
- Le calendrier détaillé de l’exécution des prestations intellectuelles, établi
conformément aux dispositions de l’article 99 ci-dessous, le cas échéant le délai
global d’exécution des prestations. (1-9.2)
 Les actes spécifiques de sous-traitance et leurs éventuels actes modificatifs, postérieurs
à la notification du marché public. (3-4.1)
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Exception faite pour les marchés publics à rémunération à base de prix réglementé, pour
lesquels les stipulations du texte réglementaire spécifique qui régit cette rémunération prévalent
les documents du marché public ayant valeur contractuelle.
Dans le cas ou l’ordre de priorité fixé s’avère insuffisant, la préséance des pièces du marché
public de prestations intellectuelles s’établit comme suit :
 Les documents administratifs prévalent sur les documents techniques.
 Les documents particuliers prévalent sur les documents généraux.
 Les documents contractuels prévalent sur les documents indicatifs.
Article 15  : Documents de référence non joints au marché public de prestations intellectuelles
Il est entendu par tout document non joint au marché public de prestations intellectuelles, les
documents énumérés, en termes de référence, par le cahier des clauses particulières, et réputés
connues des parties (normes, documents techniques réglementaires, dispositif de contrôle
qualité). (1-10)
Il en est de même pour le cahier des clauses administratives générales « CCAG-PIMO »,
spécifiquement dans les conditions prévues par l’article 2 ci-dessus. (1-10)

Article 16  : Documents indicatifs annexés au marché public de prestations intellectuelles


Certains documents peuvent être annexés au marché public de prestations intellectuelles sans
avoir valeur contractuelle, sauf stipulations contraires indiquées par le cahier des clauses
particulières du marché public. Il s’agit notamment des éléments suivants de décomposition de
l’offre financière du titulaire du marché public de prestations intellectuelles: (1-11)
 Pour une rémunération sur la base des prix unitaires, un sous détail des prix unitaires
(SDPU) pouvant être exigé par le service contractant, qui donne le contenu du prix
unitaire en indiquant les éléments de décomposition de la prestation élémentaire objet du
prix unitaire. Il s’agit de chiffrer tous ces éléments comme suit :
- Les déboursés ou frais directs, décomposés en dépenses de salaires et indemnités
du personnel, charges salariales, dépenses de matières consommables, dépenses
de matériel et exceptionnellement dépenses de matériaux.
- Les frais généraux, d’une part, les impôts et taxes, d’autre part, exprimés
par des pourcentages par référence aux déboursés cités ci-dessus.
- La marge pour risques et bénéfices, exprimés par un pourcentage de l’ensemble
des deux postes précédents.
 Pour une rémunération à prix global et forfaitaire, un devis descriptif et estimatif détaillé
(DDED).
Le devis descriptif et estimatif détaillé est un document pouvant être exigé par le
service contractant à l’appui des offres des soumissionnaires afin d’apprécier les
propositions de prix. Ce document intervient dans les conditions suivantes :
- Il n’a pas de valeur contractuelle sauf disposition contraire du cahier des charges
et/ou du dossier de consultation des prestataires, ainsi que des stipulations du
marché public de prestations intellectuelles.
- Il décompose le prix global et forfaitaire proposé dans le cadre des actes
d’engagement en décomposant les éléments du prix proposé par les
soumissionnaires et les quantités indicatives qui lui sont associées. (1-11)
 Pour une rémunération à prix mixte, un devis descriptif et estimatif détaillé (DDED) et un
sous détail des prix unitaires (SDPU) pouvant être exigés par le service contractant.
 Un calendrier détaillé d’exécution des prestations intellectuelles, établit selon les
conditions prévues à l’article 99 ci-après, si le document n’est pas rendu contractuel. (1-
11)
Article 17  : Documents postérieurs à la conclusion du marché public de prestations intellectuelles
Sont considérés comme documents postérieurs à la conclusion du marché public de
prestations intellectuelles et en faisant partie intégrante :
 La notification des documents entrant dans le cadre global de l’objet du marché public de
prestations intellectuelles et qui concerne notamment :
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- Les rapports de contrôle éventuels des prestations intellectuelles objet du marché


public.
- Les autorisations, les permis et les services faits éventuels des différents
organismes habilités en relation avec les prestations intellectuelles objet du marché
public.
 Les ordres de service entrant dans le cadre global de l’objet du marché public de
prestations intellectuelles
 Les avenants intervenant en cours et en dehors des délais d’exécution du marché public
de prestations intellectuelles
 Les agréments des sous-traitants et les contrats de sous-traitance y afférents acceptés
par le service contractant.
 Les différentes cautions et, le cas échéant, leur mise à jour. (1-12)
 Les souscriptions des assurances obligatoires et facultatives.

Section 6
Caractère des documents constituant le marché public de maitrise d’œuvre

Article 18  : Les pièces constitutives du marché public de maitrise d’œuvre sont : (1)
18.1- Les actes d’engagement composés de :
 La lettre de soumission acceptée.
 La déclaration de candidature acceptée.
 La déclaration à souscrire.
 La déclaration de probité.
18.2- Le cahier des clauses particulières « CCP- maitrise d’œuvre », qui n’est autre que le cahier
des prescriptions spéciales.
18.3- Les annexes aux actes d’engagement, le cas échéant.
18.4- Les annexes au cahier des clauses particulières, composées des documents suivants :
 La référence aux dispositions du cahier des clauses techniques communes, ou le cas
échéant, les spécifications techniques particulières détaillées. (1-9.1)
 Dans le cas d’une rémunération à prix réglementé : (Voir Art 22 de la loi 04-02 « JO41 »)
- Le détail de la note d’honoraires.
 Dans le cas d’une rémunération à prix global et forfaitaire, la décomposition du prix global
et forfaitaire. (1-9.1)
 Dans le cas d’une rémunération sur la base de prix unitaires :
- Le bordereau des prix unitaires. (1-9.1)
- Le détail quantitatif et estimatif. (1-9.1)
 Dans le cas d’une rémunération à prix mixte :
- Chaque partie de la rémunération respectivement par référence à la rémunération
sur la base de prix unitaires et à celle à prix global et forfaitaire, sur la base de prix
unitaires et à celle à base de prix réglementé, ou sur la base de prix global et
forfaitaire et à celle à prix réglementé. (1-9.1)
18.5- Toute autre annexe rendue contractuelle compte tenu de la spécificité des prestations du
marché public de maitrise d’œuvre, tel que le calendrier détaillé d’exécution des missions. (1-
9.1)
Article 19  : Ordre de priorité des documents ayant valeur contractuelle : (1-9.2)
Les documents constituant le marché public de maitrise d’œuvre et ayant valeur contractuelle,
prévalent les uns sur les autres dans l’ordre ou ils sont énumérés ci-dessous :
 La lettre de soumission acceptée et ses annexes, établies compte tenu des dispositions
de l’article 11 du présent cahier des clauses administratives générales. (1-9.2)
 Le cahier des clauses administratives particulières « CCAP- maitrise d’œuvre ».

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 Le cahier des clauses techniques particulières « CCTP- maitrise d’œuvre ».


 Les clauses financières qui découlent des sujétions de l’objet du marché public de
maitrise d’œuvre.
 Les clauses dérogatoires aux dispositions du cahier des clauses administratives
générales « CCAG-PIMO » applicable à la maitrise d’œuvre, objet du marché public, et
dans les conditions prévues par l’article 2 du présent « CCAG-PIMO ». (1-9.2)
 Le cahier des clauses administratives générales « CCAG-PIMO » applicable aux
prestations de maitrise d’œuvre
 Le cahier des clauses techniques générales « CCTG » applicable aux prestations de
maitrise d’œuvre. (1-9.2)
 Les spécifications techniques particulières liées à l’objet du marché public de maitrise
d’œuvre et qui comporte :
- Des pièces écrites.
- Les pièces graphiques et notamment les plans convenus et approuvés
- Des pièces annexes éventuelles.
- Le mémoire technique justificatif, ou le rapport dans le cas ou ce document est
rendu contractuel.
- Le calendrier détaillé de l’exécution des prestations, établi conformément aux
stipulations du marché public.
 Les actes spécifiques de sous-traitance et leurs éventuels actes modificatifs, postérieurs
à la notification du marché public. (2-4.1)
Exception faite pour les marchés publics à rémunération à base de prix réglementé, pour
lesquels les stipulations du texte réglementaire spécifique qui régit cette rémunération prévalent
les documents du marché public ayant valeur contractuelle.
Dans le cas ou l’ordre de priorité fixé s’avère insuffisant, la préséance des pièces du marché
public de maitrise d’œuvre s’établit comme suit :
 Les documents administratifs prévalent sur les documents techniques.
 Les documents particuliers prévalent sur les documents généraux.
 Les documents contractuels prévalent sur les documents indicatifs.
Article 20  : Documents de référence non joints au marché public de maitrise d’œuvre
Il est entendu par tout document non joint au marché public de maitrise d’œuvre, les documents
énumérés, en termes de référence, par le cahier des clauses particulières, et réputés connues des
parties (normes, documents techniques réglementaires, dispositif de contrôle qualité).
Il en est de même pour le cahier des clauses administratives générales « CCAG-PIMO »,
spécifiquement dans les conditions prévues par l’article 2 ci-dessus. (1-10)
Article 21  : Documents indicatifs annexés au marché public de maitrise d’œuvre
Certains documents peuvent être annexés au marché public de maitrise d’œuvre sans avoir
valeur contractuelle, sauf stipulations contraires indiquées par le cahier des clauses particulières
du marché public. Il s’agit notamment des éléments suivants de décomposition de l’offre financière
du titulaire du marché public de maitrise d’œuvre: (1-11)
 Pour une rémunération sur la base des prix unitaires, un sous détail des prix unitaires
(SDPU) pouvant être exigé par le service contractant, qui donne le contenu du prix
unitaire en indiquant les éléments de décomposition de la prestation élémentaire objet du
prix unitaire. Il s’agit de chiffrer tous ces éléments comme suit :
- Les déboursés ou frais directs, décomposés en dépenses de salaires et indemnités
du personnel, charges salariales, dépenses de matières consommables, dépenses
de matériel et exceptionnellement dépenses de matériaux.
- Les frais généraux, d’une part, les impôts et taxes, d’autre part, exprimés
par des pourcentages par référence aux déboursés cités ci-dessus.
- La marge pour risques et bénéfices, exprimés par un pourcentage de l’ensemble
des deux postes précédents.

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 Pour une rémunération à prix global et forfaitaire, un devis descriptif et estimatif détaillé
(DDED).
Le devis descriptif et estimatif détaillé est un document pouvant être exigé par le
service contractant à l’appui des offres des soumissionnaires afin d’apprécier les
propositions de prix. Ce document intervient dans les conditions suivantes :
- Il n’a pas de valeur contractuelle sauf disposition contraire du cahier des charges
et/ou du dossier de consultation des prestataires, ainsi que des stipulations du
marché public de maitrise d’œuvre.
- Il décompose le prix global et forfaitaire proposé dans le cadre des actes
d’engagement en décomposant les éléments du prix proposé par les
soumissionnaires et les quantités indicatives qui lui sont associées. (1)
 Pour une rémunération à prix mixte, un devis descriptif et estimatif détaillé (DDED) et un
sous détail des prix unitaires (SDPU) pouvant être exigés par le service contractant.
 Un calendrier détaillé d’exécution des prestations de maitrise d’œuvre, établit selon les
stipulations du marché public. (1-11)
Article 22  : Documents postérieurs à la conclusion du marché public de maitrise d’œuvre
Sont considérés comme documents postérieurs à la conclusion du marché public de maitrise
d’œuvre et en faisant partie intégrante :
 La notification des documents entrant dans le cadre global de l’objet du marché public de
maitrise d’œuvre et qui concerne notamment :
- Les rapports de contrôle des différents organismes de contrôle technique des
ouvrages et des installations objet du marché public.
- Les autorisations, les permis et les services faits des différents organismes
habilités, des bilans hydriques et énergétiques éventuels objet du marché public.
 Les ordres de service entrant dans le cadre global de l’objet du marché public de maitrise
d’œuvre
 Les avenants intervenant en cours et en dehors des délais d’exécution du marché public
de maitrise d’œuvre
 Les agréments des sous-traitants et les contrats de sous-traitance y afférents acceptés
par le service contractant.
 Les différentes cautions et, le cas échéant, leur mise à jour. (1-12)
 Les souscriptions des assurances obligatoires et facultatives.

Section 7
Notification des documents et dévolution d’attributions pour le marché public de
prestations intellectuelles

Article 23  : La notification des documents et de dévolution d’attributions concerne :


 Le marché public de prestations intellectuelles.
 La dévolution des attributions pour chacune des parties contractantes. (1-13)
23.1- Notification du marché public de prestations intellectuelles.
 La notification du marché public de prestations intellectuelles comprend une expédition
délivrée sans frais par le service contractant, d’une copie vérifiée et certifiée conforme des
documents suivants:
- Actes d’engagement et leurs annexes éventuelles.
- Cahier des clauses particulières « CCP- prestations intellectuelles », et ses annexes.
- Tout document particulier expressément désigné comme constitutif du marché public.
(1-13.1.1)

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 Ne sont pas concernés par la notification sus-évoquée, le cahier des clauses administratives
générales « CCAG-PIMO », les cahiers des clauses techniques communes (CCTC) et tout
document ayant fait l’objet d’une publication officielle. (1-13.1.2)
23.2- Notification de dévolution des attributions de l’acheteur.
 L’acheteur notifie, par tout moyen écrit, au titulaire, dans la limite de vingt (20) jours qui
suivent la date de notification de l’ordre de service prescrivant le commencement de
l’exécution des prestations :
- Le(s) nom(s) du(es) représentant(s) de l’acheteur.
- La qualité du(es) représentant(s) de l’acheteur.
- Les missions dévolues au(x) représentant(s) de l’acheteur.
- Le cas échéant, l’assistant à l’acheteur. (1-13.3.1)
 L’acheteur notifie également, par tout moyen écrit, au titulaire, le(s) nom(s) de ou des
organismes éventuels désignés chargés du contrôle, d’approbation ou d’assistance des
prestations intellectuelles objet du marché public. (1-13.3.2)
 L’acheteur notifie, par tout moyen écrit, au titulaire, l’acceptation de sa demande relative au
représentant du titulaire, ainsi que toute autre demande similaire.
 Nonobstant les procédures réglementaires applicables en la matière, toute modification
ultérieure relative à la désignation des intervenants représentants de l’acheteur précités est
communiquée, par tout moyen écrit, par l’acheteur au titulaire. (1-13.3.3)
23.3- Notification de dévolution des attributions du titulaire.
 Une demande d’acceptation du représentant du titulaire est adressée à l’acheteur, et ce,
dans le cas ou le représentant du titulaire n’a pas fait l’objet d’une proposition dans la
soumission ou ne figure pas dans le mémoire technique justificatif. (1-13.3.4)
En vue de l'acceptation de son représentant. Cette demande doit contenir toutes les
qualifications concernant ce représentant et faire connaître exactement l'étendue des
prérogatives qui lui sont conférés par le titulaire, au point de vue tant de la conduite des
prestations que du règlement des comptes. L’acheteur dispose d'un délai de dix (10) jours
après la réception de la demande pour se prononcer sur l'acceptation ou non du
représentant proposé. (1-43.2)
 Toute modification ultérieure relative à la désignation de l’intervenant représentant le titulaire
fera l’objet d’une nouvelle demande d’acceptation.

Section 8
Notification des documents et dévolution d’attributions pour le marché public de maitrise
d’œuvre

Article 24  : La notification des documents et de dévolution d’attributions concerne :


 Le marché public de maitrise d’œuvre.
 La dévolution des attributions pour chacune des parties contractantes. (1-13)
24.1- Notification du marché public de maitrise d’œuvre.
 La notification du marché public de maitrise d’œuvre comprend une expédition délivrée sans
frais par le service contractant, d’une copie vérifiée et certifiée conforme des documents
suivants:
- Actes d’engagement et leurs annexes éventuelles.
- Cahier des clauses particulières « CCP- maitrise d’œuvre », et ses annexes.
- Tout document particulier expressément désigné comme constitutif du marché public.
(1-13.1.1)
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 Ne sont pas concernés par la notification sus-évoquée, le cahier des clauses administratives
générales « CCAG-PIMO », les cahiers des clauses techniques communes (CCTC) et tout
document ayant fait l’objet d’une publication officielle. (1-13.1.2)

24.2- Notification de dévolution des attributions du maitre de l’ouvrage.


 Le maitre de l’ouvrage notifie, par tout moyen écrit, au maitre de l’œuvre, dans la limite de
vingt (20) jours qui suivent la date de notification de l’ordre de service prescrivant le
commencement de l’exécution des missions de maitrise d’œuvre :
- Le(s) nom(s) du(es) représentant(s) du maitre de l’ouvrage.
- La qualité du(es) représentant(s) du maitre de l’ouvrage.
- Les missions dévolues au(x) représentant(s) du maitre de l’ouvrage.
- Le cas échéant, le maitre de l’ouvrage délégué, ou de l’assistant au maitre de
l’ouvrage. (1-13.3.1)
 Le maitre de l’ouvrage notifie également, par tout moyen écrit, au maitre de l’œuvre, les
noms de ou des organismes désignés chargés du ou des contrôle(s) technique(s), du ou des
contrôle(s) qualité des matériaux lorsque l’objet du marché public des travaux confié aux
entrepreneurs y est assujetti. (1-13.3.2)
 Le maitre de l’ouvrage notifie, par tout moyen écrit, au maitre de l’œuvre, l’acceptation de sa
demande relative au représentant du maitre de l’œuvre, ainsi que toute autre demande
similaire.
 Nonobstant les procédures réglementaires applicables en la matière, toute modification
ultérieure relative à la désignation des intervenants représentants du maitre de l’ouvrage
précités est communiquée, par tout moyen écrit, par le maitre de l’ouvrage au maitre de
l’œuvre. (1-13.3.3)
24.3- Notification de dévolution des attributions du maitre de l’œuvre.
 Une demande d’acceptation du représentant du maitre de l’œuvre est adressée au maitre de
l’ouvrage, et ce, dans le cas ou le représentant du maitre de l’œuvre n’a pas fait l’objet d’une
proposition dans la soumission ou ne figure pas dans le mémoire technique justificatif. (1-
13.3.4)
En vue de l'acceptation de son représentant. Cette demande doit contenir toutes les
qualifications concernant ce représentant et faire connaître exactement l'étendue des
prérogatives qui lui sont conférés par le maitre d’œuvre, au point de vue tant de la conduite
des prestations que du règlement des comptes. Le maitre d’ouvrage dispose d'un délai de
dix (10) jours après la réception de la demande pour se prononcer sur l'acceptation ou non
du représentant proposé. (1-43.2)
 Toute modification ultérieure relative à la désignation de l’intervenant représentant le maitre
de l’œuvre fera l’objet d’une nouvelle demande d’acceptation.

Chapitre 3
Les prix des marchés publics de prestations intellectuelles et des marchés public de
maitrise d’œuvre

Section 1
Caractère général des prix du marché public de prestations intellectuelles

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Article 25  : Les prix du marché public de prestations intellectuelles sont réputés comprendre toutes les
dépenses qui sont les conséquences nécessaires et directes pour l’accomplissement des
prestations ainsi que tous droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais.
Ces prix sont réputés assurer également au titulaire une marge pour risque et bénéfice. (1-14)
Article 26  : Sous réserve des dispositions des articles 50 à 57 ci-après, les prix du marché public de
prestations intellectuelles ne peuvent sous aucun prétexte être modifiés. (6-34-1)
Article 27  : Dans le cas d’un marché public passé avec un groupement momentané à responsabilité
conjointe, les prix afférents à chaque lot sont réputés comprendre outre, les prix prévus à l’article
25, les dépenses et marge de bénéfice du titulaire pour l’exécution de ce lot, y compris
éventuellement les charges qu’il peut être appelé à rembourser au mandataire ainsi que les
dépenses relatives :
- Aux mesures propres et communes pour palier d’éventuelles défaillances des autres
membres du groupement et les conséquences de ces défaillances.
- A toute autre sujétion commune induite par le fait de ce groupement momentané à
responsabilité conjointe. (6-34.3)

Section 2
Caractère général des prix du marché public de maitrise d’œuvre

Article 28  : Les prix du marché public de maitrise d’œuvre sont réputés comprendre toutes les dépenses
qui sont les conséquences nécessaires et directes pour l’accomplissement des prestations ainsi
que tous droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais.
Ces prix sont réputés assurer également au maitre de l’œuvre une marge pour risque et
bénéfice. (1-14)
Article 29  : Sous réserve des dispositions des articles 59 à 66 ci-après, les prix du marché public de
maitrise d’œuvre ne peuvent sous aucun prétexte être modifiés. (6-34.1)
Article 30  : Dans le cas de marché public passé avec un groupement momentané à responsabilité
conjointe, les prix afférents à chaque lot sont réputés comprendre outre, les prix prévus à l’article
28, les dépenses et marge de bénéfice du maitre d’œuvre chargé de l’exécution de ce lot, y
compris éventuellement les charges qu’il peut être appelé à rembourser au mandataire ainsi que
les dépenses relatives :
- Aux mesures propres et communes pour palier d’éventuelles défaillances des autres
membres du groupement et les conséquences de ces défaillances.
- A toute autre sujétion commune induite par le fait de ce groupement momentané à
responsabilité conjointe. (6-34.3)

Section 3
Modalités de rémunération du marché public de prestations intellectuelles

Article 31  : La rémunération, dans le cadre des marchés publics de prestations intellectuelles intervient
selon les modalités suivantes :
- A prix global et forfaitaire.
- Sur bordereau des prix unitaires.
- A prix mixte. (1-15)
- A base de prix réglementé.
Article 32  : Rémunération à prix global et forfaitaire.
Est considéré comme rémunération à prix global et forfaitaire, tout prix fixé, définitivement, en
bloc et à l’avance et qui rémunère le titulaire pour la totalité de prestations, pour un élément de

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prestation ou pour un ensemble déterminé de prestations intellectuelles défini dans le cadre du


marché public de prestations intellectuelles.
Cette modalité de rémunération doit être mentionnée explicitement dans le marché public de
prestations intellectuelles comme étant forfaitaire. (1-16.1)
Les divergences éventuellement constatées, pour chaque prestation, entre les composantes
réellement exécutées et les éléments indiqués dans la décomposition du prix, même si celle-ci a
valeur contractuelle, ne peuvent donner lieu à aucune modification dudit prix global et forfaitaire, il
en est de même des erreurs que pourrait comporter cette décomposition. (6-37.2)
Article 33  : Rémunération sur bordereau des prix unitaires.
Est considéré comme rémunération sur bordereau des prix unitaires, l’application des prix
unitaires aux quantités réellement exécutées, aux éléments décomposés des prestations, aux
éléments décomposés de l’ensemble de prestations et/ou aux unités du marché public de
prestations intellectuelles, et dont les quantités ne sont indiquées qu’à titre prévisionnel. (1-16.2)
Article 34  : Rémunération à prix mixte. (1-16.4)
Est considéré comme rémunération à prix mixte, tout prix qui rémunère l’ensemble de
prestations, objet du marché public de prestations intellectuelles, pour partie sur la base d’un prix
global et forfaitaire et pour partie sur la base d’un bordereau des prix unitaires.
Est considéré également comme rémunération à prix mixte, tout prix qui rémunère l’ensemble
de prestations, objet du marché public de prestations intellectuelles, pour partie sur la base d’un
bordereau des prix unitaires et pour partie sur la base d’un prix réglementé.
Est considéré également comme rémunération à prix mixte, tout prix qui rémunère l’ensemble
de prestations, objet du marché public de prestations intellectuelles, pour partie sur la base d’un
prix global et forfaitaire et pour partie sur la base d’un prix réglementé.
Dans le cas d’une rémunération à prix mixte, le règlement s’effectue, pour chaque partie, par
référence aux modalités propres à chaque prix. (1-16.4)
Article 35  : Rémunération à base de prix réglementé
Est considéré comme rémunération à base de prix réglementé, tout prix qui rémunère
l’ensemble de prestations, objet du marché public de prestations intellectuelles, par application
d’une disposition réglementaire, s’agissant d’un barème, d’un tarif, d’un indice, d’un index ou de
tout autre élément établi en dehors du marché public, sans précision de date, l’élément à prendre
en considération est celui qui est en vigueur. (3-10.2)
Toute prestation intellectuelle ne relevant pas de la liberté des prix ne peut être rémunérée que
dans le respect des prix réglementés conformément à la législation en vigueur. (04-02 JO2004-41,
art 22)

Section 4
Modalités de rémunération du marché public de maitrise d’œuvre

Article 36  : La rémunération, dans le cadre des marchés publics de maitrise d’œuvre intervient selon les
modalités suivantes :
- A prix global et forfaitaire.
- Sur bordereau des prix unitaires.
- A prix mixte. (1-15)
- A base de prix réglementé.
Article 37  : Rémunération à prix global et forfaitaire.
Est considéré comme rémunération à prix global et forfaitaire, tout prix fixé, définitivement, en
bloc et à l’avance et qui rémunère le titulaire pour la totalité de prestations, pour un élément de
prestation ou pour un ensemble déterminé de prestations de maitrise d’œuvre défini dans le cadre
du marché public de maitrise d’œuvre.
Cette modalité de rémunération doit être mentionnée explicitement dans le marché public de
maitrise d’œuvre comme étant forfaitaire. (1-16.1)

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Les divergences éventuellement constatées, pour chaque mission, entre les composantes
réellement exécutées et les éléments indiqués dans la décomposition du prix, même si celle-ci a
valeur contractuelle, ne peuvent donner lieu à aucune modification dudit prix global et forfaitaire, il
en est de même des erreurs que pourrait comporter cette décomposition. (6-37.2)
Article 38  : Rémunération sur bordereau des prix unitaires.
Est considéré comme rémunération sur bordereau des prix unitaires, l’application des prix
unitaires aux quantités réellement exécutées, aux éléments décomposés des prestations, aux
éléments décomposés de l’ensemble de missions et/ou aux unités du marché public de maitrise
d’œuvre, et dont les quantités ne sont indiquées qu’à titre prévisionnel. (1-16.2)
Article 39  : Rémunération à prix mixte. (1-16.4)
Est considéré comme rémunération à prix mixte, tout prix qui rémunère l’ensemble de
prestations, objet du marché public de maitrise d’œuvre, pour partie sur la base d’un prix global et
forfaitaire et pour partie sur la base d’un bordereau des prix unitaires.
Est considéré également comme rémunération à prix mixte, tout prix qui rémunère l’ensemble
de prestations, objet du marché public de maitrise d’œuvre, pour partie sur la base d’un bordereau
des prix unitaires et pour partie sur la base d’un prix réglementé.
Est considéré également comme rémunération à prix mixte, tout prix qui rémunère l’ensemble
de prestations, objet du marché public de maitrise d’œuvre, pour partie sur la base d’un prix global
et forfaitaire et pour partie sur la base d’un prix réglementé.
Dans le cas d’une rémunération à prix mixte, le règlement s’effectue, pour chaque partie, par
référence aux modalités propres à chaque prix. (1-16.4)
Article 40  : Rémunération à base de prix réglementé
Est considéré comme rémunération à base de prix réglementé, tout prix qui rémunère
l’ensemble de prestations, objet du marché public de maitrise d’œuvre, par application d’une
disposition réglementaire, s’agissant d’un barème, d’un tarif, d’un indice, d’un index ou de tout
autre élément établi en dehors du marché public, sans précision de date, l’élément à prendre en
considération est celui qui est en vigueur. (3-10.2)
Toute prestation de maitrise d’œuvre ne relevant pas de la liberté des prix ne peut être
rémunérée que dans le respect des prix réglementés conformément à la législation en vigueur.
(04-02 JO2004-41, art 22)

Section 5
Ordre de priorité par référence à l’application d’une nature de prix du marché public de
prestations intellectuelles

Article 41  : Le choix d’une modalité de rémunération, dans le cadre des marchés publics de prestations
intellectuelles induit une priorité qui diffère selon les modes de rémunération retenus. (1-17)
Article 42  : Ordre de priorité pour une modalité de rémunération sur la base de bordereau des prix
unitaires. (1-17.1)
Lorsque la rémunération intervient sur la base d’un bordereau des prix unitaires, la priorité des
annexes de l’acte d’engagement s’établit dans l’ordre qui suit :
- Le bordereau des prix unitaires qui, dans ce cas, consacre le caractère contractuel et
intangible des prix unitaires.
- Le détail quantitatif et estimatif qui, dans ce cas, arrête le montant prévisionnel du marché
public de prestations intellectuelles.
- La lettre de soumission acceptée, consignant entre autres éléments, le montant
prévisionnel du marché public de prestations intellectuelles.
Article 43  : Ordre de priorité pour une modalité de rémunération sur la base d’un prix global et forfaitaire.
(1-17.2)
Lorsque la rémunération intervient sur la base d’un prix global et forfaitaire, la priorité des
annexes de l’acte d’engagement s’établit dans l’ordre qui suit :

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- La lettre de soumission acceptée, consignant le prix global et forfaitaire du marché public


de prestations intellectuelles, fixé en bloc et à l’avance, et qui revêt, dans ce cas, un
caractère contractuel.
- La décomposition du prix global et forfaitaire présentée sous la forme d’un détail évaluatif
comprenant pour chaque prestation globale, chaque élément de la prestation globale ou
chaque ensemble de prestations intellectuelles, la quantité à exécuter et le prix de l’unité
correspondante.
- En tant que de besoin, un devis descriptif et estimatif détaillé, fourni par le titulaire en
annexe de la décomposition du prix global et forfaitaire, qui pourra servir à l’établissement
des acomptes relatifs aux prix de la prestation, lorsque cette modalité de règlement est
retenue, à l’évaluation des services faits, aux variations des prix, le cas échéant, ainsi qu’à
l’établissement des décomptes provisoires et du décompte général et définitif.

Article 44  : Ordre de priorité pour une modalité de rémunération à base de prix réglementé
Lorsque la rémunération intervient sur la base d’un prix réglementé, il n’est tenu que du prix, du
barème, du tarif, d’indice, d’index ou du pourcentage afférent au texte réglementant le contrat du
marché public.

Section 6
Ordre de priorité par référence à l’application d’une nature de prix du marché public de
maitrise d’œuvre

Article 45  : Le choix d’une modalité de rémunération, dans le cadre des marchés publics de maitrise
d’œuvre induit une priorité qui diffère selon les modes de rémunération retenus. (1-17)

Article 46  : Ordre de priorité pour une modalité de rémunération sur la base de bordereau des prix
unitaires. (1-17.1)
Lorsque la rémunération intervient sur la base d’un bordereau des prix unitaires, la priorité des
annexes de l’acte d’engagement s’établit dans l’ordre qui suit :
- Le bordereau des prix unitaires qui, dans ce cas, consacre le caractère contractuel et
intangible des prix unitaires.
- Le détail quantitatif et estimatif qui, dans ce cas, arrête le montant prévisionnel du marché
public de maitrise d’œuvre.
- La lettre de soumission acceptée, consignant entre autres éléments, le montant
prévisionnel du marché public de maitrise d’œuvre.
Article 47  : Ordre de priorité pour une modalité de rémunération sur la base d’un prix global et forfaitaire.
(1-17.2)
Lorsque la rémunération intervient sur la base d’un prix global et forfaitaire, la priorité des
annexes de l’acte d’engagement s’établit dans l’ordre qui suit :
- La lettre de soumission acceptée, consignant le prix global et forfaitaire du marché public
de maitrise d’œuvre, fixé en bloc et à l’avance, et qui revêt, dans ce cas, un caractère
contractuel.
- La décomposition du prix global et forfaitaire présentée sous la forme d’un détail évaluatif
comprenant pour chaque prestation globale, chaque élément de la prestation globale ou
chaque ensemble de maitrise d’œuvre, la quantité à exécuter et le prix de l’unité
correspondante.
- En tant que de besoin, un devis descriptif et estimatif détaillé, fourni par le titulaire en
annexe de la décomposition du prix global et forfaitaire, qui pourra servir à l’établissement
des acomptes relatifs aux prix de la prestation, lorsque cette modalité de règlement est
retenue, à l’évaluation des services faits, aux variations des prix, le cas échéant, ainsi qu’à
l’établissement des décomptes provisoires et du décompte général et définitif.
Article 48  : Ordre de priorité pour une modalité de rémunération à base de prix réglementé

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Lorsque la rémunération intervient sur la base d’un prix réglementé, il n’est tenu que du prix, du
barème, du tarif, d’indice, d’index ou du pourcentage afférent au texte réglementant le contrat du
marché public.

Section 7
Variation dans les prix du marché public de prestations intellectuelles

Article 49  : Sauf stipulation expresse du cahier des charges et du cahier des clauses particulières, les prix
du marché public de prestations intellectuelles sont réputés fermes et non révisables. (1-18)
Article 50  : Lorsque les prix sont actualisables, ils doivent être actualisés dans les conditions prévues par
réglementation en vigueur à la date à laquelle le candidat a fixé son prix dans l’offre.
Cette date correspond à la date de remise de l’offre par le titulaire. (3-10.1.2)
Le cahier des clauses particulières du marché public de prestations intellectuelles doit prévoir
la ou les formules (s) de variation des prix ainsi que les modalités de sa ou leur mise en œuvre.
(1-18.1)
Article 51  : Lorsque le marché public prévoit une révision des prix, ceux-ci sont révisés à la date ou selon
la périodicité prévue par les documents du cahier des clauses particulières. (3-10.2.2)
Article 52  : Modalités de mise en œuvre de la variation des prix
La ou les formule(s) de variation des prix doit (vent) tenir compte de l’importance et de
l’étendue relative à la nature de chaque prestation, objet du marché public de prestations
intellectuelles. (1-19).
La ou les formule(s) de variation de prix doivent prévoir, en tant que de besoin :
- Une partie fixe qui ne peut être inférieure à un taux de quinze pour cent (15 %).
- Une marge de neutralisation de variation des salaires d’un taux de cinq pour cent (5 %).
- Les indices « salaires » applicables par référence à leurs variations, pour la période
considérée, et affectés du coefficient des charges sociales.
- Les indices « matières » et « matériels » applicables et représentatifs de la prestation
objet du marché public de prestations intellectuelles. (1-19)
- L’influence des périodes d’arrêt des prestations.
Ces paramètres permettent d’établir le ou les coefficient(s) de révision.
Les coefficients pris pour la ou les formule(s) de révision sont déterminés au préalable et
contenus dans le cahier des charges et/ou dans le dossier de consultation des prestataires
intellectuels, sauf impossibilité dument justifiée. (1-19)
Ces mêmes coefficients de révision sont déterminés d’un commun accord par les parties
contractantes, lorsqu’il s’agit de marché public de prestations intellectuelles conclu selon la
procédure de gré à gré simple. (1-19).
Article 53  : Actualisation des prix d’un marché public de prestations intellectuelles
L’actualisation est une mise à jour du prix ferme du marché public avant tout début
d’exécution des prestations intellectuelles. (1-20.1).
L’actualisation des prix d’un marché public de prestations intellectuelles, est un mode de prise
en charge de la variation des prix qui, intervenant une seule fois, permet de faire évoluer le prix
initial fixé dans l’offre, pour tenir compte des fluctuations économiques survenues entre la date
de fin de validité des offres et la date de la notification de l’ordre de service prescrivant le
commencement de l’exécution des prestations intellectuelles objet du marché public, dans les
conditions réglementaires et contractuelles. (1-20.1)
Le montant de l’actualisation calculé par la mise en œuvre de la formule de révision des prix
prévue au marché public de prestations intellectuelles, sans la partie fixe sauf exception dument
motivée, même si le marché public n’est pas révisable, ne peut en aucun cas, être versé
globalement. A chaque décompte mensuel, présenté, correspond une situation d’actualisation.
(1-20.1)
Article 54  : Révision des prix d’un marché public de prestations intellectuelles

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La révision des prix d’un marché public de prestations intellectuelles, est un mode de prise en
charge de la variation des prix qui, intervenant périodiquement, permet de tenir compte des
fluctuations économiques constatées pendant toute la durée d’exécution des prestations
intellectuelles objet du marché public, dans les conditions réglementaires et contractuelles.
A chaque projet de décompte mensuel, présenté préalablement actualisé, le cas échéant,
correspond une révision des prix.
Le mémoire de révision des prix des décomptes mensuels sus-évoqués est fourni selon la
périodicité minimale prévue par la réglementation des marchés publics et maximale prévue par le
cahier des clauses particulières. (1-20.2)
Article 55  : Variation des prix des prestations supplémentaires
Pour le cas des prestations supplémentaires, définis à l’article 143 du présent cahier des
clauses administratives générales « CCAG-PIMO », la mise en œuvre de la variation des prix
qui leur est applicable intervient dans les conditions fixées aux articles 53 et 54 ci-dessus. (1-
20.3)
L’indice de base à prendre en compte dans la mise en œuvre de la révision des prix des
prestations intellectuelles supplémentaires doit correspondre à celui du mois où a eu lieu la
notification de l’ordre de service portant démarrage des prestations du dit marché public. (1-
20.3.1)
Article 56  : Variation des prix des prestations complémentaires
Pour le cas des prestations complémentaires, définis à l’article 143 du présent cahier des
clauses administratives générales « CCAG-PIMO » et sauf si les termes de la négociation des
prix nouveaux n’en disposent autrement, la mise en œuvre de la variation des prix applicables
aux prestations intellectuelles complémentaires est circonscrite exclusivement à la révision des
prix et intervient dans les conditions fixées à l’article 54 ci-dessus, à condition que les délais
d’exécution des prestations, éventuellement assortis aux dits prestations intellectuelles
complémentaires, s’étalent sur, au moins, trois (03) mois . (1-20.4)
Sans préjudice des conditions qui précèdent, l’indice de base à prendre en compte dans la
mise en œuvre de la révision des prix des prestations intellectuelles complémentaires doit
correspondre à celui du mois de la date de la notification de l’ordre de service et/ou de l’avenant
incluant les dits prestations complémentaires. (1-20.4.1)
Article 57  : Lorsque le prix du marché public, conclu de gré à gré simple, est sujet à variation, la ou les
formule(s) de variation des prix, déterminée(s) d’un commun accord, doit (vent) s’appuyer, selon
le mode de rémunération retenu.
- Sur la base d’un devis descriptif et estimatif détaillé, qui doit être exigé en annexe de la
décomposition du prix global et forfaitaire, dans le cas d’une rémunération à prix global et
forfaitaire.
- Sur la base d’un sous détail des prix unitaires, qui doit être exigé en annexe du bordereau
des prix unitaires, dans le cas d’une rémunération sur bordereau des prix unitaires. (1-21)

Section 8
Variation dans les prix du marché public de maitrise d’œuvre

Article 58  : Sauf stipulation expresse du cahier des charges et du cahier des clauses particulières, les prix
du marché public de maitrise d’œuvre sont réputés fermes et non révisables. (1-18)
Article 59  : Lorsque la durée d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre est supérieure à trois (03)
mois, les prix sont réputés révisables. (2-10.1.1)
Article 60  : Lorsque les prix sont actualisables, ils doivent être actualisés dans les conditions prévues par
réglementation en vigueur trois mois après la date à laquelle le candidat a fixé son prix dans
l’offre.

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Cette date correspond à la date de remise de l’offre par le maitre de l’œuvre augmentée de
trois (03) mois. (2-10.1.2)
Article 61  : Lorsque le marché public prévoit une révision des prix, ceux-ci sont révisés à la date ou selon
la périodicité prévue par les documents du cahier des clauses particulières. (3-10.2.2)
Article 62  : Modalités de mise en œuvre de la variation des prix
La ou les formule(s) de variation des prix doit (vent) tenir compte de l’importance et de
l’étendue relative à la nature de chaque prestation, objet du marché public de maitrise d’œuvre.
(1-19).
La ou les formule(s) de variation de prix doivent prévoir, en tant que de besoin :
- Une partie fixe qui ne peut être inférieure à un taux de quinze pour cent (15 %).
- Une marge de neutralisation de variation des salaires d’un taux de cinq pour cent (5 %).
- Les indices « salaires » applicables par référence à leurs variations, pour la période
considérée, et affectés du coefficient des charges sociales.
- Les indices « matières » et « matériels » applicables et représentatifs de la prestation
objet du marché public de maitrise d’œuvre. (1-19)
- L’influence des périodes d’arrêt des prestations.
Ces paramètres permettent d’établir le ou les coefficient(s) de révision.
Les coefficients pris pour la ou les formule(s) de révision sont déterminés au préalable et
contenus dans le cahier des charges et/ou dans le dossier de consultation de maitrise d’œuvre,
sauf impossibilité dument justifiée. (1-19)
Article 63  : Actualisation des prix d’un marché public de maitrise d’œuvre
L’actualisation est une mise à jour du prix ferme du marché public avant tout début
d’exécution des missions de maitrise d’œuvre. (1-20.1).
L’actualisation des prix d’un marché public de maitrise d’œuvre, est un mode de prise en
charge de la variation des prix qui, intervenant une seule fois, permet de faire évoluer le prix
initial fixé dans l’offre, pour tenir compte des fluctuations économiques survenues entre la date
de fin de validité des offres et la date de la notification de l’ordre de service prescrivant le
commencement de l’exécution des missions de maitrise d’œuvre objet du marché public, dans
les conditions réglementaires et contractuelles.
La formule mise en œuvre pour calculer le montant de l’actualisation est la suivante :
Montant actualisé = montant initial x (Indices à la date de début d’exécution des prestations –
3 mois)/ indices de la date de fixation du prix dans l’offre. (2-10.1.2)
Article 64  : Révision des prix d’un marché public de maitrise d’œuvre
La révision des prix d’un marché public de maitrise d’œuvre, est un mode de prise en charge
de la variation des prix qui, intervenant périodiquement, permet de tenir compte des fluctuations
économiques constatées pendant toute la durée d’exécution des missions de maitrise d’œuvre
objet du marché public, dans les conditions réglementaires et contractuelles.
A chaque projet de décompte mensuel, présenté préalablement actualisé, le cas échéant,
correspond une révision des prix.
Le mémoire de révision des prix des décomptes mensuels sus-évoqués est fourni selon la
périodicité minimale prévue par la réglementation des marchés publics et maximale prévue par le
cahier des clauses particulières. (1-20.2)

Article 65  : Variation des prix des prestations de maitrise d’œuvre supplémentaires
Pour le cas des prestations de maitrise d’œuvre supplémentaires, définis à l’article 147 du
présent cahier des clauses administratives générales « CCAG-PIMO », la mise en œuvre de la
variation des prix qui leur est applicable intervient dans les conditions fixées aux articles 63 et 64
ci-dessus. (1-20.3)
L’indice de base à prendre en compte dans la mise en œuvre de la révision des prix des
prestations de maitrise d’œuvre supplémentaires doit correspondre à celui du mois où a eu lieu
la notification de l’ordre de service portant démarrage des prestations du dit marché public
augmentée de trois (03) mois. (1-20.3.1)
Article 66  : Variation des prix des prestations de maitrise d’œuvre complémentaires
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Pour le cas des prestations de maitrise d’œuvre complémentaires, définis à l’article 147 du
présent cahier des clauses administratives générales « CCAG-PIMO » et sauf si les termes de la
négociation des prix nouveaux n’en disposent autrement, la mise en œuvre de la variation des
prix applicables aux prestations de maitrise d’œuvre complémentaires est circonscrite
exclusivement à la révision des prix et intervient dans les conditions fixées à l’article 64 ci-
dessus, à condition que les délais d’exécution des prestations, éventuellement assortis aux dits
prestations de maitrise d’œuvre complémentaires, s’étalent sur, au moins, trois (03) mois . (1-
20.4)
Sans préjudice des conditions qui précèdent, l’indice de base à prendre en compte dans la
mise en œuvre de la révision des prix des prestations de maitrise d’œuvre complémentaires doit
correspondre à celui du mois de la date de la notification de l’ordre de service et/ou de l’avenant
incluant les dits prestations de maitrise d’œuvre complémentaires. (1-20.4.1)

Remarque importante : Voir article 51 du décret présidentiel 15-247 (le gré à gré)

Titre II  : Dispositions relatives à la phase d’exécution du marché public de prestations


intellectuelles et du marché public de maitrise d’œuvre (1)

Chapitre 1er 
Modalités relatives aux dispositions administratives du marché public de prestations
intellectuelles et du marché public de maitrise d’œuvre.

Section 1
Modalités relatives aux notifications du marché public de prestations intellectuelles et du
marché public de maitrise d’œuvre

Article 67  : La notification est l’action qui consiste à porter une information ou une décision à la
connaissance de la ou les partie(s) contractante(s) par tout moyen matériel ou dématérialisé
permettant de déterminer de façon certaine la date et l’heure de sa réception. (1-26)
67.1 : La date et l’heure de réception qui doivent être mentionnées sur un récépissé sont considérées
comme celles de la notification effective. (1-26.1)
67.2 : Selon son objet, la notification peut être assortie d’un délai de rigueur. (1-26.2)
67.3 : La notification au cocontractant des décisions ou informations du service contractant qui font
courir un délai est faite :
- Soit directement au cocontractant ou à son représentant dument habilité, contre
récépissé.
- Soit par échanges dématérialisés ou sur support électroniques. Les conditions d’utilisation
des moyens dématérialisés ou des supports électroniques sont déterminées dans le
cahier des charges, dans le dossier de consultation des soumissionnaires et/ou dans le
cahier des clauses particulières du marché public.
- Soit par tout autre moyen permettant d’attester la date et l’heure de réception de la
décision ou de l’information. (1-26.3)

67.4 : La notification, citée aux alinéas précédents, peut être faite à l’adresse du titulaire mentionnée
dans le cahier des clauses particulières du marché public de prestations intellectuelles ou, à
défaut, à son siège social. (1-26.4)
67.5 : En cas de sous-traitance, la notification se fait au titulaire du marché public de prestations
intellectuelles pour son propre compte et pour le compte de son ou de l’ensemble de ses sous-
traitant(s). (1-26.5)

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67.6 : Egalement, la notification, citée aux alinéas 67.1, 67.2, 67.3 précédents, peut être faite à
l’adresse du maitre de l’œuvre mentionnée dans le cahier des clauses particulières du marché
public de maitrise d’œuvre ou, à défaut, à son siège social.
67.7 : En cas de groupement momentané, la notification se fait au mandataire pour l’ensemble du
groupement momentané quelle que soit la nature de groupement momentané. (1-26.6)

Section 2
Modalités relatives aux ordres de service du marché public de prestations intellectuelles

Article 68  : L’ordre de service est un acte d’autorité écrit, émis par l’acheteur dans le cadre de l’expression
de son pouvoir de direction, et qui a pour objet de notifier au titulaire des décisions motivées ou
des informations entrant dans le cadre global du marché public de prestations intellectuelles.
(1-27)
Article 69  : Les ordres de service sont écrits et signés par l’acheteur, datés, numérotés et enregistrés. Le
titulaire en accuse réception datée. (1-27.1)
Article 70  : Les types d’ordres de service entrant dans le cadre d’un marché public de prestations
intellectuelles sont, notamment :
- Les ordres de service portant notification des marchés publics de prestations
intellectuelles.
- Les ordres de service portant démarrage, ajournement, arrêt et reprise des prestations
intellectuelles.
- Les ordres de service prescrivant les prestations intellectuelles supplémentaires et/ou
complémentaires, dans les conditions réglementaires en vigueur.
- Les ordres de service entrant dans le cadre des prestations intellectuelles sous-traitées.
En tout état de cause, l’établissement d’un ordre de service doit être justifié et doit s’inscrire,
directement et/ou indirectement, dans le cadre de l’objet global du marché public de prestations
intellectuelles.
L’ordre de service ne doit, en aucun cas, être établit ni de manière provisoire ni à titre de
régularisation. (1-27.2)
Article 71  : Les ordres de service sont notifiés par :
- Courrier transmis par lettre recommandé contre accusé de réception, la date de l’accusé
de réception est considérée comme date de notification.
- Acheminement contre récépissé de dépôt, la date de dépôt est considérée comme date de
notification.
- Tout moyen dématérialisé avec justificatif de réception. Le cahier des charges, le dossier
de consultation des soumissionnaires et/ou le cahier des clauses particulières fixe les
moyens dématérialisés appropriés permettant l’identification des parties contractantes et
garantissant la traçabilité des échanges.
Le titulaire renvoie dès réception, à l’acheteur, un ou plusieurs exemplaires après les avoir
signés et y avoir porté la date à laquelle il les a reçus. (1-27.3)

Article 72  : En cas de difficultés de notification de l’ordre de service ou si le titulaire refuse d’en accuser
réception, l’acheteur peut recourir aux services d’un huissier de justice pour lui notifier ledit
ordre de service. (1-27.4)
Article 73  : En cas de difficulté de notification de l’ordre de service par l’huissier de justice au titulaire ou si
ce dernier refuse d’en accuser réception, l’acheteur dresse un procès verbal de carence qui
tient lieu de notification de l’ordre de service. (1-27.5)
Article 74  : La date de réception de l’ordre de service vaut date de notification effective. A défaut, l’ordre de
service est réputé reçu au lendemain de la date de remise ou de transmission de sa
notification. (1-27.6)

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Article 75  : Le titulaire doit se conformer aux prescriptions des ordres de service qui lui sont notifiés. Ils
sont exécutoires dès leur notification. (1-27.7)
Article 76  : Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un ordre de service dépassent les obligations
de son marché public, il doit sous peine de forclusion, en présenter l’observation écrite et
motivée à l’acheteur dans un délai de dix (10) jours à partir de la date de sa notification. La
réclamation ne suspend pas l’exécution de l’ordre de service, à moins qu’il n’en soit ordonné
autrement. (1-27.8)
Article 77  : Les ordres de service relatifs à des prestations intellectuelles sous-traitées sont adressés au
titulaire du marché public de prestations intellectuelles, qui dispose seul de la faculté pour
présenter des réserves. (1-27.9)
Article 78  : En cas de groupement momentané, les ordres de service sont adressés au mandataire du
groupement momentané, qui dispose seul de la faculté pour présenter des réserves. (1-27.10)
Article 79  : En tout état de cause, l’ordre de service a pour objet de transmettre les prescriptions de
l’acheteur dans les limites des stipulations contractuelles prévues au cahier des clauses
particulières, et celles relatives aux dispositions applicables et non dérogées du présent cahier
des clauses administratives générales « CCAG-PIMO ». (1-27.11)
Article 80  : Le titulaire se conforme aux changements qui lui sont prescrits pendant l’exécution du marché
public, seulement lorsque l’acheteur les ordonne par ordre de service et sous sa responsabilité.
Il ne lui est tenu compte de ces changements qu’autant qu’il justifie de cet ordre de service pris
dans le cadre à ne pas modifier l’objet du marché public. (6-9)
Article 81  : Sauf si le marché public de prestations intellectuelles prévoit que le démarrage des prestations
peut être ordonné dans un délai supérieur à six (6) mois à compter de sa notification, le titulaire
peut refuser d’exécuter cet ordre, s’il lui est notifié plus de six (6) mois après la notification du
marché public.
Le titulaire dispose alors d’un délai de quinze (15) jours, courant à compter de la date d’envoi
de sa décision de refus à l’acheteur, pour proposer une nouvelle date de démarrage des
prestations. A l’expiration de ce délai, s’il n’a proposé aucune autre date, il doit exécuter les
prestations à la date demandée.
En cas de refus opposé par l’acheteur à la proposition qui lui aura été faite, le titulaire peut
demander la résiliation du marché public. Cette résiliation ne peut lui être refusée. (3-3.8.3)

Section 3
Modalités relatives aux ordres de service du marché public de maitrise d’œuvre

Article 82  : L’ordre de service est un acte d’autorité écrit, émis par le maitre de l’ouvrage dans le cadre de
l’expression de son pouvoir de direction, et qui a pour objet de notifier au maitre de l’œuvre
des décisions motivées ou des informations entrant dans le cadre global du marché public de
maitrise d’œuvre. (1-27)

Article 83  : Les ordres de service sont écrits et signés par le maitre de l’ouvrage, datés, numérotés et
enregistrés. Le maitre d’œuvre en accuse réception datée. (1-27.1)
Article 84  : Les types d’ordres de service entrant dans le cadre d’un marché public de maitrise d’œuvre
sont, notamment :
- Les ordres de service portant notification des marchés publics de maitrise d’œuvre.
- Les ordres de service portant démarrage, ajournement, arrêt et reprise des prestations de
maitrise d’œuvre.
- Les ordres de service prescrivant les prestations supplémentaires et/ou complémentaires
de maitrise d’œuvre, dans les conditions réglementaires en vigueur.
- Les ordres de service entrant dans le cadre des prestations de maitrise d’œuvre sous-
traitées.

