AAApniacc Version Finale
AAApniacc Version Finale
AAApniacc Version Finale
POUR L’ADAPTATION AU
CHANGEMENT CLIMATIQUE
(PNIACC)
10 novembre 2015
i
TABLE DES MATIERES
SIGLES, ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS .......................................................................................... iii
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SIGLES, ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS
iv
RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat
ROI Return On Investment
SEMRY Société d’Expansion et de la Modernisation de la Riziculture à Yagoua
SIC Société Immobilière du Cameroun
SOCAPALM Société Camerounaise de Palmeraies
SODECOTON Société de Développement du Coton
PAN/LCD Plan d’Action National de Lutte Contre la Désertification
SPANB Stratégie et le Plan d’Action National de la Biodiversité
ZAE Zone Agro Ecologique
v
RÉSUMÉ EXÉCUTIF
La fréquence des évènements climatiques extrêmes, les faux démarrages des saisons des pluies, les
inondations récentes, les sécheresses récurrentes dont le Cameroun est de plus en plus victime, prouvent
que les changements climatiques ont cessé d’être une question strictement scientifique concernant
un avenir lointain de la planète pour devenir un problème réel et prégnant pour notre société.
Conscient de cette réalité, l’État du Cameroun a adhéré à la Convention Cadre des Nations Unies pour
les Changements Climatiques (CCNUCC) et participe régulièrement aux négociations internationales sur
le climat. Depuis la COP de Bali en 2007, il est désormais établi que face aux changements climatiques,
deux types d’action doivent être combinées: la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour
contenir la vitesse du réchauffement de la planète; l’adaptation des sociétés aux changements désormais
inévitables du climat pour limiter ses dommages. C’est l’objectif principal du Plan National d’Adaptation
aux Changements Climatiques (PNACC).
Approuvé en juin 2015, le PNACC a été élaboré suivant une approche participative qui permet de prendre
en compte les informations et observations séculaires accumulées par les communautés locales sur les
interactions entre l’homme, son environnement et les conditions climatiques. La consultation des
parties prenantes a joué également un rôle primordial dans l’établissement des priorités pour accroître la
capacité de résilience des communautés.
Conscients que le succès de sa mise en œuvre dépend de la capacité des acteurs nationaux et
internationaux impliqués, à prendre la juste mesure de l’intégration des changements climatiques dans la
formulation ou la mise en œuvre de leurs actions respectives destinées à l’opérationnalisation du
développement durable, notamment dans la perspective post-2015, le Gouvernement a aussitôt décidé de
produire le présent Plan National d’Investissement relatif à la mise en œuvre du Plan National
d’Adaptation au Changement Climatique du Cameroun. Il se veut un cadre national de planification des
fonds nationaux et extérieurs pour la réduction de la vulnérabilité au changement climatique et le
renforcement de la résilience des populations et des écosystèmes. Il prend en compte les besoins, les
acquis, les gaps à rechercher pour l’investissement dédiés à un horizon de cinq années (2016 - 2020).
Sur la base de l’analyse des vulnérabilités présentes et à venir et des mesures d’adaptation préconisées
explicitement ou implicitement par le PNACC, il met en avant quatre programmes prioritaires, pour un
coût global estimé à 68,740 milliards de FCFA, soit l’équivalent de 105,753 millions d’euros : Un
programme transversal permettant de couvrir les aspects portant sur la gestion des connaissances sur les
changements climatiques au Cameroun, l’information, l’éducation et la mobilisation de la population
camerounaise pour s’adapter aux changements climatiques et l’intégration de l’adaptation aux
changements climatiques dans les stratégies et politiques sectorielles nationales ; Deux programmes
portant sur les deux zones agro écologiques les plus vulnérables (la zone soudano-sahélienne et la zone à
pluviométrie monomodale). Un programme couvrant les trois autres zones à savoir la zone des hautes
savanes guinéennes, la zone des hauts plateaux, la zone à pluviométrie bimodale.
vi
INTRODUCTION GENERALE
Le Cameroun ne fait pas exception, et est même particulièrement exposé du fait de ses territoires
en zone sahélienne, durement touchés par la désertification, et de ses territoires en zones
littorales, menacés par la montée du niveau de la mer. Depuis quelques décennies, le pays est
même confronté à une récurrence anormale de phénomènes climatiques extrêmes tels que la
violence des vents, les températures élevées ou de fortes précipitations qui mettent en danger les
communautés humaines, les écosystèmes et les services qu’ils fournissent.
Bien que les changements climatiques soient ressentis différemment du nord au sud et de l’est à
l’ouest, toutes les zones agro-écologiques seront touchées ainsi que tous les secteurs
économiques. Les conséquences de ces changements climatiques pourraient amoindrir les efforts
du Cameroun pour réduire la pauvreté, développer une économie forte, diversifiée et compétitive,
et renforcer l’unité nationale et la consolidation du processus démocratique ; et ainsi nuire à
l’atteinte de l’objectif de la « vision 2035 » de devenir un pays émergent d’ici vingt ans. Il est
donc nécessaire dans ce contexte d’agir pour prévenir ces menaces et de limiter le coût social et
humain. Cela implique un changement des pratiques à tous les niveaux de la société, et un
investissement conséquent au vu des ressources d’un pays comme le Cameroun, mais le coût de
l’inaction, lui, serait très largement supérieur.
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A ce propos, le Ministre chargé de l’Environnement dans la seconde communication nationale
sur le changement climatique (2014) pense que « …le Cameroun considère en fait le Changement
Climatique comme une formidable opportunité à saisir, en vue de l’accélération de son
développement. C’est l’occasion de développer une stratégie de réponse aux problématiques
d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques ». L’adaptation étant entendue comme
« l’ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli climatiques ou à leurs
effets, afin d’en atténuer les effets néfastes ou d’en exploiter les opportunités bénéfiques ».
C’est dans cet esprit que le Plan d’Adaptation aux Changements Climatiques (PNACC) a été
réalisé pour permettre au peuple camerounais de faire face à cet important challenge, alors que
son bien-être économique et social est grandement tributaire de la viabilité des principaux
secteurs de développement. Le PNACC se veut un document de stratégie nationale qui vise à
accompagner le gouvernement et les acteurs dans leur démarche d’adaptation aux changements
climatiques. Il donne un cadre pour guider la coordination et la mise en œuvre des initiatives
d’adaptation au Cameroun. Des activités ont été conçues selon des critères établis de façon
concertée entre les différentes parties prenantes. Le PNACC est donc aussi un instrument de
planification destiné à définir et à suivre les activités prioritaires à réaliser dans les secteurs clés
et pour chacune des cinq Zones Agro Écologiques (ZAE) du Cameroun.
Le processus d’élaboration du PNIAC a hérité des acquis et bénéfices de la forte mobilisation des
acteurs et de la richesse de leur contribution dans le cadre de l’élaboration du Plan National
d’Adaptation aux Changements Climatiques. Outre l’exploitation documentaire qui s’est
concentrée sur quelques documents majeurs, des entretiens avec des personnes ressources des
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Départements ministériels les plus concernés ont eu lieu. Plusieurs réunions de travail ont permis
de s’assurer de l’alignement du PNIACC avec les principaux instruments de planification du
Cameroun (DSCE, Plan d’Urgence, Stratégies Sectorielles, CDMT, PAP…).
Le document a été structuré de manière à en assurer une lisibilité et une compréhension aisées. Il
comprend quatre chapitres, le premier présentant les zones écologiques du Cameroun, le
deuxième portant sur le cadre politique et stratégique, le troisième faisant une présentation
sommaire des profils de programme ainsi que leurs coûts et le quatrième présentant les
mécanismes de coordination, gestion et suivi de la mise en œuvre.
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I. CADRAGE GÉNÉRAL DU PNIACC
CARACTERISTIQUES DES ZONES AGRO-ECOLOGIQUES
Le Cameroun ne fait pas exception, et est même particulièrement exposé du fait de ses territoires
en zone sahélienne, durement touchés par la désertification, et de ses territoires en zones
littorales, menacés par la montée du niveau de la mer. Le pays fait d’ores et déjà face à une
récurrence anormale de phénomènes climatiques extrêmes tels que la violence des vents, les
températures élevées ou de fortes précipitations qui mettent en danger les communautés
humaines, les écosystèmes et les services qu’ils fournissent. Du fait de la grande diversité
agroécologique au Cameroun, la nature des changements climatiques varie très largement d’une
région à l’autre, et leurs impacts diffèrent.
Du point de vue climatique, le territoire national camerounais fait l’objet d’un découpage en des
unités que l’on appelle zones agroécologiques (ZAE). La carte ci-dessous est une représentation
cartographique des ZAE du Cameroun, qui sont au nombre de cinq (05).
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I. Zone Forestière Monomodale ou plaine côtière, zone littorale et montagnarde, au
climat équatorial humide
Elle s’étend sur une superficie de 45 658 km2 et a un régime pluviométrique monomodal avec
2500 à 4000 mm2 de précipitation par an, ce qui fait d’elle la zone la plus pluvieuse du pays. Son
sol est constitué essentiellement de pentes volcaniques, des sédiments d’origine rocheuse le long
de la côte. Les principales cultures qui y sont pratiquées sont le cacao, la banane plantain, le café,
le manioc, le maïs, l’huile de palme, le gingembre, le poivre.
La zone agroécologique côtière à pluviométrie monomodale est marquée par une pondération des
températures moyennes liées au fait montagnard en dépit d’une augmentation significative et de
différences marquées par décennie. De ce fait, la courbe semble marquée par trois temps, une
période de faibles températures (1961-1969), une des températures moyennes (1970-2002) et une
de fortes températures (2003-2010). Avec 1,3°C d’augmentation par décade, on peut conclure
que la température dans la ZAE côtière a augmenté de 5% par décennie.
1.3. Les changements climatiques attendus dans le futur en ZAE côtière à pluviométrie
monomodale
En 2009, dans le cadre de l'ICI, le BMU a mandaté la GIZ pour la mise en œuvre du projet «Scénarios
de changements climatiques dans le bassin du Congo», ce qui a permis de relever des changements
climatiques futurs auxquels la ZAE côtière à pluviométrie monomodale pourrait être sujette,
notamment au niveau des événements extrêmes.
D’après le GIEC (2007), la moyenne mondiale de l’élévation du niveau de la mer sur la période allant
de 1993 à 2003 a été d’environ 3,1 mm par an. Les projections du niveau de la mer donnent une
élévation entre 9 à 38 cm en 2050, puis 86cm en 2100 (GIZ, 2013). Les conséquences potentielles
seront :
En résumé, quel que soit le scénario, les températures ont une tendance à la hausse par rapport à fin
de la période de référence avec un maximum autour de 2028. Les précipitations sont en hausse par
rapport à la situation de référence, mais, connaîtront un fléchissement autour de 2021.
II. Zone à pluviométrie bimodale, encore appelée zone forestière ou plateau sud
camerounais
Elle s’étend sur une superficie de 165 770 km2, et a un régime pluviométrique monomodal avec
1500 à 2000 mm2 de précipitation par an, avec deux saisons humides distinctes. Ses sols sont
ferralitiques, acides, argileux et de faible capacité de rétention des nutritifs. Les principales
cultures qui y sont pratiquées sont le cacao, la banane plantain, le café, le manioc, le maïs, l’huile
de palme, l’ananas.
La zone à pluviométrie bimodale se caractérise par des températures moyennes oscillant autour
de 23,5°C en 1974 à 25,3°C en 2005, soit une différence de 1,80°C sur 40 ans pour une moyenne
annuelle de 24,4°C. Avec 0,45°C d’augmentation de température par décade, on peut dire que la
température dans cette zone a augmenté de 1,84% par décennie.
2.3. Les changements climatiques attendus dans le futur en ZAE côtière à pluviométrie
monomodale
Les prévisions faites par la GIZ en 2009 montrent une légère augmentation des précipitations
vers la fin de la période 2010-2035, puis à une baisse d’amplitude croissante jusqu’en 2100 au
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Cameroun. En particulier, ces baisses se situent, à l'horizon 2100, entre -7,8% au sud en zone des
forêts à pluie bimodale. Ces prévisions portent également sur les inondations avec une
augmentation sur la période 2010-2035.
En résumé, les températures en zone à pluviométrie bimodale sont en hausse par rapport à la
période de référence mais avec un fléchissement entre 2018 et 2021 selon le scénario d’émission
A2. Les précipitations en hausse fléchiront à partir de 2030.
Elle s’étend sur une superficie de 31 192 km2, et a un régime pluviométrique de 1500 à 2000
mm2 de précipitation par an, avec 180 jours de pluie par an. Ses sols sont très fertiles et propices
aux activités agricoles. Ces sols sont jeunes, sur fortes pentes et lessivés dans les vieux plateaux
et enrichis en matériaux volcaniques. Les principales cultures qui y sont pratiquées sont le cacao,
le café, le maïs, haricot sec, les pommes de terre et les produits maraichers.
