GBPH Poissons Mollusques Crustaces Conserves Appertisees
GBPH Poissons Mollusques Crustaces Conserves Appertisees
GBPH Poissons Mollusques Crustaces Conserves Appertisees
AT I Q U E S D ’ H Y G I È N E
Poissons, mollusques
et crustacés
en conserves appertisées
Guide
des bonnes pratiques d’hygiène
et d’application des principes HACCP
des poissons, mollusques
et crustacés
en conserves appertisées
30 mars 2011
Ouvrage édité par la DILA disponible à la commande sur
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/
LA
NOR : ECOC0500094V
Le présent avis annule et remplace l’avis relatif au même sujet publié au Journal officiell du
24 novembre 1993.
DI
Vu les dispositions des règlements (CE) no 852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées
alimentaires et no 183/2005 (CE) du 12 janvier 2005 relatif à l’hygiène des aliments pour animaux, toutes les
organisations professionnelles de l’alimentation humaine et de l’alimentation animale sont encouragées par les
ministres chargés de l’agriculture, de la consommation et de la santé à élaborer, à diffuser et à aider à la mise
en œuvre des guides de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP.
Des guides de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP devraient couvrir, d’une
part, l’ensemble des denrées alimentaires, végétales, minérales et animales, ainsi que les aliments pourr
animaux à toutes les étapes de la chaîne alimentaire, y compris au stade de la production primaire et y compris
r la
au stade de l’alimentation des animaux producteurs de denrées, et, d’autre part, tous les dangers, physiques,
chimiques et biologiques, y compris les ingrédients allergisants présents de manière fortuite dans les denrées.
Un guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP est un document de référence,
d’application volontaire, conçu par une branche professionnelle pour les professionnels de son secteur. Il
rassemble les recommandations qui, aux étapes de la chaîne alimentaire et pour les denrées alimentaires ou
aliments pour animaux qu’il concerne, doivent aider au respect des règles d’hygiène fixées selon le cas par les
articles 3, 4 et 5 du règlement (CE) no 852/2004, le cas échéant, les dispositions du règlement (CE) no 853/2004
ou les articles 4, 5 et 6 du règlement (CE) no 183/2005, y compris leurs annexes, et aider à l’application des prin-
cipes HACCP. Il est réalisé en concertation avec les autres parties concernées (autres partenaires de la filière,
pa
associations de consommateurs, administrations de contrôle). Un guide ne couvre généralement que certaines
étapes de la chaîne alimentaire. Pour que, à ladite étape, sa mise en œuvre soit considérée à elle seule comme
suffisante pour garantir le respect des dispositions des règlements (CE) no 852/2004 et (CE) no 183/2005, il doitt
prendre en compte tous les dangers qu’il y a lieu de prévenir, d’éliminer ou de ramener à un niveau acceptable
pour le ou les aliments identifiés dans son champ d’application. Toutefois, si des arguments le justifient, un
guide peut aussi ne prendre en compte qu’un type de danger, mais, dans ce cas, le professionnel qui l’applique
doit également maîtriser les autres types de dangers soit en développant lui-même les mesures nécessaires, soitt
en s’aidant d’un autre guide traitant de manière complémentaire ces autres types de dangers.
Pour les denrées alimentaires et/ou les aliments pour animaux et les activités entrant dans son champ
ité
d’application, le guide recommande des moyens ou des méthodes adaptés, des procédures, en particulier les
procédures d’autocontrôle, dont la mise en œuvre doit aboutir à la maîtrise des dangers identifiés dans le
respect des exigences réglementaires. Il précise en particulier les bonnes pratiques d’hygiène applicables ett
il propose une aide pour la mise en place d’un système de maîtrise du ou des dangers qu’il concerne basé
sur les principes du système HACCP. Il peut proposer des exemples de plans HACCP adaptables ensuite parr
chaque entreprise à ses spécificités. Il peut également proposer des recommandations pour la mise en place
de la traçabilité ainsi que pour la détermination des dates de durabilité et des conditions de conservation ou
Éd
d’utilisation, et toute autre recommandation ayant trait à la sécurité ou la salubrité des denrées alimentaires et//
ou les aliments pour animaux.
– III –
Pour leur élaboration, les éléments suivants sont pris en compte :
– pour les denrées alimentaires : les objectifs et les exigences essentielles des articles 3, 4 et 5 du règle-
ment (CE) no 852/2004 et de ses annexes et, le cas échéant, du règlement (CE) no 853/2004. En particulier,
lorsqu’ils concernent la production primaire et les opérations connexes énumérées à l’annexe I du règlement
LA
(CE) no 852/2004, l’élaboration du guide tient compte des recommandations figurant dans la partie B de cette
annexe I ;
– pour les aliments pour animaux : les objectifs et les exigences essentielles des articles 4, 5 et 6 du
règlement (CE) no 183/2005 et de ses annexes. En particulier, lorsqu’ils concernent la production primaire et
les opérations connexes énumérées à l’annexe I du règlement (CE) no 183/2005, l’élaboration du guide tient
compte des recommandations figurant dans la partie B de cette annexe I, et lorsqu’il concerne l’alimentation
des animaux producteurs de denrées alimentaires, l’élaboration du guide tient compte des recommandations
figurant en annexe III ;
DI
– les éventuelles réglementations connexes communautaires ou nationales ayant des répercussions sur
l’hygiène des aliments ;
– le code d’usages international recommandé Principes généraux d’hygiène alimentaire et les autres codes
d’usages pertinents du Codex alimentarius ;
– la démarche HACCP (analyse des dangers, points critiques pour leur maîtrise).
Les guides sont validés par les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation et de la santé. Ils
s’assurent que leur contenu peut être mis en pratique dans les secteurs auxquels ils sont destinés.
r la
Préalablement à leur validation :
Les guides sont soumis par les ministres à l’avis scientifique de l’Agence française de sécurité sanitaire des
aliments (AFSSA). Elle évalue la capacité des recommandations proposées :
– pour les denrées alimentaires et les dangers concernés, à permettre le respect des règles d’hygiène fixées
par les articles 3, 4 et 5 du règlement (CE) no 852/2004, y compris ses annexes, et, le cas échéant, les disposi-
tions du règlement (CE) no 853/2004 et à aider à l’application des principes HACCP ;
– pour les aliments pour animaux et les dangers concernés, à permettre le respect des règles d’hygiène fixées
par les articles 4, 5 et 6 du règlement (CE) no 183/2005, y compris ses annexes, et à aider à l’application des
pa
principes HACCP.
Les guides sont également présentés au Conseil national de la consommation (groupe agroalimentaire) pour
l’information des acteurs économiques concernés.
La publicité de la validation des guides est assurée par un avis publié au Journal officiel de la République
française.
Le respect par les opérateurs professionnels des recommandations des guides validés est un moyen de jus-
tification privilégié du respect des obligations des règlements (CE) no 852/2004, no 853/2004 et no 183/2005.
ité
Les guides sont révisés en particulier lorsque des évolutions scientifiques, technologiques ou réglementaires
le rendent nécessaire. La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres
chargés de l’agriculture, de la consommation ou de la santé signalent aux professionnels la nécessité de les
réviser, le cas échéant, sur proposition de l’AFSSA.
Les guides élaborés conformément à la directive 93/43/CEE restent applicables dès lors qu’ils sont compa-
Éd
– IV –
AVIS DE VALIDATION
D’UN GUIDE DE BONNES PRATIQUES
D’HYGIÈNE ET D’APPLICATION
LA
DES PRINCIPES HACCP
NOR : AGRG1131729V
DI
Vu le règlement (CE) no 852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à
l’hygiène des denrées alimentaires ;
Vu l’avis aux professionnels de l’alimentation relatif aux guides de bonnes pratiques d’hygiène
publié au Journal officiel de la République française du 15 juin 2005 ;
Vu l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du
travail rendu le 12 novembre 2008 ;
Le Conseil national de la consommation (groupe agroalimentaire) entendu le 16 mai 2011 ;
Le guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP « poissons,
r la
mollusques et crustacés en conserves appertisées », élaboré par la FIAC (Fédération des industries
d’aliments conservés) et la CITPPM (Confédération des industries de traitement des produits des pêches
maritimes), est validé.
pa
ité
Éd
–V–
Ce document a été rédigé par des entreprises adhérentes du groupe conserves de poissons de la FIAC
(Fédération des Industries d’Aliments Conservés) et avec l’appui technique de la CITPPM (Confédération
des Industries de Traitement des Produits des Pêches Maritimes)
LA
Entreprise Participant Fonction
DI
Conserveries des Cinq Océans Evelyne CLEMENT Directeur qualité
Ets GONIDEC
La Quiberonnaise
r la
Jacques GONIDEC
Christine DANION
Thierry JOURDAN
Gérant
Responsable qualité
Directeur
– VI –
Sommaire
Sommaire 1
LA
Préambule – Pourquoi un tel guide 15
Présentation du document 16
GENERALITES 21
DI
GEN 1 - Champ d’application 22
–1–
6.1 - Stabilité des produits 48
6.2 - Teneur en histamine 48
6.3 - Teneurs maximales en métaux lourds et autres contaminants 48
GEN 5 - Processus 50
LA
1 - Processus de management 50
1.1 - Management général 50
1.2 - Management de la sécurité des produits 50
1.2.1 Organisation générale 50
1.2.2 Définition des mesures de maîtrise de la sécurité des aliments 51
1.2.3 Validation, vérification et amélioration du système 51
1.2.4 Traçabilité (7.9) 51
1.2.5 Conformité des produits 51
1.3 - Documentation 51
DI
2 - Processus de support 51
2.1 - Achats 52
2.2 - Infrastructures et environnement de travail (6.3 et 6.4) 52
2.3 - Ressources humaines (6.2) 52
2.4 - Système d’information 52
3 - Processus de réalisation 53
3.1 - Processus de conception 53
3.2 - Processus de production 53
3.3 - Processus d’expédition 53
Cartographie des processus 54
PROCESSUS DE MANAGEMENT
r la 55
57
3 - Planification 62
4 - Préparation et réponse aux situations d’urgence 62
Exemples d’éléments à prendre en compte pour les situations d’urgence 63
–2–
5 - Etablissement des programmes prérequis opérationnels(PrPO) 68
Exemples de PrPO lors de la production de conserves appertisées de poissons 69
6 - Etablissement des CCP (du plan HACCP) 69
Exemples de CCP lors de la production de conserves appertisées de poissons 70
LA
Tableau de comparaison des informations à décrire pour les PrPO et CCP 70
7 - Mise à jour des informations relatives aux mesures de maîtrise 70
DI
3 - Maîtrise de la surveillance et du mesurage 73
4 - Vérification de l’efficacité des mesures mises en place 74
5 - Amélioration continue du système 75
MNG 3 - Documentation 92
Éd
–3–
PROCESSUS RESSOURCES - BONNES PRATIQUES D’HYGIENE 95
SUP 1 - Achats 97
Conditions à respecter lors de la réalisation des achats 97
LA
1 - Procédure d’achat 97
1.1 - Travailler avec des fournisseurs connus ou évalués 97
1.2 - Définir des exigences dans un cahier des charges 98
Exemples de spécifications pour les achats de matières premières 99
2 - Approvisionnements 100
2.1 - Exigences 100
2.1.1 Approvisionnement en poissons et autres ingrédients 100
2.1.2 Approvisionnement en eau 101
2.1.3 Conditionnements et emballages 101
2.1.4 Produits divers 102
DI
2.1.5 Produits de nettoyage et désinfection 102
2.2 - Réception des matières premières 103
2.3 - Contrôles à réception 103
2.3.1 Contrôles immédiats 104
2.3.2 Autres contrôles 104
2.4 - Entreposage/stockage des matières premières 105
3 - Prestations de service 106
3.1 - Transport 106
3.2 - Laboratoire 106
Exemples de méthodes d’analyses pour l’histamine 107
3.3 - Autres prestations
r la
3.4 - Sous-traitance de certaines activités de production
3.5 - Surveillance des prestataires
107
107
107
4 - Achats d’équipements 107
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour les activités d’achats 109
–4–
5 - Locaux et équipements sanitaires 119
5.1 - Vestiaires et toilettes 119
5.2 - Lave-mains dans les zones de travail 119
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour les locaux et installations 120
LA
SUP 2.2 - Maîtrise des nuisibles 122
Conditions à respecter pour de bonnes pratiques d’hygiène pour la maîtrise des nuisibles 122
Exemple de plan de maîtrise des nuisibles 123
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour la maîtrise des nuisibles 124
DI
2.1 - Matériels et équipements de traitement de l’eau 126
2.2 - Tables de travail 126
2.3 - Equipements de transfert 126
2.4 - Mélangeur, cutter, broyeur, etc. 126
2.5 - Détecteurs de corps étrangers 126
2.6 - Equipements de décongélation 127
2.7 - Equipements de sertissage/operculage 127
2.8 - Equipements de traitement thermique 127
2.9 - Equipements de refroidissement 128
2.10 - Appareils de stérilisation 128
–5–
SUP 3 - Main d’œuvre 144
Conditions à respecter pour le personnel 144
1 - Etat de santé du personnel 144
1.1 - Risques de contamination 144
LA
1.2 - Examens médicaux 144
2 - Hygiène du personnel 145
2.1 - Tenue 145
2.1.1 Tenue de travail 145
Recommandations pour la tenue selon les zones de travail 145
2.1.2 Entretien et nettoyage des vêtements 145
2.2 - Gants 146
Exemple d’instructions de lavage des mains 146
2.3 - Propreté des mains 146
2.4 - Propreté des chaussures 147
DI
2.5 - Comportement du personnel 147
2.6 - Visiteurs, personnes extérieures 147
3 - Formation 147
3.1 - Information et responsabilités 147
3.2 - Programmes de formation 148
4 - Surveillance du personnel 148
4.1 - Surveillance de l’hygiène du personnel 148
4.2 - Surveillance de la qualification du personnel 149
4.3 - Dossier du personnel 149
r la
Liste d’éléments à prendre en compte en vue de limiter les risques liés aux personnes
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour le personnel