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En tout état de cause, l’établissement d’un ordre de service doit être justifié et doit s’inscrire,
directement et/ou indirectement, dans le cadre de l’objet global du marché public de maitrise
d’œuvre.
L’ordre de service ne doit, en aucun cas, être établit ni de manière provisoire ni à titre de
régularisation. (1-27.2)

Article 85  : Les ordres de service sont notifiés par :


- Courrier transmis par lettre recommandé contre accusé de réception, la date de l’accusé
de réception est considérée comme date de notification.
- Acheminement contre récépissé de dépôt, la date de dépôt est considérée comme date de
notification.
- Tout moyen dématérialisé avec justificatif de réception. Le cahier des charges, le dossier
de consultation des soumissionnaires et/ou le cahier des clauses particulières fixe les
moyens dématérialisés appropriés permettant l’identification des parties contractantes et
garantissant la traçabilité des échanges.
Le maitre de l’œuvre renvoie dès réception, au maitre de l’ouvrage, un ou plusieurs
exemplaires après les avoir signés et y avoir porté la date à laquelle il les a reçus. (1-27.3)
Article 86  : En cas de difficultés de notification de l’ordre de service ou si le maitre de l’œuvre refuse d’en
accuser réception, le maitre de l’ouvrage peut recourir aux services d’un huissier de justice pour
lui notifier ledit ordre de service. (1-27.4)
Article 87  : En cas de difficulté de notification de l’ordre de service par l’huissier de justice au maitre de
l’œuvre ou si ce dernier refuse d’en accuser réception, le maitre de l’ouvrage dresse un procès
verbal de carence qui tient lieu de notification de l’ordre de service. (1-27.5)
Article 88  : La date de réception de l’ordre de service vaut date de notification effective. A défaut, l’ordre de
service est réputé reçu au lendemain de la date de remise ou de transmission de sa
notification. (1-27.6)
Article 89  : Le maitre de l’œuvre doit se conformer aux prescriptions des ordres de service qui lui sont
notifiés. Ils sont exécutoires dès leur notification. (1-27.7)
Article 90  : Lorsque le maitre de l’œuvre estime que les prescriptions d’un ordre de service dépassent les
obligations de son marché public, il doit sous peine de forclusion, en présenter l’observation
écrite et motivée au maitre de l’ouvrage dans un délai de dix (10) jours à partir de la date de sa
notification. La réclamation ne suspend pas l’exécution de l’ordre de service, à moins qu’il n’en
soit ordonné autrement. (1-27.8)
Article 91  : Les ordres de service relatifs à des prestations de maitrise d’œuvre sous-traitées sont
adressés au maitre de l’œuvre titulaire du marché public de maitrise d’œuvre, qui dispose seul
de la faculté pour présenter des réserves. (1-27.9)
Article 92  : En cas de groupement momentané, les ordres de service sont adressés au mandataire du
groupement momentané, qui dispose seul de la faculté pour présenter des réserves. (1-27.10)
Article 93  : En tout état de cause, l’ordre de service a pour objet de transmettre les prescriptions du maitre
de l’ouvrage dans les limites des stipulations contractuelles prévues au cahier des clauses
particulières, et celles relatives aux dispositions applicables et non dérogées du présent cahier
des clauses administratives générales « CCAG-PIMO ». (1-27.11)
Article 94  : Le maitre de l’œuvre se conforme aux changements qui lui sont prescrits pendant l’exécution
du marché public, seulement lorsque le maitre de l’ouvrage les ordonne par ordre de service et
sous sa responsabilité. Il ne lui est tenu compte de ces changements qu’autant qu’il justifie de
cet ordre de service pris dans le cadre à ne pas modifier l’objet du marché public. (6-9)
Le maitre de l’œuvre se conforme aux ordres de service qui lui sont notifiés, que ceux-ci aient
ou non fait l’objet d’observations de sa part. (2-3.8.3)
Article 95  : Lorsque le maitre de l’œuvre estime que les prescriptions d’un ordre de service qui lui est
notifié appellent des observations de sa part, il doit les notifier au maitre de l’ouvrage, dans un
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délai de quinze (15) jours à compter de la date de réception de l’ordre de service, sous peine
de forclusion.
Si les observations, dument motivées, notifiées par le maitre d’œuvre visent à informer le
maitre de l’ouvrage que l’ordre de service présente un risque en termes de sécurité, de santé ou
qu’il contrevient à une disposition législative ou réglementaire à laquelle le maitre d’œuvre est
soumis dans l’exécution des prestations objet du marché public, le délai d’exécution de l’ordre de
service est suspendu jusqu’à la notification de la réponse du maitre d’ouvrage.
En l’absence de réponse du maitre de l’ouvrage dans un délai de quinze (15) jours, le maitre
de l’œuvre n’est pas tenu d’exécuter l’ordre de service. (2-3.8.2)
Article 96  : Sauf si le marché public de maitrise d’œuvre prévoit que le démarrage des prestations de
maitrise d’œuvre peut être ordonné dans un délai supérieur à six (6) mois à compter de sa
notification, le maitre de l’œuvre peut refuser d’exécuter cet ordre, s’il lui est notifié plus de six
(6) mois après la notification du marché public.
Le maitre de l’œuvre dispose alors d’un délai de quinze (15) jours, courant à compter de la
date d’envoi de sa décision de refus au maitre de l’ouvrage pour proposer une nouvelle date de
démarrage des prestations. A l’expiration de ce délai, s’il n’a proposé aucune autre date, il doit
exécuter les prestations à la date demandée.
En cas de refus opposé par le maitre de l’ouvrage de la proposition de nouvelle date qui lui
aura été faite, le maitre de l’œuvre peut demander la résiliation du marché public. Cette résiliation
ne peut lui être refusée. (3-2.8.3)

Section 4
Modalités relatives au délai d’exécution de prestations intellectuelles, au délai d’exécution
des tranches de prestations et aux durées du marché public de prestations intellectuelles

Sous section 4-1


Des modalités relatives au délai d’exécution de prestations intellectuelles et au délai
d’exécution des tranches de prestations du marché public de prestations intellectuelles

Article 97  : Le délai global d’exécution de prestations intellectuelles, incombant au titulaire, est celui imparti
pour les périodes de l’ensemble des interventions pour l’exécution des prestations. (1-28)
97.1 : Sauf stipulation contraire dans les documents particuliers du marché public, le délai global
d’exécution des prestations intellectuelles objet du marché public part à la date de sa
notification. (2-13.1.1)
97.2 : Le cahier des clauses particulières fixe, pour chaque marché public de prestations
intellectuelles, le délai d’exécution ou la date d’achèvement des prestations. (6-7-1)
97.3 : Le délai d’exécution du bon de commande part de la date de sa notification sauf si le bon de
commande prévoit une date différente. (2-13.1.2)
Article 98  : Le délai mentionné au marché public de prestations intellectuelles, commence à courir à zéro
(00h) heure le lendemain du jour où s’est produit l’acte qui sert de point de départ à ce délai. (1-
32)
Article 99  : Le cahier des clauses particulières peut fixer éventuellement, dans le cadre du délai visé à
l’article 98 précédent, des délais partiels d’achèvement d’une ou plusieurs tranches ou phases
d’exécution de prestations intellectuelles objet du marché public. (6-7-1)
99.1 : Le cahier des clauses particulières fixe les délais d’examen par l’acheteur des documents
remis par le titulaire à l’issue de l’exécution d’une ou plusieurs tranches ou phases d’exécution
de prestations intellectuelles.
Sauf stipulation différente du cahier des clauses particulières dans les documents
particuliers du marché public, ces délais ne sont pas inclus dans le délai global d’exécution du
marché public. (6-7.2)

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99.2 : Tout délai d’exécution de tranches ou phases de prestations intellectuelles imparti par le
marché public à l’acheteur ou au titulaire commence à courir le lendemain du jour ou s’est
produit l’acte ou le fait générateur du délai. (6-7-3)
Article 100  : Le délai d’exécution des prestations fixé par le cahier des clauses particulières s’applique à
l’achèvement de toutes les prestations prévues incombant au titulaire. (6-7-4)
Article 101  : Lorsque le délai est exprimé en jours, il s’entend en jours de calendrier et il expire à la fin du
dernier jour du délai prévu. (6-7-5)
Il expire à minuit de ce dernier jour. (1-32)
Article 102  : Lorsque le délai est exprimé en mois, il est compté de quantième à quantième. S’il n’existe
pas de quantième correspondant dans le mois ou se termine ce délai, celui-ci expire à la fin du
dernier jour du mois. (6-7-5)
Article 103  : Lorsque le dernier jour d’un délai est un jour déclaré férié ou chômé, le délai est prolongé
jusqu’à la fin du premier jour ouvrable qui suit. (6-7-5)
Il expire à minuit de ce jour ouvrable qui suit. (1-32)
Article 104  : En cas de livraison ou d’exécution des prestations intellectuelles dans les locaux de
l’acheteur, la date d’expiration du délai d’exécution est la date de livraison ou de l’achèvement
des prestations. (3-13-2.1)
Article 105  : En cas de prestations d’études, la date d’expiration du délai d’exécution est la date de
présentation des études à l’acheteur, en vue de l’engagement des opérations de vérification. (3-
13-2.2)
Article 106  : Lorsque le délai est fixé en jours ouvrés, il s’entend hors les jours légalement chômés et les
jours fériés. (1-32)
Article 107  : En cas d’inachèvement des prestations à la date limite de validité du marché public ou du bon
de commande, le délai d’exécution des prestations expire à la date limite de validité du marché
public ou du bon de commande. (3-13-2.3)
Article 108  : Lorsque le titulaire est dans l’impossibilité de respecter les délais d’exécution des prestations,
du fait de l’acheteur ou du fait d’un événement ayant le caractère de force majeure, l’acheteur
prolonge au titulaire le délai d’exécution.
Le délai ainsi prolongé a les mêmes effets que le délai contractuel. (3-13.3.1)
Article 109  : Pour bénéficier de la prolongation cité à l’article 108 précédent, le titulaire est tenu de signaler
à l’acheteur les causes faisant obstacle à l’exécution du marché public dans le délai
contractuel.
Le titulaire dispose, à cet effet, d’un délai de quinze (15) jours à compter de la date à laquelle
ces causes sont apparues, en lui adressant une demande par laquelle il indique le délai et durée
de la prolongation.
Dans le cas ou le marché public arrive à échéance dans un délai inférieur à quinze (15) jours, le
titulaire indique, par la même demande, à l’acheteur la durée de la prolongation demandée. (3-
13.3.2)
Article 110  : L’acheteur dispose d’un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de réception de la
demande du titulaire pour lui notifier sa décision, sous réserve que le marché public n’arrive pas
à son terme avant la fin de ce délai.
La demande de prolongation ne peut être refusée lorsque le retard est dû à l’intervention du
titulaire dans le cadre d’un ordre de réquisition.
Sous réserve que le marché public n’ait pas lui-même pour objet à une situation d’urgence
impérieuse résultant des circonstances imprévisibles, la demande de prolongation ne peut être
refusée, lorsque le retard est dû à l’intervention du titulaire dans le cadre d’un autre marché public
passé en urgence impérieuse résultant des circonstances imprévisibles.
Le délai d’exécution du marché public est prolongé de la durée nécessaire à l’exécution des
prestations exécutées sur réquisition ou pour les besoins du marché public passé en urgence
impérieuse. (3-13.3.3)

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Article 111  : Aucune demande de prolongation du délai d’exécution de prestations intellectuelles ne peut
être présentée après l’expiration du délai contractuel d’exécution des prestations. (3-13.3.4)

Sous section 4-2


Des modalités relatives aux durées du marché public de prestations intellectuelles

Article 112  : La durée du marché public de prestations intellectuelles constitue la période de validité définie
spécifiquement pour un marché public à commande et pour un contrat programme.
Pendant cette durée, le titulaire exécute les prestations, objet du marché public à commandes
ou du contrat programme, par référence à un ou à plusieurs délai(s) d’exécution exprimé(s) dans
la limite de cette durée et, selon le cas, dans le cadre de bons de commandes, pour les marchés
publics à commandes ou dans le cadre de marchés publics d’application, pour les contrats
programmes. (1-31)
112.1 : Dans le cadre d’un marché public à commandes, la durée porte sur une (01) année qui peut
être ferme ou renouvelable. En cas de reconduction, la durée globale du marché public à
commandes est exprimée dans la limite de cinq (5) ans. L’année et son ou ses éventuelle(s)
reconduction(s) peut (vent) chevaucher deux (2) ou plusieurs exercices budgétaires. (1-31.1)
112.2 : Le contrat programme revêt la forme d’une convention annuelle ou pluriannuelle de
référence. Il porte sur une durée qui peut chevaucher sur deux (2) ou plusieurs exercices
budgétaires et qui, dans tous les cas, ne peut excéder cinq (5) ans. L’exécution du contrat
programme s’effectue à travers la conclusion d’un ou de plusieurs marché(s) public(s)
d’application et dont le ou les délai(s) d’exécution doit (vent) s’inscrire dans la limite de la durée
du contrat programme auquel il(s) se rapporte (ent). (1-31.2)

Article 113  : La durée d’exécution de prestations intellectuelles, dans le cadre d’un marché public à
commandes et pour un contrat programme, incombant au titulaire, est celle impartie pour les
périodes de l’ensemble des interventions pour l’exécution des prestations.
113.1 : Sauf stipulation contraire dans les documents particuliers du marché public à commandes et
pour un contrat programme, la durée d’exécution des prestations intellectuelles objet du marché
public part à la date de sa notification. (2-13.1.1)
113.2 : Le cahier des clauses particulières fixe, pour chaque marché public à commandes et pour un
contrat programme, de prestations intellectuelles, la durée d’exécution ou la date d’achèvement
des prestations. (6-7-1)
113.3 : La durée d’exécution du bon de commande part de la date de sa notification sauf si le bon de
commande prévoit une date différente. (2-13.1.2)

Article 114  : La durée mentionnée au marché public de prestations intellectuelles, dans le cadre d’un
marché public à commandes et pour un contrat programme, commence à courir à zéro (00h)
heure le lendemain du jour où s’est produit l’acte qui sert de point de départ à cette durée. (1-
32)
Article 115  : Le cahier des clauses particulières peut fixer éventuellement, dans le cadre de la durée visée
à l’article 114 précédent, des délais partiels d’achèvement d’une ou plusieurs tranches ou
phases d’exécution de prestations intellectuelles objet du marché public, dans le cadre d’un
marché public à commandes et pour un contrat programme . (6-7-1)
115.1 : Le cahier des clauses particulières fixe les délais d’examen par l’acheteur des documents
remis par le titulaire à l’issue de l’exécution d’une ou plusieurs tranches ou phases d’exécution
de prestations intellectuelles, dans le cadre d’un marché public à commandes et pour un
contrat programme .
Sauf stipulation différente du cahier des clauses particulières dans les documents
particuliers du marché public, ces délais ne sont pas inclus dans la durée d’exécution du
marché public, dans le cadre d’un marché public à commandes et pour un contrat programme.
(6-7.2)

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Article 116  : La durée d’exécution des prestations fixé par le cahier des clauses particulières s’applique à
l’achèvement de toutes les prestations prévues incombant au titulaire, dans le cadre d’un
marché public à commandes et pour un contrat programme . (6-7-4)
Article 117  : La durée est fixée en mois. (1-32)
Article 118  : La durée est comptée du quantième du mois de son début jusqu’au quantième du dernier
mois ou se termine cette durée. S’il n’existe pas de quantième correspondant dans le mois ou
se termine cette durée, celle-ci expire le dernier jour de ce mois de fin de durée, à minuit. (1-32)
Article 119  : Lorsque le dernier jour d’une durée est un jour déclaré férié ou chômé, la durée est prolongée
jusqu’à la fin du premier jour ouvrable qui suit. (6-7-5)
Elle expire à minuit de ce jour ouvrable qui suit. (1-32)
Article 120  : En cas de livraison ou d’exécution des prestations intellectuelles dans les locaux de
l’acheteur, la date d’expiration de la durée d’exécution est la date de livraison ou de
l’achèvement des prestations. (3-13-2.1)
Article 121  : En cas de prestations d’études, la date d’expiration de la durée d’exécution est la date de
présentation des études à l’acheteur, en vue de l’engagement des opérations de vérification. (3-
13-2.2)
Article 122  : En cas d’inachèvement des prestations à la date limite de validité du marché public ou du bon
de commande, la durée d’exécution des prestations expire à la date limite de validité du marché
public ou du bon de commande. (3-13-2.3)
Article 123  : Lorsque le titulaire est dans l’impossibilité de respecter la durée d’exécution des prestations,
du fait de l’acheteur ou du fait d’un événement ayant le caractère de force majeure, l’acheteur
prolonge au titulaire la durée d’exécution.
La durée ainsi prolongée a les mêmes effets que la durée contractuelle. (3-13-3.1)
Article 124  : Pour bénéficier de la prolongation cité à l’article 123 précédent, le titulaire est tenu de signaler
à l’acheteur les causes faisant obstacle à l’exécution du marché public dans la durée
contractuelle.
Le titulaire dispose, à cet effet, d’un délai de quinze (15) jours à compter de la date à laquelle
ces causes sont apparues ou d’un délai courant jusqu’à la fin du marché public, en lui adressant
une demande par laquelle il indique la durée de la prolongation.
Dans le cas ou le marché public arrive à échéance dans un délai inférieur à quinze (15) jours, le
titulaire indique, par la même demande, à l’acheteur la durée de la prolongation demandée. (3-
13.13.3.2)
Article 125  : L’acheteur dispose d’un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de réception de la
demande du titulaire pour lui notifier sa décision, sous réserve que le marché public n’arrive pas
à son terme avant la fin de cette durée.
La demande de prolongation ne peut être refusée lorsque le retard est dû à l’intervention du
titulaire dans le cadre d’un ordre de réquisition.
Sous réserve que le marché public n’ait pas lui-même pour objet à une situation d’urgence
impérieuse résultant des circonstances imprévisibles, la demande de prolongation ne peut être
refusée, lorsque le retard est dû à l’intervention du titulaire dans le cadre d’un autre marché public
passé en urgence impérieuse résultant des circonstances imprévisibles.
La durée d’exécution du marché public est prolongée de la durée nécessaire à l’exécution des
prestations exécutées sur réquisition ou pour les besoins du marché public passé en urgence
impérieuse. (3-13.3.3)
Article 126  : Aucune demande de prolongation de la durée de prestations intellectuelles ne peut être
présentée après l’expiration de la durée contractuelle d’exécution des prestations. (3-13.3.4)

Section 5
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Modalités relatives au délai d’exécution de la maitrise d’œuvre et au délai d’exécution des


missions de maitrise d’œuvre

Article 127  : Le délai global d’exécution de missions de maitrise d’œuvre, incombant au maitre de l’œuvre,
est celui imparti pour les périodes de l’ensemble des interventions pour l’exécution des
missions de maitrise d’œuvre. (1-28)
127.1 : Sauf stipulation contraire dans les documents particuliers du marché public, le délai global
d’exécution des missions de maitrise d’œuvre objet du marché public part à la date de sa
notification. (2-13.1.1)
127.2 : Le cahier des clauses particulières fixe, pour chaque marché public de maitrise d’œuvre, le
délai d’exécution ou la date d’achèvement des prestations. (6-7-1)
Article 128  : Le délai mentionné au marché public de maitrise d’œuvre, commence à courir à zéro (00h)
heure le lendemain du jour où s’est produit l’acte qui sert de point de départ à ce délai. (1-32)
Article 129  : Le cahier des clauses particulières peut fixer éventuellement, dans le cadre du délai visé à
l’article 128 précédent, des délais partiels d’achèvement d’une ou plusieurs mission(s) ou
phase(s) d’exécution de prestations objet du marché public. (6-7-1)
129.1 : Le cahier des clauses particulières fixe les délais d’examen par le maitre de l’ouvrage, des
documents remis par le maitre de l’œuvre à l’issue de l’exécution d’une ou plusieurs mission(s)
ou phase(s) d’exécution de la maitrise d’œuvre.
Sauf stipulation différente du cahier des clauses particulières dans les documents
particuliers du marché public, ces délais ne sont pas inclus dans le délai global d’exécution du
marché public. (6-7.2)
129.2 : Tout délai d’exécution de missions ou phases de maitrise d’œuvre imparti par le marché
public au maitre de l’ouvrage ou au maitre de l’œuvre commence à courir le lendemain du jour
ou s’est produit l’acte ou le fait générateur du délai. (6-7-3)
Article 130  : Le délai d’exécution des missions de maitrise d’œuvre fixé par le cahier des clauses
particulières s’applique à l’achèvement de toutes les missions prévues incombant au maitre de
l’œuvre. (6-7-4)
Article 131  : Lorsque le délai est exprimé en jours, il s’entend en jours de calendrier et il expire à la fin du
dernier jour du délai prévu. (6-7-5)
Il expire à minuit de ce dernier jour. (1-32)
Article 132  : Lorsque le délai est exprimé en mois, il est compté de quantième à quantième. S’il n’existe
pas de quantième correspondant dans le mois ou se termine ce délai, celui-ci expire à la fin du
dernier jour du mois. (6-7-5)

Article 133  : Lorsque le dernier jour d’un délai est un jour déclaré férié ou chômé, le délai est prolongé
jusqu’à la fin du premier jour ouvrable qui suit. (6-7-5)
Il expire à minuit de ce jour ouvrable qui suit. (1-32)
Article 134  : La date d’expiration du délai d’exécution des missions de maitrise d’œuvre est la date de
présentation, au maitre de l’ouvrage, des études, des conceptions, en vue de l’engagement des
opérations de contrôle et de vérification, ainsi que les rapports de suivi et les procès verbaux de
réceptions provisoires des travaux confiés aux entrepreneurs, selon les modalités prévues par
les clauses particulières du marché public,. (2-15-2.2)
Article 135  : Lorsque le délai est fixé en jours ouvrés, il s’entend hors les jours légalement chômés et les
jours fériés. (1-32)
Article 136  : En cas d’inachèvement des missions de maitrise d’œuvre la date limite de validité du marché
public, le délai d’exécution des missions de maitrise d’œuvre expire à la date limite de validité
du marché public. (2-15-2.3)

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Article 137  : Lorsque le maitre de l’œuvre est dans l’impossibilité de respecter les délais d’exécution des
missions de maitrise d’œuvre, du fait du maitre de l’ouvrage, du fait d’un événement ayant le
caractère de force majeure, ou lorsqu’une toute autre cause n’engageant pas la responsabilité
du maitre d’œuvre fait obstacle à l’exécution du marché public dans le délai contractuel, le
maitre de l’ouvrage prolonge au maitre de l’œuvre le délai d’exécution.
Le délai ainsi prolongé a les mêmes effets que le délai contractuel. (2-15-3.1)
Article 138  : Pour bénéficier de la prolongation cité à l’article 137 précédent, le maitre de l’œuvre est tenu
de signaler au maitre de l’ouvrage les causes qui font obstacle à l’exécution du marché public
dans le délai contractuel.
Le maitre de l’œuvre dispose, à cet effet, d’un délai de trente (30) jours à compter de la date à
laquelle ces causes sont apparues, en lui adressant une demande par laquelle il indique le délai et
durée de la prolongation.
Dans le cas ou le marché public arrive à échéance dans un délai inférieur à trente (30) jours, le
maitre de l’œuvre indique, par la même demande, au maitre de l’ouvrage la durée de la
prolongation demandée, dès que le retard peut être déterminé avec précision. (2-15.3.2)
Article 139  : Le maitre de l’ouvrage dispose d’un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de
réception de la demande du maitre de l’œuvre pour lui notifier sa décision, sous réservé que le
marché public n’arrive pas à son terme avant la fin de ce délai.
Passé ce délai, le maitre de l’ouvrage est réputé, par son silence, avoir accepté la demande du
maitre de l’œuvre.
La demande de prolongation ne peut être refusée lorsque le retard est dû à l’intervention du
maitre de l’œuvre dans le cadre d’un ordre de réquisition.
Sous réserve que le marché public n’ait pas lui-même pour objet à une situation d’urgence
impérieuse résultant des circonstances imprévisibles, la demande de prolongation ne peut être
refusée, lorsque le retard est dû à l’intervention du maitre de l’œuvre dans le cadre d’un autre
marché public passé en urgence impérieuse résultant des circonstances imprévisibles.
Le délai d’exécution du marché public est prolongé de la durée nécessaire à l’exécution des
prestations exécutées sur réquisition ou pour les besoins du marché public passé en urgence
impérieuse. (2-15.3.3)
Article 140  : Aucune demande de prolongation du délai d’exécution de missions de maitrise d’œuvre ne
peut être présentée après l’expiration du délai contractuel d’exécution des prestations. (2-
15.3.4)
Article 141  : En cas de prolongation de délai du chantier ayant pour conséquence une augmentation de
plus de dix pour cent (10%) par rapport à celle prévue dans les clauses particulières du marché
public ou par rapport à celle résultant initialement des marchés publics de travaux, les parties
contractantes se rapprochent afin, d’une part, d’examiner les causes de ce retard, et, d’autre
part, de déterminer si ce retard ouvre droit à une rémunération supplémentaire et/ou
complémentaire. (2-15.3.4)

Section 6
Modification de la consistance de prestations intellectuelles du marché public de
prestations intellectuelles, sa limite et ses conséquences liées

Article 142  : On entend par :


142.1 : Montant des prestations : C’est le montant évalué, au moment de la décision de son
augmentation ou de sa diminution, à partir des prix initiaux du marché public hors taxes, sans
actualisation ni révision des prix, en tenant compte, éventuellement, des prix nouveaux fixés en
application du paragraphe 143.3 ci-dessous.
142.2 : Montant contractuel des prestations : C’est le montant initial du marché public notifié, modifié
par des avenants signés et notifiés, ainsi que des éventuelles tranches conditionnelles
affermies.

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L’estimation du montant initial des prestations se fait par référence aux prix de base sans
actualisation ni révision.
142.3 : Dans le cas d’un marché public à tranches conditionnelles, le montant des prestations et le
montant contractuel des prestations définis ci-dessus comprennent, outre le montant de la
tranche ferme, celui des tranches conditionnelles dont l’exécution a été décidée. (1-33)
Article 143  : Augmentation de la consistance des prestations intellectuelles et conséquences liées:
L’augmentation de la consistance des prestations intellectuelles s’apprécie par comparaison
entre le montant des prestations exécutées et à exécuter et le montant contractuel des
prestations.
Elle concerne les prestations complémentaires et supplémentaires
143.1 : Les prestations intellectuelles complémentaires: Ce sont des prestations intellectuelles,
non prévues contractuellement, entrant dans le cadre de l’objet global du marché public et dont
l’exécution est rendue indispensable pour le bon achèvement de la prestation intellectuelle
globale objet du marché public, des éléments ou tranches des prestations intellectuelles. Ces
prestations intellectuelles complémentaires sont obligatoirement ordonnées par ordre de
service.
143.2 : Les prestations intellectuelles supplémentaires: Ce sont des prestations intellectuelles
dont l’exécution, en quantités supérieures à celles prévues contractuellement, est indispensable
pour le bon achèvement de la prestation intellectuelle globale objet du marché public, des
éléments ou tranches des prestations intellectuelles. Ces prestations intellectuelles
supplémentaires sont obligatoirement ordonnées par ordre de service, et pour lesquelles les
prix du marché public initial s’appliquent. (1-34)
143.3 : Les prix des prestations intellectuelles complémentaires: Les prix des prestations
intellectuelles complémentaires obéissent aux conditions économiques de base du marché
public.
Au cas ou il ne peut être tenu compte des prix contractuels fixés au marché public initial pour
ces prestations, des prix nouveaux peuvent, le cas échéant, être fixés par assimilation aux
prestations intellectuelles les plus analogues tout en tenant compte des conditions
économiques en vigueur le mois d’établissement et de la notification de l’ordre de service qui
les prescrit ainsi que celles du marché public initial.
Dans le cas d’une impossibilité absolue d’assimilation, on prend pour termes de
comparaison les prix courants pratiqués.
Après avoir été négociés dans le cadre d’un comité de négociation, institué et présidé par
l’acheteur, sur la base des propositions, dument justifiées, établies par le titulaire, les
prestations intellectuelles complémentaires assorties de prix nouveaux sont ordonnées au
titulaire par ordre de service.
Les prix nouveaux peuvent être soit des prix forfaitaires, soit des prix unitaires.
A défaut d’accord, il est fait application de la procédure de règlement amiable des litiges
prévue aux articles 370 et 371 du présent cahier des clauses administratives générales
« CCAG-PIMO ». (1-34.1)
Si les prestations intellectuelles complémentaires obéissent à un prix réglementé, aucune
négociation n’est admise, le prix réglementé doit être appliqué.

143.4 : Les prix des prestations intellectuelles complémentaires pour un marché public
rémunéré sur prix global et forfaitaire: Dans le cas de marché public rémunéré sur le prix
global et forfaitaire, lorsque des modifications et/ou des additions sont ordonnées par l’acheteur
par rapport au contenu initial contractuel de prestations intellectuelles, le prix forfaitaire
nouveau est réputé tenir compte des charges additionnelles éventuellement supportées par le
titulaire du fait de ces changements, à l’exclusion du préjudice indemnisé, s’il y’a lieu, par
application de l’article 143.9 ci-dessous.
S’il existe un devis descriptif et estimatif détaillé annexé à la décomposition du prix global et
forfaitaire, leurs éléments, notamment les prix d’unités qui y sont contenus, sont utilisés pour
l’établissement des prix forfaitaires nouveaux, dans les conditions prévues à l’article 143.3 ci-
dessus. (1-34.1.1)
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143.5 : Les prix des prestations intellectuelles complémentaires pour un marché public
rémunéré sur bordereau des prix unitaires: Dans le cas de marché public rémunéré sur
bordereau des prix unitaires, lorsque des modifications et/ou des additions sont ordonnées par
l’acheteur par rapport au contenu initial contractuel de prestations intellectuelles, le prix unitaire
nouveau est réputé tenir compte des charges additionnelles éventuellement supportées par le
titulaire du fait de ces changements, à l’exclusion du préjudice indemnisé, s’il y’a lieu, par
application de l’article 143.10.
S’il existe un sous-détail de prix unitaires annexés au bordereau des prix unitaires, leurs
éléments, notamment les prix d’unités contenus dans le sous-détail, sont utilisés comme base,
pour l’établissement des prix unitaires nouveaux. (1-34.1.2)
143.6 : Les prix provisoires des prestations intellectuelles complémentaires: Lorsque les
quantités fixées dans un marché public de prestations intellectuelles ne permettent pas
l’exécution de son objet, à l’exception des cas qui relèvent de la responsabilité du titulaire, et en
attendant de finaliser l’avenant, l’acheteur peut émettre des ordres de service permettant
d’engager et d’exécuter des prestations intellectuelles complémentaires avec des prix
nouveaux. Le cas échéant et exceptionnellement, l’acheteur peut émettre des ordres de
services avec des prix provisoires.
Ces prix provisoires ou prix nouveaux d’attente ne sont pas fixés définitivement. Ils sont
arrêtés provisoirement par l’acheteur, après consultation du titulaire. Ils sont, obligatoirement,
assortis d’un sous-détail, s’il s’agit de prix unitaire, ou d’une décomposition, s’il s’agit de prix
global et forfaitaire. (1-34.1.3)
Ces prix provisoires, permettant une juste rémunération du titulaire, sont utilisés pour le
règlement des acomptes jusqu’à la fixation du prix définitif. Le titulaire est réputé avoir accepté
les prix provisoires si, dans le délai de trente (30) jours suivant l’ordre de service qui lui a notifié
ces prix, il n’a pas présenté d’observation à l’acheteur en indiquant, avec toutes justifications
utiles, les prix qu’il propose. En cas de désaccord, l’acheteur règle provisoirement les sommes
qu’il admet. (3-23.3)
Lorsque l’acheteur et le titulaire sont d’accord pour arrêter les prix définitifs, ceux-ci font
l’objet d’un avenant, sauf si les prix provisoires sont devenus définitifs dans le silence du
titulaire en application du paragraphe précédent. (3-23.3)
Le titulaire n’est pas tenu de se conformer à un ordre de service ne fixant pas provisoirement
les prix nouveaux retenus pour le règlement des prestations modificatives, lorsque le marché
public n’a pas prévu de prix pour ces prestations. Un tel refus d’exécuter opposé par le titulaire
n’est toutefois recevable que s’il est notifié par écrit, avec les justifications nécessaires, à
l’acheteur, dans le délai de quinze (15) jours suivant la notification de l’ordre de service
prescrivant les prestations (3-23.4)
143.7 : Les prix des prestations intellectuelles supplémentaires: Lorsque les quantités fixées
dans un marché public de prestations intellectuelles ne permettent pas l’exécution de son objet,
à l’exception des cas qui relèvent de la responsabilité du titulaire, des prestations intellectuelles
supplémentaires peuvent être prévues, dans les conditions prescrites par la réglementation des
marchés publics en vigueur et sans modifier ni l’objet du marché public ni son étendue. (1-34.2)
143.8 : Les prix des prestations intellectuelles supplémentaires pour un marché public
rémunéré sur bordereau des prix unitaires: Dans ce cas les prestations, les éléments,
tranches ou phases de prestations intellectuelles, ordonnées par l’acheteur, sont réglés par
l’application d’un même prix unitaire, dans le détail estimatif et quantitatif du marché public
conclu sur la base d’un bordereau des prix unitaires. (1-34.2.2)
143.9 : Seuils relatifs à l’augmentation de la consistance des prestations intellectuelles,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré sur prix global et
forfaitaire:
Pour les marchés publics de prestations intellectuelles rémunérés à prix global et forfaitaire,
le cahier des clauses particulières doit préciser un taux maximal de dix pour cent (10%), en
augmentation ou en augmentations successives, tout en précisant dans quels cas et

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moyennant quelles conditions et modalités, le dépassement de ce taux, suite aux modifications


et/ou additions apportées, par l’acheteur, ouvrent droit à la résiliation. (1-34.3.1)
Si l’augmentation ou les augmentations successives est (sont) supérieure(s) au taux
maximum de dix pour cent (10%), fixé par le cahier des clauses particulières, le titulaire a droit
à la résiliation immédiate de son marché public de prestations intellectuelles sans
indemnisation, à condition d’en avoir fait parvenir la demande écrite, à l’acheteur, dans la limite
d’un délai de trente (30) jours, à compter de la notification de l’ordre de service portant sur les
modifications et/ou additions par rapport à la consistance initiale du marché public. (1-34.3.1)
143.10 : Seuils relatifs à l’augmentation de la consistance des prestations intellectuelles,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré sur la base d’un
bordereau des prix unitaires:
Le titulaire est tenu de mener à son terme l’exécution des prestations intellectuelles, les
éléments, tranches ou phases des prestations intellectuelles faisant l’objet du marché public de
prestations intellectuelles, quelle que soit l’importance de l’augmentation de la consistance des
prestations, par rapport au montant contractuel.
Cette augmentation peut résulter d’insuffisance de quantités prévues dans le marché public
ou encore de toute autre cause de dépassement. (1-34.3.2)
En cas d’augmentation ou d’augmentations successives de la consistance des prestations
intellectuelles, le titulaire ne peut élever aucune réclamation tant que la ou les augmentation(s)
évaluée(s) aux prix initiaux, n’excède(nt) pas dix pour cent (10%) du montant contractuel des
prestations intellectuelles. (1-34.3.2)
Si l’augmentation ou les augmentations successives est (sont) supérieure(s) au taux de dix
pour cent (10%), le titulaire a droit à la résiliation immédiate de son marché public de
prestations intellectuelles sans indemnisation, à condition toutefois d’en avoir fait parvenir la
demande écrite à l’acheteur, dans la limite d’un délai de trente (30) jours à partir de l’ordre de
service dont l’exécution entrainerait l’augmentation du montant des prestations au-delà du
pourcentage fixé. (1-34.3.2)
Si l’acheteur l’exige, le titulaire est tenu d’exécuter la consistance des prestations
intellectuelles en augmentation, prescrite dans le cadre de l’ordre de service remis en cause,
dans la limite du pourcentage maximum fixé ci-dessus. Dans ce cas, le quantitatif de cet ordre
de service doit être révisé dans la limite du taux prévu. (1-34.3.2)
Le titulaire est tenu d’aviser l’acheteur ou son représentant, trente (30) jours, au moins,
avant la date probable à laquelle le montant des prestations atteindra et risquera de dépasser
le montant contractuel des prestations intellectuelles. (1-34.3.2)
Les dispositions qui précèdent, ne concernent pas l’exécution successive des commandes,
dans le cadre d’un marché public à commande, tant que le cumul de ces commandes reste
dans la limite du montant maximum pour lequel le titulaire est engagé. (1-34.3.2)
143.11 : Seuils relatifs à l’augmentation de la consistance des prestations intellectuelles,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré à prix mixte
Pour un marché public de prestations intellectuelles dont les prestations sont rémunérées à
prix mixte, selon les conditions définies à l’article 34, le seuil en augmentation ou en
augmentations successives, ouvrant droit à résiliation correspond à celui dont la nature de la
rémunération, parmi les deux natures définies à l’article 143.9 et 143.10, est la plus
prépondérante, à condition toutefois d’en avoir fait parvenir la demande écrite à l’acheteur ou
son représentant, dans la limite d’un délai de trente (30) jours, à compter de la notification de
l’ordre de service dont l’exécution entrainerait l’augmentation de la consistance des prestations.
(1-34.3.3)
Article 144  : Diminution de la consistance des prestations intellectuelles et conséquences liées:
144.1 : Seuils relatifs à la diminution de la consistance des prestations intellectuelles,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré sur prix global et
forfaitaire:
Pour les marchés publics de prestations intellectuelles rémunérés à prix global et forfaitaire,
le cahier des clauses particulières doit préciser à partir de quel seuil en diminution ou en
diminutions successives, dans quels cas et moyennant quelles conditions et modalités de

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dépassement de ce seuil, suite aux modifications et/ou diminutions apportées, par l’acheteur, le
titulaire ouvre droit à une résiliation ou à une indemnisation. (1-35.1.1)
En tout état de cause, la diminution ou les diminution successives, ne doit (vent) en aucun
cas, dépasser le seuil de Quinze pour cent (15%). (1-35.1.2)
Dans le cas ou les modifications apportées par l’acheteur entraineraient une diminution des
prestations de plus de quinze pour cent (15%), les parties contractantes peuvent négocier les
nouvelles conditions du marché public et passer à cet effet un avenant. A défaut d’accord, le
marché public est résilié et dans ce cas, le titulaire peut demander en fin de compte une
indemnité basée sur le préjudice subi dument justifié. Cette indemnité pour diminution de la
consistance des prestations intellectuelles n’est pas accordée dans le cas d’arrêt d’exécution
de ces prestations sans justification. (6-36)
144.2 : Seuils relatifs à la diminution de la consistance des prestations intellectuelles,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré sur la base d’un
bordereau des prix unitaires:
En cas de diminution ou de diminutions successives de la consistance des prestations
intellectuelles, et sauf application de l’article 145 ci-dessous, le titulaire ne peut élever aucune
réclamation tant que la diminution évaluée au prix initiaux n’excède pas quinze pour cent (15%)
du montant contractuel des prestations intellectuelles. (1-35.2.1)
Si la diminution ou les diminutions successives est (sont) supérieure(s) à ce pourcentage le
titulaire peut présenter, en fin de compte, une demande en indemnité compensatoire du
préjudice que lui auront, éventuellement, causé les diminutions survenues dans ce cadre. A
défaut d’entente amiable, l’indemnité compensatoire est fixée par l’ordre juridictionnel
compétant sans préjudice du droit à la résiliation qui doit être demandée dans la même forme et
le même délai que ceux prévus au sein de l’article 143.10 ci-dessus. (1-35.2.2)
144.3 : Seuils relatifs à la diminution de la consistance des prestations intellectuelles,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré à prix mixte:
Pour un marché public de prestations intellectuelles dont les prestations sont rémunérées à
prix mixte, selon les conditions définies à l’article 34, le seuil en diminution ou en diminutions
successives, ouvrant droit à indemnisation, correspond à celui dont la nature de la
rémunération, parmi les deux natures définies à l’article 143.9 et 143.10, est la plus
prépondérante, à condition toutefois d’en avoir fait parvenir la demande écrite à l’acheteur ou
son représentant, dans la limite d’un délai de trente (30) jours, à compter de la notification de
l’ordre de service dont l’exécution entrainerait la diminution de la consistance des prestations.
(1-35.3)
144.4 : Seuils relatifs à la diminution de la consistance des prestations intellectuelles,
modalités et conséquences liées, pour un marché public de prestations intellectuelles à
commandes:
Les dispositions du présent article ne concernent pas l’exécution successive des
commandes, dans le cadre d’un marché public de prestations intellectuelles à commandes, tant
que le cumul de ces commandes reste dans la limite du montant minimum pour lequel
l’acheteur est engagé. (1-35.4.1)
Lors de l’exécution d’un marché public à commandes et si le montant des commandes
annuelles n’a pas atteint quatre-vingt pour cent (80%) du montant minimum fixé par le marché
public, en valeur ou en quantités, le titulaire a droit à une indemnité égale à la marge
bénéficiaire qu’il aurait réalisée sur les prestations qui restaient à exécuter pour atteindre ce
minimum. (1-35.4.2)
Dans les conditions citées au paragraphe précédent, et lorsque la dernière année du marché
public à commandes n’est pas atteinte, l’acheteur peut surseoir à la reconduction de ce marché
public à commandes et procède, le cas échéant, au réajustement de l’étendue de ses besoins
et au lancement d’une nouvelle procédure. (1-35.4.3)
Article 145  : Modification dans la consistance initiale relative aux prestations et aux tranches ou
phases de prestations intellectuelles et conséquences liées:
Lorsque les modifications dans la consistance initiale relative aux prestations et aux
tranches ou phases de prestations intellectuelles, sont de telle sorte que la nouvelle
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consistance des prestations intellectuelles, rémunérée par référence à la nature de prix qui lui
est applicable, diffère, en fin de prestations, de plus de quinze pour cent (15%), en diminution,
le titulaire peut présenter, en fin de compte, une demande en indemnité compensatoire basée
sur le préjudice que lui auront causé ces modifications de consistance dans les prévisions du
marché public. (1-36)

Section 7
Modification de la consistance de prestations de la maitrise d’œuvre du marché public de
la maitrise d’œuvre, sa limite et ses conséquences liées

Article 146  : On entend par :


146.1 : Montant des prestations : C’est le montant évalué, au moment de la décision de son
augmentation ou de sa diminution, à partir des prix initiaux du marché public hors taxes, sans
actualisation ni révision des prix, en tenant compte, éventuellement, des prix nouveaux fixés en
application du paragraphe 147.3 ci-dessous.
146.2 : Montant contractuel des prestations : C’est le montant initial du marché public notifié, modifié
par des avenants signés et notifiés, ainsi que des éventuelles tranches conditionnelles
affermies.
L’estimation du montant initial des prestations se fait par référence aux prix de base sans
actualisation ni révision.
146.3 : Dans le cas d’un marché public à tranches conditionnelles, le montant des prestations et le
montant contractuel des prestations définis ci-dessus comprennent, outre le montant de la
tranche ferme, celui des tranches conditionnelles dont l’exécution a été décidée. (1-33)
Article 147  : Augmentation de la consistance des prestations de maitrise d’œuvre et conséquences
liées:
L’augmentation de la consistance des missions de maitrise d’œuvre s’apprécie par
comparaison entre le montant des prestations exécutées et à exécuter et le montant contractuel
des prestations.
Elle concerne les prestations complémentaires et supplémentaires
147.1 : Les prestations de maitrise d’œuvre complémentaires: Ce sont des missions de maitrise
d’œuvre, non prévues contractuellement, entrant dans le cadre de l’objet global du marché
public et dont l’exécution est rendue indispensable pour le bon achèvement de la mission de
maitrise d’œuvre globale objet du marché public, des éléments ou tranches des missions de
maitrise d’œuvre.
Ces missions de maitrise d’œuvre complémentaires sont obligatoirement ordonnées par
ordre de service.
147.2 : Les prestations de maitrise d’œuvre supplémentaires: Ce sont des missions de maitrise
d’œuvre dont l’exécution, en quantités supérieures à celles prévues contractuellement, est
indispensable pour le bon achèvement de la mission de maitrise d’œuvre globale objet du
marché public, des éléments ou tranches des missions de maitrise d’œuvre.
Ces missions de maitrise d’œuvre supplémentaires sont obligatoirement ordonnées par
ordre de service, et pour lesquelles les prix du marché public initial s’appliquent. (1-34)
147.3 : Les prix des prestations de maitrise d’œuvre complémentaires: Les prix des missions de
maitrise d’œuvre complémentaires obéissent aux conditions économiques de base du marché
public.
Au cas ou il ne peut être tenu compte des prix contractuels fixés au marché public initial pour
ces missions de maitrise d’œuvre, des prix nouveaux peuvent, le cas échéant, être fixés par
assimilation aux missions de maitrise d’œuvre les plus analogues tout en tenant compte des
conditions économiques en vigueur le mois d’établissement et de la notification de l’ordre de
service qui les prescrit ainsi que celles du marché public initial.
Dans le cas d’une impossibilité absolue d’assimilation, on prend pour termes de
comparaison les prix courants pratiqués.
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Après avoir été négociés dans le cadre d’un comité de négociation, institué et présidé par le
maitre de l’ouvrage, sur la base des propositions, dument justifiées, établies par le maitre de
l’œuvre , les missions de maitrise d’œuvre complémentaires assorties de prix nouveaux sont
ordonnées au maitre de l’œuvre par ordre de service.
Les prix nouveaux peuvent être soit des prix forfaitaires, soit des prix unitaires.
A défaut d’accord, il est fait application de la procédure de règlement amiable des litiges
prévue aux articles 372 et 373 du présent cahier des clauses administratives générales
« CCAG-PIMO ». (1-34.1)
Si les missions de maitrise d’œuvre complémentaires obéissent à un prix réglementé,
aucune négociation n’est admise, le prix réglementé doit être appliqué.

