Relation Banque Entreprise Dans Le Cadre de Financement Des Investissements
Relation Banque Entreprise Dans Le Cadre de Financement Des Investissements
Relation Banque Entreprise Dans Le Cadre de Financement Des Investissements
2020 / 2021
Remerciement
Un grand merci à Dieu le tout puissant, de nous avoir guidé dans la
bonne voie et d’arriver jusqu’ au bout et la volonté suffisante pour
accomplir ce travail dieu est grand.
Nous tenons tout d’abord à remercier notre promoteur Mr Ifourah
Hocine Pour sa disponibilité, son aide précieuse et pour tous ses
conseils judicieux formulés au cours de notre travail.
Nous exprimons également nos vifs remerciements à l’ensemble du
personnel de la Banque de l’Agriculture et de Développement Rural
de Bejaia agence (359), surtout Mr Ziri Djamel qui est le directeur de
la Banque pour l’accueil, nous remercions également tous membre
de la banque.
Nous nous acquittons, volontiers d’un devoir de gratitude et de
remerciement à tous nos enseignants de la faculté des sciences
Economique, gestion et science commerciales pour les enseignement
qu’ils ont bien voulu nous donner durant notre cursus universitaires.
Ils sont fait de leurs mieux afin de nous fournir un enseignement
efficient Nous ne manquerons pas de remercier tous les collègues,
amis et famille notamment la promotion de 2021 Comptabilité audit et
nos plus sincères remerciements sont adressés à tous ce qui a
contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail, nous leur
exprimons notre profonde gratitude.
Dédicace
Je dédié ce mémoire a
Ma mère et mon père qui m’ont indique la bonne voie en me rappelant
que le secret de la réussite est la présence et que la volonté
Fait les grands hommes et femmes.
Aucune dédicace ne pourrait exprimer mon respect, ma considération,
et mes profonds sentiments en vers eux pour leur patience illimitée,
leur encouragement continu, leur aide, tous les sacrifices consentis et
leurs précieux conseils et pour toute leur assistance et leur présence
dans ma vie.
Mes chers sœurs sissa , khadidja et foufa
Sans oublier mon frére Adam.
A mes oncles et tantes ;
A mes cousine et cousins ;
A mes chére amies chacune a son nom en particulier
Yassmine , lila , mika , leila , manel , mouma , meriem ,
mouna ,sabah , chahinez.
Son oublie sofiane et mon neveu isshac
A l’homme de ma vie « salim » mon exemple éternel, mon soutien
moral et source de joie et de bonheur.
Ma collégue meriem et sa famille.
Toute ma famille et a toute personne que j’estime.
Imane.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail a mes très chers parents à qui je dois tant
et à qui je ne rendrais jamais assez, qui m’ont beaucoup soutenu et
encouragé durant mon parcours.
A mes chers frères Brahim, Ali, adel qui est toujours a mes cotes
A mes chères sœurs Karima, Samia, Malika, Thauryia, Sara qui
m’ont soutenu.
Et son oublier Mustapha, Farid, Koussaila
Meriem. I
Liste des abréviations
REMERCIEMENTS .........................................................................................II
Sommaire
Introduction Générale ....................................................................................... 1
Introduction ……………..……………………………………………………..4
Conclusion ……………..……………………………………………………..26
Conclusion ………………................................................................................42
Introduction ………………..…………………………………………………43
Conclusion ………………...………………………………………………….100
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
Les banques occupent une place centrale dans le système économique dans chaque
pays, elles présentent l’un des principaux acteurs de financement. Institutionnellement, sont
considérées comme banques toute institution habilitée à effectuer des opérations de banque,
c’est-à-dire : la gestion de moyens de paiement, l’octroi de crédit et la réception du dépôt du
public. Economiquement ; les banques sont des intermédiaires financiers dotés du pouvoir de
création qui se traduit par la création de fonds. Les banques, pour apporter leur soutien aux
entreprises, elles proposent une panoplie de concours bancaires destinée à financer les besoins
liés au cycle quotidien de fonctionnement et d’exploitation de l’entreprise (crédit à court
terme) et les dépenses d’investissement (crédits à moyen terme et long terme). Le
financement a toujours été au centre des débats et des préoccupations des entreprises. Dans les
pays développés, plusieurs modes de financement ont été mis à la disposition des entreprises.
En effet la banque dans sa fonction d’intermédiaire financier, joue un rôle capital dans le
développement de toute activité en exerçant son double rôle de ressource et de distributeur
de crédit que le banquier accomplit sa véritable tache d’acteur économique car les différents
agents économiques non financiers disposent des ressources de financement dont il éprouvent
des besoin ,la raison pour laquelle la banque s’impose sur l’échiquier économique comme
partenaire indispensable au développement par sa fonction d’établissement de crédit. C’est
ainsi que les banques sont en quête de nouveaux clients, essentiellement les petites et
moyennes entreprise, en effet aux différentes étapes de leur cycle de vie, ces entreprises sont
souvent confrontées a des besoins de financement. Ces besoins de financement destiné soit à
leur créations, ou besoin de financement liés aux cycles d’exploitations ou d’investissement.
Elles sont donc obligées de recourir au marché bancaire pour couvrir leur besoin de
financement a court, moyen, et long terme. Le crédit bancaire est donc incontournable pour
les entreprises de nos jours qui sont souvent fragiles lors de démarrage, et le développement
de leur activité.
Par ailleurs, en matière de financement, le banquier procède a toute une étude de la demande
de crédit dans le but d’identifier les besoins de financement du demandeur. La problématique
du financement bancaire des entreprises met une relation entre l’entreprise et le banquier
dans le cadre d’octroyé un crédit. Dans ce présent ce travail nous cherchons a savoir les
différents a savoir les différents types du financement accordés par la banque destinée aux
entreprises. Cependant, octroyer un crédit c’est croire en un projet, personne et une réussite
future mais aussi un risquer de se tromper sur même points.
1
Introduction générale
L’octroi de crédit constitue le métier de base d’un établissement de crédit et un risque qui en
découle, notamment le risque de crédit qui est l’un des principales préoccupations bancaires.
Mais aussi, la qualité des crédits octroyés a un aspect décisif dans la viabilité et la
performance des banques commerciales. En Algérie l’accès au crédit bancaire est conforme à
une multitude problème administratives pour obtenir un crédit.
L’objectif de ce présent travail est de connaitre le rôle des banques dans le financement des
entreprises, mais tout en étudier les différents modes de financement et risques de crédit.
Le choix de ce sujet n’est pas arbitraire, en plus de sa nécessite dans ces nouvelles mutations
économiques, les banques font partie de notre quotidien, donc un sujet d’actualité. L’objet de
ce thème est de montrer que le financement par les banques algériennes a un effet essentiel lié
aux besoins des entreprises.
L’objet de ce travail est d’étudier le financement des projets d’investissement fondé sur
l’analyse des divers critères, afin de procéder à la décision d’octroi ou le refus de crédit. Il
consister aussi à présenté les risques rencontrés lors de l’étude des dossiers de crédits.
Hypothèse 02 : L’étude d’un projet d’octroi de crédit pour les entreprises se fait en prennent
considération son aspect économique et financier .
2
Introduction générale
Hypothèse 03 : L’analyse ne vise pas seulement à aider le banquier dans sa prise de décision
d’octroi de crédit, mais aussi, à assurer la bonne gestion du risque liée à cette décision.
Afin de réaliser ce travail et de vérifier ces hypothèses nous avons adapté la démarche
méthodologique axée sur deux étapes : une approche théorique qui portée sur la recherche
théorique des différents modes de financement lié aux besoins d’investissement et méthode
d’évaluation des projets des demandeurs de crédit. Ensuite, l’approche empirique sera
consacrée a l’étude d’un cas pratique au sien de la banque BADR Agence n°359 Amizour ;
une étude qui sera consacre sur un dossier de demande d’un crédit d’investissement destiné a
l’entreprise.
Pour essayer de répondre à notre problématique, notre travail sera scindé en quatre
chapitres ; les trois premiers sont théoriques, enfin le dernier est consacré au cas pratique. De
ce fait nous essayerons dans le premier chapitre de présenter les généralités sur
l’investissement et les crédits d’investissement .Ensuite, le second est consacré à la
présentation des généralités sur les banques et les entreprises, quant au troisième chapitre, il
est réservé à l’étude et à la gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement.
Enfin, le dernier chapitre sera orienter à l’étude de cas qui vise à analysé les risques et les
moyens de prévention de plus, dans ce dernier chapitre nous avons concentré notre travail sur
cas de traitement d’un dossier de la demande d’un crédit d’investissement. Enfin dans la
conclusion générale nous avons essayé de répondre à notre problématique de départ ainsi que
de vérifier les hypothèses de notre recherche.
3
Chapitre I
Introduction
Ce chapitre sera divisé en trois sections, la première sur les Généralités sur les
investissements et dans la deuxième section nous présenterons les crédits d’investissements
en dernier nous présenterons Les risques et les garanties des crédits d’investissements.
1. Définitions de l’investissement
Investir, c’est acquérir un bien dont on attend des avantages durables (services, argent, etc.)
Un investissement est une dépense ayant pour but de modifier durablement le cycle
d'exploitation de l'entreprise. L’investissement dépend de celui qui décide à renoncer à une
consommation immédiate pour accroitre ses recettes futures.
1.1.L’Approche comptable
Tous les sacrifices de ressources consentis aujourd'hui pour espérer obtenir des résultats à
l'avenir sont dispersés dans le temps, mais le montant total est supérieur à la dépense initiale.
4
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
Désigne toute dépense destinée à bénéficier des bénéfices supplémentaires des fonds
engagés dans des transactions ou opérations sur titres financiers ou sur marchandises de
l'économie réelle ou sur titres (tels que l'immobilier).
1.4.L’Approche de gestionnaire
• Évaluer les investissements en comparant certains frais avec des frais aléatoires.
• L'investissement est aussi l'échange d'un montant courant spécifique avec des
anticipations de distribution de revenus futurs sur plusieurs périodes, car la connaissance du
risque semble être l'une de ses caractéristiques fondamentales.
La catégorisation des investissements selon les objectifs permet de distinguer plusieurs types :
Production »1.
1
D.Faiza « Evaluation financier d’un projet crédit d’investissement » ; mémoire fin cycle ; 2018.
5
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
Les projets d’investissement « peuvent concerner toutes les catégories, mais avec une
composante particulière dans finalité, qui est celle du développement. Souvent dans ces types
de projets, ils est prévu d’atteindre en quelques années un niveau de production maximal , en
plus des coûts classiques de production, comme c’est par exemple fait pour la formation .ceci
permettrait peut-être de mieux effectuer le suivi et l’évaluation expos de ces projets » 2
Les investissements corporels « ce sont les biens physiques, c’est-à-dire les actifs fixes de
l’entreprise, par exemple : terrains, les équipements, les installations techniques et machines
….etc. »3 . Ils permettent à l’entreprise d’augmenter sa capacité de production et le bénéfice
du travail du capital et de réduire les coûts de son fonctionnement.
2
B. CHANEZ, T. ZHIRA ; « financement bancaire d’un crédit d’investissement » ; Mémoire de fin de
cycle ;2018.
3
www.choix et évaluation d’investissement et financement.pdf.Com
6
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
Ils consistent soit en l’acquisition de droits de créances, soit en l’achat de titres financiers,
devant être conservés dans une stratégie de long terme et qui visent à avoir un pouvoir de
décision dans l’entreprise concernée. Les principaux investissements financiers sont : les titres
de participation, les prêts …etc.
7
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
Figure n°1 : La figure présentée ci-dessous synthétise les investissements selon leur
nature comptable.
Investissement comptable =actif immobilisé
- matériels
Source : https://www.google.com/search?q=La+figure
Deux investissements sont indépendants, si l’existence de l’un n’entraine aucun effet sur
l’autre. Exemple, l’achat d’un équipement de transport et le replacement de machines usées
dans la même usine.
Deux investissements sont dépendants, si l’existence de l’un exige celle de l’autre. Par
exemple, un projet de raffinerie de pétrole exige un autre projet, celui d’acheminer le pétrole.
Deux investissements sont incompatibles, s’ils remplissent la même fonction et sont tel que
l’acceptation de l’un d’entre eux entraine le rejet de l’autre. Par exemple, l’entreprise achète
deux camions de transport de marchandise avec des marques différentes, donc un seul camion
est considéré acheté parce qu’ils remplissent la même fonction.
8
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
2.4.2. La rentabilité
Si l’entreprise est déjà fortement endettée, elle ne cherchera pas à augmenter son passif
pour financer de nouveaux investissements. Au contraire, elle utilisera l’augmentation de ses
profits pour alléger ses dettes. A l’inverse, une entreprise disposant de fonds propres ou cash-
flow important, sera obligatoirement de réaliser de nouveaux investissements.
Sont les ressources mises en œuvre dans la production de biens et des services. Si le coût de
travail augmente, l’entreprise sera incitée à recourir à l’investissement pour augmenter sa
production. Inversement, si le coût du capital emprunté est élevé, l’entreprise préférera
embaucher du personnel pour faire face à l’augmentation de la demande.
C’est le ratio entre les moyens de production effectivement mobilisés pour la production et
l'ensemble des capacités de potentiellement disponibles. La sous- utilisation des machines ne
favorisera pas l’investissement de l’entreprise mais si les machines fonctionnent à plein
régime, l’entreprise sera incitée à investir pour répondre à toute une augmentation de la
demande.
9
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
3. Le rôle de l’investissement
‹‹ L’investissement est considéré comme une clé de la croissance économique, car il rend plus
efficace le travail de l’homme il permet d'accroître le stock de capital et générer une hausse de
la productivité. D'autre part, l'investissement est une composante de la demande il joue un
grand rôle dans les mouvements conjoncturels. D’une part, il assure l’équilibre
macroéconomique, car c’est la partir épargnée du revenus qui n’est pas compensée par une
dépense d’investissement équivalente et d’autre part, c’est un facteur de croissance qui
procure la modernisation de l’appareil productif, l’apparition des produis nouveaux, des gains
de productivité et qui permet la baisse des prix, la hausse des prix, la hausse de revenus, la
création de nouveaux emplois et donc l’expansion de l’économie. » 4
Dans son aspect commun, il correspond à une dépense immédiate dont on attend des
avantages futurs » 5
Selon la définition ci-dessus, on peut dire qu'un projet d'investissement est une sorte de
proposition d'action qui, à partir de l’utilisation des ressources et des moyens disponibles,
considère possible d’obtenir des profits. Ces bénéfices incertains peuvent être réalisés à court,
moyen ou long terme.