152
Conditions à respecter pour la gestion du système d’information 152
–6–
9 - Enregistrements - Instructions de travail 164
LA
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape 167
2 - Description 167
3 - Tableaux de maîtrise 168
3.1 - Poissons sauvages, céphalopodes, mollusques et crustacés 168
3.2 - Autres ingrédients 170
3.3 - Matériaux et produits susceptibles de contact avec les produits alimentaires (conditionnements, huile
pour la maintenance, gants, …) 172
3.4 - Produits de nettoyage/désinfection 172
DI
OPE 2.2 - Entreposage 173
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape 173
2 - Description 174
3 - Tableaux de maîtrise 174
3.1 - Produits réfrigérés ou surgelés 174
3.2 - Autres achats 175
–7–
OPE 2.9 - Détection des corps étrangers 189
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape 189
2 - Description 189
LA
3 - Tableaux de maîtrise 190
3.1 - Etape non gérée par un CCP 190
3.2 - Etape gérée par un CCP 191
DI
OPE 2.11 - Fermeture - Serti 194
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape 194
2 - Description 194
3 - Tableaux de maîtrise 195
197
1 - Rappel des principales BPH(PrP) ayant un impact à cette étape 197
2 - Description 197
3 - Tableaux de maîtrise 197
2 - Description 202
3 - Tableaux de maîtrise 202
–8–
OPE 3.1 - Etiquetage 205
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape 205
2 - Description 205
LA
3 - Tableaux de maîtrise 206
DI
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape 209
2 - Description 209
3 - Tableaux de maîtrise 209
ANNEXES
Annexe I - Définitions
r la 211
212
1 - Hygiène 212
1.1 - Hygiène des aliments 212
1.2 - Danger 212
1.3 - HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) 212
1.4 - Plan HACCP 212
1.5 - Analyse des dangers 212
1.6 - Maîtriser 212
pa
1.7 - Maîtrise 213
1.8 - Point critique pour la maîtrise (CCP) 213
1.9 - Programme prérequis (PrP) 213
1.10 - Programme prérequis opérationnel (PrPO) 213
1.11 - Mesure de maîtrise 214
1.12 - Mesure (action) préventive 214
1.13 - Mesure (action) corrective 214
1.14 - Limite critique 214
1.15 - Tolérance 214
1.16 - Valeur (niveau) cible 214
1.17 - Surveiller (surveillance) 215
ité
–9–
3 - Index alphabétique 217
LA
2 - Eau du réseau 218
2.1 - Paramètres microbiologiques (Analyse type D1) 219
2.2 - Paramètres chimiques (Analyses type D1 et D2) 219
2.3 - Fréquence 221
3 - Eau ne provenant pas d’une distribution publique (captage, forage, …) 221
3.1 - Conditions de mise en œuvre 221
3.1.1 Demande d’autorisation 221
3.1.2 Contrôle sanitaire et surveillance 221
3.1.3 Gestion des non-conformités 222
DI
3.1.4 Matériaux en contact avec l’eau 222
3.1.5 Produits et procédés de traitement et de nettoyage 223
3.1.6 Entretien et fonctionnement des installations 223
3.2 - Analyses à effectuer 224
3.3 - Fréquence de surveillance 225
3.3.1 Eaux pour les industries alimentaires ne provenant pas d’une distribution publique 225
3.3.2 Fréquence (fabrique de glace alimentaire) 226
– 10 –
1 - Contrôle en ligne 242
2 - Contrôles a posteriori 242
2.1 - Contrôle par relevés de température : 242
2.2 - Contrôle par méthode biologique : 242
LA
2.3 - Contrôle par des tests d'incubation : 242
3 - Contrôle de la stabilité 243
3.1 - Méthode 243
3.2 - Echantillonnage 243
DI
1 - Capacité de bioconcentration des poissons 246
2 - Teneur en mercure des thonidés 246
EXEMPLES 247
– 11 –
7.13 - Détecteur de métaux 271
7.14 - Pressage des poches 272
7.15 - Encageage 272
7.16 - Stérilisation 273
7.17 - Refroidissement - Séchage 273
LA
7.18 - Décageage 274
7.19 - Emballage - Codage 274
7.20 - Palettisation 275
7.21 - Stockage 275
7.22 - Libération des lots 275
7.23 - Préparation des conteneurs – Expédition 276
7.24 - Transport maritime 276
DI
1 - Programme prérequis 277
2 - Préparation à l’analyse des dangers 277
2.1 - Champ de l’étude 277
2.2 - Equipe HACCP 277
2.3 - Description du produit 277
2.4 - Utilisation attendue 277
2.5 - Diagramme de production 278
2.6 - Vérification sur site du diagramme 278
3 - Analyse des dangers 279
3.1 - Dangers biologiques 279
3.2 - Dangers chimiques
3.3 - Dangers physiques
3.4 - Allergènes
r la 280
282
282
4 - Etablissement des PrPO 282
5 - Etablissement du plan HACCP 284
6 - Mise à jour des informations relatives aux mesures de maîtrise 290
Tableau des informations nécessaires relatives aux PrPO et aux CCP 290
7 - Tableaux de maîtrise 291
7.1 - Réception 291
pa
7.1.1 Réception des sardines 291
7.1.2 Réception sel 292
7.1.3 Réception des huiles 292
7.1.4 Réception des boîtes et couvercles 292
7.1.5 Réception des cartons 293
7.1.6 Réception des autres achats (gants, huiles de maintenance, produits de nettoyage
et désinfection, encre, …) 293
7.2 - Entreposage - Stockage 294
7.2.1 Entreposage des sardines 294
7.2.2 Stockage des huiles 294
7.3 - Tri - Lavage 295
ité
– 12 –
7.19 - Palettisation 302
7.20 - Stockage 302
7.21 - Libération des lots 303
7.22 - Préparation des commandes 303
7.23 - Chargement - Transport 303
LA
Exemple III – Soupe de poissons 304
1 - Programme prérequis 304
2 - Préparation à l’analyse des dangers 304
2.1 - Champ de l’étude 304
2.2 - Equipe HACCP 304
2.3 - Description du produit 304
2.4 - Utilisation attendue 305
2.5 - Diagramme de production 305
DI
2.6 - Vérification sur site du diagramme 305
3 - Analyse des dangers 307
3.1 - Dangers biologiques 307
3.2 - Dangers chimiques 309
3.3 - Dangers physiques 310
3.4 - Allergènes 311
4 - Etablissement des PrPO 311
5 - Etablissement du plan HACCP r la 313
6 - Mise à jour des informations relatives aux mesures de maîtrise 320
Tableau des informations nécessaires relatives aux PrPO et aux CCP 320
7 - Tableaux de maîtrise 320
7.1 - Réception 320
7.1.1 Réception des congres 321
7.1.2 Réception des écarts de poissons blancs 321
7.1.3 Réception des moules surgelées 322
7.1.4 Réception des champignons déshydratés et autres ingrédients 322
7.1.5 Réception des bocaux, capsules et manchons thermo-rétractables 322
7.2 - Entreposage - Stockage 323
7.2.1 Entreposage des congres et écarts de poissons 323
pa
7.2.2 Entreposage des autres ingrédients 323
7.3 - Déballage et déconditionnement 323
7.3.1 Déballage et déconditionnement des ingrédients 323
7.3.2 Dépalettisation des bocaux 324
7.4 - Eviscération des congres 324
7.5 - Lavage 324
7.6 - Préparation finale des divers ingrédients 324
7.6.1 Tranchage et broyage des congres 324
7.6.2 Trempage des champignons 325
7.6.3 Préparation des autres ingrédients 325
7.7 - Stockage des congres broyés 325
ité
– 13 –
7.23 - Encaissage - Palettisation 328
7.24 - Stockage 329
7.25 - Libération des lots 329
7.26 - Préparation des commandes 329
7.27 - Chargement - Transport 329
LA
DI
r la
pa
ité
Éd
– 14 –
Préambule – Pourquoi un tel guide
Ce guide est un document d'application volontaire conçu par et pour les professionnels ayant des activités
LA
couvertes par le champ de ce guide. Destiné aux professionnels, il a été rédigé pour les aider à :
• respecter les exigences des réglementations en matière d’hygiène, notamment les règlements (CE)
852/2004 et 853/2004 du 29 avril 2004 ;
• expliciter l'application de certaines réglementations, sans donner de contraintes complémentaires au-
delà de celles-ci ;
• mettre en place les mesures nécessaires en vue d'assurer la sécurité et la salubrité des produits (maîtrise
des contaminations biologiques, chimiques, physiques ainsi que des allergènes) : mesures générales
d’hygiène et mesures particulières liées aux activités spécifiques de l’établissement, utiles notamment
DI
lors de l’application de l’HACCP ou de la mise en place de la norme ISO 22000-2005 (Système de
management de la sécurité des denrées alimentaires). L’ensemble de ces mesures est aussi appelé « plan
de maîtrise sanitaire » (PMS).
Ce guide s’inscrit dans la démarche prévue par la nouvelle réglementation communautaire, qui prévoit la
mise au point de guides nationaux de bonnes pratiques d’hygiène et d’application de l’HACCP.
En conséquence, ce guide
• rappelle les obligations de résultats définies par la réglementation en matière d’hygiène ;
r la
• propose des exemples de moyens permettant d’assurer les objectifs de la réglementation en matière de
sécurité et salubrité des produits au moment de leur mise sur le marché. Ces mesures peuvent être
générales ou spécifiques à certaines activités ;
• définit des niveaux acceptables (critères microbiologiques, notamment) en vue d’assurer la sécurité
sanitaire des produits relevant du champ de ce guide ;
• donne des éléments pour la mise en place de l’HACCP et de la norme ISO 22000-2005, si l’entreprise le
souhaite.
pa
Les entreprises ont la responsabilité de démontrer que les moyens mis en œuvre
pour assurer la sécurité et la salubrité des denrées alimentaires sont efficaces et
atteignent les objectifs de résultats de la réglementation.
La validation des mesures mises en œuvre, lorsqu’elles ont été définies dans ce
guide, n’est pas nécessaire, ce guide ayant fait l’objet d’une validation officielle.
ité
– 15 –
Présentation du document
La démarche qui a présidé à l’élaboration de ce guide est fondée sur les principes de l’HACCP (Hazard
LA
Analysis, Critical Control Point - Analyse des dangers, Points critiques pour leur maîtrise) et l’application de
la démarche dite des 5 M (Matières premières, Milieu, Matériel, Main d’œuvre et Méthodes).
Destiné à aider les entreprises à assurer la maîtrise de la sécurité des aliments, il est aussi rédigé afin de
faciliter la mise en place d’un système de management de la sécurité des aliments, tel que défini dans la
norme ISO 22000-2005, pour les entreprises qui souhaitent mettre en place une telle démarche,
éventuellement lui-même intégré dans un système de management de la qualité ISO 9001-2008. Ceci
explique l’approche processus qui sera décrite plus loin (voir GEN5).
Les principaux termes nécessaires à la compréhension de ce document sont définis en Annexe I et un
DI
glossaire par ordre alphabétique peut être consulté page 212. Lorsque des mots ayant fait l’objet d’une
définition sont rencontrés pour la première fois, ils sont écrits en italiques et soulignés.
Les divers critères retenus relatifs à la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits sont définis :
• Standards impératifs (réglementaires), dans le chapitre GEN 4 - Exigences réglementaires - Produits
finis)
• Critères utilisés pour la validation ou la vérification, dans le chapitre MNG 2.3 - Critères pour la
validation ou la vérification
• Critères utilisés pour la surveillance, dans le chapitre MNG 2.5 – Critères pour la surveillance
r la
Le guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP pour la production de
poissons, mollusques et crustacés en conserves appertisées1 est divisé en six grandes parties :
Des éléments généraux, précisant le contexte global des activités concernées :
GEN 1 - Champ d’application
GEN 2 - Etapes de fabrication,
GEN 3 - Textes réglementaires
GEN 4 - Dangers et mesures préventives,
GEN 5 - Processus
pa
GEN 6 - Points clefs à maîtriser
Des fiches relatives au management de la qualité et de la sécurité (processus de management) rappelant
les responsabilités des opérateurs, les démarches à appliquer pour assurer la maîtrise de la sécurité sanitaire
des produits :
MNG 1 - Management général
MNG 2.1 - Management de la sécurité des produits - Organisation générale
MNG 2.2 - Définition des mesures de maîtrise de la sécurité des aliments
MNG 2.3 - Validation, vérification et amélioration du système
MNG 2.4 - Traçabilité
ité
1
Dans la suite du document le terme poissons est employé pour couvrir l’ensemble des activités couvertes par ce guide,
sauf indication particulière.
– 16 –
SUP 2.3 - Matériels et équipements
SUP 2.4 - Maintenance - Etalonnage - Calibration
SUP 2.5 - Nettoyage et désinfection
SUP 3 - Main d’œuvre
LA
SUP 4 - Système d’information
Des fiches relatives aux activités de production (processus de réalisation), décrivant les mesures
spécifiques à appliquer aux principales opérations de conception des produits, de production, proprement
dite, et d’expédition. Ces éléments seront utilisés par le professionnel pour la réalisation des opérations ainsi
que pour l’établissement des plans de maîtrise (y compris plan HACCP) spécifiques à chacune de ses
productions :
Processus de conception
DI
OPE 1.1 - Conception des produits
OPE 1.2 - Validation des mesures de maîtrise (dont barème de stérilisation)
Processus de production
OPE 2.1 - Réception
OPE 2.2 - Entreposage
OPE 2.3 - Déballage - déconditionnement
OPE 2.4 - Décongélation
– 17 –
Annexe VIII - Contrôle et validation du traitement de stérilisation
Annexe IX - Fiche ABVT IFREMER
Annexe X - Fiche Histamine IFREMER
Annexe XI – Métaux lourds et poissons
LA
Des exemples qui permettront au professionnel de mieux comprendre la démarche à entreprendre et
comment utiliser ce document :
Exemple I - Thon au naturel
Exemple II - Sardines à l’ancienne à l’huile d’olive
Exemple III - Soupe de poissons
DI
r la
pa
ité
Éd
– 18 –
Une approche processus
La gestion des interactions entre les diverses fonctions (gestion, production, commercial, etc..) de
LA
l’entreprise nécessite une coordination des activités plus efficace, obtenue par l’approche processus.
Cette approche permet de mieux répondre aux attentes des clients, des services officiels de contrôle, des
consommateurs, etc., en déployant une politique et des objectifs structurés à tous les niveaux de l’entreprise.
Elle permet d’optimiser l’obtention de résultats par une meilleure implication et coordination de tous. Elle se
situe dans une dynamique d’amélioration continue.
En outre, cette approche est cohérente avec les exigences de la réglementation hygiène et des normes ISO
22000-2005 et ISO 9001-2008.
L’identification des processus, c'est-à-dire des ensembles d’activités corrélées ou interactives qui
DI
transforment « des éléments d’entrée en éléments de sortie », c'est-à-dire depuis la réception des matières
premières jusqu’à l’expédition des produits finis, est spécifique à chaque entreprise.