La ZAE des hauts plateaux se singularise par une diminution des précipitations importante. Une
baisse globale de 15,33% a été enregistrée en 58 ans, soit une réduction des précipitations
moyennes de 2,58% par décennie au cours de ces soixante dernières années.
Dans la zone des Hauts Plateaux, la température moyenne a oscillé de 19,56°C en 1971 à
21,13°C en 2000, soit une différence de 1,57°C sur 40 ans. En dépit de cette faible variation des
températures dans cette ZAE, la moyenne générale est de 20,38°C avec un écart-type de 0,39. La
hausse des températures de 0,4°C par décade, conduit à une augmentation des températures dans
les hautes savanes de 1,96% par décennie.
3.3. Les changements climatiques attendus dans le futur en ZAE des Hauts Plateaux
Les scénarii de la GIZ établis en 2009 prévoient un climat plus chaud et humide sur la période
2010-2035. Pour ce qui est des températures, tous les scénarii montrent que la zone des Hauts
Plateaux connaîtront une augmentation de température de +0,6°C en 2015 et de +3,6°C en 2100.
Ces scénarii prévoient également des mouvements de masse ou de terrain (glissements de terrain,
coulées de boue, chutes de pierres, éboulements, etc.). Ces mouvements vont augmenter en
intensité, en nombre et en dégâts dans la zone.
En résumé, dans la zone des Hauts Plateaux, la tendance des températures restera à la hausse
jusqu’en 2035 selon le scénario alarmiste, tandis qu’une baisse sera observée à partir de 2022
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pour le second scénario. Les précipitations en hausse par rapport à la situation de référence,
connaîtront une baisse entre 2021 et 2027.
Elle s’étend sur une superficie de 123 077 km2, et a un régime pluviométrique de 1500 mm de
précipitation par an, avec 150 jours de pluie par an. Ses sols sont perméables, de capacité de
rétention d’eau moyenne. Ces sols sont également bruns ou rouges et hydromorphes. Les
principales cultures qui y sont pratiquées sont le maïs, le coton, le mil, le sorgho, les ignames et
les pommes de terre.
4.1. Les précipitations passées dans la ZAE des hautes savanes guinéennes
La ZAE des hautes savanes guinéennes constitue plutôt un milieu homogène où l’évolution des
précipitations moyennes annuelles est régressive. Cette ZAE a enregistré en 58 ans une
diminution globale de 8,16%, soit une baisse des précipitations moyennes de 1,36% par décennie
au cours de ces soixante dernières années.
4.2. Les températures passées dans la ZAE des hautes savanes guinéennes
Dans la zone des hautes savanes guinéennes, la température moyenne a oscillé de 22,54°C en
1984 à 23,74°C en 1998, soit une différence de 1,20°C sur 30 ans. En dépit de cette faible
variation des températures dans cette ZAE, la moyenne générale est de 23,20°C avec un écart-
type de 0,31. La hausse des températures de 0,4°C par décade, conduit à une augmentation des
températures dans les hautes savanes de 1,72% par décennie.
4.3. Les changements climatiques attendus dans le futur en zone des hautes savanes
guinéennes
Les scénarii de la GIZ établis en 2009 prévoient un climat plus chaud et humide sur la période
2010-2035. Pour ce qui est des températures, tous les scénarii montrent que la zone des hautes
savanes guinéennes connaîtra une augmentation de températures de +0,6°C en 2015 et de +3,6°C
en 2100.
Ces scénarii prévoient également des mouvements de masse ou de terrain (glissements de terrain,
coulées de boue, chutes de pierres, éboulements, etc.). Ces mouvements vont augmenter en
intensité, en nombre et en dégâts dans la zone.
En résumé, dans la zone des hautes savanes guinéennes, les températures vont baisser entre 2013
et 2019 sans atteindre le niveau du début de la période de référence, avant de connaitre une
nouvelle tendance à la hausse. Les précipitations augmenteront globalement avec une phase sèche
entre 2018 et 2024 quel que soit le scénario.
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V. Zone soudano-sahélienne
Elle s’étend sur une superficie de 100 353 km2, elle a un régime pluviométrique de 400 à 1200
mm de précipitation par an, avec 150 jours de pluie par an. Ses sols sont d’une grande diversité :
ferrugineux, lessivés, hydromorphes, alluvionnaires, vertisols, etc. Les principales cultures qui y
sont pratiquées sont le coton, le mil, le sorgho, les sésames, le niébé et les oignons.
D’après l’analyse de l’évolution des précipitations faite par le PNACC pour la période 1951-
2006, l’année 1981 marque le début de la péjoration des précipitations annuelles pour la zone
agro-écologique soudano-sahélienne. Les précipitations moyennes annuelles ont oscillé d’une
valeur maximale de 1248 mm en 1965 (décennie 2) à 727 mm en 1984 (décennie 4 et année
marquante de la sécheresse dans le sahel africain). Une baisse globale de 20,39% a été
enregistrée, ce qui correspond à une diminution décennale des précipitations moyennes de 4,07%
au cours de ces six dernières décennies. L’analyse des données climatiques par station montre par
ailleurs que la zone soudano-sahélienne présente les plus fortes baisses de pluviométrie.
La température moyenne a oscillé de 27,82 en 1997 à 28,77°C en 2002. Ce qui traduit une très
faible variation des températures dans cette ZAE où la moyenne générale est de 28,10°C avec un
écart-type de 0,22. La courbe d’évolution montre bien des pics importants en 2002 et 1996.
Toutefois, l’augmentation de températures dans cette zone n’a été que de 0,22°C. Avec une
différence de 0,95°C d’augmentation en deux décennies, la température a augmenté de 1,69% par
décennie (0,47°C) dans la ZAE soudano-sahélienne.
D’après le PNACC, les prévisions montrent une augmentation des précipitations vers la fin de la
période 2010-2035, puis à une baisse entre 2075 et 2100. Tout au nord (à la frontière avec le
Tchad), on va observer un déplacement des isohyètes vers le sud ; alors qu’au sud de la zone
soudano-sahélienne, on va observer un déplacement des isohyètes vers le nord. En d’autres
termes, les zones les plus au nord (déjà arides aujourd’hui) bénéficieront de moins de pluies dans
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le futur, tandis que les zones les plus au sud de cette zone auront tendance à recevoir davantage
de pluies.
Pour ce qui est des températures, la zone connaîtra une augmentation de +0,7°C de température à
l’horizon 2025 ; +1,2°C en 2035 ; +2,5°C en 2055 ; +3,6°C en 2075 et +4,8°C en 2100.
Les sécheresses sont appelées à s’intensifier, de même que le nombre de victimes, compte tenu
de l’aridité du climat. Les projections montrent en moyenne 05 sécheresses par décennie pour un
bilan d’au moins 500 morts par événement dans la zone.
Lors des ateliers des zones agro écologiques les parties prenantes ont déploré une absence
généralisée de cadres spécialisés capables de bien adresser les questions de changements
climatiques tant dans les structures ministérielles (y compris au MINEPDED), dans les CTD, que
dans le privé. Ainsi, les organigrammes des ministères, les documents de politiques sectorielles,
et même le DSCE sont conçus sans grande référence aux changements climatiques. L’arrimage
de ces documents de politique aux mécanismes internationaux de lutte contre les changements
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climatiques est pénible et accuse un grand retard parfois à cause de la faible maîtrise du dossier
par ceux qui en ont la charge. Cette composante du programme vise l’intégration des questions de
changement climatique dans tous les politiques, stratégies, programmes, projets et autres cadres
et instruments de développement.
Par ailleurs une étude récente commandée par le PACC révèle que le système éducatif
camerounais n’est pas encore bien organisé et outillé pour former les spécialistes sur les
questions de changements climatiques. Les besoins en formation et en renforcement des capacités
apparaissent donc comme une urgence. Il faudra donc penser à intégrer le Changement
climatique dans les programmes d’enseignement. En effet, bien que les problématiques et les
thèmes du développement durable soient d’ores et déjà présents dans les programmes
d’enseignement, les problématiques ayant trait aux changements climatiques ne sont pas inscrites
dans les programmes d’éducation au secondaire. En outre la recherche dans ce domaine n’est pas
systématique en dehors des organismes de recherche internationaux. Il est judicieux de former les
apprenants des établissements scolaires et des universités publics et privés sur les questions
relatives au changement climatique.
La prise en compte des risques climatiques dans l’actualisation du Plan d’Affectation des Terres
est déficiente. En effet, les risques climatiques obligent les populations rurales à rechercher les
points d’eau pour les cultures de subsistance ou pour la nourriture du bétail. Parfois elles
n’hésitent pas à envahir les aires protégées, ce qui est à l’origine de multiples conflits agro-sylvo-
pastoraux. Cette situation est aggravée par l’accaparement des terres par certaines élites qui
pourtant ne les mettent pas en valeur, multipliant ainsi les situations de paysans sans terre. Il est
urgent de réactualiser les plans d’affectation des terres en vue d’une meilleure gestion de ces
espaces.
La gestion des connaissances sur les changements climatiques est encore embryonnaire.
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Face à ce manque structurel dans le pays, les agro-industries comme la CDC, la SOCAPALM,
SODECOTON, la SEMRY, les sociétés de bananeraie du Littoral disposent de réseaux
d’observation météorologiques propres qui leur fournissent un certain nombre d’informations sur
certains paramètres climatiques. Une coopération publique-privée pour assurer la consolidation et
la coordination de ces observations permettrait de construire un système d’alerte et ainsi faire
bénéficier au plus grand nombre de meilleures capacités d’adaptation.
Il est judicieux de nouer des partenariats durables pour tirer le meilleur profit de tout le potentiel
de réseau de stations existantes et de réhabiliter celles qui sont défectueuses pour mettre en place
un système d’observation et d’information climatique appropriée au niveau national et au niveau
de chaque zone agro écologique. Il est également impératif d’améliorer la collectes des données
climatiques, météorologiques et hydrologiques et organiser leur diffusion et leur appropriation
auprès des acteurs du pays afin qu’ils puissent s’adapter aux changements climatiques. Ceci passe
sans conteste par la mise en place d’un système optimal de collecte d’information climatique et
hydrologique opérationnel et efficace au niveau de chaque zone agro écologique, la vulgarisation
des connaissances climatiques, météorologiques et hydrologiques au Cameroun à des fins
d’adaptation au changement climatique.
Les enquêtes terrain et les consultations menées pendant le processus PNACC ont montré que la
grande majorité des populations et des décideurs sont encore ignorante des questions de
changements climatiques et sont peu préparées à la gestion des risques de catastrophes. Cette
faiblesse ne permet pas de minimiser les impacts lors des évènements climatiques extrêmes ni de
savoir ce qu’il faut faire en cas de risques climatiques.
La situation semble plus préoccupante dans le monde rural en raison de la limitation de l’accès à
l’information. La sensibilisation sur les changements climatiques s’impose donc comme une
action prioritaire du PNACC. Il est également urgent de mener de vastes campagnes de
sensibilisation de la population, des professionnels, des administrations et des décideurs sur les
effets des changements climatiques et sur les mesures à prendre.
Par ailleurs, ces interventions sont également confrontées au manque de moyens financiers,
matériels et logistiques appropriés. Lors de catastrophes climatiques, le saupoudrage des moyens
et des actions limite fortement la capacité d’absorption des aléas climatiques du pays. D’où la
nécessité de l’actualisation du plan National de contingence au Cameroun et l’opérationnalisation
du fonds d’urgence
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4. Renforcement des capacités des cadres des structures publiques et privées sur
les questions d’adaptation au changement climatique
Il est judicieux de former les cadres des structures publiques et privées, notamment ceux pour
qui il y a une grande valeur ajoutée à renforcer leurs capacités sur les questions relatives au
changement climatique. Dans les banques, peu de cadres ont une idée des normes
internationales à exiger dans la prise en compte des changements climatiques dans les
procédures.
Le tourisme est l’un des secteurs les plus affectés par les changements climatiques. Les pluies
abondantes, irrégulières et intenses ainsi que les inondations perturbent le calendrier
touristique, l’écotourisme, le safari, les randonnées, les courses pédestres, la chasse sportive.
Face à ces risques et dans l’optique de faire du Cameroun une véritable destination
touristique, il est important de réaliser des gros investissements pour protéger les
infrastructures, les sites et les circuits touristiques. Il est nécessaire d’adapter le calendrier
touristique au contexte changeant du climat par le recours à la prévision météorologique, la
diversification des activités, la promotion de tous les sites touristiques.