147.4 : Les prix des prestations de maitrise d’œuvre complémentaires pour un marché public
rémunéré sur prix global et forfaitaire: Dans le cas de marché public rémunéré sur le prix
global et forfaitaire, lorsque des modifications et/ou des additions sont ordonnées par le maitre
de l’ouvrage par rapport au contenu initial contractuel de missions de maitrise d’œuvre, le prix
forfaitaire nouveau est réputé tenir compte des charges additionnelles éventuellement
supportées par le maitre de l’œuvre du fait de ces changements, à l’exclusion du préjudice
indemnisé, s’il y’a lieu, par application de l’article 147.9 ci-dessous
S’il existe un devis descriptif et estimatif détaillé annexé à la décomposition du prix global et
forfaitaire, leurs éléments, notamment les prix d’unités qui y sont contenus, sont utilisés pour
l’établissement des prix forfaitaires nouveaux, dans les conditions prévues à l’article 147.3 ci-
dessus. (1-34.1.1)

147.5 : Les prix des prestations de maitrise d’œuvre complémentaires pour un marché public
rémunéré sur bordereau des prix unitaires: Dans le cas de marché public rémunéré sur
bordereau des prix unitaires, lorsque des modifications et/ou des additions sont ordonnées par
le maitre de l’ouvrage par rapport au contenu initial contractuel de missions de maitrise
d’œuvre, le prix unitaire nouveau est réputé tenir compte des charges additionnelles
éventuellement supportées par le maitre de l’œuvre du fait de ces changements, à l’exclusion
du préjudice indemnisé, s’il y’a lieu, par application de l’article 147.10.
S’il existe un sous-détail de prix unitaires annexés au bordereau des prix unitaires, leurs
éléments, notamment les prix d’unités contenus dans le sous-détail, sont utilisés comme base,
pour l’établissement des prix unitaires nouveaux. (1-34.1.2)
147.6 : Les prix provisoires des prestations de maitrise d’œuvre complémentaires: Lorsque les
missions fixées dans un marché public de maitrise d’œuvre ne permettent pas l’exécution de
son objet, à l’exception des cas qui relèvent de la responsabilité du maitre de l’œuvre, et en
attendant de finaliser l’avenant, le maitre de l’ouvrage peut émettre des ordres de service
permettant d’engager et d’exécuter des missions de maitrise d’œuvre complémentaires avec
des prix nouveaux. Le cas échéant et exceptionnellement, le maitre de l’ouvrage peut émettre
des ordres de services avec des prix provisoires.
Ces prix provisoires ou prix nouveaux d’attente ne sont pas fixés définitivement. Ils sont
arrêtés provisoirement par le maitre de l’ouvrage, après consultation du maitre de l’œuvre. Ils
sont, obligatoirement, assortis d’un sous-détail, s’il s’agit de prix unitaire, ou d’une
décomposition, s’il s’agit de prix global et forfaitaire. (1-34.1.3)
Ces prix provisoires, permettant une juste rémunération du maitre de l’œuvre, sont utilisés
pour le règlement des acomptes jusqu’à la fixation du prix définitif. Le maitre de l’œuvre est
réputé avoir accepté les prix provisoires si, dans le délai de trente (30) jours suivant l’ordre de
service qui lui a notifié ces prix, il n’a pas présenté d’observation au maitre de l’ouvrage en
indiquant, avec toutes justifications utiles, les prix qu’il propose. En cas de désaccord, le maitre
de l’ouvrage règle provisoirement les sommes qu’il admet. (2-14.2)
Lorsque le maitre de l’ouvrage et le maitre de l’œuvre sont d’accord pour arrêter les prix
définitifs, ceux-ci font l’objet d’un avenant, sauf si les prix provisoires sont devenus définitifs
dans le silence du maitre de l’œuvre en application du paragraphe précédent. (2-14.2)
Le maitre de l’ouvrage ne peut émettre d’ordres de service prescrivant des prestations
modificatives que dans la mesure où le montant cumulé des ordres de service à la signature

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d’un avenant est inférieure à dix pour cent (10%) du montant hors taxes du marché public. Au-
delà de ce seuil, le maitre d’œuvre peut refuser d’exécuter le ou les ordres de service tant qu’ils
n’ont pas fait l’objet d’un avenant. (2-14.2)
Le maitre de l’œuvre n’est pas tenu de se conformer à un ordre de service ne fixant pas
provisoirement les prix nouveaux retenus pour le règlement des missions de maitrise d’œuvre
modificatives, lorsque le marché public n’a pas prévu de prix pour ces prestations. Un tel refus
d’exécuter opposé par le maitre de l’œuvre n’est toutefois recevable que s’il est notifié par écrit,
avec les justifications nécessaires, au maitre de l’ouvrage, dans le délai de quinze (15) jours
suivant la notification de l’ordre de service prescrivant les prestations (2-14.3)
147.7 : Les prix des prestations de maitrise d’œuvre supplémentaires: Lorsque les quantités
fixées dans un marché public de maitrise d’œuvre ne permettent pas l’exécution de son objet, à
l’exception des cas qui relèvent de la responsabilité du maitre de l’œuvre, des missions de
maitrise d’œuvre supplémentaires peuvent être prévues, dans les conditions prescrites par la
réglementation des marchés publics en vigueur et sans modifier ni l’objet du marché public ni
son étendue. (1-34.2)
147.8 : Les prix des prestations de maitrise d’œuvre supplémentaires pour un marché public
rémunéré sur bordereau des prix unitaires: Dans ce cas les prestations, les éléments,
tranches ou phases de missions de maitrise d’œuvre, ordonnées par le maitre de l’ouvrage,
sont réglés par l’application d’un même prix unitaire, dans le détail estimatif et quantitatif du
marché public conclu sur la base d’un bordereau des prix unitaires. (1-34.2.2)
147.9 : Seuils relatifs à l’augmentation de la consistance des prestations de maitrise d’œuvre,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré sur prix global et
forfaitaire:
Pour les marchés publics de maitrise d’œuvre rémunérés à prix global et forfaitaire, le cahier
des clauses particulières doit préciser un taux maximal de dix pour cent (10%), en
augmentation ou en augmentations successives, tout en précisant dans quels cas et
moyennant quelles conditions et modalités, le dépassement de ce taux, suite aux modifications
et/ou additions apportées, par le maitre de l’ouvrage, ouvrent droit à la résiliation. (1-34.3.1)
Si l’augmentation ou les augmentations successives est (sont) supérieure(s) au taux
maximum de dix pour cent (10%), fixé par le cahier des clauses particulières, le maitre de
l’œuvre a droit à la résiliation immédiate de son marché public de maitrise d’œuvre sans
indemnisation, à condition d’en avoir fait parvenir la demande écrite, au maitre de l’ouvrage,
dans la limite d’un délai de trente (30) jours, à compter de la notification de l’ordre de service
portant sur les modifications et/ou additions par rapport à la consistance initiale du marché
public. (1-34.3.1)
147.10 : Seuils relatifs à l’augmentation de la consistance des prestations de maitrise
d’œuvre, modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré sur la base
d’un bordereau des prix unitaires:
Le titulaire est tenu de mener à son terme l’exécution des missions de maitrise d’œuvre, les
éléments, tranches ou phases des missions de maitrise d’œuvre faisant l’objet du marché
public de maitrise d’œuvre, quelle que soit l’importance de l’augmentation de la consistance
des prestations, par rapport au montant contractuel.
Cette augmentation peut résulter d’insuffisance de quantités prévues dans le marché public
ou encore de toute autre cause de dépassement. (1-34.3.2)
En cas d’augmentation ou d’augmentations successives de la consistance des missions de
maitrise d’œuvre, le maitre de l’œuvre ne peut élever aucune réclamation tant que la ou les
augmentation(s) évaluée(s) aux prix initiaux, n’excède(nt) pas dix pour cent (10%) du montant
contractuel des missions de maitrise d’œuvre. (1-34.3.2)
Si l’augmentation ou les augmentations successives est (sont) supérieure(s) au taux de dix
pour cent (10%), le maitre de l’œuvre a droit à la résiliation immédiate de son marché public de
maitrise d’œuvre sans indemnisation, à condition toutefois d’en avoir fait parvenir la demande
écrite au maitre de l’ouvrage, dans la limite d’un délai de trente (30) jours à partir de l’ordre de
service dont l’exécution entrainerait l’augmentation du montant des prestations au-delà du
pourcentage fixé. (1-34.3.2)
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Si le maitre de l’ouvrage l’exige, le maitre de l’œuvre est tenu d’exécuter la consistance des
missions de maitrise d’œuvre en augmentation, prescrite dans le cadre de l’ordre de service
remis en cause, dans la limite du pourcentage maximum fixé ci-dessus. Dans ce cas, le
quantitatif de cet ordre de service doit être révisé dans la limite du taux prévu. (1-34.3.2)
Le maitre de l’œuvre est tenu d’aviser le maitre de l’ouvrage ou son représentant, trente (30)
jours, au moins, avant la date probable à laquelle le montant des prestations atteindra et
risquera de dépasser le montant contractuel des missions de maitrise d’œuvre. (1-34.3.2)
147.11 : Seuils relatifs à l’augmentation de la consistance des prestations de maitrise
d’œuvre, modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré à prix mixte
Pour un marché public de maitrise d’œuvre dont les prestations sont rémunérées à prix
mixte, selon les conditions définies à l’article 39, le seuil en augmentation ou en augmentations
successives, ouvrant droit à résiliation correspond à celui dont la nature de la rémunération,
parmi les deux natures définies à l’article 147.9 et 147.10, est la plus prépondérante, à
condition toutefois d’en avoir fait parvenir la demande écrite au maitre de l’ouvrage ou son
représentant, dans la limite d’un délai de trente (30) jours, à compter de la notification de l’ordre
de service dont l’exécution entrainerait l’augmentation de la consistance des prestations. (1-
34.3.3)
Article 148  : Diminution de la consistance des prestations de maitrise d’œuvre et conséquences
liées:
148.1 : Seuils relatifs à la diminution de la consistance des prestations de maitrise d’œuvre,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré sur prix global et
forfaitaire:
Pour les marchés publics de maitrise d’œuvre rémunérés à prix global et forfaitaire, le cahier
des clauses particulières doit préciser à partir de quel seuil en diminution ou en diminutions
successives, dans quels cas et moyennant quelles conditions et modalités de dépassement de
ce seuil, suite aux modifications et/ou diminutions apportées, par le maitre de l’ouvrage, le
maitre d’œuvre ouvre droit à une résiliation ou à une indemnisation. (1-35.1.1)
En tout état de cause, la diminution ou les diminution successives, ne doit (vent) en aucun
cas, dépasser le seuil de Quinze pour cent (15%). (1-35.1.2)
Dans le cas ou les modifications apportées par le maitre de l’ouvrage entraineraient une
diminution des prestations de plus de quinze pour cent (15%), les parties contractantes peuvent
négocier les nouvelles conditions du marché public et passer à cet effet un avenant. A défaut
d’accord, le marché public est résilié et dans ce cas, le maitre de l’œuvre peut demander en fin
de compte une indemnité basée sur le préjudice subi dument justifié. Cette indemnité pour
diminution de la consistance des missions de maitrise d’œuvre n’est pas accordée dans le cas
d’arrêt d’exécution de ces prestations sans justification. (6-36)
148.2 : Seuils relatifs à la diminution de la consistance des prestations de maitrise d’œuvre,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré sur la base d’un
bordereau des prix unitaires:
En cas de diminution ou de diminutions successives de la consistance des missions de
maitrise d’œuvre, et sauf application de l’article 149 ci-dessous, le maitre de l’œuvre ne peut
élever aucune réclamation tant que la diminution évaluée au prix initiaux n’excède pas quinze
pour cent (15%) du montant contractuel des missions de maitrise d’œuvre. (1-35.2.1)
Si la diminution ou les diminutions successives est (sont) supérieure(s) à ce pourcentage le
maitre de l’œuvre peut présenter, en fin de compte, une demande en indemnité compensatoire
du préjudice que lui auront, éventuellement, causé les diminutions survenues dans ce cadre. A
défaut d’entente amiable, l’indemnité compensatoire est fixée par l’ordre juridictionnel
compétant sans préjudice du droit à la résiliation qui doit être demandée dans la même forme et
le même délai que ceux prévus au sein de l’article 147.10 ci-dessus. (1-35.2.2)
148.3 : Seuils relatifs à la diminution de la consistance des prestations de maitrise d’œuvre,
modalités et conséquences liées, pour un marché public rémunéré à prix mixte:
Pour un marché public de maitrise d’œuvre dont les prestations sont rémunérées à prix
mixte, selon les conditions définies à l’article 39, le seuil en diminution ou en diminutions
successives, ouvrant droit à indemnisation, correspond à celui dont la nature de la
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rémunération, parmi les deux natures définies à l’article 147.9 et 147.10, est la plus
prépondérante, à condition toutefois d’en avoir fait parvenir la demande écrite au maitre de
l’ouvrage ou son représentant, dans la limite d’un délai de trente (30) jours, à compter de la
notification de l’ordre de service dont l’exécution entrainerait la diminution de la consistance des
prestations. (1-35.3)
Article 149  : Modification dans la consistance initiale relative aux prestations et aux tranches ou
phases de prestations de maitrise d’œuvre et conséquences liées:
Lorsque les modifications finales dans la consistance initiale relative aux missions de
maitrise d’œuvre et aux tranches ou phases de maitrise d’œuvre, sont de telle sorte que la
nouvelle consistance des missions de maitrise d’œuvre, rémunérée par référence à la nature
de prix qui lui est applicable, diffère, en fin de prestations, de plus de quinze pour cent (15%),
en diminution, le maitre de l’œuvre peut présenter, en fin de compte, une demande en
indemnité compensatoire basée sur le préjudice que lui auront causé ces modifications de
consistance dans les prévisions du marché public. (1-36)

Section 8
Modification et déplacement du délai d’exécution et de la durée du marché public de
prestations intellectuelles

Article 150  : Modification du délai d’exécution du marché public de prestations intellectuelles:


Il est entendu par modification du délai d’exécution d’un marché public de prestations
intellectuelles, la prolongation ou la diminution de la période relative à ce délai d’exécution laquelle
modification, par référence à la réglementation des marchés publics, ne peut résulter que d’un
avenant. (1-37)
150.1 : Dans certaines circonstances et en attendant la passation d’un avenant, les ordres de service
prescrivant une augmentation de consistance des prestations intellectuelles ou un changement
dans une nature de prestation, une nature d’éléments de prestations, doivent comporter les
délais pour l’exécution de ces prestations en augmentation, lorsque cela s’avère nécessaire et
sans que les conditions économiques de base du marché public initial, notamment celles
relatives au délai d’exécution initial, ne soient bouleversées. (1-37.1)
En tout état de cause, les délais d’exécution des prestations en augmentation, précisés dans
ce cadre, demeurent provisoires jusqu’à leur concrétisation dans le cadre d’un avenant, soumis
à l’examen du contrôle externe à priori. (1-37.1.1)
150.2 : Une modification du délai d’exécution de l’ensemble des prestations intellectuelles ou d’une
ou plusieurs tranche(s), phase(s), mission(s) de prestations, dans le cadre d’un marché public à
tranches conditionnelles, peut être justifiée par :
- Un changement du montant de prestations intellectuelles ou une modification de
l’importance de certaines natures de prestations intellectuelles et/ou nature d’éléments de
prestations.
- Une substitution de prestations, d’éléments de prestations et/ou de prestations
différentes de ceux initialement prévus, sans bouleversement des conditions
économiques de base du marché public initial.
- Une survenance de difficultés imprévues au cours du déroulement de l’exécution des
prestations intellectuelles.
- Un retard causé par l’acheteur dans la communication des documents qui sont à sa
charge ou à la charge d’une tierce partie, et qui sont nécessaires à l’exécution des
prestations intellectuelles.
L'étendue de la modification du délai d’exécution est proposée par le titulaire, et décidé par
l’acheteur, ou par son représentant, qui la notifie au titulaire dans le respect des procédures
applicables en la matière. (1-37.2)
Article 151  : Report ou déplacement de la date prévisionnelle de la fin des délais d’exécution du
marché public de prestations intellectuelles par suite d’intempéries
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151.1 : Au sens de la législation et de la réglementation en vigueur, il est entendu par intempéries les
conditions atmosphériques rendant l’accomplissement du travail effectivement dangereux pour
la santé ou la sécurité des travailleurs ou impossible, eu égard à sa nature ou sa technique. (1-
37.3.1)

151.2 : Dans le cas d'intempéries, entraînant un arrêt de travail au niveau des lieux ou sont
exécutées les prestations intellectuelles, la date prévisionnelle de la fin des délais d’exécution
du marché public de prestations intellectuelles est reportée ou déplacée d’une durée égale à la
période d’intempéries. (1-37.3.2)
Cette période d’intempéries est notifiée au titulaire par un ordre de service qui en précise la
durée. (1-37.3.2)
Cette durée est égale au nombre de journées réellement constatées, par tout moyen écrit,
au cours desquelles le travail a été arrêté du fait des intempéries imprévues conformément
auxdites dispositions, en défalquant, s’il y’a lieu, le nombre forfaitaire de journées d'intempéries
prévisibles indiqué dans le cahier des clauses particulières du marché public et faisant ainsi
l’objet d’une tolérance consensuelle. (1-37.3.3)
151.3 : Les jours légalement chômés ou fériés compris dans la période d'intempéries sont ajoutés
pour le calcul de ladite durée. (1-37.3.4)
Article 152  : Modification des délais d’exécution du marché public de prestations intellectuelles à
tranches conditionnelles
Lorsque le délai imparti par le cahier des clauses particulières du marché public pour la
notification de l'ordre de service à exécuter une tranche conditionnelle, après son
affermissement, est défini par rapport à la fin du délai d'exécution d'une tranche précédente, ce
délai est :
- en cas de prolongation du délai d’exécution de ladite tranche précédente par l’acheteur,
prolongé d’une période identique quant à l’affermissement de la tranche nouvelle en
question ;
- en cas de retard constaté du fait du titulaire et nonobstant des mesures coercitives
appropriées, prolongé d’une période égale à la période de retard quant au délai
d’exécution. (1-37.4.1)
En tout état de cause, le calendrier détaillé d’exécution des prestations, annexé au marché
public de prestations intellectuelles comme pièce contractuelle, doit être révisé pour tenir
compte de la ou des modification(s) successive(s) effectuée(s). (1-37.5)
Article 153  : Déplacement du délai d’exécution du marché public de prestations intellectuelles:

153.1 : Il est entendu par déplacement du délai d’exécution d’un marché public de prestations
intellectuelles, le report de la date prévisionnelle de la fin des prestations intellectuelles sans
aucune incidence sur la période relative au délai de leur exécution. (1-38.1.1)
153.2 : En toute circonstance, un ordre de service est établi et doit constater l’étendue de la période
correspondant à la période de déplacement ainsi que la nouvelle date prévisionnelle de fin des
prestations. (1-38.1.2)
153.3 : Un déplacement du délai d’exécution du marché public de prestations intellectuelles ou du
délai d’exécution d'une ou de plusieurs tranches, dans le cadre d’un marché public à tranches
conditionnelles, peut être justifié par :
- une interruption des prestations dans les conditions prévues à l’article 364 ci-dessous ;
- un cas de force majeure temporaire.
L'étendue du déplacement du délai d’exécution et le report de la date prévisionnelle de fin
des prestations sont décidés par l’acheteur après consultation et notification au titulaire, dans le
respect des conditions réglementaires requises. (1-38.1.3)
153.4 : Dans le cas d’une force majeure temporaire ou d'autres phénomènes naturels entravant
l'exécution des prestations intellectuelles, le déplacement du délai d’exécution et le report de la
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date prévisionnelle de fin des prestations sont accordés, dans les conditions réglementaires
requises, pour les périodes équivalentes représentant les durées de ces phénomènes, et
durant lesquelles les prestations étaient suspendues. (1-38.1.4)
Article 154  : Déplacement des délais d’exécution en matière de tranches conditionnelles  :

Lorsque le délai imparti par le cahier des clauses particulières du marché public pour la
notification de l'ordre de service à exécuter une tranche conditionnelle, après son
affermissement, est défini par rapport à l'origine du délai d'exécution d'une autre tranche, il est,
en cas de prolongation de ce dit délai ou de retard du fait du titulaire constaté dans cette dite
exécution, déplacé d'une période égale à celle de cette prolongation ou de ce retard. (1-38.2.1)
Article 155  : En tout état de cause, le calendrier détaillé d’exécution des prestations intellectuelles, annexé
au marché public de prestations intellectuelles comme pièce contractuelle, doit être révisé pour
tenir compte du ou des déplacement(s) successif(s) effectué(s). (1-38.3)

Section 9
Modification et déplacement du délai d’exécution et de la durée du marché public de
maitrise d’œuvre

Article 156  : Modification du délai d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre:


Il est entendu par modification du délai d’exécution d’un marché public de maitrise d’œuvre, la
prolongation ou la diminution de la période relative à ce délai d’exécution laquelle modification, par
référence à la réglementation des marchés publics, ne peut résulter que d’un avenant. (1-37)
156.1 : Dans certaines circonstances et en attendant la passation d’un avenant, les ordres de service
prescrivant une augmentation de consistance des prestations de maitrise d’œuvre ou un
changement dans une nature de prestation, une nature d’éléments de prestations, doivent
comporter les délais pour l’exécution de ces prestations en augmentation, lorsque cela s’avère
nécessaire et sans que les conditions économiques de base du marché public initial,
notamment celles relatives au délai d’exécution initial, ne soient bouleversées. (1-37.1)
En tout état de cause, les délais d’exécution des prestations de maitrise d’œuvre en
augmentation, précisés dans ce cadre, demeurent provisoires jusqu’à leur concrétisation dans
le cadre d’un avenant soumis à l’examen du contrôle externe à priori. (1-37.1.1)
156.2 : Une modification du délai d’exécution de l’ensemble des prestations de maitrise d’œuvre ou
d’une ou plusieurs tranche(s), phase(s), mission(s) de prestations, dans le cadre d’un marché
public à tranches conditionnelles, peut être justifiée par :
- Un changement du montant de prestations de maitrise d’œuvre ou une modification de
l’importance de certaines natures de prestations de maitrise d’œuvre et/ou nature
d’éléments de prestations.
- Une substitution de prestations, d’éléments de prestations et/ou de prestations
différentes de ceux initialement prévus, sans bouleversement des conditions
économiques de base du marché public initial.
- Une survenance de difficultés imprévues au cours du déroulement de l’exécution des
prestations de maitrise d’œuvre.
- Un retard causé par le maitre de l’ouvrage dans la communication des documents qui
sont à sa charge ou à la charge d’une tierce partie, et qui sont nécessaires à l’exécution
des prestations de maitrise d’œuvre.
L'étendue de la modification du délai d’exécution est proposée par le maitre de l’œuvre, et
décidé par le maitre de l’ouvrage, ou par son représentant, qui la notifie au maitre de l’œuvre
dans le respect des procédures applicables en la matière. (1-37.2)
Article 157  : Report ou déplacement de la date prévisionnelle de la fin des délais d’exécution du
marché public de maitrise d’œuvre par suite d’intempéries

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157.1 : Au sens de la législation et de la réglementation en vigueur, il est entendu par intempéries les
conditions atmosphériques rendant l’’accomplissement du travail effectivement dangereux pour
la santé ou la sécurité des travailleurs ou impossible, eu égard à sa nature ou sa technique. (1-
37.3.1)

157.2 : Dans le cas d'intempéries, entraînant un arrêt de travail au niveau des lieux ou sont
exécutées les prestations de maitrise d’œuvre, la date prévisionnelle de la fin des délais
d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre est reportée ou déplacée d’une durée égale
à la période d’intempéries. (1-37.3.2)
Cette période d’intempéries est notifiée au maitre de l’œuvre par un ordre de service qui en
précise la durée. (1-37.3.2)
Cette durée est égale au nombre de journées réellement constatées, par tout moyen écrit,
au cours desquelles le travail a été arrêté du fait des intempéries imprévues conformément
auxdites dispositions, en défalquant, s’il y’a lieu, le nombre forfaitaire de journées d'intempéries
prévisibles indiqué dans le cahier des clauses particulières du marché public et faisant ainsi
l’objet d’une tolérance consensuelle. (1-37.3.3)
157.3 : Les jours légalement chômés ou fériés compris dans la période d'intempéries sont ajoutés
pour le calcul de ladite durée. . (1-37.3.4)

Article 158  : Modification des délais d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre à tranches
conditionnelles
Lorsque le délai imparti par le cahier des clauses particulières du marché public pour la
notification de l'ordre de service à exécuter une tranche conditionnelle, après son
affermissement, est défini par rapport à la fin du délai d'exécution d'une tranche précédente, ce
délai est :
- en cas de prolongation du délai d’exécution de ladite tranche précédente par le maitre de
l’ouvrage, prolongé d’une période identique quant à l’affermissement de la tranche
nouvelle en question ;
- en cas de retard constaté du fait du maitre de l’œuvre et nonobstant des mesures
coercitives appropriées, prolongé d’une période égale à la période de retard quant au
délai d’exécution. (1-37.4.1)
En tout état de cause, le calendrier détaillé d’exécution des prestations, annexé au marché
public de maitrise d’œuvre comme pièce contractuelle, doit être révisé pour tenir compte de la
ou des modification(s) successive(s) effectuée(s). (1-37.5)
Article 159  : Déplacement du délai d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre:

159.1 : Il est entendu par déplacement du délai d’exécution d’un marché public de maitrise d’œuvre,
le report de la date prévisionnelle de la fin des prestations de maitrise d’œuvre sans aucune
incidence sur la période relative au délai de leur exécution. (1-38.1.1)
159.2 : En toute circonstance, un ordre de service est établi et doit constater l’étendue de la période
correspondant à la période de déplacement ainsi que la nouvelle date prévisionnelle de fin des
prestations. (1-38.1.2)
159.3 : Un déplacement du délai d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre ou du délai
d’exécution d'une ou de plusieurs tranches, dans le cadre d’un marché public à tranches
conditionnelles, peut être justifié par :
- une interruption des prestations de maitrise d’œuvre dans les conditions prévues à
l’article 367 ci-dessous ;
- un cas de force majeure temporaire.
L'étendue du déplacement du délai d’exécution et le report de la date prévisionnelle de fin
des prestations sont décidés par le maitre de l’ouvrage après consultation et notification au
maitre de l’œuvre, dans le respect des conditions réglementaires requises. (1-38.1.3)

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159.4 : Dans le cas d’une force majeure temporaire ou d'autres phénomènes naturels entravant
l'exécution des prestations de maitrise d’œuvre, le déplacement du délai d’exécution et le report
de la date prévisionnelle de fin des prestations sont accordés, dans les conditions
réglementaires requises, pour les périodes équivalentes représentant les durées de ces
phénomènes, et durant lesquelles les prestations étaient suspendues. (1-38.1.4)
Article 160  : Déplacement des délais d’exécution en matière de tranches conditionnelles  :

Lorsque le délai imparti par le cahier des clauses particulières du marché public pour la
notification de l'ordre de service à exécuter une tranche conditionnelle, après son
affermissement, est défini par rapport à l'origine du délai d'exécution d'une autre tranche, il est,
en cas de prolongation de ce dit délai ou de retard du fait du maitre de l’œuvre constaté dans
cette dite exécution, déplacé d'une période égale à celle de cette prolongation ou de ce retard.
(1-38.2.1)
Article 161  : En tout état de cause, le calendrier détaillé d’exécution des prestations maitrise d’œuvre,
annexé au marché public de maitrise d’œuvre comme pièce contractuelle, doit être révisé pour
tenir compte du ou des déplacement(s) successif(s) effectué(s). (1-38.3)

Section 10
Constatations, constats contradictoires, et vérification de l’exécution des prestations
intellectuelles

Article 162  : Au sens du présent article, est entendu par constatation une opération matérielle, exécutée
sur place, pouvant être contradictoire et donnant lieu à l’établissement d’un document à
caractère officiel, « le constat ». (1-39)
Des constatations contradictoires concernant les prestations exécutées ou les circonstances
de leur exécution sont faites périodiquement sur la demande, soit du titulaire, soit de l’acheteur.
(1-39.1)
Les constatations concernant les prestations exécutées et rémunérées sur bordereau des
prix unitaires, portent sur les éléments nécessaires au calcul des quantités à prendre en
compte, notamment par la prise en charge de toutes les sujétions entrant dans ce cadre, telles
les différentes méthodes d’évaluation quantitatives, comptage, mesurage, ainsi que sur les
éléments caractéristiques nécessaires à la détermination du prix unitaire à appliquer,
notamment lorsqu’un sous-détail des prix unitaires est annexé au marché public de prestations
intellectuelles. (1-39.1.1)
Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des droits éventuels de l'une ou
de l'autre des parties contractantes ne préjugent ni de l'existence de ces droits ni de
l'appréciation des responsabilités. (1-39.2)
Article 163  : L’acheteur fixe la date des constatations lorsque la demande est présentée par le titulaire
dans la limite de huit (8) jours, à compter de la date de cette demande. Les constatations
donnent lieu à la rédaction d'un constat minute, dressé sur le champ, par l’acheteur
contradictoirement avec le titulaire. (1-39.3)
Si le titulaire refuse de signer ce constat minute ou ne le signe qu'avec réserves, il doit, dans
les quinze (15) jours qui suivent, préciser par écrit ses observations ou réserves à l’acheteur.
(1-39.3.1)
Dans le cas où la constatation est requise sur instigation de l’acheteur, et que le titulaire,
convoqué en temps utile, ne se présente ni lui ni, le cas échéant, son représentant dûment
habilité, le constat établi, dans ces circonstances, est réputé accepté sans réserves. (1-39.3.2)
Article 164  : Le titulaire est tenu de demander, en temps utile, qu'il soit procédé à des constatations
contradictoires pour les prestations qui ne pourraient faire l'objet de constatations ultérieures. A
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défaut et sauf preuve contraire fournie par lui et à ses frais, il n'est pas fondé à contester la
décision de l’acheteur relative à ces prestations. En tout état de cause, tout constat établi dans
ces conditions est réputé accepté sans réserve. (1-39.4)
Article 165  : Dans le cas où l’acheteur n'a pas opéré les constatations contradictoires prévues à l’article
163 dans les huit (8) jours requis, le titulaire en informe le représentant de l’acheteur qui, sans
tarder, fixe la date des constatations par notification, dans les conditions prévues à l'article
67.3. Le titulaire est informé de cette date, lorsque cela s’avère utile d'un expert. (1-39.5)
Article 166  : Nature des opérations de vérifications, délai de vérification  :
Les opérations de vérification quantitative et qualitative ont pour objet de permettre à
l’acheteur de contrôler notamment que le titulaire :
- A mis en œuvre les moyens définis dans le marché public, conformément aux
prescriptions qui y sont fixés.
- A réaliser les prestations définies dans le marché public comme étant à sa charge,
conformément aux stipulations contractuelles.
Les matières et objets nécessaires aux essais sont prélevés par l’acheteur sur les livraisons
réalisés au titre du marché public. (3-28.1)
L’acheteur dispose d’un délai à ne pas dépasser de deux mois (2), pour procéder aux
vérifications et notifier sa décision d’admission, d’ajournement, d’admission avec réfaction ou
de rejet. (3-28.2)
Dans le cas d’un marché public comportant des prestations partielles distinctes à exécuter,
chaque prestation partielle fait l’objet de vérifications et décisions distinctes. (3-29)
Article 167  : Point de départ du délai pour les opérations de vérification :
Pour les vérifications effectuées dans les établissements de l’acheteur, le point de départ du
délai est la date de remise par le titulaire, ou de livraison, des prestations à l’acheteur.
Pour les vérifications effectuées dans les établissements du titulaire, ou tout autre lieu
désignés dans les documents particuliers du marché public, le point de départ du délai est la
date à laquelle le titulaire notifie à l’acheteur que les prestations sont prêtes à être vérifiées. (3-
28.3)
Article 168  : Frais de vérification :
Quels que soient les résultats de vérifications, les frais qu’elles entrainent sont à la charge
de l’acheteur pour les opérations qui, conformément aux stipulations du marché public, doivent
être exécutés dans ses propres locaux. Ils sont à la charge du titulaire dans les autres cas.
Toutefois, lorsqu’une des parties a acceptée de faire exécuter dans ses propres locaux des
essais qui, conformément aux clauses particulières du marché public, auraient du être effectués
dans ceux de l’autre partie, les frais correspondants sont à la charge de cette dernière.
Le titulaire avise l’acheteur de la date à partir de laquelle les prestations pourront être
présentées en vue de ces vérifications. (3-28.4)
Article 169  : Présence du titulaire pendant le déroulement des opérations de vérification :
L’acheteur informe le titulaire, au minimum huit (8) jours avant la date prévue, des jours et
heures fixés pour les vérifications, afin de lui permettre d’y assister ou de se faire représenter.
L’absence du titulaire dument avisé, ou de son représentant, ne fait pas obstacle au
déroulement ou à la validité des opérations de vérification. (3-28.5)
Article 170  : Admission des prestations intellectuelles:
Si l’acheteur ne notifie pas sa décision d’admission, d’ajournement, de réfaction le titulaire,
au minimum huit (8) jours avant la date prévue à l’article 169, des jours et heures fixés pour les
vérifications, afin de lui permettre d’y assister ou de se faire représenter. Ou de rejet, dans le
délai mentionné à l’article 166 ci-dessus, les prestations sont considérées comme admises,
avec effet à compter de l’expiration du délai. (3-29)
L’acheteur prononce l’admission des prestations, si elles répondent aux stipulations du
marché public, l’admission prend effet à la date de notification au titulaire de la décision
d’admission. (3-29.1)

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En cas d’admission tacite, l’admission prend effet au terme du délai mentionné à l’article
166. (3-29.1)
Article 171  : Ajournement des prestations intellectuelles:
171.1 : Lorsque l’acheteur estime que les prestations ne peuvent être admises que moyennant
certaines mises au point, il peut décider d’ajourner l’admission des prestations par une décision
motivée. Cette décision invite le titulaire à présenter à nouveau à l’acheteur, les prestations
mises au point, dans un délai de quinze (15) jours.
Le titulaire doit faire connaitre son acceptation dans un délai de dix (10) jours, à compter de
la notification de la décision d’ajournement. En cas de refus du titulaire ou de silence gardé par
lui durant ce délai, l’acheteur a le choix de prononcer l’admission des prestations avec réfaction
ou de les rejeter, dans les conditions fixées aux articles 172 et 173 ci-dessous , dans un délai
de quinze (15) jours courant de la notification du refus du titulaire ou de l’expiration du délai de
dix (10) jours ci-dessus mentionné. (3-29.2.1)
171.2 : Si le titulaire présente à nouveau les prestations mises au point, après la décision
d’ajournement des prestations, l’acheteur dispose à nouveau de la totalité du délai prévu pour
procéder aux vérifications des prestations, à compter de leur nouvelle présentation par le
titulaire. (3-29.2.2)
171.3 : Dans le cas ou les opérations de vérification ont été effectuées dans les locaux de l’acheteur,
le titulaire dispose d’un délai de quinze (15) jours, à compter de la notification de la décision
d’ajournement, pour enlever les biens ayant fait l’objet de la décision d’ajournement.
Passé ce délai, les biens vérifiés peuvent être évacués ou détruits par l’acheteur, aux frais
du titulaire. (3-29.2.3)
Article 172  : Admission avec réfaction des prestations intellectuelles:
Lorsque l’acheteur estime que les prestations, sans être entièrement conformes aux
stipulations du marché public, peuvent néanmoins être admises en l’état, il peut les admettre
avec réfaction de prix proportionnelle à l’importance des imperfections ou des insuffisances
constatées. Cette décision doit être motivée. Elle ne peut être notifiée au titulaire qu’après qu’il
a été mis à même présenter ses observations.
Si le titulaire ne présente pas d’observations dans les quinze (15) jours qui suivent la
décision d’admission avec réfaction, il est réputé l’avoir accepté.
Si le titulaire formule des observations dans ce délai de quinze (15) jours, l’acheteur dispose
ensuite de quinze (15) jours pour lui notifier une nouvelle décision.
A défaut d’une telle notification, l’acheteur est réputé avoir accepté les observations du
titulaire et l’admission est réputée sans réfaction, ou avec réfaction, tenant compte des
observations du titulaire. (3-29.3)
Article 173  : Rejet des prestations intellectuelles:
Lorsque l’acheteur estime que les prestations ne peuvent être admises en l’état, il en
propose le rejet partiel ou total.
La décision de rejet doit être motivée. Elle ne peut être prise qu’après que le titulaire a été
mis à même de présenter ses observations (3-29.4.1)
En cas de rejet, le titulaire est tenu d’exécuter à nouveau les prestations prévues par le
marché public. (3-29.4.2)
Le titulaire dispose de trente (30) jours à compter de la notification de la décision de rejet
pour présenter ses observations par écrit ou adresser un mémoire en réclamation au sens de
l’article 370 ci-après.
Le titulaire dispose d’un délai de trente (30) jours à compter de la notification de la décision
de rejet pour enlever les prestations rejetées. Lorsque ce délai est écoulé, elles peuvent être
détruites ou évacuées par l’acheteur, aux frais du titulaire. (3-29.4.3)
Si le titulaire formule des observations, l’acheteur, dispose ensuite de trente (30) jours pour
confirmer sa décision de rejet motivée notifiée au titulaire ou pour lui notifier une nouvelle
décision. A défaut d’une telle notification dans ce délai, l’acheteur est réputé avoir accepté les
observations du titulaire. (2-21.4.1)

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En cas de rejet, le titulaire est tenu d’exécuter à nouveau les prestations prévues par le
marché public. (3-29.4.2)
Si les nouvelles prestations intellectuelles présentées par le titulaire sont à nouveau rejetées
par l’acheteur, le contrat est résilié pour faute du titulaire dans les conditions prévues à l’article
381.1 et 381.3 ci-après. (2-21.4.2)
Article 174  : Mauvaise qualité ou défectuosité des fournitures ou matériaux support des prestations
intellectuelles:
Lorsque la mauvaise qualité ou la défectuosité des fournitures ou matériaux remis par
l’acheteur et faisant support du contenu des prestations, ou entrant dans la composition des
prestations, est à l’origine du défaut de conformité des prestations aux stipulations du marché
public, l’acheteur ne peut prendre une décision d’ajournement, d’admission avec réfaction ou
de rejet :
- Si le titulaire a, dans un délai de quinze (15) jours à partir de la date à laquelle il a eu la
possibilité de les constater, informé l’acheteur des défauts des approvisionnements,
matériels ou équipements remis, réserve faite des vices cachés ne pouvant être décelés
avec les moyens dont il dispose.
- Et que l’acheteur a décidé que les approvisionnements, matériels ou équipements
devaient néanmoins être utilisés et notifié sa décision au titulaire. (3-29.5)

Section 11
Constatations, constats contradictoires, et vérification de l’exécution des prestations de
maitrise d’œuvre

Article 175  : Au sens du présent article, est entendu par constatation une opération matérielle, exécutée
sur place, pouvant être contradictoire et donnant lieu à l’établissement d’un document à
caractère officiel, « le constat ». (1-39)
Des constatations contradictoires concernant les prestations de maitrise d’œuvre exécutées
ou les circonstances de leur exécution sont faites périodiquement sur la demande, soit du
maitre d’œuvre, soit du maitre de l’ouvrage. (1-39.1)
Les constatations concernant les prestations exécutées et rémunérées sur bordereau des
prix unitaires, portent sur les éléments nécessaires au calcul des quantités à prendre en
compte, notamment par la prise en charge de toutes les sujétions entrant dans ce cadre, telles
les différentes méthodes d’évaluation quantitatives, comptage, mesurage, ainsi que sur les
éléments caractéristiques nécessaires à la détermination du prix unitaire à appliquer,
notamment lorsqu’un sous-détail des prix unitaires est annexé au marché public de maitrise
d’œuvre. (1-39.1.1)
Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des droits éventuels de l'une ou
de l'autre des parties contractantes ne préjugent ni de l'existence de ces droits ni de
l'appréciation des responsabilités. (1-39.2)
Article 176  : Le maitre de l’ouvrage fixe la date des constatations lorsque la demande est présentée par le
maitre d’œuvre dans la limite de huit (8) jours, à compter de la date de cette demande. Les
constatations donnent lieu à la rédaction d'un constat minute, dressé sur le champ, par le
maitre de l’ouvrage contradictoirement avec le maitre d’œuvre. (1-39.3)
Si le maitre d’œuvre refuse de signer ce constat minute ou ne le signe qu'avec réserves, il
doit, dans les quinze (15) jours qui suivent, préciser par écrit ses observations ou réserves au
maitre de l’ouvrage. (1-39.3.1)
Dans le cas où la constatation est requise sur instigation du maitre de l’ouvrage, et que le
maitre d’œuvre, convoqué en temps utile, ne se présente ni lui ni, le cas échéant, son
représentant dûment habilité, le constat établi, dans ces circonstances, est réputé accepté sans
réserves. (1-39.3.2)
Article 177  : Le maitre d’œuvre est tenu de demander, en temps utile, qu'il soit procédé à des
constatations contradictoires pour les prestations de maitrise d’œuvre qui ne pourraient faire
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l'objet de constatations ultérieures. A défaut et sauf preuve contraire fournie par lui et à ses
frais, il n'est pas fondé à contester la décision du maitre de l’ouvrage relative à ces prestations.
En tout état de cause, tout constat établi dans ces conditions est réputé accepté sans réserve.
(1-39.4)
Article 178  : Dans le cas où le maitre de l’ouvrage n'a pas opéré les constatations contradictoires prévues
à l’article 176 dans les huit (8) jours requis, le maitre d’œuvre en informe le représentant du
maitre de l’ouvrage qui, sans tarder, fixe la date des constatations par notification, dans les
conditions prévues à l'article 67.3. Le maitre d’œuvre est informé de cette date, lorsque cela
s’avère utile d'un expert. (1-39.5)
Article 179  : Nature des opérations de vérifications, délai de vérification  :
Les opérations de vérification quantitative et qualitative ont pour objet de permettre au maitre
de l’ouvrage de contrôler notamment que le maitre de l’œuvre :
- A mis en œuvre les moyens définis dans le marché public, conformément aux
prescriptions qui y sont fixés.
- A réaliser les prestations définies dans le marché public comme étant à sa charge,
conformément aux stipulations contractuelles. (2-20.1)
Pour procéder aux vérifications et notifier sa décision d’admission en l’état, d’admission avec
observations, d’ajournement, d’admission avec réfaction ou de rejet, le maitre de l’ouvrage
dispose de délais différenciés selon les éléments de mission de la prestation de maitrise
d’œuvre. Ces délais sont fixés dans les clauses particulières du marché public. (2-20.2)
Dans le silence du marché public, le maitre de l’ouvrage bénéficie d’un délai à ne pas
dépasser de deux (2) mois pour procéder aux vérifications et notifier sa décision d’admission en
l’état, d’admission avec observations, d’ajournement, d’admission avec réfaction ou de rejet,
pour chacun des éléments de mission de la maitrise d’œuvre. (2-20.2)
Dans le cas d’un marché public comportant des missions partielles distinctes à exécuter,
chaque mission de prestation partielle de maitrise d’œuvre fait l’objet de vérifications et
décisions distinctes. (3-29)
Article 180  : Point de départ du délai pour les opérations de vérification :
Pour les vérifications effectuées dans les établissements du maitre de l’ouvrage, le point de
départ du délai est la date de remise par le maitre de l’œuvre, ou de livraison, des prestations
au maitre de l’ouvrage.
Pour les vérifications effectuées dans les établissements du maitre de l’œuvre ou tout autre
lieu désigné dans les documents particuliers du marché public, le point de départ du délai est la
date à laquelle le maitre de l’œuvre notifie au maitre de l’ouvrage que les prestations sont
prêtes à être vérifiées. (2-20.3)
Article 181  : Frais de vérification :
Quels que soient les résultats de vérifications, les frais qu’elles entrainent sont à la charge
du maitre de l’ouvrage.
Le maitre de l’œuvre avise le maitre de l’ouvrage par écrit de la date à partir de laquelle les
prestations pourront être présentées en vue de ces vérifications. (2-20.4)
Article 182  : Présence du maitre de l’œuvre pendant le déroulement des opérations de vérification :
Le maitre de l’ouvrage informe le maitre de l’œuvre, au minimum huit (8) jours avant la date
prévue, des jours et heures fixés pour les vérifications, afin de lui permettre d’y assister ou de
se faire représenter.
L’absence du maitre de l’œuvre  dument avisé, ou de son représentant, ne fait pas obstacle
au déroulement ou à la validité des opérations de vérification. (2-20.5)
Article 183  : Admission en l’état ou avec observations des prestations de maitrise d’œuvre :
Si le maitre de l’ouvrage ne notifie pas sa décision d’admission en l’état, d’admission avec
observation, d’ajournement, d’admission avec réfaction au maitre de l’œuvre, ou de rejet, dans
le délai mentionné à l’article 179 ci-dessus, les prestations sont considérées comme admises,
avec effet à compter de l’expiration du délai. La décision du maitre de l’ouvrage d’ordonner le
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démarrage d’un élément de mission de maitrise d’œuvre vaut en tout état de cause admission
tacite de l’élément de mission précédent. (2-21)
Le maitre de l’ouvrage prononce l’admission des prestations en l’état ou avec observations,
si elles répondent aux stipulations du marché public, l’admission prend effet à la date de
notification au maitre de l’œuvre  de la décision d’admission en l’état ou avec observations. (2-
21.1)
En cas d’admission tacite, l’admission en l’état ou avec observations prend effet au terme du
délai mentionné à l’article 179. (2-21.1)
Article 184  : Ajournement des prestations de maitrise d’œuvre:
184.1 : Lorsque le maitre de l’ouvrage estime que les prestations ne peuvent être admises que
moyennant certaines mises au point, il peut décider d’ajourner l’admission des prestations par
une décision motivée. Cette décision invite le maitre de l’œuvre à présenter à nouveau au
maitre de l’ouvrage, les prestations mises au point, dans un délai de trente (30) jours.
Le maitre de l’œuvre doit faire connaitre son acceptation dans un délai de quinze (15) jours,
à compter de la notification de la décision d’ajournement. En cas de refus du maitre de l’œuvre
ou de silence gardé par lui durant ce délai, le maitre de l’ouvrage a le choix de prononcer
l’admission des prestations avec réfaction ou de les rejeter, dans les conditions fixées aux
articles 185 et 186 ci-dessous, dans un délai de quinze (15) jours courant de la notification du
refus du maitre de l’œuvre ou de l’expiration du délai de quinze (15) jours ci-dessus mentionné.
(2-21.2.1)
184.2 : Si le maitre de l’œuvre présente à nouveau les prestations mises au point, après la décision
d’ajournement des prestations, le maitre de l’ouvrage dispose à nouveau de la totalité du délai
prévu pour procéder aux vérifications des prestations, à compter de leur nouvelle présentation
par le maitre de l’œuvre. (2-21.2.2)
184.3 : Dans le cas ou les opérations de vérification ont été effectuées dans les locaux du maitre de
l’ouvrage, le maitre de l’œuvre dispose d’un délai de quinze (15) jours, à compter de la
notification de la décision d’ajournement, pour enlever les documents et biens ayant fait l’objet
de la décision d’ajournement.
Passé ce délai, les documents et biens vérifiés peuvent être évacués ou détruits par le
maitre de l’ouvrage, aux frais du maitre de l’œuvre. (3-29.2.3)
Article 185  : Admission avec réfaction des prestations de maitrise d’œuvre:
Lorsque le maitre de l’ouvrage estime que des prestations ne satisfont pas entièrement aux
conditions du marché public, mais qu’elles présentent des possibilités d’admission en l’état, il
notifie au maitre de l’œuvre un décision motivée de les admettre avec réfaction, entrainant une
réduction de prix de prestation de maitrise d’œuvre selon l’étendue des imperfections
constatées en phase des études ou en phase de suivi de la réalisation des travaux par
l’entrepreneur. (2-21.3)
Le maitre d’œuvre dispose de trente (30) jours pour présenter ses observations. Passé ce
délai, il est réputé avoir accepté la décision du maitre de l’ouvrage. (2-21.3)
Si le maitre de l’œuvre formule des observations dans ce délai de trente (30) jours, le maitre
de l’ouvrage dispose ensuite de trente (30) jours pour lui notifier une nouvelle décision.
A défaut d’une telle notification dans ce délai, le maitre de l’ouvrage est réputé avoir accepté
les observations du maitre de l’œuvre et l’admission est réputée sans réfaction, ou avec
réfaction, tenant compte des observations du maitre de l’œuvre. (2-21.3)
Article 186  : Rejet des prestations de maitrise d’œuvre:
Lorsque le maitre de l’ouvrage estime que les prestations ne sont pas conformes aux
stipulations du marché public, telles qu’elles ne peuvent être admises en l’état, et qu’il
n’apparait pas possible d’en prononcer l’ajournement ou l’admission avec réfaction, il prononce
une décision motivée de rejet des prestations concernées qui est notifiée au maitre de l’œuvre.
La décision ne peut être prise qu’après que le maitre de l’œuvre ou son représentant ait été
convoqué pour être entendu.

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Le maitre de l’œuvre dispose de trente (30) jours à compter de la notification de la décision


de rejet pour présenter ses observations par écrit ou adresser un mémoire en réclamation au
sens de l’article 372 ci-après.
Passé ce délai, il est réputé avoir accepté la décision de rejet du maitre de l’ouvrage.
Si le maitre de l’œuvre formule des observations, le maitre de l’ouvrage dispose ensuite de
trente (30) jours pour confirmer sa décision de rejet motivée notifiée au maitre de l’œuvre ou
pour lui notifier une nouvelle décision. A défaut d’une telle notification dans ce délai, le maitre
de l’ouvrage est réputé avoir accepté les observations du maitre de l’œuvre. (2-21.4.1)
En cas de rejet, le maitre de l’œuvre est tenu d’exécuter à nouveau les prestations prévues
par le marché public. (3-29.4.2)
Si les nouvelles prestations de maitrise d’œuvre présentées par le maitre de l’œuvre sont à
nouveau rejetées par le maitre de l’ouvrage, le contrat est résilié pour faute du maitre de
l’œuvre dans les conditions prévues à l’article 387.1 et 387.3 ci-après. (2-21.4.2)

Section 12
Groupements momentanés (co-traitance) à l’occasion du marché public de prestations
intellectuelles

Article 187  : Au sens de la réglementation régissant les marchés publics, le groupement momentané des
prestataires intellectuels est un accord momentané entre plusieurs soumissionnaires pour
élaborer une offre commune au regard d’une soumission ou candidature pour l’exécution d’un
marché public. Ce groupement momentané constitue la situation dans laquelle deux ou
plusieurs soumissionnaires s'organisent en co-traitance, créé par une convention de
groupement momentané au sens de l’article 196 ci-dessous, sans que ce groupement
momentané ne dispose de la personnalité juridique.
Le groupement momentané de prestataires intellectuels suppose que chacun des titulaires,
dans ce cadre, soit partie au marché public de prestations intellectuelles principal, et ce, de
manière directe. (1-40)
Des prestataires intellectuels sont considérés comme groupés, ou formés en groupement
momentané, s’ils ont souscrit un acte d’engagement unique ou une lettre de soumission unique.
(7-9.1)
Article 188  : Le groupement momentané doit être obligatoirement formé par les prestataires intellectuels
pour répondre à un marché public de prestations intellectuelles auquel ils ne pourraient
soumissionner chacun pour soi. (1-40)
Néanmoins, le groupement momentané des prestataires intellectuels peut être formé, même
si le soumissionnaire pourrait répondre seul à un marché public.
Article 189  : Le groupement momentané des prestataires intellectuels peut prendre la forme d’un
groupement momentané des prestataires intellectuels solidaires, d’un groupement momentané
des prestataires intellectuels conjoints, ou d’un groupement momentané des prestataires
intellectuels solidaires-conjoints. (1-40.1)
Article 190  : Les prestataires intellectuels groupés et formant un groupement momentané, sont solidaires
lorsque chacun d’entre eux est engagé pour la totalité du marché public et doit palier une
éventuelle défaillance de ses partenaires. L’un d’entre eux, désigné dans l’acte d’engagement
ou la lettre de soumission comme mandataire, représente l’ensemble des prestataires
intellectuels vis-à-vis de l’acheteur ou pour l’exécution du marché public. (7-9.2.1)
Ne peuvent être formés en groupement momentané solidaire, que les prestataires
intellectuels qui réunissent les mêmes conditions d’agréments et de qualifications
professionnelles, et les mêmes compétences. (8-3)
Article 191  : En cas de groupement momentané solidaire, chacun des membres du groupement
momentané est non seulement engagé financièrement pour la totalité du marché public, mais
doit palier également toute éventuelle défaillance de ses partenaires. (1-40.3)

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Article 192  : Les prestataires intellectuels groupés et formant un groupement momentané, sont conjoints
lorsque, les prestations étant divisés en lots dont chacun est dévolu à l’un des prestataires
intellectuels en ce qui le concerne, chacun d’entre eux est engagé pour le ou les lots qui lui sont
assignés. L’un d’entre eux, désigné dans l’acte d’engagement ou la lettre de soumission
comme mandataire, est obligatoirement solidaire de chacun des autres membres du
groupement momentané conjoint dans les obligations contractuelles de ceux-ci à l’égard de
l’acheteur jusqu’à l’expiration du délai de garantie de la prestation intellectuelle réalisée.
Le mandataire représente, jusqu’à cette date, l’ensemble des prestataires intellectuels
conjoints vis-à-vis de l’acheteur pour l’exécution du marché public. Il assure sous sa
responsabilité, la coordination des prestations exécutées par ces prestataires intellectuels. (7-
9.2.2)
Ne peuvent être formés en groupement momentané conjoint, que les prestataires
intellectuels qui ne réunissent pas, ni les mêmes conditions d’agréments et de qualifications
professionnelles, ni les mêmes compétences. (8-3)
Les prestataires qui ne réunissent pas, ni les mêmes conditions d’agréments et de
qualifications professionnelles, ni les mêmes compétences, ne peuvent en aucun cas être
formés en groupement momentané solidaire.
Article 193  : Les prestataires intellectuels groupés et formant un groupement momentané sont solidaires-
conjoints lorsque:
- Le groupement momentané est formé de plus de deux (2) membres.
- Deux (2) membres ne réunissent pas, ni les mêmes conditions d’agréments et de
qualifications professionnelles, ni les mêmes compétences.
- Au moins deux (2) membres réunissent les mêmes conditions agréments, de qualifications
professionnelles et les mêmes compétences.
L’un d’entre eux, désigné dans l’acte d’engagement ou la lettre de soumission comme
mandataire, est obligatoirement solidaire de chacun des autres membres du groupement
momentané solidaire-conjoint dans les obligations contractuelles de ceux-ci à l’égard de
l’acheteur jusqu’à l’expiration du délai de garantie de la prestation intellectuelle réalisée.
Article 194  : Dans le cas de groupement momentané, si le marché public ne désigne pas le mandataire,
celui qui est énuméré le premier dans l’acte d’engagement ou la lettre de soumission doit alors
être considéré comme le mandataire des autres prestataires intellectuels. (7-9.3)
Article 195  : Modifications éventuelles dans un groupement  momentané des prestataires
intellectuels  :

195.1 : Le groupement momentané de prestataires intellectuels ne peut faire l’objet de modification ni


dans sa forme ni dans sa nature ni dans sa composition, entre la date de dépôt des offres et la
date de signature du marché public. (1-40.4)
195.2 : Durant la phase d’exécution du marché public de prestations intellectuelles, la transformation
d’un groupement momentané de prestataires intellectuels, composé d’au moins trois (3)
membres, ne peut intervenir que d’une forme conjointe vers une forme solidaire ou solidaire-
conjointe et exclusivement dans le cas où l’un des membres du groupement ne remplit plus les
conditions édictées, dans le cadre de sa déclaration à souscrire ou qu’il se trouve dans
l’impossibilité d’accomplir sa tâche, pour des raisons qui ne sont pas de son fait. (1-40.5.1)
Ne peuvent être transformés, à l’occasion de l’insertion de nouveaux membres que :
- Un groupement momentané à responsabilité conjointe vers un groupement momentané
à responsabilité conjointe
- Un groupement momentané à responsabilité conjointe vers un groupement momentané
à responsabilité solidaire-conjointe
- Un groupement momentané à responsabilité solidaire vers un groupement momentané
à responsabilité solidaire
- Un groupement momentané à responsabilité solidaire vers un groupement momentané
à responsabilité solidaire-conjointe

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195.3 : En ce contexte, la transformation de la forme du groupement momentané doit impérativement


intervenir, sous peine de résiliation du marché public. (1-40.5.2)
195.4 En cas de défaillance du mandataire du groupement momentané, les membres du groupement
momentané sont tenus de lui désigner un remplaçant. A défaut, et à l’issue d’un délai de huit
(8) jours à compter de la notification de la mise en demeure par l’acheteur d’y procéder, le
membre du groupement momentané exécutant la part financière la plus importante restant à
exécuter à la date de cette modification devient le nouveau mandataire du groupement
momentané. (3-3.5.3).
Article 196  : La convention de groupement momentané des prestataires intellectuels est un accord de
volonté qui fixe l’ensemble des règles qui régissent les relations entre les différents membres
du groupement momentané, liés par un intérêt commun, ainsi que celles vis-à-vis de l’acheteur.
La convention de groupement momentané ne dispose pas de statut légal.
D’une manière générale, la convention de groupement momentané définit :
- l’identification statutaire, commerciale et fiscale de chacun des membres ;
- l’identification et le rôle du mandataire ;
- les obligations envers l’acheteur (notamment la stipulation du caractère solidaire,
conjoint ou solidaire-conjoint du groupement momentané) ;
- le rôle des différents membres du groupement momentané ;
- les domiciliations bancaires de chacun des membres, le cas échéant ;
- les responsabilités respectives ;
- toutes autres stipulations utiles. (1-40.6)
Article 197  : Dans toutes les formes de groupement momentané des prestataires intellectuels citées, les
actes d’engagement, définis à l’article 8 du présent cahier des clauses administratives
générales, sont signés, soit par l’ensemble des prestataires intellectuels, organisés en
groupement momentané, soit par le mandataire s’il justifie des habilitations nécessaires pour
représenter ces prestataires intellectuels. (1-40.7)

Section 13
Groupements momentanés (co-traitance) à l’occasion du marché public de maitrise
d’œuvre

Article 198  : Au sens de la réglementation régissant les marchés publics, le groupement momentané des
maitres d’œuvres est un accord momentané entre plusieurs soumissionnaires pour élaborer
une offre commune au regard d’un concours ou candidature pour l’exécution d’un marché
public. Ce groupement momentané constitue la situation dans laquelle deux ou plusieurs
soumissionnaires s'organisent en co-traitance, créé par une convention de groupement
momentané au sens de l’article 207 ci-dessous, sans que ce groupement momentané ne
dispose de la personnalité juridique.
Le groupement momentané de maitres d’œuvres suppose que chacun des maitres
d’œuvres, dans ce cadre, soit partie au marché public de maitrise d’œuvre principal, et ce, de
manière directe. (1-40)
Des maitres d’œuvres sont considérés comme groupés, ou formés en groupement
momentané, s’ils ont souscrit un acte d’engagement unique ou une lettre de soumission unique.
(7-9.1)
Article 199  : Le groupement momentané doit être obligatoirement formé par les maitres d’œuvres pour
répondre à un marché public de maitrise d’œuvre auquel ils ne pourraient soumissionner
chacun pour soi. (1-40)
Néanmoins, le groupement momentané des maitres d’œuvres peut être formé, même si le
soumissionnaire pourrait répondre seul à un marché public.