Ces processus sont généralement classés en trois grandes familles (AFNOR FD X 50-176) :
1. Les processus de management
« Ils comprennent la détermination de la politique, le déploiement des objectifs dans l’entreprise,
l’allocation des ressources. Ils assurent la cohérence des processus de réalisation et de support. Ils
incluent la mesure et la surveillance du système de processus et l’exploitation des résultats en vue de
l’amélioration continue. »
r la
Dans le cadre de ce document trois processus de management sont identifiés :
- Le processus de management général, qui concerne la direction de l’entreprise,
- Le processus de management de la sécurité des produits, qui est géré par le responsable qualité
de l’entreprise, et qui prend en compte les exigences réglementaires ainsi que les
recommandations du Codex alimentarius.
- La gestion de la documentation
2. Les processus de support ou de soutien
« Ils sont indispensables au fonctionnement de l’ensemble des processus en leur fournissant les
ressources nécessaires. Ils comprennent notamment les activités liées aux :
pa
- ressources humaines ;
- ressources financières ;
- installations et leur entretien (locaux, équipements, matériels, logiciels, etc.) ;
- traitement de l’information. »
Dans le cadre de ce document, quatre processus de Les ressources financières ne sont pas
support sont identifiés : évoquées dans ce guide, mais seront à
- achats ; prendre en compte lors de la définition
- infrastructures et environnement de travail ; des éventuels investissements
- ressources humaines, nécessaires pour une mise en conformité
- système d’information. avec les recommandations de ce guide.
ité
Ces processus de support regroupent les bonnes pratiques d’hygiène (programme prérequis (PrP) dans
la norme ISO 22000-2005) ou dans le document du Codex alimentarius relatif à l’HACCP), mesures à
mettre en œuvre et dont le respect est une condition préalable à l’application d’une démarche HACCP.
3. Les processus de réalisation
« Ils contribuent directement à la réalisation du produit, de la détection du besoin du client à sa
satisfaction. Ils regroupent les activités liées au cycle de réalisation du produit. »
Éd
– 19 –
Structure du plan de maîtrise sanitaire
Réception, entreposage
Déballage, décongélation
Préparation des poissons crus
Éd
Précuisson
Préparation des sauces CCP CCP CCP
Préparation des poissons après cuisson
Détection des corps étrangers
Emboîtage
ité
Fermeture (serti, thermoscellage)
PrPO PrPO PrPO
dangers)
Stérilisation
Stockage
– 20 –
Validation des mesures de maîtrise
Etiquetage,
Traçabilité
Validation du barème de stérilisation
pa
Libération des lots
Préparation des expéditions
LA
DI
r la
pa
ité
Éd
– 21 –
GEN 1 - CHAMP D’APPLICATION
Le présent guide s'applique à la fabrication et à l’entreposage des produits de la mer ou d’eau douce en
conserves appertisées.
LA
Au sens du présent document, on entend par "produits de la mer en conserves appertisées", les préparations
alimentaires destinées à la consommation humaine :
- dont l’ingrédient « protéique » mis en avant dans la dénomination est un poisson, mollusque ou
crustacé, ou un ingrédient qui en est issu (surimi, par exemple), ou un mélange de ces divers
ingrédients ;
- conditionnées dans des récipients rigides, semi-rigides ou souples, hermétiquement fermés,
- dont la stabilité à température ambiante est assurée par un traitement thermique de stérilisation
DI
effectué en général après conditionnement, ou éventuellement avant (conditionnement aseptique1).
Les poissons, mollusques ou crustacés peuvent provenir de la pêche en mer ou en eau douce ou de
l’aquaculture marine ou terrestre.
Les conditionnements peuvent être en métal, en verre, en plastique, en matériaux complexes, etc.
Ils peuvent être présentés entiers, en filets, en morceaux, en miettes, etc.
Ce guide ne s’applique pas à la production de produits non stables à température ambiante (semi-conserves),
ni aux produits dont la stabilité est assurée uniquement par le pH.
r la
Ce guide ne s’applique pas à la fabrication de produits pour l’alimentation infantile ou pour une alimentation
particulière (malades, etc.).
Ce guide s’applique à tous les établissements soumis ou non à agrément (règlement (CE) 853/2004) dont
l’activité correspond à celle définie ci-dessus, quelle que soit leur taille.
Le professionnel adapte donc les mesures décrites ci-après à la taille et aux activités de son établissement
(quantités et espèces traitées, nombre de personnes travaillant dans l’établissement, etc.).
pa
Exemples de produits concernés
- Thons, sardines, maquereaux, …, moules, ...., crabes, … en conserves
appertisées,
- Préparations de poissons (maquereaux à la moutarde, par exemple), en
conserves appertisées,
- Plats cuisinés à base de poissons, mollusques ou crustacés, y compris
les salades à base de poissons, en conserves appertisées,
- Beurres de poissons, de crustacés, … en conserves appertisées,
ité
N.B - dans la suite du document, pour des raisons de simplification lorsque le mot poisson est indiqué, il faut
comprendre poissons, mollusques ou crustacés, sauf indication spécifique.
Éd
1
Cette technique n’est actuellement pas utilisée dans le cas des conserves de poissons. Le professionnel trouvera des
éléments d’information dans le Code d’usages en matière d’hygiène pour les conserves d’aliments peu acides
conditionnés aseptiquement (CODEX Alimentarius, CAC/RCP 40-1993)
– 22 –
GEN 2 - ETAPES DE FABRICATION
Les principales étapes sont décrites ci-dessous. Afin de pouvoir définir et mettre en place ses plans HACCP,
LA
chaque professionnel établira pour chacune de ses propres activités (ou familles d’activités similaires :
mêmes dangers, mêmes opérations, mêmes utilisations, etc.) des diagrammes (ou une description) des
différentes étapes.
Poissons frais
- vivants, Boîtes et fonds
Achats de Autres Autres
- entiers, Bocaux et opercules
poissons ingrédients achats
- éviscérés, ... Poches plastiques
Poissons congelés
Réception Réception
OPE 2.1 OPE 2.1
Il s'agit d'un exemple
DI
de diagramme de Entreposage
Entreposage
fabrication: Entreposage
< -18° C ou < - 9° C 0° C à 2° C
toutes les étapes ne sont OPE 2.2
OPE 2.2 OPE 2.2
pas obligatoires
ou l'ordre peut être différent
Déballage
OPE 2.3
Elimination des
Déconditionnement déchets
(Décaissage) d'emballage ou de
OPE 2.3 conditionnement
Eau, Air, ...
Décongélation
OPE 2.4
Exsudats de
décongélation
Elimination des
déchets de
r la
Déconditionnement
OPE 2.3
Préparation des
Eau
conditionnement
poissons crus
OPE 2.5
Elimination
Eau chaude,
des déchets
Vapeur, Huile, ...
Précuisson de poissons
OPE 2.6
Emboîtage
OPE 2.10
Stérilisation
OPE 2.15
Séchage
OPE 2.16
Stockage
OPE 2.17
Etiquetage
OPE 3.1
Éd
Transport - Livraison
OPE 3.4
– 23 –
GEN 3 - TEXTES REGLEMENTAIRES
NB - Les références citées (liste non exhaustive) ci-dessous concernent les textes initiaux.
LA
Ils peuvent avoir été complétés ou modifiés par des textes publiés ultérieurement1 .
DI
Principes généraux et prescriptions générales de la législation alimentaire,
Règlement (CE) No 178/2002 instituant l'Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures
relatives à la sécurité des denrées alimentaires
Règlement (CE) n°2074/2005 Mesures complémentaires à certains produits régis par le règlement (CE) 853/2004
et à l'organisation des contrôles officiels prévus par les règlements (CE) 854/2004
et 882/2004, portant dérogation au règlement (CE) 852/2004 et modifiant les
pa
règlements (CE) 853/2004 et 854/2004
Règlement (CE) n°1162/2009 Application transitoire des règlements (CE) 853/2004, 854/2004 et 882/2004
Note : Pour l’agrément des établissements mettant sur le marché des produits d’origine animale ou des
denrées contenant des produits d’origine animale voir l’arrêté du 8 juin 2006 modifié par l’arrêté du 4
novembre 2008.
n° 2406/96 la pêche
1
Les textes européens ayant été modifiés depuis leur parution, à la date de rédaction de ce document, sont en italique.
Les textes consolidés sont disponibles sur le site http://eur-lex.europa.eu/RECH_menu.do?ihmlang=fr .
– 24 –
Textes européens Textes français Objet
Règlement (CE) Organisation commune des marchés dans le secteur des produits
n° 104/2000 de la pêche et de l'aquaculture
LA
1.3 - Autres textes réglementaires relatifs à l'hygiène ou à la sécurité
Textes européens Textes français Objet
Loi n° 98-389 du 19 mai
1998
Directive 85/374/CEE Responsabilité du fait des produits défectueux
Code civil (art. 1386-1 à
1386-18)
Modalités d’application de la directive 96/23/CE en ce qui
DI
concerne les performances des méthodes d’analyse et
l’interprétation des résultats.
Décision 2002/657/CE
NB La directive 96/23/CE fixe les mesures de contrôle à mettre en
œuvre à l’égard de certaines substances et de leurs résidus dans les
animaux vivants et leurs produits
Méthodes de prélèvement et d’analyses d’échantillons utilisés
Règlement (CE) pour le contrôle officiel des teneurs en plomb, cadmium, Mercure,
n° 333/2007 étain inorganique, 3-MCPD et benzo(a)pyrène dans les denrées
r la alimentaires
Santé et hygiène du personnel appelé à manipuler des denrées
AM 120/03/77
animales ou d’origine animale
Fixant les conditions techniques et hygiéniques applicables au
AM 20/07/981
transport des aliments
Décret 2007-1791 du Conditions techniques de transport des denrées alimentaires sous
19.112/07 température dirigée
Modalités de contrôle technique des engins de transport des
AM 1/07/08
denrées périssables
Contrôle des températures dans les moyens de transport et les
pa
Règlement (CE) n°
locaux d'entreposage et de stockage des aliments surgelés destinés
37/2005
à l'alimentation humaine
Règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail,
AM 21/12/2009 d’entreposage et de transport des produits d’origine animale et
denrées alimentaires en contenant
Limites maximales applicables aux résidus de pesticides présents
Règlement (CE)
dans ou sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux
n° 396/2005
d'origine végétale et animale
Règlement (CEE) Fixation des limites maximales pour les médicaments vétérinaires
n° 2377/90 dans les aliments d’origine animale
ité
1
Du fait du « paquet hygiène », ce texte sera modifié ou supprimé.
– 25 –
Textes européens Textes français Objet
Constitution du dossier de la demande d'autorisation d'utilisation
d'eau destinée à la consommation humaine mentionnée aux
Arrêté du 20/06/07
articles R. 1321-6 à R. 1321-12 et R. 1321-42 du code de la santé
LA
publique
Limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux
destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R.
Arrêté du 11/01/07
1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé
publique
Programme de prélèvements et d'analyses du contrôle sanitaire
pour les eaux fournies par un réseau de distribution, pris en
Arrêté du 11/01/07
application des articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-16 du
code de la santé publique
DI
Programme de prélèvements et d'analyses du contrôle sanitaire
pour les eaux utilisées dans une entreprise alimentaire ne
Arrêté du 11/01/07 provenant pas d'une distribution publique, pris en application des
articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-16 du code de la santé
publique
Conditions d'importation de produits agricoles originaires des
Règlement (CEE) n°
pays tiers à la suite de l'accident survenu à la centrale nucléaire de
737/90
r la Tchernobyl
Note : les exigences relatives aux allergènes sont définies dans la directive 2000/13/CE, modifiée notamment
par la directive 2007/68/CE. La transcription a été faite dans le code de la consommation (article R-112-16-
1) ainsi que l’annexe IV mentionnée modifiée par le décret n°20-153 du 7/11/2008.
ité
1
Ce règlement concerne les anchois au sel.
– 26 –
Textes européens Textes français Objet
Additifs pouvant être employés dans les denrées destinées à
Directive 89/107/CE1 D n° 89-674 du 18/09/89
l’alimentation humaine
LA
Edulcorants destinés à être employés dans les denrées
Directive 94/35/CE2
AM 2/10/97 alimentaires
Directive 94/36/CE8 Colorants destinés à être employés dans les denrées alimentaires
Critères de pureté spécifiques pour les édulcorants pouvant être
Directive 2008/60/CE
utilisés dans les denrées alimentaires
Critères de pureté spécifiques pour les additifs alimentaires autres
Directive 2008/84/CE
que les colorants et les édulcorants
Critères de pureté spécifiques pour les colorants pouvant être
DI
Directive 2008/128/CE
utilisés dans les denrées alimentaires
Décret 91-366 du Arômes destinés à être employés dans les denrées alimentaires et
Directive 88/388/CE3
11/04/91 des matériaux de base pour leur production
Règlement (CE) Décret 2006-65 du Arômes de fumée utilisés ou destinés à être utilisés dans ou sur
2065/2003 17/01/06 les denrées alimentaires
Décret 2001-725 du Auxiliaires technologiques pouvant être employés dans la
31/07/01 fabrication de denrées destinées à l’alimentation humaine
Arrêté du 19/10/06 Emploi d’auxiliaires technologiques dans la fabrication de
r la
(JO du 2/12/06)
Décret n°64-949 du
9/09/64
certaines denrées alimentaire
Application de l’article L 214-1 du code de la consommation pour
les produits surgelés
Règlement (CE)
Détergents
n° 648/2004
Directive 98/8/CE Mise sur le marché des produits biocides
Répression des fraudes en ce qui concerne les produits chimiques
Décret 73-138 modifié du
dans l’alimentation humaine et les matériaux au contact des
12/02/1973 et arrêté
denrées alimentaires, produits et boissons destinés à
d’application du
pa
l’alimentation de l’homme et des animaux ainsi que les procédés
8/09/1999
et les produits utilisés pour le nettoyage de ces matériaux et objets
1
Remplacée par le règlement (CE) n° 1333/2008 à partir du 20 janvier 2010
2
Remplacée par le règlement (CE) n° 1333/2008 à partir du 20 janvier 2010
3
Remplacée par le règlement (CE) n° 1334/2008 à partir du 20 janvier 2011
– 27 –
Textes européens Textes français Objet
Règlement (CE)
Hygiène des aliments pour animaux
n°183/2005
LA
Directive 2006/113/CE Qualité requise des eaux conchylicoles
5 - Autres textes
5.1 - Codex alimentarius
- Code d’usage international recommandé – Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC /RP 1-
1969, Rév. 3 (1997)
- Directives concernant l’application du système de l’analyse des dangers, points critiques pour leur
DI
maîtrise, Commission du CODEX Alimentarius, ALINORM 97/13, Annexe à CAC/RCP 1-1969,
Rév 3 (1997).