Les cadres des administrations en charge des questions de santé seront les bénéficiaires
d’actions de renforcement des capacités en vue de l’adaptation du système de santé nationale
face aux changements climatiques. En effet, la recrudescence des maladies
épidémiques/endémiques vectorielles ou liées à l’eau du fait des changements climatiques est
désormais établie : épidémie récurrente de choléra dans le Septentrion, paludisme sur les
Hautes Terres où cette maladie était rare du fait de la fraîcheur du climat, maladies liées à
l’eau dans les grandes villes et dans les zones rurales, etc.
Face à une offre sanitaire insuffisante, les populations font recours à l’automédication et à la
pharmacopée traditionnelle ; et cela, malgré la mise en œuvre des programmes prioritaires de
santé tels que la lutte contre les maladies: programme national de lutte contre la tuberculose,
programme national de lutte contre le paludisme, programme national de lutte contre
l’onchocercose, etc., déployée par le gouvernement. Compte tenu de l’accroissement
démographique du pays évalué à 2,8% au cours de la période 1987-2005 (3ème RGPH), la
population n’accédant pas aux soins médicaux de qualité ne fera s’accroître au fil des ans.
D’où l’urgence de renforcer l’offre sanitaire, en prenant en compte les facteurs de l’incidence
saisonnière des maladies.
Les cadres des ministères en charge du genre, de la famille et des affaires sociales et leurs
partenaires devront bénéficier également de ces actions de renforcement des capacités. En
effet, les femmes, les enfants en bas-âges, les personnes handicapées et les personnes âgées
sont les couches les plus vulnérables aux changements climatiques. Or les changements
climatiques vont exacerber les problèmes de genre, entendu comme composantes fragiles,
vulnérables ou marginalisées de la population, telles que les femmes, les personnes âgées, les
enfants en bas-âge, les albinos, les handicapés, les minorités etc. En effet ces populations sont
souvent les plus sensibles aux risques climatiques et les moins à même d’y faire face, car en
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situation de pauvreté et/ou de dépendance. Il s’agit donc de protéger en priorité ces
populations, mais également de profiter des opportunités de l’adaptation aux changements
climatiques pour renforcer leurs capacités et encourager leur autonomie et leur indépendance.
L’évolution attendue du climat et requiert une forte solidarité nationale face à cette épreuve.
Les ingénieurs génie civil seront bénéficiaires de cette initiative, dans la perspective de
l’adaptation des référentiels techniques de construction des infrastructures aux effets des
changements climatiques. En effet, le changement climatique aura un impact sur les
infrastructures dans tout le pays en raison de la large gamme et répartition des risques, y
compris l'élévation du niveau de la mer, l’augmentation de la fréquence et la gravité des
ondes de tempête, l’augmentation des inondations associées à des événements de fortes
précipitations et des vents violents ; l’aggravation de la sécheresse. En outre, si les impacts du
changement climatique vont provoquer la réduction du PIB national comme prévu, cela peut
provoquer la diminution des financements disponibles à la construction et la rénovation des
infrastructures.
L’Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONACC) a été créé par décret
présidentiel avec pour mission de suivre et évaluer les impacts socio-économiques et
environnementaux, des mesures de prévention, d’atténuation et/ou d’adaptation aux effets
néfastes et risques liés à ces changements. Cependant l’ONACC n’est toujours pas
opérationnelle.
L’ONACC sera mis à contribution pour le suivi annuel d’exécution des actions à partir des
indicateurs définis dans le Plan.
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6. Renforcement des capacités nationales de planification des investissements
sans regrets
Comme la GIZ l’indique dans les Résultats de la mission d’appui relatif au changement
climatique au Cameroun du 7 au 16 novembre 2011, « les compétences pour une gestion
ciblée du thème climatique au sein du MINEPDED (Ministère en charge de l’environnement),
du MINEPAT (en charge de l’économie, de la planification et de l’aménagement du
territoire) et des ministères sectoriels concernés sont limitées. Les fonds internationaux, mis à
disposition pour l'adaptation au changement climatique, ne sont à ce jour que peu utilisés par
le Cameroun ». Aussi, la recommandation forte du rapport est d’insister pour « que la
question du climat soit prise en compte comme thème transversal par les ministères sectoriels
et les Comités Techniques et autres instances en charge d’élaborer les politiques et stratégies
sectorielles, et des mesures de lutte contre le changement climatique soit intégrées dans les projets en
cours, et enfin que soit examiné des projets sous l’angle de l'adaptation au changement climatique
dans le Nord du Cameroun et dans les régions côtières ».
15
WACDEP aide les pays à s’adapter à un nouveau régime climatique grâce à une
augmentation des investissements en faveur de la sécurité en eau. Le but du programme est de
promouvoir l’eau comme élément clef du développement durable des pays et des régions et
de contribuer à l’adaptation au changement climatique pour la croissance économique et la
sécurité humaine. Il aide les pays à intégrer la sécurité en eau et la résilience au changement
climatique aux processus de planification du développement ; développer des partenariats et
les capacités des institutions et des parties prenantes à renforcer la résilience climatique grâce
à une meilleure gestion de l’eau ; développer des stratégies de financement et investissement
‘sans regret’ en faveur de la sécurité en eau et de l’adaptation au changement climatique.
Dans le cadre de ce projet, un programme de formation a été élaboré et testé ; Plusieurs outils
techniques et pédagogiques ont été élaborés et sont disponibles pour utilisation : un document
d’information technique validé par AMCOW, un manuel de l'animateur, des outils de
mentorat, des outils de monitoring, les supports PowerPoint de visualisation de toutes les
séances de formation, en français et en anglais. Les personnes intéressées pourront utilement
consulter ces documents sur le site web de WACDEP.
16
sans regret ou à faible regret, le choix de solutions flexibles, la recherche systématique des
situations de mal-adaptation, etc.
Ces principes et les outils méthodologiques qui permettront de les mettre en œuvre doivent
être largement diffusés aux acteurs publics et privés. Ceci se fait notamment par
l’introduction de critères d’éligibilité, permettant d’éviter les projets « mal-adaptés» dans les
dispositifs de financements publics. Il est en conséquence nécessaire d’identifier des critères,
méthodes et sources de données permettant de juger de la mal-adaptation, de promouvoir
l’utilisation de ces critères et de mettre en place la conditionnalité dans les systèmes de
financement des projets publics et privés.
D’autre part, de nouveaux projets pourront être développés en allant chercher des fonds
spécifiques pour l’adaptation aux changements climatiques. Ces projets devront être
correctement préparés, en accord avec la stratégie du PNACC. Il faut dire que les projets
d’investissement dans l’adaptation au changement climatique font appel à plusieurs
départements ministériels : les projets seront donc des programmes intégrés allant chercher
plusieurs lignes budgétaires.
Il sera nécessaire de renforcer les capacités nationales pour la recherche et la mobilisation des
ressources financières en fonction des exigences des principaux fonds de financement des
projets d’adaptation au changement climatique.
17
Le secteur privé
Le secteur privé est un utilisateur de financement, mais il peut également en être un
pourvoyeur. Pour le moment, sa faible capacité à mobiliser des financements innovants
comme le MDP, REDD, REDD+, Fonds carbone, montre sa marginalisation par rapport à ces
enjeux. Le renforcement des capacités des analystes financiers des entreprises du secteur
bancaire en matière de risques climatiques associés aux projets privés contribuerait à donner
plus de visibilité aux fondés de pouvoirs des banques et permettrait d’augmenter le
financement privé des actions d’adaptation au changement climatique, compte tenu de leur
rentabilité économique à long terme.
Les outils fiscaux incitatifs pour inciter le secteur privé à financer l’adaptation au changement
climatique ne sont pas visibles (ou sont inexistants). Une étude sur les mécanismes de
financements de ce type devra être menée dans le pays.
18
CADRE POLITIQUE ET STRATEGIQUE DU PNIACC
Au cours des récentes années, le Cameroun a développé différents instruments généraux de
planification du développement en rapport avec la problématique du changement climatique. Les
plus importants sont les suivants :
La Loi n° 2007/006 du 26 décembre 2007 portant Régime Financier de l’Etat (NRFE) a instituée
à partir de 2013 que l’exécution du budget de l’Etat se face sous forme de programmes reflétant
les politiques publiques et déclinés en objectifs précis, assortis d’indicateurs de performance,
complétés par les actions et les activités.
Le Gouvernement a adopté en mars 2009 un document portant Vision du Cameroun en 2035 qui
vise à faire du Cameroun un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité. La
Vision intègre quatre objectifs généraux à savoir : (i) réduire la pauvreté à un niveau socialement
acceptable, (ii) devenir un pays à revenu intermédiaire, (iii) atteindre le stade de Nouveau Pays
Industrialisé, et (iv) renforcer l'unité nationale et consolider le processus démocratique.
Le Cameroun a adhéré à la Convention Cadre des Nations Unies pour les Changements
Climatiques (CCNUCC) et participe régulièrement aux négociations internationales sur le climat.
Depuis la COP de Bali en 2007, il est désormais établi que face aux changements climatiques,
deux types d’action doivent être combinées: la réduction des émissions de gaz à effet de serre
pour contenir la vitesse du réchauffement de la planète; l’adaptation des sociétés aux
changements désormais inévitables du climat pour limiter ses dommages. Aussi, le Cameroun a
adopté en Juin 2015 un Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques (PNACC) qui
constitue un cadre de référence devant guider la coordination et la mise en œuvre des initiatives
d’adaptation au Cameroun, et d’accompagnement des acteurs dans leur démarche d’adaptation.
19
Plan National de Gestion de l’Environnement de 2012 (PNGE II)
Le Plan National de Gestion de l’Environnement (PNGE) de 1996 qui a fait l’objet d’une révision
en 2012 pour devenir le PNGE II fournit un cadre politique idéal en matière d’intervention
relative aux questions environnementales. Dans une approche visionnaire, le PNGE II reconnaît
la protection de l’environnement comme étant partie intégrante du processus de développement ;
raison pour laquelle il envisage l’accès à la croissance comme devant nécessairement se faire à
travers une économie verte qui réduit les émissions de carbone et la pollution tout en évitant les
pertes de biodiversité.
Fort de cette nouvelle orientation, le PNGE II prévoit quatre programmes clefs accompagnés de
11 composantes stratégiques en réaction aux menaces actuelles et aux tendances régressives
observées dans l’état de l’environnement. Les objectifs à long terme de ces programmes
consistent à atténuer de manière significative les pertes de la biodiversité, à réduire les impacts du
changement climatique et de la désertification, à lutter contre la pollution et les nuisances
sonores, et à promouvoir le développement durable. Un cinquième programme transversal
s’appesantit sur le développement institutionnel et sur l’amélioration des conditions de travail.
20
JUSTIFICATION ET CRITERES DE PRIORISATION
Le PNACC a identifié un ensemble d’activités jugées prioritaires, qui constituent pour la plupart
des préalables à la réussite des projets d’adaptation aux changements climatiques. Ces actions
concernent, entre autres, la communication visant à sensibiliser et mobiliser les acteurs sur
l’adaptation aux changements climatiques, la revue des politiques en cours pour y intégrer
l’adaptation aux changements climatiques, la recherche – action et l’amélioration des systèmes de
prévision climatique et d’alerte précoce, l’élaboration de plans d’intervention en cas d’aléas
climatiques, la prise en compte des risques climatiques dans l’actualisation du Plan d’Affectation
des terres, la saisie des opportunités de développement économique liées aux changements
climatiques dans la mise en œuvre de projets sectoriels. Il en est de même de la nécessité de
mobiliser des ressources techniques et financières aux niveaux national, régional et international,
pour la mise en œuvre des projets et mesures d’adaptation.
Il était donc normal de s’assurer que ces actions / activités figurent dans le PNIACC. Par ailleurs,
le PNACC identifie expressément les zones agro-écologiques les plus vulnérables, ainsi que les
secteurs d’activité les plus exposés aux effets du changement climatique. Ainsi, la zone soudano-
sahélienne, confrontée aux aléas tels que la sécheresse et les inondations, et la zone forestière
monomodale, essentiellement côtière et confrontée à l’élévation du niveau de la mer, aux
érosions et à la vulnérabilité des écosystèmes, se devaient de figurer au rang des priorités du
PNIACC. Relativement aux secteurs d’activité, l’analyse a retenu comme critères de priorisation
le caractère stratégique du secteur pour l’économie nationale, et sa sensibilité relative aux
changements climatiques.
En outre, compte tenu de leur importance dans le PNACC, et des potentiels effets multiplicateurs
qu’on peut en attendre, les questions liées à la gestion des connaissances sur les changements
climatiques au Cameroun ; à l’information, l’éducation et la mobilisation de la population
camerounaise pour s’adapter aux changements climatiques ; à l’intégration de la thématique
d’adaptation aux changements climatiques dans les stratégies et politiques sectorielles nationales,
figurent au rang des priorités.