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Article 200  : Le groupement momentané des maitres d’œuvres peut prendre la forme d’un groupement
momentané des maitres d’œuvres solidaires, d’un groupement momentané des maitres
d’œuvres conjoints, ou d’un groupement momentané des maitres d’œuvres solidaires-conjoints.
(1-40.1)
Article 201  : Les maitres d’œuvres groupés et formant un groupement momentané, sont solidaires lorsque
chacun d’entre eux est engagé pour la totalité du marché public et doit palier une éventuelle
défaillance de ses partenaires. L’un d’entre eux, désigné dans l’acte d’engagement ou la lettre
de soumission comme mandataire, représente l’ensemble des maitres d’œuvres vis-à-vis du
maitre de l’ouvrage ou du maitre de l’ouvrage délégué pour l’exécution du marché public. (7-
9.2.1)
Ne peuvent être formés en groupement momentané solidaire, que les maitres d’œuvres qui
réunissent les mêmes conditions d’agréments, de qualifications professionnelles et les mêmes
compétences techniques. (8-3)
Article 202  : En cas de groupement momentané solidaire, chacun des membres du groupement
momentané est non seulement engagé financièrement pour la totalité du marché public, mais
doit palier également toute éventuelle défaillance de ses partenaires. (1-40.3)
Article 203  : Les maitres d’œuvres groupés et formant un groupement momentané, sont conjoints lorsque,
les prestations de maitrise d’œuvre étant divisées en lots dont chacun est dévolu à l’un des lots
qui le concerne, chacun d’entre eux est engagé pour le ou les lots qui lui sont assignés. L’un
d’entre eux, désigné dans l’acte d’engagement ou la lettre de soumission comme mandataire,
est obligatoirement solidaire de chacun des autres membres du groupement momentané
conjoint dans les obligations contractuelles de ceux-ci à l’égard du maitre de l’ouvrage jusqu’à
l’expiration du délai de garantie de la prestation de maitrise d’œuvre réalisée.
Le mandataire représente, jusqu’à cette date, l’ensemble des maitres d’œuvres conjoints
vis-à-vis du maitre de l’ouvrage ou du maitre de l’ouvrage délégué pour l’exécution du marché
public. Il assure sous sa responsabilité, la coordination des prestations exécutées par ces
maitres d’œuvres. (7-9.2.2)
Ne peuvent être formés en groupement momentané conjoint, que les maitres d’œuvres qui
ne réunissent pas ni les mêmes conditions d’agréments et de qualifications professionnelles, ni
les mêmes compétences techniques. (8-3)
Les maitres d’œuvres qui ne réunissent pas, ni les mêmes conditions d’agréments et de
qualifications professionnelles, ni les mêmes compétences techniques, ne peuvent en aucun
cas être formés en groupement momentané solidaire.
Au cas où le maitre d’ouvrage fait recours exceptionnellement à la procédure « maitrise
d’œuvre et réalisation des travaux» lorsque les motifs d’ordre technique rendent indispensable
l’association de l’entrepreneur dans la phase de conception, cette association n’est autre qu’un
groupement momentané composé de maitres d’œuvres et de l’entrepreneur, l’entrepreneur est
considéré comme membre à responsabilité conjointe vis-à-vis des maitres d’œuvre. Dans ce
cas de figure le groupement momentané n’ouvre pas droit aux prestations et travaux
supplémentaires et complémentaires. La tranche conditionnelle de suivi doit être confiée à un
autre maitre d’œuvre formé en groupement momentané conjoint. Les stipulations du CCAG-
travaux et du CCAG-PIMO s’appliquent simultanément
Article 204  : Les maitres d’œuvres groupés et formant un groupement momentané, sont solidaires-
conjoints lorsque:
- Le groupement momentané est formé de plus de deux (2) membres.
- Deux (2) membres ne réunissent pas, ni les mêmes conditions d’agréments et de
qualifications professionnelles, ni les mêmes compétences techniques.
- Au moins deux (2) membres réunissent les mêmes conditions d’agréments et de
qualifications professionnelles et les mêmes compétences techniques.
L’un d’entre eux, désigné dans l’acte d’engagement ou la lettre de soumission comme
mandataire, est obligatoirement solidaire de chacun des autres membres du groupement
momentané solidaire-conjoint dans les obligations contractuelles de ceux-ci à l’égard du maitre

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de l’ouvrage ou le maitre de l’ouvrage délégué jusqu’à l’expiration du délai de garantie de la


prestation de maitrise d’œuvre réalisée.
Article 205  : Dans le cas de groupement momentané, si le marché public ne désigne pas le mandataire,
celui qui est énuméré le premier dans l’acte d’engagement ou la lettre de soumission doit alors
être considéré comme le mandataire des autres maitres d’œuvres. (7-9.3)
Article 206  : Modifications éventuelles dans un groupement  momentané de maitres d’œuvres  :
206.1 : Le groupement momentané de maitres d’œuvres ne peut faire l’objet de modification ni dans
sa forme ni dans sa nature ni dans sa composition, entre la date de dépôt des offres et la date
de signature du marché public. (1-40.4)
206.2 : Durant la phase d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre, la transformation d’un
groupement momentané de maitres d’œuvres, composé d’au moins trois (3) membres, ne peut
intervenir que d’une forme conjointe vers une forme solidaire ou solidaire-conjointe et
exclusivement dans le cas où l’un des membres du groupement ne remplit plus les conditions
édictées, dans le cadre de sa déclaration à souscrire ou qu’il se trouve dans l’impossibilité
d’accomplir sa tâche, pour des raisons qui ne sont pas de son fait. (1-40.5.1)
Ne peuvent être transformés, à l’occasion de l’insertion de nouveaux membres que :
- Un groupement momentané à responsabilité conjointe vers un groupement à
responsabilité conjointe
- Un groupement momentané à responsabilité conjointe vers un groupement à
responsabilité solidaire-conjointe
- Un groupement momentané à responsabilité solidaire vers un groupement à
responsabilité solidaire
- Un groupement momentané à responsabilité solidaire vers un groupement à
responsabilité solidaire-conjointe
Pour la maitrise d’œuvre dont la nature du projet exige obligatoirement l’intervention sous
forme conjointe, d’intervenants qui ne remplissent, ni les mêmes conditions d’agréments et de
qualifications, ni les mêmes compétences techniques, la transformation à l’occasion de
l’insertion de nouveaux membres peut se faire de la manière suivante :
- Un groupement momentané à responsabilité conjointe vers un groupement à
responsabilité conjointe
- Un groupement momentané à responsabilité conjointe vers un groupement à
responsabilité solidaire-conjointe
Toute exigence légale ou contractuelle de l’établissement d’un contrat unique de maitrise
d’œuvre pour l’accomplissement de ses différents segments et missions, et dans le cas ou les
intervenants pour ses segments et missions, ne remplissent, ni les mêmes conditions
d’agréments et de qualifications, ni les mêmes compétences techniques, le marché public de
maitrise d’œuvre ne peut être conclu que par la constitution d’un groupement momentané à
responsabilité conjointe ou à responsabilité solidaire-conjointe.
206.3 : En ce contexte, la transformation de la forme du groupement momentané doit impérativement
intervenir, sous peine de résiliation du marché public. (1-40.5.2)
206.4 En cas de défaillance du mandataire du groupement momentané, les membres du groupement
momentané sont tenus de lui désigner un remplaçant. A défaut, et à l’issue d’un délai de huit
(8) jours à compter de la notification de la mise en demeure par le maitre de l’ouvrage ou par le
maitre de l’ouvrage délégué d’y procéder, le membre du groupement momentané exécutant la
part financière la plus importante restant à exécuter à la date de cette modification devient le
nouveau mandataire du groupement momentané. (3-3.5.3).
Article 207  : La convention de groupement momentané des maitres d’œuvres est un accord de volonté qui
fixe l’ensemble des règles qui régissent les relations entre les différents membres du
groupement momentané, liés par un intérêt commun, ainsi que celles vis-à-vis du maitre de
l’ouvrage ou du maitre d’ouvrage délégué. La convention de groupement momentané ne
dispose pas de statut légal.

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D’une manière générale, la convention de groupement momentané définit :


- l’identification statutaire, commerciale et fiscale de chacun des membres ;
- l’identification et le rôle du mandataire ;
- les obligations envers le maitre de l’ouvrage ou le maitre de l’ouvrage délégué
(notamment la stipulation du caractère solidaire, conjoint ou solidaire-conjoint du
groupement momentané) ;
- le rôle des différents membres du groupement momentané ;
- les domiciliations bancaires de chacun des membres, le cas échéant ;
- les responsabilités respectives ;
- toutes autres stipulations utiles. (1-40.6)
Article 208  : Dans toutes les formes de groupement momentané de maitrise d’œuvre citées, les actes
d’engagement, définis à l’article 8 du présent cahier des clauses administratives générales,
sont signés, soit par l’ensemble des maitres d’œuvres organisés en groupement momentané,
soit par le mandataire s’il justifie des habilitations nécessaires pour représenter ces maitres
d’œuvres. (1-40.7)

Section 14
Sous-traitance à l’occasion du marché public de prestations intellectuelles

Article 209  : Il est entendu par « sous-traitance », l’opération par laquelle le titulaire, seul ou dans le cadre
d’un groupement momentané de prestataires intellectuels, confie par le biais d’un contrat de
sous-traitance, et sous son entière responsabilité, à un autre opérateur économique, appelé
sous-traitant, l’exécution d’une partie du marché public de prestations intellectuelles conclu
avec l’acheteur.
En tout état de cause, un marché public de prestations intellectuelles ne peut être sous-traité
que dans la limite du taux prévu par la réglementation des marchés publics. (1-41)
Article 210  : Le sous-traitant peut être un prestataire intellectuel de droit algérien ou un prestataire
intellectuel étranger. Néanmoins, l’acheteur ne doit permettre de recourir aux sous-traitants
étrangers que lorsque les prestataires intellectuels de droit algérien, pour la partie à sous-
traiter, ne sont pas en mesure de répondre à ses besoins, notamment en termes de normes et
de qualité. (1-41.1)
Ne font objet de sous-traitance que les prestations intellectuelles dont l’étendue est couverte
par l’agrément, la qualification et la compétence du titulaire.
Les prestations ne pouvant pas être satisfaites du fait de l’agrément, la qualification et la
compétence du titulaire, feront obligatoirement objet de constitution de groupement momentané
à responsabilité conjointe.
Article 211  : Lorsque la sous-traitance est autorisée et selon les conditions prévues dans le cahier des
charges et/ou dans le dossier de consultation des prestataires intellectuels, le sous-traitant peut
être déclaré dans l’offre ou pendant l’exécution du marché public. (1-41.2)
211.1 : Lorsque la sous-traitance est autorisée et que sa demande est déclarée dans l’offre, le
candidat fournit au service contractant une déclaration du sous-traitant proposé mentionnant,
notamment :
- le nom, la raison ou la dénomination sociale, la nationalité et l’adresse du sous-traitant
proposé ;
- les capacités techniques, professionnelles et financières du sous-traitant ;
- la nature des prestations proposées par le candidat à la sous-traitance ;
- le taux des prestations proposées par le candidat à la sous-traitance, dans la limite du
taux maximum autorisé ;
- les conditions et les modalités de paiement direct du sous-traitant, prévues par le contrat
de sous-traitance et, le cas échéant, les modalités de variation des prix, si les prix du
marché public de prestations intellectuelles y sont assujettis.

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La notification du marché public emporte acceptation du sous-traitant et agrément de ses


conditions de paiement. (1-41.2.1)
211.2 : Lorsque la sous-traitance est autorisée et sa demande est présentée après notification du
marché public de prestations intellectuelles, le titulaire remet contre récépissé à l’acheteur ou
lui adresse par lettre recommandée, contre accusé de réception, une déclaration contenant les
renseignements mentionnés à l’article 211.1 ci-dessus. L’acceptation du sous-traitant et
l’agrément de ses conditions de paiement direct sont dûment constatés dans le cadre d’un
contrat de sous-traitance, selon les modalités prévues à l’article 214 ci-dessous. (1-41.2.2)
L’acheteur dispose d'un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de réception des
documents, pour se prononcer sur l'acceptation du sous-traitant et l'agrément des conditions de
son paiement. (1-41.2.2)
Dès la signature de l’acte spécial constatant l’acceptation du sous-traitant et l’agrément de
ces conditions de paiement direct, l’acheteur notifie au titulaire et à chacun des sous-traitants
concernés, l’exemplaire de l’acte spécial qui leur revient. Dès réception de cette notification, le
titulaire fait connaitre à l’acheteur le nom de la personne physique habilité à représenter le sous
traitant. (3-3.6.2)
Le titulaire est tenu de communiquer le contrat de sous-traitance et ses éventuels avenants
à l’acheteur, lorsque celui-ci en fait la demande. A défaut de l’avoir produit à échéance d’un
délai huit (8) jours, courant à compter de la réception d’une mise en demeure de le faire par
l’acheteur, le titulaire encourt une pénalité de retard journalière égale à un sur trois mille
(1/3000) du montant hors taxes du marché public, ou de la tranche concernée pour un marché
public à tranches, phases ou missions, éventuellement modifiés ou, à défaut du montant du
bon de commande concerné. Cette pénalité s’applique pour chaque jour de retard. (3-3.6.3)
Article 212  : Toutefois et après la conclusion du marché public, il demeure possible au titulaire de déclarer
de nouveaux sous-traitants, notamment en remplacement de ceux qui se trouvent dans
l’impossibilité d’accomplir leurs tâches, pour des raisons qui ne sont pas de leur fait. Si les
capacités du sous-traitant présenté dans l’offre du candidat retenu ont été prises en compte
dans l’évaluation des capacités de ce candidat, les nouveaux sous-traitants déclarés doivent
disposer des mêmes capacités et satisfaire aux mêmes conditions que celles qui ont prévalues
dans le cahier des charges et/ou dans le dossier de consultation des prestataires intellectuels.
(1-41.3)
Article 213  : L’acte de sous-traitance requiert plusieurs conditions administratives et financières.
Les conditions relatives au volet administratif, concernent ce qui suit :
- le champ principal d’intervention de la sous-traitance, par référence à certaines tâches
essentielles devant être effectuées par le titulaire, doit être expressément prévu dans le
cahier des charges, lorsque cela est possible, et dans le marché public de prestations
intellectuelles;
- la remise obligatoire, à l’acheteur et par le titulaire, de la copie signée du contrat de sous-
traitance liant ce dernier au prestataire intellectuel appelée à exécuter la partie sous-
traitée ;
- la transmission de la déclaration de sous-traitance et de la demande d’agrément du sous-
traitant à l’acheteur, accompagnée de l’ensemble des pièces appelées à justifier les
capacités professionnelles, techniques et financières du sous-traitant.
Pour les conditions relatives au volet financier de la sous-traitance, notamment les modalités
de paiement direct du sous-traitant, celles-ci sont prises en charge dans le cadre des
dispositions de l’article 301 du présent cahier des clauses administratives générales. (1-41.4)
Article 214  : Le contrat de sous-traitance, cité à l’article 210.1 ci-dessus, doit obligatoirement comporter les
informations suivantes :
- nom, prénom et nationalité de la personne qui engage le prestataire intellectuel de sous-
traitance ;
- siège et dénomination du prestataire intellectuel de sous-traitance, le cas échéant ;

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- objet et montant des prestations sous-traitées ;


- délai et planning d’exécution des prestations sous-traitées ainsi que les modalités
d’application des pénalités financières, le cas échéant ;
- nature des prix de sous-traitance en conformité à ceux du marché public du titulaire,
modalités de paiement direct, le cas échéant, d’actualisation et de révision des prix,
lorsqu’une clause de variation des prix est prévue ;
- modalités de réception des prestations ;
- présentation des cautions, responsabilités et assurances ;
- règlement des litiges. (1-41.5)
Article 215  : Si, par la modification du montant du marché public de prestations intellectuelles par voie
d’avenant, le montant des prestations intellectuelles sous-traitées se trouve modifié, un
nouveau contrat modificatif de sous-traitance est établi et remis à l’acheteur dans les conditions
prévues par le présent article. (1-41.6)
Est également assujettie aux mêmes règles, toute modification dans la répartition des
prestations intellectuelles entre le titulaire et son ou ses sous-traitant(s) ou entre les différents
sous-traitants d’un même titulaire. (1-41.6.1)
Article 216  : Le sous-traitant qui intervient dans l’exécution d’un marché public de prestations
intellectuelles, conformément aux dispositions prévues par le présent article, est tenu de
signaler sa présence à l’acheteur. (1-41.7)
Article 217  : L’acheteur qui prend connaissance de la présence d’un sous-traitant non déclaré, est tenu de
mettre en demeure le titulaire, à l’origine de ce fait, à l’effet de remédier à cette situation sous-
huitaine, faute de quoi des mesures coercitives et/ou résolutoires seront prises à son encontre
telles que prévues aux dispositions des articles 376 à 377 ci-après. (1-41.8)

Section 15
Sous-traitance à l’occasion du marché public de maitrise d’œuvre

Article 218  : Il est entendu par « sous-traitance », l’opération par laquelle le maitre de l’œuvre, seul ou
dans le cadre d’un groupement momentané de maitres d’œuvres, confie par le biais d’un
contrat de sous-traitance, et sous son entière responsabilité, à un autre opérateur économique,
appelé sous-traitant, l’exécution d’une partie du marché public de maitrise d’œuvre conclu avec
le maitre de l’ouvrage.
En tout état de cause, un marché public de maitrise d’œuvre ne peut être sous-traité que
dans la limite du taux prévu par la réglementation des marchés publics. (1-41)
Article 219  : Le sous-traitant peut être un maitre d’œuvre, de droit algérien ou, un maitre d’œuvre étranger.
Néanmoins, le maitre de l’ouvrage ne doit permettre de recourir aux sous-traitants étrangers
que lorsque les maitres d’œuvres de droit algérien, pour la partie à sous-traiter, ne sont pas en
mesure de répondre à ses besoins, notamment en termes de normes et de qualité. (1-41.1)
Ne font objet de sous-traitance que les prestations de maitrise d’œuvre dont l’étendue est
couverte par l’agrément, la qualification et la compétence technique du maitre de l’œuvre.
Les prestations ne pouvant pas être satisfaites du fait de l’agrément, la qualification et la
compétence technique du maitre de l’œuvre, feront obligatoirement objet de constitution de
groupement momentané à responsabilité conjointe.
Article 220  : Lorsque la sous-traitance est autorisée et selon les conditions prévues dans le cahier des
charges et/ou dans le dossier de consultation des maitres d’œuvres, le sous-traitant peut être
déclaré dans l’offre ou pendant l’exécution du marché public. (1-41.2)
220.1 : Lorsque la sous-traitance est autorisée et que sa demande est déclarée dans l’offre, le
candidat fournit au service contractant une déclaration du sous-traitant proposé mentionnant,
notamment :

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- le nom, la raison ou la dénomination sociale, la nationalité et l’adresse du sous-traitant


proposé ;
- les capacités techniques, professionnelles et financières du sous-traitant ;
- la nature des prestations proposées par le candidat à la sous-traitance ;
- le taux des prestations proposées par le candidat à la sous-traitance, dans la limite du
taux maximum autorisé ;
- les conditions et les modalités de paiement direct du sous-traitant, prévues par le contrat
de sous-traitance et, le cas échéant, les modalités de variation des prix, si les prix du
marché public de maitrise d’œuvre y sont assujettis.
La notification du marché public emporte acceptation du sous-traitant et agrément de ses
conditions de paiement. (1-41.2.1)
220.2 : Lorsque la sous-traitance est autorisée et sa demande est présentée après notification du
marché public de maitrise d’œuvre, le maitre d’œuvre remet contre récépissé au maitre de
l’ouvrage ou lui adresse par lettre recommandée, contre accusé de réception, une déclaration
contenant les renseignements mentionnés à l’article 220.1 ci-dessus. L’acceptation du sous-
traitant et l’agrément de ses conditions de paiement direct sont dûment constatés dans le cadre
d’un contrat de sous-traitance, selon les modalités prévues à l’article 223 ci-dessous. (1-41.2.2)
Le maitre de l’ouvrage dispose d'un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de
réception des documents, pour se prononcer sur l'acceptation du sous-traitant et l'agrément des
conditions de son paiement. (1-41.2.2)
Dès la signature de l’acte spécial constatant l’acceptation du sous-traitant et l’agrément de
ces conditions de paiement direct, le maitre de l’ouvrage notifie au maitre d’œuvre et à chacun
des sous-traitants concernés, l’exemplaire de l’acte spécial qui leur revient. Dès réception de
cette notification, le maitre d’œuvre fait connaitre au maitre de l’ouvrage le nom de la personne
physique habilité à représenter le sous traitant. (2-3.6.2)
Le maitre de l’œuvre est tenu de communiquer le contrat de sous-traitance et ses éventuels
avenants au maitre de l’ouvrage, lorsque celui-ci en fait la demande. A défaut de l’avoir produit
à échéance d’un délai de huit (8) jours, courant à compter de la réception d’une mise en
demeure de le faire par le maitre de l’ouvrage, le maitre de l’œuvre encourt une pénalité de
retard journalière égale à un sur trois mille (1/3000) du montant hors taxes de la mission
concernée, éventuellement modifiée. Cette pénalité s’applique pour chaque jour de retard. (2-
3.6.3)
Article 221: Toutefois et après la conclusion du marché public, il demeure possible au maitre de l’œuvre
de déclarer de nouveaux sous-traitants, notamment en remplacement de ceux qui se trouvent
dans l’impossibilité d’accomplir leurs tâches, pour des raisons qui ne sont pas de leur fait. Si les
capacités du sous-traitant présenté dans l’offre du candidat retenu ont été prises en compte
dans l’évaluation des capacités de ce candidat, les nouveaux sous-traitants déclarés doivent
disposer des mêmes capacités et satisfaire aux mêmes conditions que celles qui ont prévalues
dans le cahier des charges et/ou dans le dossier de consultation des maitres d’œuvres. (1-43.1)
Article 222: L’acte de sous-traitance requiert plusieurs conditions administratives et financières.
Les conditions relatives au volet administratif, concernent ce qui suit :
- le champ principal d’intervention de la sous-traitance, par référence à certaines tâches
essentielles devant être effectuées par le maitre de l’œuvre, doit être expressément prévu
dans le cahier des charges, lorsque cela est possible, et dans le marché public de
maitrise d’œuvre;
- la remise obligatoire, au maitre de l’ouvrage et par le maitre de l’œuvre, de la copie
signée du contrat de sous-traitance liant ce dernier au maitre de l’œuvre ou opérateur
économique habilité appelée à exécuter la partie sous-traitée ;
- la transmission de la déclaration de sous-traitance et de la demande d’agrément du sous-
traitant au maitre de l’ouvrage, accompagnée de l’ensemble des pièces appelées à
justifier les capacités professionnelles, techniques et financières du sous-traitant.

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Pour les conditions relatives au volet financier de la sous-traitance, notamment les modalités
de paiement direct du sous-traitant, celles-ci sont prises en charge dans le cadre des
dispositions de l’article 303 du présent cahier des clauses administratives générales. (1-41.4)
Article 223  : Le contrat de sous-traitance, cité à l’article 220.1 ci-dessus, doit obligatoirement comporter les
informations suivantes :
- nom, prénom et nationalité de la personne qui engage le maitre de l’œuvre de sous-
traitance ;
- siège et dénomination de maitre de l’œuvre de sous-traitance, le cas échéant ;
- objet et montant des prestations sous-traitées ;
- délai et planning d’exécution des prestations sous-traitées ainsi que les modalités
d’application des pénalités financières, le cas échéant ;
- nature des prix de sous-traitance en conformité à ceux du marché public du maitre de
l’œuvre, modalités de paiement direct, le cas échéant, d’actualisation et de révision des
prix, lorsqu’une clause de variation des prix est prévue ;
- modalités de réception des prestations ;
- présentation des cautions, responsabilités et assurances ;
- règlement des litiges. (1-41.5)
Article 224  : Si, par la modification du montant du marché public de maitrise d’œuvre par voie d’avenant, le
montant des prestations de maitrise d’œuvre sous-traitées se trouve modifié, un nouveau
contrat modificatif de sous-traitance est établi et remis au maitre de l’ouvrage dans les
conditions prévues par le présent article. (1-41.6)
Est également assujettie aux mêmes règles, toute modification dans la répartition des
prestations de maitrise d’œuvre entre le maitre de l’œuvre et son ou ses sous-traitant(s) ou
entre les différents sous-traitants d’un maitre de l’œuvre. (1-41.6)
Article 225  : Le sous-traitant qui intervient dans l’exécution d’un marché public de maitrise d’œuvre,
conformément aux dispositions prévues par le présent article, est tenu de signaler sa présence
au service contractant. (1-41.7)
Article 226  : Le maitre de l’ouvrage qui prend connaissance de la présence d’un sous-traitant non déclaré,
est tenu de mettre en demeure le maitre de l’œuvre, à l’origine de ce fait, à l’effet de remédier à
cette situation sous-huitaine, faute de quoi des mesures coercitives et/ou résolutoires seront
prises à son encontre telles que prévues aux dispositions des articles 378 à 379 ci-après. (1-
41.8)

Section 16
Domicile du titulaire du marché public de prestations intellectuelles, ses éventuels
cotraitants et sous-traitants

Article 227  : Le titulaire est tenu d'élire domicile et de faire connaître le lieu de ce domicile à l’acheteur et
ce jusqu’à la réception définitive des prestations intellectuelles. (1-42.1)
Faute de satisfaire à cette obligation dans les quinze (15) jours à dater de la notification de
la signature de son marché public, toutes les notifications qui s’y rapportent sont valablement
faites au siège social du titulaire dont l'adresse est indiquée dans le cahier des clauses
particulières de son marché public de prestations intellectuelles. (1-42.2)
Article 228  : En cas de changement de domicile et dans le respect des conditions prévues dans l’article
227 ci-dessus, le titulaire est tenu d'en aviser l’acheteur, par lettre recommandée contre accusé
de réception, dans les quinze (15) jours suivant la date de ce changement. (1-42.3)
Article 229: Les dispositions des articles 227 et 228, sont également applicables dans le cas d’un
groupement momentané des prestataires intellectuels, et des sous-traitants éventuels. (1-42.4)

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Article 230: En tout état de cause et dans le cas d’une impossibilité de faire suivre les notifications dans
les conditions et aux lieux précités, celles-ci assorties d’un délai de réponse de rigueur, peuvent
être valablement faites au niveau du siège de la commune de domiciliation du titulaire, du
membre de groupement momentané, et du sous-traitant éventuel. (1-42.5)

Section 17
Domicile du maitre de l’œuvre du marché public de maitrise d’œuvre, ses éventuels
cotraitants et ses éventuels sous-traitants

Article 231  : Le maitre de l’œuvre est tenu d'élire domicile à proximité du chantier, et de faire connaître le
lieu de ce domicile au maitre de l’ouvrage et ce jusqu’à la réception définitive de prestations de
maitrise d’œuvre. (1-42.1)
Faute de satisfaire à cette obligation dans les quinze (15) jours à dater de la notification de
la signature de son marché public, toutes les notifications qui s’y rapportent sont valablement
faites au siège social du maitre de l’œuvre dont l'adresse est indiquée dans le cahier des
clauses particulières de son marché public de maitrise d’œuvre. (1-42.2)
Article 232  : En cas de changement de domicile et dans le respect des conditions prévues dans l’article
231 ci-dessus, le maitre de l’œuvre est tenu d'en aviser le maitre de l’ouvrage, par lettre
recommandée contre accusé de réception, dans les quinze (15) jours suivant la date de ce
changement. (1-42.3)
Article 233  : Les dispositions des articles 231 et 232, sont également applicables dans le cas d’un
groupement momentané des maitres d’œuvres, dits cotraitants, et des sous-traitants éventuels.
(1-42.4)
Article 234: En tout état de cause et dans le cas d’une impossibilité de faire suivre les notifications dans
les conditions et aux lieux précités, celles-ci assorties d’un délai de réponse de rigueur, peuvent
être valablement faites au niveau du siège de la commune de domiciliation du maitre de
l’œuvre, du membre de groupement momentané, et du sous-traitant éventuel. (1-42.5)

Section 18
Protection du secret et confidentialité

Sous section 18-1


Protection du secret et confidentialité pour le titulaire d’un marché public de prestations
intellectuelles

Article 235: Obligation de protection du secret


235.1 : Lorsque le marché public de prestations intellectuelles présente, en tout ou en partie, un
caractère secret ou lorsque les prestations intellectuelles doivent être exécutées en des lieux
où des précautions particulières doivent être prises en permanence, en vue de la protection du
secret ou de la protection des points sensibles, le service contractant invite les candidats à
prendre connaissance, dans ses locaux, des instructions en vigueur relatives à la protection du
secret. En tout état de cause, tout soumissionnaire ainsi avisé, est réputé avoir pris
connaissance de ces instructions. (1-44.1)
235.2 : L’acheteur notifie au titulaire les éléments du marché public de prestations intellectuelles
considérés comme secrets, et les mesures de précautions particulières à adopter. (1-44.2)
235.3 : Le titulaire, seul ou en groupement momentané, et ses sous-traitants doivent prendre toutes
les mesures pour assurer la conservation et la protection des documents secrets qui leur sont
confiés. Ils doivent aviser, sans délai, l’acheteur, de toute disparition et de tout incident. Ils

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doivent maintenir secrets tous renseignements sensibles ou particuliers dont ils peuvent avoir
connaissance à l'occasion de l’exécution du marché public. (1-44.3)
235.4 : Le titulaire, seul ou en groupement momentané, et ses sous-traitants est soumis à toutes les
obligations prévues par les instructions relatives au contrôle du personnel et à la protection du
secret et des points sensibles, ou résultant des mesures de précautions prescrites. Le titulaire,
seul ou en groupement momentané, est tenu de faire respecter par ses sous-traitants ces
instructions et prescriptions. Il ne peut s'en prévaloir pour réclamer une indemnité à un titre
quelconque. (1-44.4)
235.5 : Au cas où le titulaire, seul ou en groupement momentané, et ses sous-traitants viendraient à
méconnaître les obligations prévues par les articles 235.1 à 235.4, il serait fait application des
mesures coercitives et/ou résolutoires prévues aux dispositions des articles 376 à 377 du
présent cahier des clauses administratives générales. (1-44.5)
Article 236: Obligation de confidentialité
236.1 : L’acheteur, ainsi que le titulaire, seul ou en groupement momentané et son représentant, qui
ont connaissance d’informations ou reçoivent communication de documents ou d'éléments de
toutes natures, signalés comme présentant un caractère confidentiel, sont tenus de prendre
toute mesure nécessaire afin d'éviter que ces informations, documents ou éléments
d’organisation ne soient divulgués à un tiers qui n'a pas à en connaître. (1-45.1)
En tout état de cause, une partie ne peut demander la confidentialité d'informations, de
documents ou d'éléments qu'elle a elle-même rendus publics. (1-45.1.1)
236.2 : Le titulaire, seul ou en groupement momentané, doit informer ses sous-traitants des
obligations de confidentialité et des mesures de sécurité qui s'imposent à lui dans le cadre de
l'exécution du marché public de prestations intellectuelles. (1-45.2)
236.3 : Sont exclus de cette obligation de confidentialité les informations, documents ou éléments
d’organisation déjà accessibles au public, au moment où ils sont portés à la connaissance des
parties prenantes au marché public de prestations intellectuelles. (1-45.3)
236.4 : Au cas où le titulaire, seul ou en groupement momentané, et ses sous-traitants viendraient à
méconnaître les obligations prévues par les articles 236.1 et 236.2, il serait fait application des
mesures coercitives et/ou résolutoires prévues aux dispositions des articles 376 à 377 du
présent cahier des clauses administratives générales. (1-45.4)

Sous section 18-2


Protection du secret et confidentialité pour le titulaire d’un marché public de maitrise
d’œuvre

Article 237: Obligation de protection du secret


237.1 : Lorsque le marché public de maitrise d’œuvre présente, en tout ou en partie, un caractère
secret ou lorsque les prestations de maitrise d’œuvre doivent être exécutées en des lieux où
des précautions particulières doivent être prises en permanence, en vue de la protection du
secret ou de la protection des points sensibles, le service contractant invite les candidats à
prendre connaissance, dans ses locaux, des instructions en vigueur relatives à la protection du
secret. En tout état de cause, tout soumissionnaire ainsi avisé, est réputé avoir pris
connaissance de ces instructions. (1-44.1)
237.2 : Le maitre d’ouvrage notifie au maitre d’œuvre les éléments du marché public de maitrise
d’œuvre considérés comme secrets, et les mesures de précautions particulières à adopter. (1-
44.2)
237.3 : Le maitre d’œuvre, seul ou en groupement momentané, et ses sous-traitants doivent prendre
toutes les mesures pour assurer la conservation et la protection des documents secrets qui leur
sont confiés. Ils doivent aviser, sans délai, le maitre d’ouvrage, de toute disparition et de tout
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incident. Ils doivent maintenir secrets tous renseignements sensibles ou particuliers dont ils
peuvent avoir connaissance à l'occasion de l’exécution du marché public. (1-44.3)
237.4 : Le maitre d’œuvre, seul ou en groupement momentané, et ses sous-traitants est soumis à
toutes les obligations prévues par les instructions relatives au contrôle du personnel et à la
protection du secret et des points sensibles, ou résultant des mesures de précautions
prescrites. Le maitre d’œuvre, seul ou en groupement momentané, est tenu de faire respecter
par ses sous-traitants ces instructions et prescriptions. Il ne peut s'en prévaloir pour réclamer
une indemnité à un titre quelconque. (1-44.4)
237.5 : Au cas où le maitre d’œuvre, seul ou en groupement momentané, et ses sous-traitants
viendraient à méconnaître les obligations prévues par les articles 237.1 à 237.4, il serait fait
application des mesures coercitives et/ou résolutoires prévues aux dispositions des articles 378
à 379 du présent cahier des clauses administratives générales. (1-44.5)
Article 238: Obligation de confidentialité
238.1 : Le maitre d’ouvrage, ainsi que le maitre d’œuvre, seul ou en groupement momentané, et son
représentant, qui ont connaissance d’informations ou reçoivent communication de documents
ou d'éléments de toutes natures, signalés comme présentant un caractère confidentiel, sont
tenus de prendre toute mesure nécessaire afin d'éviter que ces informations, documents ou
éléments d’organisation ne soient divulgués à un tiers qui n'a pas à en connaître. (1-45.1)
En tout état de cause, une partie ne peut demander la confidentialité d'informations, de
documents ou d'éléments qu'elle a elle-même rendus publics. (1-45.1.1)
238.2 : Le maitre d’œuvre, seul ou en groupement momentané, doit informer ses sous-traitants des
obligations de confidentialité et des mesures de sécurité qui s'imposent à lui dans le cadre de
l'exécution du marché public de maitrise d’œuvre. (1-45.2)
238.3 : Sont exclus de cette obligation de confidentialité les informations, documents ou éléments
d’organisation déjà accessibles au public, au moment où ils sont portés à la connaissance des
parties prenantes au marché public de maitrise d’œuvre. (1-45.3)
238.4 : Au cas où le maitre d’œuvre, seul ou en groupement momentané, et ses sous-traitants
viendraient à méconnaître les obligations prévues par les articles 238.1 et 238.2, il serait fait
application des mesures coercitives et/ou résolutoires prévues aux dispositions des articles 378
à 379 du présent cahier des clauses administratives générales. (1-45.4)

Section 19
Conditions relatives au travail et protection de la main d’œuvre

Sous section 19-1


Conditions relatives au travail et protection de la main d’œuvre pour un marché public de
prestations intellectuelles

Article 239: Les obligations qui s'imposent au titulaire, seul ou en groupement, et de ses sous-traitants
sont celles prévues par les lois et règlements relatifs à la protection de la main-d’œuvre et aux
conditions relatives au travail. (1-46)
239.1 : En cas d'évolution de la législation et/ou de la règlementation sur la protection de la main-
d’œuvre et des conditions relatives au travail en cours d'exécution du marché public, les
modifications éventuelles demandées par l’acheteur, pour se conformer aux règles nouvelles,
donnent lieu à l’établissement d’un avenant, conclu entre les parties au marché public de
prestations intellectuelles. (1-46.1)

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239.2 : Si l’évolution de la législation et/ou de la réglementation sur la protection de la main-d’œuvre


et des conditions relatives au travail, donne lieu à des dispositions transitoires et/ou à un
régime dérogatoire, et que les conditions d’exécution du marché public de prestations
intellectuelles se trouvent dans leur champ d’application, le titulaire est tenu de se conformer à
ces nouvelles dispositions. (1-46.2)
239.3 : Le titulaire, seul ou en groupement, avise ses sous-traitants de ce que les obligations
énoncées au présent article leur sont applicables. Il reste responsable du respect de celles-ci
pendant toute la durée du marché public de prestations intellectuelles. (1-46.3)
Article 240: Le titulaire est également tenu au respect des stipulations des huit (8) conventions
fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT). (3-6.1)

Sous section 19-2


Conditions relatives au travail et protection de la main d’œuvre pour un marché public de
maitrise d’œuvre

Article 241: Les obligations qui s'imposent au maitre de l’œuvre, seul ou en groupement, et de ses sous-
traitants sont celles prévues par les lois et règlements relatifs à la protection de la main-
d’œuvre et aux conditions relatives au travail. (1-46)
241.1 : En cas d'évolution de la législation et/ou de la règlementation sur la protection de la main-
d’œuvre et des conditions relatives au travail en cours d'exécution du marché public, les
modifications éventuelles demandées par le maitre de l’ouvrage, pour se conformer aux règles
nouvelles, donnent lieu à l’établissement d’un avenant, conclu entre les parties au marché
public de maitrise d’œuvre. (1-46.1)

241.2 : Si l’évolution de la législation et/ou de la réglementation sur la protection de la main-d’œuvre


et des conditions relatives au travail, donne lieu à des dispositions transitoires et/ou à un
régime dérogatoire, et que les conditions d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre se
trouvent dans leur champ d’application, le maitre de l’œuvre est tenu de se conformer à ces
nouvelles dispositions. (1-46.2)
241.3 : Le maitre de l’œuvre, seul ou en groupement, avise ses sous-traitants de ce que les
obligations énoncées au présent article leur sont applicables. Il reste responsable du respect de
celles-ci pendant toute la durée du marché public de maitrise d’œuvre. (1-46.3)
Article 242: Le maitre de l’œuvre est également tenu au respect des stipulations des huit (8) conventions
fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT). (2-6.1)

Section 20
Protection de l’environnement

Sous section 20-1


Protection de l’environnement pour un marché public de prestations intellectuelles

Article 243: Le titulaire, seul ou en groupement et ses sous-traitants veillent à ce que l’ensemble des
prestations qu'ils effectuent respectent les prescriptions législatives et réglementaires en
vigueur en matière de protection de l'environnement dans le cadre du développement durable.
(1-47.1)
Il est également tenu de respecter les prescriptions législatives et réglementaires en vigueur
en matière de sécurité et de santé des personnes, et de préservation du voisinage. Il doit être
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en mesure de justifier le respect, en cours d’exécution du marché public et pendant la période


de garantie des prestations, sur simple demande de l’acheteur. (3-7.1)
Article 244: Sur demande expresse de l’acheteur, le titulaire, seul ou en groupement, doit être en mesure,
en cours d'exécution des prestations, d'apporter la preuve que les prestations effectuées dans
le cadre de son marché public de prestations intellectuelles et par ses sous-traitants, le cas
échéant, satisfont aux exigences environnementales et de développement durable fixées dans
le cahier des prescriptions spéciales. (1-47.2)
Article 245: Lorsque les prestations, objet du marché public de prestations intellectuelles, sont à exécuter
dans un lieu où des mesures environnementales spécifiques s'appliquent, notamment dans les
aires protégées d'un point de vue environnemental, en application des dispositions législatives
et réglementaires en vigueur, le titulaire, seul ou en groupement, et ses sous-traitants doivent
se soumettre aux exigences particulières requises. (1-47.3)
Article 246: En cas d'évolution de la législation et/ou de la règlementation sur la protection de
l'environnement dans le cadre du développement durable en cours d'exécution du marché
public, les modifications éventuelles demandées par l’acheteur, pour se conformer aux règles
nouvelles, donnent lieu à l’établissement d’un avenant, conclu entre les parties du marché
public de prestations intellectuelles. (1-47.4)
Article 247: Si l’évolution de la législation et/ou de la règlementation sur la protection de l'environnement
dans le cadre du développement durable, donne lieu à des dispositions transitoires et/ou à un
régime dérogatoire, et que les conditions d’exécution du marché public de prestations
intellectuelles se trouvent dans leur champ d’application, le titulaire est tenu de se conformer à
ces nouvelles dispositions.(1-47.5)

Sous section 20-2


Protection de l’environnement pour un marché public de maitrise d’œuvre

Article 248: Le maitre de l’œuvre, seul ou en groupement et ses sous-traitants veillent à ce que l’ensemble
des prestations qu'ils effectuent respectent les prescriptions législatives et réglementaires en
vigueur en matière de protection de l'environnement dans le cadre du développement durable.
(1-47.1)
Il est également tenu de respecter les prescriptions législatives et réglementaires en vigueur
en matière de sécurité et de santé des personnes, et de préservation du voisinage. Il doit être
en mesure de justifier le respect, en cours d’exécution du marché public et pendant la période
de garantie des prestations, sur simple demande du maitre de l’ouvrage. (3-7.1)
Article 249: Sur demande expresse du maitre de l’ouvrage, le maitre de l’œuvre, seul ou en groupement,
doit être en mesure, en cours d'exécution des prestations, d'apporter la preuve que les
prestations effectuées dans le cadre de son marché public de maitrise d’œuvre et par ses sous-
traitants, le cas échéant, satisfont aux exigences environnementales et de développement
durable fixées dans le cahier des prescriptions spéciales. (1-47.2)
Article 250: Lorsque les prestations, objet du marché public de maitrise d’œuvre, sont à exécuter dans un
lieu où des mesures environnementales spécifiques s'appliquent, notamment dans les aires
protégées d'un point de vue environnemental, en application des dispositions législatives et
réglementaires en vigueur, le maitre de l’œuvre, seul ou en groupement, et ses sous-traitants
doivent se soumettre aux exigences particulières requises. (1-47.3)
Article 251: En cas d'évolution de la législation et/ou de la règlementation sur la protection de
l'environnement dans le cadre du développement durable en cours d'exécution du marché
public, les modifications éventuelles demandées par le maitre de l’ouvrage, pour se conformer
aux règles nouvelles, donnent lieu à l’établissement d’un avenant, conclu entre les parties du
marché public de maitrise d’œuvre. (1-47.4)

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Article 252: Si l’évolution de la législation et/ou de la règlementation sur la protection de l'environnement


dans le cadre du développement durable, donne lieu à des dispositions transitoires et/ou à un
régime dérogatoire, et que les conditions d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre se
trouvent dans leur champ d’application, le maitre de l’œuvre est tenu de se conformer à ces
nouvelles dispositions.(1-47.5)

Section 21
Régime des connaissances antérieures et des droits de propriété intellectuelle

Sous section 21-1


Régime des connaissances antérieures pour un marché public de prestations
intellectuelles

Article 253:

253.1 : La conclusion d’un marché public n’emporte pas transfert des droits de propriété intellectuelle
ou des droits de toute autre nature afférents aux connaissances antérieures et aux
connaissances antérieures standards.
L’acheteur et le titulaire restent titulaires, chacun en ce qui le concerne, des droits de
propriété intellectuelle ou des droits de toute autre nature portant sur les connaissances
antérieures. Ils conservent leurs droits propres, dont ceux d’exploitation, portant sur les
connaissances antérieures et les connaissances antérieurs standards incorporées dans les
résultats, en ce compris leur savoir-faire. (3-33.1)
253.2 : Dès lors que le titulaire envisage d’utiliser des connaissances antérieures ou des
connaissances antérieures standards, il s’engage à ce qu’elles soient identifiées dans son offre
ou en toute hypothèse au fur et à mesure de l’exécution du marché public, avant toute
intégration et/ou utilisation d’une connaissance antérieure ou d’une connaissance antérieure
non prévue dans l’offre.
Le titulaire précise l’ensemble des éléments nécessaires à l’utilisation des connaissances
antérieures et connaissances antérieures standards par l’acheteur.
Pour les connaissances antérieures standards, il précise en outre :
- les informations relatives au donneur de licence ;
- pour les connaissances antérieures standards logicielles sous licence propriétaire, les
conditions de maintenance corrective, adaptative et évolutive ;
- pour les logiciels standards sous licence propriétaire qui seraient difficilement
remplaçables, les mesures le cas échéant mises en place pour préserver les droits de
l’acheteur ;
A défaut d’identification expresse en tant que connaissance antérieure standard ou non,
dans l’offre ou en cours d’exécution, tout élément livré en exécution du marché public est
réputé être un résultat. Dans cette hypothèse, le titulaire peut choisir de remplacer l’élément
concerné à ses frais afin qu’il soit compatible avec le régime des résultats. (3-33.2)
253.3 : Le titulaire, en sa qualité de professionnel, est seul responsable de l’analyse et du respect du
régime juridique des connaissances antérieures et des connaissances antérieures standards
qu’il intègre dans le cadre du marché public. (3-33.2)
Article 254: Dans le cas ou une cession à titre exclusif des résultats au profit de l’acheteur est prévue dans
le marché public, l’exclusivité ne concerne pas les connaissances antérieures, sauf stipulations
expresses dans les documents du marché public.
L’autorisation d’utiliser les connaissances antérieures est comprise dans le prix du marché
public. (3-34.1)

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Article 255: Le titulaire ne peut utiliser les connaissances antérieures de l’acheteur que dans le cadre de
l’exécution du marché public et s’engage à ne pas divulguer les informations confidentielles
contenues dans ces connaissances antérieures. (3-34.1)

Sous section 21-2


Régime des connaissances antérieures et des droits de propriété intellectuelle pour un
marché public de maitrise d’œuvre

Article 256: Régime des connaissances antérieures

256.1 : La conclusion d’un marché public n’emporte pas transfert des droits de propriété intellectuelle
ou des droits de toute autre nature afférents aux connaissances antérieures.
Le maitre de l’ouvrage, le maitre de l’œuvre et les tiers désignés dans le marché public
restent titulaires, chacun en ce qui le concerne, des droits de propriété intellectuelle ou des
droits de toute autre nature portant sur les connaissances antérieures. (2-23.1)
256.2 : Lorsque le maitre de l’œuvre incorpore des connaissances antérieures qui sont disponibles
sous un régime de licence libre ou que les connaissances antérieures, sans être incorporées
aux résultats, sont strictement nécessaires pour la mise en œuvre des résultats, le maitre de
l’œuvre concède, à titre non exclusif, au maitre de l’ouvrage, et aux tiers désignés dans le
marché public le droit d’utiliser de façon permanente ou temporaire, en tout ou partie, par tout
moyen et sous toutes formes, les connaissances antérieures strictement nécessaires pour
utiliser les résultats, pour les besoins découlant de l’objet du marché public. Ce droit comprend
le droit de reproduire, de dupliquer, de charger, d’afficher, de stocker, d’exécuter, de
représenter les connaissances antérieures pour utiliser les résultats. (2-23.2)
256.3 : La concession des droits sur les connaissances antérieures est comprise dans le prix du
marché public. Les droits sont concédés pour la durée des droits d’utilisation portant sur les
résultats. (3-23.2)
256.4 : Les droits de modification, d’adaptation, de traduction s’exercent le cas échéant dans les
conditions prévues par les documents particuliers du marché public. (3-23.2)
256.5 : Au cours de l’exécution du marché public, le maitre de l’œuvre ne peut utiliser ou incorporer,
sans l’accord préalable du maitre d’ouvrage, des connaissances antérieures nécessaires à la
réalisation de l’objet du marché public qui seraient de nature à limiter ou à rendre plus couteux
l’exercice des droits afférents aux résultats. (3-23.2)
Article 257: Droits de propriété intellectuelle
257.1 : Les études deviennent, à partir de leur acceptation et de leur paiement, propriété du maitre
de l’ouvrage pour l’opération considérée. (8-33)
257.2 : Une fois devenues propriété du maitre de l’ouvrage, les études peuvent être librement
utilisées par celui-ci en adaptation, sans autorisation du maitre de l’œuvre qui les a conçu. Le
maitre d’œuvre concepteur bénéficie d’une clause préférentielle pour la ou les adaptations de
ces études. (8-34)

Chapitre 2 
Modalités relatives aux dispositions techniques du marché public de prestations
intellectuelles.

Section 1

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Présentation des documents et moyens du titulaire pour le marché public de prestations


intellectuelles

Article 258: Présentation des rapports, documents et produits

Le titulaire est tenu de remettre à l’acheteur les rapports, documents ou produits dans les
formes, les délais et les quantités prévues au cahier des clauses communes ou le cahier des
clauses particulières. (6-46)
Lorsque le marché public s’exécute par partie ou par phase, l’exécution de chaque phase
est subordonnée à l’approbation par l’acheteur de la phase précédente, sauf dans le cas ou les
parties ou phases peuvent être exécutées concomitamment. Chaque partie ou phase des
prestations intellectuelles donne lieu à l’établissement par le titulaire d’un rapport, document ou
produit, sauf stipulation contraire du cahier des clauses particulières. (6-46)
Article 259: Moyens en personnel et en matériel du titulaire

259.1 : Le titulaire est tenu d’affecter à l’exécution des prestations objet du marché public, les
moyens en personnel et en matériel qu’il a proposés dans son offre sur la base de laquelle le
marché public lui a été attribué. (6-18.1)
259.2 : Sauf dans le cas ou l’acheteur en aurait décidé autrement, le titulaire ne peut apporter aucun
changement au personnel proposé dans son offre. (6-18.2)
259.3 : Si pour des raisons indépendantes de la volonté du titulaire, il s’avère nécessaire de
remplacer un des membres du personnel, le titulaire présentera à l’agrément de l’acheteur, une
personne de qualification égale ou supérieure à celle dont le remplacement est demandée. (6-
18.2)
259.4 : Si l’acheteur découvre qu’un des membres du personnel du titulaire s’est rendu coupable
d’un manquement sérieux et/ou poursuivi pour délit ou crime ou s’il a des raisons suffisantes de
n’être pas satisfait d’un des membres du personnel, le titulaire devra, sur demande motivée de
l’acheteur, fournir immédiatement un remplaçant dont les qualifications et l’expérience doivent
au moins être égales à celles de la personne à remplacer. (6-18.3)
259.5 : Le titulaire ne peut prétendre à aucune indemnité du fait de ces changements. (6-18.4)
259.6 : Le titulaire est tenu de soumettre à l’agrément de l’acheteur tout changement dans le
planning d’intervention de son personnel affecté à l’exécution des prestations objet du marché
public. (6-18.5)
259.7 : Le titulaire ne peut opérer aucune modification dans la composition du matériel affecté à
l’exécution du marché public sans avoir obtenu au préalable l’accord écrit de l’acheteur. (6-
18.6)
259.8 : Si le marché public précise que la bonne exécution des prestations intellectuelles dépend
essentiellement de la personne qui s’y trouve nommément désignée pour en assurer la
conduite et si cette personne n’est plus en mesure de remplir sa mission, le titulaire doit en
aviser l’acheteur et prendre toutes les dispositions nécessaires pour que la bonne exécution
des prestations ne s’en trouve pas compromise. (4-5)
A ce titre, obligation lui est faite pour désigner un remplaçant et d’en communiquer le nom et
les titres à l’acheteur, dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date d’envoi de l’avis
dont il est fait mention à l’alinéa précédent. (4-5)
Le remplacement est considéré comme accepté si l’acheteur ne le récuse pas dans un délai
d’un mois (1) à compter de la réception de la communication mentionnée à l’alinéa précédent.
Si l’acheteur récuse le remplaçant, le titulaire dispose de quinze (15) jours pour désigner un
autre remplaçant et en informer l’acheteur. (4-5)
A défaut de désignation, ou si le remplaçant est récusé dans le délai d’un mois (1), le
marché public est résilié aux torts du titulaire. (4-5)

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Section 2
Déroulement de l’exécution de prestations intellectuelles, et moyens mis à la disposition
du titulaire

Article 260: Déroulement de l’exécution des prestations intellectuelles

260.1 : Le titulaire doit faire connaitre à l’acheteur, sur sa demande, les lieux d’exécution des
prestations. L’acheteur peut en suivre sur place le déroulement. (4-12.1)
260.2 : Les personnes que l’acheteur désigne à effet de contrôle du déroulement des prestations ont
libre accès dans ces lieux, mais elles sont tenues au respect des obligations de discrétion, de
sécurité et du secret. (4-12.1)
260.3 : Si le titulaire entrave l’exercice du contrôle en cours d’exécution, il s’expose à l’application
des mesures de résiliation aux torts du titulaire. (4-12.1)

Article 261: Moyens mis à la disposition du titulaire


Si le marché public prévoit la mise à la disposition du titulaire de moyens qui appartiennent à
l’acheteur ou que le titulaire a la charge d’acquérir ou de fabriquer pour le compte de l’acheteur,
les stipulations suivantes sont applicables :
- Après exécution ou résiliation du marché public, ou à terme fixé par celui-ci, les moyens
encore disponibles restitués à l’acheteur. Sauf disposition différente, les frais et risques
de transport incombent au titulaire.
Un constat contradictoire est établi, pour contrôler l’état du matériel au moment de sa
mise à la disposition du titulaire. Ce constat est signé par les deux parties. Il mentionne la
valeur de ces moyens. (3-17.3)
La date effective de la mise à disposition est celle du constat contradictoire. (3-17.3)
Egalement, un constat contradictoire est établi lors de la restitution du matériel à
l’acheteur. Le cas échéant, les frais relatifs à cette restitution incombent au titulaire. (3-
17.7)
- Le titulaire est responsable de la conservation, de l’entretien et de l’emploi de tout
matériel mis effectivement à sa disposition, il ne peut en user qu’aux fins prévues par le
marché public, sauf accord de l’acheteur.
A cet effet, le titulaire doit sur instruction de l’acheteur en tenir un inventaire permanent
ou un compte d’emploi et apposer des marques d’identification sur les matériels.
Sauf stipulation différente du marché public, si un matériel dont le titulaire est
responsable est détruit, perdu ou avarié, le titulaire est tenu, sur décision de l’acheteur,
de le remplacer, de le mettre en état ou d’en rembourser la valeur résiduelle à la date du
sinistre. Avant de notifier sa décision, l’acheteur doit consulter le titulaire. (4-12.2)
- Si le marché public prévoit, à titre de garantie, un cautionnement particulier ou
l’engagement d’une caution personnelle ou solidaire, cette opération doit être effectuée
au plus tard au moment de la remise du matériel.
Cette caution sera libérée par l’acheteur dès restitution par le titulaire du matériel mis à
sa disposition. (4-12.2)
- En cas de défaut de restitution, de remise en état ou de remboursement dans les délais
prévus au marché public, l’acheteur peut suspendre le paiement des sommes dues au
titre du marché public, jusqu’à ce que la restitution, la remise en état ou le
remboursement soit effectivement opéré. (4-12.2)
- Indépendamment des sanctions mentionnées ci-dessus, il peut être fait application des
mesures de résiliation aux torts du titulaire, en cas de défaut de présentation, ou
d’utilisation inadéquate ou abusive du matériel confié. (4-12.2)

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Section 3
Stockage, emballage, transport, et réparation des dommages

Article 262: Stockage, emballage et transport

262.1 : Stockage : Si les clauses particulières du marché public prévoient l’obligation pour le titulaire
de stocker des matériels dans ces locaux, celui-ci assume à leur égard la responsabilité du
dépositaire durant un délai précisé par les clauses particulières du marché public et courant à
compter de leur admission.
Lorsque le stockage est effectué dans les locaux de l’acheteur, celui-ci assume la
responsabilité du dépositaire jusqu’à la décision d’admission. (3-20.1)
262.2 : Emballage : La qualité des emballages doit être appropriée aux conditions et modalités de
transport prévues par les clauses particulières du marché public. Elle est de la responsabilité du
titulaire.
Lorsque cela n’est pas de nature à contrevenir aux règles sanitaires et d’hygiène, le titulaire
utilise des contenants réutilisables, recyclés, recyclables, ou réemployés. Il veille également,
dans la mesure du possible, à en réduire les quantités, en volume et en poids.
Sauf stipulation contraire dans les clauses particulières du marché public, et lorsque cela ne
pas de nature à contrevenir aux règles sanitaires et d’hygiène, les emballages restent la
propriété du titulaire. Celui-ci les collecte en vue de leur recyclage ou de leur utilisation. (3-20.2)
262.3 : Transport : Le transport s’effectue, sous la responsabilité du titulaire, jusqu’au lieu de
livraison. Le conditionnement, le chargement, l’arrimage et le déchargement sont effectués
sous sa responsabilité. (3-20.3)
Article 263: Réparation des dommages

263.1 : Les dommages de toute nature causés au personnel ou aux biens de l’acheteur par le
titulaire, du fait de l’exécution du marché public, sont à la charge du titulaire, même si la
responsabilité en incombe l’acheteur, sauf faute grave de l’acheteur. (3-8.1) + (4-12.3)
Les dommages de toute nature causés au personnel ou aux biens du titulaire par l’acheteur,
du fait de l’exécution du marché public, sont à la charge de l’acheteur, même si la
responsabilité en incombe le titulaire, sauf faute grave du titulaire. (3-8.1) + (4-12.3)
263.2 : Le titulaire garantit l’acheteur contre les sinistres ayant leur origine dans le matériel qu’il
fournit ou dans les agissements de ses préposés et qui affectent les locaux ou ce matériel est
exploité, y compris contre recours des voisins. (3-8.3)

Chapitre 3
Modalités relatives aux dispositions techniques du marché public de maitrise d’œuvre.

