L Initiation Traditionnelle 2023 Numero 1
L Initiation Traditionnelle 2023 Numero 1
L Initiation Traditionnelle 2023 Numero 1
Numéro 1 de 2023
Revue éditée par le GERME (Groupe d’Études et de Réflexion sur le Martinisme et l’Ésotérisme) et fidèle
à l'esprit de la revue L'Initiation fondée en 1888 par Papus et réveillée en 1953 par Philippe Encausse
Courriel :
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Sommaire du numéro 1 de 2023
ISSN : 2267-4136 Les liens du sommaire ci-dessous sont cliquables
Les opinions émises dans les Comment expliquer la laïcité au grand public
articles que publie L’Initiation par Nadim Michel Kalife 29
Traditionnelle doivent être
considérées comme propres à La compatibilté d'être chrétien et franc-maçon,
leurs auteurs et n’engagent que ma réponse au Père Diouf,
leur responsabilité. par Nadim Michel Kalife 39
Les livres 94
L’Initiation Traditionnelle ne
répond pas des manuscrits
communiqués. Les manuscrits
non utilisés ne sont pas rendus.
Bruno Le Chaux,
rédacteur en chef.
CONDITIONS SPIRITUELLES
D’ECLOSION DE LA
FRANC-MAÇONNERIE
SPECULATIVE EN
ANGLETERRE
par Nadim Michel KALIFE
L’EXCEPTION ANGLAISE
Une exception est, néanmoins, à distinguer pour l’Angleterre où,
dès le XI° siècle, avec l’arrivée des premiers Juifs en Angleterre, un
astronome, Pedro Alfonso, avait réussi à introduire une tradition de
recherche scientifique, renforcée par Robert Grossetête qui a découvert,
le premier, la nécessité d’appliquer les mathématiques à toutes les
sciences de la nature et qui a réclamé la nécessité de l’observation et de
l’expérimentation pour tester les hypothèses théoriques, à la différence
de tout ce qui concerne les dogmes religieux et la Révélation. Cette
première orientation empiriste est renforcée, à la fin du XIII° siècle, par
Par son exemple de vie et par ses œuvres littéraires, Sir Thomas
More préconise une refonte totale de la société naissante de la
Renaissance anglaise, en proposant qu’elle soit désormais gouvernée par
l’humanisme politique. Cela devait inspirer un siècle plus tard, « La
nouvelle Atlantide » de Francis Bacon, publiée en 1627. L’exemple
socratique de Sir Thomas More marquera de nombreuses générations
d’intellectuels anglais.
L’ « INVISIBLE COLLEGE »
L’université d’Oxford est actuellement composée de 21 “College”,
dont les dates de création s’étalent de 1264 à 1874. Tous ces « College »
ont un statut exceptionnel qui en font de petites républiques
indépendantes. Ils sont propriétaires de leurs murs, libres dans leur
gestion financière et administrative, exempts de taxes, tout en se
constituant un important patrimoine financier provenant de dons et legs
de bienfaiteurs, anciens élèves ou honorables personnalités. Ils n’ont
jamais été saccagés par aucune révolution. Ce respect, qui leur est porté,
a permis de conserver intactes leurs archives depuis le Moyen Age,
lesquelles sont regroupées dans une banque de données, la « Bodleian
Par la suite, grâce à son amitié pour John Aubrey (1628-1697), lui
aussi oxfordien et premier archéologue des Temps modernes, qui
théorisera la pensée druidique dans la civilisation celtique, Ashmole
s’intéressa passionnément à cette nouvelle science moderne,
l’archéologie, et attira dans la franc-maçonnerie « acceptée » de son
époque, plusieurs savants « Antiquarians » acquis au druidisme, et donc
attachés à la tradition celtique.
L’IMBRICATION DE LA SYMBOLIQUE ET DE
L’ESOTERISME ROSE+CROIX DANS LA PRATIQUE
MACONNIQUE
Robert Fludd (1574-1616), s’inspirant du mouvement Rose+Croix
d’Allemagne où il avait séjourné entre 1598 et 1604, avait écrit dans son
ouvrage « Clovis Philosophiae » publié à la fin de sa vie, que « l’échelle
de Jacob se compose des marches nous permettant de nous élever vers
la vie supérieure », tout en citant le compas et la « vraie clé de David qui
ouvre le Livre des 7 sceaux ». Il y parle aussi du fait de « chercher sa
voie » et de « frapper à la porte du temple ».
- L’esprit de solidarité ;
Cela n’est certes pas impossible. Et cela s’y prêtait d’autant plus
que dans les statuts, il était prévu des formes rituelles d'admission dont
le symbolisme faisait déjà référence à la construction du Temple de
Salomon, des règles de discrétion, des signes et mots de reconnaissance,
un serment de secret, en fait tous les ingrédients correspondant aux
usages conviviaux d'une époque où des tas de clubs et associations se
réunissaient dans des tavernes.