21
CADRE LOGIQUE DU PNIACC
I. Vision
La Vision du PNACC se décline ainsi qu’il suit : « Au Cameroun, les changements climatiques
sont complètement intégrés au développement durable du pays, réduisant ainsi sa vulnérabilité,
et transformant même le problème des changements climatiques en une solution / opportunité de
développement. Ainsi les Camerounais – particulièrement les femmes, les enfants et les
personnes vulnérables – et les secteurs économiques du pays ont une plus grande résilience et
une plus grande capacité d’adaptation aux impacts des changements climatiques. »
En partant de la vision du PNACC, la vision du PNIACC peut être formulée ainsi qu’il suit : « Au
Cameroun, les populations ont une plus grande résilience et une plus grande capacité
d’adaptation aux impacts des changements climatiques grâce à des investissements judicieux et
des financements appropriés permettant que les changements climatiques soient complètement
intégrés au développement durable du pays, réduisant ainsi sa vulnérabilité, et transformant ce
problème en une solution / opportunité de développement pour tous, et particulièrement pour les
femmes, les enfants et les personnes vulnérables ».
Contribuer à la mobilisation des ressources nécessaires à l’adaptation des Camerounais aux effets
des changements climatiques, à l’amélioration de leur qualité de vie, et à la création de nouvelles
opportunités permettant de soutenir le développement durable du pays.
22
IV. But
V. Objectifs généraux
1. Mieux connaitre, maîtriser et intégrer les changements climatiques dans les politiques,
stratégies, programmes, projets et autres initiatives dans la perspective d’en faire une
opportunité de développement.
23
Objectifs Généraux Objectifs Spécifiques
6. Opérationnaliser l’observatoire national sur les changements
climatiques
7. Renforcer les capacités nationales de mobilisation des
ressources techniques et financières
2. Réduire 1. Renforcer la sécurité alimentaire des communautés face aux
significativement la impacts du changement climatique
vulnérabilité aux 2. Renforcer les capacités de résilience des communautés face
changements climatiques aux évènements extrêmes
de la population dans la 3. Promouvoir la gestion urbaine durable et résiliente aux
zone soudano-sahélienne changements climatiques, y compris la gestion efficace de
l’eau ;
4. Protéger et restaurer les écosystèmes ; Améliorer la
conservation et la protection des habitats naturels et des
espèces sauvages ;
5. Sensibiliser la population soudano-sahélienne sur les risques
de santé liés aux changements climatiques et leurs
conséquences.
3. Réduire la 1. Promouvoir les approches d’adaptation aux changements
vulnérabilité aux climatiques par l'entreprenariat et le renforcement des
changements climatiques chaînes de valeur dans la pêche artisanale et l’agriculture
de la population en zones familiale ;
côtières du Cameroun. 2. Assurer la protection, la conservation et la restauration des
mangroves
3. Lutter contre l’érosion côtière
4. Promouvoir la gestion urbaine durable et résiliente aux
changements climatiques, y compris la gestion efficace de
l’eau ;
5. Assurer la promotion de l’application des lois et règlements
sur le foncier côtier
6. Renforcer les capacités de résilience des communautés face
aux évènements extrêmes
4. Réduire la 1. Améliorer la résilience de l’agriculture aux changements
vulnérabilité aux climatiques dans les principaux bassins de production ;
changements climatiques 2. Améliorer la résilience des secteurs de l’eau, de l’énergie et
dans les secteurs de l’assainissement aux changements climatiques ;
stratégiques de
développement. 3. Améliorer la résilience du secteur du développement urbain
aux changements climatiques
24
VII. Structure des résultats et indicateurs du PNIACC
25
PROGRAMMES OBJECTIFS SPECIFIQUES INDICATEURS
OS 7 : Renforcer les capacités nationales Les capacités de mobilisation de ressources techniques
de mobilisation des ressources techniques et financières sont renforcées
et financières.
OS 1 : Renforcer la sécurité alimentaire 1. Coûts des effets des changements climatiques sur les
des communautés face aux impacts du différents secteurs d’activités
changement climatique. 2. accroissement de la production dans les différents
secteurs d’activités
PROGRAMME 2 : OS 2 : Renforcer les capacités de résilience Les capacités de résilience des communautés soudano-
des communautés face aux évènements sahélienne face aux évènements extrêmes sont
PROGRAMME DE REDUCTION DE LA extrêmes. renforcées
VULNERABILITE DES PERSONNES ET
DES ECOSYSTEMES AUX EFFETS DU OS 3 : Promouvoir la gestion urbaine Les bonnes pratiques de gestion durable et résiliente des
CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LA durable et résiliente aux changements changements climatique y compris de la gestion efficace
ZONE SOUDANO-SAHELIENNE climatiques, y compris la gestion efficace de l’eau sont mises en application en zone urbaine
de l’eau.
OS 4 : Protéger, restaurer et améliorer la Les écosystèmes des habitats naturels et des espèces
conservation des écosystèmes (des sauvages sont protégés et restaurés de manière durable
habitats naturels et des espèces sauvages).
OS 5 : Sensibiliser la population soudano- Au moins 10 000 personnes dans la zone soudano-
sahélienne sur les risques de santé liés aux sahélienne sur les risques de santé liés aux
changements climatiques et leurs changements climatiques
conséquences
26
PROGRAMMES OBJECTIFS SPECIFIQUES INDICATEURS
OS 1 : Promouvoir les approches -Les approches d’adaptation aux changements
d’adaptation aux changements climatiques climatique par l’entreprenariat sont mises en valeur
par l'entreprenariat et le renforcement des -Les chaines de valeurs sont renforcées dans les
chaînes de valeur dans la pêche artisanale domaines de la pêche et de l’agriculture familiale.
et l’agriculture familiale
OS 2 : Assurer la protection, la Des actions durables sont mises en œuvre pour assurer la
conservation et la restauration des protection et la conservation des mangroves en zones
mangroves côtières
PROGRAMME 3 :
OS 3 : Lutter contre l’érosion côtière Des mesures sont prises afin de lutter durablement
PROGRAMME DE REDUCTION DE LA contre l’érosion côtière
VULNERABILITE DES POPULATIONS
OS 4 : Promouvoir la gestion urbaine Les bonnes pratiques de gestion durable et résiliente des
ET DES ECOSYSTEMES AUX
durable et résiliente aux changements changements climatique y compris de la gestion efficace
CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS
climatiques, y compris la gestion efficace de l’eau sont mises en application en zones côtières
LES ZONES COTIERES A
de l’eau en zones côtières
PLUVIOMETRIE MONOMODALE DU
CAMEROUN OS 5 : Assurer la promotion de -Au moins 50 000 personnes sont sensibilisées sur les
l’application des lois et règlements sur le avantages liés à l’application des lois et règlements sur
foncier côtier le foncier
27
PROGRAMMES OBJECTIFS SPECIFIQUES INDICATEURS
OS 1: Améliorer la résilience de Coûts des effets des changements climatiques sur les
PROGRAMME 4 : l’agriculture aux changements climatiques secteurs d’activités agricoles (agriculture, élevage,
PROGRAMME DE REDUCTION DE LA dans les principaux bassins de production pêche, agroforesterie)
VULNERABILITE DES PERSONNES ET OS 2 : Améliorer la résilience des secteurs Coûts des effets des changements climatiques sur les
DES ECOSYSTEMES AUX EFFETS DU de l’eau, de l’énergie et de activités du secteur de l’eau, de l’énergie et de
CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS l’assainissement aux changements l’assainissement
LES SECTEURS STRATEGIQUES DE climatiques
DEVELOPPEMENT AU CAMEROUN
OS 3 : Améliorer la résilience du secteur du Coûts des effets des changements climatiques sur les
développement urbain aux changements activités du secteur du développement urbain
climatiques
28
II. PROFIL DES PROGRAMMES
29
PROGRAMME GLOBAL POUR L’AMELIORATION DE LA RESILIENCE DES POPULATIONS
ET L’INTEGRATION DES QUESTIONS DE CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS TOUS LES
ASPECTS DE LA VIE NATIONALE
Objectif Général :
1. Mieux connaitre, maîtriser et intégrer les changements climatiques dans les politiques, stratégies, programmes, projets et autres initiatives
dans la perspective d’en faire une opportunité de développement.
Objectifs spécifiques :
1. Intégrer les questions de changement climatique dans les cadres et instruments de planification et programmation du développement ;
2. Améliorer les connaissances, de la communication et de l’information sur les changements climatiques au Cameroun ;
3. Renforcer l’efficacité de la gestion des risques de catastrophes ;
4. Renforcer les capacités des cadres des structures publiques et privées sur les questions d’adaptation au changement climatique ;
5. Renforcer les capacités nationales de planification des investissements sans regrets
6. Opérationnaliser l’observatoire national sur les changements climatiques
7. Renforcer les capacités nationales de mobilisation des ressources techniques et financières
PARTENAIRES : MINRESI ; MINADER ; MINCOM ; ONACC ; MINATD ; MINEPIA ; MINESEC ; MINEDUB ; ONG et
organismes ; MINDCAF.
30
MATRICE D’ACTIONS
Indicateurs Objectivement
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Responsables/Partenaires Coûts Années
Vérifiables (OIV)
Objectif spécifique 1 : Intégrer les questions de changement climatique dans les cadres et instruments de planification et programmation de développement
Des actions prônant la résilience aux Nombre de mesures prises dans -Rapport des réunions MINEPAT
1.1. Prendre en compte les changements climatique sont le DSCE et la Vision en 2035 d’actualisation du DSCE et la 500
intégrées dans le DSCE et dans la concernant les changements Vision en 2035 MINEPDED 2016-
changements climatiques dans la
Vision en 2035 climatiques 2017
Vision 2035 et le DSCE millions
-Consultation du DSCE et de
la Vision en 2035 actualisée
1.2. Prendre en compte les Les actions réalisées en faveur du Une politique nationale genre est MINEPDED
changements climatiques dans le genre intègrent la notion de élaborée et mise en œuvre en Consultation du document de 250
changement climatique intégrant les questions de MINPROFF 2016-
document de politique nationale politique nationale genre millions
changement climatique 2017
genre
Les actions réalisées en faveur des Une de stratégie en faveur des MINEPDED
1.3. Prendre en compte les personnes vulnérables intègrent la personnes vulnérables est Consultation du document de
changements climatiques dans le notion de changement climatique. élaborée et mise en œuvre en MINAS 350 2016-
stratégie en faveur des
document de stratégie en faveur des intégrant les questions de millions 2018
personnes vulnérables
populations vulnérables. changement climatique.
1.4. Prendre en compte les Les actions réalisées en faveur du Les changements climatiques Consultation des plans et MINEPDED
changements climatiques dans les développement rural, agricole, de sont pris en compte dans les documents de stratégie de
documents de Plan et de Stratégie l’élevage et des industries animales plans et stratégie de développement rural, MINADER
agricole et développement rural y intègrent la notion de changement développement rural, d’élevage, d’agriculture et
climatique. d’agriculture, d’élevage et de d’industrie animale MINEPIA
compris élevage et industries
animales l’industrie animale
400
millions
2016-
202031
Indicateurs Objectivement
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Responsables/Partenaires Coûts Années
Vérifiables (OIV)
Les actions réalisées en faveur de la Une de stratégie santé est Consultation du document de MINEPDED
1.5. Prendre en compte les
changements climatiques dans la santé intègrent la notion de élaborée et mise en œuvre en stratégie santé
changement climatique. intégrant les questions de MINSANE 500 2016-
Stratégie santé
changement climatique. millions 2017
Les actions réalisées en faveur de Une de stratégie d’éducation est Consultation du document MINEDUB
1.6. Prendre en compte les l’éducation intègrent la notion de élaborée et mise en œuvre en de stratégie d’éducation
changements climatiques dans la MINEBASE 2016-
Stratégie éducation changement climatique. intégrant les questions de
Consultation des livres mis 2019
changement climatique
. au programme 500
millions
Les actions réalisées en faveur du Une de stratégie de commerce et Consultation du document de MINEPDED
1.7. Prendre en compte les commerce et industrie intègrent la industrie est élaborée et mise en stratégie de commerce et
changements climatiques dans la notion de changement climatique. œuvre en intégrant les questions industrie MINCOMMERCE
Stratégie commerce et industrie de changement climatique
500 2016-
millions 2018
1.8. Prendre en compte les Les changements climatiques sont Nombre de schémas directeur de Consultation des schémas MINEPDED
changements climatiques dans les pris en compte dans les schémas développement élaborés et directeurs de développement
Schémas directeurs de directeur de développement. intégrant les changements MINDUH
développement climatique
500 2016-
Objectif spécifique 2 : Améliorer les connaissances, la communication et l’information sur les changements climatiques au Cameroun millions 2018
De nouvelles informations sur les Des moyens financiers, PV d’acquisition des moyens Partenaire technique et 1000 2016-
2.1. Renforcer les capacités du changements climatiques y compris techniques et matériels sont mis à financier million 2017
MINRESI dans le domaine des les mesures d’adaptation et de la disposition du MINRESI pour Liste des moyens mis à la
changements climatiques résilience sont publiées par le la réalisation des recherches disposition du MINRESI MINRESI
MINRESI
32
Indicateurs Objectivement
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Responsables/Partenaires Coûts Années
Vérifiables (OIV)
La population et les partenaires -Nombre de rapport publié sur Site web des ministères Toutes les administrations
internationaux au développement l’évolution des changements publiques
2.2. Assurer une meilleure diffusion sont informés sur l’évolution des climatiques et sur les mesures Consultation des archives 500
nationale et internationale des changements climatiques au d’adaptation et de résilience média public millions
informations sur les changements Cameroun y compris sur les mesures 2016-
climatiques y compris les mesures d’adaptation et de résilience -Des émissions télévisées et 2017
d’adaptation et de résilience appliquées radio sont organisées autour de
appliquées l’évolution des changements
climatiques et des mesures
d’atténuation et de résilience.