Section 1
Modalités techniques relatives aux missions de la maitrise d’œuvre en bâtiment

Article 264: Définitions des missions en phase conception et études

264.1 : Mission «  Etudes préliminaires, de diagnostic ou d’esquisse »

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Cette mission est composée de trois (3) éléments


a) L’esquisse :
C’est une représentation volumétrique à échelle précisée au cahier des
charges, précisant le parti architectural proposé. Elle comprend les indications
relatives à l’implantation de l’ouvrage, aux accès, aux espaces et aux conditions
de mitoyenneté.
L’esquisse est menée par l’architecte sur la base du programme présenté par
le maitre de l’ouvrage, dans le dossier de consultation des maitres d’œuvres.
Cet élément de mission consiste à élaborer deux (2) ou trois (3) projets
d’esquisse qui définissent un ou plusieurs partis architecturaux et à établir un
rapport de présentation incluant les documents graphiques et les pièces écrites
comparatives des esquisses.
L’esquisse servira de document à la base duquel, se fera l’évaluation
technique du parti architectural de l’offre, avant attribution du marché public à
l’équipe de maitrise d’œuvre. (8-6)
L’esquisse permet d’arrêter, avant toute étude plus importante, le parti général
de l’ouvrage et d’engager le dialogue entre le maître de l’ouvrage et l’équipe de
la maîtrise d’œuvre.
Cet élément de mission, est tout à fait adapté à la dévolution de marchés
publics de maîtrise d’œuvre par concours d’architecture et d’ingénierie : en effet,
il limite les études correspondantes au strict nécessaire pour permettre le choix
du maître d’œuvre. Le rendu par l’équipe de maîtrise d’œuvre d’un dossier
clairement identifié permet de formaliser cette étape importante. Les plans seront
rendus en général à une échelle au 1/500e avec des détails au 1/200e.
Au stade de l’esquisse, l’équipe de maîtrise d’œuvre doit examiner la
compatibilité de celle ci avec la partie de l’enveloppe financière prévisionnelle
fixée par le maître d’ouvrage et consacrée aux travaux, et justifier les
conclusions de cet examen.
b) Les études préliminaires :
C’est la solution structurale préliminaire chiffrée préconisée, en infrastructure
et en superstructure, moyennant une représentation de coffrage des différents
niveaux de l’ouvrage à échelle précisée au cahier des charges, arrêtant le choix
des éléments de la structure et du matériau utilisé.
L’étude préliminaire est menée par l’ingénieur en génie civil, sur la base de
l’esquisse proposée, en se référant aux données physiques essentielles fournis
par le maitre de l’ouvrage, dans le dossier de consultation des maitres d’œuvres.
(8-17)
Tout projet d’esquisse est obligatoirement accompagné par une étude
préliminaire, avec établissement d’un rapport de présentation incluant les
documents graphiques, et les études sommaires, et les pièces écrites
comparatives des projets d’études préliminaires.
L’étude préliminaire servira de document à la base duquel, se fera
l’évaluation technique du parti ingénierie de génie civil de l’offre, avant attribution
du marché public à l’équipe de maitrise d’œuvre.
c) Le diagnostic :
 Pour les opérations d’extension :
Le diagnostic visant à se prononcer sur la faisabilité de l’extension d’un
projet existant, en vue de programme établi par le maitre de l’ouvrage, doit
être introduit en même temps avec l’esquisse et l’étude préliminaire, et fera
l’objet d’une évaluation de l’offre introduite par l’équipe de maitrise d’œuvre.
Afin que soit établi un bon état des lieux, le maître d’ouvrage doit remettre
aux soumissionnaires les renseignements en sa possession, dont, en
particulier, toute expertise technique antérieure réalisée par les

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professionnels compétents (notes de calculs, plans d’exécution en sa


possession). Le cas échéant, il pourra, notamment, solliciter l’intervention
d’un expert ou d’un organisme de contrôle technique habilité pour valider
des hypothèses de solidité de l’ouvrage existant. Œuvrant ainsi, le maitre de
l’ouvrage facilitera l’élaboration ultérieure du projet.
 Pour les opérations de réhabilitation ou de réutilisation :
Pour ces opérations, cet élément de mission remplace l’esquisse et l’étude
préliminaire,
Indispensable à toute décision du maître d’ouvrage, le diagnostic est
réalisé le plus souvent par des équipes pluridisciplinaires. Le diagnostic
correspond à un état des lieux architectural et technique. Il est mené de
manière itérative avec l’élaboration du programme et permettent la mise au
point définitive de celui-ci.
Egalement, pour les de réhabilitation ou de réutilisation, et afin que soit
établi un bon état des lieux, le maître d’ouvrage doit remettre aux
soumissionnaires les renseignements en sa possession, dont, en particulier,
toute expertise technique antérieure réalisée par les professionnels
compétents (notes de calculs, plans d’exécution en sa possession). Le cas
échéant, il pourra, notamment, solliciter l’intervention d’un expert ou d’un
organisme de contrôle technique habilité pour valider des hypothèses de
solidité de l’ouvrage existant. Œuvrant ainsi, le maitre de l’ouvrage facilitera
l’élaboration ultérieure du projet.
Pour cette mission (esquisse, études préliminaires et diagnostic), le maître d’ouvrage devra
assurer la fourniture :
- des levés topographiques et géométriques de l’ouvrage dressés par un géomètre
expert ou un ingénieur agréé en topographie, aux échelles convenables ainsi que
les plans cotés des réseaux existants ;
- des études de sol préliminaires menées en adéquation avec la nature de l’ouvrage
visant la qualité du sol et du soussol, nature, portance, contraintes admissibles,
tassements différentiels.
En contrepartie, l’équipe de la maîtrise d’œuvre doit proposer un programme fonctionnel
exprimé sous forme de schéma ou d’organigramme d’utilisation de l’ouvrage visant, eu égard à
l’état des lieux qu’elle établit et au programme général provenant du maître d’ouvrage, à
organiser les fonctions que peut remplir l’ouvrage réutilisé.
Les études proposées par l’équipe de la maîtrise d’œuvre en cours ou à l’issue du diagnostic
doivent avoir pour objet d’éclairer des points précis permettant d’appréhender des informations
nécessaires à l’établissement des phases ultérieures de l’étude.
Le maître d’ouvrage ne peut s’affranchir de la responsabilité qui lui incombe dans tous les
cas. C’est à lui de mener une réflexion préalable sur l’opération envisagée. C’est par les études
préalables et par la rédaction d’un programme précis qu’il formule les objectifs de qualité du
projet (besoins du service et niveau de qualité, spécifications ou performances des
équipements à réaliser).
La désignation du maitre d’œuvre tributaire du marché public est synonyme d’approbation
de l’esquisse et de l’étude préliminaire pour un projet neuf, ou d’approbation de l’esquisse, de
l’étude préliminaire et du diagnostic pour un projet existant aux fins d’extension, le cas échéant,
la présentation d’indications complémentaires en réponse aux remarques et réserves émises
par le maitre de l’ouvrage. (8-6)
Pour les opérations de réhabilitation ou de réutilisation, la désignation du maitre d’œuvre
tributaire du marché public est synonyme d’approbation du diagnostic, le cas échéant, la
présentation d’indications complémentaires en réponse aux remarques et réserves émises par
le maitre de l’ouvrage.
264.2 : Mission «  Etudes d’avant projets sommaire et détaillé »

Cette mission est composée de deux (2) éléments

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a) L’étude d’avant projet sommaire (APS) :


C’est la solution d’ensemble permettant de réaliser le programme arrêté par le
maitre de l’ouvrage, cet élément de mission comprend :
- Pour le parti architectural : Les plans d’aménagement, d’implantation, de
masse, de façades et coupes aux échelles appropriées, et de tableau
comparatif des surfaces par rapport au programme arrêté, de la variante
retenue. (8-7)
- Pour le parti d’ingénierie en génie civil : Les plans de coffrages de
l’infrastructure et de la superstructure, et des coupes aux échelles
appropriées, la note de calcul définissant les descentes de charges, la notice
descriptive et justificative des solutions envisagées, de la variante retenue.
(8-7)
- Pour le parti d’ingénierie de bâtiment : La définition des lots techniques.
Cet élément de mission est finalisé par sa présentation au maitre de
l’ouvrage, pour approbation du dossier correspondant. (8-7)
b) L’étude d’avant projet détaillé (APD):
Cet élément de mission comprend un mémoire à caractère à la fois descriptif,
explicatif et justificatif, et un dossier technique des ouvrages renfermant :
- Pour le parti architectural : Les plans d’implantation, à échelle précisée au
cahier des charges, représentant les ouvrages dans leur site, indiquant le
niveau de fondations qui permettent de juger de l’importance des
terrassements et de l’écoulement des eaux pluviales, les voies adjacentes
avec leur niveau, les planches comprenant divers niveaux, les coupes dans
les différentes directions, les façades nécessaires à l’établissement des
métrés succincts mais précis . (5-14)
- Pour le parti d’ingénierie en génie civil : Les plans de coffrages de
l’infrastructure et de la superstructure, et des coupes aux échelles
appropriées plus grandes que celles de l’avant projet sommaire, une note de
calcul des éléments principaux de la structure, et une redéfinition de
l’infrastructure à la lumière de l’étude de sol complémentaire si elle est jugée
nécessaire
- Pour le parti d’ingénierie de bâtiment : Les notes de calcul sommaires des
corps d’état techniques, les plans indiquant la situation en plan et en niveau
des égouts, conduites d’eau, de gaz et d’électricité avoisinantes, ainsi que
les branchements proposés. (5-14)

Cet élément de mission est finalisé par sa présentation au maitre de


l’ouvrage, pour approbation du dossier correspondant. (8-7)
Une fois approuvée la mission en ces éléments :
- L’architecte assiste le maitre de l’ouvrage dans l’élaboration du dossier
relatif à la demande de permis de construire, introduit, le cas échéant, pour
le compte du maitre de l’ouvrage, la demande de permis de construire
auprès des autorités compétentes.
- L’ingénieur en génie civil, s’il s’avère nécessaire une étude de sol
complémentaires, il arrête en relation avec le concours de l’expert ou
l’organisme chargé du contrôle technique habilité dans le domaine de la
construction, sur la base de plan de masse fourni dans l’avant projet
sommaire, le programme des essais in situ et au laboratoire, à effectuer au
titre de l’étude de sol complémentaire. Il assure également, le contrôle et
l’interprétation des résultats géotechniques fournis par ladite étude
complémentaire. (8-7)

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Cette mission n’est considérée finalisée que lorsque l’équipe de maitrise d’œuvre présentera
au maitre de l’ouvrage, le récépissé de dépôt de la demande de permis de construire, ou le
dépôt de cette demande par le maitre de l’ouvrage.

Le dossier de cette mission est soumis à l’approbation du maitre de l’ouvrage suivant un


planning établi à cet effet.
264.3 : Mission «  Etudes de projet »

La mission d’étude de projet comprend toutes les études et plans de conception générale
devant être réalisés pour permettre notamment une consultation en corps d’état séparés, sans
toutefois interférer avec l’établissement des plans d’exécution et spécifications à l’usage du
chantier.
Cette mission précise tous les éléments essentiels du projet par l’établissement de plans, au
1/50e avec les détails significatifs variant de 1/20e à 1/2e. Ils permettent ainsi de définir les
éléments intangibles du projet ainsi que le cadre des éventuelles variantes avec leurs
conditions minimales d’acceptation.
Le coût prévisionnel des travaux, décomposés par corps d’état ou éléments techniquement
homogènes, est établi sur la base d’un avant métré. La forme de cet avant métré dépend en
particulier des corps d’état et des calculs qu’il est possible de faire à ce stade d’avancement
des plans. En général, il est fait au moyen d’ensembles ou d’unité d’œuvres. Il doit permettre
d’établir un cadre de bordereau de prix nécessaire à la consultation des entreprises.

Le dossier de cette mission est soumis à l’approbation du maitre de l’ouvrage suivant un


planning établi à cet effet.
264.4 : Mission «  Etudes d’exécution, ou lorsque c’est l’entrepreneur qui les effectue, leur
visa»

Cette mission constitue l’étude descriptive, explicative et justificative des dispositions


techniques proposées comprenant le dossier technique de l’ouvrage ou des ouvrages devisés
en lots et tranches, cette mission comprend :
- Pour les pièces écrites communément préparées par l’architecte et les ingénieurs :
 Le cahier des prescriptions techniques relatif au projet.
 Le devis descriptif global et par lot.
 Le devis quantitatif et estimatif global et par lot, détaillé et établi à partir de tous les
plans d’exécution
 Le tableau récapitulatif.
 Le planning des travaux tous corps d’état.
- Pour le dossier architectural : aux échelles précisées par le cahier des charges
 Le plan de situation.
 Le plan de masse et celui des aménagements extérieurs.
 Le plan d’implantation avec indication précise des niveaux.
 Les plans de chaque niveau avec indication des réservations de passage des
canalisations diverses d’alimentation ou d’évacuation.
 Les plans de couvertures avec pentes.
 Les plans des élévations des façades.
 Les coupes transversales et longitudinales.
 Les plans des aires de circulation et parking.
 Les plans de circulation piétons, terrasses, jardins, clôture et autres mobiliers
urbains.
 Les plans d’implantation des espaces verts avec indication des espèces
végétales.
 Les plans de détail des maçonneries.
 Les plans de détail de la ou les clôture(s), au besoin.

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 Tout document architectural s’inscrivant dans les limites de cet élément de


mission, et nécessaire à une meilleure appréciation de la conception et du
fonctionnement du projet. (8-8).
- Pour le dossier de génie civil : avec notes de calcul et aux échelles précisées par le
cahier des charges
 Le plan d’implantation avec indication précise du coffrage des différents niveaux et
des cotes de fondation projetée, et du niveau de l’horizon ou des horizons
porteur(s).
 Le plan de fondations.
 S’ils existent, les plans de murs de soutènement.
 Les plans de détail des fondations et des ossatures.
 Les plans de détail de la les clôture(s), au besoin.
 Les systèmes constructifs et procédés techniques particuliers y compris, les
documents graphiques, les notes de calcul, les procédés de mise en œuvre et les
agréments et avis techniques spécialisés.
 Tout document de génie civil s’inscrivant dans les limites de cet élément de
mission, et nécessaire à une meilleure appréciation de la conception et du
fonctionnement du projet. (8-8).
- Pour le dossier d’ingénierie de bâtiment : avec notes de calcul et aux échelles
précisées par le cahier des charges
 Les profils en long et en travers.
 Du tracé des canalisations et des branchements divers, des voiries, des abords et
des plantations.
 Les plans et profils des évacuations des eaux pluviales et usées avec indication
des canalisations.
 Les plans de regards et branchements.
 Les plans des distributions d’eau en précisant l’emplacement des bouches
d’incendie et éventuellement les réservoirs d’eau ou de fluides.
 Les plans généraux des distributions électriques avec indication des sections
principales des réseaux et des emplacements des appareils.
 Les plans et les caractéristiques des tableaux de répartition et de protection, ainsi
que celles du transformateur.
 Les plans d’alimentation en gaz, de chauffage, de climatisation, des installations
téléphoniques, de domotique, de télésurveillance et de sonorisation.
 Les plans de détails des menuiseries intérieures et extérieures, des ferronneries,
des sanitaires et des éléments répétitifs et particuliers.
 Les plans et les caractéristiques des installations sanitaires, éducatifs et
médicales.
 Tout document d’ingénierie de bâtiment s’inscrivant dans les limites de cet
élément de mission, et nécessaire à une meilleure appréciation de la conception
et du fonctionnement du projet. (8-8).
a) Lorsque le maitre d’œuvre effectue les études d’exécution :
Dans ce cas, l’équipe de la maitrise d’œuvre se charge de fournir l’ensemble
des pièces et documents graphiques énumérés ci-dessus.
b) Lorsque l’entrepreneur effectue les études d’exécution :
Dans le cas ou la mission des études d’exécution, est effectuée par
l’entrepreneur, ce dernier doit tenir compte de la technologie qui lui est propre.
L’entrepreneur se charge de fournir l’ensemble des pièces et documents
graphiques énumérés ci-dessus.
L’entrepreneur est responsable du devis quantitatif estimatif détaillé qu’il
établi, à partir de tous les plans d’exécution qu’il a effectuée, en ce cas de figure,
l’entrepreneur ne peut prétendre ni aux travaux supplémentaires, ni aux travaux
complémentaires nécessaires pour l’accomplissement de l’exécution de ces
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travaux. Ce devis quantitatif et estimatif détaillé accompagné d’un bordereau de


prix unitaire servira de document de base pour son offre financière pendant la
soumission.
Du visa des pièces et documents effectués par l’entrepreneur retenu pour
exécuter le marché public de travaux
De son coté, le maitre de l’œuvre se charge du visa des études d’exécution,
dès qu’ils sont approuvées par le contrôleur technique.
Le visa des études d’exécution faites par les entreprises et la participation à la
cellule de synthèse font partie de la mission des études d’exécution confiée au
maitre de l’œuvre.
L’examen de conformité au projet, par l’équipe de la maitrise d’œuvre
comporte la détection des anomalies, normalement décelables par un
spécialiste. Il ne comprend ni le contrôle ni la vérification intégrale des
documents établis par les entreprises. La délivrance du visa ne dégage pas
l’entreprise de sa propre responsabilité.
La bonne coordination des plans établis par des entités différentes font partie
de la mission études d’exécution.
Lorsque ces plans sont confiés à l’entreprise, l’équipe de la maîtrise d’œuvre
doit, au titre de sa mission « visa », viser les plans dans le même esprit que pour
les visas des plans d’exécution. Pour ce faire, elle participera aux principales
réunions de la cellule de synthèse et particulièrement à celles ou seront arrêtées
les grandes options de coordination spatiale.
Cette mission n’est considérée finalisée que lorsque l’équipe de maitrise d’œuvre présentera
au maitre de l’ouvrage, les documents visés par le contrôleur technique.

Le dossier de cette mission est soumis à l’approbation du maitre de l’ouvrage suivant un


planning établi à cet effet. (8-8)
264.5 : Mission «  Assistance du maitre d’ouvrage dans la passation de l’exécution du marché
public de travaux »

Cette mission consiste, à la demande du maitre de l’ouvrage à :


- Préparer le dossier de consultation ou d’appel à la concurrence.
- Assister le maitre de l’ouvrage dans l’analyse et l’évaluation de l’offre ou des offres
pour l’exécution de travaux.
- Assister le maitre de l’ouvrage dans les négociations. (8-9)
- Procéder à une analyse comparative et détaillée des offres.
- Assister le maître d’ouvrage dans les mises au point nécessaires permettant la
passation des marchés publics dans le respect de l’enveloppe financière et du
programme quantitatif et qualitatif retenu par le maître d’ouvrage. (8-9)
- Donner, dans tous les cas d’appel à la concurrence, son avis sur le choix des
entreprises.
- Le maitre d’œuvre met au point les dossiers de consultation (pièces à caractère
administratif en collaboration avec le maître d’ouvrage et pièces techniques) en
cohérence avec le mode de dévolution retenu.
Dans tous les cas, la réception des offres est assurée par le maitre de l’ouvrage, dans les
conditions prévues par la réglementation en vigueur. (8-9)
Une fois les entrepreneurs retenus, cette mission est considérée comme approuvée.
Article 265: Définitions des missions en phase suivi
265.1 : Mission «  Direction de l’exécution du marché public de travaux »

Cette mission effectuée par le maitre de l’œuvre consiste à :

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- Faire respecter par l’entrepreneur les clauses contractuelles du marché public. (8-10)
- Vérifier et contrôler la qualité et la mise en œuvre des matériaux et le respect des
cotes. (5-19)
- Assurer le suivi permanent de l’exécution des travaux et coordonner l’ensemble des
interventions conformément au planning général d’exécution. (8-10)
- Résoudre les difficultés rencontrées sur le chantier et les problèmes posés par
l’entrepreneur relevant de la compétence du maitre d’œuvre. (8-10)
- Rédiger et signer les ordres de service et les notifier à l’entrepreneur après qu’ils
soient contresignés par le maitre de l’ouvrage. (8-10)
- Préparer les dossiers d’avenants correspondant aux modifications apportées au
projet en cours d’exécution. (5-19)
- Contrôler et viser le journal de chantier et s’il y a lieu prendre les attachements.
- Etablir un compte rendu de visite ou faisant relater les circonstances de l’exécution
des travaux. (5-19)
- Proposer, en cas de nécessité, au maitre de l’ouvrage, les adaptations du projet et,
après son accord, les notifier à l’entrepreneur. (8-10)
- Etablir contradictoirement avec l’entrepreneur les attachements et en rendre compte
par écrit au maitre de l’ouvrage. (8-10)
- Etablir les situations de travaux sur la base des documents contractuels et des
attachements, les contresigner après visa de l’entrepreneur et les présenter au
maitre de l’ouvrage pour paiement. (8-11)
- Etablir les décomptes provisoires et le décompte général et définitif sur la base des
situations préalablement établies. (8-11)
- Assister le maitre de l’ouvrage dans l’application des clauses financière du marché
public de travaux, et notamment les révisions des prix et des pénalités. (8-11)
- L’assistance au maître d’ouvrage dans le cadre d’un contentieux n’entre pas dans
cette mission.
265.2 : Mission «  Ordonnancement, coordination, pilotage et réception des travaux »

Cette mission effectuée par le maitre de l’œuvre consiste à :


- Programmer et animer les réunions de chantier dont il établit les procès-verbaux. (8-
10)
- Instruire les éventuelles réclamations de l’entrepreneur dans le cadre de l’exécution
de son marché public et les soumettre au maitre de l’ouvrage aux fins de décision.
(8-11)
- Assister le maitre de l’ouvrage dans la réception provisoire par la formulation des
réserves à signaler et à consigner dans le procès-verbal établit à cet effet. Ces
réserves portent notamment sur les malfaçons, les imperfections ou tout autre défaut
constaté ainsi que sur l’inexécution de prestations prévues au marché public. (8-10)
- Veiller à la levée des réserves et proposer au maitre de l’ouvrage, la réception
définitive sanctionnée par un procès-verbal contradictoire contresigné par
l’entrepreneur, le maitre de l’œuvre et la maitre de l’ouvrage. (8-10)
- Proposer au maitre de l’ouvrage les mains-levées de cautionnement et, le cas
échéant, le remboursement de la retenue de garantie au profit de l’entrepreneur. (8-
10)

Section 2
Modalités techniques relatives aux missions de la maitrise d’œuvre en infrastructures

Article 266: Définitions des missions en phase conception et études


Le domaine des infrastructures nécessite une approche particulière du fait de sa spécificité.

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Cette approche est due à l’extrême variabilité des situations rencontrées et à l’étendue
typologique des ouvrages concernés, ainsi qu’aux différences introduites par la règlementation
entre le domaine du bâtiment et celui des infrastructures.
La diversité des ouvrages couverts par le domaine (ouvrages routiers, ferroviaires, réseaux,
ouvrages d’art, ouvrages souterrains, ports et aérodromes, ouvrages hydrauliques etc) ne permet
pas de définir la précision du niveau de l’étude par l’expression d’échelles. En effet, c’est plutôt le
cas étudié qui conduit à définir une échelle d’étude.
266.1 : Mission «  Etudes préliminaires ou de diagnostic de réutilisation »

Cette mission est composée de deux (2) éléments


a) Les études préliminaires :
Cette phase extrêmement importante, qui précède l’avant projet, prend en
compte l’évolution des pratiques et de la réglementation, laquelle conduit les
maîtres d’ouvrage à demander un développement des études dans trois
directions :
- l’économie du projet : celle-ci se traduit de plus en plus par une exigence
d’optimisation des caractéristiques des ouvrages.
- la prise en compte des contraintes d’environnement et leurs futures
répercussions sur la qualité et le coût du projet ;
- la forme et la qualité de la présentation.
Ne font néanmoins pas partie des études préliminaires :
- les études d’urbanisme
- les études globales d’environnement (au sens du dossier d’impact).
Le maître d’ouvrage se devra de fournir :
- les levés topographiques à l’échelle du rendu souhaité ;
- les études d’environnement réalisées au préalable (y compris celles relatives
à la qualité des sols et des sous sols) ;
- les enquêtes de réseaux;
- les études préalables à la programmation destinées à évaluer la situation
présente et future des besoins à satisfaire (par exemple : comptages,
enquêtes d’itinéraires, classement des itinéraires, débits, etc).
La vérification de la faisabilité de l’opération pourra conduire le maître
d’ouvrage à renoncer à cette dernière.
L’étude préliminaire est menée par l’ingénieur spécialisé, ou par l’équipe de
maitrise d’œuvre, en se référant aux données physiques essentielles fournis par
le maitre de l’ouvrage, dans le dossier de consultation des maitres d’œuvres. (8-
17)
L’étude préliminaire servira de document à la base duquel, se fera l’évaluation
technique de l’offre, avant attribution du marché public de maitrise d’œuvre.
b) Le diagnostic de réutilisation:
Cet élément de mission remplace l’étude préliminaire, il est indispensable à
toute décision du maître d’ouvrage, le diagnostic de réutilisation correspond
à un état des lieux technique.
Afin que soit établi un bon état des lieux, le maître d’ouvrage doit remettre
aux soumissionnaires les renseignements en sa possession, dont, en
particulier, toute expertise technique antérieure réalisée par les
professionnels compétents (notes de calculs, plans d’exécution en sa
possession). Le cas échéant, il pourra, notamment, solliciter l’intervention
d’un expert ou d’un organisme de contrôle technique habilité pour valider
des hypothèses de solidité de l’ouvrage existant. Œuvrant ainsi, le maitre de
l’ouvrage facilitera l’élaboration ultérieure du projet.

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Pour ces opérations, le maître d’ouvrage devra assurer la fourniture :


- des levés topographiques et géométriques de l’ouvrage, ainsi que tout
autre plan utile au diagnostic de réutilisation.
- des études de sol menées en adéquation avec la nature de l’ouvrage
visant la qualité du sol et du sous sol, à savoir sa nature, sa
portance, ses contraintes admissibles et ces tassements différentiels.
En contrepartie, le maitre d’œuvre doit proposer un programme fonctionnel exprimé sous
forme de schéma ou d’organigramme d’utilisation de l’ouvrage visant, eu égard à l’état des lieux
qu’il établit et au programme général provenant du maître d’ouvrage, à organiser les fonctions
que peut remplir l’ouvrage réutilisé.
Les études proposées par le maitre de l’œuvre en cours ou à l’issue du diagnostic de
réutilisation doivent avoir pour objet d’éclairer des points précis permettant d’appréhender des
informations nécessaires à l’établissement des phases ultérieures de l’étude.
Le maître d’ouvrage ne peut s’affranchir de la responsabilité qui lui incombe dans tous les
cas. C’est à lui de mener une réflexion préalable sur l’opération envisagée. C’est par les études
préalables et par la rédaction d’un programme précis qu’il formule les objectifs de qualité du
projet (besoins du service et niveau de qualité, spécifications ou performances des
équipements à réaliser).
La désignation du maitre d’œuvre tributaire du marché public est synonyme d’approbation
de l’étude préliminaire pour un projet neuf, d’approbation du diagnostic de réutilisation pour un
projet existant, le cas échéant, la présentation d’indications complémentaires en réponse aux
remarques et réserves émises par le maitre de l’ouvrage. (8-6)

266.2 : Mission «  Etudes d’avant projets sommaire et détaillé »

Cette mission est composée de deux (2) éléments

a) L’étude d’avant projet sommaire (APS) :


C’est la solution d’ensemble permettant de réaliser l’objectif ou le programme
arrêté par le maitre de l’ouvrage, cet élément de mission comprend :
- Les plans d’aménagement, d’implantation, de masse, s’ils existent, aux
échelles appropriées définies par le cahier des charges.
- Les profils en long et en travers aux échelles appropriées définies par le
cahier des charges.
- L’établissement d’une estimation provisoire du cout prévisionnel des
travaux.
- L’avant projet a pour objet, partant d’études préliminaires en adéquation
avec l’enveloppe budgétaire, d’optimiser la conception.
- L’ensemble des plans nécessaires à une bonne compréhension de
l’infrastructure, coffrages et ferraillages s’ils existent, aux échelles
appropriées, les notes de calcul des lots définissant le projet, la notice
descriptive et justificative des solutions envisagées, de la variante retenue,
ainsi que la définition des lots techniques. (8-7)
Cet élément de mission est finalisé par sa présentation au maitre de
l’ouvrage, pour approbation du dossier correspondant. (8-7)
b) L’étude d’avant projet détaillé (APD) :
Cet élément de mission comprend un mémoire à caractère à la fois descriptif,
explicatif et justificatif, et un dossier technique des ouvrages renfermant :
- Les plans d’aménagement, d’implantation, de masse, s’ils existent, aux
échelles appropriées définies par le cahier des charges.
- Les profils en long et en travers aux échelles appropriées définies par le
cahier des charges.
- L’établissement d’une estimation définitive du cout prévisionnel des travaux.

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- L’ensemble des plans nécessaires à une bonne compréhension de


l’infrastructure, coffrages et ferraillages s’ils existent, aux échelles
appropriées plus grandes que celles de l’avant projet sommaire, les notes de
calcul des éléments principaux, et une redéfinition de l’infrastructure à la
lumière de l’étude de sol, ainsi que la définition des lots techniques.
Le maitre de l’œuvre arrête en relation avec le concours de l’expert ou de
l’organisme chargé du contrôle technique du domaine habilité, sur la base
des plans fournis dans l’avant projet sommaire, le programme des essais in
situ et au laboratoire, à effectuer au titre de l’étude de sol. Il assure
également, le contrôle et l’interprétation des résultats géotechniques fournis
par ladite étude de sol. (8-7)
Cet élément de mission est finalisé par sa présentation au maitre de
l’ouvrage, pour approbation du dossier correspondant. (8-7)
Le dossier de cette mission est soumis à l’approbation du maitre de l’ouvrage suivant un
planning établi à cet effet.
266.3 : Mission «  Etudes de projet »

La mission d’étude de projet comprend toutes les études et plans de conception générale
devant être réalisés pour permettre notamment une consultation en corps d’état séparés, sans
toutefois interférer avec l’établissement des plans d’exécution et spécifications à l’usage du
chantier.
Cette mission précise tous les éléments essentiels du projet par l’établissement de plans, à
échelle d’exécution précisée au cahier des charges, avec les détails significatifs. Ils permettent
ainsi de définir les éléments intangibles du projet ainsi que le cadre des éventuelles variantes
avec leurs conditions minimales d’acceptation.
Le coût prévisionnel des travaux, décomposés par corps d’état ou éléments techniquement
homogènes, est établi sur la base d’un avant métré. La forme de cet avant métré dépend en
particulier des corps d’état et des calculs qu’il est possible de faire à ce stade d’avancement
des plans. En général, il est fait au moyen d’ensembles ou d’unité d’œuvres. Il doit permettre
d’établir un cadre de bordereau de prix nécessaire à la consultation des entreprises.

Les études de projet précisent la conception et permettent d’en affiner le chiffrage. Elles
définissent, comme les éléments permettant une consultation sans ambiguïté en corps d’état
séparés (ce qui est généralement le cas dans ce domaine).
Ces études doivent, notamment, mettre l’accent sur les dispositions constructives retenues
et leur justification, afin de permettre une définition des prix unitaires et l’établissement de
quantitatifs rigoureux lorsque les marchés publics seront conclus sous cette forme (cas
général).
Le dossier de cette mission est soumis à l’approbation du maitre de l’ouvrage suivant un
planning établi à cet effet.
266.4 : Mission «  Etudes d’exécution, ou lorsque c’est l’entrepreneur qui les effectue, leur
visa»

Cette mission constitue l’étude descriptive, explicative et justificative des dispositions


techniques proposées comprenant le dossier technique de l’ouvrage ou des ouvrages devisés
en lots et tranches, cette mission comprend :
- Pour les pièces écrites :
 Le cahier des prescriptions techniques relatif au projet.
 Le devis descriptif global et par lot.
 Le devis quantitatif et estimatif global et par lot, détaillé et établi à partir de tous les
plans d’exécution
 Le tableau récapitulatif.
 Le planning des travaux.
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- Pour les documents graphiques : aux échelles précisées par le cahier des charges
 Le plan de masse et celui des aménagements.
 Le plan d’implantation avec indication précise des niveaux.
 Les plans des aires de circulation et parking si elles existent.
 Les plans de détail de la clôture, si elle existe.
 Le plan d’implantation avec indication précise du coffrage de superstructure si elle
existe, et des cotes de fondation projetée, et du niveau de l’horizon ou des
horizons porteur(s).
 Le plan de fondations.
 S’ils existent, les plans de murs de soutènement.
 Les plans de détail des fondations et des ossatures, si elles existent.
 Les systèmes constructifs et procédés techniques particuliers y compris, les
documents graphiques, les notes de calcul, les procédés de mise en œuvre et les
agréments et avis techniques spécialisés, le cas échéant.
 Les profils en long et en travers, le cas échéant.
 Du tracé des canalisations et des branchements divers, des voiries, des abords et
des plantations.
 Les plans et profils des évacuations des eaux avec indication des canalisations.
 Les plans de regards et branchements, s’ils existent.
 Les plans des éventuelles bouches d’incendie et réservoirs d’eau ou de fluides.
 Les plans généraux des distributions électriques avec indication des sections
principales des réseaux et des emplacements des appareils, le cas échéant.
 Eventuellement, les plans de différents équipements.
 Tout document graphique s’inscrivant dans les limites de cette mission, et
nécessaire à une meilleure appréciation de la conception et du fonctionnement du
projet. (8-8).
Les études d’exécution doivent définir, en particulier :
 Pour les ouvrages linéaires, l’optimisation des mouvements de terre, l’implantation
à intervalles réguliers, les profils en travers, l’adaptation précise au terrain des
ouvrages de génie civil liés au projet.
 Pour les ouvrages de génie civil, les calculs et les plans d’exécution, destinés au
chantier.
 Les plans de coordination doivent être réalisés par le maître d’œuvre, sauf
stipulation contraire au cahier des clauses particulières, le maitre d’œuvre détient
toutes les informations.
a) Lorsque le maitre d’œuvre effectue les études d’exécution :
Dans ce cas, le maitre d’œuvre se charge de fournir l’ensemble des pièces et
documents graphiques énumérés ci-dessus.
b) Lorsque l’entrepreneur effectue les études d’exécution :
Dans le cas ou la mission des études d’exécution, est effectuée par
l’entrepreneur, ce dernier doit tenir compte de la technologie qui lui est propre.
L’entrepreneur se charge de fournir l’ensemble des pièces et documents
graphiques énumérés ci-dessus.
L’entrepreneur est responsable du devis quantitatif estimatif détaillé qu’il
établi, à partir de tous les plans d’exécution qu’il a effectuée, en ce cas de figure,
l’entrepreneur ne peut prétendre ni aux travaux supplémentaires, ni aux travaux
complémentaires nécessaires pour l’accomplissement de l’exécution de ces
travaux. Ce devis quantitatif et estimatif détaillé accompagné d’un bordereau de
prix unitaire servira de document de base pour son offre financière pendant la
soumission.
Du visa des pièces et documents effectués par l’entreprise retenue pour
exécuter le marché public de travaux

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De son coté, le maitre de l’œuvre se charge du visa des études d’exécution,


dès qu’ils sont approuvées par le contrôleur technique.
Le visa des études d’exécution faites par les entreprises et la participation à la
cellule de synthèse font partie de la mission des études d’exécution confiée au
maitre de l’œuvre.
L’examen de conformité au projet, par le maitre d’œuvre comporte la
détection des anomalies, normalement décelables par un spécialiste. Il ne
comprend ni le contrôle ni la vérification intégrale des documents établis par les
entreprises. La délivrance du visa ne dégage pas l’entreprise de sa propre
responsabilité.
La bonne coordination des plans établis par des entités différentes font partie
de la mission études d’exécution.
Lorsque ces plans sont confiés à l’entreprise, le maître d’œuvre doit, au titre
de sa mission « visa », viser les plans dans le même esprit que pour les visas
des plans d’exécution. Pour ce faire, il participera aux principales réunions de la
cellule de synthèse et particulièrement à celles ou seront arrêtées les grandes
options de coordination spatiale.
Cette mission n’est considérée finalisée que lorsque le maitre d’œuvre présentera au maitre
de l’ouvrage, les documents visés par le contrôleur technique.

Le dossier de cette mission est soumis à l’approbation du maitre de l’ouvrage suivant un


planning établi à cet effet. (8-8)
266.5 : Mission «  Assistance du maitre d’ouvrage dans la passation de l’exécution du marché
public de travaux »

Cette mission consiste, à la demande du maitre de l’ouvrage à :


- Préparer le dossier de consultation ou d’appel à la concurrence.
- Assister le maitre de l’ouvrage dans l’analyse et l’évaluation de l’offre ou des offres
pour l’exécution de travaux.
- Assister le maitre de l’ouvrage dans les négociations. (8-9)
- Procéder à une analyse comparative et détaillée des offres.
- Assister le maître d’ouvrage dans les mises au point nécessaires permettant la
passation des marchés publics dans le respect de l’enveloppe financière et de
l’objectif ou le programme quantitatif et qualitatif retenu par le maître d’ouvrage. (8-9)
- Donner, dans tous les cas d’appel à la concurrence, son avis sur le choix des
entreprises.
- Le maitre d’œuvre met au point les dossiers de consultation (pièces à caractère
administratif en collaboration avec le maître d’ouvrage et pièces techniques) en
cohérence avec le mode de dévolution retenu.
Dans tous les cas, la réception des offres est assurée par le maitre de l’ouvrage, dans les
conditions prévues par la réglementation en vigueur. (8-9)
Une fois les entrepreneurs retenus, cette mission est considérée comme approuvée.
Article 267: Définitions des missions en phase suivi
267.1 : Mission «  Direction de l’exécution du marché public de travaux »

Cette mission effectuée par le maitre de l’œuvre consiste à :


- Faire respecter par l’entrepreneur les clauses contractuelles du marché public. (8-10)
- Vérifier et contrôler la qualité et la mise en œuvre des matériaux et le respect des
cotes. (5-19)
- Assurer le suivi permanent de l’exécution des travaux et coordonner l’ensemble des
interventions conformément au planning général d’exécution. (8-10)

Page 91
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- Résoudre les difficultés rencontrées sur le chantier et les problèmes posés par
l’entrepreneur relevant de la compétence du maitre d’œuvre. (8-10)
- Rédiger et signer les ordres de service et les notifier à l’entrepreneur après qu’ils
soient contresignés par le maitre de l’ouvrage. (8-10)
- Préparer les dossiers d’avenants correspondant aux modifications apportées au
projet en cours d’exécution. (5-19)
- Contrôler et viser le journal de chantier et s’il y a lieu prendre les attachements.
- Etablir un compte rendu de visite ou faisant relater les circonstances de l’exécution
des travaux. (5-19)
- Proposer, en cas de nécessité, au maitre de l’ouvrage, les adaptations du projet et,
après son accord, les notifier à l’entrepreneur. (8-10)
- Etablir contradictoirement avec l’entrepreneur les attachements et en rendre compte
par écrit au maitre de l’ouvrage. (8-10)
- Etablir les situations de travaux sur la base des documents contractuels et des
attachements, les contresigner après visa de l’entrepreneur et les présenter au
maitre de l’ouvrage pour paiement. (8-11)
- Etablir les décomptes provisoires et le décompte général et définitif sur la base des
situations préalablement établies. (8-11)
- Assister le maitre de l’ouvrage dans l’application des clauses financière du marché
public de travaux, et notamment les révisions des prix et des pénalités. (8-11)
- L’assistance au maître d’ouvrage dans le cadre d’un contentieux n’entre pas dans
cette mission.
267.2 : Mission «  Ordonnancement, coordination, pilotage et réception des travaux »

Cette mission effectuée par le maitre de l’œuvre consiste à :


- Programmer et animer les réunions de chantier dont il établit les procès-verbaux. (8-
10)
- Instruire les éventuelles réclamations de l’entrepreneur dans le cadre de l’exécution
de son marché public et les soumettre au maitre de l’ouvrage aux fins de décision.
(8-11)
- Assister le maitre de l’ouvrage dans la réception provisoire par la formulation des
réserves à signaler et à consigner dans le procès-verbal établit à cet effet. Ces
réserves portent notamment sur les malfaçons, les imperfections ou tout autre défaut
constaté ainsi que sur l’inexécution de prestations prévues au marché public. (8-10)
- Veiller à la levée des réserves et proposer au maitre de l’ouvrage, la réception
définitive sanctionnée par un procès-verbal contradictoire contresigné par
l’entrepreneur, le maitre de l’œuvre et la maitre de l’ouvrage. (8-10)
- Proposer au maitre de l’ouvrage les mains-levées de cautionnement et, le cas
échéant, le remboursement de la retenue de garantie au profit de l’entrepreneur. (8-
10)

Section 3
Présentation des documents et moyens du maitre d’œuvre pour le marché public de
maitrise d’œuvre

Article 268: Présentation des rapports, documents et produits

Le maitre d’œuvre est tenu de remettre au maitre de l’ouvrage les rapports, documents ou
produits dans les formes, les délais et les quantités prévues au cahier des clauses communes
ou le cahier des clauses particulières. (6-46)
Lorsque le marché public s’exécute par partie ou par phase, l’exécution de chaque phase
est subordonnée à l’approbation par le maitre de l’ouvrage de la phase précédente, sauf dans

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le cas ou les parties ou phases peuvent être exécutées concomitamment. Chaque partie ou
phase des prestations de maitrise d’œuvre donne lieu à l’établissement par le maitre d’œuvre
d’un rapport, document ou produit, sauf stipulation contraire du cahier des clauses particulières.
(6-46)
Article 269: Moyens en personnel et en matériel du maitre d’œuvre

269.1 : Le maitre d’œuvre est tenu d’affecter à l’exécution des prestations objet du marché public, les
moyens en personnel et en matériel qu’il a proposés dans son offre sur la base de laquelle le
marché public lui a été attribué. (6-18.1)
269.2 : Sauf dans le cas ou le maitre de l’ouvrage en aurait décidé autrement, le maitre d’œuvre ne
peut apporter aucun changement au personnel proposé dans son offre. (6-18.2)
269.3 : Si pour des raisons indépendantes de la volonté du maitre d’œuvre, il s’avère nécessaire de
remplacer un des membres du personnel, le maitre d’œuvre présentera à l’agrément du maitre
de l’ouvrage, une personne de qualification égale ou supérieure à celle dont le remplacement
est demandée. (6-18.2)
269.4 : Si le maitre de l’ouvrage découvre qu’un des membres du personnel du maitre d’œuvre s’est
rendu coupable d’un manquement sérieux et/ou poursuivi pour délit ou crime ou s’il a des
raisons suffisantes de n’être pas satisfait d’un des membres du personnel, le maitre d’œuvre
devra, sur demande motivée du maitre de l’ouvrage, fournir immédiatement un remplaçant dont
les qualifications et l’expérience doivent au moins être égales à celles de la personne à
remplacer. (6-18.3)
269.5 : Le maitre d’œuvre ne peut prétendre à aucune indemnité du fait de ces changements. (6-
18.4)
269.6 : Le maitre d’œuvre est tenu de soumettre à l’agrément du maitre de l’ouvrage tout
changement dans le planning d’intervention de son personnel affecté à l’exécution des
prestations objet du marché public. (6-18.5)
269.7 : Le maitre d’œuvre ne peut opérer aucune modification dans la composition du matériel
affecté à l’exécution du marché public sans avoir obtenu au préalable l’accord écrit du maitre de
l’ouvrage. (6-18.6)
269.8 : Si le marché public précise que la bonne exécution des prestations de maitrise d’œuvre
dépend essentiellement de la personne qui s’y trouve nommément désignée pour en assurer la
conduite et si cette personne n’est plus en mesure de remplir sa mission, le maitre d’œuvre doit
en aviser le maitre de l’ouvrage et prendre toutes les dispositions nécessaires pour que la
bonne exécution des prestations ne s’en trouve pas compromise. (4-5)
A ce titre, obligation lui est faite pour désigner un remplaçant et d’en communiquer le nom et
les titres au maitre de l’ouvrage, dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date d’envoi
de l’avis dont il est fait mention à l’alinéa précédent. (4-5)
Le remplacement est considéré comme accepté si le maitre de l’ouvrage ne le récuse pas
dans un délai d’un mois (1) à compter de la réception de la communication mentionnée à
l’alinéa précédent. Si le maitre de l’ouvrage récuse le remplaçant, le maitre d’œuvre dispose de
quinze (15) jours pour désigner un autre remplaçant et en informer le maitre de l’ouvrage. (4-5)
A défaut de désignation, ou si le remplaçant est récusé dans le délai d’un mois (1), le
marché public est résilié aux torts du maitre d’œuvre. (4-5)

Section 4
Déroulement de l’exécution de prestations de maitrise d’œuvre, et moyens mis à la
disposition du maitre d’œuvre

Article 270: Déroulement de l’exécution des prestations de maitrise d’œuvre


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270.1 : Le maitre d’œuvre doit faire connaitre au maitre de l’ouvrage, sur sa demande, les lieux
d’exécution des prestations. Le maitre de l’ouvrage peut en suivre sur place le déroulement. (4-
12.1)
270.2 : Les personnes que le maitre de l’ouvrage désigne à effet de contrôle du déroulement des
prestations ont libre accès dans ces lieux, mais elles sont tenues au respect des obligations de
discrétion, de sécurité et du secret. (4-12.1)
270.3 : Si le maitre d’œuvre entrave l’exercice du contrôle en cours d’exécution, il s’expose à
l’application des mesures de résiliation aux torts du maitre d’œuvre. (4-12.1)
Article 271: Moyens mis à la disposition du maitre d’œuvre

Si le marché public prévoit la mise à la disposition du maitre d’œuvre de moyens qui


appartiennent au maitre de l’ouvrage ou que le maitre d’œuvre a la charge d’acquérir ou de
fabriquer pour le compte du maitre de l’ouvrage, les stipulations suivantes sont applicables :
- Après exécution ou résiliation du marché public, ou à terme fixé par celui-ci, les moyens
encore disponibles restitués au maitre de l’ouvrage. Sauf disposition différente, les frais et
risques de transport incombent au maitre d’œuvre.
Un constat contradictoire est établi, pour contrôler l’état du matériel au moment de sa
mise à la disposition du maitre d’œuvre. Ce constat est signé par les deux parties. Il
mentionne la valeur de ces moyens. (3-17.3)
La date effective de la mise à disposition est celle du constat contradictoire. (3-17.3)
Egalement, un constat contradictoire est établi lors de la restitution du matériel au
maitre de l’ouvrage. Le cas échéant, les frais relatifs à cette restitution incombent au
maitre d’œuvre. (3-17.7)
- Le maitre d’œuvre est responsable de la conservation, de l’entretien et de l’emploi de
tout matériel mis effectivement à sa disposition, il ne peut en user qu’aux fins prévues par
le marché public, sauf accord du maitre de l’ouvrage.
A cet effet, le maitre d’œuvre doit sur instruction du maitre de l’ouvrage en tenir un
inventaire permanent ou un compte d’emploi et apposer des marques d’identification sur
les matériels.
Sauf stipulation différente du marché public, si un matériel dont le maitre d’œuvre est
responsable est détruit, perdu ou avarié, le maitre d’œuvre est tenu, sur décision du
maitre de l’ouvrage, de le remplacer, de le mettre en état ou d’en rembourser la valeur
résiduelle à la date du sinistre. Avant de notifier sa décision, le maitre de l’ouvrage doit
consulter le maitre d’œuvre. (4-12.2)
- Si le marché public prévoit, à titre de garantie, un cautionnement particulier ou
l’engagement d’une caution personnelle ou solidaire, cette opération doit être effectuée
au plus tard au moment de la remise du matériel.
Cette caution sera libérée par le maitre de l’ouvrage dès restitution par le maitre
d’œuvre du matériel mis à sa disposition. (4-12.2)
- En cas de défaut de restitution, de remise en état ou de remboursement dans les délais
prévus au marché public, le maitre de l’ouvrage peut suspendre le paiement des sommes
dues au titre du marché public, jusqu’à ce que la restitution, la remise en état ou le
remboursement soit effectivement opéré. (4-12.2)
- Indépendamment des sanctions mentionnées ci-dessus, il peut être fait application des
mesures de résiliation aux torts du maitre d’œuvre, en cas de défaut de présentation, ou
d’utilisation inadéquate ou abusive du matériel confié. (4-12.2)

Section 5
Stockage, emballage, transport, et réparation des dommages
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Article 272: Stockage, emballage et transport

272.1 : Stockage : Si les clauses particulières du marché public prévoient l’obligation pour le maitre
d’œuvre de stocker des matériels dans ces locaux, celui-ci assume à leur égard la
responsabilité du dépositaire durant un délai précisé par les clauses particulières du marché
public et courant à compter de leur admission.
Lorsque le stockage est effectué dans les locaux du maitre de l’ouvrage, celui-ci assume la
responsabilité du dépositaire jusqu’à la décision d’admission. (3-20.1)
272.2 : Emballage : La qualité des emballages doit être appropriée aux conditions et modalités de
transport prévues par les clauses particulières du marché public. Elle est de la responsabilité du
maitre d’œuvre.
Lorsque cela n’est pas de nature à contrevenir aux règles sanitaires et d’hygiène, le maitre
d’œuvre utilise des contenants réutilisables, recyclés, recyclables, ou réemployés. Il veille
également, dans la mesure du possible, à en réduire les quantités, en volume et en poids.
Sauf stipulation contraire dans les clauses particulières du marché public, et lorsque cela ne
pas de nature à contrevenir aux règles sanitaires et d’hygiène, les emballages restent la
propriété du maitre d’œuvre. Celui-ci les collecte en vue de leur recyclage ou de leur utilisation.
(3-20.2)
272.3 : Transport : Le transport s’effectue, sous la responsabilité du maitre d’œuvre, jusqu’au lieu de
livraison. Le conditionnement, le chargement, l’arrimage et le déchargement sont effectués
sous sa responsabilité. (3-20.3)
Article 273: Réparation des dommages