4
https://www.letudiant.fr:document/l-investissement.com
D.halim « Evaluation un projet d’investissement » ; mémoire fin de cycle ; université Bejaia ; 2019.
5
10
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
Les objectifs d’un projet d’investissement peuvent être d’ordre stratégique ou opérationnel
C’est un ensemble d’objectifs qui relève généralement de la sphère stratégique, il peut faire
l’objet d’expansion, de modernisation, d’indépendance, etc.
Ils se situent au niveau technique, nous présenterons ci-dessous une liste trois objectifs :
Objectif de temps
Tout projet afin de satisfaire une demande, faut acquérir dans les meilleurs délais afin
d’avoir un avantage concurrentiel. En effet, un marché à vive concurrence, les parts
reviennent à ceux qui jouent mieux, et surtout plus vite. Cela explique le fait qui certains
produits lancés tardivement échouent même s’ils sont de meilleure qualité.
Objectif de coût
La politique des coûts est l’objectif de bon nombre de projets, car c’est un élément
capital qui permet une marge de manœuvre en matière de la politique de prix qui est à son
tour un instrument de la stratégie commerciale. Cet objectif consiste à réduire au
maximum les coûts de revient d’un produit.
Objectif de qualité
11
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
Tout projet d’investissement que soit son objectif sa nature, a des caractéristique financières
sur lesquelles on sa base pour prendre la décision d’investir.
Ces dépenses représentent le capital investi ou plusieurs fois suivant la nature et la durée de
vie de l’investissement. Le capital investi est mesuré pas les dépenses d’acquisition et de
construction y compris les dépenses annexes d’études préalables et d’essais ainsi que de tous
les frais accessoires.
C’est dépenses constatées à la phase de démarrage de l’investissement, telles que les frais
d’études, frais d’installation, frais de transport, la formation du personnel, l’acquisition de
brevets et licences dans la mesure où elles ne constituent pas des charges régulières et sont
directement liées à l’investissement.
La détermination des flux générés par un projet d’investissement s’effectue sur la base d’un
horizon de prévisions. Plusieurs possibilités existent :
12
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
o La durée de vie économique représentant la durée sur laquelle l’entreprise construit son
projet stratégique.
o La durée de vie fiscale représentant la durée sur laquelle l’administration fiscale autorise
la pratique de l’amortissement.
C’est la différence entre les produits annuels encaissables et les charges annuels
décaissables générés par l’exploitation de l’investissement .les flux nets de trésorière sont
appelés cash-flow(CF).il sont supposés être encaissés à la fin de chaque période.
Elle correspond à la valeur anticipée en fin de vie du projet d’investissement ; il s’agit donc
de sa valeur revente.
La valeur résiduelle peut être nulle ou même négative (frais de démontage) ; elle varie tout
au long de la durée de vie de l’investissement. L’évolution de la valeur résiduelle peut
permettre de déterminer la durée de vie économique optimale.
Pour une présentation complète et détaillée des modes de financement, on pourra se reporter
au cours de finances d’entreprise :
13
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
7.1. L’autofinancement
Il consiste à trouver des capitaux auprès de tiers, pour une durée déterminée l’emprunt peut
être souscrit auprès d’un organisme financier banque ou organisme de crédit et peut être
soumis à des conditions (les garanties). L’emprunt peut également être souscrit auprès des
autres agents économiques qui consisteront à proposer au public, des obligations à rendement
déterminé, pour une durée déterminée les obligations sont généralement émises par des
grandes entreprises qui présentent des garanties suffisantes pour obtenir la confiance du
public. D’autre part La capacité d’endettement d’une entreprise est cependant limitée , le taux
d’endettement étant un critère important de la santé et de la stabilité d’une entreprise trop
endettée deviendrait fragile si le marché se rétrécit.
C’est un crédit permettant l’acquisition d’un bien en échange de redevances et avec option
d’un droit de propriété à l’échéance. Le système est particulièrement utilisé pour l’achat de
véhicules, le matériel informatique et industriel, notamment parce que ce type de contrat
permet d’inclure des garanties de maintenance et le financement de la TVA. Le crédit-bail
14
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
permet aux entreprises et aux particuliers de disposer de biens, sans s’endetter, en présentant
un bilan équilibré.
Les entreprises peuvent obtenir dans certains cas et dans certaines conditions des
subventions de l’état ou des collectivités locales pour financer leurs équipements.
L’intervention et le soutien publics sont le plus souvent réservés aux entreprises qui
présentent un intérêt certain pour l’économie au contraire, à celles qui connaissent de graves
difficultés en raison de la concurrence internationale par exemple ou auxquelles il convient
d’apporter un soutien pour maintenir l’emploi. Dans certains cas, cette aide peut prendre la
forme de prêts à taux bonifiés, la collectivité prenant à sa charge une partie des intérêts. Les
aides directes à l’investissement ont d’ailleurs tendance à disparaitre et être remplacées par
des incitations à la création d’emplois.
Les aides locales sont souvent accessibles pour des projets de création ou de
développement d’activité, telle que la création d’une usine, l’extension d’une entreprise…,
mais peuvent également concerné la reprise d’une entreprise en difficulté ou le maintien de
l’activité. Elles peuvent prendre des formes variées, subvention, exonérations.
6
LASARY, K. « Evaluation et financement des projets ». Alger. Essalam, 2000. P. 6.
15
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
En d’autre terme un crédit d’investissement est essentiellement pour financer des fonds de
Roulement ou des investissements matériels, immatériels ou financiers. Il s’agit d’un crédit à
moyen ou long terme qui a une durée fixe, déterminée. Le crédit est amorti selon un plan de
remboursement préalablement convenu. Dans certains cas, une entreprise entre en ligne de
compte pour une intervention des pouvoirs publics sous la forme d’un cautionnement, d’un
prêt subordonné ou d’un subside.
On distingue deux types de crédit d’investissement qui sont : les crédits d’investissement à
moyen Terme et les crédits d’investissement à long terme.
«Le crédit à moyen terme d’investissement s’inscrit dans la fourchette deux ans /sept ans
Et accordé pour l’acquisition de biens d’équipement amortissables entre huit et dix ans »8
La réalisation de cette nature de crédit se fait sous forme d’avances sur compte, elle est ainsi
financée par la propre trésorerie de la banque. En se fondant sur la possibilité de
refinancement, les crédits à moyen terme peuvent être divisés en trois catégories :
Cette forme de crédit à moyen terme reste la plus utilisée par les banques algériennes
En raison de la souplesse qu’elle offre à leur trésorerie. Elle permet de récupéré la trésorerie
7
BOUYAKOUB, Farouk.Op, cite.P. 252
8
Bolusset .Carole, « l’investissement », éd Bréal, Paris, 2007,P50.
16
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
Engagée lors de la réalisation du crédit, cette opération de réescompte des effets relatifs aux
crédits à moyen terme est régie par l’article 71 de la loi 90-10 du 14 avril 1990 relative a la
monnaie et au crédit, qui stipule : « La banque Centrale peut réescompter aux banques et
établissements financiers pour des périodes de six(06) mois au maximum ou prendre en
pension les effets créés en représentation de crédit à Moyen terme » 9
Dans ce type de crédit, la banque ne s’adressera pas à la banque pour se refinancer, mais
cherchera plutôt à mobiliser son crédit sur le marché financier cette mobilisation est une
opération par laquelle un créancier retrouve auprès d’un organisme mobilisateur de la
disponibilité des sommes qu’il a prêté à son débiteur sur la base du papier constatant sa
créance sur ce dernier. L’obtention d’un accord préalable de la part de l’organisme
mobilisateur est assez souvent nécessaire pour avoir accès à cette mobilisation.
Appelé aussi un crédit à moyen terme direct, c’est ta dire lorsqu’il est financier par la
Banque avec sa propre trésorerie, le financement de la banque octroyant ce crédit n’est pas
Envisageable, les billets a ordres crées en représentations d’un crédit deviennent des
Reconnaissances de dettes et non des instruments de réescompte ou de mobilisation, par
contre le taux d’intérêts débiteurs appliqués sera plus élevé par rapport à celui appliqué dans
les crédits à moyen terme réescomptable ou mobilisable.
Le crédit à moyen terme non finançable appelé aussi le crédit à moyen terme direct (CMT),
c’est un crédit qui n’offre pas de possibilité de refinancement à la banque ; il est alimenté par
La propre trésorerie de cette dernière. Il en résulte que le taux d’intérêt débiteur appliqué à ce
Type de crédit est plus élevé que celui appliqué au CMT finançable.
Le crédit à long terme « Le crédit à long terme s’inscrit dans la fourchette de huit ans /vingt
ans .il finance des immobilisations lourdes, notamment des constructions à savoir un diffère
10
de remboursement allant de deux a quatre ans » . La banque cours un grand risque lorsque
9
http://www.bank-of-algeria.dz/html/legist1.htm.com consulté le 13/09/2015
10
BOUYAKOUB, F, op.cit. p. 253.
17
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
octroi un crédit a long terme, car elle dispose de ressources qui sont à court terme, alors que
les crédits à long terme mobilisent les fonds pour des périodes qui sont supérieur à sept ans
qui sont généralement les Constructions. Sa durée est généralement comprise entre huit (08)
et vingt (20) ans avec un Différé de remboursement allant de deux (02) à quatre (04) ans. Ce
crédit est distribué par des Institutions financières spécialisées : banques d’affaires et banques
des crédits à moyen et Long terme. Les crédits à long terme sont très risqués à cause de leurs
durées et leurs montants Importants.
Ces crédits sont inscrits dans le cadre d’un programme de développement tracé par les
Autorités gouvernementales. Il s’agit de financer par des concours publics des activités
Soutenues.
« On définit le crédit a l’emploi de jeune étant dans le but de contrôler le fléau du chômage
qui frappe une grande partie de la Population algérienne, les pouvoirs publics en collaboration
avec le secteur bancaire ont institué un système de financement nommé « crédit à l’emploi des
jeunes » qui sont des Crédits d’investissement à moyen terme et qui entrent dans le cadre du
dispositif du soutien à l’emploi des jeunes adopté et réglementé par ».11 :
« C’est une opération commerciale et financière réalisée par les banques et établissements
financiers, ou par une société de crédit-bail légalement habilitée, avec des opérateurs
économiques nationaux ou personnes physiques, morales de droit public ou privé, ayant pour
support un contrat de location pouvant comporter ou non une option d'achat au profit du
11
Http : //www.anseij.dz (consulté le 28-07-2017)
18
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
locataire, qui portant exclusivement sur des biens meubles ou immeubles à usage
professionnel ou sur fonds de commerce ou sur établissements artisanaux ». 12
Autre m’en dit Le crédit-bail couramment appelé « Leasing » c’est un contrat par lequel une
personne, le crédit bailleur (société de financement) achète un bien (mobilier ou immobilier)
et le met à la disposition d’une autre personne, le preneur moyennant le paiement d’un loyer.
Le locataire n’est donc pas juridiquement propriétaire du bien mis à sa disposition mais un
contrat d’une promesse unilatérale de vente, a la fin de contrat le preneur a choix de soit
racheter ce bien à un prix convenu d’avance et fixé par le contrat de crédit-bail, soit il
continuer à louer, soit mettre fin au contrat.
Dans cette section on présentera des généralités sur les risques et les garanties lieu au
crédit dont sont inséparable du métier de banquier.
Le risque est défini comme étant une éventualité d'une perte Ou d'un dommage et qui
représenté aussi comme étant l'incertitude qui pèse sur Les résultats et les pertes susceptibles
de survenir lorsque les évolutions de l'environnement Sont adverses on dit que le risque est la
probabilité de subir une perte lorsque la banque est Confrontée à un environnement dont les
fluctuations sont défavorables. Egalement associé à un caractère aléatoire, vu qu'on sait que
c'est un événement qui est susceptible de se produire, mais dont on ignore son certitude.
Avant de pouvoir gérer les risques il est nécessaire de les identifier qui représente une
menace de risque crédit. Le banquier évalue son intervention de financement en appréciant :
le risque de contrepartie, le risque de liquidité et les autres Risques. Il faut savoir les définir
pour les différencies, afin de pouvoir les mesurer et les gérer.
12
Ordonnance n° 96-09 du 10 janvier 1996 relative
19
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
C’est un risque à la fois le plus dangereux et le plus courant pour une banque car il s’agit du
non-respect par un client de son engagement financier à savoir, dans la majorité des cas, un
remboursement de prêt. Les événements qui peuvent amener l’emprunteur à ne pas respecter
ses engagements sont multitudes à savoir :
Les origines de ce risque proviennent directement des risques liés à l’entreprise elle même
« Le risque individuel c’est un risque lie à la seule affaire que se propose de dévaluer dans le
permit en temps l’étude de crédit. Ce risque est fonction de la situation financière, industrielle
ou commerciale de l’entreprise. Les affaires qui manquent de ressources, qui se sont trop
immobilisées qui n’ont pas un fonds de roulement suffisant ou endettées, qui possèdent des
installations industrielles vétustes, affichent des frais généraux excessifs, des prix de revient
exagérés, une production de mauvaise qualité, doivent inspirer au banquier une grande
méfiance ». 14
Appelé également risque sectoriel, il est lié à la conjoncture d’un secteur d’activité
économique. Ce risque menace plus les banques qui sont engagées financièrement dans un
secteur d’activité donné, il suffit que ce secteur soit durement frappé par une forte crise pour
13
LOBEZ, Frédéric. « Banque et marchés du crédit ». Finance, Paris, 1997. P. 157
14
BOUYAKOUB, F , op , cit.p.20.