Objectif spécifique 3 : Renforcer l’efficacité de la gestion des risques de catastrophe
3.1. Mettre en place un système Les dégâts liés aux évènements Les populations des zones à Rapport sur la gestion des MINEPDED
d’observation, de gestion des extrêmes sont considérablement risques sont informées le cas informations des catastrophes ONG
réduit échéant sur d’éventuels liées aux changements 800 2016-
informations et d’alerte sur les
catastrophes liées aux climatiques millions 2017
risques climatiques au Cameroun
changements climatiques
Des actions prenant en compte les 01 plan de contingence Plan de contingence Toutes les administrations
3.2. Actualiser le Plan National de
évènements factuels sont mis en publiques
Contingence au Cameroun et
œuvre via le financement du Nombre de projets financés par PV d’opérationnalisation du 880 2016-
opérationnaliser le fonds d’urgence.
d’urgence le fond d’urgence fonds d’urgence millions 2019
3.3. Identifier et prévoir des mesures Des mesures de réponse aux risques Nombre de mesure des réponses Consultation du Plan MINEPDED 2016-
réponses aux risques climatiques liés aux changements climatiques aux risques prise en d’affectation des terres’ 2018
dans l’actualisation du Plan sont intégrées dans le plan considération dans le plan MINHDU 510
d’Affectation des Terres d’affectation des terres d’affectation des terres millions
Objectif spécifique 4 : Renforcer les capacités des cadres des structures publiques et privées sur les questions d’adaptation au changement climatique
33
Indicateurs Objectivement
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Responsables/Partenaires Coûts Années
Vérifiables (OIV)
Les populations, les professionnels, Rapport des activités de Toutes les administrations
4.1. Sensibiliser et renforcer les 2000 personnes, 500
les cadres d’administration publique sensibilisation
capacités de la population, des représentants d’ONG et 500
et les décideurs mettent en pratique ONG
représentants des ONG et des cadres cadres de la fonction publique 2016-
les leçons apprises dans la
de l’administration publique sur les sont sensibilisés sur les 150 2017
sensibilisation
effets des changements climatiques changements climatiques et les millions
et sur les mesures à prendre mesures à prendre
Les décisions foncières mise en Nombre d’action appliquées et Consultation des documents MINEPDED
4.3. Améliorer la gouvernance application en réponse aux de gouvernance foncière
intégrants les changements
foncière locale en réponse aux changements climatiques sont MINHDU 2016-
climatiques dans le domaine
changements climatiques améliorées 2018
foncier
250
millions
Les cas de maladies liés aux Nombre de cas de maladie liés Rapport sur ca sde maladies MINSANTE
changements climatiques sont aux changements climatiques liées aux changements
4.4. Renforcer les capacités considérablement réduits et mieux traité climatiques traités 2016-
d’adaptation du système de sanitaire traités 2018
nationale face aux changements Nombre de mesures prises pour 150
climatiques réduire la prévalence des millions
maladies liées aux changements
climatiques
34
Indicateurs Objectivement
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Responsables/Partenaires Coûts Années
Vérifiables (OIV)
Les pertes de revenu liées aux 100 activités touristiques et Rapport d’activités du MINEPDED
4.5. Prendre en compte les
changements climatiques sont artisanales sont réalisées en les MINTOUR
changements climatiques dans le MINTOUR 400 2016-
considérablement réduites changements climatiques en
développement des activités millions 2017
compte
touristiques et artisanales
Objectif spécifique 5 : Renforcer les capacités nationales de planification des investissements sans regrets
Rapport d’ d’étude de
5.1. Réaliser des études de référence Les différents axes de formation et
de renforcement de capacité en référence et thématique pour MINEPAT
et thématique pour le renforcement Un rapport d’étude de référence 350 2016-
panification des investissements sans le renforcement des capacités
des capacités national de planification et thématique est rédigé et millions 2017
des investissements sans regret regret sont identités d’étude en planification des
disponible
investissements sans regret.
Les informations relatives à la Nombre de rapports de suivi Consultation des rapports de Toutes les administrations
5.3. Mettre en place un système et formation sont collectées, traitées, produit suivi et d’évaluation publiques
réaliser des activités de suivi- diffusées et les gaps corrigés
Nombre de rapport d’évaluation
évaluation produit 50 2016-
millions 2017
35
Indicateurs Objectivement
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Responsables/Partenaires Coûts Années
Vérifiables (OIV)
Les indicateurs ainsi que les outils Nombre d’indicateurs validés Rapports des ateliers de MINEPDED
6.2. Organiser un atelier technique méthodologiques d’observation sont validation
en vue d’adopter les indicateurs et adopté Nombre d’outil d’observations 140 2016-
les outils méthodologiques millions 2017
d’observation adoptés
6.4. Mettre en place les dispositifs Un organigramme fonctionnel de PV de validation du dispositif MINEPDED
juridiques et institutionnels du l’observatoire est disponible juridique et institutionnel du
fonctionnement de -Règlement intérieur deu fonctionnement de
l’observatoire (jusqu’à la décision fonctionnement de l’observatoire l’observatoire
portant constatation de la 250 2016-
composition des organes) millions 2017
36
Indicateurs Objectivement
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Responsables/Partenaires Coûts Années
Vérifiables (OIV)
Objectif spécifique 7 : Renforcer les capacités nationales de mobilisation des ressources techniques et financières
37
Indicateurs Objectivement
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Responsables/Partenaires Coûts Années
Vérifiables (OIV)
38
PROGRAMME DE REDUCTION DE LA VULNERABILITE DES PERSONNES ET DES
ECOSYSTEMES AUX EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LA ZONE SOUDANO-
SAHELIENNE
Objectif général :
Réduire la vulnérabilité aux changements climatiques de la population dans la zone soudano-sahélienne
1. Renforcer les capacités des communautés et leur sécurité alimentaire face aux impacts du changement climatique
a. Apporter l’information climatique aux agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, et aux populations dans leur ensemble afin qu’ils puissent
mieux planifier leurs activités ;
b. Communiquer sur les bonnes pratiques d’adaptation aux changements climatiques ;
c. Réaliser des études locales spécifiques nécessaires à la réalisation harmonieuse du Programme;
d. Améliorer l’efficacité de la gestion de l’eau de boisson pour les animaux et pour les hommes ;
e. Améliorer la conservation et la protection des habitats naturels et des espèces sauvages ;
2. Protéger et restaurer les écosystèmes ;
3. Renforcer les capacités de résilience des communautés face aux évènements extrêmes
4. Promouvoir la gestion urbaine durable et résiliente aux changements climatiques
a. Renforcer les capacités des exécutifs communaux des grandes villes dans la gestion des déchets et l’assainissement
b. Sensibiliser les populations sur les risques de santé liés aux changements climatiques et leurs conséquences afin de réduire
l’exposition des bénéficiaires;
39
MATRICE DES ACTIONS
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Objectif spécifique 1 : Renforcer les capacités des communautés et leur sécurité alimentaire face aux impacts du changement climatique
Volet 1.1 : Apporter l’information climatique aux agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, et aux populations dans leur ensemble afin qu’ils puissent mieux
planifier leurs activités
Les éleveurs et -Nombre d’éleveurs Rapport de MINEPIA
1.1.1. Sensibiliser et former les éleveurs groupements d’éleveurs formés et sensibilisés l’activité
et groupements d’éleveurs sur les sont sensibilisés et formés
ONG et organismes 150 2016-
mesures d’adaptation et de résilience sur les mesures -Nombre de millions 2020
aux changements climatiques d’adaptation et de groupements d’éleveurs
résilience aux formés et sensibilisés
changements climatiques
Des comités locaux de Nombre de comités PV de création des MINEPDED 2016-
1.1.2. Mettre en place des comités
gestion sont mis en place locaux de gestion créés comités locaux de 2017
locaux de gestion des informations MINEPIA 200
gestion
climatiques millions
MINADER
40
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
41
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Volet 1.2 : Communiquer sur les bonnes pratiques d’adaptation aux changements climatiques
1.2.1. Sensibiliser les populations sur Les populations sont Rapport des ateliers MINEFOF
les pratiques de protection et de sensibilisées sur les Nombre de personnes et d’activités de
pratiques de protection et sensibilisées sensibilisation MINEPDED 100 2016-
conservation de la forêt
de conservation de la millions 2020
forêt
Des communautés de Nombre de PV de création de MINEPIA
1.2.2. Sensibiliser, structurer et mettre gestion des points d’eau communautés de gestion communautés de
en place des communautés de gestion sont créées et sensibilisés des points d’eau sont gestion des points ONG et organismes 140 2016-
des points d’eau créés et sensibilisés d’eau millions 2020
créés et sensibilisés Autorités locales
42
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Les capacités de tous les Nombre d’acteurs dont Rapport des ateliers MINEPDED
1.2.5. Vulgariser et renforcer les acteurs sont renforcées les capacités sont de renforcement
capacités de tous les acteurs pour une ONG et organismes 120
pour une application renforcées pour une des capacités des
application effective des textes sur la effective des textes sur la application effective des acteurs millions
gestion des déchets et l’adoption des gestion des déchets et textes sur la gestion des 2016-
bonnes pratiques l’adoption des bonnes déchets et l’adoption 2020
pratiques des bonnes pratiques
43
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
44
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Les principaux parasites sont Nombre de principaux Base de données des MINEPIA 90 millions
1.3.7. Identifier des principaux parasites identifiés principaux parasites
parasites identifiés
identifiés 2016-
2017
45
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
1.3.8. Identifier, recenser et caractériser les Les élévateurs qui Nombre d’élévateurs Base de données des 60 millions 2016-
éleveurs au regard des techniques durables appliquent les techniques identifiés et recensés élévateurs identifiés 2017
d’élevage non durables sont recensés et recensés
Volet 1.4 : Améliorer l’efficacité de la gestion de l’eau de boisson pour les animaux et pour les hommes
46
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Des points d’eau collectifs Nombre de points d’eau PV de réception des MINEPAT
pour l’alimentation des collectifs pour points d’eau créés
1.4.1. Créer des points d’eau collectifs pour
animaux en eau pendant la l’alimentation des animaux ONG et organismes 2016-
l’alimentation des animaux en eau pendant
saison sèche dans les sites en eau pendant la saison 2019
la saison sèche dans les sites ou espaces
ou espaces appropriés sont sèche dans les sites ou 300 millions
appropriés
créés et fonctionnels espaces appropriés créés et
fonctionnels
Les stocks d’eau sont Volume d’eau stocké pour Rapport de l’activité MINEE
1.4.2. Améliorer les stocks d’eau pour améliorés pour assurer un assurer un de stockage d’eau 2016-
assurer un approvisionnement minimal en approvisionnement minimal approvisionnement MINEPDED 200 millions
2020
cas de sécheresse en cas de sécheresse minimal en cas de
sécheresse
47
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Volet 1.5 : Améliorer la conservation et la protection des habitats naturels et des espèces sauvages
Les logements sociaux et des Rapport d’audit MINTP
matériaux locaux sont -Nombre de logement environnemental des
adaptés aux changements chantiers de MINCOMMERCE 2016-
sociaux adaptés aux
1.5.1. Promouvoir la construction des
climatiques changements climatiques construction des SIC 2020
logements sociaux et des matériaux locaux 200 millions
logements sociaux
de construction adaptés aux changements MINEPDED
-Les matériaux locaux
climatiques
adaptés aux changements Rapport d’audit des
climatiques matériaux de locaux
vendus
48
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
49
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Les déchets sont recyclés Volume des déchets Rapport de l’activité MINEPDED
2.8. Recycler et/ou composter les déchets au et/ou compostés au niveau de recyclage et
recyclés et/ou compostés ONG et organismes
niveau communautaire communautaire compostage des 240 millions 2016-
au niveau communautaire
déchets au niveau 2020
communautaire
Des entreprises disposent Liste des permis MINEPDED
Nombre d’entreprises
2.9. Accompagner les entreprises dans le d’un permis environnementaux de
disposant d’un permis ONG et organismes
processus d’obtention des permis environnemental de gestion gestion des déchets 100 millions 2016-
environnemental de 2017
environnementaux de gestion des déchets des déchets dont disposent les
gestion des déchets entreprises
50
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Objectif spécifique 3 : Promouvoir la gestion urbaine durable et résiliente aux changements climatiques
Volet 3.1 : Renforcer les capacités des exécutifs communaux des grandes villes dans la gestion des déchets et l’assainissement
51
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Un plan d’affectation des Un plan d’affectation des Rapport portant sur Communes
MINDUH 2016-
3.1.3. Élaborer un plan d’affectation des
terres est élaboré et diffusé terres élaboré et diffusé plan d’affectation des 2017
terres au niveau de la Région
terres MINEPAT 240 millions
52
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
Volet 3.2 : Sensibiliser les populations sur les risques de santé liés aux changements climatiques et leurs conséquences afin de réduire l’exposition des
bénéficiaires
Les campagnes de Nombre de campagnes de Rapport de l’activité MINSANTE
3.2.1. Intensifier les campagnes de sensibilisation et sensibilisation et de sensibilisation et
sensibilisation et d’information des d’information des d’information des d’information des 140 millions 2016-
populations sur des maladies liées à la populations sur des maladies populations sur des populations 2020
variabilité et au changement climatique liées à la variabilité et au maladies liées à la
changement climatique sont variabilité et au
intensifiées changement climatique
organisées
Les systèmes d’information -Nombre de personnes Rapport périodique MINSANTE
sur les migrations vaccinées contre les de mise en œuvre des
3.2.2. Renforcer les systèmes d’information vectorielles sont renforcés migrations vectorielles activités du ONG et organismes 2016-
sur les migrations vectorielles (paludisme, MINSANTE 2020
typhoïde, méningite, etc.) -Médicaments et matériels 140 millions
distribués (médicaments de
base, MILDA, etc.)