273.1 : Les dommages de toute nature causés au personnel ou aux biens du maitre de l’ouvrage par
le maitre d’œuvre, du fait de l’exécution du marché public, sont à la charge du maitre d’œuvre,
même si la responsabilité en incombe le maitre de l’ouvrage, sauf faute grave du maitre de
l’ouvrage. (3-8.1) + (4-12.3)
Les dommages de toute nature causés au personnel ou aux biens du maitre d’œuvre par le
maitre de l’ouvrage, du fait de l’exécution du marché public, sont à la charge du maitre de
l’ouvrage, même si la responsabilité en incombe le maitre d’œuvre, sauf faute grave du maitre
d’œuvre. (3-8.1) + (4-12.3)
273.2 : Le maitre d’œuvre garantit le maitre de l’ouvrage contre les sinistres ayant leur origine dans
le matériel qu’il fournit ou dans les agissements de ses préposés et qui affectent les locaux ou
ce matériel est exploité, y compris contre recours des voisins. (3-8.3)

Section 6
Prescriptions techniques relatives au rôle du maitre de l’œuvre à l’implantation des
ouvrages, aux matériaux, produits et composants de construction, ainsi que les objets et
vestiges trouvés durant les travaux

Article 274: Implantation et piquetage

Le plan général d'implantation des ouvrages est un plan orienté qui précise la position
d’implantation des ouvrages, tant en planimétrie qu'en altimétrie, ainsi que, le cas échéant, par
rapport à des repères fixes. Ce plan est notifié à l’entrepreneur, par ordre de service, dans les
dix (10) jours suivant la date de notification du marché public de travaux. (1-49)
Le piquetage général consiste à reporter sur le terrain la position d’implantation des
ouvrages ou leur tracé défini par le plan général d'implantation, au moyen de piquets
numérotés, solidement fixés au sol et dont les têtes sont raccordées, en plan et en altitude, aux
repères fixes. La position des piquets est notée sur un plan de piquetage général. (1-50)

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Si le piquetage général n'a pas été exécuté avant la notification du marché public de travaux
et sauf dispositions différentes du cahier des clauses particulières, le piquetage en question est
effectué par l’entrepreneur, à ses frais et contradictoirement avec le maître d’œuvre. (1-50.3)
Nonobstant les vérifications faites par le maître d'œuvre, l’entrepreneur demeure seul
responsable des piquetages complémentaires. (1-53.3)
Article 275: Matériaux, produits et composants de construction

275.1 : L’entrepreneur est tenu de mettre à la disposition du maître d'œuvre les documents qui
assurent la traçabilité des produits et matériaux mis en œuvre. A la diligence de l’entrepreneur,
les produits et matériaux cités précédemment ne peuvent être employés qu'après avoir été
vérifiés et provisoirement acceptés par le maître d’œuvre. (1-54.2)
275.2 : L’entrepreneur ne peut modifier la provenance des matériaux, produits ou composants de
construction, que si les lieux d’extraction ou d’emprunt correspondants se révèlent insuffisants
en qualité ou en quantité. Dans ce cas, l’entrepreneur doit aviser à temps le maître d'œuvre de
ces circonstances. Le maître d’œuvre délivre une autorisation écrite pour le changement de
provenance des matériaux, produits ou composants de construction et désigne, sur proposition
de l’entrepreneur, de nouveaux lieux d'extraction ou d'emprunt. (1-55.1)
275.3 : Le maitre de l’ouvrage notifie, par tout moyen écrit, au maitre de l’œuvre les noms de ou des
organismes désignés chargés du ou des contrôle(s) technique(s) et du laboratoire désigné
chargé du contrôle de qualité et d'assistance technique. (1-13.3.2)
275.4 : Le laboratoire désigné par le maitre de l’ouvrage, et chargé du contrôle de qualité et
d'assistance technique, transmet au maitre de l’ouvrage les résultats des essais effectués sur
les matériaux, produits et composants. Ce dernier est tenu de les transmettre au maitre de
l’œuvre aux fins de vérifications et de décision sur leur qualité.
275.5 : Si les résultats des vérifications requises ne permettent pas l'acceptation de la fourniture de
matériaux, produits ou composants de construction, le maître d'œuvre peut prescrire, en accord
avec l’entrepreneur, des essais supplémentaires pour permettre d'accepter éventuellement tout
ou partie de la fourniture en question, avec ou sans réfaction sur les prix.
Les dépenses correspondant à ces derniers essais sont à la charge de l’entrepreneur. (1-
57.6)
Article 276: Objets et vestiges trouvés durant les travaux

276.1 : En cas de découverte de matériaux, objets et vestiges sur le chantier en cours de travaux,
notamment dans les fouilles ou dans les démolitions, l’entrepreneur doit arrêter immédiatement
les travaux et informer le maître d'œuvre et le maitre de l’ouvrage, qui en informe les autorités
compétentes. (1-60.1)
276.2 : Si les objets et vestiges trouvés ont été fortuitement détachés du sol, l’entrepreneur est tenu
de les mettre en lieu sûr et d’en informer le maître d’œuvre et le service contractant. (1-60.2.2)
276.3 : Lorsque les travaux mettent au jour des restes humains, l’entrepreneur en informe
immédiatement le maître d’œuvre et le maitre de l’ouvrage. (1-60.3)

Section 7
Malfaçons et vices de construction

Article 277: Définitions

277.1 : Malfaçon : Appelée également désordre, la malfaçon est un défaut, un manquement ou une
imperfection qui intervient lors de l’exécution d’un ouvrage, d’un élément d’ouvrage et de
prestations de travaux et pouvant nuire à son fonctionnement, son usage ou à son esthétique. Il

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s’agit de défaut mineur, sans élément de gravité, qui n’occasionne pas d’inconvénients majeurs
ou de risques pour la sécurité des utilisateurs ou pour l’intégrité de l’ouvrage, des éléments
d’ouvrage et des prestations de travaux. (1-66.1)
277.2 : Vice de construction : Un vice de construction est une défectuosité qui affecte la conception
ou la réalisation d’un ouvrage, d’un élément d’ouvrage ou de prestations de travaux et qui
entraîne leurs destructions, leurs affaissements, ou leurs enfoncements, même de manière
partielle. Le vice de construction rend l’ouvrage, l’élément d’ouvrage ou les prestations de
travaux impropres à l’usage qui leur est destiné.
Article 278: Durant toute la phase d’exécution des travaux et celle couvrant la période de garantie,
l’entrepreneur est tenu de remédier à toutes les malfaçons constatées même celles dues à une
non-conformité. (1-66.2)
Article 279: Lorsque le maître d'œuvre présume qu'il existe un vice de construction dans un ouvrage, un
élément d’ouvrage ou des prestations de travaux, il peut, jusqu'à l'expiration du délai de
garantie, prescrire par ordre de service les mesures de nature à permettre de déceler ce vice
de construction.
Ces mesures peuvent comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou totale de
l'ouvrage, de l’élément d’ouvrage. Le maitre de l’ouvrage est tenu informé.
Le maître d'œuvre peut également exécuter ces mesures lui-même ou les faire exécuter par
un tiers, mais les opérations doivent être effectuées en présence de l’entrepreneur dûment
convoqué pour la circonstance. (1-66.3)
Article 280: Si un vice de construction est constaté, nonobstant la mise en jeu des responsabilités des
différents intervenants, les dépenses correspondant au rétablissement de l'intégralité de
l'ouvrage, de l’élément d’ouvrage y compris les prestations de travaux, ainsi que les dépenses
résultant des opérations éventuelles ayant permis de mettre le vice de construction en
évidence, sont à la charge de l’entrepreneur, sans préjudice de l'indemnisation à laquelle le
maitre de l’ouvrage peut prétendre en conséquence. (1-66.3.1)

Chapitre 4
Modalités relatives aux dispositions financières du marché public de prestations
intellectuelles et du marché public de maitrise d’œuvre

Section 1
Le régime de règlement et ses différentes modalités pour le marché public de prestations
intellectuelles

Article 281: Le régime des avances forfaitaires :


281.1 : Aucune avance ne peut être consentie au titulaire, sauf si le cahier des clauses communes
ou le cahier des clauses particulières en prévoit. Dans ce cas, les avances ne peuvent être
faites au titulaire que dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur. (6-38.1)
281.2 : Il est entendu par régime des avances, le financement octroyé par l’acheteur au titulaire lui
permettant de disposer, sous certaines conditions, d’une avance de trésorerie. (1-67.1.1)
281.3 : Ne sont concernés par les avances que les marchés publics atteignant les seuils prévus par
la règlementation des marchés publics et impliquant le recours aux procédures formalisées, en
matière d’élaboration, de passation et de contrôle des marchés publics. (1-67.1.2)
281.4 : S’agissant de modalités de règlement du marché public de prestations intellectuelles, l’octroi
des avances au titulaire de marché public de prestations intellectuelles et, le cas échéant, aux
sous-traitants agréés, ainsi que les modalités qui leurs sont applicables doivent être prévus, au
préalable, dans le dossier de consultation des soumissionnaires et/ou dans le cahier des
charges.

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En tout état de cause, ces conditions et ces modalités demeurent intangibles durant toute la
période d’exécution du marché public de prestations intellectuelles. (1-67.1.3)
281.5 : Le versement des avances est subordonné, au préalable, à la constitution, au profit de
l’acheteur, d’une caution de restitution d’avances d’égale valeur, dans les conditions suivantes :
- Pour les titulaires de droit algérien, la caution de restitution d’avances d’égale valeur est
émise par une banque ou un établissement financier de droit algérien ;
- Pour les titulaires étrangers, la caution de restitution d’avances d’égale valeur est émise
par une banque de droit algérien, couverte par une contre garantie émise par une banque
étrangère de premier ordre. (1-67.1.4)
281.6 : En cas de sous-traitance, le montant des avances destiné au titulaire du marché public, doit
être diminué du montant des prestations intellectuelles à exécuter par un sous-traitant. (1-
67.1.5)
281.7 : Les avances consenties ne constituent pas un paiement définitif. Pour leur remboursement,
les avances versées s’imputent sur les sommes dues ultérieurement au titulaire par précompte
sur les acomptes et/ou le règlement pour solde selon un rythme et des modalités fixés par le
marché public, dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en vigueur. (1-
67.1.6)
281.8 : Pour le cas des marchés publics à commandes, l’octroi des avances n’intervient que si le
montant minimum du marché public à commandes et le montant du bon de commande délivré
au titulaire dépasse le seuil de passation des marchés publics de prestations intellectuelles.
Dans ce cadre, le montant maximum des avances est établi par rapport au montant du bon de
commande délivré. L’acheteur veille à ce que le remboursement des avances accordées soit
totalement effectué lorsque le montant des sommes payées atteint quatre-vingts pour cent
(80%) du montant du bon de commande rattaché aux dites avances. (1-67.1.7)
281.9 : Pour le cas des marchés publics à tranches conditionnelles, l’octroi des avances n’intervient
que si le montant de la tranche ferme ou le montant de la tranche conditionnelle affermie
dépasse le seuil de passation des marchés publics de prestations intellectuelles. Dans ce
cadre, le montant maximum des avances est établi par rapport au montant de la tranche ferme
ou de la tranche conditionnelle affermie. L’acheteur veille à ce que le remboursement des
avances accordées soit totalement effectué lorsque le montant des sommes payées atteint
quatre-vingts pour cent (80%) du montant de la tranche considérée. (1-67.1.8)
281.10 : Lorsque le titulaire est un groupement momentané de prestataires intellectuels, le droit aux
avances ne s’apprécie pas par rapport au montant de la part des prestations devant être
exécutées par chacun des membres du groupement momentané. Dans ce cas, il est tenu
compte, pour l’octroi des avances, du montant global du marché public et, dans les conditions
fixées ci-dessus, du montant de la tranche ferme ou de la tranche conditionnelle affermie, pour
les marchés publics à tranches conditionnelles et du montant du bon de commande, pour les
marchés publics à commandes. Le remboursement des avances consenties s’effectue dans les
conditions citées ci-dessus et par référence à chaque cas. (1-67.1.9)
281.11 : Les sous-traitants agréés, dont le montant total des prestations dépasse le seuil de
passation d’un marché public, sont également en droit de bénéficier d’avances, sous réserve
que le contrat de sous-traitance, ait prévu ce volet dans le cadre des modalités de paiement,
ainsi que les cautions et que tout cela fasse l’objet d’agrément par l’acheteur.
Dans ce cadre, le montant maximum des avances est établi par rapport au montant total des
prestations sous-traitées. Par ailleurs, le renoncement au bénéfice des avances par les
titulaires de marchés publics de prestations intellectuelles, ne fait pas obstacle à ce que leurs
sous-traitants, agréés par l’acheteur dans les conditions précitées, en obtiennent pour leur part
le bénéfice. Le remboursement des avances consenties dans ce cadre s’effectue dans les
mêmes conditions que celles prévues au présent article. (1-67.1.10)
281.12 : En cas de résiliation du marché public de prestations intellectuelles, quelle qu'en soit la
cause, une liquidation des comptes relatifs aux avances doit être immédiatement effectuée. (1-
67.1.11)
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281.13 : L’avance correspond à un paiement sans contrepartie d’une exécution physique de la


prestation intellectuelle, objet du marché public, et en exception à la règle du service fait. (1-
67.2.1)
L’avance est en principe fixée à un taux maximum de quinze pour cent (15%) du prix initial
du marché public sauf s’il est fait recours aux conditions prévues par la réglementation des
marchés publics permettant l’octroi d’une avance à un taux supérieur. (1-67.2.2)
281.14 : L’avance peut être versée en une seule fois. Elle peut être également versée en plusieurs
tranches dont l’échelonnement est prévu dans le marché public de prestations intellectuelles.
(1-67.2.3)
281.15 : Pour le cas des marchés publics à commandes, l’octroi et le remboursement de l’avance
interviennent dans les conditions fixées à l’article 281.8 ci-dessus. (1-67.2.4)
Pour le cas des marchés publics à tranches conditionnelles, l’octroi et le remboursement de
l’avance interviennent dans les conditions fixées à l’article 281.9 ci-dessus. (1-67.2.5)
281.16 : Les avances consenties au titulaire ne peuvent faire l'objet de révision des prix. (1-67.2.6)
Lorsqu’une quote-part d’une avance est remboursée sur un acompte ou un règlement pour
solde, elle est déduite, avant l’application de la révision des prix, du montant de l’acompte ou du
règlement pour solde. (1-67.2.7)

Article 282: Le régime des acomptes :


282.1 : Il peut être versé des acomptes à tout titulaire d’un marché public de prestations
intellectuelles, lorsqu’il justifie de l’accomplissement d’opérations intrinsèques d’exécution se
rapportant à ce marché public, dans la limite des consistances contractuelles et rémunérant un
service fait partiel. Le versement des acomptes est en principe mensuel.
Toutefois, le marché public de prestations intellectuelles peut prévoir une période plus
longue, compatible avec la nature des prestations. Ce versement est subordonné à la
présentation, selon le cas, des documents prévus par le cahier des charges et par le cahier des
clauses particulières. (1-68.1.1)
282.2 : Si le marché public fixe la périodicité des acomptes, le montant de chacun d'eux est
déterminé par l’acheteur sur demande du titulaire et après production par celui-ci d'un compte
rendu d'avancement des prestations. (4-11.2.2)
282.3 : Si le marché public prévoit le versement des acomptes à l'occasion de l'exécution totale ou
partielle de phases dont le montant est fixé, il appartient au titulaire, quand il présente une
demande d'acompte, de signaler à l’acheteur la fin d'exécution des phases ou leur état
d'avancement. (4-11.2.3)
Cette demande comprend pour chaque phase exécutée, le montant correspondant ; la
demande de l'acompte étant justifiée par la présentation d'un échantillon, d'un modèle, d'une
maquette, d'une documentation, de notes de calcul, d'un rapport d'études, d’un arrêt juridique,
d’un acte notarié, d’un bilan ou de tout autre objet ou document prévu par le marché public,
Le montant de l'acompte est déterminé par l’acheteur conformément aux stipulations du
marché public. (4-11.2.3)
Article 283: Le régime de règlement pour solde, et règlements partiels définitifs :
283.1 : Le décompte général et définitif constitue un acte consensuel, qui a pour double vocation de
clore l'exécution juridique et financière du marché public de prestations intellectuelles et de
mettre un terme à toutes les contestations. (1-77.1)
283.2 : Le règlement pour solde provisoire a pour objet, lorsqu’il est prévu dans le marché public, le
versement au titulaire des sommes dues au titre de l’exécution normale des prestations
contractuelles, déduction faite :
- De la retenue de garantie éventuelle
- Des pénalités financières restant à la charge du titulaire, le cas échéant ;
- Des versements à titre d’avances et acomptes de toute nature non encore recouvrés par
l’acheteur. (1-69.1)

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- Des réfactions éventuelles.


283.3 : Le règlement pour solde définitif entraîne la restitution des retenues de garantie et, le cas
échéant, la main levée des cautions constituées par le titulaire. (1-69.2)

283.4 : Après réception des prestations faisant l'objet du marché public ou, si le marché public est
fractionné, d'une phase assortie d'un paiement partiel définitif, le titulaire doit adresser à
l’acheteur, le projet de décompte correspondant aux prestations fournies.
Le montant du décompte est arrêté par l’acheteur. Si celui-ci modifie le projet de décompte
présenté par le titulaire, il lui notifie le décompte retenu.
Si le projet de décompte, malgré une mise en demeure formulée par l’acheteur, n'a pas été
produit dans un délai de quarante cinq jours (45) à partir de la réception des prestations,
l’acheteur est fondé à procéder à la liquidation sur la base d'un décompte établi par ses soins.
Celui-ci est notifié au titulaire.
Le CCAP peut prévoir une clause de pénalités pour, retard de production du décompte pour
solde. (4-11.3.1)
283.5 : Toute réclamation sur un décompte doit être présentée par le titulaire à l’acheteur dans le
délai de quarante cinq jours (45) à compter de la notification du décompte.
Passé ce délai, le titulaire est réputé avoir accepté le décompte.
A l'occasion de la notification du montant du solde et des paiements partiels définitifs, le
titulaire n'est admis à présenter aucune réclamation sur les pénalités, sur les révisions pour
lesquelles il a donné son acceptation ou qu'il est réputé avoir acceptées à l'occasion de la
notification de décomptes. (4-11.3.2)
283.6 : Selon la cadence prévue pour le versement des acomptes, l’acheteur établit des décomptes
provisoires dans un délai n’excédant pas un (1) mois à partir de la date de la demande
d’acompte présentée par le titulaire. (6-41.1)
Le décompte provisoire a valeur de procès-verbal de service fait et sert de base aux
versements d’acomptes au titulaire du marché public. (6-41.2)
Article 284: Délais de mandatement :

Les délais dont dispose l’acheteur pour procéder au mandatement des acomptes, du solde
et des paiements partiels définitifs sont fixés comme suit:
- Le mandatement d'un acompte doit avoir lieu dans les trente (30) jours, comptés à partir
de la réception de la demande du titulaire, de son acceptation par l’acheteur et de la
remise de l'attestation de service fait.
- Le mandatement du solde ou des paiements partiels définitifs doit intervenir dans trente
(30) jours suivant la réception et l'acceptation par l’acheteur du projet de décompte. (4-
11.5)
Article 285: Intérêts moratoires :

A défaut de mandatement dans les délais indiqués à l’article 284, le titulaire public bénéficie
de plein-droits d'intérêts moratoires, calculés au taux d’intérêts directeur de la banque d’Algérie
augmenté d’un (1) point, à partir du jour suivant l’expiration dudit délai jusqu’au quinzième (15)
jour inclus suivant la date du mandatement de l’acompte, (4-11.6)
Toutefois, dans le cas ou le mandatement est effectué après le délai de quinze (15) jours
fixé à l’alinéa précèdent, et que les intérêts moratoires n’ont pas été mandatés en même temps
que l’acompte et que la date du mandatement n’a pas été communiquée au titulaire, les intérêts
moratoires sont dus jusqu’à ce que les fonds soient mis à la disposition du titulaire. (1-122)
Le défaut de mandatement de tout ou partie des intérêts moratoires, lors du mandatement
de l’acompte, entraine une majoration de deux pour cent (2%) du montant de ces intérêts par
mois de retard. Le retard auquel s’applique le pourcentage est calculé par mois entier
décompté de quantième à quantième. (1-122).
En tout état de cause, La réglementation des marchés publics en vigueur s’applique.
Article 286: Pénalités pour retard :
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286.1 : En cas de retard dans l’exécution des prestations, qu’il s’agisse de l’ensemble du marché
public ou d’une tranche pour laquelle un délai d’exécution partiel ou une date limite a été fixée,
il est appliqué, une pénalité journalière à l’encontre du titulaire. Cette pénalité fixée par le cahier
des clauses particulières est égale à une fraction de millième (1/1000) du montant de
l’ensemble du marché public ou de la tranche considérée, sauf stipulation réglementaire
spécifique différente en vigueur. Ce montant est celui du marché public initial en hors taxes
éventuellement modifié ou complété par les avenants.
Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par l’acheteur qui,
sans préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduit d’office le montant de ces
pénalités de toutes les sommes dues au titulaire. L’application de ces pénalités ne libère en rien
le titulaire de l’ensemble des autres obligations et responsabilités qu’il a souscrites au titre du
marché public.
Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour inclus de la notification
de la décision de résiliation ou jusqu’au jour d’arrêt de l’activité du titulaire si la résiliation résulte
du décès du titulaire, de son incapacité civile ou physique, de la liquidation ou redressement
judiciaire et au cas de force majeure. (6-42.1)
286.2 : Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés ne sont pas
déduits pour le calcul des pénalités. (6-42.2)

286.3 : Sauf stipulation différente du cahier des clauses particulières, le montant des pénalités est
plafonné à dix pour cent (10 %) du montant initial du marché public éventuellement modifié ou
complété par les avenants. (6-42.3)
286.4 : Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l’acheteur est en droit de résilier le marché public
après mise en demeure préalable du titulaire et sans préjudice de l’application des autres
mesures coercitives prévues. (6-42.4)
286.5 : Pour un marché public de prestations intellectuelles composé de plusieurs phases ou
missions, et lorsque la réglementation en vigueur stipule l’application de formules différentes
pour le calcul des pénalités de retard pour chacune des phases ou missions, celles-ci doivent
être appliquées conformément aux dispositions de cette réglementation.
286.6 : Les pénalités financières ne sont assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée. (1-121.7)
286.7 : La dispense de paiement des pénalités financières de retard relève de la responsabilité de
l’acheteur. Elle intervient lorsque le retard n’est pas imputable au titulaire auquel il est délivré,
dans ce cas, des ordres d’arrêt ou de reprise de services. (1-121.12)
286.8 : En cas de force majeure, les délais d’exécution sont suspendus, et, les retards ne donnent
pas lieu à l’application des pénalités financières de retard, dans les limites fixées par les ordres
d’arrêt et de reprise de services, pris en conséquence par l’acheteur. (1-121.13)
La dispense des pénalités financières de retard donne lieu à l’établissement d’un certificat
administratif. (1-121.14)
Article 287: Primes :
287.1 : Si les documents particuliers du marché public de prestations intellectuelles prévoient le
versement de primes, ils en précisent les conditions d’attribution ainsi que les modalités de
calcul et de versement. (3-15.1)
287.2 : Le marché public peut prévoir des primes pour réalisation anticipée dans un délai inférieur au
délai contractuel, soit de l’ensemble des prestations, soit de certaines parties de prestations
faisant l’objet de délais particuliers ou de dates limites fixés dans le marché public. Les jours
fériés ou chômés ne sont pas déduits pour le calcul des primes. (3-15.2)
287.3 : Une fois le montant des primes déterminé, elles sont versées toutes taxes comprises sans
que le titulaire soit tenu de les demander. Elles sont prises en compte et révisées dans les

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conditions prévues par les règles de paiement et de révision applicables au règlement de la


prestation correspondante. Le montant des primes n’est pas plafonné.
Dans le cas d’un groupement momentané de prestataires intellectuels pour lesquels le
paiement est effectué sur des comptes séparés, les primes sont réparties entre les membres du
groupement momentané conformément aux indications données par le mandataire. (3-15.3)
Article 288: Paiement électronique :

288.1 : Lorsque le titulaire ou son sous-traitant est tenu, de transmettre les demandes de paiement
sous forme électronique, il les transmet selon les modalités prévues dans les documents
particuliers du marché public.
La demande de paiement électronique peut être refusée par l’acheteur lorsque celui-ci
méconnait les obligations de dématérialisation des paiements électroniques à la charge du
titulaire et de ces sous-traitants. Au préalable, l’acheteur doit avoir informé le titulaire et les
sous-traitants, dans les conditions prévues à l’article 67, de l’obligation à sa charge de
transmission des paiements sous forme électronique et l’avoir invité à s’y conformer.
288.2 : Lorsqu’un tiers au titulaire est habilité à recevoir des demandes de paiement, il est tenu, pour
l’exercice de cette mission, de s’intégrer et de se conformer au portail de paiement électronique
utilisé par l’acheteur lorsque ce portail le permet. Les modalités pratiques d’habilitation pour
accéder aux outils ministériels sécurisés sont prévues dans les documents particuliers du
marché public.

Section 2
Le régime de règlement et ses différentes modalités pour le marché public de maitrise
d’œuvre

Article 289: Le régime des avances forfaitaires :


289.1 : Aucune avance ne peut être consentie au maitre de l’œuvre, sauf si le cahier des clauses
communes ou le cahier des clauses particulières en prévoit. Dans ce cas, les avances ne
peuvent être faites au maitre de l’œuvre que dans les conditions fixées par la réglementation en
vigueur. (6-38.1)
289.2 : Il est entendu par régime des avances, le financement octroyé par le maitre de l’ouvrage au
maitre de l’œuvre lui permettant de disposer, sous certaines conditions, d’une avance de
trésorerie. (1-67.1.1)
289.3 : Ne sont concernés par les avances que les marchés publics atteignant les seuils prévus par
la règlementation des marchés publics et impliquant le recours aux procédures formalisées, en
matière d’élaboration, de passation et de contrôle des marchés publics. (1-67.1.2)
289.4 : S’agissant de modalités de règlement du marché public de maitrise d’œuvre, l’octroi des
avances au maitre d’œuvre de marché public de maitrise d’œuvre et, le cas échéant, aux sous-
traitants agréés, ainsi que les modalités qui leurs sont applicables doivent être prévus, au
préalable, dans le dossier de consultation des soumissionnaires et/ou dans le cahier des
charges.
En tout état de cause, ces conditions et ces modalités demeurent intangibles durant toute la
période d’exécution du marché public de maitrise d’œuvre. (1-67.1.3)
289.5 : Le versement des avances est subordonné, au préalable, à la constitution, au profit du maitre
de l’ouvrage, d’une caution de restitution d’avances d’égale valeur, dans les conditions
suivantes :
- Pour les maitres d’œuvres de droit algérien, la caution de restitution d’avances d’égale
valeur est émise par une banque ou un établissement financier de droit algérien ;

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- Pour les maitres d’œuvres étrangers, la caution de restitution d’avances d’égale valeur est
émise par une banque de droit algérien, couverte par une contre garantie émise par une
banque étrangère de premier ordre. (1-67.1.4)
289.6 : En cas de sous-traitance, le montant des avances destiné au maitre de l’œuvre titulaire du
marché public, doit être diminué du montant des prestations de maitrise d’œuvre à exécuter par
un sous-traitant. (1-67.1.5)
289.7 : Les avances consenties ne constituent pas un paiement définitif. Pour leur remboursement,
les avances versées s’imputent sur les sommes dues ultérieurement au maitre de l’œuvre par
précompte sur les acomptes et/ou le règlement pour solde selon un rythme et des modalités
fixés par le marché public, dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en
vigueur. (1-67.1.6)
289.8 : Pour le cas des marchés publics à tranches conditionnelles, l’octroi des avances n’intervient
que si le montant de la tranche ferme ou le montant de la tranche conditionnelle affermie
dépasse le seuil de passation des marchés publics de maitrise d’œuvre. Dans ce cadre, le
montant maximum des avances est établi par rapport au montant de la tranche ferme ou de la
tranche conditionnelle affermie. Le maitre de l’ouvrage veille à ce que le remboursement des
avances accordées soit totalement effectué lorsque le montant des sommes payées atteint
quatre-vingts pour cent (80%) du montant de la tranche considérée. (1-67.1.8)
289.9 : Lorsque le maitre de l’œuvre est un groupement momentané, le droit aux avances ne
s’apprécie pas par rapport au montant de la part des prestations devant être exécutées par
chacun des membres du groupement momentané. Dans ce cas, il est tenu compte, pour l’octroi
des avances, du montant global du marché public et, dans les conditions fixées ci-dessus, du
montant de la tranche ferme ou de la tranche conditionnelle affermie, pour les marchés publics
à tranches conditionnelles. Le remboursement des avances consenties s’effectue dans les
conditions citées ci-dessus et par référence à chaque cas. (1-67.1.9)
289.10 : Les sous-traitants agréés, dont le montant total des prestations dépasse le seuil de
passation d’un marché public, sont également en droit de bénéficier d’avances, sous réserve
que le contrat de sous-traitance, ait prévu ce volet dans le cadre des modalités de paiement,
ainsi que les cautions et que tout cela fasse l’objet d’agrément par le maitre de l’ouvrage.
Dans ce cadre, le montant maximum des avances est établi par rapport au montant total des
prestations sous-traitées. Par ailleurs, le renoncement au bénéfice des avances par les maitres
d’œuvres de marchés publics de maitrise d’œuvre, ne fait pas obstacle à ce que leurs sous-
traitants, agréés par le maitre de l’ouvrage dans les conditions précitées, en obtiennent pour
leur part le bénéfice. Le remboursement des avances consenties dans ce cadre s’effectue dans
les mêmes conditions que celles prévues au présent article. (1-67.1.10)
289.11 : En cas de résiliation du marché public de maitrise d’œuvre, quelle qu'en soit la cause, une
liquidation des comptes relatifs aux avances doit être immédiatement effectuée. (1-67.1.11)
289.12 : L’avance correspond à un paiement sans contrepartie d’une exécution physique de la
prestation de maitrise d’œuvre, objet du marché public, et en exception à la règle du service
fait. (1-67.2.1)
L’avance est en principe fixée à un taux maximum de quinze pour cent (15%) du prix initial
du marché public sauf s’il est fait recours aux conditions prévues par la réglementation des
marchés publics permettant l’octroi d’une avance forfaitaire à un taux supérieur. (1-67.2.2)
289.13 : L’avance peut être versée en une seule fois. Elle peut être également versée en plusieurs
tranches dont l’échelonnement est prévu dans le marché public de maitrise d’œuvre. (1-67.2.3)
289.14 : Les avances consenties au maitre de l’œuvre ne peuvent faire l'objet de modalités de
révision des prix. (1-67.2.6)
Lorsqu’une quote-part d’une avance est remboursée sur un acompte ou un règlement pour
solde, elle est déduite, avant l’application de la révision des prix, du montant de l’acompte ou du
règlement pour solde. (1-67.2.7)
Article 290: Le régime des acomptes :
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290.1 : Il peut être versé des acomptes à tout maitre d’œuvre titulaire d’un marché public de maitrise
d’œuvre, lorsqu’il justifie de l’accomplissement d’opérations intrinsèques d’exécution se
rapportant à ce marché public, dans la limite des consistances contractuelles et rémunérant un
service fait partiel. Le versement des acomptes est en principe mensuel.
Toutefois, le marché public de maitre de l’œuvre quant il prévoit une période plus longue,
compatible avec la nature des prestations. Ce versement est subordonné à la présentation,
selon le cas, des documents prévus par le cahier des charges et par le cahier des clauses
particulières. (1-68.1.1)
290.2 : Si le marché public fixe la périodicité des acomptes, le montant de chacun d'eux est
déterminé par le maitre de l’ouvrage sur demande du maitre de l’œuvre et après production par
celui-ci d'un compte rendu d'avancement des prestations. (4-11.2.2)
290.3 : Si le marché public prévoit le versement des acomptes à l'occasion de l'exécution totale ou
partielle de phases ou missions dont le montant est fixé, il appartient au maitre de l’œuvre,
quand il présente une demande d'acompte, de signaler au maitre de l’ouvrage la fin d'exécution
des phases, missions ou leur état d'avancement. (4-11.2.3)
Cette demande comprend pour chaque phase ou mission exécutée, le montant
correspondant, la demande de l'acompte étant justifiée par la présentation d'un échantillon,
d'un dossier, d'une maquette, d'une documentation, de notes de calcul, d'un rapport d'études
ou de tout autre objet ou document prévu par le marché public,
Le montant de l'acompte est déterminé par le maitre de l’ouvrage conformément aux
stipulations du marché public. (4-11.2.3)
Article 291: Le régime de règlement pour solde, et règlements partiels définitifs :
291.1 : Le décompte général et définitif constitue un acte consensuel, qui a pour double vocation de
clore l'exécution juridique et financière du marché public de maitrise d’œuvre et de mettre un
terme à toutes les contestations. (1-77.1)
291.2 : Le règlement pour solde provisoire a pour objet, lorsqu’il est prévu dans le marché public, le
versement au maitre de l’œuvre des sommes dues au titre de l’exécution normale des
prestations contractuelles, déduction faite :
- De la retenue de garantie éventuelle
- Des pénalités financières restant à la charge du maitre de l’œuvre, le cas échéant ;
- Des versements à titre d’avances et acomptes de toute nature non encore recouvrés par le
maitre de l’ouvrage. (1-69.1)
- Des réfactions éventuelles.
291.3 : Le règlement pour solde définitif entraîne la restitution des retenues de garantie et, le cas
échéant, la main levée des cautions constituées par le maitre de l’œuvre. (1-69.2)
291.4 : Après réception des prestations faisant l'objet du marché public ou, si le marché public est
fractionné, d'une phase assortie d'un paiement partiel définitif, le maitre de l’œuvre doit
adresser au maitre de l’ouvrage, le projet de décompte correspondant aux prestations fournies.
Le montant du décompte est arrêté par le maitre de l’ouvrage. Si celui-ci modifie le projet de
décompte présenté par le maitre de l’œuvre, il lui notifie le décompte retenu.
Si le projet de décompte, malgré une mise en demeure formulée par le maitre de l’ouvrage,
n'a pas été produit dans un délai de trente jours (30) à partir de la réception des prestations, le
maitre de l’ouvrage est fondé à procéder à la liquidation sur la base d'un décompte établi par
ses soins. Celui-ci est notifié au maitre de l’œuvre.
Le CCAP peut prévoir une clause de pénalités pour, retard de production du décompte pour
solde. (4-11.3.1)
291.5 : Toute réclamation sur un décompte doit être présentée par le maitre de l’œuvre au maitre de
l’ouvrage dans le délai de trente jours (30) à compter de la notification du décompte.
Passé ce délai, le maitre de l’œuvre est réputé avoir accepté le décompte.
A l'occasion de la notification du montant du solde et des paiements partiels définitifs, le
maitre de l’œuvre n'est admis à présenter aucune réclamation sur les pénalités, sur les

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révisions pour lesquelles il a donné son acceptation ou qu'il est réputé avoir acceptées à
l'occasion de la notification de décomptes. (4-11.3.2)
291.6 : Selon la cadence prévue pour le versement des acomptes, le maitre de l’ouvrage établit des
décomptes provisoires dans un délai n’excédant pas un (1) mois à partir de la date de la
demande d’acompte présentée par le maitre de l’œuvre. (6-41.1)
Le décompte provisoire a valeur de procès-verbal de service fait et sert de base aux
versements d’acomptes au maitre de l’œuvre du marché public. (6-41.2)
Article 292: Délais de mandatement :

Les délais dont dispose le maitre de l’ouvrage pour procéder au mandatement des
acomptes, du solde et des paiements partiels définitifs sont fixés comme suit:
- Le mandatement d'un acompte doit avoir lieu dans les trente (30) jours, comptés à partir
de la réception de la demande du maitre de l’œuvre, de son acceptation par le maitre de
l’ouvrage et de la remise de l'attestation de service fait.
- Le mandatement du solde ou des paiements partiels définitifs doit intervenir dans les
trente (30) jours suivant la réception et l'acceptation par le maitre de l’ouvrage du projet
de décompte. (4-11.5)
Article 293: Intérêts moratoires :

A défaut de mandatement dans les délais indiqués à l’article 290, le maitre de l’œuvre
bénéficie de plein-droits d'intérêts moratoires, calculés au taux d’intérêts directeur de la banque
d’Algérie augmenté d’un (1) point, à partir du jour suivant l’expiration dudit délai jusqu’au
quinzième (15) jour inclus suivant la date du mandatement de l’acompte, (4-11.6)
Toutefois, dans le cas ou le mandatement est effectué après le délai de quinze (15) jours
fixé à l’alinéa précèdent, et que les intérêts moratoires n’ont pas été mandatés en même temps
que l’acompte et que la date du mandatement n’a pas été communiquée au maitre de l’œuvre,
les intérêts moratoires sont dus jusqu’à ce que les fonds soient mis à la disposition du maitre de
l’œuvre. (1-122)
Le défaut de mandatement de tout ou partie des intérêts moratoires, lors du mandatement
de l’acompte, entraine une majoration de deux pour cent (2%) du montant de ces intérêts par
mois de retard. Le retard auquel s’applique le pourcentage est calculé par mois entier
décompté de quantième à quantième. (1-122).
En tout état de cause, La réglementation des marchés publics en vigueur s’applique.
Article 294: Pénalités pour retard :

294.1 : En cas de retard dans l’exécution des prestations, qu’il s’agisse de l’ensemble du marché
public ou d’une tranche pour laquelle un délai d’exécution partiel ou une date limite a été fixée,
il est appliqué, une pénalité journalière à l’encontre du maitre de l’œuvre. Cette pénalité fixée
par le cahier des clauses particulières est égale à une fraction de millième(1/1000) du montant
de l’ensemble du marché public ou de la tranche considérée, sauf stipulation réglementaire
spécifique différente en vigueur. Ce montant est celui du marché public initial en hors taxes
éventuellement modifié ou complété par les avenants.
Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le maitre de
l’ouvrage qui, sans préjudice de toute autre méthode de recouvrement, déduit d’office le
montant de ces pénalités de toutes les sommes dues au maitre de l’œuvre. L’application de ces
pénalités ne libère en rien le maitre de l’œuvre de l’ensemble des autres obligations et
responsabilités qu’il a souscrites au titre du marché public.
Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour inclus de la notification
de la décision de résiliation ou jusqu’au jour d’arrêt de l’activité du maitre de l’œuvre si la
résiliation résulte du décès du maitre de l’œuvre, de son incapacité civile ou physique, de la
liquidation ou redressement judiciaire et au cas de force majeure. (6-42.1)
294.2 : Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés ne sont pas
déduits pour le calcul des pénalités. (6-42.2)
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294.3 : Sauf stipulation différente du cahier des clauses particulières, le montant des pénalités est
plafonné à dix pour cent (10 %) du montant initial du marché public éventuellement modifié ou
complété par les avenants. (6-42.3)
294.4 : Lorsque le plafond des pénalités est atteint, le maitre de l’ouvrage est en droit de résilier le
marché public après mise en demeure préalable du maitre de l’œuvre et sans préjudice de
l’application des autres mesures coercitives prévues. (6-42.4)
294.5 : Pour un marché public de maitrise d’œuvre composé de plusieurs phases ou missions, et
lorsque la réglementation en vigueur stipule l’application de formules différentes pour le calcul
des pénalités de retard pour chacune des phases ou missions, celles-ci doivent être appliquées
conformément aux dispositions de cette réglementation.
294.6 : Les pénalités financières ne sont assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée. (1-121.7)
294.7 : La dispense de paiement des pénalités financières de retard relève de la responsabilité du
maitre de l’ouvrage. Elle intervient lorsque le retard n’est pas imputable au maitre d’œuvre
auquel il est délivré, dans ce cas, des ordres d’arrêt ou de reprise de services. (1-121.12)
294.8 : En cas de force majeure, les délais d’exécution sont suspendus, et, les retards ne donnent
pas lieu à l’application des pénalités financières de retard, dans les limites fixées par les ordres
d’arrêt et de reprise de services, pris en conséquence par le maitre de l’ouvrage. (1-121.13)
La dispense des pénalités financières de retard donne lieu à l’établissement d’un certificat
administratif. (1-121.14)
Article 295: Primes :
295.1 : Si les documents particuliers du marché public de maitrise d’œuvre prévoient le versement de
primes, ils en précisent les conditions d’attribution ainsi que les modalités de calcul et de
versement. (3-15.1)
295.2 : Le marché public peut prévoir des primes pour réalisation anticipée dans un délai inférieur au
délai contractuel, soit de l’ensemble des prestations, soit de certaines parties de prestations
faisant l’objet de délais particuliers ou de dates limites fixés dans le marché public. Les jours
fériés ou chômés ne sont pas déduits pour le calcul des primes. (3-15.2)
295.3 : Une fois le montant des primes déterminé, elles sont versées toutes taxes comprises sans
que le maitre d’œuvre soit tenu de les demander. Elles sont prises en compte et révisées dans
les conditions prévues par les règles de paiement et de révision applicables au règlement de la
prestation correspondante. Le montant des primes n’est pas plafonné.
Dans le cas d’un groupement momentané de maitrise d’œuvre pour lesquels le paiement est
effectué sur des comptes séparés, les primes sont réparties entre les membres du groupement
momentané conformément aux indications données par le mandataire. (3-15.3)
Article 296: Paiement électronique :

296.1 : Lorsque le maitre d’œuvre ou son sous-traitant est tenu, de transmettre les demandes de
paiement sous forme électronique, il les transmet selon les modalités prévues dans les
documents particuliers du marché public.
La demande de paiement électronique peut être refusée par le maitre d’ouvrage lorsque
celui-ci méconnait les obligations de dématérialisation des paiements électroniques à la charge
du maitre d’œuvre et de ces sous-traitants. Au préalable, le maitre d’ouvrage doit avoir informé
le maitre d’œuvre et les sous-traitants, dans les conditions prévues à l’article 67, de l’obligation
à sa charge de transmission des paiements sous forme électronique et l’avoir invité à s’y
conformer.
296.2 : Lorsqu’un tiers au maitre d’œuvre est habilité à recevoir des demandes de paiement, il est
tenu, pour l’exercice de cette mission, de s’intégrer et de se conformer au portai de paiement
électronique utilisé par le maitre d’ouvrage lorsque ce portail le permet. Les modalités pratiques

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d’habilitation pour accéder aux outils ministériels sécurisés sont prévues dans les documents
particuliers du marché public.

Section 3
Le régime de paiement dans le cadre d’un groupement momentané pour un marché public
de prestations intellectuelles

Article 297: Régime de paiement dans le cadre d’un groupement momentané de prestations
intellectuelles :

297.1 : Il est entendu par le régime de paiement dans le cadre d’un groupement momentané de
prestataires intellectuels, l’ensemble des conditions et des modalités consacrant le droit au
paiement des membres du groupement momentané, qu’il s’agisse d’un groupement
momentané, conjoint, solidaire ou solidaire-conjoint. (1-79)
297.2 : Le mandataire du groupement momentané est le seul membre habilité à présenter les projets
de décompte et à accepter le décompte général. Dans ce cadre, ne sont recevables que les
réclamations formulées ou transmises par le mandataire du groupement momentané. (1-79.1.1)
297.3 : Tout décompte final non signé du mandataire serait irrecevable au même titre que la
réclamation à laquelle il pourrait donner lieu. (1-79.1.2)
Article 298: Paiement d’un groupement momentané de prestations intellectuelles:

298.1 : Les paiements dans le cadre d’un groupement momentané de prestataires intellectuels, qu’il
soit conjoint, solidaire ou solidaire-conjoint, sont effectués dans les comptes de chacun des
membres du groupement momentané. (1-79.2)
298.2 : Les décomptes sont décomposés en autant de parties qu’il y a de membres à payer
séparément dans le cadre du groupement momentané de prestataires intellectuels concerné.
(1-79.2.1)
298.3 : En cas de groupement momentané solidaire ou solidaire-conjoint, le paiement est effectué
sur un compte unique, ouvert au nom des membres du groupement momentané ou du
mandataire, sauf si le marché public prévoit une répartition des paiements entre les membres
du groupement momentané et indique les modalités de cette répartition, conformément aux
stipulations de la convention de groupement momentané. (3-12.1.2)
298.4 : La rémunération du mandataire pour ces fonctions de coordination doit être fixée par le cahier
des clauses administratives particulières (CCAP). (7-9.4)
Si le marché public ne prévoit pas de disposition particulière pour rémunérer le mandataire
des dépenses résultant de son action de coordination des co-traitants, ces dépenses sont
réputées couvertes par les prix afférents à son lot. (7-81.3)
Si le marché public prévoit une telle disposition particulière, et si celle-ci consiste dans le
paiement au mandataire d'un pourcentage déterminé du montant des lots exécutés par les
autres prestataires, ce montant s'entend des sommes effectivement réglées auxdits
prestataires. (7-81.3)

Section 4
Le régime de paiement dans le cadre d’un groupement momentané pour un marché public
de maitrise d’œuvre

Article 299: Régime de paiement dans le cadre d’un groupement momentané de maitrise d’œuvre :

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299.1 : Il est entendu par le régime de paiement dans le cadre d’un groupement momentané de
maitrise d’œuvre, l’ensemble des conditions et des modalités consacrant le droit au paiement
des membres du groupement momentané, qu’il s’agisse d’un groupement momentané,
conjoint, solidaire ou solidaire-conjoint. (1-79)
299.2 : Le mandataire du groupement momentané est le seul membre habilité à présenter les projets
de décompte et à accepter le décompte général. Dans ce cadre, ne sont recevables que les
réclamations formulées ou transmises par le mandataire du groupement momentané. (1-79.1.1)
299.3 : Tout décompte final non signé du mandataire serait irrecevable au même titre que la
réclamation à laquelle il pourrait donner lieu. (1-79.1.2)
Article 300: Paiement d’un groupement momentané de maitrise d’œuvre :
300.1 : Les paiements dans le cadre d’un groupement momentané de maitrise d’œuvre, qu’il soit
conjoint, solidaire ou solidaire-conjoint, sont effectués dans les comptes de chacun des
membres du groupement. (1-79.2)
300.2 : Les décomptes sont décomposés en autant de parties qu’il y a de membres à payer
séparément dans le cadre du groupement momentané de maitrise d’œuvre concerné. (1-
79.2.1)
300.3 : Toutefois, les documents particuliers du marché public peuvent prévoir, en cas de
groupement momentané solidaire ou solidaire-conjoint, que le paiement est effectué sur un
compte unique ouvert au non des membres du groupement momentané ou du mandataire. (2-
12.1.2)
300.4 : La rémunération du mandataire pour ces fonctions de coordination doit être fixée par le cahier
des clauses administratives particulières (CCAP). (7-9.4)
Si le marché public ne prévoit pas de disposition particulière pour rémunérer le mandataire
des dépenses résultant de son action de coordination des co-traitants, ces dépenses sont
réputées couvertes par les prix afférents à son lot. (7-81.3)
Si le marché public prévoit une telle disposition particulière, et si celle-ci consiste dans le
paiement au mandataire d'un pourcentage déterminé du montant des lots exécutés par les
autres prestataires, ce montant s'entend des sommes effectivement réglées auxdits
prestataires. (7-81.3)

Section 5
Le régime de paiement du sous-traitant pour un marché public de prestations
intellectuelles

Article 301: Il est entendu par régime de paiement du sous-traitant, l’ensemble des conditions et des
modalités consacrant le droit au paiement du sous-traitant dans le cadre du dispositif
réglementaire de paiement direct. (1-78)
301.1 : L’agrément des conditions de paiement du sous-traitant, dans le cadre du paiement direct,
constitue une obligation que tout acheteur doit observer rigoureusement en vue d’assurer
l’efficacité de la commande publique tout en assurant la protection du droit du sous-traitant au
paiement. (1-78.1)
301.2 : Les décomptes doivent préciser, à chaque échéance et distinctement, la consistance
physique des prestations sous-traitées et préciser, lors de l’élaboration des acomptes ou du
règlement pour solde, le montant des prestations sous-traitées revenant au sous-traitant. (1-
78.2)

301.3 : Dans le cadre du paiement direct du sous-traitant par l’acheteur, le sous-traitant faisant objet
de cette procédure doit adresser au titulaire une demande de paiement direct par l’acheteur
accompagnée des acomptes ou du règlement pour solde, et de l’accusé de réception. (1-78.5)

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Le titulaire dispose d’un délai de vingt (20) jours, à compter de la date de l’accusé de
réception, pour donner son accord total ou partiel ou son refus au paiement direct du sous-
traitant. Il tient, également, informé l’acheteur. (1-78.6)
301.4 : L’acheteur adresse, dans les meilleurs délais, une copie des factures ou notes d’honoraires
du sous-traitant au titulaire du marché public. (1-78.7)
301.5 : L’acheteur procède au mandatement des factures ou notes d’honoraires dans le respect du
délai de règlement prévu par la réglementation en vigueur. (1-78.8)
Ce délai court à partir de la date de réception de l’accord ou du refus du titulaire, ou à partir
de la date d’expiration de ce délai, si aucune réponse n’est donnée par le titulaire. (1-78.8.1)
301.6 : L’acheteur doit informer le titulaire de tous les paiements effectués au profit du sous-traitant.
(1-78.9)
301.7 : Si le titulaire du marché public, refuse le paiement total ou partiel, du sous-traitant, il doit
expressément motiver son refus. Dans ce cas, l’acheteur ne peut payer que la partie non
contestée (1-78.10)
Article 302: Paiement direct d’un sous-traitant au cas de groupement momentané de prestations
intellectuelles :
Dans le cas de prestations intellectuelles réalisées par un sous-traitant d’un des membres
du groupement momentané de prestations intellectuelles, le membre du groupement
momentané ou le mandataire concerné, selon le cas et dans les mêmes conditions fixées par
l’article 297.2 ci-dessus :
- indique, dans le projet de décompte, la somme à prélever sur celles qui lui sont dues, ou
qui sont dues au membre du groupement momentané concerné par la partie de la
prestation exécutée.
- joint la copie des acomptes de ce sous-traitant acceptées ou rectifiées par le membre
concerné par la sous-traitance. (1-79.3)

Section 6
Le régime de paiement du sous-traitant pour un marché public de maitrise d’œuvre

Article 303: Il est entendu par régime de paiement du sous-traitant, l’ensemble des conditions et des
modalités consacrant le droit au paiement du sous-traitant dans le cadre du dispositif
réglementaire de paiement direct. (1-78)
303.1 : L’agrément des conditions de paiement du sous-traitant, dans le cadre du paiement direct,
constitue une obligation que tout maitre d’ouvrage doit observer rigoureusement en vue
d’assurer l’efficacité de la commande publique tout en assurant la protection du droit du sous-
traitant au paiement. (1-78.1)
303.2 : Les décomptes doivent préciser, à chaque échéance et distinctement, la consistance
physique des prestations sous-traitées et préciser, lors de l’élaboration des acomptes ou du
règlement pour solde, le montant des prestations sous-traitées revenant au sous-traitant. (1-
78.2)

303.3 : Dans le cadre du paiement direct du sous-traitant par le maitre d’ouvrage, le sous-traitant
faisant objet de cette procédure doit adresser au maitre d’œuvre une demande de paiement
direct par le maitre d’ouvrage accompagnée des acomptes ou du règlement pour solde, et de
l’accusé de réception. (1-78.5)
Le maitre d’œuvre dispose d’un délai de vingt (20) jours, à compter de la date de l’accusé de
réception, pour donner son accord total ou partiel ou son refus au paiement direct du sous-
traitant. Il tient, également, informé le maitre d’ouvrage. (1-78.6)

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303.4 : Le maitre d’ouvrage adresse, dans les meilleurs délais, une copie des factures ou notes
d’honoraires au maitre d’œuvre titulaire du marché public. (1-78.7)
303.5 : Le maitre d’ouvrage procède au mandatement des factures ou notes d’honoraires dans le
respect du délai de règlement prévu par la réglementation en vigueur. (1-78.8)
Ce délai court à partir de la date de réception de l’accord ou du refus du maitre d’œuvre, ou
à partir de la date d’expiration de ce délai, si aucune réponse n’est donnée par le maitre
d’œuvre. (1-78.8.1)
303.6 : Le maitre d’ouvrage doit informer le maitre d’œuvre de tous les paiements effectués au profit
du sous-traitant. (1-78.9)
303.7 : Si le maitre d’œuvre titulaire du marché public, refuse le paiement direct, total ou partiel, du
sous-traitant, il doit expressément motiver son refus. Dans ce cas, le maitre d’ouvrage ne peut
payer que la partie non contestée (1-78.10)
Article 304: Paiement direct d’un sous-traitant au cas de groupement momentané de maitrise
d’œuvre :

Dans le cas de prestations de maitrise d’œuvre réalisées par un sous-traitant d’un des
membres du groupement momentané de maitrise d’œuvre, le membre du groupement
momentané ou le mandataire concerné, selon le cas et dans les mêmes conditions fixées par
l’article 299.2 ci-dessus :
- indique, dans le projet de décompte, la somme à prélever sur celles qui lui sont dues, ou
qui sont dues au membre du groupement momentané concerné par la partie de la
prestation exécutée.
- joint la copie des acomptes de ce sous-traitant acceptées ou rectifiées par le membre
concerné par la sous-traitance. (1-79.3)

Chapitre 5 
Modalités relatives aux réceptions dans le cadre du marché public de prestations
intellectuelles et du marché public de maitrise d’œuvre.