- Code d’usages pour les poissons et les produits de la pêche - (CAC/RCP 52-2003)
- Code d’usages international recommandé en matière d’hygiène pour les conserves non acidifiées ou
acidifiées, de produits alimentaires naturellement peu acides (CODEX Alimentarius - CAC/RCP -
23-1979, Rév.2-1993)
- Code d’usages en matière d’hygiène pour les conserves d’aliments peu acides conditionnés
aseptiquement (CODEX Alimentarius, CAC/RCP 40-1993)
r la
- Lignes directrices pour l’inspection visuelle de lots de conserves quant aux défauts inacceptables
(CODEX Alimentarius, CAC/GL 17-1993)
- Code d'usages international recommandé en matière d'hygiène pour les mollusques
Codex Alimentarius - 1 - Volume 9 Code d'Usages International recommandé en Matière d'Hygiène
pour les Mollusques CAC/RCP 18-1978
5.2 - AFSSA
- Avis de l’AFSSA du 2 août 2007 relatif à l’évaluation des risques sanitaires des produits de
nettoyage des matériaux et objets destinés au contact des denrées alimentaires
pa
- Avis de l’AFSSA relatif à la mise en place de règles hygiéniques d'utilisation de l'eau de mer propre
pour la manipulation des projets de la pêche (juillet 2007)
- Avis de l’AFSSA du 13 mars 2008 relatif aux références applicables aux denrées alimentaires en
tant que critères d’indicateur d’hygiène des procédés
- Fiches de dangers microbiologiques sur le site http://www.afssa.fr/index.htm rubrique
<Alimentation <Professionnels <Fiches de dangers microbiologiques
5.3 - DGAL
ité
5.4 - DGCCRF
- Note d'information n°2004-64 - Matériaux au contact des denrées alimentaires - DGCCRF
- Matériaux au contact sur le site DGCCRF
http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/securite/produits_alimentaires/materiaux_contact/index.htm
Éd
– 28 –
- Référentiel Fraîcheur – Guide photographique pour l’évaluation organoleptique des catégories de
fraîcheur des produits de la pêche à la première vente - OFIMER
- Le développement et l’utilisation du HACCP par les entreprises agro-alimentaires françaises,
février 1994, Rapport du Comité de Pilotage à Monsieur le Directeur Général de l’Alimentation et à
LA
Monsieur le Directeur de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes
(Comité présidé par le Pr. Jean-Louis JOUVE), BID n°4/1995 Réf. 95-139.
- Système de management de la sécurité des denrées alimentaires - Exigences pour tout organisme
appartenant à la chaîne alimentaire (NF EN ISO 22000 - Octobre 2005)
- Système de management de la sécurité des denrées alimentaires - Lignes directrices relative à
l’application de l’ISO 22000 :2005(ISO/TS 22004 :2005)
- Hygiène des denrées alimentaires et des aliments pour animaux - Méthodologie pour l'élaboration
des guides de bonnes pratiques d'hygiène et d'application des principes HACCP (AFNOR NF V01-
DI
001 Mars 2006)
- Hygiène des aliments - Glossaire français-anglais (AFNOR NF V01-002 -Août 2008)
- Lignes directrices pour l’établissement d’une démarche de traçabilité dans les filières agricoles et
alimentaire (AFNOR FD V01-020 - Juin 2002)
- Traçabilité de la chaîne alimentaire - principes généraux et exigences fondamentales s’appliquant à
la conception du système et à sa mise en œuvre (ISO 22005-2007)
- Guide de bonnes pratiques d’hygiène s’appliquant aux emballages en matière plastique et
-
Journaux Officiels)
r la
emballages souples complexes au contact de denrées alimentaires (avril 2001 - Editions des
– 29 –
- CICBAA (2004), Registre des anaphylaxies alimentaires sévères rapportées au Réseau Français
d’Allergovigilance de 2001 à 2004. Hôpital Central Nancy
- Systèmes de management de la qualité - Principes essentiels et vocabulaire (ISO 9000-2005)
- Systèmes de management de la qualité – Exigences (ISO 9001-2008)
LA
- Fiche ABVT : http://www.ifremer.fr/bibliomer/documents/fiches/fiche_synthese_ABVT.pdf
- Fiche Histamine : http://www.ifremer.fr/bibliomer/documents/fiches/fiche_synthese_histamine.pdf
DI
r la
pa
ité
Éd
– 30 –
GEN 4 - PRINCIPAUX DANGERS - MESURES PREVENTIVES
Pour définir les dangers à maîtriser, il est nécessaire de les identifier, d’en évaluer la probabilité d’apparition
LA
(occurrence) et la sévérité. Il faut maîtriser :
- un danger peu fréquent mais très grave (Clostridium botulinum, par exemple) (marqué ++ dans les
tableaux suivant) ;
- un danger peu fréquent mais grave, notamment pour certaines catégories de populations (histamine,
allergènes, par exemple) qui devra être maîtrisé si ces catégories de populations sont consommatrices
du produit concerné (marqué + dans les tableaux suivants) ;
- un danger assez fréquent mais peu grave (arête par exemple), en fonction des exigences
réglementaires, ou des exigences des clients ou de la politique commerciale du professionnel.
DI
Pour assurer la maîtrise des produits, il convient de distinguer les situations suivantes :
- la contamination (pollution), qui peut provenir :
- d'une présence d’un élément dangereux dans la matière première (alimentaire, matériau de
conditionnement, …) : on parle alors de contamination initiale ; le niveau de contamination
initiale est très étroitement lié à l’origine des poissons et des autres matières premières et à
la manière dont ils sont manipulés ou préparés avant réception chez le transformateur ;
- de l'introduction de cet élément dangereux au cours de l’activité de production : on parle alors de
r la
contamination croisée ; lors de la réalisation des différentes opérations de préparation des
produits il convient d’être vigilant aux risques de contamination croisée (allergènes par
exemple) ;
- de l’introduction de cet élément dangereux après élimination par le procédé de fabrication : on
parle alors de recontamination (contamination ultérieure) ; cela concerne notamment
l’herméticité du conditionnement ou l’asepsie du conditionnement (conditionnement
aseptique).
- la prolifération (multiplication pouvant éventuellement conduire à la production de toxines), c’est-à-
dire le développement d’un élément dangereux présent dans le produit (histamine, toxine
staphylococcique, substance chimique générée par les procédés, par exemple); la maîtrise de la
pa
température et la gestion des temps d’attente, les bonnes pratiques d’hygiène du personnel, etc.
sont essentielles pour ne pas favoriser la prolifération. Cette prolifération peut se faire lors des
opérations de transformation, mais aussi après (on parle alors de prolifération ultérieure).
- la non-décontamination (présence résiduelle, survie), liée à la défaillance d'un procédé (stérilisation)
visant à la réduction de la contamination et qui peut conduire à une prolifération ultérieure après
fabrication et conditionnement ; cela concerne tout particulièrement la maîtrise de la
stérilisation.
Les dangers peuvent être :
- biologiques : microorganismes (parasites, bactéries,…), toxines ou métabolites qu’ils produisent ;
ité
Le fait d’identifier un danger et de définir une limite d’acceptation n’implique pas forcément de faire
des analyses pour ce danger ; les mesures de maîtrise, validées, dont l’application est surveillée,
permettent d’avoir confiance dans la maîtrise du danger concerné.
– 31 –
1 - Identification des dangers
Il s’agit d’identifier les dangers afin d’éviter qu’une denrée alimentaire dangereuse soit mise sur le marché.
En application du règlement (CE) n° 178/2002 (art. 14), « une denrée alimentaire est dite dangereuse si elle
LA
est considérée comme :
a) préjudiciable à la santé,
b) impropre à la consommation humaine. »
De ce fait les dangers à prendre en compte, notamment lors de la validation des procédés, concernent non
seulement les éléments pathogènes ou toxiques, mais aussi ceux relatifs à l’altération, notamment au niveau
des dangers biologiques (bactéries d’altération thermostables, par exemple). En plus des dangers décrits dans
ce document, il faudra, le cas échéant, prendre en compte les exigences particulières éventuelles des clients
(exigences contractuelles).
DI
Note : le caractère « impropre à la consommation » peut aussi être lié à l’aspect répugnant des produits, par
exemple en cas de présence de larves de parasites, même mortes.
N.B. - Eléments pris en compte pour l’évaluation de la dangerosité et de la fréquence des dangers :
• ICMSF (1996) Micro-organisms in food 5 - Characteristics of Microbial pathogens
• ICMSF (2003) Micro-organisms in food 6 2nd edition - Microbial Ecology of Food Commodities
• FAO (2004) Fisheries Technical paper 444 - Assessment and management of seafood safety and
quality
• FAO (1999) - Document technique sur les pêches 348 - La qualité et son évolution dans le poisson
frais
•
•
mer
r la
FAO (1998) - Document technique sur les pêches 334 - Assurance de la qualité des produits de la
Les dangers biologiques retenus tiennent compte de l’existence du traitement de stérilisation. De ce fait, les
bactéries non sporulantes ou non productrices de toxines thermostables et autres microorganismes (parasites,
virus, …) détruits par ce traitement n’ont pas été retenus, a l’exception des anisakis dont les larves même
mortes sont susceptibles de présenter un caractère allergène.
Éd
– 32 –
VALEURS
PRINCIPALES DANGEROSITE GESTION
DANGERS FREQUENCE LIMITES
ORIGINES SEVERITE ASSUREE PAR
(PRODUITS FINIS)
Végétaux
LA
produits amylacés
riz +
Bacillus (spores) (toxine
+ (céréales) Absence de toxine BPH/PrP (achats)
cereus1 émétisante
Prolifération durant thermostable)
les opérations de
transformation
Toutes matières
premières
DI
++ Mesures
Clostridium Prolifération durant Absence de
(toxine + spécifiques
botulinum2 ou après les spores3
thermosensible) (CCP)
opérations de
fabrication
Manipulations
+
Toxines (matières premières Absence de BPH/PrP (achats,
(toxine4 Faible
staphylococciq ou opérations de toxine5 hygiène du
thermorésistante)
ues transformation) personnel)
Matières premières
(céréales, fruits à
r la Exigences BPH/PrP
coque, fruits
réglementaires (achats, humidité
Mycotoxines (patuline), lait + +
(aflatoxine) (Règlement (CE) des locaux de
n° 1881/2006 stockage)
Conditions de
conservation
Exigences
pa
Phycotoxines réglementaires
(PSP, toxines matières
Coquillages + à ++ Faible premières7 BPH/PrP (achats)
lipophiles,
6
ASP, NSP ) (Règlement (CE)
n° 853/2004)
1
Selon ICMSF, la présence et l’incidence de Bacillus cereus liées aux poissons n’est pas établie. La thermorésistante
des spores de Bacillus cereus est du même ordre de grandeur que celle de Clostridium botulinum. La maîtrise des spores
ité
La quantité totale de bio toxines marines (mesurées dans le corps entier ou dans toute partie comestible séparément)
ne doit pas dépasser les limites suivantes (règlement (CE) n° 853/2004) :
- PSP . 800 μg/1 kg de chair de coquillage,
- ASP 20 mg d’acide domotique/kg de chair
- pour l'acide okadaïque, les dinophysistoxines et les pectenotoxines pris ensemble, 160 microgrammes d'équivalent-
acide okadaïque par kilogramme ;
- pour les yessotoxines, 1 milligramme d'équivalent-yessotoxines par kilogramme,
- pour les azaspiracides, 160 microgrammes d'équivalent-azaspiracides par kilogramme.
– 33 –
VALEURS
PRINCIPALES DANGEROSITE GESTION
DANGERS FREQUENCE LIMITES
ORIGINES SEVERITE ASSUREE PAR
(PRODUITS FINIS)
Certains poissons,
LA
notamment
Scombridae,
Clupeidae,
Engraulidae,
BPH/PrP
Coryphaenidae,
(achats, chaîne
Pomatomidae, Faible
Exigences du froid, locaux,
Scomberesocidae, ou
+ à ++ réglementaires nettoyage et
Histamine1 Istiophoridae, +
(Règlement (CE) désinfection, …)
Xiphiidae selon les
DI
n° 2073/2005) + Mesures
Non-respect des poissons
spécifiques
BPH
(PrPO ou CCP2)
(contamination par
flore d’altération,
température des
poissons non
maîtrisée)
Ne pas utiliser les
Poissons carnivores
Ciguatoxine
et crustacés d’eau
peu profondes dans
ou près des récifs
r la ++
(toxine
thermostable)
Faible
espèces
potentiellement
toxiques
Règlement (CE)
BPH/PrP (achats)
coralliens tropicaux
n° 853/2004
BPH/PrP (achats,
Parasites Absence de
Poissons sauvages Non3 Faible formation du
(Anisakis) parasites visibles
personnel)
Stérilisation
insuffisante
pa
(prolifération) Mesures
Non stabilité
Mauvaise fermeture + Faible Stabilité à 37° C spécifiques
biologique
(recontamination (CCP)
ultérieure et
prolifération)
1
ité
L’histamine se forme dans les poissons post mortem par décarboxylation bactérienne de l’histidine. Les bactéries
productrices d’histamine (bactéries histaminogènes) sont certaines Enterobacteriaceae (Morganella morganii,
Klebsiella pneumoniae, Hafnia alvei, notamment), certains Vibrio, quelques Clostridium, quelques Lactobacillus,
Photobacterium sp, etc.
Exigences réglementaires (Règlement (CE) n° 2073/2005) : Analyse de 9 échantillons :
- Moyenne des échantillons 100 ppm
- Pas plus de 2 échantillons > 100 ppm et 200 ppm
- Aucun échantillon > 200 ppm
Voir en Annexe IX la fiche histamine établie par IFREMER
Éd
2
Il peut y avoir CCP à la réception si le fabricant n’a aucune information sur ce qui s’est passé en amont (achat
« spot », par exemple) (voir OPE 2.1).
3
Il s’agit d’une exigence réglementaire sur les matières premières. Les larves sont tuées par le traitement thermique ; le
contrôle de l’absence de parasites visibles (critère réglementaire) est donc utile pour maîtriser le caractère potentiel
allergène des larves d’Anisakis, mêmes mortes. Les poissons ou parties de poissons présentant des parasites ou des
larves sont écartés de la fabrication.
– 34 –
Vibrio parahaemolyticus, bien que les souches pathogènes produisent des toxines thermostables, n’a pas été
retenu car il faut que la production de toxine (TDH ou TRH) se fasse dans le tube digestif pour qu’il y ait
toxi-infection (fiche AFSSA avril 2003).