En outre, il faut noter à l’avantage des Statuts Schaw, que l’un des
aspects importants de la franc-maçonnerie anglaise se trouve dans
l'importance de l'art de la mémoire, utilisée pour mémoriser de longs
discours dans la pratique des divers rituels d’York, de Royal Arch,
d’Ecosse, d’Irlande, etc. Or, c’était là, la composante essentielle de la
rhétorique, parmi les sept arts libéraux enseignés dans les loges de
Schaw. Cette technique était issue des Anciens, du temps où l’imprimerie
n’existait pas, et qu’il fallait apprendre tout par cœur, d’autant plus que
les Apprentis et Compagnons ne savaient ni lire ni écrire. Et leur
entraînement à l'art de la mémoire se faisait naturellement sur le type
architectural, particulièrement approprié au métier de maçon. Il s’agissait
notamment de la transmission orale des secrets et de la connaissance par
cœur des « Anciens Devoirs » grâce à une technique d'imprégnation de
la pensée, ce qui contribuait à élever leur niveau culturel à travers une
construction symbolique dont ils retenaient en mémoire toute
l’architecture détaillée.
CONCLUSION
Il n'existe pas de preuves formelles d'une continuité structurelle
entre l'ancienne maçonnerie compagnonnique et le système de loges
indépendantes qui fut reconstitué au début du XVII° siècle sur la base des
Statuts Schaw. Néanmoins, quelle que soit la prétention de l’un ou l’autre
des chercheurs de vouloir démontrer l’antériorité des loges d’acceptation
en Ecosse par rapport à celles de l’Angleterre, s’il n’y avait pas eu
l’influence notoire de l’Anglais Francis Bacon à travers son ouvrage
« Nova Atlantis », dont le contenu a favorisé la naissance de l’ « Invisible
College », dont les membres fondèrent la « Royal Society » en 1662
grâce à leur alliance politique avec le roi Charles II contre Cromwell, ce
qui fournira plus tard les principaux fondateurs de la Grande Loge de
Londres en 1717. Sans ce cheminement linéaire et clair, la franc-
maçonnerie, telle que nous la connaissons dans ses Constitutions de
1723, n’existerait pas !
Et, aussitôt après leur victoire aux élections de 1875, ils cherchèrent
les moyens institutionnels de libérer les consciences des citoyens de
leurs préjugés religieux qui risquaient de ramener la monarchie au
pouvoir.
Cette doctrine rationaliste fit dire au Calife Al Ma’moun que son livre
de chevet est le Coran, guidant sa conduite religieuse intime et ses
prières, tandis que son maître à penser est Aristote. C’est ce qui l’amena
à créer à Bagdad, en 813, la « Maison de la Sagesse » qui avait réuni les
17 écoles de pensée de son époque. A sa mort, le courant orthodoxe
s’imposa à nouveau à Bagdad.
Alors que l’Église s’y était farouchement opposée, cette loi de 1905
la poussa à adapter progressivement sa vision du monde, au fur et à
mesure des avancées républicaines auxquelles elle était réticente sinon
opposée dans le passé. De même, grâce à cette loi de 1905, le dialogue
interreligieux s’est développé en France.
ART 1er- La RT est un Etat de droit, laïc, démocratique et social. Elle est
une et indivisible.
ART.2 - La RT assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans
distinction d’origine, de race, de sexe, de condition sociale ou de religion.
Elle respecte toutes les opinions politiques, philosophiques ainsi que
toutes les croyances religieuses.
Son principe est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le
peuple.
Sa devise est : « Travail-Liberté-Patrie »
ART.7 – Les partis politiques doivent respecter la constitution. Ils ne
peuvent s’identifier à une région, à une ethnie ou à une religion.
ART.11 - Tous les êtres humains sont égaux en dignité et en droit.
Nul ne peut être favorisé ou désavantagé en raison de son origine
familiale, ethnique ou régionale, de sa situation économique ou sociale,
de ses convictions politiques, religieuses, philosophiques ou autres.
ART.25 - Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, de
religion, de culte, d’opinion et d’expression.
L’exercice du culte et l’expression des croyances se font dans le respect
de la laïcité de l’Etat.