53
Indicateurs
Moyen de
Mesures Résultats attendus Objectivement Responsables/Partenaires Coûts Années
vérification
Vérifiables (OIV)
54
PROGRAMME DE REDUCTION DE LA VULNERABILITE DES POPULATIONS ET DES
ECOSYSTEMES AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LES ZONES COTIERES A
PLUVIOMETRIE MONOMODALE DU CAMEROUN
Objectif général : Réduire la vulnérabilité aux changements climatiques de la population dans les zones côtières à pluviométrie monomodale du
Cameroun
Objectifs généraux
1. Promouvoir les approches d’adaptation aux changements climatiques par l'entreprenariat et le renforcement des chaînes de valeur dans la
pêche artisanale et l’agriculture familiale
2. Assurer la protection et la restauration des mangroves
3. Lutter contre l’érosion côtière
4. Promouvoir la gestion urbaine durable et résiliente aux changements climatiques, y compris la gestion efficace de l’eau en zones côtières
5. Assurer la promotion de l’application des lois et règlements sur le foncier côtier
6. Renforcer les capacités de résilience des communautés face aux évènements extrêmes
RESPONSABLE : MINEPDED
PARTENAIRES : MINFOF ; MINEPAT MINEPIA ; MINADER ; ONG et organismes ; MINRESI ; PNDP ; Communes ; MINESUP ; MINEE ;
MINSEC
55
Objectif spécifique 1 : Promouvoir les approches d’adaptation aux changements climatiques par l'entreprenariat et le renforcement des
chaînes de valeur dans la pêche artisanale et l’agriculture familiale
Les stratégies endogènes Nombre de stratégie Rapport du MINEPDED 150 millions
1.1 Recenser les stratégies endogènes d’adaptation aux identifiée recensement des MINPMEESA
d’adaptation aux changements climatiques changements climatiques et stratégies 2016-2020
et identifier les métiers et activités les métiers sont identifiées d’adaptation aux ONG
économiques innovantes y relatif changements
climatiques CTD
1.2 Réaliser une étude de marché des biens Les marché potentiel des Niveau d’offre et de Rapport d’étude de 150 millions
et services relevant des stratégies biens et services relevant des demande des services marché MINEPDED
d’adaptation aux changements climatiques stratégies d’adaptation aux relevant des stratégies 2016-2020
CTD
(potentiel de marché) changements climatiques d’adaptation aux
sont connus changements climatiques MINPMEESA
1.3 Renforcer les capacités des structures de Les populations locales ont Nombre de personnes ayant Rapport des activités MINEPDED 200 millions
formation et d’encadrement en vue du des compétences bénéficiés du renforcement de renforcement des MINPMEESA
développement des compétences entrepreneuriales améliorées des capacités capacités 2016-2020
entrepreneuriales des populations locales
Listes de participants
Des partenariats multi Nombre de partenariat Documents d’accord MINEPDED 300 millions
1.4 Soutenir/développer des partenariats acteurs sont établis pour le signés de partenariat MINPMEESA
multi acteurs pour le renforcement des renforcement des chaines de 2016-2020
chaines de valeurs productives valeurs productives
56
Indicateurs
Moyen de Responsables/Parten
Mesures Résultats attendus Objectivement Coûts Années
vérification aires
Vérifiables (OIV)
2.2. Promouvoir les foyer et fumoirs Les foyers et fumoirs Nombre de foyers et Rapport de l’activité MINFOF,
améliorés pour lutter contre les prélèvements améliorés sont fabriqués et fumoirs améliorés MINEPDED,
distribués fabriqués et distribués 250 millions 2016-2019
de bois de mangroves MINEPAT
2.5. Sensibiliser et former les pêcheurs et Les pêcheurs et pisciculteurs -Nombre de pêcheurs Rapport des ateliers et MINEPIA
pisciculteurs sur les effets des changements sont sensibilisés et formés formés et sensibilisés activités de formation
ONG et organismes 200 millions 2016-2020
climatiques et sur les normes de pêche et de et de sensibilisation
-Nombre de pisciculteurs
pisciculture
formés et sensibilisés
57
Indicateurs
Moyen de Responsables/Parten
Mesures Résultats attendus Objectivement Coûts Années
vérification aires
Vérifiables (OIV)
3.1. Sensibiliser les populations sur les Les populations sont Rapport des ateliers et MINEPDED
sensibilisées sur les Nombre de personnes activités de
pratiques de protection et de conservation de
pratiques de protection et de sensibilisées sensibilisation 120 millions 2016-2020
la côte
conservation de la côte
58
Indicateurs
Moyen de Responsables/Parten
Mesures Résultats attendus Objectivement Coûts Années
vérification aires
Vérifiables (OIV)
4.2 Renforcer les capacités techniques, Les capacités techniques, Nombre de collectivités Rapport des ateliers MINEPDED
financières et organisationnelles des financières et locales décentralisées dont de renforcement des
ONG et organismes
communautés urbaines côtières dans le organisationnelles des les capacités sont capacités techniques,
traitement et la gestion des déchets collectivités locales renforcées dans le financières et
décentralisées dans le traitement et la gestion des organisationnelles des 200 millions 2016-2020
traitement et la gestion des déchets collectivités locales
déchets sont renforcées décentralisées dans le
traitement et la
gestion des déchets
59
Indicateurs
Moyen de Responsables/Parten
Mesures Résultats attendus Objectivement Coûts Années
vérification aires
Vérifiables (OIV)
4.3 Mettre un dispositif Réduction considérable de la Taux de réduction de la Rapports des services MINEPDED 350 millions 2016-2020
d’accompagnement durable des communes prolifération des déchets prolifération des déchets environnementaux
CTD
urbaines côtières dans la gestion des dans les communes urbaines des communes
déchets côtière côtières
4.4 Appui aux ONG de développement et Les associations endogènes Réduction de la présence Rapports des services MINEPDED 200 millions 2016-2020
associations endogènes en matière gestion et ONG de développement des eaux usées dans les environnementaux
CTD
intégrée des ressources en eau locales gèrent de manière voiries des communes
efficace et durable les côtières ONG
ressources en eau
Objectif spécifique 5 : Assurer la promotion de l’application des lois et règlements sur le foncier côtier
La règlementation en -Proportion de la zone Rapport de l’activité MINEPDED
vigueur est appliquée côtière règlementée au plan
5.1. Assurer l’application de la de l’occupation et de MINEPAT
règlementation en vigueur (études d’impact, l’utilisation des sols
loi foncière, loi sur l’eau). MINEE 180 millions 2016-2020
-Nombre de permis de
bâtir octroyé dans la zone
côtière
Objectif spécifique 6 : Renforcer les capacités de résilience des communautés face aux évènements extrêmes
Les populations vulnérables Rapport de l’activité MINEPDED
6.1. Sensibiliser les populations vulnérables aux changements de sensibilisation et MINAS
aux changements climatiques et à leur climatiques et à leur propre de formation des 2016-2020
Taux de sensibilisation des MINPROF
propre vulnérabilité, et les former pour agir vulnérabilité sont personnes vulnérables
couches vulnérables ONG et organismes 120 millions
en cas de catastrophes / évènements sensibilisées et formées pour aux changements
extrêmes agir en cas de catastrophes / climatiques et à leur Communes
évènements extrêmes propre vulnérabilité
60
Indicateurs
Moyen de Responsables/Parten
Mesures Résultats attendus Objectivement Coûts Années
vérification aires
Vérifiables (OIV)
6.2. Adapter les services publics y compris Les services publics y Taux d’adaptation des Rapport de l’activité MINEPDED
la construction des écoles et des hôpitaux compris la construction des services publics aux effets MINTP
écoles et des hôpitaux sont des aléas climatiques MINSANTE 2016-2020
aux effets des aléas climatiques courants
(orages, excès et vagues de chaleur, adaptés aux effets des aléas courants MINEDUB
climatiques courants MINSEC 120 millions
inondations, sécheresse etc.)