LA
1.2 - Dangers chimiques
VALEURS GESTION
PRINCIPALES DANGEROSITE
DANGERS FREQUENCE LIMITES ASSUREE
ORIGINES SEVERITE
(PRODUITS FINIS) PAR
DI
Résidus Exigences
Matières premières
antibiotiques, réglementaires BPH/PrP
animales Faible Faible
médicaments (règlement CE n° (achats)
(élevage)
vétérinaires 2377/1990)
Matières premières
végétales Exigences
Résidus Poissons et réglementaires BPH/PrP
Faible Faible
phytosanitaires coquillages (règlement (CE) (achats)
n° 396/2005)
Résidus produits
Matériels et
r la
(zone de récolte ou
d’élevage)
Absence
BPH/PrP
de nettoyage et Faible Faible Directive
équipements (achats)
désinfection 1998/8/CE
Migration des Matériaux Exigences
matériaux au d’emballage, réglementaires BPH/PrP
Faible Faible
contact des équipements et (règlement CE n° (achats)
produits matériels, gants, … 1935/2004)
pa
Ingrédients
Produits Selon le produit
Matériaux
néoformés2 néoformé BPH/PrP3
d’emballage
Exigences (achats)
Protéines végétales réglementaires ou
Chloropropanol Faible
hydrolysées, sauce Règlement (CE) Mesures
(3-MCPD
de soja Faible 1881/2006 spécifiques
Huiles de friture (PrPO)
HAP
Benzopyrène Produits fumés
ité
1
La teneur en étain est fixée à 200 ppm parle règlement CE 242/2004. Ce danger n’est pas retenu du fait des emballages
utilisés (pas d’utilisation de boîtes à décollage, par exemple).
L’arsenic est parfois détecté dans les poissons ; il n’existe pas de valeur réglementaire pour ce contaminant. Par contre,
il est présent sous forme complexée, qui est considérée comme une forme non toxique (à l’inverse du mercure dont la
toxicité se fait à travers le méthyl mercure).
La teneur en Hg des thons est proportionnelle à la taille. La surveillance est donc à assure de préférence sur les gros
Éd
– 35 –
VALEURS GESTION
PRINCIPALES DANGEROSITE
DANGERS FREQUENCE LIMITES ASSUREE
ORIGINES SEVERITE
(PRODUITS FINIS) PAR
Mesures
LA
Triglycérides (valeurs limites
Huiles de friture Faible Faible spécifiques
oxydés (TGO) pour procédé) 1
(PrPO)
Encres et vernis Evaluations
d’impression AESA3
BPH/PrP
Solvants résiduels2 Produits de Faible Faible
(achats)
nettoyage et AM du 8/09/1999
désinfection
DI
Produits de
traitement du bois, BPH/PrP
Poissons Faible Faible Absence
verts malachites, (achats)
…
BPH/PrP
Fluides frigorigènes,
Substances (achats,
graisses, raticides, Faible Faible Absence
diverses maintenance
etc.
r la )
Clips, verres,
plastiques, BPH/PrP
Emballages des Faible Faible Absence
agrafes, bouts de (achats)
matières premières
carton, ...
pa
BPH/PrP
Hameçons Poissons + Faible Absence
(Achats)
Cheveux, bijoux, BPH/PrP
Main d’œuvre Faible à + Faible Absence
… (personnel)
BPH/PrP
(maintenance)
Machines ou
ou mesures
Pièces métalliques ustensiles + Faible Absence
spécifiques
défectueux
(PrPO ou
ité
CCP)
1
Il n'existe pas de réglementation sur les produits finis concernant les TGO mais uniquement sur l'huile utilisée lors des
Éd
opérations : Taux acidité linolénique : < 2% et Taux composés polaires : < 25%
2
Lors de l’établissement du cahier des charges, vérifier dans le certificat d'aptitude au contact alimentaire que ces
solvants résiduels ont été évalués et autorisés par l'AESA pour les emballages alimentaires et qu'ils sont autorisés au
niveau français pour les produits de nettoyage (AM du 8/09/1999)
3
Des informations sont disponibles sur le site de l’AESA : http://www.efsa.europa.eu/EFSA/efsa_locale-
1178620753816_home.htm
– 36 –
VALEURS
PRINCIPALES DANGEROSITE LIMITES GESTION
DANGERS FREQUENCE
CAUSES SEVERITE (PRODUITS ASSUREE PAR
FINIS)
LA
BPH/PrP
Bouts de carapace, Coquillage ou (Achats)
de coquilles, crustacés Faible à + Faible Absence ou mesures
rostres, …1 décortiqués, spécifiques
(PrPO)
BPH/PrP
Verres, particules Bocaux ou boîtes (Achats)
métalliques, pour le + Faible Absence ou mesures
DI
poussières, … conditionnement spécifiques
(PrPO)
Matières premières Exigences
de certains pays réglementaires
Radioactivité Faible Faible BPH/PrP
(poissons, (règlement CE
champignons, etc.) n° 737/1990)
1.4 - Allergènes r la
INGREDIENTS ALLERGENES DEFINIS PAR LA REGLEMENTATION GESTION
(à la date de publication de ce guide) (Directive 2000/13/CE) ASSUREE PAR
- Céréales contenant du gluten (à savoir blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs
souches hybridées), et produits à base de ces céréales.
- Crustacés et produits à base de crustacés. BPH/PrP
- Poissons et produits à base de poissons. ou
Mesures
- Mollusques
spécifiques
- Œufs et produits à base d’œufs. (PrPO/CCP)
pa
Mesures
- Céleri et produits à base de céleri. spécifiques
- Moutarde et produits à base de moutarde. (PrPO/CCP)
- Graines de sésame et produits à base de graines de sésame.
- Lupin,
- Anhydride sulfureux/sulfites si concentration exprimée en S02 > 10mg/kg ou 10 mg/litre
Éd
Note - Le traitement thermique de stérilisation n’a pas d’effet significatif sur le pouvoir allergénique des
substances concernées.
1
Les arêtes n’ont pas été retenues comme danger physique, car elles sont friables, compte-tenu du procédé de
stérilisation.
– 37 –
2 - Maîtrise des dangers liés aux achats
Il s’agit des dangers qui concernent les matières premières (poissons, autres ingrédients, autres achats) reçues
par le transformateur (contamination initiale).
LA
La stérilisation permet de détruire les formes végétatives des bactéries, et les formes sporulées des bactéries
pathogènes, si le traitement thermique (barème de stérilisation) est suffisant. Par contre certaines toxines
sont thermostables. Le professionnel devra donc être vigilant à tout mettre en œuvre pour minimiser la
contamination initiale (sélection des fournisseurs), puis, ultérieurement (voir § 3), à ne pas favoriser le
développement (production de toxines thermostables) ou la contamination lors des opérations de
transformation.
Les bactéries pathogènes telles que Listeria monocytogenes, Salmonella, E. coli (vérotoxique), Yersinia, etc.
ne sont pas reprises dans la liste qui suit, du fait du procédé de fabrication parce que le danger lié à une
DI
contamination initiale des poissons est en tout état de cause maîtrisé par le procédé de fabrication (traitement
thermique).
PRODUITS DANGERS
Tous poissons, mollusques ou crustacés Clostridium botulinum (spores)
Longes congelées (thon, …) Staphylococcus aureus (ou toxine)
Légumes, épices Métaux lourds
Tout ingrédient PCB, dioxines
Parasites (nématodes, cestodes, …)
Poissons de mer et d’eau douce
r la
(à l’exception des poissons d’élevage)
Histamine
Pomatomidae, Scomberesocidae, Istiophoridae, Xiphiidae
Poissons de zones côtières ou d’estuaires
Résidus de pesticides, de médicaments
Poissons d’eau douce
vétérinaires, métaux lourds
Poissons d’aquaculture
Poissons et crustacés (espèces tropicales) Ciguatoxine (thermostable)
pa
Phycotoxines
Coquillages (PSP, toxines lipophiles, ASP, NSP)
Corps étrangers (bris de coquilles)
Bacillus cereus (toxine émétisante)
Légumes, épices,
Mycotoxines
sauces
Contaminants chimiques
liquide de couverture
(résidus phytosanitaires, …)
Contaminants biologiques
Eau, glace Contaminants chimiques
Conatminants physiques
ité
déjà fait l’objet d’une préparation (abattoirs, mareyage, longes précuites, …).
Les facteurs à prendre en compte lors de l’évaluation des dangers sont, notamment, l’espèce et la taille des
poissons, les pratiques de pêche, la zone de pêche, la température de l’eau où les poissons ont été pêchés, les
conditions de conservation des poissons, etc.
– 38 –
Principaux dangers concernant certaines matières premières aquatiques
PRODUITS DANGERS
Clostridium botulinum
LA
Thons
Histamine, Métaux lourds (Mercure particulièrement1)
Clostridium botulinum
Histamine, Dioxines/PCB, Métaux lourds
Sardines
Agrafes, Eclats de bois
(livraisons en caisse bois ou usage de caisses bois à bord)
Clostridium botulinum
Maquereaux
Histamine, Dioxines/PCB, Métaux lourds
DI
Clostridium botulinum
Coquillages Phycotoxines,
Dioxines/PCB, métaux lourds
Les actions proposées permettent de réduire la contamination initiale des poissons à réception ; elles
concernent le fournisseur et sont à reprendre lors de la rédaction du cahier des charges fournisseurs.
Lorsqu’elles ne peuvent pas être appliquées, des mesures de surveillance à réception sont mises en place
pour en tenir compte (voir SUP 1).
DANGERS
r la ORIGINE
Réfrigération rapide
(limite la prolifération
(microflore endogène) lorsqu’il y a présence)
Bactéries Clostridium botulinum
Se trouvent essentiellementEviscération bien faite
pathogènes (spores)2
(ne pas contaminer la chair par
sur la peau, dans les
les viscères, péritoine sans
branchies ou le tube digestif
des poissons lésion)
Elimination des poissons
Transmis par les poissons,
pa
Nématodes (anisakis, …) visiblement parasités
céphalopodes ou crustacés Larves tuées par le traitement de
Dangers biologiques
Parasites Cestodes,
dans l’alimentation des stérilisation
Trématodes
poissons sauvages
Elimination des parasites visibles
Temps d’embarquement du
Dans les muscles de poisson
certains poissons, Réfrigération rapide après
principalement des capture (capacité frigorifique
Histamine adaptée aux quantités pêchées
Toxines Scombroïdae (thon,
maquereau, espadon, ..) mal « instantanément »)
biologiques
ité
1
Voir Annexe XI – Teneur en mercure dans les thonidés
2
La toxine botulinique est détruite par le traitement de stérilisation.
3
La teneur en Staph. aureus est 102 UFC/g pour les longes congelées utilisées.
– 39 –
DANGERS ORIGINE MESURES PREVENTIVES
Désinfectants, pesticides,
Résidus Contamination de Sélection en fonction des zones
herbicides, algicides,
phytosanitaires l’environnement de pêche/aquaculture
LA
fongicides, etc.
Antibiotiques, hormones Alimentation des poissons Sélection des élevages aquacoles
Résidus de
de croissance, autres (poissons d’élevage)
médicaments Respect des temps d’attente au
additifs de l’alimentation Contamination de
Dangers chimiques
DI
déjections des animaux
Sélection en fonction des zones
de pêche/aquaculture
Hydrocarbures, Contamination de Point de pompage de l’eau de
Dégazage, pollution, etc.
etc. l’environnement mer utilisée à bord
Manipulations hygiéniques à
bord, etc.
Contamination de Sélection en fonction des zones
Radioactivité
physiques
l’environnement de pêche/aquaculture
r la
Dangers
N.B. - Si le fabricant n’a aucune connaissance sur les mesures de maîtrise de son fournisseur (cas des achats
« spots », par exemple), la réception de tels ingrédients peut être un CCP, en fonction de l’analyse des
dangers, pour un danger qui ne peut pas être ramené à un niveau acceptable dans la suite du procédé de
fabrication (histamine par exemple).
pa
2.2 - Principaux dangers liés aux autres ingrédients - Mesures préventives
Il s’agit principalement des dangers liés aux ingrédients végétaux, épices, aromates, sel, aux huiles, etc.
Bactéries
Dangers
1
Ceci concerne particulièrement les espèces prédatrices (métaux lourds). Pour les dioxines et PCB, la contamination est
plutôt à son mode de vie et à sa teneur en matière grasse de l’espèce.
2
La toxine botulinique est détruite par le traitement de stérilisation.
Éd
3
Les bactéries productrices d’histamine (bactéries histaminogènes) sont certaines Enterobacteriaceae (Morganella
morganii, Klebsiella pneumoniae, Hafnia alvei, notamment), certains Vibrio, quelques Clostridium, quelques
Lactobacillus, Photobacterium spp, etc.
Ce danger est à prendre en compte si les poissons riches en histidine peuvent rester en contact avec d’autres ingrédients
(macération par exemple) à une température suffisante (supérieure à 5° C) et un temps assez long (quelques heures,
selon la température) pour favoriser leur multiplication et la production d’histamine.
– 40 –
DANGERS ORIGINE MESURES PREVENTIVES
Mauvaises conditions de
Résultat de l’activité de récolte et de conservation Bonnes pratiques chez le
Mycotoxines
LA
certaines moisissures (propreté des locaux, fournisseur
Dangers chimiques
température, humidité)
Désinfectants, pesticides,
Résidus Non-respect des
herbicides, algicides, Bonnes pratiques agricoles
phytosanitaires conditions d’utilisation
fongicides, etc.
HAP Huiles Bonnes pratiques d’extraction
Métaux lourds
DI
Dioxines Environnement Choix des zones de production
PCB, …
Contamination de Sélection en fonction des zones de
Radioactivité
physiques
l’environnement production
Dangers
1
Pour les caractéristiques de l’eau de mer propre voir Avis de l’AFSSA relatif à la mise en place de règles hygiéniques
d'utilisation de l'eau de mer propre pour la manipulation des projets de la pêche (juillet 2007) et directive
Éd
2006/113/CE.
L’eau de mer propre peut être utilisée pour les viviers, la manipulation et le lavage des produits de la pêche (sous toutes
les formes (tous les produits) ou parties comestibles), la production de glace pour leur refroidissement ou le
refroidissement rapide des crustacés et mollusques après cuisson (règlement (CE) n° 853/2004), si des installations
adéquates et des procédures de contrôles fondées sur les principes HACCP sont mises en place par les opérateurs pour
garantir la conformité de cette eau à la définition du règlement (CE) n° 852/2004.