20
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
« Le risque général est un risque qui dépasse le cadre de l'affaire au profit de laquelle le
crédit est Sollicité pour frapper l'économie d'une nation entière, d'une région voir la situation
Internationale. Le risque général est difficile à prévoir, et il est encore plus difficile d'y
Parer »
15
Le risque pays, appelé aussi risquer souverain, s’est considérablement développé depuis le
début des années quatre vingt et il concerne les pays en voie de développement a dette
extérieur élevée. Tout d’abord, il recouvre les composantes habituelles d’un risque exemple :
catastrophe naturelle, crise politique ou économique, insolvabilité propre de l’emprunteur.
L’emprunteur est solvable, mais son pays étant en état de faillite monétaire, la banque centrale
n’est pas en mesure de transférer à l’étranger les sommes correspondant au service de la dette.
15
BESSIS J , « La gestion du risque et gestion actif passif des banques » Ed Dalloz , 1995,p. 15 .
21
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
Le risque de liquidité consiste en l’incapacité d’un établissement de crédit à faire face à des
demandes de paiement de la part de sa clientèle, il peut engendre par une mauvaise politique
d’utilisation des ressources, ce risque touche en premier lieu les établissements de crédits
spécialisés, surtout ceux qui sont spécialisés dans le financement de l’immobilier sur des
ressources d’épargne.
Pour les autres risques on entend tous les risques qui se greffent autour du risque de
Le risque de taux est une variation des taux d’intérêt, à la hausse comme à la baisse, est loin
d’être sans Conséquence sur le secteur bancaire. Le paramètre de fluctuation peut ce
constituer un risque considérable pour la banque.
« Le risque de taux peut être défini comme étant le risque de perte ou de gain encouru par
Une banque détenant des créances et des dettes dont les conditions de rémunération obéissent
À un taux fixe, il résulte l’évolution divergente du coût des emplois avec le coût des
Ressources. Le banquier, représente l’éventualité de savoir sa rentabilité affectée par
l’évolution des taux ». 17
Le banquier doit opter pour des taux d’intérêt variables sur les crédits octroyés d’une part, et
minimiser le risque d’autre part, afin d’apporter les réajustements nécessaire en fonction des
variations du taux d’intérêt référentiel.
16
AUGROS. J.C.QUERUEL. M, « risque de taux d'intérêt et gestion bancaire », Economica, France, 2000, p15
17
MATHIEU, Michel, op, cit. p 154.
22
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
« Le risque de change peut être défini comme étant une perte entraînée par la variation du
cours des créances ou dettes libellées en devises, par rapport à la monnaie de référence de la
banque ». 18
Ce risque concerne les erreurs de traitement qui surviennent au cours de la vie d’un dossier
de crédit, sont les erreurs qui sont d’origine diverse : ignorance, négligence, omission,
Malentendu exemple : déblocage des fonds avant le recueil des garanties, Négligence ou oubli
de consulter la centrale des risques et des impayés.
Il s’agit non seulement de fraudes initiées par les clients, mais aussi par le personnel peu
scrupuleux de la banque. Ce risque peut être sur plusieurs formes : faux documents,
malversations, diverses, ou toutes autres de la manœuvre malhonnête. La banque de cela doit
être performante en utilisant les systèmes de contrôle afin de minimiser les risques ou l’écarte.
C’est risque est définit comme un crédit issu de la concentration des engagements sur un
seul client, un groupe réduit de clients, un secteur d’activité ou une zone géographique.
Le banquier afin d’éliminer les risques liée a son engagement qui ne pourra jamais ces faire
quelle soit l’étude mène. A cet effet, le recours aux garanties bancaires S’impose directement.
La prise de garanties ne constitue pas une finalité de la banque, elle reste une garantie
d’accessoire à celle des principales garanties qui réside dans la valeur des dirigeants de
l’entreprise qui se manifeste à travers, leurs compétences, leurs honnêtetés, leurs moralités,
leurs respects des engagements, et la valeur de l’entreprise elle-même qui se détermine à
travers sa solvabilité et sa rentabilité.
18
Rouach, Michel, Nolleau, Gérard : « Le contrôle de gestion bancaire et financière ». Revue bancaire, Paris
23
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
Une garantie c’est une assurance que le débiteur doit donner à son créancier, afin de
Certifier que le crédit souscrit sera bien être remboursé. Il existe différentes formes de
garanties dans le cadre d’un crédit les garanties réelles et garanties personnelles.
Mais ce type de garantie dépend surtout du risque encouru par la nature du prêt et de
créancier.
Garanties réelles.
Sont définie comme un engagement pris par une personne physique ou morale (la caution)
afin de satisfaire une obligation si le débiteur n'y satisfait pas lui-même, elle se matérialise
sous forme de cautionnement ou l’aval. Les garanties personnelles se réalisent sous la forme
juridique du cautionnement et de l’aval, ce dernier n’étant qu’une forme particulière du
cautionnement instituée par la législation des effets de commerce.
3.4.1.1. Le cautionnement
«Le cautionnement est un contrat par lequel une personne garantit l’exécution d’une
Les obligations de la caution sont limitées à celle du débiteur principal. La caution peut-être
actionnée en paiement dès que le débiteur principal ne satisfait pas son engagement qui peut
être sous forme simple ou solidaire.
19
Code civil algérien, op cit, art n°644
24
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
- Le cautionnement simple
Ne peut exécuter sur les biens de la caution qu’après avoir discuté le débiteur dans ses biens.
- Le cautionnement solidaire
3.4.1.2. L’aval
L’aval est définit étant un engagement apporté par un tiers sur un effet de commerce pour
Une garantir de paiement. L’avaliste est donc solidaire du débiteur principal et peut
Aux termes de l’article 407 du code de commerce, « L’aval est l’engagement d’une personne
De payer tout ou partie d’un montant d’une créance, généralement, un effet de commerce ». 20
Il est exprimé par la mention « bon pour aval » ou toute autre mention équivalente sur le
Il peut être donné par un acte séparé. L’aval est un cautionnement solidaire, le donneur d’aval
ne peut invoquer ni le bénéfice de discussion ni le bénéfice de décision.
3.5.2. Les garanties réelles
« La garantie réelle est un bien mobilier ou immobilier donné en gage par un débiteur à son
Créancier qui peut appartenir au débiteur lui-même ou être engagé par un tiers. Les biens
Les plus divers peuvent être donnés en garanties, notamment les immeubles, les fonds de
Commerce, le matériel, les marchandises, les valeurs mobilières et les créances »21
20
Code civil algerien , op cit, art n°407
21
BERNET-ROLLANDE, op cit, p129.
25
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
3.5.2.1. L’hypothèque
L’hypothèque est défini par l’article 882 du code civil comme étant : « Le contrat
Par lequel le créancier acquiert sur un immeuble affecté au paiement de sa créance, un droit
Réel qui lui permet de se faire rembourser, par préférence aux créanciers inférieurs en rang,
sur le prix de cet immeuble en quelque main qu’il passe»22.
L’hypothèque est ainsi l’acte par lequel le débiteur accorde au créancier un droit sur un
Immeuble, un acte notarié est exige par la loi, c’est-à-dire une inscription à la conservation
des Hypothèques établie au siège du tribunal d’instance où se trouve l’immeuble concerné.
3.5.2.2. Le nantissement
Le nantissement C’est l’acte par lequel le débiteur remet au créancier un bien en garantie
De sa créance. Selon l’article 984 du code civil : « Le nantissement est un contrat par lequel
une personne S’oblige, pour la garantie de sa dette ou de celle d’un tiers, à remettre au
créancier o à une Autre personne choisie par les parties, un objet sur lequel elle constitue au
profit du créancier Un droit réel en vertu duquel celui-ci peut retenir l’objet jusqu’au paiement
de sa créance et Peut se faire payer sur le prix de cet objet en quelque main qu’il passe par
préférence aux Créanciers chirographaires et aux créanciers inférieurs en rang »23
Débiteur tant qu’il n’a pas été payé. Le droit de rétention est assorti de certaines conditions, à
savoir, que la créance doit être certaine c’est a dire non contestable et exigible et que le bien
doit être corporel, détenu par le créancier et avoir une relation avec la créance.
22
Code civil algérien, op, cit, art n°882 .
23
Code civil algérien, op, cit, art n°984
26
Chapitre I : Généralité sur les investissements et les Crédits d’investissement
La banque peut collecter d’autres types de garanties, à savoir les garanties collectées ;
Une délégation d'une assurance multirisque, des engagements de la part de client, etc. La
Conclusion
Au terme de ce chapitre, nous avons défini l’investissement qui est le fait d’acquérir de
Nouveaux moyen de production, qui améliorer leur rendement ou de placer des capitaux dans
Une activité économique dans une entreprise, identifier ses types, à savoir, les investissements
Par natures et nous avons aussi défini le crédit d’investissement qui est généralement un prêt
d’équipement accordé par un établissement de crédit. Il constitue deux types à savoir, le crédit
d’investissement à moyen terme et le crédit d’investissement à long terme. Le financement
des projets par un crédit d’investissement en cours des risques tels que le risque bancaire, le
risque de taux et le risque de change, c’est la raison pour laquelle la banque exige des
garanties soit réelles dont on distingue, l’hypothèque, le nantissement et le droit de Rétention,
soit des garanties personnelles telles que le cautionnement et l’aval. La première source de
financement de la PME est bien le crédit d’investissement.
27
Chapitre II
Introduction
La banque joue un rôle important dans l’économie d’un pays, sa matière première est les
capitaux qui sont tout simplement l’argent. Sa fonction principale est de collecte les fonds
des agents économiques qui disposant d’un excédent, pour financer les besoins de l’économie
ce besoin de financement est exprimé généralement par les entreprises qui représentent le
noyau de l’activité économique. Tout entreprise dans son cycle de vie a besoin des capitaux
afin d’acquérir de nouveaux moyens de production.
Le terme de banque renvoi soit à un secteur d’activité économique qui traitant les
opérations de banque, le secteur bancaire, soit à l’un des types d’établissement actif dans se
secteur. La banque est une entreprise ou bien un établissement qui a pour profession
habituelle de recevoir sous forme de dépôt, des fonds du public qu’elle emploie sur leur
propre compte en opération de crédits ou en opération financière.
« Les banque sont des personnes morales qui effectuent à titre de progression habituelle et
principalement les opérations décrites 110 à 113 de la loi n 90-10 du avril 1990 relative à la
monnaie et au crédit. Les opérations de banque comprennent la réception de fond du public,
les opérations du crédit ainsi que la mise à la disposition de la clientèle des moyens de
payement et la gestion de ceux-ci ».1
2. Le Rôle de la banque
Le rôle des banques dans l’économie est fondamental du fait qu’elles mettent en relation
entre l’offreur et demandeurs de capitaux. Les modes d’intervention des banques dans ce
domaine qui a connu de nombreuse évolution, il n’en demeure pas moins que leur activité
reste, encore aujourd’hui, à la base de tous les mécanismes monétaires et financiers.
1
La loi décret banque monnaie
28
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
La banque détient par son rôle une place primordiale dans le financement de l’économie
nationale et internationale des pays .Elle joue deux rôles essentielle : la collecte des dépôts et
la distribution des crédits.
L’ordonnance n°01 03-11 relative à la monnaie et au crédit définit les dépôts comme « les
fonds reçus du public, les fonds recueillis de tiers,…, avec le droit d’en disposer pour son
propre compte, mais à charge de les restituer »2. La même ordonnance précise que ne sont
pas considérés comme fonds reçus du public :
Les fonds remis ou laissés en compte par les actionnaires détenant au moins cinq pour
cent (5%) du capital, les administrateurs et les gérants ;
Les fonds provenant de prêts participatifs.
Les dépôts bancaires sont utilisés par la banque afin d’octroyer des crédits aux clients à
besoin de financement, ces crédits sont remboursable selon les modalités du contrat.
La banque recueilli les fonds, auprès de ses clients déposant, sous forme de dépôts à vue
ou à terme en constituent des ressources importantes qui ne doivent pas rester immobilières
dans ses caisses. La loi lui permet de les utiliser, en partie, sous son entière responsabilité
pour accorder des crédits aux agents économiques qui sont : les entreprises, les ménages,
l’administration, autres banques qui ont besoin des capitaux pour investir, produire et
consommer.
2
Ordonnance de la loi monnaie et crédit.
29
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
Le schéma suivant résume le rôle qui joué la banque dans la vie économique d’un pays.
Celle-ci, joue le rôle d’intermédiaire financier, puisque, d’une part elle collecte des fonds
auprès des agents économiques qui ont des excédents de ressource, et d’autre part, elle les
distribue ces dépôts sous forme de crédits aux agents économiques à besoin de financement.
Dépôts Crédits
Détenteurs de Demandeurs de
Banque
capitaux capitaux
Source : Darmon O., « stratégie bancaires et gestion de bilan », Edition Economique, paris, 1998, P.45.
La banque centrale est définit comme un établissement national doté d’une personnalité
morale ainsi que de l’autonomie financière et aussi delà personnalité civile, la banque
d’Algérie est réputée commerçante dans ses relations avec les tiers, elle régie par la législation
commerciale dans la mesure où il n’y est pas dérogé par les dispositions de la présente
ordonnance en suivant les règles de la comptabilité commerciale .La banque centrale n’est
soumise ni aux prescriptions de la comptabilité publique ni ou contrôle de la cour des
comptes.
La banque commerciale est définit étant une institution financière qui assurer la création
monétaire d’une grande partie de financement de l’économie, grâce à ces prêts variés qui
s’adapté aux besoins des emprunteurs.
Appelée aussi la banque universelle , la banque généraliste est définit comme une banque qui
présente sur tous les segments du marché activité domestique, particuliers et entreprise et tous
30
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
types de financement et prestation de service , elle dispose d’un réseau de guichets qui lui
permette de collecter une fraction significative de ses ressources.
La banque spécialiste est définit étant un établissement de crédit qui présente sur un
segment du marché, ce segment peut être une clientèle comme PME PMI ou produit exemple
crédit logement, zone géographique comme banque locale et dispose ou non d’un réseau de
guichet selon les cas.
La banque de dépôt est une banque à réseau mais cela ne pas dire obligatoirement une
banque généraliste, car certains de ces établissements n’ont pas d’activité internationale
comme les caisses d’épargne, d’autres sont installées sur un segment de clientèle limité des
crédits agricoles.