Section 1
Définition de la réception et des opérations préalables à la réception pour le marché public
de prestations intellectuelles

Article 305: Il est entendu par réception, la procédure légale par laquelle l’acheteur constate que
l'exécution des prestations est conforme aux diverses prescriptions du marché public de
prestations intellectuelles contenues dans les différents documents qui le compose et plus
généralement aux règles de l'art. (1-91.1)
Article 306: Les règles de l’art se définissent comme la technique, la démarche ou l’ensemble de
pratiques, appropriées de réalisation de la prestation intellectuelle concernée. Cette technicité,
démarche ou ensemble de pratiques, doivent être acquis par l'ensemble des professionnels au
moment de la réalisation de l'acte. (1-91.2)
Article 307: Sous certaines conditions, la réception peut revêtir un caractère partiel. (1-91.3)
Article 308: En tout état de cause, le prononcé de la réception relève de l’obligation pour l’acheteur et si
les prestations intellectuelles achevées sont en état d’être réceptionnés, le titulaire a un droit
acquis à la réception. (1-91.4)
Article 309: A l’achèvement des prestations objet du marché public, le titulaire est tenu d’informer
l’acheteur, par un avis d’achèvement écrit, et demande la réception des prestations (1-92.1)

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Article 310:
310.1 : A l’issue de la procédure de vérification et/ou d’approbation des rapports, documents ou
produits, l’acheteur prononce la réception des prestations objet du marché public.
Cette réception est dite définitive sauf si le marché public comporte une garantie technique.
Dans ce cas, la réception est dite provisoire, une réception définitive est prononcée par
l’acheteur à la date d’expiration du délai de garantie, si le titulaire a rempli à cette date toutes
les obligations mises à sa charge par le marché public en matière de garantie. (6-49.1)
310.2 : Les imperfections ou anomalies qui pourraient être constatées pendant le délai de garantie
sont notifiées au titulaire par l’acheteur qui lui fixe le délai nécessaire pour y remédier.
Si le titulaire ne remédie pas aux imperfections ou anomalies à la date d’expiration du délai
de garantie, celle-ci est prolongée pour une période qui ne peut dépasser deux (2) mois. Dans
le cas où le titulaire n’a pas remédié à ces imperfections ou anomalies pendant ce délai
supplémentaire, l’acheteur prononcera néanmoins la réception définitive avec réfaction d’un
montant correspondant au coût nécessaire pour remédier à ces imperfections ou anomalies. Ce
montant sera prélevé sur les sommes qui peuvent être dues au titulaire, sur le montant du
cautionnement ou sur le montant de la retenue de garantie sans préjudice des droits à exercer
contre lui en cas d’insuffisance de ces sommes pour couvrir le montant à prélever. (6-49.2)
310.3 : Si le cahier des clauses particulières le prévoit, la réception peut être prononcée partiellement
pour chaque partie ou phase de prestations. Dans ce cas, c’est la dernière réception qui tient
lieu de réception des prestations du marché public. (6-49.3)
La réception, qu’elle soit partielle, provisoire ou définitive, donne lieu à l’établissement par
l’acheteur d’un procès-verbal dont une copie est notifiée au titulaire. (6-49.4)
310.4 : Exception pour les prestations intellectuelles conditionnées par l’exécution d’un marché public
de travaux, tel que le contrôle technique et le contrôle qualité des matériaux de construction, les
dispositions relatives aux marchés publics de maitrise d’œuvre citées ci-dessous doivent
s’appliquer.

Section 2
Définition de la réception et des opérations préalables à la réception pour le marché public
de maitrise d’œuvre

Article 311: Il est entendu par réception, la procédure légale par laquelle le maitre de l’ouvrage constate
que l'exécution des prestations est conforme aux diverses prescriptions du marché public de
maitrise d’œuvre contenues dans les différents documents qui le compose et plus
généralement aux règles de l'art. (1-91.1)
Article 312: Les règles de l’art se définissent comme la technique la démarche ou l’ensemble de pratiques,
appropriées de réalisation de la prestation de maitrise d’œuvre concernée. Cette technicité
démarche ou ensemble de pratiques, doivent être acquis par l'ensemble des professionnels au
moment de la réalisation de l'acte. (1-91.2)
Article 313: Pour le marché public de maitrise d’œuvre, la réception de la phase « conceptions et études »
doit être effectuée indépendamment de la phase « suivi ».
La phase « conceptions et études » représente la tranche ferme du marché public. Quant à
la phase « suivi », elle représente la tranche conditionnelle du marché public, elle est
conditionnée par le commencement de l’exécution du marché public de travaux.
Article 314: En tout état de cause, le prononcé de la réception relève de l’obligation pour le maitre de
l’ouvrage et si les prestations maitrise d’œuvre achevées sont en état d’être réceptionnés, le
maitre d’œuvre a un droit acquis à la réception. (1-91.4)
Article 315: A l’achèvement des prestations objet du marché public, le maitre d’œuvre est tenu d’informer
le maitre de l’ouvrage, par un avis d’achèvement écrit, et demande la réception des prestations
(1-92.1)
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Article 316: Réception de la tranche ferme du marché public de maitrise d’œuvre « conceptions et
études »
316.1 : A l’issue de la procédure de vérification et/ou d’approbation de la tranche ferme
« conceptions et études », le maitre d’ouvrage prononce la réception provisoire de cette
tranche du marché public.
La réception définitive de la tranche ferme « conceptions et études » est prononcée par le
maitre d’ouvrage à la date d’expiration du délai de garantie de cette tranche, si le maitre
d’œuvre a rempli à cette date toutes les obligations mises à sa charge par la tranche du marché
public en matière de garantie.
316.2 : Les imperfections ou anomalies qui pourraient être constatées pendant le délai de garantie
de la tranche ferme « conceptions et études » sont notifiées au maitre d’œuvre par le maitre
d’ouvrage qui lui fixe le délai nécessaire pour y remédier.
Si le maitre d’œuvre ne remédie pas aux imperfections ou anomalies à la date d’expiration
du délai de garantie, celle-ci est prolongée pour une période qui ne peut dépasser deux (2)
mois. Dans le cas où le maitre d’œuvre n’a pas remédié à ces imperfections ou anomalies
pendant ce délai supplémentaire, le maitre d’ouvrage prononcera néanmoins la réception
définitive avec réfaction d’un montant correspondant au coût nécessaire pour remédier à ces
imperfections ou anomalies. Ce montant sera prélevé sur les sommes qui peuvent être dues au
maitre d’œuvre, sur le montant du cautionnement de la tranche ferme ou sur le montant de la
retenue de garantie de ladite tranche sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d’insuffisance de ces sommes pour couvrir le montant à prélever. (6-49.2)
316.3 : Si le cahier des clauses particulières le prévoit, la réception peut être prononcée partiellement
pour chaque partie ou phase de la tranche ferme de prestations « conceptions et études ».
Dans ce cas, c’est la dernière réception qui tient lieu de réception du marché public. (6-49.3)
La réception, qu’elle soit partielle, provisoire ou définitive, donne lieu à l’établissement par le
maitre d’ouvrage d’un procès-verbal dont une copie est notifiée au maitre d’œuvre. (6-49.4)
Article 317: Réception de la tranche conditionnelle du marché public de maitrise d’œuvre « suivi »

317.1 : A l’issue de l’achèvement de la tranche conditionnelle « suivi », le maitre d’ouvrage prononce


la réception provisoire de cette tranche du marché public.
La réception définitive de la tranche conditionnelle « suivi » est prononcée par le maitre
d’ouvrage à la date d’expiration du délai de garantie de cette tranche, si le maitre d’œuvre a
rempli à cette date toutes les obligations mises à sa charge par la tranche du marché public en
matière de garantie.

317.2 : Les imperfections ou anomalies qui pourraient être constatées pendant le délai de garantie
de la tranche conditionnelle « suivi » sont notifiées au maitre d’œuvre par le maitre d’ouvrage
qui lui fixe le délai nécessaire pour y remédier.
Si le maitre d’œuvre ne remédie pas aux imperfections ou anomalies à la date d’expiration
du délai de garantie, celle-ci est prolongée pour une période qui ne peut dépasser deux (2)
mois. Dans le cas où le maitre d’œuvre n’a pas remédié à ces imperfections ou anomalies
pendant ce délai supplémentaire, le maitre d’ouvrage prononcera néanmoins la réception
définitive avec réfaction d’un montant correspondant au coût nécessaire pour remédier à ces
imperfections ou anomalies. Ce montant sera prélevé sur les sommes qui peuvent être dues au
maitre d’œuvre, sur le montant du cautionnement de la tranche conditionnelle ou sur le montant
de la retenue de garantie de ladite tranche sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d’insuffisance de ces sommes pour couvrir le montant à prélever. (6-49.2)
317.3 : En tout état de cause, la réception des prestations de la tranche conditionnelle « suivi »
devra ce faire simultanément et en même temps que celle des travaux exécutés par le ou les
entrepreneur(s) dans le cadre d’un marché public de travaux.

Chapitre 6 
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Liasse des documents de travaux d’après exécution

Article 318: A l’achèvement des travaux, le maitre d’œuvre assiste l’entrepreneur pour l’établissement de
la liasse des documents de travaux d’après exécution à remettre au maitre de l’ouvrage,
comprenant le dossier des documents des travaux exécutés (D.D.T.E) ainsi que le dossier des
documents d’intervention ultérieure sur ouvrage réalisé (D.I.U.O.R). (1-95)
Article 319: Le dossier portant documents des travaux exécutés (D.D.T.E) est remis au maître d’œuvre
par l’entrepreneur au plus tard lorsque ce dernier demande la réception des travaux. (1-95.1)
Le dossier portant documents des travaux exécutés (D.D.T.E) comprend au moins :
- les spécifications de réalisation ;
- les notices relatives aux conditions d’utilisation et de fonctionnement ;
- les constats d'évacuation des divers déchets dans les conditions prévues dans l’article
63 ci-dessus. (1-95.1.1)
Le dossier (D.D.T.E) ainsi remis, doit être examiné, vérifié et accepté par le maitre d’œuvre
avant sa transmission au maitre de l’ouvrage.
Article 320: Le dossier portant documents d’intervention ultérieure sur ouvrage réalisé (D.I.U.O.R) est
remis au maître d’œuvre par l’entrepreneur dans la limite d’un délai d’un (1) mois suivant la
date de notification de la décision de réception des travaux. (1-95.2)
Le dossier portant documents d’intervention ultérieure sur ouvrage réalisé (D.I.U.O.R)
comprend notamment :
- les plans de récolement.
- les notes techniques et les notices de nature à faciliter la prévention des risques
professionnels lors des interventions ultérieures de maintien en l’état des ouvrages, des
éléments d’ouvrage réalisés.
- les prescriptions de maintenance des éléments d'équipement mis en œuvre, lorsque ces
équipements constituent une partie intégrante aux ouvrages et aux éléments d’ouvrages
réalisés.
- les conditions de garantie des fabricants attachées aux équipements sus-évoqués.
- toutes autres recommandations d’usage dans le métier et la profession. (1-95.2.1)
Le dossier (D.I.U.O.R) ainsi remis, doit être examiné, vérifié et accepté par le maitre d’œuvre
avant sa transmission au maitre de l’ouvrage.
Article 321: Les documents, cités précédemment, sont fournis au maitre de l’ouvrage en trois (3)
exemplaires, dont un sur support physique électronique exploitable permettant ainsi leur
reproduction. (1-95.3)
Article 322: A défaut de remise des documents mentionnés aux articles 319 et 320, dans la limite des
délais prescrits ci-dessus, le maitre de l’ouvrage ne prononce pas la réception provisoire, ni au
maitre d’œuvre ni à l’entrepreneur. (1-95.4)
Article 323: En tout état de cause, se sont les documents particuliers du marché public de travaux qui
doivent déterminer, pour chaque catégorie de travaux, la forme, le contenu et les prescriptions
relatives au dossier portant documents des travaux exécutés (D.D.T.E) ainsi qu’au dossier
portant documents d’intervention ultérieure sur ouvrage réalisé (D.I.U.O.R). (1-95.5)

Chapitre 7
Modalités relatives aux garanties post-contractuelles et aux assurances

Section 1
Modalités relatives aux garanties post-contractuelles pour le marché public de prestations
intellectuelles

Article 324: Les garanties post-contractuelles.


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La réception constitue le début de la période des garanties post-contractuelles. Ces


garanties recouvrent deux natures différentes :
- la garantie qui couvre la période de garantie, lorsque cette période est prévue dans le
cadre du marché public de prestations intellectuelles.
- la garantie décennale, exigée par la législation en vigueur, à une certaine catégorie de
prestations intellectuelles, pour une certaine catégorie de travaux et qui couvre le délai
décennal, notamment les prestations intellectuelles relatives au contrôle technique et au
contrôle par le laboratoire de la qualité des matériaux de construction utilisés par le ou les
entrepreneur(s). (1-96)
Article 325: La garantie couvrant le délai de garantie.

325.1 : Lorsqu’il est prévu dans le cadre d’un marché public de prestations intellectuelles, le délai de
garantie doit être couvert par une garantie des imperfections ou des anomalies et qui se
révèlent soit au moment de la réception provisoire des prestations intellectuelles, soit
postérieurement à la réception provisoire et pendant la période couverte par le délai de garantie
jusqu’au prononcé de la réception définitive. (1-97.1)
325.2 : A défaut de stipulation expresse dans le cahier des clauses particulières, le délai de garantie,
au sens de l’article 325.1 ci-dessus, est d’au plus six (6) mois à compter de la réception
provisoire des prestations intellectuelles. (1-97.2)
325.3 : Le délai de garantie, peut faire l’objet de prolongation dans les conditions prévues à l’article
328 ci-dessous. (1-97.4)
Article 326: Lorsqu’il est prévu une réception provisoire partielle des prestations, le délai de garantie
commence à courir à compter de la date de cette réception partielle effective. Toutefois, la
caution ou la retenue de garantie, selon le cas, n’est libérée qu’à l’expiration du délai de
garantie de l’ensemble des prestations objet du marché public de prestations intellectuelles. (1-
98.4)
Article 327: A l'expiration du délai de garantie, le titulaire est dégagé de ses obligations contractuelles, à
l'exception de toutes autres garanties particulières, éventuellement prévues par les documents
particuliers du marché public de prestations intellectuelles, ou toutes autres garanties à
vocation légale et/ou réglementaire auxquelles sont assujetties certaines catégories de
prestations intellectuelles. (1-98.5)
Article 328: Les cautions constituées dans le cadre précité sont libérées dans les conditions prévues par la
réglementation des marchés publics. (1-98.6)
L’acheteur se réserve le droit de faire obstacle à la libération de la caution ou de la retenue
de garantie couvrant la période de garantie. Dans ce cas, il informe le titulaire, par tout moyen
écrit, de sa décision et des considérants ayant concouru à motiver la prise de cette décision. (1-
98.6.1)
Pour le marché public les prestations intellectuelles de contrôle technique ou du contrôle de
la qualité des matériaux de construction, ou tout marché public composé de tranches, ferme et
conditionnelle, les cautions des deux (2) tranches sont établies séparément, chacune en ce qui
concerne la tranche considérée.
Article 329: En tout état de cause et pour tout différend, il est fait application des dispositions des articles
370 et 371 ci-dessous. (1-98.7)
Article 330: Prolongation de la garantie couvrant la période de garantie.

330.1 : L’acheteur ne peut se voir opposer une prolongation du délai de garantie dans le cas où, à
l’expiration de ce délai de garantie tel que fixé à l’article 325.2 ci-dessus, le titulaire n'a pas
procédé à l'exécution des prestations. (1-99.1)
En tout état de cause, la décision de prorogation du délai de garantie doit être notifiée au
titulaire. (1-99.1.1)

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La prorogation du délai de garantie court jusqu'à l'exécution complète des prestations. (1-
99.1.2)
330.2 : Les documents particuliers du marché public de prestations intellectuelles peuvent prévoir
des garanties particulières, s'étendant au-delà du délai de garantie fixé à l'article 325 ci-dessus,
en application de la législation et de la réglementation auxquelles sont assujetties certaines
catégories de prestations intellectuelles. (1-99.2)
330.3 : En tout état de cause, la souscription aux garanties particulières sus-évoquées n'a pas pour
effet de retarder la libération des cautions ou des retenues de garantie au-delà de l'expiration
du délai de garantie et au prononcé de la réception définitive. (1-99.3)
Article 331: La garantie décennale.
331.1 : La garantie décennale, telle que prévue par la législation en vigueur, est considérée comme
une garantie post-contractuelle qui a pour objet de prémunir l’acheteur des vices de
construction, durant un délai décennal. (1-100.1)
Cette garantie décennale concerne les prestations intellectuelles relatives au contrôle
technique ou du contrôle de la qualité des matériaux de construction
331.2 : La garantie décennale court alors même que les vices de construction, sus-évoqués,
proviendraient des vices du sol. (1-100.2)
331.3 : La réception définitive est le début du délai que couvre la garantie décennale. (1-100.3)

Section 2
Modalités relatives aux garanties post-contractuelles pour le marché public de maitrise
d’œuvre

Article 332: Les garanties post-contractuelles.


La réception constitue le début de la période des garanties post-contractuelles. Ces
garanties recouvrent deux natures différentes :
- la garantie qui couvre la période de garantie, lorsque cette période est prévue dans le
cadre du marché public de maitrise d’œuvre.
- la garantie décennale, exigée par la législation en vigueur au maitre d’œuvre, pour une
certaine catégorie de travaux, et qui couvre le délai décennal (1-96)
Article 333: La garantie couvrant le délai de garantie.

333.1 : Lorsqu’il est prévu dans le cadre d’un marché public de maitrise d’œuvre, le délai de garantie
doit être couvert par une garantie des imperfections ou des anomalies et qui se révèlent soit au
moment de la réception provisoire des prestations de maitrise d’œuvre, soit postérieurement à
la réception provisoire et pendant la période couverte par le délai de garantie jusqu’au
prononcé de la réception définitive. (1-97.1)
333.2 : A défaut de stipulation expresse dans le cahier des clauses particulières, le délai de garantie,
au sens de l’article 333.1 ci-dessus, est d’au plus six (6) mois à compter de la réception
provisoire des prestations intellectuelles. (1-97.2)
333.3 : Le délai de garantie, peut faire l’objet de prolongation dans les conditions prévues à l’article
336 ci-dessous. (1-97.4)
Article 334: Lorsqu’il est prévu une réception provisoire partielle des prestations, le délai de garantie
commence à courir à compter de la date de cette réception partielle effective. Toutefois, la
caution ou la retenue de garantie, selon le cas, n’est libérée qu’à l’expiration du délai de
garantie de l’ensemble des prestations objet du marché public de maitrise d’œuvre. (1-98.4)
Article 335: A l'expiration du délai de garantie, le maitre d’œuvre est dégagé de ses obligations
contractuelles, à l'exception de toutes autres garanties particulières, éventuellement prévues
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par les documents particuliers du marché public de maitrise d’œuvre, ou toutes autres garanties
à vocation légale et/ou réglementaire auxquelles sont assujetties certaines catégories de
prestations de maitrise d’œuvre. (1-98.5)
Article 336: Les cautions constituées dans le cadre précité sont libérées dans les conditions prévues par la
réglementation des marchés publics. (1-98.6)
Le maitre d’ouvrage se réserve le droit de faire obstacle à la libération de la caution ou de la
retenue de garantie couvrant la période de garantie. Dans ce cas, il informe le maitre d’œuvre,
par tout moyen écrit, de sa décision et des considérants ayant concouru à motiver la prise de
cette décision. (1-98.6.1)
Les cautions de la tranche ferme « conceptions et études », et celle de la tranche
conditionnelle « suivi » sont établies séparément, chacune en ce qui concerne la tranche
considérée.
Article 337: En tout état de cause et pour tout différend, il est fait application des dispositions des articles
372 et 373 ci-dessous. (1-98.7)
Article 338: Prolongation de la garantie couvrant la période de garantie.

338.1 : Le maitre d’ouvrage ne peut se voir opposer une prolongation du délai de garantie dans le
cas où, à l’expiration de ce délai de garantie tel que fixé à l’article 333.2 ci-dessus, le maitre
d’œuvre n'a pas procédé à l'exécution des prestations. (1-99.1)
En tout état de cause, la décision de prorogation du délai de garantie doit être notifiée au
maitre d’œuvre. (1-99.1.1)
La prorogation du délai de garantie court jusqu'à l'exécution complète des prestations. (1-
99.1.2)
338.2 : Les documents particuliers du marché public de maitrise d’œuvre peuvent prévoir des
garanties particulières, s'étendant au-delà du délai de garantie fixé à l'article 333 ci-dessus, en
application de la législation et de la réglementation auxquelles sont assujetties certaines
catégories de prestations de maitrise d’œuvre. (1-99.2)
338.3 : En tout état de cause, la souscription aux garanties particulières sus-évoquées n'a pas pour
effet de retarder la libération des cautions ou des retenues de garantie au-delà de l'expiration
du délai de garantie et au prononcé de la réception définitive. (1-99.3)
Article 339: La garantie décennale.
339.1 : La garantie décennale, telle que prévue par la législation en vigueur, est considérée comme
une garantie post-contractuelle qui a pour objet de prémunir le maitre d’ouvrage des vices de
construction, durant un délai décennal. (1-100.1)
339.2 : La garantie décennale court alors même que les vices de construction, sus-évoqués,
proviendraient des vices du sol. (1-100.2)
339.3 : La réception définitive est le début du délai décennal que couvre la garantie décennale. (1-
100.1)

Section 3
Modalités relatives aux assurances pour le marché public de prestations intellectuelles

Article 340: Les assurances au titre d’un marché public de prestations intellectuelles.
340.1 : Le titulaire, personne physique ou morale, dont la responsabilité peut être engagée, doit
souscrire à différentes assurances permettant de garantir sa responsabilité à l'égard de
l’acheteur et des tiers, victimes d'accidents ou de dommages, causés par l'exécution des
prestations objet du marché public de prestations intellectuelles. (1-101.1)
340.2 : Ces assurances obligatoires recouvrent:

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• l’assurance pour responsabilité civile professionnelle.


• l’assurance pour responsabilité civile décennale, pour les prestations intellectuelles
relatives au contrôle technique et au contrôle qualité des matériaux de construction,
quand cette assurance est exigible. (1-101.2)
340.3 : Les assurances produites par l’ensemble des intervenants, doivent être souscrite auprès du
même établissement assureur. (1-101.3)
340.4 : En application des stipulations de la législation et de la réglementation en matière des
assurances, et en cas d’intervention de plusieurs intervenants, l’acheteur est en mesure
d’assurer, auprès d'un assureur, la responsabilité de tous ces intervenants, en se basant sur le
principe de l’assurance pour le compte d’autrui, et ce par la souscription d'un contrat
d'assurance unique pour tous les intervenants, avant le commencement de leurs prestations.
L’assurance s’étend à l’assurance pour responsabilité civile professionnelle, à l’assurance
pour responsabilité civile décennale si elle est exigible, et à toute autre éventuelle
responsabilité facultative ou obligatoire.

Voir articles 9 et 11 de l’ordonnance 95-07 relative aux assurances

Article 341: Assurance pour responsabilité civile professionnelle.

341.1 : L’assurance pour responsabilité civile professionnelle est une assurance obligatoire pour le
titulaire, sauf stipulation contraire régissant certaines prestations intellectuelles. (1-102.1.1)
341.2 : Au titre de la responsabilité civile professionnelle, la police d’assurance couvre les dommages
corporels, matériels ou immatériels consécutifs à des accidents, vols ou incendies survenus
dans le cadre de l'exécution des prestations objet du marché public de prestations intellectuels.
(1-102.1.2)
341.3 : L’assurance pour responsabilité civile professionnelle couvre la période s’étalant du
commencement des prestations jusqu’à leur réception définitive ou effective. (1-102.1.3)
341.4 : Le titulaire doit justifier, dans la limite d’un délai de quinze (15) jours à compter de la date de
notification de son marché public et avant tout début d’exécution, qu'il est titulaire de police
d’assurance requise, par le biais d’une attestation établissant l’étendue de sa responsabilité,
garantie à l’acheteur. (1-102.1.4)
341.5 : L’assurance couvrant la responsabilité civile professionnelle du titulaire, peut être étendue
aux sous-traitants, s’il est constaté que ces sous-traitants ne sont pas couverts par une autre
assurance. (1-105.1)
Article 342: Assurance pour responsabilité civile professionnelle en cas de groupement momentané
dans le cadre d’un marché public de prestations intellectuelles.

342.1 : Lorsque le groupement momentané de prestataires intellectuels est de nature conjointe,


chaque membre du groupement momentané souscrit une assurance pour responsabilité civile
professionnelle pour la partie qui lui revient dans le cadre du marché public de prestations
intellectuelles. (1-104.1.1)
342.2 : Le mandataire, de part l’obligation de solidarité qui lui incombe et le statut de membre
solidaire, doit prévoir une extension de garantie de son assurance pour responsabilité civile
professionnelle qui couvre sa solidarité ainsi que les missions particulières qui lui sont confiées,
notamment dans le cadre de la coordination lors de l’exécution des prestations intellectuelles.
(1-104.1.2)
342.3 : Lorsque le groupement momentané de prestataires intellectuels est de nature solidaire,
chaque membre du groupement momentané, en plus de souscrire une assurance pour
responsabilité civile professionnelle, doit prévoir une extension de garantie de son assurance

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afin de couvrir leur solidarité contractuelle mutuelle avec les autres membres vis-à-vis de
l’acheteur. (1-104.1.3)
342.4 : Lorsque le groupement momentané de prestataires intellectuels est de nature solidaire-
conjointe, en plus de souscrire une assurance pour responsabilité civile professionnelle, les
membres du groupement momentané qui sont solidaires doivent prévoir une extension de
garantie de leurs assurances afin de couvrir leur solidarité contractuelle mutuelle vis-à-vis de
l’acheteur. (1-104.1.3)
Article 343: Assurance pour responsabilité civile décennale.

Tout titulaire, dont la responsabilité civile décennale est engagée, doit souscrire à une
assurance pour responsabilité civile décennale permettant à l’acheteur de se prévaloir d’une
garantie décennale telle que prévue à l’article 331 ci-dessus, conformément à la législation en
vigueur. (1-102.2.1)
Article 344: Assurance pour responsabilité civile décennale en cas de groupement momentané
dans le cadre d’un marché public de prestations intellectuelles.

344.1 : L’assurance pour responsabilité civile décennale, quant elle est exigée, est obligatoire pour
l’ensemble des membres du groupement momentané de prestataires intellectuels, qu’il soit de
nature conjointe, solidaire ou solidaire-conjointe, et quel que soit le rôle de chaque prestataire
intellectuel dans le cadre du groupement momentané, qu’il soit simple membre ou membre
mandataire. (1-104.2.1)
344.2 : Au-delà de l’aspect obligatoire, la souscription à cette assurance pour responsabilité civile
décennale peut revêtir deux (2) formes :
- une police d’assurance individuelle : Chacun des membres du groupement
momentané de prestataires intellectuels souscrit sa propre police d’assurance pour
responsabilité civile décennale individuelle, auprès du même établissement assureur ;
- une police d’assurance collective : Les membres du groupement momentané
souscrivent à une police d’assurance pour responsabilité civile décennale commune,
auprès du même établissement assureur, laquelle police d’assurance sera souscrite par
le mandataire, pour le compte du groupement momentané. (1-104.2.2)
344.3 : Les sous-traitants sont exclus de la qualité de débiteurs des garanties post-contractuelles,
telles que prévues par l’article 324 ci-dessus. (1-105.2)
Le titulaire demeure le seul responsable des prestations y compris pour les prestations
exécutées par ses sous-traitants. (1-105.2.1)

Section 4
Modalités relatives aux assurances pour le marché public de maitrise d’œuvre

Article 345: Les assurances au titre d’un marché public de maitrise d’œuvre.
345.1 : Tout intervenant, personne physique ou morale, qu’il soit maitre d’œuvre en architecture ou
maitre d’œuvre en ingénierie, ainsi que tout entrepreneur, contrôleur technique, contrôleur de la
qualité des matériaux, laboratoire chargé de l’étude de sol et tout intervenant dans le domaine
de bâtiment, d’infrastructure ou d’industrie, dont la responsabilité est engagée, doit souscrire à
différentes assurances permettant de garantir sa responsabilité à l'égard de maitre d’ouvrage et
des tiers, victimes d'accidents ou de dommages, causés par l'exécution de leurs prestations de
maitrise d’œuvre ou de prestations intellectuelles objet de leurs marchés publiques. (1-101.1)
345.2 : Ces assurances obligatoires recouvrent:
• l’assurance pour responsabilité civile professionnelle.
• l’assurance pour responsabilité civile décennale quand cette assurance est exigible.
(1-101.2)

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345.3 : Les assurances produites par l’ensemble des intervenants, doivent être souscrite auprès du
même établissement assureur. (1-101.3)
345.4 : En application des stipulations de la législation et de la réglementation en matière des
assurances, le maitre de l’ouvrage est en mesure d’assurer, auprès d'un assureur, la
responsabilité de tous les intervenants pour la réalisation du projet, en se basant sur le principe
de l’assurance pour le compte d’autrui, et ce par la souscription d'un contrat d'assurance unique
par chantier, avant le commencement des prestations et des travaux.
L’assurance s’étend à l’assurance pour responsabilité civile professionnelle, à l’assurance
pour responsabilité civile décennale pour tout projet concerné par cette assurance, et à toute
autre éventuelle responsabilité facultative ou obligatoire.

Voir articles 9 et 11 de l’ordonnance 95-07 relative aux assurances

Article 346: Assurance pour responsabilité civile professionnelle.

346.1 : L’assurance pour responsabilité civile professionnelle est une assurance obligatoire pour le
maitre d’œuvre. (1-102.1.1)
346.2 : Au titre de la responsabilité civile professionnelle, la police d’assurance couvre les dommages
corporels, matériels ou immatériels consécutifs à des accidents, vols ou incendies survenus
dans le cadre de l'exécution des prestations objet du marché public de maitrise d’œuvre. (1-
102.1.2)
346.3 : L’assurance pour responsabilité civile professionnelle couvre la période s’étalant du
commencement des prestations jusqu’à leur réception définitive. (1-102.1.3)
346.4 : Le maitre d’œuvre doit justifier, dans la limite d’un délai de quinze (15) jours à compter de la
date de notification de son marché public et avant tout début d’exécution, qu'il est titulaire de
police d’assurance requise, par le biais d’une attestation établissant l’étendue de sa
responsabilité, garantie au maitre d’ouvrage. (1-102.4)
346.5 : L’assurance couvrant la responsabilité civile professionnelle du maitre d’œuvre, peut être
étendue aux sous-traitants, s’il est constaté que ces sous-traitants ne sont pas couverts par une
autre assurance. (1-105.1)
Article 347: Assurance pour responsabilité civile professionnelle en cas de groupement momentané
dans le cadre d’un marché public de maitrise d’œuvre.

347.1 : Lorsque le groupement momentané de maitres d’œuvre est de nature conjointe, chaque
membre du groupement momentané souscrit une assurance pour responsabilité civile
professionnelle pour la partie qui lui revient dans le cadre du marché public de maitrise
d’œuvre. (1-104.1.1)

347.2 : Le mandataire, de part l’obligation de solidarité qui lui incombe et le statut de membre
solidaire, doit prévoir une extension de garantie de son assurance pour responsabilité civile
professionnelle qui couvre sa solidarité ainsi que les missions particulières qui lui sont confiées,
notamment dans le cadre de la coordination lors de l’exécution des prestations de maitrise
d’œuvre. (1-104.1.2)
347.3 : Lorsque le groupement momentané de maitres d’œuvre est de nature solidaire, chaque
membre du groupement momentané, en plus de souscrire une assurance pour responsabilité
civile professionnelle, doit prévoir une extension de garantie de son assurance afin de couvrir
leur solidarité contractuelle mutuelle avec les autres membres vis-à-vis du maitre d’ouvrage. (1-
104.1.3)
347.4 : Lorsque le groupement momentané de maitres d’œuvre est de nature solidaire-conjointe, en
plus de souscrire une assurance pour responsabilité civile professionnelle, les membres du

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groupement momentané qui sont solidaires doivent prévoir une extension de garantie de leurs
assurances afin de couvrir leur solidarité contractuelle mutuelle vis-à-vis du maitre d’œuvre. (1-
104.1.3)
Article 348: Assurance pour responsabilité civile décennale.

Tout maitre d’œuvre, dont la responsabilité civile décennale est engagée, doit souscrire à
une assurance pour responsabilité civile décennale permettant au maitre d’ouvrage de se
prévaloir d’une garantie décennale telle que prévue à l’article 339 ci-dessus, conformément à la
législation en vigueur. (1-102.2.1)

Article 349: Assurance pour responsabilité civile décennale en cas de groupement momentané
dans le cadre d’un marché public de maitrise d’œuvre.

349.1 : L’assurance pour responsabilité civile décennale, quant elle est exigée, est obligatoire pour
l’ensemble des membres du groupement momentané de maitres d’œuvre, qu’il soit de nature
conjointe, solidaire ou solidaire-conjointe, et quel que soit le rôle de chaque maitre d’œuvre
dans le cadre du groupement momentané, qu’il soit simple membre ou membre mandataire. (1-
104.2.1)
349.2 : Au-delà de l’aspect obligatoire, la souscription à cette assurance pour responsabilité civile
décennale peut revêtir deux (2) formes :
- une police d’assurance individuelle : Chacun des membres du groupement
momentané de maitres d’œuvre souscrit sa propre police d’assurance pour responsabilité
civile décennale individuelle, auprès du même établissement assureur ;
- une police d’assurance collective : Les membres du groupement momentané
souscrivent à une police d’assurance pour responsabilité civile décennale commune,
auprès du même établissement assureur, laquelle police d’assurance sera souscrite par
le mandataire, pour le compte du groupement momentané.
349.3 : Les sous-traitants sont exclus de la qualité de débiteurs des garanties post-contractuelles,
telles que prévues par l’article 332 ci-dessus. (1-105.2)
Le maitre d’œuvre demeure le seul responsable des prestations y compris pour les
prestations exécutées par ses sous-traitants. (1-105.2.1)

Titre III  : Dispositions relatives aux aléas, aux différends, au règlement amiable et aux
sanctions (1)

Chapitre 1er 
Aléas dans le marché public de prestations intellectuelles et le marché public de maitrise
d’œuvre.

Section 1
Catégories des aléas dans le marché public de prestations intellectuelles.

Article 350: Définition de l’aléa.

350.1 : Les parties contractantes, lors de l’exécution d’un marché public de prestations intellectuelles,
sont confrontées à une possibilité de gain, mais aussi à une possibilité de perte, d’après un
évènement incertain, conférant à l’acte contractuel commun un caractère aléatoire. (1-106.1)

350.2 : Les parties contractantes sont en quête perpétuelle d’une circonscription des différents aléas
pour parer à leurs conséquences, certaines pouvant être compromettantes pour la viabilité de
leurs engagements contractuels respectifs. (1-106.2)
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350.3 : Il y a lieu de distinguer deux (2) catégories d’aléas :


- l’aléa prévisible ou normal ;
- l’aléa imprévisible. (1-106.3)
350.4 : Constituent des aléas prévisibles ou normaux, les évènements dont les parties contractantes
peuvent raisonnablement penser qu’ils peuvent se produire mais sans en connaître ni la date,
ni l’ampleur. (1-106.4)
350.5 : Constituent des aléas imprévisibles, les évènements que les parties contractantes ne
considèrent pas absolument impossibles, mais dont la survenance reste inenvisageable. (1-
106.5)
Article 351: Catégories des aléas.

Les trois (3) catégories d’aléas admis dans le cadre des marchés publics de prestations
intellectuelles sont :
- les sujétions techniques imprévues.
- imprévision.
- la force majeure. (1-107.1)
Article 352: Aléa du aux sujétions techniques imprévues.

352.1 : Les sujétions techniques imprévues sont des difficultés matérielles anormales et
exceptionnelles rencontrées par le titulaire lors de l'exécution du marché public de prestations
intellectuelles, dont la cause est extérieure aux parties contractantes, raisonnablement
imprévisibles lors de la conclusion du marché public en question, sans préjuger de la qualité
des études pour les prestations intellectuelles de contrôle technique (1-108.1)

352.2 : En tout état de cause, le fait imprévisible des sujétions techniques imprévues présente un
caractère d’occurrence matérielle, technique et non économique. (1-108.2)
352.3 : Les sujétions techniques imprévues ont pour effet de rendre l’exécution des prestations du
marché public de prestations intellectuelles plus difficile mais non impossible. (1-108.3)
352.4 : Les difficultés d’ordre matériel survenues du fait des sujétions techniques imprévues, dans le
sens de l’article 352.2 ci-dessus, sont susceptibles d’être indemnisées dans leur intégralité. Ces
sujétions techniques imprévues peuvent notamment résulter d'aléas climatiques ou d’obstacles
artificiels et étrangers aux parties contractantes. (1-108.4)
352.5 : Des sujétions techniques imprévues peuvent concerner des aléas climatiques à la condition
de présenter un caractère exceptionnel, notamment :
- pluies ou neige continues dans la zone où sont exécutées les prestations intellectuelles,
empêchant leur déroulement, habituellement à faible probabilité d’occurrence.
- crues, vitesse du vent et température empêchant le déroulement normal des
prestations. (1-108.6)
352.6 : En tout état de cause, le titulaire ne peut se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son
marché public de prestations intellectuelles, ni pour élever aucune réclamation, des sujétions
qui peuvent être occasionnées par l'exécution simultanée d'autres prestations intellectuelles
expressément désignés dans le cahier des clauses particulières. (1-108.8)
Article 353: Aléa du aux imprévisions.

353.1 : L’imprévision est prévue à l’effet de remédier à une situation extracontractuelle tout à fait
exceptionnelle suite à laquelle l’exécution de l’obligation contractuelle, sans devenir impossible,
devient excessivement onéreuse, de façon à menacer le débiteur d’une perte exorbitante. (1-
109.1)

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353.2 : Cette situation implique le recours à des règles, destinées à mettre fin à l'état d'imprévision
par la réduction, dans une mesure raisonnable, de l’obligation devenue excessive. (1-109.2)
353.3 : Il faut que l'évènement, pouvant être regardé comme une imprévision au sens de l’article
352.3 ci-dessus, soit cumulativement :
- exceptionnel ;
- imprévisible ;
- ayant le caractère de généralité. (1-109.3)
Article 354: Aléa du à une force majeure.

354.1 : Dans le cadre d’un marché public de prestations intellectuelles, la définition de force majeure
comprend tout acte ou évènement imprévisible, irrésistible, insurmontable et indépendant de la
volonté des parties contractantes et les empêchant, provisoirement ou définitivement,
d'exécuter leurs obligations contractuelles respectives. (1-110.1)
354.2 : Le cahier des clauses particulières du marché public de prestations intellectuelles peut, pour
les caractéristiques des différents phénomènes climatiques naturels, tels que la température, le
gel, la vitesse du vent, la vitesse du courant, l'amplitude de la houle, la hauteur de la crue, fixer
les limites au-dessous desquelles la force majeure ne peut, en aucun cas, être invoquée par le
titulaire. (1-110.2)
354.3 : Aucune partie contractante ne peut invoquer en sa faveur comme constituant un cas de force
majeure, un acte, des agissements ou une quelconque omission d'agir résultant de son fait. (1-
110.3)
Article 355: Dispositions communes aux trois catégories (3) d’aléas.

355.1 : En tout état de cause, lorsque l’une des parties contractantes estime qu'elle se trouve dans
l'impossibilité de remplir une quelconque de ses obligations contractuelles en raison de
sujétions techniques imprévues ou d'un cas de force majeure, elle doit en aviser
immédiatement, au plus tard dans les dix (10) jours, l'autre partie au moyen d'un avis motivé.
(1-111.1)
355.2 : Les parties contractantes devront prendre toutes les mesures utiles pour assurer, dans les
meilleurs délais, et dans la limite d’un délai de deux (2) mois suivant la date de notification
relative aux sujétions techniques imprévues ou au cas de force majeure, l'exécution des
obligations contractuelles affectées, selon le cas, par l’un ou les deux évènements. (1-111.2)
355.3 : Dans le cas où la situation de force majeure persiste au-delà de la période deux (2) mois,
citée précédemment, le marché public de prestations intellectuelles peut être résilié à l'initiative
de l’acheteur ou à la demande du titulaire. (1-111.3)

Section 2
Catégories des aléas dans le marché public de maitrise d’œuvre.

Article 356: Définition de l’aléa.

356.1 : Les parties contractantes, lors de l’exécution d’un marché public de maitrise d’œuvre, sont
confrontées à une possibilité de gain, mais aussi à une possibilité de perte, d’après un
évènement incertain, conférant à l’acte contractuel commun un caractère aléatoire. (1-106.1)
356.2 : Les parties contractantes sont en quête perpétuelle d’une circonscription des différents aléas
pour parer à leurs conséquences, certaines pouvant être compromettantes pour la viabilité de
leurs engagements contractuels respectifs. (1-106.2)
356.3 : Il y a lieu de distinguer deux (2) catégories d’aléas :
- l’aléa prévisible ou normal ;

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- l’aléa imprévisible. (1-106.3)


356.4 : Constituent des aléas prévisibles ou normaux, les évènements dont les parties contractantes
peuvent raisonnablement penser qu’ils peuvent se produire mais sans en connaître ni la date,
ni l’ampleur. (1-106.4)
356.5 : Constituent des aléas imprévisibles, les évènements que les parties contractantes ne
considèrent pas absolument impossibles, mais dont la survenance reste inenvisageable. (1-
106.4)
Article 357: Catégories des aléas.

Les trois (3) catégories d’aléas admis dans le cadre des marchés publics de maitrise
d’œuvre sont :
- les sujétions techniques imprévues.
- imprévision.
- la force majeure. (1-107.1)
Article 358: Aléa du aux sujétions techniques imprévues.

358.1 : Les sujétions techniques imprévues sont des difficultés matérielles anormales et
exceptionnelles rencontrées par le maitre d’œuvre lors de l'exécution du marché public de
maitrise d’œuvre, dont la cause est extérieure aux parties contractantes, raisonnablement
imprévisibles lors de la conclusion du marché public en question, sans préjuger du retard causé
par l’étude de sol, l’approbation des études par le contrôleur technique, l’obtention des permis
délivrés par les administrations compétentes et par le déroulement des travaux et leurs
contrôles technique et de qualité des matériaux. (1-108.1)
358.2 : En tout état de cause, le fait imprévisible des sujétions techniques imprévues présente un
caractère d’occurrence matérielle, technique et non économique. (1-108.2)
358.3 : Les sujétions techniques imprévues ont pour effet de rendre l’exécution des prestations du
marché public de maitrise d’œuvre plus difficile mais non impossible. (1-108.3)
358.4 : Les difficultés d’ordre matériel survenues du fait des sujétions techniques imprévues, dans le
sens de l’article 358.2 ci-dessus, sont susceptibles d’être indemnisées dans leur intégralité. Ces
sujétions techniques imprévues peuvent notamment résulter d'aléas climatiques ou d’obstacles
artificiels et étrangers aux parties contractantes. (1-108.4)
358.5 : Des sujétions techniques imprévues peuvent concerner des aléas climatiques à la condition
de présenter un caractère exceptionnel, notamment :
- pluies ou neige continues dans la zone où sont exécutées les prestations de maitrise
d’œuvre, empêchant leur déroulement, habituellement à faible probabilité d’occurrence.
- crues, vitesse du vent et température empêchant le déroulement normal des prestations
de maitrise d’œuvre. (1-108.6)
358.6 : En tout état de cause, le maitre d’œuvre ne peut se prévaloir, ni pour éluder les obligations de
son marché public de maitrise d’œuvre, ni pour élever aucune réclamation, des sujétions qui
peuvent être occasionnées par l'exécution simultanée d'autres prestations de maitrise d’œuvre
expressément désignés dans le cahier des clauses particulières. (1-108.8)
Article 359: Aléa du aux imprévisions.

359.1 : L’imprévision est prévue à l’effet de remédier à une situation extracontractuelle tout à fait
exceptionnelle suite à laquelle l’exécution de l’obligation contractuelle, sans devenir impossible,
devient excessivement onéreuse, de façon à menacer le débiteur d’une perte exorbitante. (1-
109.1)
359.2 : Cette situation implique le recours à des règles, destinées à mettre fin à l'état d'imprévision
par la réduction, dans une mesure raisonnable, de l’obligation devenue excessive. (1-109.2)

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359.3 : Il faut que l'évènement, pouvant être regardé comme une imprévision au sens de l’article
358.3 ci-dessus, soit cumulativement :
- exceptionnel ;
- imprévisible ;
- ayant le caractère de généralité. (1-109.3)
Article 360: Aléa du à une force majeure.

360.1 : Dans le cadre d’un marché public de maitrise d’œuvre, la définition de force majeure
comprend tout acte ou évènement imprévisible, irrésistible, insurmontable et indépendant de la
volonté des parties contractantes et les empêchant, provisoirement ou définitivement,
d'exécuter leurs obligations contractuelles respectives. (1-110.1)
360.2 : Le cahier des clauses particulières du marché public de maitrise d’œuvre peut, pour les
caractéristiques des différents phénomènes climatiques naturels, tels que la température, le
gel, la vitesse du vent, la vitesse du courant, l'amplitude de la houle, la hauteur de la crue, fixer
les limites au-dessous desquelles la force majeure ne peut, en aucun cas, être invoquée par le
maitre d’œuvre. (1-110.2)
360.3 : Aucune partie contractante ne peut invoquer en sa faveur comme constituant un cas de force
majeure, un acte, des agissements ou une quelconque omission d'agir résultant de son fait. (1-
110.3)
Article 361: Dispositions communes aux trois catégories (3) d’aléas.

361.1 : En tout état de cause, lorsque l’une des parties contractantes estime qu'elle se trouve dans
l'impossibilité de remplir une quelconque de ses obligations contractuelles en raison de
sujétions techniques imprévues ou d'un cas de force majeure, elle doit en aviser
immédiatement, au plus tard dans les dix (10) jours, l'autre partie au moyen d'un avis motivé.
(1-111.1)
361.2 : Les parties contractantes devront prendre toutes les mesures utiles pour assurer, dans les
meilleurs délais, et dans la limite d’un délai de deux (2) mois suivant la date de notification
relative aux sujétions techniques imprévues ou au cas de force majeure, l'exécution des
obligations contractuelles affectées, selon le cas, par l’un ou les deux évènements. (1-111.2)

361.3 : Dans le cas où la situation de force majeure persiste au-delà de la période deux (2) mois,
citée précédemment, le marché public de maitrise d’œuvre peut être résilié à l'initiative du
maitre d’ouvrage ou à la demande du maitre d’œuvre. (1-111.3)

Section 3
Pertes et avaries pour le marché public de prestations intellectuelles.

Article 362: Pertes et avaries.

362.1 : Dans le cadre du marché public de prestations intellectuelles, il n'est alloué au titulaire
aucune indemnité au titre des pertes, avaries ou dommages causés par sa négligence, son
imprévoyance, son défaut de moyens ou ses fausses manœuvres. (1-112.1)
362.2 : En cas de pertes, avaries ou dommages provoqués par un phénomène naturel, dans le cas
de force majeure, le titulaire peut, toute proportion gardée, être indemnisé pour le préjudice
subi, sous réserve :
- qu'il ait pris, en cas de phénomène naturel, toutes les mesures pour protéger ses biens.
- qu'il ait signalé immédiatement les faits par écrit dans les conditions prévues dans
l’article 355 ci-dessus. (1-112.3)

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Section 4
Pertes et avaries pour le marché public de maitrise d’œuvre.

Article 363: Pertes et avaries.

363.1 : Dans le cadre du marché public de maitrise d’œuvre, il n'est alloué au maitre d’œuvre aucune
indemnité au titre des pertes, avaries ou dommages causés par sa négligence, son
imprévoyance, son défaut de moyens ou ses fausses manœuvres. (1-112.1)
363.2 : En cas de pertes, avaries ou dommages provoqués par un phénomène naturel, dans le cas
de force majeure, le maitre d’œuvre peut, toute proportion gardée, être indemnisé pour le
préjudice subi, sous réserve :
- qu'il ait pris, en cas de phénomène naturel, toutes les mesures pour protéger ses biens.
- qu'il ait signalé immédiatement les faits par écrit dans les conditions prévues dans
l’article 361 ci-dessus. (1-112.3)

Section 5
Interruption, ajournement et cessation absolue des prestations intellectuelles pour le
marché public de prestations intellectuelles.

Article 364: Interruption des prestations intellectuelles.


Le titulaire peut sous certaines conditions, procéder unilatéralement à l’interruption des
prestations intellectuelles objet de son marché public, notamment à défaut de règlement
d’acomptes. (1-113.2)
364.1 : Dans le cas où quatre (4) acomptes successifs n’ont pas fait l’objet de règlement, en temps
opportun, menaçant ainsi l’équilibre financier du marché public de prestations intellectuelles et
portant préjudice avéré au titulaire, malgré le décompte des intérêts moratoires à venir, ce
dernier peut être contraint à l’interruption des prestations. (1-113.2.1)
364.2 : Vingt (20) jours après la date de remise du projet du quatrième décompte pour le paiement, le
titulaire saisit, par lettre recommandée avec demande d'accusé de réception, l’acheteur de son
intention d'interrompre les prestations au terme d'un délai d'un (1) mois à compter de la date de
l’avis de réception. (1-113.2.2)
364.3 : Si, dans la limite du délai d’un (1) mois susmentionné, l’acheteur n'a pas notifié au titulaire,
par lettre recommandée avec demande d'accusé de réception, une décision ordonnant la
poursuite des prestations, le titulaire peut interrompre les prestations. (1-113.2.3)
364.4 : Dans la mesure où la poursuite des prestations a été ordonnée, le titulaire peut évoquer, en
plus du paiement des acomptes en attente de règlement, le droit à une indemnisation
compensatoire. (1-113.2.4)
364.5 : Dans la mesure où la poursuite des prestations a été ordonnée et sans préjudice du droit
éventuel du titulaire à une indemnisation compensatoire, les intérêts moratoires lui sont dus par
suite du retard dans le paiement de tous les acomptes en attente de règlement. (1-113.2.5)
364.6 : Dans le cas où le titulaire a régulièrement interrompu les prestations dans les conditions
prévues dans l’article 364, les délais d'exécution des prestations, objet du marché public de
prestations intellectuelles, sont déplacés, de plein droit et selon les modalités requises, du
nombre de jours compris entre la date de l'interruption des prestations et celle de leur reprise.
(1-113.2.6)

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Dans ces conditions, un ordre de service constatant le nombre de jours d’interruption de


prestations est établi, postérieurement aux constats effectifs de ces journées d’interruption
consignés, en temps réel. (1-113.2.7)
364.7 : Si le paiement, au moins, des deux (2) premiers acomptes, en retard de règlement, n'est pas
intervenu dans la limite d’un délai de six (6) mois après l'interruption effective des prestations,
le titulaire a non seulement le droit de ne pas procéder à leur reprise mais également celui
d’introduire une demande écrite portant la résiliation du marché public de prestations
intellectuelles dont il est titulaire. (1-113.2.8)
Article 365: Ajournement des prestations intellectuelles.