– 41 –
DANGERS MESURES PREVENTIVES
Choix des matériaux
Production de substances
toxiques lors du traitement de Tests de migration prenant en compte les
LA
stérilisation conditions réelles de fabrication (composition des
produits, température, …)
Matériaux de Non étanchéité du
conditionnement conditionnement Cahier des charges fournisseurs
(joint, fissure dans le métal,
protection interne, Respect des bonnes pratiques par les fabricants de
caractéristiques conditionnement
dimensionnelles, …)
DI
Contamination croisée Détergents aptes à entrer au contact des denrées
Produits de nettoyage (résidus) alimentaires et désinfectants homologués
et désinfection
Non efficacité Qualification préalable
Témoins de traitement Validation de leur efficacité par le fournisseur
de stérilisation Mauvaise information
(papier, capsules, etc.) Respect de la DLUO indiquée
Contamination croisée
Aptitude au nettoyage/désinfection
Bactéries pathogènes
Equipements
(tables de travail, tapis
de convoyage,
r la
Contamination croisée
(migration de contaminants
chimiques)
Aptitude au contact alimentaire
Choix des produits de nettoyage
mélangeurs, vannes, …) (résidus de produits de Procédure de nettoyage et désinfection
Petits matériels, gants, nettoyage)
Prolifération
Qualification du matériel
Non décontamination
Contamination croisée lors du Cahier des charges (conditionnement, conditions
Allergènes
pa
transport de transport, …)
1
D’après Avis AFSSA de juillet 2007 sur l’eau de mer propre, cité en référence dans les « autres textes » (GEN 3).
– 42 –
3.1 - Dangers microbiologiques
3.1.1 Bactéries
Les bactéries telles que Salmonella, Listeria monocytogenes résistent mal à la salinité de l’eau de mer.
LA
Staphylococcus aureus peut se développer mais la principale source de contamination des produits provient
de contaminations humaines (voir les Bonnes pratiques d’hygiène liés au personnel (BPH 3). Les Vibrio
correspondent à une flore naturelle de l’eau de mer. Seules certaines souches de Vibrio choleræ (O1 et O139)
et certains Vibrio parahaemolyticus (TDH et/ou TRH positifs) sont potentiellement pathogènes.
Pour évaluer la contamination fécale de l’eau de mer propre, Escherichia coli (comme pour les coquillages)
est un indicateur intéressant (indicateur de pollution fécale), même s’il peut sous-estimer le danger viral et
parasitaire.
Lorsque l’eau de mer propre est stockée la durée de stockage est telle qu’elle ne permet pas la prolifération
DI
microbienne. Pour évaluer cette durée de stockage le professionnel prend en compte les différents facteurs
pouvant influer sur cette prolifération, notamment température° de l’eau (saison, ensoleillement, …),
oxygénation des bassins, etc. Cette durée de stockage fait l’objet d’une validation et d’une surveillance.
3.1.2 Virus
Les virus (voir § 1.1.1.3 ci-dessus) peuvent survivre, mais ne sont pas capables de se multiplier dans l’eau de
mer. Ils proviennent des rejets d’eaux usées résultant de l’activité humaine (virus « entériques »). Ils peuvent
se fixer sur les matières en suspension.
Il est donc recommandé de pomper l’eau de mer en dehors des zones de rejets anthropiques.
r la
Une étude américaine (voir Avis AFSSA) indique que la majorité des virus est associée à des particules en
suspension de taille < 3 μm et à des sédiments floconneux. Une autre étude suggère que seuls les virus
associés à des particules sont capables de rester infectieux et d’être disséminés à distance. L’utilisation d’eau
de mer avec une turbidité faible (< 1 NFU, voire < 0,5 NFU) est donc sans doute un facteur de réduction du
risque viral.
3.1.3 Parasites
Les parasites véhiculés par l’eau sont essentiellement des protozoaires (Cryptosporidium, Giardia,
Toxoplasma gondii, …). Ils sont excrétés par les hommes, les animaux. Il est donc recommandé de pomper
pa
l’eau de mer en dehors des zones de rejets anthropiques.
Des indices de turbidité élevés sont associés à la détection de Cryptosporidium ou Giardia dans les eaux. Il
est recommandé d’utiliser une eau de mer à turbidité faible (< 1 NFU, voire < 0,5 NFU).
Enfin le traitement UV, l’ozone ont un potentiel d’inactivation important sur Cryptosporidium. La filtration
(notamment nano-filtration) permet de retenir les kystes de Cryptosporidium.
préférable d’utiliser une eau de mer à turbidité faible (< 1 NFU, voire < 0,5 NFU).
Par ailleurs, un traitement d’adsorption sur charbon actif permet de retenir les composés hydrophobes (PCB,
dioxines, HAP, TBT) lorsqu’il est intégré dans une filière de traitement appropriée, dûment autorisée par
l’autorité sanitaire et bien conduite par son exploitant.
En outre, compte-tenu du caractère corrosif de l’eau de mer, une attention particulière est apportée au choix
des matériaux utilisés pour sa distribution (résistance à la corrosion) pour prévenir la migration de métaux, la
libération de composés organiques ...
Éd
3.3 - Phycotoxines
Il existe deux types de phytoplancton dans l’eau de mer :
• Les phytoplanctons toxiques, qui s’accumulent dans les coquillages (voir § 1.1.1.5)
• Les phytoplanctons nuisibles, qui sont source de mortalité des organismes aquatiques.
– 43 –
Les eaux font l’objet d’une surveillance régulière (REPHY : Réseau de surveillance du phytoplancton et des
phycotoxines, coordonné par IFREMER). Il faut cesser le pompage de l’eau de mer en cas de dépassement
des seuils d’alerte REPHY, sauf si l’analyse complémentaire permet de montrer que l’alerte est liée à une
espèce non toxique.
LA
3.4 - Maîtrise de la qualité de l’eau de mer propre
"Lorsque de l'eau propre est utilisée, des installations et procédures adéquates doivent être disponibles pour
l'alimentation en eau, afin de garantir que l'utilisation de cette eau ne constitue pas une source de
contamination des denrées alimentaires."
Ceci implique donc pour les opérateurs d'effectuer au préalable une étude de la qualité de l'eau, des
variations possibles de sa composition, de la disponibilité de la ressource, des utilisations envisagées1, des
modalités de production/traitement, du stockage, de la distribution et de mettre en place des procédures de
DI
contrôle de la qualité / sécurité de l'eau. Ces procédures sont basées sur les principes de l'HACCP. Ces
éléments seront fournis aux autorités compétentes pour la demande d’autorisation.
L’utilisation de l’eau de mer propre (comme pour une eau de forage) nécessite :
• Une autorisation préfectorale pour le prélèvement et le traitement de l’eau,
• Des mesures pour la protection du point de capture,
• Vérification de la pertinence et de l’efficacité des mesures mises en œuvre par l’autorité sanitaire,
• Une surveillance par la personne (publique ou privée) responsable de la distribution de l’eau, avec
des analyses dont la fréquence et la nature dépendent des dangers identifiés,
• La tenue d’un carnet sanitaire,
•
Voir Annexe III - Eau de mer propre
r la
le signalement de toute anomalie à l’autorité sanitaire.
Le procédé de stérilisation permet de décontaminer les produits préalablement contaminés par des bactéries
mais son efficacité dépend du niveau de contamination initiale. En outre, il ne permet pas toujours la
destruction des toxines (histamine, toxine staphylococcique, notamment). Le professionnel est donc vigilant
à tout mettre en œuvre pour :
− minimiser la contamination initiale : sélection des fournisseurs sur leur aptitude à respecter des bonnes
pratiques d’hygiène, respect de la chaîne du froid lors du transport (cahier des charges transporteurs),
maîtrise des contaminations croisées chez le fournisseur, etc. ;
N.B. – Lorsque les fournisseurs ne sont pas évalués ou en cas d’incertitude sur les mesures appliquées en
ité
amont, cela peut conduire à renforcer les contrôles à réception (contrôles de validation de la matière
première nécessitant un plan d’échantillonnage plus important qu’une simple surveillance des mesures
appliquées en amont (voir SUP 1 et OPE 2.1)). C’est le cas notamment pour les achats de poissons riches
en histidine pour lesquels il y a méconnaissance des pratiques en amont.
− ne pas contaminer (contamination croisée) les produits lors des opérations : importance de
l’environnement de travail et de la formation du personnel ; ceci concerne tous les dangers, y compris la
contamination croisée par les allergènes (importance des conditions de manipulation, procédures de
nettoyage, étiquetage, etc.) ; certaines flores d’altération favorisant la production d’histamine, la marche
Éd
1
Lavage de sols, lavage d’équipements pouvant entrer en contact avec les produits de la pêche, lavage ou glaçage des
produits de la pêche (sous toutes leurs formes (tous les produits) et parties comestibles), viviers, refroidissement des
crustacés et mollusques après cuisson,…
– 44 –
− ne pas favoriser le développement des dangers biologiques : la gestion des temps d’attente et de la
température des produits est primordiale, y compris pour les produits précuits (pour l’histamine les
temps d’attente doivent être limités), maintien de la température des poissons crus à une température
aussi proche que possible de 0° C, en général 5° C lors des opérations de préparation des poissons
LA
blancs (tolérance 7° C pour des périodes courtes) (voir exemples de conditions d’attente ci-après) ;
− ne pas favoriser la formation de substances de décomposition ou toxiques lors des traitements de
stérilisation ;
− maîtriser les sertis et fermetures des récipients, les barèmes de stérilisation, pour maintenir la stabilité
des produits à température ambiante pendant toute la durée de vie.
DI
respectées, notamment la chaîne du froid et résultent des usages professionnels, sans effet constaté sur la
sécurité et la qualité du produit1 . Lorsqu’elles sont dépassées, des contrôles sont mis en place pour s’assurer
de l’acceptabilité du lot (par exemple mesure de l’histamine pour le thon, etc.).
Température maximale
Type de poisson Durée maximale2 Durée courante
des produits
Sardines et maquereaux crus 10° C 3h 2h
Thon cru r la 15° C 3h 2h
Thon précuit ou longe de thon 30° C3 10 h 6h
Maquereau précuit T° ambiante ( 25° C) 8h 6h
Sardine précuite à la vapeur T° ambiante ( 25° C) 4 h4 3h
6 h à T° ambiante ( 25° C) puis 36 h à 7° C
Sardine frite à l’huile - égouttage
ou 24 h à T° ambiante puis mise en chambre froide ( 4° C)
1
Voir aussi Effect of delayed processing on changes in histamine and other quality characteristics of 3 commercialy
canned fishes (R. Jeya Shakila, Geevarethinam Jeyasekaran, S. Aunto Princy Vyla and R. Saravana Kumar - Journal of
Food Sciences - Vol 70 , Nr 1, 2005)
2
Durée maximale avant la prochaine opération de traitement thermique ou mise en chambre froide.
3
La précuisson a détruit la flore d’altération notamment les bactéries histaminogènes.
4
2 h entre la fin de cuisson et la fermeture + 2h entre la fermeture et le début de la stérilisation.
– 45 –
CAUSE DANGERS MESURES PREVENTIVES
Surveillance de la qualité de l’eau
Procédés de traitement de l’eau validés, surveillés et
Eau Bactéries pathogènes
LA
vérifiés (forage, eau recyclée, eau de mer propre)
Glace Contaminants chimiques
Maintenances des installations de distribution d’eau
et fabrication de glace
DI
Maintenance
Bactéries pathogènes Organisation des locaux
Locaux
Bactéries d’altération
Milieu ambiant Procédures de nettoyage et désinfection
(production d’histamine)
Bactéries pathogènes
Bactéries d’altération
Procédures de nettoyage et désinfection
(production d’histamine)
Equipements et Allergènes
outillages
r la
Contaminants physiques ou
Contamination croisée
Maintenance préventive
chimiques
(particules, huiles, verre, …) Choix des matériaux
Staphylococcus aureus
Personnel (production de toxine Hygiène du personnel
staphylococcique)
Contaminants chimiques
Emplissage (BADGE (Bisphénol A Cahier des charges (aptitude au contact alimentaire)
(emboîtage, mise diglycidyl éther), BFDGE et sélection des fournisseurs
pa
en bocal, mise en (bisphénol F diglycidyl Conditions de stockage des conditionnements
poche, etc.) éther), …)
Nettoyage des récipients avant utilisation
Contaminants physiques
Fermeture
(sertissage, Contamination ultérieure par Réglage de la sertisseuse/operculeuse
bouchage, des bactéries pathogènes Conditions de manipulation des produits
soudure, etc.)
Qualité de l’eau de refroidissement
Bactéries pathogènes (eau chlorée,
ité
– 46 –
CAUSE DANGERS MESURES PREVENTIVES
Refroidissement Sporulation de bactéries
Conditions de refroidissement (rapidité)
après stérilisation thermorésistantes
LA
Bactéries pathogènes Adéquation des équipements frigorifiques avec les
volumes traités
Température des Bactéries d’altération
production de toxines Maintien du glaçage
poissons
Prolifération
DI
Qualification (validation)
cours des TGO
des procédés de transformation
opérations Acrylamide, etc.
(notamment lors
de la stérilisation)
Introduction d’une
Malveillance
Terrorisme
Note : il convient d’être vigilant aux risques de malveillance, interne mais surtout par intrusion. Outre la
surveillance régulière des ateliers et entrepôts, l’accès au site industriel, aux ateliers et aux entrepôts est régi
par des règles strictes d’autorisation et de circulation.
- les produits sont entreposés dans des conditions ne favorisant pas l’altération des boîtes (humidité,
etc.) ;
- les produits finis sont manipulés de manière à ne pas altérer la fermeture (serti, par exemple),
- les produits sont protégés des risques de malveillance au cours de la distribution (« Indicateur »
d’altération du conditionnement, film plastique rétractable sur capsules des bocaux, par exemple).
– 47 –
6 - Exigences réglementaires relatives aux produits finis
6.1 - Stabilité des produits
Les produits doivent avoir une stabilité biologique à température ambiante. Celle-ci est démontrée par une
LA
mise en étuve des produits (37°C pendant 7 jours) pour s’en assurer (notamment absence de déformation des
récipients (boîtes, opercules des bocaux, plastiques)).
Voir la norme NF V08-4081
DI
- Moyenne des échantillons 100 ppm
- Pas plus de 2 échantillons > 100 ppm et 200 ppm
- Aucun échantillon > 200 ppm
Note : des études sur le thon et le mercure montrent que lors du procédé de stérilisation la teneur en mercure
est plus élevée dans le produit fini que dans la matière première (environ 25 %8 ). En cas de dépassement de
la teneur en métaux lourds des produits finis, il convient de prendre en compte cet effet9 « concentrateur »
du procédé de stérilisation.
pa
1
Le test de 7 jours à 55° C est un outil de validation et de vérification (voir MNG 2.3). Une non stabilité ne nécessite
pas de retrait des produits mais une analyse des procédés.