PAGE N°
Introduction ....................................................................................................................... 41
1. De certaines précisions sur vos Lettres à votre ami « Démagna », jeune
franc-maçon ...................................................................................................................... 42
2. Mes observations sur l’Histoire de la franc-maçonnerie .................................... 44
3. Comment est-on passé de la maçonnerie opérative à la franc-maçonnerie
spéculative ? ...................................................................................................................... 45
4. L’immense place de Francis Bacon dans la genèse philosophique de la franc-
maçonnerie ........................................................................................................................ 48
5. Ma réponse à la critique de « doctrine cachée » de la franc-maçonnerie ..... 49
6. Les vraies raisons politiques de la condamnation de la franc-maçonnerie en
1738 ..................................................................................................................................... 50
7. L’inquiétude de l’Église vis-à-vis des « latitudinaires » et du « tolérantisme »
.............................................................................................................................................. 51
***
Par contre, vous écrivez que « La foi chrétienne se base sur des
dogmes, alors que la philosophie maçonnique consiste en un rejet
systématique des dogmes ». C’est FAUX ! Vous répétez l’argument du
théologien Ratzinger sorti de son chapeau en 1983, à la publication du
nouveau code de droit canonique, qui a repris ce sophisme émis par
l’épiscopat allemand minoritaire à Vatican II, en vue d’exclure les Francs-
maçons catholiques de l’eucharistie, ce qui est équivalent à
l’excommunication puisque c’est cette eucharistie qui fonde le
Cher Père Diouf, j’exposerai ici les raisons politiques ayant poussé
le pape Clément XII en 1738 (suivi des autres papes jusqu’à la 1ère Guerre
mondiale) à condamner les Francs-maçons comme comploteurs contre
les monarchies absolues, et donc ennemis de l’Église romaine qui était
leur alliée politique depuis le sacre en 800 de l’empereur Charlemagne
qui l’avait protégée contre les invasions des Lombards.
Aussi, dois-je vous révéler que mon vécu maçonnique m’a permis
de beaucoup progresser en sagesse et dans la Connaissance, grâce à la
confrontation non dogmatique de mes idées avec celles des autres, en
respectant la liberté de conscience de l’Autre, c’est-à-dire de celui qui
diffère de moi. Aussi, dois-je répéter que le pire danger pour un franc-
maçon, c’est de s’enfermer dans le monde de ses idées, sans les
confronter aux réalités de la vie en société, où il doit éprouver les valeurs
maçonniques de Tolérance, Liberté, Égalité, Fraternité, Solidarité, Laïcité
avec sa vie quotidienne, en pensée et en action.
C’est ce qui permettait aux professeurs d’entrer dans ces loges Shaw
de 1599 à 1625 (décès de Jacques VI) pour y transmettre leurs
enseignements philosophiques et ésotériques diffusés par l’Académie de
Florence (dont l’Art de la mémoire), en vue de susciter chez les
apprenants le génie de l’architecture pour faire honneur au roi de
l’Ecosse. Et, comme William Shaw avait créé une trentaine de Loges de
formation à travers toute l’Ecosse entre 1599 et 1625, des centaines
d’enseignants anglais, venus de Londres et d’Oxford, retinrent le « mot
de maçon » et le rituel d’initiation datant de 1390, que Démagna répète
dans vos lettres sans en avoir compris l’origine ni le sens historique.
Cher Père Jean-Philippe, j’ai insisté sur Francis Bacon parce qu’il
est à la base de l’élaboration des valeurs maçonniques prônant la liberté
de penser, l’égalité des hommes et la tolérance des différences, valeurs
combattues par les monarchies absolues soutenues par l’Église jusqu’à la
Loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État. Pourtant, Jésus était
partisan de la Laïcité : « Rendez à César ce qui est à César, à Dieu ce qui
est à Dieu » !
C'est donc au profane, qui lit ces lignes, de savoir quel type de
franc-maçon il veut devenir et quel message de la franc-maçonnerie
il portera au dehors… car, n’oublions pas qu’il disposera de sa liberté
absolue de conscience en se faisant initier franc-maçon.
Et ici, je n’ai cité que des grands hommes disparus, car il ne m’est
pas permis de citer les vivants, par crainte de leur nuire, en raison de
Il ne faut donc pas croire que le bon franc-maçon vit détaché des
contingences matérielles en se contentant d'examiner de l’extérieur les
évènements contemporains, de façon détachée. Bien au contraire ! Être
franc-maçon c'est aussi et surtout un état d'esprit qui révèle une attitude
positive et une ouverture d'esprit, qui soient propices à la recherche de
solutions, de préférence consensuelles mais justes. Il s'efforce de
participer, en fonction de ses choix personnels et de ses moyens, à la
compréhension et à l’évolution de son environnement où il évolue en
veillant au mieux vivre ensemble dans le sens du bien commun.
Puis, ces enquêtes sont suivies d'une audition sous bandeau qui
permet aux membres de la Loge où il s’est adressé, de s’assurer de ses
bonnes mœurs et de ses capacités à s'intégrer au groupe.