Les banques d’affaires sont celle dont l’activité principale consiste a l’octroi de crédit, la
prise et la gestion de participation dans des affaires existantes ou en fonction, les opérations
de financement engagées par les banques d’affaires immobilisent les capitaux propres et la loi
leur permet également les fonds de dépôts dont la durée est égale au moins à deux ans .
Cette banque est une institution multifonctionnelle, car elle participe au développement
économique national et international.
Les activités exercées par la banque peuvent être classé en trois types :
Cette opération correspond aux dépôts d’argent par un tiers qui peut être une personne
physique ou moral auprès d’une personne habilité. Cette activité de collecte de ressources est
essentiellement réservée aux établissements de crédit qui peut les rémunérer et aussi les placer
31
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
pour leurs propres comptes. Ils ont l’obligation de restituer les sommes déposées dés que la
demande est faite.
Des crédits à court terme qui sont accordés à la clientèle d’entreprise et de professionnels
en vue de couvrir un besoin de trésorerie.
Des crédits à moyen terme qui sont destinés à financer les équipements, les outillages et
les installations légères.
Des crédits bail qui constituent un moyen moderne de financement des biens
immobiliers ou mobiliers, notamment les équipements.
Les activités annexes sont toutes les activités qui prolongent les opérations de banque et
qui comprennent les opérations de change, les opérations sur ors, métaux précieux et pièces,
les opérations sur valeurs mobiliers et les produits financiers, le conseil en matière de gestion
de patrimoine, le conseil en matière de gestion financières, l’ingénierie financière et les
opérations des locations simples.
L’entreprise est une entité économique autonome de décision qui disposant de ressources
humaines, matérielles et financières qu’elle gère afin de produire des biens et services
32
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
un environnement commercial lorsqu’il s’agit des relations avec les clients et les
fournisseurs ;
un environnement socioculturel dans le cadre de ses relations avec son personnel ;
un environnement administratif : c’est l’Etat ;
un environnement financier : lorsqu’il s’agit de ses relation avec les banques ;
un environnement sociétal et politique : relation avec les actionnaires.
On classifier les entreprise selon divers critères, mais on les regroupera selon trois critères
qui sont : le critère économique, le critère juridique et la propriété du capital.
secteur primaire : comprend toutes les entreprises dont l’activité principale est en
rapport avec La nature exemple : pêche, agriculture
secteur secondaire : regroupe toutes les entreprises de transformation exemple :
bâtiment, industrie.
secteur tertiaire : concerne le secteur des services exemple : transport, enseignement,
banque.
secteur quaternaire : regroupe des entreprises de communication exemple :
informatique, télématique.
La taille de l’entreprise peut se mesurer de différentes façons : par le chiffre d’affaire annuel,
par la valeur ajoutée crée qui se sont les indicateurs les plus utilisés qui sont comme suivante :
33
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
l’effectif employé : un critère qui permet a distinguer les très petites entreprises qui ont
moins de 10 salariés, les petites et moyennes entreprises qui ont entre 10 et 500 salariés et
les grandes entreprises qui ont plus de 500 salariés ;
le chiffre d’affaires : un critère donne une idée de l’importance des transactions de
l’entreprise avec ses clients ;
la valeur ajoutée : elle constitue la véritable mesure de la richesse créée par l’entreprise.
Ce critère en théorie, plus significatif que celui du chiffre d’affaires par rapport en
pratique il est moins utilisé.
2.2.2. Classification selon le critère juridique
La forme juridique d’une entreprise permet de distinguer les principaux types suivants :
C’est la forme des entreprises très simple sans formalisme, mais avec une responsabilité
indéfinie sur les biens propres, car en cas d’échec, il n’y a pas de séparation entre le
patrimoine de l’entreprise et celui de l’entrepreneur.
Elles sont marquées par la personnalité de leurs associés et les sociétés de capitaux dans
lesquelles l’important est l’apport de capitaux : les sociétés de personnes, les sociétés de
capitaux et les sociétés mixtes.
La société de personnes : sont dont les associés se sont réunis la confiance mutuelle en
considération de leurs personnalités et qui sont responsables personnellement et
solidairement des dettes contractées car il n’y a pas de séparation entre le patrimoine de
la société et celle des associés ;
Les sociétés de capitaux : sont les sociétés dans lesquelles la personnalité des associés
n’est pas prise en compte. Leurs responsabilités sont limitée à leurs apports ;
Les sociétés mixtes : sont des sociétés où les associés sont réunis en considération de
leurs personnalités, ils reçoivent des parts sociales et leurs responsabilités sont limitée à
leurs apports.
34
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
35
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
Ce sont tout les entreprises individuelles ou sociétés dont les capitaux appartiennent à des
personnes privées.
Ces entreprises ont un statut juridique divers dont le capital et le pouvoir de décision
appartiennent en totalité ou en partie à l’état ou à des collectivités locales.
En partant du la définition que l’entreprise est une entité économique combinant des
facteurs de Production : capital, travail, et matières premières, le financement aussi a peut être
défini comme le moyen lui permettant de disposer des ressources qui lui sont nécessaires sur
le plan pécuniaire. La politique financière de l'entreprise n'est pas indépendante des univers
industriels et financiers. En dehors d'une étude des relations existant entre la structure de
financement, et les marchés externes où se nouent les contrats avec les apporteurs de fonds.
Pour satisfaire les besoins de financement que l’entreprise exprime à chaque étape de sa
vie, il existe une collection de ressources financières que le dirigeant de l’entreprise doit
choisir tant en fonction du besoin exprimé ainsi que de l’impact de chaque type de
financement sur la rentabilité de la firme et d'autres incidents, tels que la structure de
l'endettement de l'entreprise et la répartition des coûts entre charges variables et fixes.
Les sources de financement de l’entreprise peuvent être classées selon leur origine en deux
principales catégories : internes qui sont toutes propriétés de l’entreprise ou externe à
l’entreprise.
36
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
Le financement interne est la première forme de financement, elle consiste pour l’entreprise
de financer ses investissements et sa croissance avec ses propres ressources sans faire appel à
d’autres capitaux étrangers l’une de préférence par les propriétaires-dirigeants des entreprise
puisqu’il leur permet de garder le contrôle de leurs entreprises et leur indépendance
financière. Il existe plusieurs types de financement interne : l’autofinancement qui est
Considérée comme la première source de financement des PME, le renforcement des
Capitaux propres et la cession des éléments d’actif.
2.1.1. L’autofinancement
« L’autofinancement est «la richesse nouvelle générée par l’entreprise en une année, une fois
que l’on a déduit la rémunération des actionnaires (dividende). En d’autre termes,
l’autofinancement est la part qui reste de la CAF (capacité d’autofinancement) après la
distribution des dividendes ». 3
Dans le cas des entreprises qui ne distribuent pas leurs dividendes, comme c’est
3
Bolusset.Carole, « l’investissement », éd Bréal, Paris, 2007, P.50.
37
2.1.1.2. Déterminants de l’autofinancement
Son calcul, nous pouvons déduire les facteurs qui déterminent la CAF et qui sont les
Suivants :
L’autofinancement est une forme de financement qui procure plusieurs avantages pour
l’entreprise, mais elle présente de nombreux inconvénients.
Le principal avantage de l’autofinancement pour les PME est la facilité de son utilisation.
Pour R. Wtterwulghe, l’avantage de l’autofinancement réside dans « la souplesse de cet
instrument de financement : la décision relève généralement de la seule volonté du
dirigeant »4 . Nous pouvons citer d’autres avantages de l’autofinancement et qui sont les
suivants :
4
Wtterwulghe.R, Op.cit., p.127
30
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
L’une des principales limites de l’autofinancement est qu’il est insuffisant pour couvrir tous
les besoins de financement de l’entreprise. De plus, réinvestir toutes les liquidités risque de
vider la trésorerie de l’entreprise et l’empêchera de faire face à des besoins imprévus. Mais le
problème majeur de l’autofinancement réside dans la politique de distribution des dividendes.
En effet, en réinvestissant ses bénéfices, l’entreprise est obligée de ne pas distribuer de
dividendes ce qui risque de mécontenter ses associés et ses actionnaires. Or, pour accroitre ses
activités, elle doit investir. L’entreprise est confrontée à doit faire l’arbitrage entre croissance
et satisfactions des actionnaires et associés.
L’augmentation des capitaux est une autre source de financement interne après
L’autofinancement, elle est très utilisée par les PME et la majorité des entreprises
Familiales. L’entreprise peut se financer, sans recourir aux fonds externes, sois avec de
31
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
« Les bénéfices de l’entreprise ne sont pas réinvestis ou distribués en leur totalité. Une partie
de celles-ci est mise en réserves pour faire face à des situations inattendues. Ces réserves
peuvent être incorporées dans le capital social de l’entreprise pour renforcer ces fonds propres
quand elles ne sont pas justifiées et quand la capacité d’autofinancement de l’entreprise est
insuffisante. La décision d’incorporation des réserves est prise par la seule volonté du
propriétaire-dirigeant dans le cas des entreprises individuelles ou cas des sociétés, cette
décision doit être approuvée par le conseil d’administration au cours d’une assemblée
extraordinaire. A cette occasion d’incorporation, « l’entreprise Procède à une distribution
d’actions gratuites aux associés, au prorata de leur Participation au capital » 5.
L’augmentation de capital par incorporation de réserves est dite (blanche) car elle n’entraîne
pas l’accroissement des moyens à la disposition d’une entreprise mais d’un transfert
comptable des postes de réserves au poste de capital, ce qui Permet de libérer les réserves
pour financer les besoins de l’entreprise.
Les entreprises possèdent dans leurs bilans un compte appelé « les comptes Courants
d’associés ». Ce compte contient parfois des sommes très importantes et disponibles pendant
de nombreuses années. Même s’ils figurent dans le bilan des entreprises dans la partie capitale
propre, les comptes courants d’associés sont Considérés comme des dettes financières que
l’entreprise peut intégrer dans ses fonds Propres pour financer ses activités. Une fois intégrés
dans les fonds propres, ces comptes courants seront considérés comme un prêt que les
associés accordent à leurs Propres entreprises.
5
Cohen.Elie, « gestion financière de l’entreprise et développement financier », éd EDICEF, France,
1998, p.203.
32
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
L’insuffisance des ressources internes des PME et leurs besoins croissants de financement
obligent celles-ci à chercher des fonds externes. L’endettement est la première solution de
financement externe auxquelles recourent les PME. Il existe plusieurs formes d’endettement,
les plus utilisés sont : les prêts bancaires, l’emprunt obligataire et le crédit-bail.
Le financement bancaire est la première forme de financement externe à laquelle les PME
font appel. En effet, la difficulté d’accéder aux autres moyens de financement et la volonté de
garder le contrôle Poussent les propriétaires-dirigeants des PME à privilégier le financement
bancaire. Pour R. Wtterwulghe, les PME « sont de par leur taille, rarement en mesure de
recourir directement aux marchés financiers et à leurs produits. Le banquier constitue donc
leur Première source de financement externe » 6 .
Les formes des crédits bancaires sont multiples, leurs durées et leurs objectifs sont différents.
On distingue les crédits à court terme et les crédits à moyens et à long Terme. Les premiers
sont destinés à financer le cycle d’exploitation et la trésorerie de l’entreprise alors que les
seconds sont destinés pour le financement des équipements et des investissements de celle-ci.
Les crédits à courts terme sont destinés à financer le cycle d’exploitation de l’entreprise et
assurer l’équilibre de sa trésorerie. Leur durée va de quelques jours Jusqu’à une année. Les
crédits à court terme permettent de faire face aux dépenses courantes de l’activité, de couvrir
un temps de stockage ou un délai de payement consenti aux clients.etc. Selon leurs objectifs,
les crédits à court terme peuvent être devisés en deux catégories :
6
Wtterwulghe.R, Op.cit. p.129
33
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
a) La facilité de caisse
« La facilité de caisse est un crédit à court terme à objectif général d’accordé aux
entreprises pour faire face à des décalages ponctuels de trésorerie à certaines périodes de
l’année, notamment lors des échéances commerciales ou fiscales ». 7
b) Le découvert bancaire
Le découvert bancaire est un crédit consisté que le banquier autorisant le client à avoir un
compte débiteur. Le découvert est un outil d’ajustement de la trésorerie des entreprises, il sert
à compléter l’insuffisance en fond de roulement. La durée du découvert est un peu plus
longue que celle de la facilité de caisse, elle va de quelques semaines à quelques mois et
contrairement à la facilité de caisse, la banque doit respecter la durée et ne peut y mettre fin au
contrat avant son terme. Le découvert est appelé « crédit blanc », certaines entreprises
peuvent l’utiliser pour couvrir leurs pertes et il est très risqué pour les banques.
En effet, le découvert « est fortement risqué pour le banquier qui l’octroi dans la mesure où il
s’agit d’un concours bancaire à court terme subjectif qui n’est adossé à aucune opération
commerciale ». 8 Il est fondé sur la confiance qu’a le banquier à l’égard de son client.
c) Crédit de compagne
Le crédit de compagne est un crédit par caisse spécialisé, il est destiné à financer les
besoins de trésoreries du cycle d’exploitation des entreprises à activité saisonnière comme les
entreprises agricoles. Ce crédit porte généralement sur des gros montants et il a une durée plus
de neuf (09) mois.
7
http://www.banqueCredits-de-tresorerie.com.
8
Rousselot.P, Verdié. J-F, « la gestion de la trésorerie », éd DUNOD, Paris, 1999, P.138
9
http://www.banqueCredits-de-tresorerie.com
34
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
crédit par billet : l’entreprise escompte des billets financiers dans la limite de
Accordées par la banque. Ce crédit fait courir à la banque le risque de l’échec de la compagne
qu’elle a financé ou la difficulté de l’écoulement de la marchandise sur les marchés. C’est
Pourquoi la banque, pour limiter ces risques, prend des garanties exemple gages,
cautionnement, nantissement.
d) L’escompte
L'escompte commercial peut être défini comme « l'opération de crédit par laquelle le
banquier met à la disposition d'un client le montant d'une remise d'effets sans attendre leur
échéance. Le recouvrement des effets, qui lui sont cédés en pleine propriété, doit
normalement procurer au banquier escompteur le remboursement de son avance».10
L’escompte est un moyen de financement qui comporte peu de risque pour les deux parties
banque et entreprise, il est de plus en plus demandé par les PME car les banques l’accordent
rapidement et avec peu de formalités.
e) L’affacturage
Les crédits à moyen et à long terme sont des crédits destinés à financer les équipements et
les investissements des entreprises. Ces crédits sont octroyés par les banques pour compléter
un financement d’un projet et non pour financer le projet en sa totalité. En d’autres termes,
une entreprise demandant un crédit pour financer un équipement ou un investissement, doit
10
Rouyer.G, Choinel.G « la banque et l'entreprise techniques actuelles de financement » 3eme édition, éd Revue
Banque, Paris, 1996, p.29.