2
Crustacés à l'exception de la chair brune de crabe et à l'exception de la tête et de la chair du thorax du homard et des
crustacés de grande taille semblables (Nephropidae et Palinuridae)
3
loup (Anarhichas lupus), bonite (Sarda sarda), anguille (Anguilla species), empereur, hoplostète orange ou hoplostète
de Méditerranée (Hoplostethus species), grenadier de roche (Coryphaenoides rupestris), flétan (Hippoglossus
hippoglossus), abadèche du Cap (Genypterus capensis), marlin (Makaira species), cardine (Lepidorhombus species),
mulet (Mullus species), rose (Genypterus blacodes), brochet (Esox lucius), palomète (Orcynopsis unicolor), capelan de
Méditerranée (Tricopterus minutes), pailona commun (Centroscymnes coelolepis), raies (Raja species), grande sébaste
ité
(Sebastes marinus, S. mentella, S. viviparus), voilier (Istiophorus platypterus), sabres (Lepidopus caudatus, Aphanopus
carbo), dorade, pageot (Pagellus species), requins (toutes espèces), escolier noir ou stromaté, rouvet, escolier serpent
(Lepidocybium flavobrunneum, Ruvettus pretiosus, Gempylus serpens), esturgeon (Acipenser species), espadon (Xiphias
gladius), thon (Thunnus species, Euthynnus species, Katsuwonus pelamis)
4
Chair musculaire des poissons suivants : bonites (Sarda sarda), sar à tête noire (Diplodus vulgaris), anguille Anguilla
anguilla), mulet lippu (Mugil labrosus labrosus), chinchard (Trachurus trachurus), louvereau, (Luvarus imperialis),
sardine (Sardina pilchardus), sardinops (Sardinops species), thon (Thunnus species, Euthynnus species, Katsuwonus
pelamis), céteau ou langue d’avocat (Dicologoglossa cuneata).
Éd
5
Chair musculaire des poissons suivants : bonitou (Auxis species)
6
Chair musculaire des poissons suivants : anchois (Engraulis spp.), espadon (Xiphias gladius)
7
Huiles et matières grasses, y compris les matières grasses du lait : 0,1 ppm de plomb
8
Etudes réalisées par IFREMER
9
Le professionnel doit calculer le coefficient de concentration en fonction de son procédé de fabrication. Cela peut se
faire à travers des études réalisées par la profession si les conditions de fabrication sont similaires.
– 48 –
Poissons, Huiles et
Texte de Huiles
Contaminants produits de la graisses
référence marines
pêche1 végétales
Somme des dioxines et furanes en pg/g de poids frais2 Règlement 4 0,75 2
LA
Somme des dioxines, furanes et PCB de type dioxine (CE)
1881/2006 83 1,5 10
en pg/g de poids frais
HAP en μg/kg de poids frais (benzo (a) pyrène)
- Huiles et graisses destinées à la
consommation humaine directe ou à une
utilisation comme ingrédient des denrées 2,0
alimentaires
Règlement
(CE)
DI
- Chair musculaire de poissons fumés et
1881/2006 5,0
produits de la pêche fumés
- Chair musculaire de poissons non fumés 2,0
- Crustacés et céphalopodes non fumés 5,0
- Mollusques bivalves 10,0
Directive
Résidus de produits de nettoyage et désinfection Exigences réglementaires sur les biocides
98/8/CE
Règlement
alimentaires
r la
Migrats à partir des matériaux au contact des denrées
(CE) n°
1935/2004
et directives
Exigences réglementaires
spécifiques
pa
ité
Éd
1
Valeur non applicable à la chair brune de crabe et à la tête et la chair du thorax du homard et des crustacés de grande
taille semblables (Nephropidae et Palinuridae)
2
Pour les huiles et graisses végétales, les huiles marines les seuils réglementaires sont exprimés en pg/g de graisses
3
Chair musculaire d’anguille (Anguilla anguilla) et produits dérivés (12 pg/g)
Foie de poisson et produits dérivés (25,0 pg/g)
– 49 –
GEN 5 - PROCESSUS
LA
- les processus de management : ils définissent les Cette approche « processus » n’est pas
responsabilités et règles de management des activités en une obligation réglementaire. Par
relation avec la sécurité sanitaire des produits ; contre, elle facilite la mise en place
des exigences réglementaires en
- les processus de support (programme prérequis ou PrP, termes de responsabilités (processus
dans la norme ISO 22000-2005) : ils regroupent ce qui de management), de bonnes pratiques
est aussi appelé les bonnes pratiques générales d’hygiène (processus de support) et
d’hygiène, ou mesures préalables à l’application d’une d’application de l’HACCP (processus
démarche HACCP ; ce sont tous les éléments de réalisation).
DI
nécessaires pour que l’entreprise puisse produire dans de
bonnes conditions, notamment pour la sécurité sanitaire des produits ;
- les processus de réalisation : ils correspondent à la phase de mise au point des produits, au cours de
laquelle sont réalisés l’analyse des dangers, l’établissement et la validation des mesures de maîtrise
(processus de conception), et à l’application des mesures ainsi établies (processus de production et
processus d’expédition). Ces mesures couvrent le programme prérequis opérationnel (PrPO) de la
norme ISO 22000-2005 et les CCP (points critiques pour la maîtrise, tels que définis par la démarche
HACCP décrite dans les documents du Codex alimentarius).) Ces processus correspondent aux
mesures mises en place par l’entreprise, spécifiques à chacune de ses diverses productions, en vue de
r la
mettre en marché des produits sains.
Dans la description des processus ci-dessous, les chiffres entre parenthèses font référence à la norme ISO
22000-2005 ; quelques références à la norme ISO 9001-2008 ont aussi été indiquées.
Les différents processus présentés ci-dessous sont repris dans les chapitres suivants, et constituent
l’ensemble des éléments à mettre en place pour assurer la sécurité sanitaire des produits. Les preuves de leur
mise en place, de leur application et de leur efficacité permettent à l’entreprise de démontrer le respect des
exigences réglementaire en matière de sécurité sanitaire des produits (Voir chapitre GEN 3 - Textes
réglementaires - Textes généraux de sécurité des aliments).
pa
1 - Processus de management
Ces processus de management permettent
1.1 - Management général notamment de satisfaire aux recommandations du
Codex alimentarius en matière de gestion de la
Ce processus décrit les engagements et mesures sécurité sanitaire des aliments, relatives à
prises par la direction de l’entreprise pour assurer l’engagement de la direction, à la définition des
la maîtrise et le suivi des mesures relatives à la responsabilités dans l’entreprise, aux règles de
sécurité sanitaire des produits. fonctionnement (étapes HACCP, traçabilité).
Ceci concerne :
- l’engagement de la direction (5.1) ;
- la politique de sécurité des denrées alimentaires (5.2) ;
ité
– 50 –
- l’organisation en vue d’assurer la communication externe ou interne (5.6) ;
- la planification des différentes activités de l’entreprise (7.1) ;
- la gestion de situations d’urgence (5.7).
LA
1.2.2 Définition des mesures de maîtrise de la sécurité des aliments
Pour assurer la sécurité sanitaire des produits, il est nécessaire que des mesures adaptées soient définies. Ce
chapitre décrit comment faire pour établir ces mesures.
Ceci concerne :
- la planification du système de management de la sécurité (5.3) ;
- les programmes prérequis (7.2) ;
- la préparation à l’analyse des dangers (7.3) ;
- l’analyse des dangers (7.4) ;
- l’établissement des PrP opérationnels (PrPO) (7.5) ;
DI
- l’établissement des CCP (plan HACCP) (7.6) ;
- la mise à jour des informations initiales et documents relatifs à la maîtrise de la sécurité des
aliments (7.7).
1.3 - Documentation
Ce processus concerne la gestion de l’ensemble de la documentation de l’entreprise (procédures, démarche
HACCP, enregistrements, etc.). Cette documentation est nécessaire pour démontrer que les mesures décrites
sont bien en place, efficaces et s’améliorent.
ité
Ceci concerne :
- les exigences relatives à la documentation (1.6) ;
- la mise à jour des informations initiales et des documents spécifiant les PrP, les PrPO et le plan
HACCP (les CCP) (7.7).
2 - Processus de support
Dans ces processus de support on retrouve les éléments Ces processus de support correspondent aux
Éd
indispensables qui seront utilisés lors de la réalisation des exigences générales d’hygiène de la
opérations de production et qui sont conçus et organisés réglementation, au programme prérequis des
pour minimiser les risques sanitaires au cours des textes du Codex alimentarius ou de la norme
opérations de production (contamination initiale et ISO 22000-2005.
contamination croisée en particulier).
– 51 –
Leur application et leur respect sont un préalable indispensable à la maîtrise de la sécurité sanitaire des
produits.
Note - L’engagement de la direction à fournir les moyens nécessaires, notamment financiers, est un élément
important des processus de support (investissements, compétences, etc.)
LA
2.1 - Achats
Le processus d’achats décrit comment sont réalisés les achats par l’entreprise, qu’il s’agisse de produits, de
services, d’équipements, etc.
L’organisation mise en place pour réaliser les achats vise à minimiser :
- les contaminations initiales (biologiques, chimiques ou physiques) des ingrédients,
- les risques de contamination croisée lors de la réalisation des activités, par les emballages,
équipements, gants, … (aptitude au contact alimentaire), les graisses de maintenance
DI
(alimentarité), …, par les produits de nettoyage et désinfection (homologation) ou du fait d’une
mauvaise efficacité de ceux-ci, etc.
Ceci concerne :
- la sélection et suivi des fournisseurs (5.6.1) ;
- les cahiers des charges ;
- la réception des achats (éléments décrits dans le cahier des charges).
– 52 –
La mise en place d’un système d’information fournit les données permettant de :
- démontrer la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits en assurant la gestion des divers
documents liés aux activités de transformation (analyse des dangers, validation, application,
surveillance des mesures de maîtrise),
LA
- assurer la traçabilité, notamment en cas de retrait ou de rappel.
3 - Processus de réalisation
Les processus de réalisation décrivent les mesures opérationnelles pour la maîtrise de la sécurité sanitaire des
produits lors de leur développement, de leur production et de leur expédition.
Ils permettent de démontrer comment les exigences réglementaires relatives à l’HACCP sont établies,
validées et appliquées.
DI
3.1 - Processus de conception
Il s’agit de la démarche utilisée pour mettre au point un produit, définir et valider le plan HACCP, au sens de
la norme ISO 22000-2005 (application des chapitres 7.3 à 7.7.6 et 8.2 de la norme ISO 22000-2005). (Voir
aussi 7.2 et 7.3 de la norme ISO 9001-2008)
La conception vise à :
- définir, valider les mesures de maîtrise nécessaires à la sécurité sanitaire et les mesures de
surveillance associées
- donner confiance dans la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits si les mesures ainsi
définies sont appliquées.
Ceci concerne :
r la
- la planification de la conception ;
- les éléments d’entrée de la conception, notamment la revue des exigences relatives au produit
(réglementation, dangers, écoute client, etc.) ;
- l’analyse des dangers, détermination des PrPO et des CCP (7.4, 7.5, 7.6) ;
- les données de sortie de la conception (barème thermique, durée de vie, …) ;
- la revue de conception ;
- la vérification de la conception ;
- la validation de la conception ;
pa
- les modifications de la conception.
– 53 –
Cartographie des processus
LA
MNG 1 MNG 2 MNG 3
MANAGEMENT Management Sécurité des Maîtrise de la
général produits documentation
DI
SUP 2 SUP 3 SUP 4
SUP 1 Infrastructures
SUPPORT Ressources Système
Achats Environnement Humaines d'information
de travail
r la
pa
ité
Éd
– 54 –
GEN 6 - POINTS CLEFS A MAITRISER
La qualité hygiénique et la salubrité des produits mis sur le marché dépendent de la qualité initiale des
LA
poissons (liée notamment au respect des bonnes pratiques d’hygiène chez les fournisseurs : bateaux, élevage,
mareyage, abattoirs, etc.) et du respect des bonnes pratiques de transformation, telles que décrites dans ce
guide.
- Management organisé
- Démarche systématique, etc.
DI
- Mises en place de bonnes pratiques
d’hygiène - GEN 1 à GEN 5
- Conception des produits avec analyse - MNG 1 à MNG 3
S’organiser pour des dangers, validation des mesures
mettre en marché des définies - SUP 1 à 4
produits sains
- Surveillance des productions - OPE 1.1 à OPE 1.3
- Traçabilité - Annexe
- Vérification des mesures mises en place
r la
- Documentation
- Système d’information
- Connaissance de la zone de provenance
des poissons
Contamination initiale - - SUP 1
Evaluation des fournisseurs
des poissons
- Cahier des charges fournisseurs - OPE 2.1
- Contrôles à réception
– 55 –
PROCESSUS DE MANAGEMENT
LA
DI
r la
pa
ité
Éd
Éd
ité
– 57 –
pa
r la
DI
LA
Ce chapitre décrit toutes les mesures qui relèvent du management de l’entreprise et de son organisation ainsi
que les démarches de maîtrise de la sécurité sanitaire qui seront mises en œuvre par la direction. Ce chapitre
comprend les éléments à prendre en compte pour :
LA
1. Le management général
2. Le management de la sécurité des produits et l’organisation à mettre en place
3. La définition des mesures de maîtrise de la sécurité sanitaire des produits
4. La validation et la vérification des mesures mises en œuvre et l’amélioration du système
5. La traçabilité
6. La surveillance de la conformité des produits
7. La documentation nécessaire pour démontrer cette maîtrise de la sécurité sanitaire des produits
DI
r la
pa
ité
Éd
– 58 –
MNG 1 - MANAGEMENT GÉNÉRAL
En application du règlement (CE) 178/2002, la sécurité des denrées alimentaires mise en marché est de la
LA
responsabilité des entreprises et donc de leurs dirigeants.
Engagement de la direction
L’engagement de respecter ce
L’engament1 clair de la direction est nécessaire ; il découle guide peut être l’un des éléments
directement de la responsabilité des entreprises concernant la de la politique de sécurité sanitaire
sécurité sanitaire des aliments. Cet engagement peut être démontré
des denrées alimentaires définie
par divers éléments et, notamment, à travers une politique en
par le dirigeant.
matière de sécurité sanitaire des denrées alimentaires, par la mise en
DI
place d’une organisation destinée à assurer la sécurité sanitaire des aliments, la réalisation de revues de
direction, etc.
Responsabilité et autorité
Afin d’assurer un bon fonctionnement de l’entreprise il faut
Dans le dossier d’agrément il faut
savoir qui fait quoi, de quelle responsabilité4 et de quelle autorité
fournir un organigramme fonctionnel
chacun dispose, notamment en matière de sécurité des denrées
et un organigramme hiérarchique,
alimentaires. Le chef d’entreprise s’assure que des
avec la définition des responsabilités.
organigrammes fonctionnels et hiérarchiques sont bien définis et
respectés.
ité
1
Voir § 5.1 de la norme ISO 22000-2005
2
Voir § 5.2 de la norme ISO 22000-2005
3
Voir § 5.3 de la norme ISO 22000-2005
4
Voir § 5.4 de la norme ISO 22000-2005
– 59 –
Ces revues de direction sont réalisées à intervalles programmés.