MINESUP
Un plan spécifique de Plan spécifique de MINAS
soutien aux peuples soutien aux peuples
6.3. Élaborer un plan spécifique de soutien Plan spécifique de soutien MINPROF 2016-2018
autochtones en cas de autochtones en cas de
aux peuples autochtones en cas de catastrophe est élaboré aux peuples autochtones en catastrophe MINEPAT
catastrophe cas de catastrophe 200 millions
ONG et organismes
Communes
Le fond de solidarité PV MINAS
nationale d’appui aux Fond de solidarité d’opérationnalisation
6.4. Opérationnaliser le Fonds local de MINEPAT 400 millions 2016-2018
sinistrés lors des nationale d’appui aux du fond de solidarité
solidarité et d’appui aux sinistrés lors des catastrophes climatiques est nationale d’appui aux
sinistrés lors des
catastrophes climatiques opérationnel sinistrés lors des
catastrophes climatiques
catastrophes
climatiques
61
PROGRAMME DE REDUCTION DE LA VULNERABILITE DES PERSONNES ET DES
ECOSYSTEMES AUX EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LES SECTEURS
STRATEGIQUES DE DEVELOPPEMENT AU CAMEROUN
Objectif général : Réduire la vulnérabilité aux changements climatiques de la population dans les secteurs stratégiques de développement
Objectifs spécifiques:
1. Améliorer la résilience de l’agriculture aux changements climatiques dans les principaux bassins de production
2. Améliorer la résilience des secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’assainissement aux changements climatiques
3. Améliorer la résilience du secteur du développement urbain aux changements climatiques
RESPONSABLE : MINEPDED
PARTENAIRES : MINEFOF ; INS ; MINEPAT MINEPIA ; MINADER ; ONG et organismes ; MINRESI ; PNDP ; Communes ; MINESUP ;
MINEE ; MINSEC ; CFC
62
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
Objectif spécifique 1 : Améliorer la résilience de l’agriculture aux changements climatiques dans les principaux bassins de production
Volet 1.1 : Développement d’une agriculture intégrée et résiliente face aux effets des changements climatiques
Les spéculations les plus -La liste des spéculations les Liste des spéculations les MINADER
1.1.1. Développer les filières agricoles porteuses appréciées sont identifiées plus appréciées disponible plus appréciées 200 millions 2016-2020
face aux effets des changements climatiques
63
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
-Des formations sur les méthodes -Nombre de groupements Rapport des activités de MINADER
d’intensification de la culture d’agriculteurs identifiés et sensibilisation et
retenue ainsi que sur les formés qui appliquent formation sur les MINEPDED 2016-2020
techniques et méthodes effectivement les mesures méthodes de traitement et
appropriées en matière prescrites de réutilisation des
1.1.4. - Sensibiliser et former sur les méthodes d’intensification des cultures et déchets agricoles, des
de traitement et de réutilisation des déchets de traitement des déchets sont déchets d’élevage et
agricoles, des déchets d’élevage et autres pour la offertes autres pour la fertilisation 100 millions
-Nombre de personnes des parcelles
fertilisation des parcelles formées sur la gestion des
-Des agriculteurs sont formés et
sensibilisés sur les méthodes de récoltes et des déchets
traitement et de réutilisation des agricoles
déchets agricoles, des déchets
d’élevage et autres pour la
fertilisation des parcelles
64
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
La FASA, l’IRAD et autres Conventions signées avec Conventions signées avec MINADER
1.1.7. Mettre à contribution la FASA, l’IRAD et structures de recherches et de la FASA, l’IRAD et autres la FASA, l’IRAD et autres
autres structures de recherches et de formation formation sont sollicitées pour la structures de recherches et structures de recherches et MINRESI 2016-2020
dans la sélection des variétés appropriées aux sélection des variétés appropriées de formation de formation
aux différentes contraintes des MINEPDED 100 millions
différentes contraintes des zones agro écologiques
zones agro écologiques
Des sites pilotes et centres Nombre de sites pilotes et -Rapport de l’activité MINADER
d’expérimentation et de centres d’expérimentation et de
diffusion/vulgarisation des diffusion/vulgarisation des -Photos des sites pilotes et MINRESI
1.1.8. Développer des sites pilotes et centres
résultats de recherche sont mis résultats de recherche créés centres d’expérimentation
d’expérimentation et de diffusion/vulgarisation MINEPDED 300 millions 2016-2017
sur pied et de
des résultats de recherche
diffusion/vulgarisation des
résultats de recherche
créés
Des plans de zonage du territoire Nombre de plans de zonage Document de plans de MINEPAT
1.1.9. Faire un zonage du territoire sont élaborés fonctionnels zonage développés
MINATD 230 millions 2016-2017
Volet 1.2 : Réduction de la vulnérabilité de l’élevage aux effets des changements climatiques MINADER
Les stations existantes disposent Nombre d’équipements PV de réception des MINEPAT
1.2.1. Doter les stations existantes en équipements d’équipements météorologiques météorologiques permettant de équipements
météorologiques permettant de suivre l’évolution permettant de suivre l’évolution suivre l’évolution du climat et météorologiques dont on a MINEPIA
du climat et son impact sur les terrains de parcours du climat et son impact sur les son impact sur les terrains de doté les stations existantes
et sur le bétail terrains de parcours et sur le parcours et sur le bétail 280 millions 2016-2018
bétail octroyés aux stations
65
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
Les données sur la production des Nombre d’indicateurs produits Rapport de collecte et MINEPIA
terrains de parcours, la sur la production des terrains de d’analyse des données sur
1.2.2. Collecter et analyser les données sur la production des semences parcours, la production des la production des terrains
production des terrains de parcours, la production fourragères, les épizooties sont semences fourragères, les de parcours, la production
des semences fourragères, les épizooties collectées et analysées épizooties des semences fourragères, 140 millions 2016-2017
les épizooties
Des points d’eau collectifs pour Nombre de points d’eau PV de réception des MINEPAT
1.2.3. Soutenir la création des points d’eau l’alimentation des animaux en collectifs pour l’alimentation points d’eau créés
collectifs pour l’alimentation des animaux en eau eau pendant la saison sèche dans des animaux en eau pendant la ONG et 150 millions 2016-2019
pendant la saison sèche dans les sites ou espaces les sites ou espaces appropriés saison sèche dans les sites ou organismes
appropriés sont créés et fonctionnels espaces appropriés créés et
fonctionnels
-Des zones de stockage de foins -Nombre de zones de stockage -PV de réception des Autorités
MINEPIA
sont créées de foins créées zones créées locales
1.2.5. Mettre en place des méthodes de 80 millions 2016-2020
conservation et des stocks de foin -Des méthodes de conservation -Nombre de méthodes de -Document portant sur les
de foins sont développées conservation de foins méthodes de conservation
développées de foins développées
1.2.6. Faire un zonage du territoire Des plans de zonage du territoire Nombre de plans de zonage Document de plans de MINEPAT 100 millions 2016-2018
sont élaborés fonctionnels zonage développés
1.2.7. Faire une cartographie des pâturages et des Une cartographie des pâturages et Cartographie des pâturages et Document de cartographie MINEPIA 2016-2018
couloirs de transhumances des couloirs de transhumances est des couloirs de transhumances des pâturages et des
disponible couloirs de transhumances MINEPAT 130 millions
66
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
1.2.13. Mettre en place des comités locaux de Des comités locaux de gestion Nombre de comités locaux de PV de création des MINEPIA 100 millions 2016-2017
-Nombre de groupements
gestion sont mis en place gestion créés comités locaux de gestion
d’éleveurs formés et
Volet 1.3 : Réduction des effets des changements sensibilisés
climatiques sur le secteur halieutique
Les stations piscicoles ont -Nombre de stations piscicoles Protocole signés avec les MINEPIA
1.3.1. Appuyer les stations piscicoles dans la bénéficié d’appuis dans la ayant bénéficié d’appuis dans la stations piscicoles dans le
collecte des données climatiques collecte des données climatiques collecte des données cadre de la collecte des 130 millions 2016-2019
climatiques données climatiques
1.3.2. Identifier et recenser des pêcheurs et Les pêcheurs sont identifiés et Nombre de pêcheurs identifiés Base de données des MINEPIA 120 millions
groupements de pêcheurs à accompagner en pêche recensés et recensés pêcheurs identifiés et
résiliente au changement climatique recensés 2016-2017
1.3.3. Sensibiliser et former les pêcheurs et Les pêcheurs et pisciculteurs sont -Nombre de pêcheurs formés et Rapport des ateliers et MINEPIA
pisciculteurs sur les effets des changements sensibilisés et formés sensibilisés activités de formation et
ONG et 200 millions 2016-2020
climatiques et sur les normes de sensibilisation
organismes
1.3.4. Identifier les sites propices Les sites propices sont identifiés Nombre de sites propices Base de données des sites MINEPIA 40 millions 2016-2017
identifiés
-Nombre de pisciculteurs propices identifiés
Des étangs et des structures de formés et sensibilisés
-Nombre d’étangs sols créés -PV de réception des MINEPIA
1.3.5. Accompagner la création des étangs et des production hors sols sont créés étangs et des structures de
MINEPAT 150 millions 2016-2018
structures de productions hors sols -Nombre des structures de productions hors sols
productions hors sols créés créés
1.3.6. Accompagner la construction et Des fours de séchage de poissons Nombre de fours de séchage de Photos des fours de MINEPIA
montage de fours de séchage de poissons sont construits ou montés poissons montés ou construits séchage de poissons
(foyers améliorés) pour réduire les pertes -Photos ou
montés desconstruits
étangs et des MINEPAT 130 millions 2016-2018
après récoltes structures de productions
hors sols créés
Volet 1.4 : Réduction de la vulnérabilité des forêts aux changements climatiques au Cameroun
- les espèces spécifiques en -Nombre d’espèces spécifiques Rapport portant sur les MINEFOF
période anormalement en période anormalement espèces et déterminer des
sèche/humide sont identifiées sèche/humide identifiées dynamiques spécifiques
1.4.1. Identifier les espèces et déterminer des en période anormalement
dynamiques spécifiques en période anormalement sèche/humide 2016-2018
sèche/humide 120 millions
-Les dynamiques spécifiques en -Les dynamiques spécifiques en
période anormalement période anormalement
sèche/humide sont identifiées sèche/humide
68
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
Les principaux parasites sont Nombre de principaux parasites Base de données des MINEPIA
1.4.5. Identifier les principaux parasites identifiés principaux parasites
identifiés
identifiés 80 millions 2016-2017
69
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
Objectif spécifique 2 : Résilience des secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’assainissement aux changements climatiques dans la zone forestière, la zone des
hauts plateaux et la zone des hautes savanes guinéennes
Volet 2.1 : Changements climatiques et gestion intégrée de déchets
Les capacités de tous les acteurs Rapport des ateliers de MINEPDED
sont renforcées pour une Nombre d’acteurs dont les renforcement des
2.1.1. Vulgariser et renforcer les capacités de tous capacités sont renforcées pour ONG et
application effective des textes capacités des acteurs pour
les acteurs pour une application effective des une application effective des organismes
sur la gestion des déchets et une application effective
textes sur la gestion des déchets et l’adoption des l’adoption des bonnes pratiques textes sur la gestion des déchets des textes sur la gestion 120 millions 2016-2020
bonnes pratiques et l’adoption des bonnes des déchets et l’adoption
pratiques des bonnes pratiques
70
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
71
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
-Les populations sont Nombre de personne utilisant Rapport des activités de MINEE
sensibilisées sur les énergies des technologies de réduction sensibilisation des
renouvelables et des technologies populations sur les MINEPDED
de la consommation de
d’économie d’énergie l’énergie électrique énergies renouvelables et
2.2.4. Sensibiliser les populations sur les énergies des technologies 120 millions
renouvelables et des technologies d’économie -Des foyers améliorés sont d’économie d’énergie
-Nombre de foyers améliorés 2016-2020
d’énergie fabriqués et distribués fabriqués
-Fiche de décharge des
- Nombre de foyers améliorés foyers améliorés
distribués distribués
72
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
Volet 2.3 : Renforcement et sécurisation de l’accès aux ressources en eau et aux services d’assainissement dans un contexte de changement climatique
Les stocks d’eau pour assurer un -Nombre de projets de Rapport des activités MINEE
approvisionnement minimal en conservation des eaux qui d’amélioration des stocks
2.3.1. Améliorer les stocks d’eau pour assurer un cas de sécheresse sont améliorés augmentent les volumes retenus d’eau pour assurer un MINEPDED 2016-2020
approvisionnement minimal en cas de sécheresse et améliorent les débits des approvisionnement
cours d’eau minimal en cas de
150 millions
sécheresse
Le changement climatique est -Volume d’eau retenu pour les Le PANGIRE MINEE 2016-2018
2.3.2. Intégrer le changement climatique dans le La place du changement
réserves 100 millions
PANGIRE pris en compte dans le PANGIRE climatique dans le PANGIRE
MINEPDED
L’accès à l’eau potable et aux -Taux d’accès équitable à l’eau Rapport d’enquête auprès MINEE
services d’assainissement est potable des populations sur GIZ
amélioré l’accès à l’eau potable et INS
-Taux d’accès équitable aux aux services
2.3.3. Améliorer l’accès à l’eau potable et aux
services d’assainissement d’assainissement Bailleurs de 500 millions 2016-2020
services d’assainissement
fonds
-Taux de couverture en
infrastructures socio
communautaires
d’assainissement et d’eau
Les populations sont sensibilisées Nombre de personnes Rapport des activités de MINEPDED