11
https://www.banquefrance.Creances-commerciales-affacturage.com.
35
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
financer un pourcentage du coût de ce projet Par ses fonds propres ; la banque accorde un
crédit pour financer le reste.
Les crédits à moyen terme ou crédits d’équipement ont une durée allant de deux (02) à sept
(07) ans, ils sont destinés à financer l’outil de production d’une PME ou l’outil de travail de
certains professionnels tels que les médecins, les avocats ou les pharmaciens. Le montant du
crédit à moyen terme accordé par une banque ne dépasse pas 70% du coût de l’équipement.
Le reste, appelé apport initial, est financé soit par les fonds propres de l’entreprise, soit par un
autre établissement.
Les crédits à long terme sont d’une durée allant de sept (07) à vingt (20) ans et sont
destinés à financer les investissements des entreprises. Ces crédits sont généralement accordés
par une banque en concours avec un établissement spécialisé et leurs montants couvrent
jusqu’à 80 % du montant de l’investissement.
4.1.1. Définition
Le taux de financement est définit comme le taux d’intérêt annuel d’un prêt d’argent
accordé à une personne par un établissement de crédit dans le but de financer un projet. C’est
le loyer de l’argent ou le prix de l’argent à payer pour obtenir un crédit auprès d’un prêteur.
Le taux d’intérêt peut être fixe ou variable.
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Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
En cas l’entreprise accorde un délai de règlement à ses clients, la banque pourra lui
permettre d’anticiper ses recettes par le biais de l’escompte ; elle financera ainsi une partie de
ses dépenses de production, et sera remboursé par l’encaissement des effets de commerce
escomptés. L’escompte apparaît donc comme une avance sur recettes destinée à financer des
dépenses d’exploitation.
Les sociétés dont les ventes présentent un caractère saisonnier enregistrent des besoins de
fonds irréguliers, croissant avec l’accumulation des stocks et décroissant avec les recettes
37
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
provenant des ventes. Ces besoins de trésorerie sont généralement financés par des crédits
relativement spécialisés par des crédits de campagne, préfinancement, etc.
La réalisation d’un investissement est caractérisée par le fait qu’une partie des recettes
prévues est affectée au financement des charges d’exploitation. C’est donc le solde produit
charge qui permettra de rembourser les crédits ayant financé les dépenses d’investissement.
De là se dégage la notion de cash-flow d’exploitation, l’investissement se présente comme un
débours de fonds devant sécréter tôt ou tard des recettes nettes.
Compte tenu des risques liés à l’investissement comme l’erreur dans les prévisions, dans le
choix du matériel, le banquier adoptera généralement la démarche suivante :
4.3.1. Principe
Afin de ne pas éluder ce problème essentiel, il convient de distinguer ; pour chaque type de
financement :
38
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
En effet, au niveau du court terme, « le risque d’une utilisation permanente des crédits est
étroitement lié à une croissance des besoins en fonds de roulement disproportionné par
rapport à l’évolution du fonds de roulement. Un tel déséquilibre peut ainsi provenir ». 12
Le risque de l’entreprise constitue le risque pur du créancier, et peut être estimé à partir
d’une étude de la solvabilité de l’entreprise.
Le risque du crédit est fonction des garanties propres au crédit accordé, le banquier
s’efforce de rendre la sortie du crédit indépendante de l’évolution de l’entreprise.
En d’autres, le risque du crédit sera d’autant plus faible que, quelle que soit l’évolution de
l’entreprise, la banque percevra intérêts et remboursements. Le banquier doit donc savoir «
monter » les crédits susceptibles d’assister l’entreprise tout en limitant le risque de non-
remboursement.
Enfin, trois grands types de garanties peuvent être distingués en matière d’octroi de crédit :
12
Pierre VERNIMMEN, Op.cit., p.87
39
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
La vie économique de tout le jour est dominée par deux acteurs principaux qui sont
incontournables : il s’agit d’un cote de la banque et de l’autre cote de l’entreprise. Ces deux
acteurs majeurs de la vie économique, la relation est basée une dépendance réciproque la
banque constitue une source de financement non négligeable pour les entreprises.
1. Besoins de l’entreprise
Le cycle d’investissement concerne toutes les dépenses de l’entreprise à long terme, cela
après plusieurs années d’activités et nécessite un financement stable et une acquisition durable
des biens des machines, matériel de production, matériel de transport… . L’entreprise doit
disposer de ressources stables pour assurer le financement de ses investissements et de ses
besoins en fonds de roulement à savoir :
les fonds propres : appartiennent aux associés, ils comprennent les augmentations de
capital et l’autofinancement constitué par les ressources nées de l’activité de l’entreprise ;
les fonds prêtés par les créanciers : emprunts obligataires, emprunts auprès des banques et
des établissements de crédit ;
le crédit-bail : est à la fois un procédé d’investissement et une modalité de financement.
L’entreprise choisit en effet l’immobilisation qu’elle désire puis le fait acheter par une société
spécialisée dans le crédit-bail qui la lui loue avec une option d’achat en fin de contrat.
Le cycle d’exploitation durant son fonctionnement, exige que l’on dispose d’actif physique
et financier. Ce cycle peut être devisé en trois phases :
phase d’approvisionnement : dans cette phase, l’entreprise achète les différents biens et
services nécessaire à son activité ;
phase de production : dans cette période, l’entreprise transforme les différents bien pour
en faire un produit finis ;
40
Chapitre Ⅱ : Généralités sur les banques et les entreprises
Les entreprises permettent à une banque d’accumuler les informations privées sur la
gestion de l’entreprise, les caractéristiques de sa trésorerie, sur ses relations avec les
fournisseurs et les clients, sur d’éventuels incidents de paiement ou de ses métiers. Ainsi, la
relation de long terme procure a la banque qui la pratique, a un moindre coût, autant
d’information sur une même entreprise qui ne pourrait le faire une autre banque qui n’est pas
implique dans la relation. Par conséquent, cette relation permet a la banque de connaitre
avec précision l’historique des remboursements passe de l’entreprise qui sollicite un
nouveau crédit, elle lui permet de distinguer les entreprises sincères qui dissimulent une
partie de leur résultat afin de minorer le montant de leur remboursement.
La mise en place d’une relation entre la banque et l’entreprise peut se traduire par un
certain nombre d’inefficience dans le fonctionnement du marché du crédit et dans
l’équilibre du secteur bancaire. La banque entretient une relation de clientèle avec une
entreprise qui dispose en effet des informations inaccessibles aux autres banques. Cette rente
informationnelle rend plus délicat pour l’entreprise un éventuel changement de banque en
cas désaccord. Cette rupture d’une relation entre entreprise et une banque pourra en effet
être interprétée par d’autre banque comme un signal de difficulté que la banque partenaire ne
veut plus assumer.
Conclusion
Dans ce chapitre on conclut que la banque est une entreprise spécialise dans les fonds de
l’argent et joue un rôle de l’intermédiaire financier entre les deposeurs de l’argent et les
demandeurs de prêts. Traditionnellement l’activité de la banque consiste à servir
d’intermédiaire entre les agents économiques ayant une capacité de financement.
41
Chapitre III
Introduction
Avant de prendre une décision, il faut que l’évaluation d’un projet d’investissement
prenne en considération les points les plus sensibles plus douteux. De cela la banque prenne
en considération une méthode afin d’avoir une viabilité d’octroi ce crédit.
Les règles de crédit sont les normes de crédit que toutes les structures d’octroi ou de gestion
des risques doivent respecter. Ainsi, toute décision ou note de service afférente a la politique
de risque non contenue dans le présent document nécessite avant sa mise en œuvre un accord
express de la direction générale. Les différentes intervenants dans le domaine du crédit
notamment les agences et les groupes d’exploitation, peuvent proposer à la direction générale
des normes a même d’améliorer les processus de traitement des dossiers et de gestion du
risque qui tiennent compte de leurs particularités géographique et économiques.
Pour assure l’uniformité de la communication sur les produit et processus tout changement de
norme doit être élabore par la DGA/E
Les règles de crédit sont de deux types : règles de gestion du portefeuille et règles de gestion
et règles de gestion de relations.
Les règles de gestion du portefeuille trouvent leurs sources dans les règles prudentielles
édictées par les autorités monétaires et celles émanant de la règlementation interne. Elles
visent a améliorer la qualité du portefeuille et peuvent concerner un segment d’activité, une
région géographique, un secteur, … etc. .
Les limites fixées à l’intérieur du portefeuille segment sont arrêtés par la direction générale.
42
Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Tout nouveau produit mis sur le marché par la banque ne saurait excéder une limite globale de
10% du total des engagements. Le produit est considère comme nouveau si sa durée de vie
depuis son intégration dans nomenclature des produits commercialise par la banque est
inferieurs a trois ans.
Dans le souci de diversifier ses risques la banque veille à contenir ses engagements sur les
différents secteurs d’activité dans les proportions suivantes :
Tableau n°02 : les engagements de la banque sur les différents secteurs d’activité
On entend par les risques extérieurs tous les engagements pris par la banque soit par lettres de
crédit ou par lettre de garantie. Conformément a la règlementation des changes la banque
veille a ce que ses engagements ne dépassent pas deux fois ses fonds propres règlementaires.
Les règles exposées ci-après constituent les volets du processus de gestion du risque .
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
A l’exception des relations de portefeuille avant l’introduction des nouvelles limites ou celles
bénéficiant de disposition gouvernementales particulières. La banque veille a n’octroyer de
crédit a un même emprunteur que dans une limite de 15% de ses fonds propres règlementaires
et dans une acception d’emprunteur unique. Elle s’applique aussi a vérifier en permanence
que les crédits supérieur sa 10% de ses fonds propres règlementaire octroyés aux emprunteurs
uniques n’excèdent pas huit fois ses fonds propos.
Le canevas d’analyse financière auquel est indexe la grille d’évaluation de la cote de risque
emprunteur reste le cadre idéal devant servir a l’évaluation du risque de crédit et la définition
du profil de risque.
La surface financière d’un client (certifie ou auditée selon l’exigence) doit être obtenue pour
chaque emprunteur (ou garant important éventuellement) au moins une fois par an et
systématiquement à l’examen de toute nouvelle demande.
Conformément aux règles prudentielles, la banque doit exiger des entreprises ayant atteint ou
dépasse les 10% de ses fonds propres réglementaire, l’audit de leurs comptes. La solvabilité
de l’emprunteur est établie a l’aide du canevas d’analyse et du système de cotation des risques
pour l’ensemble des demandeurs astreint a la présentation de documents normalises.
En situation de traitement normal le crédit ne peut être accorde a des emprunteurs ou a des
garants qui ont des antécédents financière en contentieux ou conflictuels auprès de la BADR
ou chez les confrères .Toutefois, les dossiers présentant des motivations particulières peuvent
être soumis a l’appréciation de la direction générale.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Avant la mise en place de tout crédit les biens donnent en couverture, doivent être réévaluée
par un expert conventionne avec la banque si l’évaluation présente est effectuée par un expert
désigné par le client. Ces biens doivent être réévalues toutes les cinq années à l’occasion de
nouvelle demandes de crédit ou de renouvellement.
Aussi ces suretés doivent avoir priorité de rang. En cas d’impossibilité d’inscription du
privilège de la banque en premier rang. L’accord de la structure centrale concernée doit être
recueille. Les biens immobiliers recueille en garantie de financement doivent par ailleurs être
couvert par une assurance.
La comite de la Direction Générale est le seul organe habilite a examiner les demandes de
financements d’unités de production rénovées dans le cadre d’un achat a effectuer sur le
marché local ou d’une opération d’importation. Ses décisions pour type de projet tiendront
compte notamment des conditions légales et règlementaires en vigueur.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Les demandes de crédit doivent être impérativement déposées auprès de l’agence la plus
proche du siège social de l’entreprise et ce quel que soit le niveau de décision en matière de
pouvoirs d’engagement. Néanmoins, pour les dossiers relevant des pouvoirs des comités de
crédit centraux les clients ont la possibilité de déposer une copie du dossier complet au niveau
des directions centrales concernées. L’accueil de la clientèle et la réception des dossiers ont
lieu de tous les jours ouvrables. Le charge de clientèle est interlocuteur privilégie de la
clientèle .Il assure l’entretien préliminaire assiste et conseille les clientèles, l’informe des
conditions de banque et des pièces a fournir pour la formalisation d’un dossier de crédit.
La date d’introduction ;
L’identification de la relation (raison sociale et siège social)
L’activité principale
L’objet de la demande de crédit, le montant et durée des concours sollicites
L’estimation des garanties proposées (estimation du client)
La demande de crédit doit être signée par le gérant et/ou toute personne mandatée
expressément à cet effet.
Le dossier de crédit doit être dépose en trois exemplaires ; lors de l’introduction des dossiers
de crédits par la clientèle, le charge de clientèle procède à la vérification préliminaire des
pièces constitutives avant d’accuser réception. Pour éviter aux clients des déplacement le
charge de clientèle est tenu :
- s’assure que l’objet du crédit sollicite s’inscrit dans le cadre de la de la politique générale du
crédit de la banque et des activités finançables ;
- s’assurer que le dossier de crédit présente par client, comporte l’ensemble des documents et
informations exiges ;
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
La liste des documents constitutifs d’un dossier de crédit doit être mise à la disposition de la
charge de la cliente. Le contrôle préliminaire des documents fournis consiste à s’assurer que
le dossier contient tous les documents exiges, et ce en présence du déposant du dossier. Dans
le cas où un document manque la charge de clientèle doit s’en référer a son superviseur ou le
cas échéant son Directeur lequel appréciera l’acceptation ou le rejet du dossier. La
signification de rejet d’un dossier incomplet doit intervenir par sa restitution séance tenante.
