Bac Blanc 2013
Bac Blanc 2013
Bac Blanc 2013
BAC BLANC
2013
Coefficient 7
Durée : 4 heures
SÉRIE : SCIENTIFIQUE
ÉPREUVE : MATHÉMATIQUES
NB!
Ce sujet est composé de quatre exercices.
La clarté des raisonnements faisant référence aux propriétés et théorèmes du cours sera
prise en compte dans la notation.
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EXERCICE 1 : (4 points)
Partie A
et
Partie B
Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la
réponse indiquée. Dans le cas d’une proposition fausse, la démonstration consistera à fournir un
contre-exemple. Une réponse sans démonstration ne rapporte pas de point.
2) Si , alors .
3) Si , alors .
4) Si et , alors .
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EXERCICE 2 : (5 points)
Variables :
U, N, k : types nombres
Entrée
Saisir un nombre entier naturel N
Traitement et affichage
Affecter la valeur 1 à U
Pour k allant de 0 à N − 1
Affecter la valeur àU
Afficher U
Fin pour
a) Calculer , et .
a) Démontrer que est une suite géométrique dont on donnera la raison et le premier terme.
c) Vérifier que pour tout entier naturel n, où est suite géométrique et une suite
arithmétique dont on déterminera pour chacune le premier terme et la raison.
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d) En déduire l’expression de en fonction de n.
1) Sur le graphique représenté dans l’annexe, tracer approximativement une telle tangente à l’aide d’une
règle.
Lire graphiquement l’abscisse du point de contact de cette tangente avec la courbes (C ) et l’abscisse
1
2) On désigne par a et b deux réels quelconques, par A le point d’abscisse a de la courbe (C ) et par B
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c) En déduire que les droites (T ) et (T ) sont confondues si et seulement si les réels a et b sont
A B
d) Démontrer que l’équation (E) admet une solution unique dans l’intervalle .
On note a cette solution. Donner un encadrement d’amplitude de a.
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4) On prend pour A le point d’abscisse a. Déterminer un encadrement d’amplitude du réel b pour
⃗ ,⃗
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé (O ; ❑ ⃗ ), on donne les points :
❑, ❑
, , .
⃗
b) Soit ❑ un vecteur normal au plan (ABC) où a, b et c sont trois réels. Montrer que les réels
⃗
2) Dans la suite de l’exercice, on considère ❑ .
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Exercice 3 : (6 points)
À l’aide du graphique ci-dessus, conjecturer le nombre de solutions de l’équation (E) et leur encadrement
par deux entiers consécutifs.
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Montrer que sur , l’équation (E) est équivalente à l’équation .
.
b) Déterminer les variations de la fonction h.
On dispose d’un dé cubique équilibré dont une face porte le numéro 1, deux faces portent le numéro 2 et
trois faces portent le numéro 3.
On dispose également d’une urne contenant dix boules indiscernables au toucher, portant les lettres
L, O, G, A, R, I, T, H, M, E (soit quatre voyelles et six consonnes).
Un joueur fait une partie en deux étapes :
Première étape : il jette le dé et note le numéro obtenu.
Deuxième étape :
si le dé indique 1, il tire au hasard une boule de l’urne. Il gagne la partie si cette boule porte une
voyelle et il perd dans la cas contraire ;
si le dé indique 2, il tire au hasard et simultanément deux boules de l’urne. Il gagne la partie si chacune
de ces deux boules portent une voyelle et il perd dans le cas contraire.
si le dé indique 3, il tire au hasard et simultanément trois boules de l’urne. Il gagne la partie si chacune
de ces trois boules portent une voyelle et il perd dans le cas contraire.
À la fin de chaque partie, il remet dans l’urne la (ou les) boule(s) tirée(s).
On définie les événements suivants :
D1 : « Le dé indique 1 » D2 : « Le dé indique 2 »
D3 : « Le dé indique 3 » G : « La partie est gagnée »
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3) Un joueur fait six parties. Calculer la probabilité qu’il en gagne exactement deux et en donner une
valeur arrondie à près.
4) Quel nombre minimal de parties un joueur doit-il faire pour que la probabilité d’en gagner soit
supérieure à 0,9 ?