Vu sous cet angle, son "secret" peut se situer sur deux plans :
Il s’agit bien d’un combat social. Et cet objectif est loin d’être
acquis, car les peuples continuent à souffrir. Pour remplir cette mission
sociale, il faut s’engager dans une réflexion collective pour mettre en
évidence les enjeux sociaux et tracer l’action à entreprendre. Cette
réflexion collective doit être élaborée en loge et entre les loges.
Léon XIII s’oppose aussi à l’école publique laïque du seul fait que la
religion catholique soit absente de ses programmes d’enseignement,
laissant penser que les républicains allaient proscrire l'enseignement de
la morale et des saints devoirs qui unissent l'homme à Dieu.
Heureusement que l’enseignement de la Morale et du civisme républicain
a permis de former de bons citoyens, sauf que l’enseignement civique a
fini par disparaître des programmes ces 40 dernières années… !
L’on dira plus tard que Benoît XVI a beaucoup nui à l’image de
l’Église par son antimaçonnisme, et ce, d’autant plus que l’entourage des
prêtres et curés des paroisses est composé de beaucoup de bons
catholiques francs-maçons qui soutiennent l’Église dans leur foi et par
leurs dons, n’ayant rien à se reprocher moralement ni spirituellement en
allant en Loge, à la différence de ce que vous, mon cher Père Diouf, tentez
d’inculquer aveuglément à Démagna qui n’y comprend plus rien du tout…
!
Il faut donc, aujourd’hui et chez nous en Afrique, faire la paix avec les
francs-maçons, parce que la pensée maçonnique d’aujourd’hui n’est plus
du tout opposée à l’Église qui avait soutenu fanatiquement aux 18° et 19°
siècles la monarchie absolue et son alliée l’Église romaine, de droit divin
contre la franc-maçonnerie d’alors, ce qui n’est plus d’actualité !
Je vous ai exposé plus haut comment les Maçons ont été diabolisés
par la puissante Église catholique depuis la bulle du Pape Clément XII en
1738 pour des raisons politiques, en arguant de leurs complots contre
l’État, à une époque où ils contestaient le pouvoir absolu et arbitraire du
roi de droit divin que l’Église soutenait depuis le sacre de Charlemagne,
empereur d’Occident, en l’an 800.
« Tout ce qui est secret est Satan », disait une dame qui se
révoltait contre l'appartenance de son compagnon à la franc-maçonnerie.
Elle en était très perturbée, car sa foi était soumise à l'influence de nos
prêtres togolais influencés par Benoît XVI.
Quel peut être le projet maçonnique dans une telle société qui
manque de vision et d’espérance ?
Les murs sont peints en bleu, dans un dégradé qui s’éclaircit dans la
hauteur. Sur celui du fond, la lune et le soleil encadrent un « Delta
lumineux » (un triangle entourant un œil « rayonnant »), symbole de la
conscience. Au sol, un damier noir et blanc, sur lequel on ne doit pas
En haut des murs, tout autour de la salle, court une corde, jalonnée
de douze nœuds non serrés : c’est la « houppe dentelée », avec ses «
lacs d’amour », symboles de l’union et de la solidarité entre les
membres. Sur les colonnes corinthiennes qui encadrent l’entrée sont
fixées les lettres B et J, qui passent de gauche à droite selon le rite
pratiqué (Rite écossais ancien et accepté, Rite français…). Dans un coin,
un buste de Marianne rappelle que cette « religion »-là est avant tout
républicaine.
BIBLIOGRAPHIE
1
Editions Jourdan, collection Code9, 3 allée de la Seine, 94854 Ivry Cedex
Commandez sur le Web : https://www.decitre.fr/livres/conte-moi-l-ukraine-9782379390685.html
https://www.decitre.fr/editeur/Code9
La FUDOSI avait trois buts, inscrits dans son plan d’action : 1) L’union
des diverses Sociétés Initiatiques en vue de l’avancement et du progrès
spirituel de l’humanité. 2) La lutte contre toutes les causes, religieuses,
politiques, ou sociales des conflits entre les peuples et les races
humaines. 3) La rapprochement des diverses Vérités Initiatiques dans un
sentiment d’unité fraternelle.
René Guénon sera affiché comme traître par la FUDOSI du fait de son
article très critique, paru en avril 1937 dans le n° 208 des Etudes
Traditionnelles, sur Harvey Spencer Lewis et l’AMORC.
Qui sont donc ces Sârs ? La liste est longue de ceux qui sont à
l’origine des mouvements Rose+Croix qui émergèrent à la fin du 19ème
siècle et au début du 20ème siècle.
Cet ouvrage est captivant à lire pour qui s’intéresse aux sociétés
initiatiques et à cette belle aventure que fût la création de la FUDOSI –
même si elle était bien utopique et ne resista pas à la Seconde Guerre
Mondiale. C’était une belle espérance d’union dans la paix et la vérité.
germe.eu