Pour les dossiers complète un accusé de réception doit être délivre immédiatement.
Le GRE est charge de la transmission des copies de l’accuse de réception aux structures
centrales. Un numéro d’ordre chronologique de délivrance est attribué a chaque accuse de
réception.
Un registre des accuses de réception doit être ouvert au niveau de l’agence. Le registre en
question doit comporter les rubriques ci-après :
- Date de délivrance
- Numéro de l’accuse de réception
- Dénomination / identité de la relation
- Objet de la demande
- Date de réponse prévue
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
La délivrance de l’accuse de réception vaut engagement de la banque a réserver une suite dans
les délais fixés a la demande de crédit introduite auprès de l’agence. Le délai de réponse qui
sera porte sur l’accuse de réception est fonction du niveau de décision en matière d’octroi de
crédit (niveau régionale ou central).
Les demandes de crédits n’étant de toute manière sanctionnées que par la seule comite
habilite les délais de réponse pour les dossiers relevant des pouvoirs d’engagements centraux
ne doivent en aucun cas être supérieurs à ceux concédés aux structures régionales en matière
d’exploitation ou d’investissement.
En somme les délais prescrits doivent être étroitement suivis par les différentes structures,
l’organe de décision a toujours la faculté de subordonner la mise en place du crédit a la
production du document exigé s’il ne constitue pas un élément déterminant dans la prise de
décision.
Le GRE organise en concertation avec le demandeur une visite sur site a l’intérieur des
délais de traitement concédés aux représentations régionales.
La visite est effectuée par le charge de clientèle et le charge de crédit de l’A.L.E pour les
dossiers dépendants de ses pouvoirs et accompagnées des représentants du G.R.E pour les
dossiers de pouvoirs supérieurs. Si le dossier le requiert la représentation de la banque peut
être rehaussée. Par ailleurs, il y a lieu de respecter les disposition particulières relatives a la
visite sur site consignées sur les conventions spécifiques signées avec partenaires en charge
des dispositifs d’aide a la création d’emplois.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Par délais de traitement nous entendons le nombre de jours, allant de la date portée sur
l’accuse de réception a celle portée sur la notification de la décision du comité adressée au
client.
Pour les crédits entrant dans le cadre des dispositifs de création d’emplois, il y’a lieu de
respecter les dispositions particulières convenues avec les partenaires en charge de la gestion
de ces dossiers.
Dans cette section on présentera les étapes des crédits accordée de la notification
d’engagement jusqu'à la notification de décision d’octroi de crédit.
La présente partie consiste à traduire dans la pratique la décision prise par la banque
d’accorder son concours à sa clientèle par la mise en force du crédit consenti.
Elle définit les tâches à réaliser par la structure concernée, matérialisant l’octroi du prêt et le
cheminement des différentes étapes par les quelles la gestion d’un dossier de crédit doit être
assuré.
L’autorisation d’engagement doit être instruite dès la saisie des limites d’engagements en
termes de montant, de validité et de prêt approprié.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
L’échéance de la limite à saisir pour les crédits relais d’exploitation dit tenir compte des
opérations d’approvisionnement en cours. Elle peut, au besoin être repousses de trois mois
supplémentaires à compter de l’échéance de la ligne portant l’instrument de paiement. Les
crédits autorisés doivent obligatoirement être gérés par le module des prêts.
La saisie des dossiers de prêt s’effectue sur la base des informations contenues dans
l’autorisation d’engagement quelle que soit la structure qui l’a établi.
Lorsque le crédit à court terme donne lieu à une utilisation en plusieurs tranches, comme c’est
le cas du découvert mobilisable, chaque utilisation constitue en elle-même un prêt qui doit
être saisi en tant que tel.
Lorsqu’un dossier de crédit est sanctionné par les structures centrales du crédit, la saisie des
limites sur le système d’information s’effectue par la direction centrale du suivi des
engagements et lorsqu’un dossier de crédit est sanctionné par les structures régionales du
crédit, la saisie des limites sur le système d’information s’effectue par le directeur ou le
responsable auquel il confie cette tâche.
3. Instruction du dossier
Les dossiers de crédit étant gérés par le système informatique, les uns des autres, tous les prêts
doivent faire l’objet de la création d’un dossier même lorsqu’ils concernent un même
bénéficiaire.
La création du dossier se traduit par la saisie des données relatives au prêt à mettre en place.
Ces données sont à saisir obligatoirement. Lorsqu’une donnée obligatoire n’est pas saisie, le
système ne permet pas saisir la donnée suivante. D’autre part le paramétrage préalable en
fonction de chaque type de prêt, génère automatiquement certaines données qui peuvent selon
le cas être modifiables ou pas.
Les données à saisir relatives à l’instruction du dossier s’articulent autour des quatre grands
axes suivants :
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
3.1.1. Données générales : données communes à tout type de prêt quelle que soit sa nature,
et se rapportent aux point suivants :
le type de prêt : la saisie du type de prêt doit correspondre à celui figurant sur
l’autorisation d’engagement.
code objet du prêt : la saisie de cette information fera apparaitre l’objet du prêt dans la
convention liant le client à la banque.
capital prêté : il s’agit du montant de prêt accordé par l’organe de décision figurant dans
l’autorisation d’engagement. Toutefois le montant à saisir peut représenter une partie
d’un crédit d’exploitation faisant l’objet d’une autorisation globale et dont chaque
utilisation donne lieu à la création d’un dossier à part.
durée d’amortissement : indique le nombre d’années et/ou de mois lorsque la durée
comprend une fraction d’année ou une durée inférieure à une année.
type d’amortissement : constant, indique que le paiement effectué diminué a chaque
échéance d’un montant équivalent à celui des intérêts remboursée lors du paiement
précédent.
type de taux : le taux à appliquer est de type variable. Dans ce cas le taux peut pendant la
durée du prêt, évoluer dans les deux sens. Il se compose dans tout les cas d’un taux de
basse (l’élément variable) et d’une marge (l’élément invariable durant la période du
crédit) qui peut être modifiée d’un prêt à l’autre, en fonction des indications portées sur
l’autorisation d’engagement.
modalités de remboursement : il y a lieu de déterminer la périodicité de remboursement
du prêt, qui peut être selon la nature de l’activité soit annuelle, soit semestrielle, soit
trimestrielle, soit mensuelle, et qui indiquera par voie de conséquence le nombre
d’échéances prévues pour l’extinction totale du prêt.
mode de recouvrement des intérêts intercalaires : la période séparant la date de début
d’utilisation de la date de début du prêt peut connaitre un ou plusieurs déblocages de
fonds (consommations), durant laquelle des intérêts seront calculés successivement
jusqu’à la date limite d’utilisation, le paiement de ces intérêts peut avoir lieu soit :
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Au prorata au jour le jour dés enregistrement d’un Impayé, au même taux pratiqué au prêt
dont il résulte sans Compte de la bonification du taux d’intérêt dans le cas ou elle Serait
prévu pour le type de prêt considéré, le retard dans le Paiement des sommes dues par
l’emprunteur entrainera une Majoration du taux d’intérêt.
Date de début d’utilisation : le système génère pour cette donnée La date de saisie du
dossier
date limite d’utilisation : donnée à saisir conformément au délai Accordé sur
l’autorisation d’engagement.
La date limite d’utilisation peut toujours faire l’objet d’une prorogation. Le système en
signale l’imminence pour d’éventuelles mesures à prendre.
Ces données concernent les crédits accordés dans le cadre des différents dispositifs d’aides
mis en place par les pouvoirs publics, dans le but de promouvoir certaines zones et certains
secteurs d’activités, ainsi qu’au profit de certains secteurs d’activités, ainsi qu’au profit de
certaines catégories de promoteurs.
Le différé ne peut être accordé que pour le financement des investissements, il peut être soit
total partiel en fonction de la capacité de remboursement du projet, de l’exploitation ou de
l’entreprise, que déterminera la nature de l’activité exercée.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Une zone est consacrée aux données concernant le client emprunteur d’un côté, et les
modalités de paiements des échéances de l’autre. Ces données portent sur les points suivants :
- activité : le code activité de l’emprunteur tel que figurant dans le fichier client saisi à
l’ouverture s’affiche automatiquement.
- organe de décision : donnée à saisir indiquant la structure de la banque ayant autorise le prêt
.à savoir l’agence, le Groupe ou la structure centrale.
Les différentes étapes ci-dessus décrites doivent systématiquement faire l’objet d’une
validation par le directeur d’agence ou l’intérimaire dument désigné dans le but de s’assurer
de l’exactitude des données saisies.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Cette opération ne doit en aucun cas être effectuée par la même personne ayant procédé à
l’instruction du dossier. La validation consiste pour l’utilisation à confirmer une aux données
correctement saisies et à corriger celles jugées incorrectes ou erronées.
Une fois validées, les information ainsi saisies deviennent définitives et ne pourront plus
faire l’objet d’une quelconque modification.
Les garanties bordant les crédits consentis par la banque peuvent être soit liées au déblocage
de fonds (objet du financement), soit en être indépendantes. Notons que les originaux des
actes de garanti sont conservés au niveau de la cellule juridique du GRE dans le respect des
règles de sécurité d’usage .On distingue ainsi deux catégories de garanties, celles dont le
recueil doit avoir lieu antérieurement au déblocage de fonds (garanties et réserves
bloquantes), et celles qui ne peuvent être recueillies que postérieurement à celui-ci (garantie et
réserves non bloquantes)
Les garanties à recueillir préalablement au déblocage ainsi que les chausses suspensives
constituent des réserves bloquantes et doivent être saisies comme telle .ces réserves doit
obligatoirement être levées avant tout déblocage de fonds.
A l’opposé, la saisie des réserves non bloquantes permet de diffère le recueil des garanties,
L’ALE et le GRE doivent cependant veiller à ce que la concrétisation de ce volet intervienne
dans des délais raisonnables.
La saisie du numéro de dossier de prêt permet d’afficher le nom et l’adresse du client ainsi
que le montant et la durée du prêt. Cette saisie offre également d’autres possibilités a savoir :
l’affichage, la création ainsi que le levée des réserves. L’option aucune réserve y est
également offerte dans le cas ou l’autorisation de crédit n’est pas assortie de garanties ni de
clauses suspensives.
Cette mesure concerne les réserves a caractère bloquant et effectuée par le groupe Régional
ou par la Direction centrale selon les seuils d’intervention qui leurs sont attribués
respectivement. Cette Saisie autorisant la mobilisation du crédit n’est effectuée qu’après le
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
recueil effectif et la validation des garanties retenus en couverture et/ou la levée des clauses
suspensives figurant dans l’autorisation d’engagement.
La satisfaction par le client aux conditions d’octroi donne lieu a l’établissement d’une
convention de prêt qui doit être éditée au moins en trois exemplaires, et après la levée des
réserves bloquantes. Les exemplaires de la convention, signés par le client et la banque
représentée par le directeur d’agence sont destinés : au client, a l’agence et au GRE.
A réception de la déclaration de validation des garanties reçues en couverture des crédits mis
en place pour le compte de la clientèle , l’agence est tenue de procéder a la comptabilisation
des suretés réelles devant l’être.
Relativement a la délivrance des mainlevées pour les crédits totalement remboursées l’agence
devra recevoir un accord express du groupe Régional lequel devrait solliciter préalablement
l’aval de la structure signataire du ticket d’autorisation.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
l’ensemble des prêts, et qui peuvent résulter soit d’une saisie directe ou d’une validation, soit
exécutés automatiquement a une date fixée au préalable lors de création du dossier.
a. Issue du crédit
Remboursement du prêt
Dans le cas d’un remboursement anticipe total, le règlement que devra effectuer le client doit
couvrir le capitale restant du a rembourser ainsi que les intérêts proportionnels se rapportant a
la période allant de la dernier tombée d’échéance jusqu’à la date du remboursement ainsi
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
envisagée. Dans le cas d’un remboursement anticipe partiel deux hypothèses peuvent se
présente
Le remboursement a imputer sur les échéances les plus éloignées doit correspondre dans
ce cas au montant de la dernière échéance et celles qui la précèdent immédiatement figurant
dans le tableau d’amortissement. Dans cette hypothèse le montant des échéances restant a
courir est maintenu, mais la durée de remboursement rétrécit.
Le montant a rembourser dans ce cas est reparti équitablement sur l’ensemble des
échéances non encore échu de manière a réduire uniquement le capital restant du alors que la
durée de période de remboursement est maintenue telle qu’elle.
Dans les deux hypothèses un nouveau tableau d’amortissement est édite. Une nouvelle chaine
de billets est remise au client en remplacement des effets restitues.
La tombée d’échéance est provoquée automatiquement le dernier jour de chaque mois. Cette
procédure a pour but de déterminer le montant globale (principal, intérêts, taxe frais
accessoires) de l’échéance a régler ou du prêt a rembourser par le client et de s’assurer que le
compte de remboursement de ce dernier est suffisamment provisionné. Un avis de débit édit
automatiquement par le système est remis au client a l’appui de l’effet paye qui doit être
annote au verso de la mention : ‹‹ paye le …………. ››
Hormis les crédits de campagne appelés a être rembourses a la fin du cycle d’exploitation les
crédits a court terme destinées au fonctionnement ou a l’exploitation de l’entreprise peuvent
être renouvelés par reconduction.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Tout crédit non paye (et tout échéance non réglée) depuis plus trois mois a partir de la date de
son échéance et les crédits ayant subis une déchéance totale du terme sont considères comme
des impayés classes conformément a la règlementation prudentielle. Le séjour d’une ou
plusieurs échéances en impayé entraine après le délai stipule conventionnellement une
déchéance du terme. La totalité de crédit devient ainsi exigible.
En conséquence des qu’une défaillance est enregistré l’agence doit entreprendre toutes les
actions en vue de son règlement et suivre scrupuleusement les démarche prévues dans la
procédure de suivi du précontentieux. S’il y a nécessité d’introduire un réaménagement des
conditions initialement convenues le comité de crédit compètent doit être sollicite.
Parmi les techniques recommandées pour évaluer et surveiller les risques des prêts autres
personnels et hypothécaires, il y a celle de la cotation du risque. Cette technique exige que
l’on répartisse les prêts en une série de catégories par ordre de risque croissant tout en
évaluons selon les critères.