365.1 : L’acheteur se réserve le droit de procéder à l’ajournement des prestations. (1-114.1)


365.2 : En cas d'ajournement de l'exécution des prestations, l’acheteur prescrit leurs périodes par
des ordres de service motivés d'arrêt et de reprise de l'exécution, autant que de besoin. (1-
114.2)
 L'ordre de service prescrivant l'ajournement doit fixer la date d'arrêt des prestations pour
ajournement et, le cas échéant, la durée prévisionnelle de l'ajournement. En cas de
reprise des prestations intellectuelles, celle-ci doit également faire l’objet d’un ordre de
service notifié au titulaire. (1-114.2.1)
 L’ensemble des ordres de services entrant dans le cadre de l’ajournement des
prestations doivent être établis dans les conditions prévues à l’article 68 ci-dessus. (1-
114.2.2)
365.3 : Lorsque l’acheteur prescrit un ajournement ou plusieurs ajournements successifs de
prestations intellectuelles pour moins d’une (1) année, le titulaire, dans la mesure où il conserve
la garde des documents et matériels, ouvre droit à être indemnisé des frais que lui impose cette
garde et du préjudice dûment constaté qu'il aura éventuellement subi du fait de l'ajournement
des prestations par l’acheteur et au titre de la période d’attente de reprise des prestations. (1-
114.3)
365.4 : Lorsque l’acheteur prescrit un ajournement pour plus d’une (1) année soit avant, soit après un
commencement d’exécution, le titulaire a droit à la résiliation de son marché public, s’il le
demande par écrit sans préjudice de l’indemnité, qui, dans un cas comme dans l’autre, peut lui
être allouée, s’il y’a lieu. (1-114.4)
 Il en est de même dans le cas d’ajournements successifs dont la durée totale dépasse un
(1) an, même dans les cas où les prestations ont été reprises entre temps. (1-114.4.1)
 La mise en œuvre des dispositions de l’article 365.4, ne peut intervenir dans le cas où le
titulaire, notifié par ordre de service d'une ou de plusieurs durée(s) d'ajournement(s),
constatant le dépassement de la durée d'une année indiquée ci-dessus, n’introduit pas,
dans la limite d’un délai de trente (30) jours à compter du lendemain du terme annuel
correspondant à l’ajournement ou aux différents ajournements successifs, une demande
écrite de résiliation. (1-114.4.2)
 Si la résiliation du marché public intervient après un début d’exécution des prestations, le
titulaire peut requérir qu'il soit procédé immédiatement à la réception provisoire de
prestations intellectuelles exécutées, puis à leur réception définitive, après l'expiration du
délai de garantie. (1-114.4.3)
Article 366: Cessation absolue des prestations intellectuelles.

366.1 : La cessation absolue des prestations intellectuelles est un arrêt définitif de leur l'exécution.
Elle intervient suite à une décision de l’acheteur et est notifiée au titulaire par un ordre de
service établi dans les conditions prévues à l’article 68 ci-dessus. (1-115.1)
La cessation absolue des prestations intellectuelles peut intervenir soit avant soit après le
commencement de l'exécution des prestations, objet d’un marché public de prestations
intellectuelles notifié au titulaire. (1-115.1.1)
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366.2 : Lorsque l’acheteur prescrit la cessation absolue des prestations, le marché public de
prestations intellectuelles concerné est immédiatement résilié. (1-115.2)
366.3 : Si la résiliation intervient après un début d’exécution des prestations intellectuelles, il est fait
application des dispositions prévues à l’article 365.3 ci-dessus. (1-115.3)
Dans ce cas, le titulaire peut, le cas échéant, prétendre à une indemnisation pour le
préjudice subi conséquemment à cette cessation absolue des prestations dans la mesure où il
en fait la demande dans la limite d’un délai de trente (30) jours à compter de la date de
notification de l’ordre de service prescrivant la cessation absolue des prestations. (1-115.3.1)

Section 6
Interruption, ajournement et cessation absolue des prestations de maitrise d’œuvre pour le
marché public de maitrise d’œuvre.

Article 367: Interruption des prestations de maitrise d’œuvre.


Le maitre d’œuvre peut sous certaines conditions, procéder unilatéralement à l’interruption
des prestations de maitrise d’œuvre objet de son marché public, notamment à défaut de
règlement d’acomptes. (1-113.2)
367.1 : Dans le cas où quatre (4) acomptes successifs n’ont pas fait l’objet de règlement, en temps
opportun, menaçant ainsi l’équilibre financier du marché public de maitrise d’œuvre et portant
préjudice avéré au maitre d’œuvre, malgré le décompte des intérêts moratoires à venir, ce
dernier peut être contraint à l’interruption des prestations. (1-113.2.1)
367.2 : Vingt (20) jours après la date de remise du projet du quatrième décompte pour le paiement, le
maitre d’œuvre saisit, par lettre recommandée avec demande d'accusé de réception, le maitre
d’ouvrage de son intention d'interrompre les prestations au terme d'un délai d'un (1) mois à
compter de la date de l’avis de réception. (1-113.2.2)
367.3 : Si, dans la limite du délai d’un (1) mois susmentionné, le maitre d’ouvrage n'a pas notifié au
maitre d’œuvre, par lettre recommandée avec demande d'accusé de réception, une décision
ordonnant la poursuite des prestations, le maitre d’œuvre peut interrompre les prestations. (1-
113.2.3)
367.4 : Dans la mesure où la poursuite des prestations a été ordonnée, le maitre d’œuvre peut
évoquer, en plus du paiement des acomptes en attente de règlement, le droit à une
indemnisation compensatoire. (1-113.2.4)
367.5 : Dans la mesure où la poursuite des prestations a été ordonnée et sans préjudice du droit
éventuel du maitre d’œuvre à une indemnisation compensatoire, les intérêts moratoires lui sont
dus par suite du retard dans le paiement de tous les acomptes en attente de règlement. (1-
113.2.5)
367.6 : Dans le cas où le maitre d’œuvre a régulièrement interrompu les prestations dans les
conditions prévues dans l’article 367, les délais d'exécution des prestations, objet du marché
public de maitrise d’œuvre, sont déplacés, de plein droit et selon les modalités requises, du
nombre de jours compris entre la date de l'interruption des prestations et celle de leur reprise.
(1-113.2.6)
Dans ces conditions, un ordre de service constatant le nombre de jours d’interruption de
prestations est établi, postérieurement aux constats effectifs de ces journées d’interruption
consignés, en temps réel. (1-113.2.7)
367.7 : Si le paiement, au moins, des deux (2) premiers acomptes, en retard de règlement, n'est pas
intervenu dans la limite d’un délai de six (6) mois après l'interruption effective des prestations,
le maitre d’œuvre a non seulement le droit de ne pas procéder à leur reprise mais également
celui d’introduire une demande écrite portant la résiliation du marché public de maitrise d’œuvre
dont il est titulaire. (1-113.2.8)

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Article 368: Ajournement des prestations maitrise d’œuvre.


368.1 : Le maitre d’ouvrage se réserve le droit de procéder à l’ajournement des prestations. (1-114.1)
368.2 : En cas d'ajournement de l'exécution des prestations, le maitre d’ouvrage prescrit leurs
périodes par des ordres de service motivés d'arrêt et de reprise de l'exécution, autant que de
besoin. (1-114.2)
 L'ordre de service prescrivant l'ajournement doit fixer la date d'arrêt des prestations pour
ajournement et, le cas échéant, la durée prévisionnelle de l'ajournement. En cas de
reprise des prestations de maitrise d’œuvre, celle-ci doit également faire l’objet d’un ordre
de service notifié au maitre d’œuvre. (1-114.2.1)
 L’ensemble des ordres de services entrant dans le cadre de l’ajournement des
prestations doivent être établis dans les conditions prévues à l’article 82 ci-dessus. (1-
114.2.2)
368.3 : Lorsque le maitre d’ouvrage prescrit un ajournement ou plusieurs ajournements successifs de
prestations de maitrise d’œuvre pour moins d’une (1) année, le maitre d’œuvre, dans la mesure
où il conserve la garde des documents et matériels, ouvre droit à être indemnisé des frais que
lui impose cette garde et du préjudice dûment constaté qu'il aura éventuellement subi du fait de
l'ajournement des prestations par le maitre d’ouvrage et au titre de la période d’attente de
reprise des prestations. (1-114.3)
368.4 : Lorsque le maitre d’ouvrage prescrit un ajournement pour plus d’une (1) année soit avant, soit
après un commencement d’exécution, le maitre d’œuvre a droit à la résiliation de son marché
public, s’il le demande par écrit sans préjudice de l’indemnité, qui, dans un cas comme dans
l’autre, peut lui être allouée, s’il y’a lieu. (1-114.4)
 Il en est de même dans le cas d’ajournements successifs dont la durée totale dépasse un
(1) an, même dans les cas où les prestations ont été reprises entre temps. (1-114.4.1)
 La mise en œuvre des dispositions de l’article 368.4, ne peut intervenir dans le cas où le
maitre d’œuvre, notifié par ordre de service d'une ou de plusieurs durée(s)
d'ajournement(s), constatant le dépassement de la durée d'une année indiquée ci-
dessus, n’introduit pas, dans la limite d’un délai de trente (30) jours à compter du
lendemain du terme annuel correspondant à l’ajournement ou aux différents
ajournements successifs, une demande écrite de résiliation. (1-114.4.2)
 Si la résiliation du marché public intervient après un début d’exécution des prestations, le
maitre d’œuvre peut requérir qu'il soit procédé immédiatement à la réception provisoire de
prestations de maitrise d’œuvre exécutées, puis à leur réception définitive, après
l'expiration du délai de garantie. (1-114.4.3)
Article 369: Cessation absolue des prestations maitrise d’œuvre.

369.1 : La cessation absolue des prestations de maitrise d’œuvre est un arrêt définitif de leur
l'exécution. Elle intervient suite à une décision du maitre d’ouvrage et est notifiée au maitre
d’œuvre par un ordre de service établi dans les conditions prévues à l’article 82 ci-dessus. (1-
115.1)
La cessation absolue des prestations de maitrise d’œuvre peut intervenir soit avant soit
après le commencement de l'exécution des prestations, objet d’un marché public de maitrise
d’œuvre notifié au maitre d’œuvre. (1-115.1.1)

369.2 : Lorsque le maitre d’ouvrage prescrit la cessation absolue des prestations, le marché public
de maitrise d’œuvre concerné est immédiatement résilié. (1-115.2)
369.3 : Si la résiliation intervient après un début d’exécution des prestations de maitrise d’œuvre, il
est fait application des dispositions prévues à l’article 368.3 ci-dessus. (1-115.3)
Dans ce cas, le maitre d’œuvre peut, le cas échéant, prétendre à une indemnisation pour le
préjudice subi conséquemment à cette cessation absolue des prestations dans la mesure où il
en fait la demande dans la limite d’un délai de trente (30) jours à compter de la date de

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notification de l’ordre de service prescrivant la cessation absolue des prestations. (1-115.3.1)

Chapitre 2 
Les différends et les modalités de leur règlement pour le marché public de prestations
intellectuelles et le marché public de maitrise d’œuvre.

Section 1
Modalités relatives à la phase précontentieuse pour le marché public de prestations
intellectuelles

Article 370: Le rapport circonstancié.

370.1 : Le représentant de l’acheteur et le titulaire, ou, le cas échéant le mandataire, dans le cas d’un
groupement momentané, s'efforceront de régler à l'amiable tout différend éventuel relatif à
l'interprétation des stipulations du marché public de prestations intellectuelles et/ou à
l'exécution des prestations relatives à son objet.
L’acheteur doit rechercher une solution amiable aux litiges, nés de l’exécution de ce
marché public de prestations intellectuelles, chaque fois que cette solution permet :
- de retrouver un équilibre des charges incombant à chacune des parties
- d’aboutir à une exécution plus rapide de l’objet du marché public;
- d’obtenir un règlement définitif plus rapide et moins onéreux. (1-116.1)
370.2 : En cas d’un différend et préalablement au recours à l’instance de règlement amiable des
litiges ainsi que toute instance en charge du contentieux, compétentes en la matière, le titulaire,
ou, le cas échéant le mandataire, dans le cas d’un groupement momentané, est tenu de faire
parvenir sa réclamation, par le biais d’une notification, adressée simultanément à l’acheteur,
sous la forme d’un rapport circonstancié accompagné par tout document justificatif. (1-116.2)
370.3 : Il est entendu par « rapport circonstancié », le document descriptif qui doit consigner, en plus
de l’énoncé du différend, un exposé, précis, détaillé et justifié, des termes de la contestation et
de leurs circonstances, en indiquant, lorsqu’il en est question, d’une part les montants des
sommes dont le paiement est demandé et, d’autre part, les motifs appuyant ces demandes,
notamment les bases de calcul appliquées pour l’arrêt des sommes réclamées. (1-116.3)

370.4 : Cas de réclamation relative au décompte partiel et définitif et au décompte général et définitif
(1-116.4)
 Si la réclamation porte sur le décompte général, ou le cas échéant, sur le décompte
partiel, du marché public de prestations intellectuelles, le rapport circonstancié est
transmis dans un délai de :
- quarante-cinq (45) jours à compter de la date de notification, par l’acheteur, du
décompte général.
- trente (30) jours à compter de la date de notification, par l’acheteur, du décompte
partiel. (1-116.4.1)
 Le rapport circonstancié doit comprendre, sous peine de forclusion, les réclamations
formulées antérieurement à la notification du décompte général et qui n'ont pas fait l'objet
d'un règlement définitif. (1-116.4.2)
370.5 : L’acheteur notifie au titulaire, ou, le cas échéant, au mandataire, dans le cas d’un groupement
momentané, auteur du rapport circonstancié, sa décision motivée dans la limite d’un délai de :
- quarante-cinq (45) jours, à compter de la date de réception du rapport circonstancié, en
ce qui concerne le décompte général.

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- trente (30) jours, à compter de la réception du rapport circonstancié, en ce qui concerne


le décompte partiel. (1-116.5)
370.6 : L’acheteur doit dans la limite des délais cités précédemment, notifier sa décision au titulaire,
ou, le cas échéant du mandataire, dans le cas d’un groupement momentané. (1-116.6)
370.7 : En tout état de cause, la non observation des dispositions ci-dessus, relatives au rapport
circonstancié, fait obstacle à la recevabilité de tout recours à toute instance de règlement
amiable des litiges. (1-116.7)
Article 371: Le recours au comité de règlement amiable des litiges.

371.1 : En cas de non satisfaction à la demande de réclamation, par l’acheteur, dans les conditions
prévues dans l’article 370.5, le titulaire, ou, le cas échéant, le mandataire, dans le cas d’un
groupement momentané, peut saisir le Comité de règlement amiable des litiges selon les
conditions de compétence et de forme et par référence aux modalités prévues par la
réglementation des marchés publics. (1-117.1)
371.2 : Le titulaire, ou, le cas échéant, le mandataire, dans le cas d’un groupement momentané,
requérant, adresse par lettre recommandée, ou dépose contre accusé de réception, au
secrétariat du comité, un rapport circonstancié, dans le sens des dispositions de l’article 370.3
ci-dessus. (1-117.2)
371.3 : En tout état de cause, le recours au présent dispositif de règlement à l’amiable des litiges,
avant toute action en justice, doit être prévu dans le cahier des charges et/ou dans le dossier
de consultation des prestataires intellectuels. (1-117.3)

Section 2
Modalités relatives à la phase précontentieuse pour le marché public de maitrise d’œuvre

Article 372: Le rapport circonstancié.

372.1 : Le représentant du maitre d’ouvrage et le maitre d’œuvre, ou, le cas échéant le mandataire,
dans le cas d’un groupement momentané, s'efforceront de régler à l'amiable tout différend
éventuel relatif à l'interprétation des stipulations du marché public de maitrise d’œuvre et/ou à
l'exécution des prestations relatives à son objet.
Le maitre d’ouvrage doit rechercher une solution amiable aux litiges, nés de l’exécution de
ce marché public de maitrise d’œuvre, chaque fois que cette solution permet :
- de retrouver un équilibre des charges incombant à chacune des parties
- d’aboutir à une réalisation plus rapide de l’objet du marché public;
- d’obtenir un règlement définitif plus rapide et moins onéreux. (1-116.1)
372.2 : En cas d’un différend et préalablement au recours à l’instance de règlement amiable des
litiges ainsi que toute instance en charge du contentieux, compétentes en la matière, le maitre
d’œuvre, ou, le cas échéant le mandataire, dans le cas d’un groupement momentané, est tenu
de faire parvenir sa réclamation, par le biais d’une notification, adressée simultanément au
maitre d’ouvrage, sous la forme d’un rapport circonstancié accompagné par tout document
justificatif. (1-116.2)
372.3 : Il est entendu par « rapport circonstancié », le document descriptif qui doit consigner, en plus
de l’énoncé du différend, un exposé, précis, détaillé et justifié, des termes de la contestation et
de leurs circonstances, en indiquant, lorsqu’il en est question, d’une part les montants des
sommes dont le paiement est demandé et, d’autre part, les motifs appuyant ces demandes,
notamment les bases de calcul appliquées pour l’arrêt des sommes réclamées. (1-116.3)

372.4 : Cas de réclamation relative au décompte partiel et définitif et au décompte général et définitif
(1-116.4)

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 Si la réclamation porte sur le décompte général, ou le cas échéant, sur le décompte


partiel, du marché public de maitrise d’œuvre, le rapport circonstancié est transmis dans
un délai de :
- quarante-cinq (45) jours à compter de la notification, par le maitre d’ouvrage, du
décompte général.
- trente (30) jours à compter de la notification, par le maitre d’ouvrage, lorsqu’il s’agit
d’un décompte partiel. (1-116.4.1)
 Le rapport circonstancié doit comprendre, sous peine de forclusion, les réclamations
formulées antérieurement à la notification du décompte général et qui n'ont pas fait l'objet
d'un règlement définitif. (1-116.4.2)
372.5 : Le maitre d’ouvrage notifie au maitre d’œuvre, ou, le cas échéant, au mandataire, dans le cas
d’un groupement momentané, auteur du rapport circonstancié, sa décision motivée dans la
limite d’un délai de :
- quarante-cinq (45) jours, à compter de la date de réception du rapport circonstancié, en
ce qui concerne le décompte général.
- trente (30) jours, à compter de la réception du rapport circonstancié, en ce qui concerne
le décompte partiel. (1-116.5)
372.6 : Le maitre d’ouvrage doit dans la limite des délais cités précédemment, notifier sa décision au
maitre d’œuvre, ou, le cas échéant du mandataire, dans le cas d’un groupement momentané.
(1-116.6)
372.7 : En tout état de cause, la non observation des dispositions ci-dessus, relatives au rapport
circonstancié, fait obstacle à la recevabilité de tout recours à toute instance de règlement
amiable des litiges. (1-116.7)
Article 373: Le recours au comité de règlement amiable des litiges.

373.1 : En cas de non satisfaction à la demande de réclamation, par le maitre d’ouvrage, dans les
conditions prévues dans l’article 372.5, le maitre d’œuvre, ou, le cas échéant, le mandataire,
dans le cas d’un groupement momentané, peut saisir le Comité de règlement amiable des
litiges selon les conditions de compétence et de forme et par référence aux modalités prévues
par la réglementation des marchés publics. (1-117.1)
373.2 : Le maitre d’œuvre, ou, le cas échéant, le mandataire, dans le cas d’un groupement
momentané, requérant, adresse par lettre recommandée, ou dépose contre accusé de
réception, au secrétariat du comité, un rapport circonstancié, dans le sens des dispositions de
l’article 372.3 ci-dessus. (1-117.2)
373.3 : En tout état de cause, le recours au présent dispositif de règlement à l’amiable des litiges,
avant toute action en justice, doit être prévu dans le cahier des charges et/ou dans le dossier
de consultation des maitres d’œuvres. (1-117.3)

Section 3
Modalités relatives à la phase contentieuse pour le marché public de prestations
intellectuelles

Article 374: En cas de non satisfaction de la demande en réclamation, l’acheteur et le titulaire ou, le cas
échéant le mandataire, dans le cas d’un groupement momentané, chacun en ce qui le
concerne, et après épuisement des tentatives de règlement amiable du litige, peuvent recourir à
une procédure en contentieux auprès des instances judiciaires compétentes. (1-118.1)

Section 4
Modalités relatives à la phase contentieuse pour le marché public de maitrise d’œuvre
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Article 375: En cas de non satisfaction de la demande en réclamation, le maitre de l’ouvrage et le maitre
d’œuvre ou, le cas échéant le mandataire, dans le cas d’un groupement momentané, chacun
en ce qui le concerne, et après épuisement des tentatives de règlement amiable du litige,
peuvent recourir à une procédure en contentieux auprès des instances judiciaires compétentes.
(1-118.1)

Chapitre 3 
Mesures coercitives et mesures résolutoires pour le marché public de prestations
intellectuelles et le marché public de maitrise d’œuvre.

Section 1
Mesures coercitives dans le cadre d’un marché public de prestations intellectuelles

Article 376: Mesures coercitives à l’encontre du titulaire défaillant.

376.1 : Lorsque le titulaire ne se conforme pas aux stipulations du marché public de prestations
intellectuelles ou aux ordres de service qui lui ont été notifiés, l’acheteur, le met en demeure de
s’y conformer dans un délai déterminé. (1-119.1)
 La mise en demeure doit être notifiée au titulaire par lettre recommandée contre accusé
de réception et publiée dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur. (1-
119.1.1)
 Le délai d’exécution de l’objet de la mise en demeure, commence à courir à compter de la
date de sa première publication. (1-119.1.2)
376.2 : Passé ce délai de rigueur et dans le cas où le titulaire n’a pas remédié à la carence qui lui est
imputable, l’acheteur peut recourir à l'application des mesures coercitives et/ou résolutoires
prévues par les dispositions législatives et réglementaires. (1-119.2)

376.3 : En cas de résiliation, l’acheteur conclut, dans le respect des conditions réglementaires en
vigueur, de nouveaux marchés public(s) pour l’exécution du reste à exécuter. (1-119.3)
 La réparation du préjudice que l’acheteur a subi par la faute du titulaire et les surcoûts
générés par le (ou les) nouveau(x) marché(s) public(s) sont prélevés sur les sommes qui
restent dues au titulaire défaillant, ou, à défaut, par la mise en jeu de la caution de bonne
exécution, le cas échéant, sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d’insuffisance. (1-119.3.1)
 Dans le cas où le (ou les) marché(s) public(s) entraine(nt) une diminution dans les
dépenses, le titulaire défaillant ne peut prétendre à aucune part sur le solde dégagé qui
demeure acquis à l’acheteur. (1-119.3.2)
376.4 : Pour les marchés publics de prestations intellectuelles intéressant la défense nationale,
l’acheteur peut procéder à la continuation des prestations en privilégiant la forme qui lui grée,
selon les formes et les conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur, et
sans que le titulaire ne puisse élever aucune protestation sur la procédure choisie à raison des
sommes dont il est, en définitive, constitué débiteur envers l’acheteur. (1-119.4)
L’acheteur peut décider, qu’en raison de l’urgence de l’achèvement des prestations, il est
procédé de façon identique que pour l’alinéa précédent, pour toute autre nature de marché
public de prestations intellectuelles n’intéressant pas la défense nationale. (1-119.4.1)
376.5 : Lorsque des actes frauduleux, des infractions réitérées aux conditions de travail ou des
manquements graves aux engagements pris, ont été relevés à la charge du titulaire, l’acheteur
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peut, sans préjudice des poursuites judiciaires et des sanctions dont le titulaire est passible,
l’exclure pour un temps déterminé ou définitivement de la participation aux marchés publics
relevant de sa compétence et de son domaine d’intervention par recours au dispositif
réglementaire d’exclusion en vigueur. (1-119.5)
Préalablement à toute action coercitive, le titulaire est invité à présenter ses éléments de
défense dans un délai imparti par l’acheteur et par l’entremise d’une notification officielle. (1-
119.5.1)
Article 377: Mesures coercitives à l’encontre des membres d’un groupement momentané conjoint.

377.1 : Si l’un des prestataires intellectuels, membre d’un groupement momentané conjoint, ne se
conforme pas aux obligations qui lui incombent pour l’exécution de la partie des prestations
dont il est chargé, l’acheteur le met en demeure de s’y conformer dans un délai déterminé. (1-
120.1)
La mise en demeure doit être notifiée au mandataire, par lettre recommandée contre
accusé de réception et publiée dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur. Son
délai court dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article 376.1 ci-dessus.
377.2 : La mise en demeure produit effet sans qu’il soit besoin d’une mention expresse, à l’égard du
mandataire, lui-même solidaire du membre de groupement momentané en cause. Si ce dernier
n’a pas déféré à la mise en demeure dans les délais impartis, le mandataire est tenu de le
substituer par un nouveau membre pour l’exécution de la partie de prestations à la charge du
membre défaillant. (1-120.2)
Le nouveau membre introduit à la convention du groupement momentané, doit remplir aux
conditions au moins égales à celles du membre défaillant, et doit être agrée par l’acheteur.
377.3 : Si le mandataire ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent en tant que
représentant et coordonnateur des autres membres dans le cadre du groupement momentané,
il est mis en demeure d’y satisfaire suivant les modalités définies au dernier paragraphe de
l’article 377.1 ci-dessus. (1-120.3)
377.4 : Si cette mise en demeure reste sans effet, l’acheteur invite les membres du groupement
momentané, à désigner, parmi eux, un nouveau mandataire dans la limite d’un délai de quinze
(15) jours. (1-120.4)

Dans ce cas, il est fait application des dispositions prévues par l’article 195.2 ci-dessus. (1-
120.4.1)
377.5 : Dans le cas où, ni le membre défaillant, ni le mandataire du groupement momentané ne
défèrent à la mise en demeure, il est fait application des mesures prévues par l’article 376.2 et
376.3 ci-dessus. (1-120.5)
A l’aboutissement des mesures prévues par l’alinéa précédent, le nouveau mandataire est
substitué à l’ancien dans tous ses droits et obligations. (1-120.5.1)

Section 2
Mesures coercitives dans le cadre d’un marché public de maitrise d’œuvre

Article 378: Mesures coercitives à l’encontre du maitre d’œuvre défaillant.

378.1 : Lorsque le maitre d’œuvre ne se conforme pas aux stipulations du marché public de maitrise
d’œuvre ou aux ordres de service qui lui ont été notifiés, le maitre d’ouvrage, le met en
demeure de s’y conformer dans un délai déterminé. (1-119.1)
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 La mise en demeure doit être notifiée au maitre d’œuvre par lettre recommandée contre
accusé de réception et publiée dans les conditions fixées par la réglementation en
vigueur. (1-119.1.1)
 Le délai d’exécution de l’objet de la mise en demeure, commence à courir à compter de la
date de sa première publication. (1-119.1.2)
378.2 : Passé ce délai de rigueur et dans le cas où le maitre d’œuvre n’a pas remédié à la carence
qui lui est imputable, le maitre d’ouvrage peut recourir à l'application des mesures coercitives
et/ou résolutoires prévues par les dispositions législatives et réglementaires. (1-119.2)
378.3 : En cas de résiliation, le maitre d’ouvrage conclut, dans le respect des conditions
réglementaires en vigueur, de nouveaux marchés public(s) pour l’exécution du reste à exécuter.
(1-119.3)
 La réparation du préjudice que le maitre d’ouvrage a subi par la faute du maitre d’œuvre
et les surcoûts générés par le (ou les) nouveau(x) marché(s) public(s) sont prélevés sur
les sommes qui restent dues au maitre d’œuvre défaillant, ou, à défaut, par la mise en jeu
de la caution de bonne exécution, le cas échéant, sans préjudice des droits à exercer
contre lui en cas d’insuffisance. (1-119.3.1)
 Dans le cas où le (ou les) marché(s) public(s) entraine(nt) une diminution dans les
dépenses, le maitre d’œuvre défaillant ne peut prétendre à aucune part sur le solde
dégagé qui demeure acquis au maitre d’ouvrage. (1-119.3.2)
378.4 : Pour les marchés publics de maitrise d’œuvre intéressant la défense nationale, le maitre
d’ouvrage peut procéder à la continuation des prestations en privilégiant la forme qui lui grée,
selon les formes et les conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur, et
sans que le maitre d’œuvre ne puisse élever aucune protestation sur la procédure choisie à
raison des sommes dont il est, en définitive, constitué débiteur envers le maitre d’ouvrage. (1-
119.4)
Le maitre d’ouvrage peut décider, qu’en raison de l’urgence de l’achèvement des
prestations, il est procédé de façon identique que pour l’alinéa précédent, pour toute autre
nature de marché public de maitrise d’œuvre n’intéressant pas la défense nationale. (1-119.4.1)
378.5 : Lorsque des actes frauduleux, des infractions réitérées aux conditions de travail ou des
manquements graves aux engagements pris, ont été relevés à la charge du maitre d’œuvre, le
maitre d’ouvrage peut, sans préjudice des poursuites judiciaires et des sanctions dont le maitre
d’œuvre est passible, l’exclure pour un temps déterminé ou définitivement de la participation
aux marchés publics relevant de sa compétence et de son domaine d’intervention par recours
au dispositif réglementaire d’exclusion en vigueur. (1-119.5)
Préalablement à toute action coercitive, le maitre d’œuvre est invité à présenter ses
éléments de défense dans un délai imparti par le maitre d’ouvrage et par l’entremise d’une
notification officielle. (1-119.5.1)
Article 379: Mesures coercitives à l’encontre des membres d’un groupement momentané conjoint.

379.1 : Si l’un des membres d’un groupement momentané conjoint de maitrise d’œuvre, ne se
conforme pas aux obligations qui lui incombent pour l’exécution de la partie des prestations
dont il est chargé, le maitre d’ouvrage le met en demeure de s’y conformer dans un délai
déterminé. (1-120.1)

La mise en demeure doit être notifiée au mandataire, par lettre recommandée contre
accusé de réception et publiée dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur. Son
délai court dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article 378.1 ci-dessus.
379.2 : La mise en demeure produit effet sans qu’il soit besoin d’une mention expresse, à l’égard du
mandataire, lui-même solidaire du membre de groupement momentané en cause. Si ce dernier

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n’a pas déféré à la mise en demeure dans les délais impartis, le mandataire est tenu de le
substituer par un nouveau membre pour l’exécution de la partie de prestations à la charge du
membre défaillant. (1-120.2)
Le nouveau membre introduit à la convention du groupement momentané, doit remplir aux
conditions au moins égales à celles du membre défaillant, et doit être agrée par le maitre
d’ouvrage.
379.3 : Si le mandataire ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent en tant que
représentant et coordonnateur des autres membres dans le cadre du groupement momentané,
il est mis en demeure d’y satisfaire suivant les modalités définies au dernier paragraphe de
l’article 379.1 ci-dessus. (1-120.3)
379.4 : Si cette mise en demeure reste sans effet, le maitre d’ouvrage invite les membres du
groupement momentané, à désigner, parmi eux, un nouveau mandataire dans la limite d’un
délai de quinze (15) jours. (1-120.4)
Dans ce cas, il est fait application des dispositions prévues par l’article 206.2 ci-dessus. (1-
120.4.1)
379.5 : Dans le cas où, ni le membre défaillant, ni le mandataire du groupement momentané ne
défèrent à la mise en demeure, il est fait application des mesures prévues par l’article 378.2 et
378.3 ci-dessus. (1-120.5)
A l’aboutissement des mesures prévues par l’alinéa précédent, le nouveau mandataire est
substitué à l’ancien dans tous ses droits et obligations. (1-120.5.1)

Section 3
Mesures résolutoires, résiliation et opérations de liquidation dans le cadre d’un marché
public de prestations intellectuelles

Article 380: Mesures résolutoires.

380.1 : L'inexécution ou l'exécution imparfaite de ses obligations par le titulaire, comme dans tout
contrat, est susceptible d'être sanctionnée selon une échelle qui va de l'application de pénalités
financières jusqu'à la résiliation du marché public. (1-122.1)
380.2 : Lorsque des manquements graves peuvent être reprochés au titulaire du marché public,
malgré une mise en demeure délivrée par l’acheteur, ce dernier peut décider de mettre fin au
marché public.
Cette résiliation peut être simple ou qualifiée aux torts exclusifs du titulaire. (1-122.2)
380.3 : Dans le cas d’une résiliation simple, les conséquences éventuelles seront assumées par
l’acheteur, dans le cas d’une résiliation aux torts exclusifs du titulaire, le titulaire supporte les
conséquences financières découlant de l’achèvement des prestations. (1-122.3)

Article 381: Résiliation.


La résiliation se décline différemment selon le fait générateur qui l’a induite, elle peut être
unilatérale ou contractuelle. (1-123)

381.1 : La résiliation unilatérale dont l’initiative est du ressort exclusif de l’acheteur et dont les motifs
sont :
- en cas de faute grave du titulaire et après avoir épuisé les moyens alternatifs en termes
de mises en demeure ou, le cas échéant, de mises en régie par voie judiciaire, l’acheteur
peut, également prononcer une résiliation partielle du marché public de prestations
intellectuelles, aux torts exclusifs du titulaire;

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- sans faute du titulaire mais justifiée par un motif d’intérêt général. (1-123.1)
381.2 : La résiliation contractuelle qui est motivée par des circonstances indépendantes de la volonté
du titulaire et ce, notamment en cas de :
- décès du titulaire et ce dans le cas où les héritiers n’assurent pas la poursuite des
prestations objet du marché public des prestations intellectuelles dont il était titulaire ;
- faillite ou règlement judiciaire du titulaire, sauf si l’acheteur, dans l’éventualité où le syndic
aurait été autorisé par le tribunal à continuer l’exploitation de l’établissement ou
l’organisme et partant aurait fait des offres pour la poursuite de l’activité, accepte de
terminer l’exécution du marché public de prestations intellectuelles avec le même titulaire.
Dans ce cas, un avenant portant transfert de gestion doit prendre en charge cette
situation.
En tout état de cause, les mesures conservatoires ou de sécurité dont l’urgence
apparait, en attendant une décision définitive du tribunal, sont prises d’office par
l’acheteur et mises à la charge du titulaire;
- incapacité physique du titulaire manifeste et durable, compromettant la bonne exécution
du marché public de prestations intellectuelles, l’acheteur peut procéder à sa résiliation.
(1-123.2)

381.3 : Dans le cas de la résiliation unilatérale motivée par une faute grave du titulaire et de la
résiliation contractuelle dont les motivations sont contenues dans l’article 381.2 ci-dessus,
aucune indemnisation n’est à prévoir. (1-123.3.1)
381.4 : Dans le cas de la résiliation unilatérale motivée par l’intérêt général, le titulaire peut être
indemnisé par rapport au préjudice qu’il aurait, le cas échéant, subi et au bénéfice qu’il aurait
acquis s’il avait exécuté la totalité de la prestation. (1-123.3.2)
381.5 : En cas de résiliation d’un marché public de prestations intellectuelles en cours d’exécution, le
document de résiliation signé des deux parties doit prévoir la reddition des comptes établie en
fonction des prestations exécutés, des prestations restant à effectuer, et de la mise en œuvre,
d’une manière générale, de l’ensemble des clauses du marché public. (1-123.4)
Article 382: Résiliation dans le cas où la variation des prix excède cinquante pour cent (50%)

382.1 : Dans le cas d’une résiliation motivée par une variation des prix excédant cinquante pour cent
(50%), il est fait application des dispositions de l’article 385.2 et 385.5 ci-dessous. (1-127.1)

382.2 : Le titulaire n’a droit à aucune indemnisation que celle pouvant résulter de l’application de
l’article 385.2 et 385.5 ci-dessous. (1-127.2)

Dans le cas de l’application des stipulations concernant la variation des prix et notamment
lorsqu’il s’est écoulé plus de deux (2) mois entre la date de la demande de résiliation, faite par
le titulaire, et la date à laquelle la décision de résiliation lui a été notifiée, les prix applicables au-
delà de ce délai sont débattus entre l’acheteur et le titulaire, dans la limite des prix
correspondant aux dépenses réelles majorées forfaitairement de cinq (5%) pour bénéfice. (1-
127.2.1)

382.3 : Si aucun accord ne peut être obtenu, le titulaire est payé à des prix provisoires fixés par
l’acheteur, réserve faite du recours au règlement amiable du litige, tel que prévu par l’article 371
ci-dessus et, le cas échéant, à la procédure contentieuse, dans les conditions prévues par
l’article 374 ci-dessus. (1-127.3)
Article 383: Opérations de liquidation

383.1 : En cas de résiliation, il est procédé en présence du titulaire ou ses ayants droit, du tuteur, de
l’administrateur ou du liquidateur, convoqués dans les conditions prévues par les documents
particuliers du marché public :

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- aux constatations relatives aux prestations intellectuelles exécutées, dans les conditions
prévues dans les articles 162 à 165 ci-dessus ;
- à l'inventaire descriptif du matériel utilisé pour l’exécution des prestations. (1-124.1)

383.2 : Les opérations énumérées à l’article 383.1 doivent faire l’objet d’un procès-verbal établi à cet
effet. (1-124.2)
383.3 : Ce procès-verbal porte sur la conformité des prestations intellectuelles exécutées par rapport
aux stipulations, sujétions de bonne exécution et autres prescriptions prévues au marché public
de prestations intellectuelles. (1-124.3)
 Le procès-verbal, cité ci-dessus, est signé par l’acheteur. Il emporte réception des
prestations intellectuelles exécutées. (1-124.3.1)

 La date d’effet de la réception sus-évoquée correspond à la date d’effet de la résiliation,


tant pour le point de départ du délai de garantie que pour le point de départ du délai prévu
pour le règlement final, le cas échéant, des prestations réceptionnées du marché public
en question. (1-124.3.2)
Article 384: Le décompte de liquidation

384.1 : En cas de résiliation du marché public, une reddition associée à une liquidation des comptes
sont effectuées. Dans ces conditions :
- la reddition des comptes du marché public de prestations intellectuelles est annexée à la
décision de résiliation ;
- le décompte de liquidation du marché public de prestations intellectuelles, qui se
substitue au décompte général, est arrêté par décision de l’acheteur et notifié au titulaire.
(1-125.1)
384.2 : Le décompte de liquidation comprend :
- Au débit du titulaire :
 le montant des sommes versées à titre d'avance et d'acompte ;
 la valeur, fixée par le marché public et ses avenants éventuels, des moyens confiés
au titulaire que celui-ci ne peut restituer ainsi que la valeur de reprise des moyens
que le pouvoir adjudicateur cède à l'amiable au titulaire ;
 le montant des pénalités de retards ;
 le cas échéant, le supplément des dépenses résultant de la passation d'un marché
public aux frais et risques du titulaire.
- Au crédit du titulaire :
 La valeur contractuelle des prestations exécutées, y compris, s’il y’a lieu, les intérêts
moratoires ;
 Le montant des rachats ou locations ;
 Le cas échéant, le montant des indemnisations résultant des recours à la résiliation
pour motif d’intérêt général ou l’application de l’article 144.1 et 144.2 ci-dessus. (1-
125.2)
384.3 : L’acheteur notifie le décompte de liquidation du titulaire résilié, au plus tard deux (2) mois
suivant la date de signature du procès-verbal prévu à l'article 383. (1-125.3)
 Si le marché public de prestations intellectuelles est résilié aux torts, frais et risques
du titulaire, le décompte de liquidation du marché public résilié ne sera notifié à ce
dernier qu'après règlement définitif du nouveau marché public passé pour
l'achèvement des prestations intellectuelles. (1-125.3.1)
 Dans ce cas, il peut être procédé à une liquidation partielle et provisoire du marché
public de prestations intellectuelles dans le respect de la règlementation en vigueur.
(1-125.3.2)

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Article 385: Reprise du matériel et des matériaux en cas de résiliation

385.1 : Dans les cas où la résiliation est prononcée :

- pour motif de non agrément du remplaçant du titulaire (héritiers en cas de décès,


liquidateur ou administrateur en cas de faillite ou de règlement judiciaire) mais également
lorsque le titulaire n’est pas ou a cessé d’être valablement constituée après l’attribution du
marché public de prestations intellectuelles ;
- pour motif d’apport de sous-traitant dans les conditions prévues à l’article 209 ci-dessus ;
- pour motif de non déclaration à l’acheteur par le titulaire, du sous-traitant dument agréé
dans les conditions prévues dans l’article 209 ci-dessus, de la découverte de tout acte de
malveillance notamment pour ce qui concerne les prestations intéressant la défense
nationale.
- pour motif d’augmentation dans la consistance des prestations intellectuelles excédant
vingt pour cent (20%).
- pour motif de diminution dans la consistance des prestations intellectuelles excédant vingt
pour cent (20%).
- pour motif d’ajournement des prestations, au sens de l’article 365 ci-dessus, ou de
cessation absolue des prestations, au sens de l’article 366 ci-dessus, excédant une (1)
année ;
- pour motif de défaillance du titulaire et après, le cas échéant, une mise en régie par voie
judiciaire ;
- pour motif de décès du titulaire, de faillite ou de règlement judiciaire.
Il est procédé, avec le titulaire ou ses ayants-droit présents dûment convoqués, aux
opérations prévues à l’article 383.1 ci-dessus. (1-126.1)
385.2 : L’acheteur a la faculté, mais non l’obligation, de racheter, en totalité ou en partie, le matériel
spécialement utilisé pour l’exécution des prestations et non susceptibles d’être réemployé de
manière courante sur d’autres prestations intellectuelles. (1-126.2)
385.3 : Le prix de rachat du matériel, susvisé à l’article 385.2 ci-dessus, correspond à la partie non
amortie des dépenses exposées par le titulaire. (1-126.3)
Ces dépenses sont limitées, s’il en est besoin, à celles correspondant à une exécution
normale des prestations. (1-126.3.1)
385.4 : Dans tous les cas de résiliation, le titulaire est tenu d’évacuer le matériel utile à l’exécution
des prestations dans le délai de rigueur qui est fixé par l’acheteur, si les prestations sont
exécutées dans les locaux de l’acheteur. (1-126.4)
385.5 : Les matériels approvisionnés par ordre de service, s’ils remplissent les conditions fixées par
le cahier des clauses particulières, sont acquis par l’acheteur aux prix du marché public ou à
ceux résultant de l’assimilation aux matériels les plus analogues.
Dans le cas d’une impossibilité absolue d’assimilation, on prend pour termes de
comparaison les prix courants pratiqués, tout cela sous réserves de stipulations contraires du
même cahier des clauses particulières du marché public de prestations intellectuelles. (1-126.5)

Section 4
Mesures résolutoires, résiliation et opérations de liquidation dans le cadre d’un marché
public de maitrise d’œuvre

Article 386: Mesures résolutoires.

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386.1 : L'inexécution ou l'exécution imparfaite de ses obligations par le maitre d’œuvre, comme dans
tout contrat, est susceptible d'être sanctionnée selon une échelle qui va de l'application de
pénalités financières jusqu'à la résiliation du marché public. (1-122.1)
386.2 : Lorsque des manquements graves peuvent être reprochés au maitre d’œuvre du marché
public, malgré une mise en demeure délivrée par le maitre d’ouvrage, ce dernier peut décider
de mettre fin au marché public.
Cette résiliation peut être simple ou qualifiée aux torts exclusifs du maitre d’œuvre. (1-
122.2)
386.3 : Dans le cas d’une résiliation simple, les conséquences éventuelles seront assumées par le
maitre d’ouvrage, dans le cas d’une résiliation aux torts exclusifs du maitre d’œuvre, le maitre
d’œuvre supporte les conséquences financières découlant de l’achèvement des prestations. (1-
122.3)
Article 387: Résiliation.
La résiliation se décline différemment selon le fait générateur qui l’a induite, elle peut être
unilatérale ou contractuelle. (1-123)

387.1 : La résiliation unilatérale dont l’initiative est du ressort exclusif du maitre d’ouvrage et dont les
motifs sont :
- en cas de faute grave du maitre d’œuvre et après avoir épuisé les moyens alternatifs en
termes de mises en demeure ou, le cas échéant, de mises en régie par voie judiciaire, le
maitre d’ouvrage peut, également prononcer une résiliation partielle du marché public de
maitrise d’œuvre, aux torts exclusifs du maitre d’œuvre;
- sans faute du maitre d’œuvre mais justifiée par un motif d’intérêt général. (1-123.1)
387.2 : La résiliation contractuelle qui est motivée par des circonstances indépendantes de la volonté
du maitre d’œuvre et ce, notamment en cas de :
- décès du maitre d’œuvre et ce dans le cas où les héritiers n’assurent pas la poursuite des
prestations objet du marché public de maitrise d’œuvre dont il était titulaire ;
- faillite ou règlement judiciaire du maitre d’œuvre, sauf si le maitre d’ouvrage, dans
l’éventualité où le syndic aurait été autorisé par le tribunal à continuer l’exploitation de
l’établissement ou l’organisme et partant aurait fait des offres pour la poursuite de
l’activité, accepte de terminer l’exécution du marché public de maitrise d’œuvre avec le
même maitre d’œuvre. Dans ce cas, un avenant portant transfert de gestion doit prendre
en charge cette situation.
En tout état de cause, les mesures conservatoires ou de sécurité dont l’urgence apparait,
en attendant une décision définitive du tribunal, sont prises d’office par le maitre d’ouvrage et
mises à la charge du maitre d’œuvre;
- incapacité physique du maitre d’œuvre manifeste et durable, compromettant la bonne
exécution du marché public de maitrise d’œuvre, le maitre d’ouvrage peut procéder à sa
résiliation. (1-123.2)

387.3 : Dans le cas de la résiliation unilatérale motivée par une faute grave du maitre d’œuvre et de
la résiliation contractuelle dont les motivations sont contenues dans l’article 387.2 ci-dessus,
aucune indemnisation n’est à prévoir. (1-123.3.1)
387.4 : Dans le cas de la résiliation unilatérale motivée par l’intérêt général, le maitre d’œuvre peut
être indemnisé par rapport au préjudice qu’il aurait, le cas échéant, subi et au bénéfice qu’il
aurait acquis s’il avait exécuté la totalité de la prestation. (1-123.3.2)
387.5 : En cas de résiliation d’un marché public de maitrise d’œuvre en cours d’exécution, le
document de résiliation signé des deux parties doit prévoir la reddition des comptes établie en
fonction des prestations exécutés, des prestations restant à effectuer, et de la mise en œuvre,
d’une manière générale, de l’ensemble des clauses du marché public. (1-123.4)
Article 388: Résiliation dans le cas où la variation des prix excède cinquante pour cent (50%)
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388.1 : Dans le cas d’une résiliation motivée par une variation des prix excédant cinquante pour cent
(50%), il est fait application des dispositions de l’article 391.2 et 391.5 ci-dessous. (1-127.1)

388.2 : Le maitre d’œuvre n’a droit à aucune indemnisation que celle pouvant résulter de l’application
de l’article 391.2 et 391.5 ci-dessous. (1-127.2)

Dans le cas de l’application des stipulations concernant la variation des prix et notamment
lorsqu’il s’est écoulé plus de deux (2) mois entre la date de la demande de résiliation, faite par
le maitre d’œuvre, et la date à laquelle la décision de résiliation lui a été notifiée, les prix
applicables au-delà de ce délai sont débattus entre le maitre d’ouvrage et le maitre d’œuvre,
dans la limite des prix correspondant aux dépenses réelles majorées forfaitairement de cinq
(5%) pour bénéfice. (1-127.2.1)

388.3 : Si aucun accord ne peut être obtenu, le maitre d’œuvre est payé à des prix provisoires fixés
par le maitre d’ouvrage, réserve faite du recours au règlement amiable du litige, tel que prévu
par l’article 373 ci-dessus et, le cas échéant, à la procédure contentieuse, dans les conditions
prévues par l’article 375 ci-dessus. (1-127.3)
Article 389: Opérations de liquidation

389.1 : En cas de résiliation, il est procédé en présence du maitre d’œuvre ou ses ayants droit, du
tuteur, de l’administrateur ou du liquidateur, convoqués dans les conditions prévues par les
documents particuliers du marché public :
- aux constatations relatives aux prestations de maitrise d’œuvre exécutées, dans les
conditions prévues dans les articles 175 à 178 ci-dessus ;
- à l'inventaire descriptif du matériel utilisé pour l’exécution des prestations. (1-124.1)

389.2 : Les opérations énumérées à l’article 389.1 doivent faire l’objet d’un procès-verbal établi à cet
effet. (1-124.2)

389.3 : Ce procès-verbal porte sur la conformité des prestations de maitrise d’œuvre exécutées par
rapport aux stipulations, sujétions de bonne exécution et autres prescriptions prévues au
marché public de maitrise d’œuvre. (1-124.3)
 Le procès-verbal, cité ci-dessus, est signé par le maitre d’ouvrage. Il emporte réception
des prestations de maitrise d’œuvre exécutées. (1-124.3.1)

 La date d’effet de la réception sus-évoquée correspond à la date d’effet de la résiliation,


tant pour le point de départ du délai de garantie que pour le point de départ du délai prévu
pour le règlement final, le cas échéant, des prestations réceptionnées du marché public
en question. (1-124.3.2)
Article 390: Le décompte de liquidation

390.1 : En cas de résiliation du marché public, une reddition associée à une liquidation des comptes
sont effectuées. Dans ces conditions :
- la reddition des comptes du marché public de maitrise d’œuvre est annexée à la décision
de résiliation ;
- le décompte de liquidation du marché public de maitrise d’œuvre, qui se substitue au
décompte général, est arrêté par décision du maitre d’ouvrage et notifié au maitre
d’œuvre. (1-125.1)
390.2 : Le décompte de liquidation comprend :
- Au débit du maitre d’œuvre:
 le montant des sommes versées à titre d'avance et d'acompte ;

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 la valeur, fixée par le marché public et ses avenants éventuels, des moyens confiés
au maitre d’œuvre que celui-ci ne peut restituer ainsi que la valeur de reprise des
moyens que le pouvoir adjudicateur cède à l'amiable au maitre d’œuvre;
 le montant des pénalités de retards ;
 le cas échéant, le supplément des dépenses résultant de la passation d'un marché
public aux frais et risques du maitre d’œuvre.
- Au crédit du maitre d’ouvrage:
 La valeur contractuelle des prestations exécutées, y compris, s’il y’a lieu, les intérêts
moratoires ;
 Le montant des rachats ou locations ;
 Le cas échéant, le montant des indemnisations résultant des recours à des
résiliations pour motif d’intérêt général ou l’application de l’article 148.1 et 148.2 ci-
dessus. (1-125.2)
390.3 : Le maitre d’ouvrage notifie le décompte de liquidation du maitre d’œuvre résilié, au plus tard
deux (2) mois suivant la date de signature du procès-verbal prévu à l'article 389. (1-125.3)
 Si le marché public de maitrise d’œuvre est résilié aux torts, frais et risques du maitre
d’œuvre, le décompte de liquidation du marché public résilié ne sera notifié à ce
dernier qu'après règlement définitif du nouveau marché public passé pour
l'achèvement des prestations de maitrise d’œuvre. (1-125.3.1)
 Dans ce cas, il peut être procédé à une liquidation partielle et provisoire du marché
public de maitrise d’œuvre dans le respect de la règlementation en vigueur. (1-
125.3.2)
Article 391: Reprise du matériel et des matériaux en cas de résiliation

391.1 : Dans les cas où la résiliation est prononcée :

- pour motif de non agrément du remplaçant du maitre d’œuvre (héritiers en cas de décès,
liquidateur ou administrateur en cas de faillite ou de règlement judiciaire) mais également
lorsque le maitre d’œuvre n’est pas ou a cessé d’être valablement constituée après
l’attribution du marché public de maitrise d’œuvre;
- pour motif d’apport de sous-traitant dans les conditions prévues à l’article 218 ci-dessus ;
- pour motif de non déclaration au maitre d’ouvrage par le maitre d’œuvre ou, le cas
échéant, par le sous-traitant dument agréé dans les conditions prévues dans l’article 217
ci-dessus, de la découverte de tout acte de malveillance notamment pour ce qui concerne
les prestations intéressant la défense nationale.
- pour motif d’augmentation dans la consistance des prestations de maitrise d’œuvre
excédant vingt pour cent (20%).
- pour motif de diminution dans la consistance des prestations de maitrise d’œuvre
excédant vingt pour cent (20%).
- pour motif d’ajournement des prestations de maitrise d’œuvre, au sens de l’article 368 ci-
dessus, ou de cessation absolue des prestations, au sens de l’article 369 ci-dessus,
excédant une (1) année ;
- pour motif de défaillance du maitre d’œuvre et après, le cas échéant, une mise en régie
par voie judiciaire ;
- pour motif de décès du maitre d’œuvre, de faillite ou de règlement judiciaire.
Il est procédé, avec le maitre d’œuvre ou ses ayants-droit présents dûment convoqués, aux
opérations prévues à l’article 389.1 ci-dessus. (1-126.1)
391.2 : Le maitre d’ouvrage a la faculté, mais non l’obligation, de racheter, en totalité ou en partie, le
matériel spécialement construit pour l’exécution des prestations de maitrise d’œuvre et non
susceptibles d’être réemployé de manière courante sur d’autres prestations de maitrise
d’œuvre. (1-126.2)

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391.3 : Le prix de rachat du matériel, susvisé à l’article 391.2 ci-dessus, correspond à la partie non
amortie des dépenses exposées par le maitre d’œuvre. (1-126.3)
Ces dépenses sont limitées, s’il en est besoin, à celles correspondant à une exécution
normale des prestations. (1-126.3.1)
391.4 : Dans tous les cas de résiliation, le maitre d’œuvre est tenu d’évacuer le matériel utile à
l’exécution des prestations dans le délai de rigueur qui est fixé par le maitre d’ouvrage, si les
prestations sont exécutées dans les locaux du maitre d’ouvrage. (1-126.4)
391.5 : Les matériels approvisionnés par ordre de service, s’ils remplissent les conditions fixées par
le cahier des clauses particulières, sont acquis par le maitre d’œuvre aux prix du marché public
ou à ceux résultant de l’assimilation aux matériels les plus analogues.
Dans le cas d’une impossibilité absolue d’assimilation, on prend pour termes de
comparaison les prix courants pratiqués, tout cela sous réserves de stipulations contraires du
même cahier des clauses particulières du marché public de maitrise d’œuvre. (1-126.5)

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