2.3.4. Promouvoir au sein des populations
sur l’hygiène et l’assainissement sensibilisées sur l’hygiène et promotion de l’hygiène et
l’hygiène et l’assainissement de l’habitat et de
de l’habitat et de l’environnement l’assainissement de l’habitat et l’assainissement de MINDUH 200 millions 2016-2020
l’environnement
de l’environnement l’habitat et de
l’environnement
Les financements pour l’accès à Budget de l’Etat MINEPAT
une eau de qualité et en grande Montant alloué dans le budget
2.3.5. Mobiliser les financements pour l’accès à MINEE 200 millions 2016-2020
quantité sont mobilisés de l’Etat pour l’accès à une eau
une eau de qualité et en grande quantité
de qualité et en grande quantité
Bailleurs de
fonds
ONG 73
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
2.3.7. Promouvoir la Réhabilitation et construction Des ouvrages de rétention d’eau - Nombre d’ouvrages de PV de réception des MINEE
des ouvrages de rétention d’eau (biefs, mares et (biefs, mares et retenues) sont rétention construits ouvrages de rétention
retenues) pour favoriser la recharge des nappes réhabilités ou construits pour d’eau réhabilités ou MINEPAT 100 millions 2016-2020
favoriser la recharge des nappes - Nombre d’ouvrages de construits
souterraines
souterraines rétention réhabilités
Objectif spécifique 3 : Résilience du secteur du développement urbain aux changements climatiques dans la zone forestière, la zone des hauts plateaux et la
zone des-Nombre
hautes savanes guinéennes
de personnels de la
Volet 3.1 : Réduction de la vulnérabilité des populations urbaines aux santé
effets des changements
mobilisés pour lesclimatiques
Les SDAU et les documents de migrations
Nombre de vectorielles
documents de SDAU et les documents MINEPAT
3.1.1. Actualiser les SDAU et les documents de planification urbaine sont de planification urbaine
planification urbaine tenant
planification urbaine en tenant compte les effets actualisés avec prise en compte MINEPDED 250 millions 2016-2018
compte des changements
du changement climatique des effets du changement
climatiques élaborés Communes
climatique
74
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
Les logements sociaux et des -Nombre de logement sociaux Rapport d’audit Communes
MINTP
3.1.3. Promouvoir les logements sociaux et des matériaux locaux sont adaptés adaptés aux changements environnemental des
MINCOMME 200 millions 2016-2020
matériaux locaux adaptés aux changements aux changements climatiques climatiques chantiers de construction
RCE
climatiques des logements sociaux
-Les matériaux locaux adaptés SIC
aux changements climatiques
MINEPDED
Les plans d'action d'adaptation Rapport plans
Les d’audit des
de MINEPAT
aux changements climatiques -Les plans d'action d'adaptation développement
matériaux delocaux
locaux
pour les zones urbaines sont aux changements climatiques PNDP
3.1.4. Élaborer les plans d'action d'adaptation aux vendus
élaborés et intégrés dans les plans pour les zones urbaines
changements climatiques pour les zones urbaines,
de développement locaux MINEPDED 600 millions 2016-2020
en particulier celles plus exposées aux risques
-Nombre de plans de
climatiques (Yaoundé, Bafoussam, Bamenda) et
développement locaux intégrant ONG et
les intégrer aux plans de développement locaux
ces plans d'action d'adaptation organismes
aux changements climatiques
Communes
Volet 3.2 : Amélioration de la gouvernance foncière locale en réponse aux changements climatiques
Les dispositions règlementaires Nombre de dispositions Documents des MINATD
3.2.1. Réviser les dispositions règlementaires en sont révisées en vue d’améliorer règlementaires révisées en vue dispositions MINDUH
vue d’améliorer l’implication des différents l’implication des différents d’améliorer l’implication des règlementaires 120 millions 2016-2018
acteurs dans la gouvernance foncière PNDP
acteurs dans la gouvernance différents acteurs dans la
foncière gouvernance foncière MINAS
ONG et
organismes
Communes 75
Indicateurs Objectivement Responsable
Mesures Résultats attendus Moyen de vérification Coûts Années
Vérifiables (OIV) s/Partenaires
3.2.2. Faire un zonage participatif et multi scalaire Un zonage participatif et multi Documents de Plan de MINATD
scalaire précisant les formes Documents de Plan de zonage zonage élaborés et
précisant les formes d’occupation et d’utilisation
d’occupation et d’utilisation des élaborés et approuvés approuvés MINDUH 80 millions 2016-2018
des sols
sols est disponible
Les mécanismes locaux de -Nombre de mécanismes locaux Rapport de l’activité de MINATD
sécurisation des droits d’usage et de sécurisation des droits développement et de
3.2.3. Renforcer et développer les mécanismes
d’accès à la propriété foncière des d’usage et d’accès à la propriété renforcement des MINDUH
locaux de sécurisation des droits d’usage et
différents groupes d’acteurs y foncière développés mécanismes locaux de
d’accès à la propriété foncière des différents MINAS 100 millions
compris les groupes vulnérables sécurisation des droits
groupes d’acteurs y compris les groupes
et les minorités sont renforcés et Nombre de mécanismes locaux d’usage et d’accès à la
vulnérables et les minorités (peuples autochtones CFC 2016-2020
développés de sécurisation des droits propriété foncière
et femmes rurales notamment)
d’usage et d’accès à la propriété
foncière renforcés
Les capacités de tous les groupes Les rapports des ateliers MINATD
Nombre de groupes d’acteurs
d’acteurs sont renforcées dans la de renforcement des
3.2.5. Renforcer les capacités de tous les groupes dont les capacités sont MINDUH 150 millions 2016-2020
cartographie participative capacités de tous les
d’acteurs dans la cartographie participative renforcées dans la cartographie
groupes d’acteurs dans la
participative
cartographie participative
76
III. MECANISMES DE MISE EN ŒUVRE,
DE SUIVI ET DE COORDINATION
Les mécanismes de mise en œuvre, de suivi et de coordination s’inspirent de ceux prévus dans le
PNACC. L’adaptation aux changements climatiques est par nature un sujet multisectoriel. Les
ministères transversaux que sont le MINEPAT, le MINFI et le MINMAP sont des acteurs
clés en raison de leur assise multisectorielle et de leur vocation, et expertise reconnue, en matière
de planification, programmation et budgétisation et passation des marchés. Leur rôle est
incontournable lorsque les questions abordées impliquent une coordination intersectorielle.
Au sein du gouvernement les principaux ministères concernés sont les ministères sectoriels
affectés directement dans leurs missions par les changements climatiques ou spécialement
vulnérables aux aléas climatiques (agriculture, élevage, sylviculture, pêche, gestion des ressources
en eau, santé, énergie, infrastructures, développement urbain, …). Le MINEPDED est le
ministère clé en matière d’adaptation aux Changement Climatique, il est responsable des
questions environnementales dans une logique multisectorielle. L’Observatoire National sur les
Changements Climatiques (ONACC) a été créé par décret présidentiel avec pour mission de
suivre et évaluer les impacts socio-économiques et environnementaux, des mesures de prévention,
d’atténuation et/ou d’adaptation aux effets néfastes et risques liés à ces changements.
Cependant l’ONACC n’est toujours pas opérationnelle.
77
Pour une mise en œuvre efficace du PNACC, un cadre institutionnel approprié et opérationnel par
le Cameroun est nécessaire. Au sein du Gouvernement, le MINEPDED assure le
leadership du processus en tant que Point Focal Politique et Opérationnel de la CCNUCC. La
structure institutionnelle de mise en œuvre du PNACC au Cameroun est constituée d’un
organe décisionnel au niveau national (le comité de pilotage) et d’un organe opérationnel
(la Coordination nationale PNACC). La Coordination nationale PNACC assure la mise en œuvre
du PNACC à travers ses démembrements aux niveaux régional et départemental.
Un suivi annuel d’exécution des actions sera réalisé par la Sous-Direction du Monitoring
Écologique et Suivi du Climat de la Direction de la Conservation et la Gestion des
Ressources Naturelles du MINEFDED à partir des indicateurs définis dans le Plan. Son bilan
sera rendu public. L’ONACC sera mis à contribution lorsqu’elle sera opérationnelle.
Le dispositif de suivi-évaluation prévu pour évaluer les performances des projets retenus dans le
PNACC grâce à une batterie d’indicateurs sera mis en œuvre. Les bénéficiaires seront impliqués
dans le suivi-évaluation grâce à la création de comités régionaux et départementaux d’adaptation.
De plus, un comité d’évaluation procédera à l’évaluation annuelle du plan. Il produira un
rapport comportant entre autre un bilan permettant d’apprécier les résultats atteints et des
recommandations pour la suite du plan.
Enfin des révisions quinquennales sont prévues. Celles-ci comporterons trois phases : 1) une
évaluation à mi-parcours, 2) une évaluation de fin de phase et 3) une évaluation rétrospective
permettant de tirer des enseignements et d’élaborer de nouvelles politiques de développement.
Renforcement des
Recherche/études
Suivi-Évaluation
Mise en œuvre /
Communication
Élaboration des
Programmation
Sensibilisation/
Coordination
Financement
Parties Prenantes
Plaidoyer
capacités
Service
Gouvernement (central
et
services
déconcentrés)
Collectivités
Territoriales
Décentralisées
Secteur privé
Société civile, autorités
traditionnelles et
religieuses,
médias
Centre nationaux de
recherche et
institutions
académiques
Famille et individus
Partenaires techniques et
financiers
78
IV. CADRAGE BUDGÉTAIRE
OBJECTIFS COUTS en
PROGRAMMES INDICATEURS
SPECIFIQUES FCFA
OS 1 : Intégrer les questions Les questions de
de changement climatique changements
dans les cadres et instruments climatiques sont
de planification et prises en compte
dans 08plan et
programmation de
stratégies de
développement
développement
notamment la Vision
2035, le DSCE, le
document de
5 070 000 000
politique nationale
de genre et dans les
documents
stratégique du
MINAS,
MINADER,
MINEPIA,
MINESANTE,
MINEDUB,
Programme 1 MINECOMMERCE.
OS 2: Améliorer les -Des notions sur les
connaissances, la changements
communication et climatiques sont
l’information sur les introduites dans les
manuels scolaires
changements climatiques au
Cameroun -Les média
(télévisions, radios et 3 820 000 000
internet) publics et
privés ont accès et
publient les
informations
relatives aux
changements
climatiques
OS 3 : Renforcer l’efficacité Mesures mises en
de la gestion des risques de place en matière de 2 190 000 000
catastrophes gestion des risques
79
OBJECTIFS COUTS en
PROGRAMMES INDICATEURS
SPECIFIQUES FCFA
OS 4 : Renforcer les capacités 2 000 cadres des
des cadres des structures structures publiques
publiques et privées sur les et privées ont des
questions d’adaptation au connaissances 1 150 000 000
renforcées sur les
changement climatique
questions des
changements
climatiques
OS 5 : Renforcer les capacités 1000 cadres de la
nationales de planification des fonction publique
investissements sans regrets. sont formés à
l’utilisation des 2 380 000 000
outils de
planification sans
regret
OS 6: Opérationnaliser 01 un observatoire
l’observatoire national sur les national sur les
changements climatiques. changements 2 660 000 000
climatiques
opérationnels
OS 7 : Renforcer les capacités Les capacités de
nationales de mobilisation des mobilisation de
ressources techniques et ressources 1 900 000 000
financières. techniques et
financières sont
renforcées
19 170 000 000
TOTAL PROGRAMME 1
81
OBJECTIFS COUTS en
PROGRAMMES INDICATEURS
SPECIFIQUES FCFA
l’agriculture
familiale.
OS 2 : Assurer la protection, Des actions durables 4 230 000 000
la conservation et la sont mises en œuvre
restauration des mangroves pour assurer la
protection et la
conservation des
mangroves en zones
côtières
OS 3 : Lutter contre l’érosion Des mesures sont 1 200 000 000
côtière prises afin de lutter
durablement contre
l’érosion côtière
OS 4 : Promouvoir la gestion Les bonnes pratiques 850 000 000
urbaine durable et résiliente de gestion durable et
aux changements climatiques, résiliente des
y compris la gestion efficace changements
climatique y compris
de l’eau en zones côtières
de la gestion efficace
de l’eau sont mises
en application en
zones côtières
OS 5 : Assurer la promotion -Au moins 50 000 2 800 000 000
de l’application des lois et personnes sont
règlements sur le foncier sensibilisées sur les
côtier avantages liés à
l’application des
lois et règlements sur
le foncier
OS 6 : Renforcer les capacités Les capacités de 2 000 000 000
de résilience des résilience des
communautés face aux communautés
évènements extrêmes côtières face aux
évènements
extrêmes sont
renforcées
82
OBJECTIFS COUTS en
PROGRAMMES INDICATEURS
SPECIFIQUES FCFA
OS 1 : Améliorer la résilience Coûts des effets des
de l’agriculture aux changements
changements climatiques dans climatiques sur les
les principaux bassins de secteurs d’activités 10 230 000 000
agricoles
production
(agriculture, élevage,
pêche,
agroforesterie)
OS 2 : Améliorer la résilience Coûts des effets des
des secteurs de l’eau, de changements
Programme 4 l’énergie et de climatiques sur les
l’assainissement aux activités du secteur 5 720 000 000
de l’eau, de l’énergie
changements climatiques
et de
l’assainissement
OS 3 : Améliorer la résilience du Coûts des effets des
secteur du développement urbain changements
aux changements climatiques climatiques sur les
3 670 000 000
activités du secteur
du développement
urbain
TOTAL PROGRAMME 4 19 620 000 000
Le DSCE n’ayant pas insisté outre mesure sur la nécessité de la prise en compte du
changement climatique, les Cadres de Dépense à Moyen Terme (CDMT) des départements
ministériels pour la période 2016 – 2018 ne prévoient pas d’activités substantielles, à
l’exception notable du MINPROFF qui a inscrit une action « genre et changement climatique
dans l’agriculture » (1,3 milliard), du MINEPAT qui a prévu la prise en compte de la sécurité
en eau et des mesures d’adaptation au changement climatique pour 60 millions de FCFA et du
Ministère des Transports en ce qui concerne la réhabilitation et la création de stations
hydrométéorologiques.
Pour les raisons énoncées plus haut, il y a très peu de financements internationaux et
régionaux acquis pour soutenir l’adaptation au changement climatique.
83