La cotation du risque emprunteur peut être définie comme étant l’aboutissement quantitatif de
l’appréciation découlant de l’analyse la plus exhaustive possible de l’entreprise et de son
environnement. Elle repose sur l’attribution d’une note chiffrée traduisant de manière
synthétique la qualité de l’entreprise et du risque pris ou a prendre sur elle.
2. Echelle de cotation
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Cote 2 : Très bon risque → Très peu d’incertitudes sur la bonne issue des crédits ;
Cote 3 : Bon risque → Crédits bancaire moyennement protégés
Cote 4 : Bien risqué → Des incertitudes sur la récupération des crédits
Cote 5 : Fortement risqué → Très forts doutes sur la récupération des crédits
Cote 6 : Extrêmement risqué → Défaillance certaine, recouvrement fort aléatoire
4. Eléments d’évaluation
L’évaluation de l’activité de l’entreprise pondérée pour rappel a 25% dans la CRE repose sur
quatre critères :
L’évaluation des finances de l’entreprise, élément pondère a 50% dans la CRE est fondée
quasiment sur le calcul d’un certain nombre de ratios regroupes par nature.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Commentaires :
- le ratio de fond de roulement est un ratio très faible expose l’entreprise a des
difficultés financière cela signifie qu’elle immobilise des capitaux au détriment de sa
rentabilité.
- Le ratio de besoin en fonds roulement est le décalage qui peuvent naitre de deux flux
qui justifier l’existence de créance et dette.
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Commentaires :
Les ratios de structure est apparait au niveau de la comparaison, ils comparent des éléments
du bilan de l’entreprise pour étudie les types de financement …
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Commentaire :
Les ratios d’activité est la variation de chiffre d’affaires d’une année sur l’autre en
pourcentage. Négatif, il exprime une baisse du chiffre d’affaire qui devra être justifiée. positif
, il indique une progression de l’activité.
Commentaire : les ratios de rentabilité analyser la rentabilité des éléments figurant dans le
compte de résultat
5.3. Le prévisionnel
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
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Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Ratio de Fourchettes
trésorerie C1 C2 C3 C4 C5 C6
Fonds de Sup a 1,2 Sup a 1,1 Sup a 1 Sup a 0,9 Sup a 0,8 Inf a 0,8
roulement Inf a 1,2 Inf a 1,1 Inf a 1 Inf a 0,9
Besoin en Inf a 0,8 Sup a 0,8 Sup a 0,9 Sup a 1 Sup a 1,1 Sup a 1,2
fonds de Inf a 0,9 Inf a 1 Inf a 1,1 Inf a 1,2
roulement
Trésorerie Sup a 1,3 Sup a 1,2 Sup a 1,1 Sup a 1 Sup a 0,9 Trésorerie
Inf a 1,3 Inf a 1,2 Inf a 1,1 Inf a 1,1 négative
Ratios Fourchettes
C1 C2 C3 C4 C5 C6
Degré Inf a 10% Sup a Sup a Sup a Sup a Sup a
d’amortissement 10% 20% 40% 60% 80%
Inf a 20% Inf 40% Inf a 60% Inf a 80%
Structure de Inf a 35% Sup a Sup a Sup a Sup a Sup a
Financement 35% 45% 55% 65% 75%
Inf a 45% Inf a 55% Inf a 65% Inf a 75%
Liquidité Sup a 1,2 Inf a 1,2 Inf a 1,1 Inf a 0,9 Inf a 0,9 Inf a 0,8
Générale Sup a 1,1 Sup a 1 Sup a 0,8 Sup a 0,8
Risque liquidatif sup a Sup a Sup 20% Sup a Sup a Inf a 10%
30% 25% Inf a 25% 10% 10%
Inf a 30% Inf a 15% Inf a 15%
Risque Sup a Sup a Sup a Sup = 0% Sup = 0% FR < 0
d’exploitation 30% 25% 20% Inf a 10% Inf a 10%
Inf a 30% Inf a 25%
Source : document de manuel général de la banque
La cote du risque emprunteur est révisée en situation normale une fois par an. Le
client doit pour ce faire régulièrement remettre ses états financiers.
64
Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
65
Chapitre Ⅲ : Etude et gestion des risques d’un dossier de crédit d’investissement
Conclusion
Le banquier comme tous les investisseurs, évalue ses investissements en fonction du risque
et du rendement. Ensuit, il vérifiera les risques direct du projet du secteur d’activité afin de
déterminer s’ils sont acceptables ou non par rapport au rendement généré par son placement.
66
Chapitre IV
Introduction
L’agence BADR N°359 d’Amizour est 14eme des agences de la BADR Bejaia 06000.qui a
été créé avec la création de la banque agriculture et de développement rural le 31 mars 1982
qui est issue de la restructuration de la BNA Ayant son sièges social au 17 boulevard colonel
Amirouche. Alger. La BADR d’Amizour contribue d’une manière remarquable a
développement de la vie économique de tout région d’Amizour et les communes de
rattachement dont le rayon d’exploitation est très vaste (Amizour, El kseur, Feraoun,
Barbacha, kendira, Fenaia, Beni djelil, Semoune …. Etc.)
L’agence exerce toutes les activités d’une grande banque. Elle est représenté par : Mr ziri
Djamel en sa qualité de directeur d’agence.
68
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Directeur d’Agence
Secrétariat
69
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
La BADR a plusieurs objectifs par excitation conformément aux lois et règlement en vigueur
De toute opération bancaire et par l’octroi de prêt et de crédit sous toutes formes,
Nous présentons dans cette section, les étapes permettant l’octroi d’un crédit
D’investissement, de l’étude de la demande de crédit à la prise de décision par la banque La
banque BADR a plusieurs crédits on citée :
70
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Dont notre travail est consacré pour l'entreprise laitière (usine) qui octroie un crédit nommé
Ettahadi Fédératif secteur agroalimentaire
Ettahadi est dénommé fédératif est destiné aux opérations de transformation et stock qui
concernée les population suivante transformation de produit agricole, conditionneur de
produit agricole, stockeur de produit agricole transformation de la tomate industrielle ,
production de lait , production de semence de pomme de terre , fabrication de pâte alimentaire
et couscous , conditionnement et exportations de datte , production de miel , production de
produit du terroir , création d'unité d'élevage et centre d'engraissement .
2. Dossier à fournir
- Demande de crédit
- Extrait de naissance
- Situation fiscale
71
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
- Bilan fiscaux des 3 derniers exercices + dernier rapport du commissaire aux comptes
+ situation intermédiaire de l'année en cours
- Agréments sanitaire des bâtiments d’élevage délivrés par les services vétérinaires de
l’état.
3. Caractéristiques du prêt bancaire
- Type du prêt : CMT 01-27 : CMT ETTAHADI Fédératif Agricole
- Amortissement : Dégressif
72
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
73
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Entreprise SPA laiterie X, structure émettrice Direction du financement des grands des
entreprises son activité la production de lait et dérives crédit « ETTAHDAI Fédératif »
Observation :
La SPA X laiterie spécialise dans la production de lait elle exige au minimum sept
actionnaire. Le champ d’activité est un plan d’action en matière d’assistance aux élevages a
été élaboré il s’agit notamment de :
74
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
La mise en œuvre du programme d’achat de génisses pleines pour les éleveurs de bovins
laitiers avec un financement sur crédit bancaire à taux bonifié à 100℅ nécessite une approche
particulière et vise d’abord à recenser les besoins des éleveurs bovins laitiers en cheptel et
sélectionner ceux qui satisfont les conditions d’éligibilité à l’avance financière. Un projet de
convention est élaboré entre GIP lait/SPA laitier. Cette convention vise à apporter des aides
aux éleveurs en finançant l’achat de génisses pleins sous forme d’avance financière sur la
fourniture de lait cru.
- Achat de 254 génisse pleins de race laitiers améliore pour un montant de 300 000.00 DA
l’unité soit 76 200 000.00 DA
- Nombre d’emplois a créé : 01 poste de travail pour 5 vaches laitières soit 50 postes
d’emploi
- Financement : Crédits Bancaire BADR avec Taux bonifie à 100℅
5. L’étude économique
75
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Charge :
Alimentation :
- Besoin concentre par jour : 06 kg
- Besoin annuel : 21.90 quintaux
- Prix unitaire du Q de concentre : 3 500 00 DA
- Cout annuel de l’aliment concentre : 76 650 00 DA
- Cout prévisionnel alimentation : 155 490 DA
- Besoin en foin VA par jour 12 Kg
- Besoin annuel 43.80 quintaux
- Prix unitaire du Q de foin 180 000 DA
- Cout annuel de l’aliment concentre 7 884 000 DA
Frais vétérinaires : 5 000 DA
Assurance : 15 000 DA
Main d’œuvre (01 ouvrier 05 vache) : 56 160 DA
Frais d’exploitation : 5000 DA
Remboursement d’avances …………. : 60 000 DA
Total charge brutes : 296 650,00 DA
Recettes :
Lait cru : 25 litres x 300 jour ̳ 7500 litres
42 DA x 7500 litres = 315 000,00 DA
Veaux / velles : 01 par ans = 100 000 ,00 DA
Total production brute : 415 000,00 DA
Revenu net attendu par vache laitière :
415 000,00 DA – 296 650,00 DA = 118 350,00 DA
Revenu net annuel attendu pour les éleveurs par la mise en place du programme
(254 vaches laitières)
118350,00 DA x 254 vaches = 30 060 900,00 DA
5.1. Capacités de remboursement de l’avance financière
Montant de l’avance financière par génisse : 300 000,00 DA
Durée de remboursement de l’avance : 60 mois
Montant du remboursement mensuel : 300 000,00 DA / 60 mois = 5000,00 DA par
mois
Prix principale du litre de lait : 30,00 DA
76
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
La valeur actuelle nette (VAN) est utilisé pour déterminer si un investissement est rentable
ou non. Un investissement rentable est un investissement qui accroit la valeur de l’actif
économique, c’est à dire qui crée richesse. En d’autres termes, il faut que les recettes générées
par le projet soient supérieure au coût de l’investissement. Pour calculer la valeur actuelle
nette (van) deux types de flux sont donc nécessaires. Le premier est le montant de
l’investissement initial qui inclut toutes les charges relatives a la réalisation du projet : c’est le
coût de l’investissement. Ensuite, il faut évaluer le cash flow génères par ce même
investissement pour toutes les périodes futures : ce sont les recettes. Cette phase est très
importante et souvent difficile. En effet, la conjoncture économique évoluant sans cesse, le
cash flow peuvent varier de manière importante. Ces cash flow doivent être actualises en date
0, permettant ainsi de connaitre la valeur actuelle des flux futurs. Cette actualisation est
indispensable car un dinar d’aujourd’hui ne vaut pas un dinar de demain.
Le TRI ou taux de rentabilité interne d’un investissement est le ratio plus important pour un
investisseur Il permet de calculer la rentabilité annuelle d’un capital investi dans un projet à la
fois pour prendre une décision d’investissement basée sur les revenus futurs de
l’investissement comme de calculer précisément la rentabilité d’un investissement réalise.
𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑖
La formule de la VAN = ∑( 1+𝑡𝑎𝑢𝑥 )𝑖
Le TRI est base sur la VAN. On peut le considérer comme un cas spécial de VAN, ou le taux
de rendement calcule est le taux d’intérêt correspondant a la valeur actualise nette 0.
77
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Désignation M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 Total
Fourrage 78840 78840
Concentre 6388 6388 6388 6388 6388 6388 6388 6388 76650
Frais vétérinaire 500 500 500 500 500 500 500 500 6000
Insémination 500 500 1500
Remboursement 5000 5000 5000 5000 5000 5000 5000 5000 60000
Total dépense 97324 17984 17984 18484 17984 17984 17484 18484 296650
Vente lait 18750 18750 18750 18750 18750 18750 18750 18750 225000
Prime à production 7500 7500 7500 7500 7500 7500 7500 7500 90000
Total recettes 26250 26250 26250 26250 26250 26250 26250 126250 415000
Solde période - 8266 8266 7766 8266 8266 7766 108266 118350
71074
Solde cumule - 62808 54543 46777 - - 1818 118350 118320
71074 30245 22479
Source : doucement de l’entreprise.
78
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Consommation :
MODE DE FINANECEMENT
79
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Références technico-économiques)
80
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
A. Produits :
Production
Les prévisions arrêtées à 29 100 000 litres détaillées comme suit :
- Lait pasteurise conditionne (LPC) 8 800 000 litres
- Lait fermente conditionne (LFC) 100 000 litres
- Lait cru conditionne 200 000 litres
- Valeur de production
- Production vendue 682 815 000.00 DA
- Primes de compensation FNRDA 8 920 000.00 DA
- Valeur de la production 691 735 000,00 DA
81
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
B. Charge :
Matières et fournitures
Les consommations en matière et fourniture sont évaluées en fonction des objectifs arrêtes
en matière de production et des prix actuels suivants :
Services extérieurs
Frais de personnel
82
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Autre charge
83
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Montage financier
MODE DE FINACEMENTS
Nombre Désignation
Cout actualise DA
Equipement de Production et des utilités
01 Ligne de pasteurisation 15 000 000
01 Conditionneuse a lait 13 000 000
01 Triblender 2 000 000
01 Ecrémeuse 3 000 000
01 Laveuse 5 000 000
01 Chaudière a vapeur 8 000 000
01 Station de refroidissement 45 000 000
01 Station de traitement des eaux 15 000 000
S/total équipement de production 106 000 000
Equipement agro-élevage :
84
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
A. produits :
Production
- Valeur de production
B. charges :
85
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Matières et fournitures
Les consommations en matière et fourniture sont évaluées en fonction des objectifs arrêtes
en matière de production et des prix actuels suivants :
Services extérieurs
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Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Frais de personnel
Autre charge
Résultat d’exploitation
Critères d’appréciations
En dinars En pourcentage
Montant globale 145 000 000,00 100,00%
Subvention état ………………………. 00,00%
Prêt bancaire 145 000 000,00 100,00%
Autofinancement ………………………….. 00,00%
Evolution en %
Revenu disponible départ 71 213 000,00 100 %
Revenu disponible Final 242 505 000,00 240 %
87
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sein de la banque
Montant du 145000000
crédit
Durée du 15
crédit
rembourser
versé
Commentaire : l’échéancier de remboursement est établi sur la base d’un crédit a taux
bonifie (3.5%) sur une durée de 15 années avec un diffère de paiement de 7 années.
88
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
Dans cette section en présente l’étude de rentabilité des projets en utilisant les critères de
rentabilité afin de pris de décision sur la rentabilité des projets.
Le taux d’actualisation émet par la banque est de 6,75%. Les cash-flows représentes la
capacité de remboursement de l’entreprise on constate que l’activité de l’entreprise génère des
flux de trésorerie largement suffisants pour honorer ses engagements financiers vis-à-vis de la
banque.
89
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
Année 0 1 2 3 4 5
Investissement 76 200 000
Commentaires
Les cash flows durant les cinq années été positif, la trésorerie de l’entreprise est positive se
que signifie que elle possède suffisamment des ressources permanent pour faire face au
financement des investissements et détienne une marge sécuritaire lui permet de couvrir ces
besoin de fond de roulement et de rembourser une partie de ses dette.
Nous allons calculer quelque paramètre de rentabilité afin d’avoir une idée plus profond sur
la rentabilité de projet.
La VAN est l’un des critères de décision, un outil que l’on utilise lorsque l’on cherche à
déterminer la pertinence du projet d’investissement, et la méthode de calcul est la suivante :
L’année 01:
VAN1 = cash-flow actualise – Investissement initial = 42 436 440.28 – 76200000 = 33 763 559.72
90
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
L’année 02:
VAN2= cash-flow actualise2+ van1 = 39 753 105.65 + (-33 763 559.72) = 5 989 545.93
L’année 03:
L’année 04:
L’année 05:
VAN5 = cash-flow actualise5 + van4 = 86283383623+ 78 113 713.50 = 110 792 612.21
Commentaires :
La valeur actuelle nette du projet est positive, ce qui signifie qu’il est rentable. Ainsi, le
montant total des cash-flows a pu récupérer le montant de l’investissement initial, d’une part
et générer un surplus de trésorerie de 110 792 612.21.
Commentaire :
Le projet d’investissement a dégagé un indice de profitabilité de 2.45 DA, c’est- à- dire que
chaque dinar investi rapportera 1.45 DA, dont 1DA va être remboursé et 1.45 DA représente
le gain que procure le projet d’investissement ; puisque l’IP est supérieur à 1 DA donc, le
projet doit être accepté.
91
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
Des donnée de tableau des cumulés actualisés, le montant initial investi est récupérer entre
la premier année et la deuxième année.
1 année 42436440.28
DR 76 200 000
2 année 82189545.93
DR - 1 = 33763559.72/39753105.65
DR - 1 = 0.84
Les résultats obtenus attestent que le montant investit dans 1 ans, 10 mois et 2 jours, puisque
la durée de récupération de la dépense initiale est inférieure à 5 ans, cela encourage
l’entreprise à investir dans un tel projet. De même la banque n’hésite pas de lui prêter de
l’argent, car la société à lui rembourser dans les délais.
Cependant, le projet est jugé comme étant moins risqué puisque le temps de récupération du
capital représente la moitié de la durée globale du projet (soit 5 ans).
Le TRI est le taux qui rendre la VAN nulle, c’est-à-dire le taux à lequel la VAN égale zéro.
On conclut que quand le taux d’actualisation est élevé la VAN s’approche à zéro, et pour
calculer le TRI il faut accroitre le taux d’actualisation :
92
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
Désignatio 1 2 3 4 5 ∑ flux
n actualise
Flux non 45300900 45300900 45300900 45300900 45300900
actualise
Coefficient 0.657 0.432 0.284 0.187 0.123
(1+0.52)-n
Flux 29803223.68 19607384 12899594.74 8486575.49 5583273.34 76 380 051.25
actualise
Coefficient 0.625 0.390 0.244 0.152 0.095
(1+0.6)-n
Flux 28313062.5 17695664.06 11059790.04 6912368.77 4320230.48 68 301 115.85
actualise
Source : établi par nos soins à partir des documents comptable.
Pour un taux d’actualisation : T1 = 52% VAN = 76 380 051,25 - 76 200 000= 180051,25
Pour un taux d’actualisation : T2 = 60% VAN =68 301 115,85- 76 200 000 = -
7898884.15
TIR (? %) VAN = 0
TIR = 52.01%
93
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
Commentaire
On conclut qu’à partir de ce taux (52,01%) la VAN est nulle et l’entreprise commence à
générer de bénéfice. Le TRI du projet est au dessous de taux d’actualisation de l’entreprise,
l’investissement peut être réalise.
94
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
La décision finale :
- Octroyer un crédit de Soixante-seize million deux cent mille Dinar Algérien et Zéro Centime
(76 200 000 DA).
- Une durée de remboursement de cinq ans (5 ans), avec un taux d’intérêt de (6,75%). Il s’agit
d’une entreprise ayant de bonne perspective de développement et qui présente un intérêt
certain pour l’agence BADR
95
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
Le taux d’actualisation émet par la banque est de 6,75%. Les cash-flows représentes la
capacité de remboursement de l’entreprise on constate que l’activité de l’entreprise génère des
flux de trésorerie largement suffisants pour honorer ses engagements financiers vis-à-vis de la
banque.
Année 0 1 2 3 4
Investissement 145000000
Flux non actualise 77 213000 257505000 257505000 257505000
Coefficients (1+0.0675)-n 0.936 0.877 0.822 0.770
d’actualisation
Flux financier 72330679.16 225969538.6 211681066.6 198296081.1
actualise
Commentaires
Les cash flows durant les cinq années été positif, la trésorerie de l’entreprise est positive se
que signifie que elle possède suffisamment des ressources permanent pour faire face au
financement des investissements et détienne une marge sécuritaire lui permet de couvrir ces
besoin de fond de roulement et de rembourser une partie de ses dette.
Nous allons calculer quelque paramètre de rentabilité afin d’avoir une idée plus profond sur
la rentabilité de projet.
96
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
La VAN est l’un des critères de décision, un outil que l’on utilise lorsque l’on cherche à
déterminer la pertinence du projet d’investissement, et la méthode de calcul est la suivante :
L’année 1
L’année 2:
2
VAN = cash-flow actualise + (- VAN 1) = 225 969 538.6 + (- 72 669 320.84) =
153 300 217.8
L’année 3:
VAN3 = cash-flow actualise3 + VAN 2 = 211 681 066.6 + 153 300 217.8 = 364 981 284.4
L’année 4:
VAN 4 = cash-flow actualise4 + VAN 3 =198 296 081.1 + 364 981 284.6 = 563 277 365 .5
Commentaires :
La valeur actuelle nette du projet est positive, ce qui signifie qu’il est rentable. Ainsi,le
montant total des cash-flows a pu récupérer le montant de l’investissement initial, d’une part
et générer un surplus de trésorerie de 563277365.5.
Commentaire :
Le projet d’investissement a dégagé un indice de profitabilité de 4.88 DA, c’est- à- dire que
chaque dinar investi rapportera 3.88 DA, dont 1DA va être remboursé et 3.88 DA représente
le gain que procure le projet d’investissement ; puisque l’IP est supérieur à 1 DA donc, le
projet doit être accepté.
97
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
1 année 72330679.16
DR 145000000
2 année 298300217.8
DR-1= 0.32
Commentaire :
Les résultats obtenus attestent que le montant investit dans 1 ans, 10 mois et 2 jours, puisque
la durée de récupération de la dépense initiale est inférieure à 4 ans, cela encourage
l’entreprise à investir dans un tel projet. De même la banque n’hésite pas de lui prêter de
l’argent, car la société à lui rembourser dans les délais.
Cependant, le projet est jugé comme étant moins risqué puisque le temps de récupération du
capital représente la moitié de la durée globale du projet (soit 4 ans).
Le TRI est le taux qui rendre la VAN nulle, c’est-à-dire le taux à lequel la VAN égale zéro.
On conclut que quand le taux d’actualisation est élevé la VAN s’approche à zéro, et pour
calculer le TRI il faut accroitre le taux d’actualisation :
Désignation 1 2 3 4 ∑
Flux non 77213000 257505000 257505000 257505000
actualise
Coefficient 0.653 0.427 0.279 0.182
(1+0.53)-n
Flux actualise 50466013,07 110002563,1 71897100,08 46991568.68 279357244.9
98
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
TIR (? %) VAN = 0
TIR = 59.83%
Commentaire
Montant 145000000
du crédit
Durée du 15
crédit
Taux de 3,5
crédit
bonifie
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7
99
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
rembourser
Intérêt 50 75000 50 75000 50 75000 50 75000 50 75000 50 75000 50 75000
bancaire
Source : document remise de la banque
La décision finale
- Octroyer un crédit de Cent Quarante Cinq million Dinar Algérien et Zéro Centime
(145 000 000 DA).
- Une durée de remboursement de quatre ans (15 ans), avec un taux d’intérêt de (3,5%). Il
s’agit d’une entreprise ayant de bonne perspective de développement et qui présente un intérêt
certain pour l’agence BADR.
Conclusion
L’évaluation d’un projet d’investissement se déroule en deux étapes : une étude technico
économique et une étude de rentabilité. Ces deux études sont indissociables, puisque l’usure
que le projet est techniquement viable et l’autre confirme que l’affaire est financièrement
rentable.
Apres avoir calculé ce qui est nécessairement essentiel pour l’évaluation de la rentabilité
d’une entreprise, on a pu constater que l’entreprise qui a demander le crédit est solvable et a
100
Chapitre IV : Montage et étude pratique d’un dossier de crédit au sien de la banque
une capacité de remboursement suffisante lui permettant de rembourser ses crédit a long
terme. Alors, la banque peut lui accorder le crédit demande tous en prenant en considération
la prise de garanties en cas d’anomalie.
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Conclusion
Générale
Conclusion générale
Tout au long de ce travail nous avons compromis d’apporter des éléments de réponse,
que nous estimons primordial, a la question : « Quelle est la démarche entrepris pour octroi de
crédit et quels sont les critères considérés par le banquier algérien pour la prise de
décision ?»
Nous avons tenté de développer les points essentiels qui régissent sur la relation banque-
entreprise en matière de crédit, depuis la détermination du besoin du demandeur du crédit
jusqu'à la décision finale. D’abord, pour ce faire nous avons passé en revue sur les différents
types de crédits proposés par l’établissement bancaire, puis on a évoqué les méthodes
d’analyse qui sont adoptées pour l’étude des demandes de crédit, afin de faciliter la prise de
décision engendrant des risques qui sollicitant des moyens de prévention. Enfin, pour illustrer
les différentes étapes suivies par le banquier et mettre en place un crédit d’investissement,
nous avons procédé à l’étude d’un cas pratique au sein du BADR Agence n°359 Amizour.
De notre partie théorique, il ressort que, toute initiative d’investissement mérite une
étude approfondie de tous les aléas, qui pourront survenir dans le futur et qui auront des
incidences sur le financement. Par conséquent , le banquier étant le premier responsable est
tenu d’être attentif en procédant a l’octroi de crédit ,il ne doit pas seulement se contenter de
recueillir des garanties mais , il doit faire aussi , preuve d’une analyse objective de sa clientèle
, afin de se prémunir des risques existants . Pour ce faire, il exigera du demandeur de crédit la
présentation des documents comptables tels que les bilans et les tableaux des comptes de
résultats, ainsi que, tout document jugé nécessaire pour mener son étude. Ensuite, il procède
au diagnostic économique et financier de l’affaire qui lui permet de traduire la réalité des
données comptables et comprendre leur évolution afin d’apprécier la capacité de
remboursement de l’emprunteur ainsi que, la rentabilité des projets d’investissement
envisagés. Par ailleurs, le stage pratique réalisé au sein de la banque BADR, nous a permis de
mieux comprendre la procédure du financement bancaire de l’investissement au sein de celle-
ci. L’opération d’octroi de crédit nécessité des études sur plusieurs étapes : étude de réception
des dossiers de crédit d’investissement et une étude de la rentabilité qui visent à conforter le
banquier et assure que, le projet est techniquement réalisable et financièrement rentable. Le
banquier procédé, dans un deuxième temps, à l’étude de la rentabilité et de la viabilité du
projet d’investissement. L’entreprise demandeuse de crédit (La SARL X) détient une
trésorerie positive durant la période 2014 a 2018, son activité est en amélioration continue et
les capitaux qu’elle investi ont dégage un certain niveau de profit qui l’ont rendu une
entreprise rentable.
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Conclusion générale
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Bibliographie
Ouvrages
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Mémoire :
B. CHANEZ, T. ZHIRA ; « financement bancaire d’un crédit d’investissement » ;
Mémoire de fin de cycle ; 2018
2.4.2. La rentabilité……………………………………………………………8
3. le rôle de l’investissement…………………………………………………..10
7.1. L’autofinancement………………………………………………………12
7.2. Le recours à l’emprunt…………………………………………………….12
3.4.1.1 Le cautionnement…………………………………………………….23
3.4.1.2 L’aval……………………………………………………………….24
3.5.1.2. L’hypothèque……………………………………………………….24
3.5.1.3. Le nantissement……………………………………………………..25
2.1.1 L’autofinancement………………………………………………………36
1-Besoins de l’entreprise……………………………………………………….42
3.Instruction du dossier………………………………………………….51
3.1.Création de dossier………………………………………………………..51
6. Critères financiers………………………………………………………….66
Conclusion générale…………………………………………………………102
Résume
Summary
Companies still feel a need for financing in order to renew their existing investments. So in
ordre to meet this need, the company has to resort to external resources. The bank plays a very
important role in economic development and puts in intermediary relationship with
companies, it’s with companies, its main role is to finance the long-term and short-term needs
of the company but this credit activity puts it at risk not insignificant. To deal with these risks,
the banker must gather all the documents in order to better understand the company wishing
to invest. To grant an investment loan, the banker is subject to assess the profitability and
solvency of the project which is based on several criteria (VAN ,TIR,DRA and IP ) and a risk
study. The granting of an investment loan to the client , a detailed study while taking the risks
associated with project and guarantees in case of anomaly , the banker will have decided on
the granting or not granting of the credit.