Au cours de la revue de direction1 sont notamment abordés :
- le suivi des actions décidées au cours de la précédente revue de direction ;
- l’analyse des résultats des activités de vérification (actions destinées à s’assurer que le système
LA
fonctionne bien comme défini et reste efficace), notamment des audits (internes ou externes) ;
- l’examen des changements pouvant avoir un effet sur la sécurité des produits ;
- les défaillances, accident, retraits ou rappels ;
- les activités de mise à jour du système ;
- les activités de communication et en particulier les réclamations clients ;
- les audits ou inspection externes (clients, autorités compétentes, etc.)
DI
6 - Mise à disposition des ressources
Sans mise à disposition des ressources
La direction met à disposition les ressources2 adéquates pour
appropriées, aucune garantie ne peut être
l’élaboration, la mise en œuvre, l’entretien et la mise à jour
donnée sur l’aptitude de l’entreprise à
du système de management de la sécurité des aliments.
satisfaire les exigences réglementaires
Ces ressources (voir processus de support) concernent (c’est ce qui est vérifié, notamment, lors
notamment : de l’agrément sanitaire).
- les infrastructures ;
- l’environnement de travail ;
r la
- les ressources humaines, avec les compétences appropriées ;
- le système d’information.
pa
ité
Éd
1
Voir § 5.8 de la norme ISO 22000-2005
2
Voir § 6.1 de la norme ISO 22000-2005
– 60 –
MNG 2.1 - MANAGEMENT DE LA SECURITE DES PRODUITS -
ORGANISATION GENERALE
Pour que la sécurité sanitaire des produits mis en marché soit assurée correctement, la direction met en place
LA
une organisation générale appropriée, et notamment :
- désigne un responsable de l’équipe chargée de la sécurité des aliments ;
- met en place une communication externe et interne ;
- s’assure que les activités sont planifiées.
DI
sanitaire des produits. Il peut avoir d’autres fonctions dans l’entreprise, mais en tant que responsable de la
sécurité sanitaire des produits, il gère l’ensemble des activités correspondantes et il rend compte à la
direction de l’entreprise de l’efficacité et du caractère approprié du système de management de la sécurité
des produits. A ce titre, par exemple :
- il coordonne le personnel en charge de la sécurité des aliments ;
- il est responsable de la mise en place, du bon fonctionnement et du suivi de l’ensemble du système de
management de la sécurité ; c’est lui qui est chargé d’animer l’équipe HACCP ;
- il s’assure que les personnes ayant un rôle dans la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits ont
bien les formations appropriées, initiales ou continues.
r la
En cas de nécessité, il a le pouvoir de suspendre des activités de production ou d’expédition de produits
susceptibles de présenter un danger pour la santé des consommateurs.
2 - Communication
L’entreprise est organisée2 pour que des informations suffisantes concernant la sécurité des produits soient
disponibles là où c’est utile.
- toute personne ou entreprise qui peut avoir une influence ou est concernée par le système de
management de la sécurité sanitaires des aliments, par exemple, les organismes de gestion de l’eau,
des boues d’épuration, les prestataires externes, les centres de recherche (veille scientifique, par
exemple), etc.
Cette communication est assurée par un personnel habilité pour se faire, sous le contrôle du responsable de
l’équipe chargée de la sécurité sanitaire des produits.
Éd
1
Voir § 5.5 de la norme ISO 22000-2005
2
Voir § 5.6 de la norme ISO 22000-2005
3
En matière de sécurité des denrées alimentaires, l’entreprise peut s’appuyer sur la veille réglementaire faite par
l’organisation professionnelle à laquelle il est adhérent (Lettre ADEPALE Réglementation - Qualité, par exemple)
– 61 –
2.2 - Communication interne
Tout le personnel reçoit une information appropriée sur ce qui peut avoir une incidence sur la sécurité
sanitaire des produits (voir SUP 3 - Main d’œuvre).
LA
Par ailleurs, toute information qui peut avoir un lien avec la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits est
disponible, transmise au responsable de l’équipe chargée de la sécurité des denrées alimentaires (RSDA), et
diffusée à toute personne pour laquelle le RSDA l‘estime nécessaire. Cette communication interne peut
concerner, par exemple :
- le développement d’un nouveau produit ;
- une modification de procédé ou de composition d’un produit ;
- une modification des programmes prérequis ;
- une nouvelle réglementation applicable ;
- le résultat d’enquêtes externes ;
DI
- les réclamations clients ou consommateurs,
- le comportement des visiteurs ou intervenants extérieurs, etc.
3 - Planification
Pour assurer la sécurité sanitaire des produits, il est nécessaire que l’entreprise planifie1 l’ensemble de ses
activités, notamment afin d’éviter qu’une activité ne soit réalisée avant que tout ce qui permet d’en assurer la
maîtrise soit en place.
Cela est vrai, pour l’ensemble des activités liées aux divers processus, par exemple :
r la
- pour les processus de management général :
- planification des revues de direction ;
- planification pour la définition des mesures de maîtrise de la sécurité des aliments ;
- planification des actions de validation, vérification et amélioration,
- planification des revues de processus, de traçabilité, etc. ;
- pour les processus de support (programme prérequis ou bonnes pratiques d’hygiène) :
- planification de l’évaluation des fournisseurs ;
- planification de la rédaction des cahiers des charges (en lien avec la conception des produits) ;
- planification des achats ;
pa
- planification des améliorations des infrastructures, de l’implantation des nouveaux équipements ;
- planification des opérations liées à la maîtrise des nuisibles ;
- planification des opérations de maintenance ;
- planification des opérations de nettoyage et désinfection ;
- planification du recrutement de personnel ;
- planification des formations ;
- planification relatives à la documentation (durées d’archivages, par exemple), etc.
- pour les processus de réalisation : La gestion des temps d’attente est un
- planification des activités liées à la conception de facteur important pour la maîtrise de
produits ; la qualité microbiologique des
ité
Des procédures sont définies pour gérer des situations exceptionnelles (situation d‘urgence) ou accidentelles,
qui peuvent avoir un effet sur la sécurité des produits que ce soit en cours de production ou sur produit fini
avant expédition (pour les retraits ou rappels voir MNG 2.5).
1
Voir § 7.1 de la norme ISO 22000-2005
– 62 –
Pour les activités de production, cela peut résulter de, par exemple :
- un incendie dans une partie d’un atelier,
- la panne d’un équipement important (groupe de froid, appareil de traitement thermique, appareil de
mesure, détecteur de métaux, etc.),
LA
- un acte de malveillance,
- l’indisponibilité d’un personnel qualifié à une certaine étape, etc.
Pour les produits finis, cela peut être, par exemple, le constat d’une non-conformité majeure avant
expédition, ou suite à une réclamation.
Toutes ces situations d’urgence ne peuvent être prévues, mais une réflexion est Il faut créer des réflexes
engagée et des procédures définies pour être en mesure de traiter de telles quand un événement
situations (qui contacter, quel comportement, quelle action, etc.) non prévu arrive.
DI
Exemples d’éléments à prendre en compte pour les situations d’urgence
Problème technique
- Elévation température chambre froide - Information du RSDA, du responsable de l’usine
- Réparation
r la - Transfert vers une autre chambre froide
(par exemple si panne 24 h pour une chambre de thons
congelés)
- Contrôles renforcés des produits
- Evaluation du devenir des produits concernés par le RSDA
- Eau : baisse de pression ou de - Information du responsable de l’usine
disponibilité - Limitation de l’utilisation d’eau, réservée aux besoins vitaux
de l’usine (vapeur, refroidissement, eau de jutage)
pa
- Coupure d’électricité - Information du responsable de l’usine
- Mise en route de groupes électrogènes aptes à satisfaire les
besoins principaux de l’entreprise
- Niveau critique fuel, gaz, … - Information du responsable de l’usine
(fonctionnement des chaudières) - Niveau d’alerte permettant de maintenir les activités
essentielles avant réapprovisionnement
- Air comprimé (fonctionnement de la - Information du responsable de l’usine
stérilisation et de la cuisson - Réparation
ité
– 63 –
Situation d’urgence Actions mises en œuvre
En cours de production
LA
- Panne matériel de production pouvant - Information du responsable de l’usine, le RSDA
affecter la sécurité des produits - Evaluation des risques produits encourus (RSDA) et
(cuiseurs, tapis roulants des tables de éventuellement contrôles complémentaires, etc.
parage, emboîteuses, sertisseuses,
- Réparation dans les plus brefs délais
tables d’encageage, soudeuses,
stérilisateurs, détecteurs de corps - Nettoyage éventuel après intervention de l’équipe de
étrangers) réparation et avant redémarrage de la production
DI
responsabilité pour la sécurité des - Mettre une autre personne formée pour cette tâche
produits (sertisseur, pilote de
stérilisateur, etc.)
- Non-conformité en cours de - Information du responsable de production et du RSDA
production (texture couleur ou odeur - Evaluation du devenir des produits concernés par le RSDA
anormale du poisson, etc.)
Conditionnement/expédition
- Boîtes anormales trouvées dans le - Information du responsable de l’usine et du RSDA
– 64 –
MNG 2.2 - DEFINITION DES MESURES DE MAITRISE
DE LA SECURITE DES ALIMENTS
LA
Conditions à respecter lors de la réalisation des opérations
DI
de la température des produits en cours de préparation, gestion des temps d’attente, etc.)°
• Former le personnel aux tâches à effectuer
• Enregistrer les critères de pilotage des différentes opérations
• Surveiller les opérations et enregistrer les éléments de surveillance (PrPO et CCP)
• Avoir des instructions précises en cas de non-conformité (PrPO et CCP)
• Vérifier régulièrement l’efficacité des mesures de maîtrise des opérations (voir MNG 2.3)
r la
Organisation générale en vue de prévenir la contamination croisée
ou la prolifération lors de la réalisation des opérations
• Au cours du transport, de l'entreposage et de la préparation, des mesures efficaces sont prises pour
empêcher la contamination des denrées alimentaires par contact direct ou indirect avec les matières
premières, les produits en cours de transformation et les déchets.
• A l'intérieur de l'établissement, la circulation du personnel est organisée, notamment dans tous les
locaux de stockage, de préparation et de conditionnement.
• S’il existe une possibilité de contamination, le personnel se lave les mains minutieusement entre les
opérations de manipulation aux différents stades de traitement.
pa
Les personnes qui manipulent des matières premières ou des produits semi-finis susceptibles de
contaminer les produits finis ne touchent pas ces derniers tant qu'elles n’ont pas pris des mesures
appropriées pour éviter cette contamination (par exemple désinfection des mains des personnes
manipulant les boîtes après stérilisation et avant le total refroidissement.
• Tout le matériel ayant été en contact avec des matières premières ou des matières contaminées est
nettoyé, désinfecté et rincé avant d’entrer en contact avec des produits en cours de préparation (bacs de
manutention, par exemple).
• Toutes les étapes de la production, y compris la stérilisation, sont exécutées sans retard et dans des
conditions de nature à limiter la contamination, la détérioration, le développement microbien et
ité
l’activité enzymatique.
Dans toutes les étapes de transformation, les températures critiques de multiplication de micro-
organismes et d’activité enzymatique (entre + 10° C et + 60° C) sont évitées et en tout cas franchies
rapidement.
• Les produits en attente sont placés dans une zone réfrigérée spécifique.
• Les matières premières d’origine différente (légumes, poissons etc.) sont préparées dans des locaux ou
sur des emplacements différents. Si ce n'est pas possible, ces opérations sont réalisées à des moments
Éd
– 65 –
1 - Planification du système de management de la sécurité des
denrées alimentaires
Le responsable de la sécurité des produits s’assure que les objectifs définis par la direction sont bien
LA
transcrits dans les objectifs qualité / sécurité de l’entreprise, que les actions relatives à la mise en œuvre du
système de management (PrP, analyse des dangers, PrPO, CCP, etc.) sont bien programmés pour atteindre
les objectifs de sécurité attendus.
Cette planification inclut les révisions régulières du système de management, systématiques (revues de
direction, vérification, par exemple) ou déclenchées par un constat (traitement de non-conformité, par
exemple).
Cette planification concerne aussi le déroulement des processus de réalisation.
DI
2 - Programme prérequis (PrP)
Le programme prérequis correspond à l’ensemble des mesures
générales d’hygiène que l’entreprise met en place, afin de Relève de ce programme tout ce qui est
favoriser une bonne efficacité des mesures spécifiques mises utile à l’ensemble de l’activité de
en place pour assurer la maîtrise de la sécurité des produits l’entreprise (ou à tout ce qui n’est pas
lors du déroulement des activités des processus de réalisation. spécifique à une activité) et permet de
Il comprend les éléments suivants, décrits dans les chapitres minimiser les probabilités d’apparition
suivants : d’un danger.
2.1 à 2.5)
r la
- Infrastructures et environnement de travail (voir SUP
Le RSDA s’assure que ces mesures sont bien en place et atteignent l’efficacité attendue.
Si l’entreprise respecte les recommandations de ce guide, définies dans les chapitres relatifs au processus
support (SUP 1 à MNG 3), ce guide ayant fait l’objet d’une validation officielle, les mesures mises en place
sont considérées comme satisfaisantes, vis-à-vis de la réglementation ainsi que vis-à-vis de la norme ISO
22000-2005. L’entreprise a alors seulement l’obligation de démontrer qu’elle respecte les exigences de ce
guide.
Certains éléments relatifs au programme prérequis (vois SUP 1 à 3) font l’objet d’enregistrements réguliers1,
tels que la température des locaux, notamment de stockage (froid négatif ou positif), le suivi de la maîtrise
des nuisibles, les opérations de maintenance, l’application du plan de nettoyage et désinfection, les
ité
formations du personnel, etc. Ces enregistrements sont gérés selon les règles des procédures relatives aux
documents et enregistrements (voir MNG 3) et grâce au système d’information (SUP 4).
Le respect des recommandations de ce guide, décrites dans les chapitres relatifs aux
processus de support, permet de satisfaire aux exigences réglementaires de mettre en œuvre
des bonnes pratiques d’hygiène (BPH ou PrP)
Éd
1
Il ne peut pas y avoir de libération des lots de production (voir OPE 3.2) s’il apparaît qu’un des éléments du
programme prérequis n’est pas appliqué. Une personne clairement identifiée, souvent le responsable en charge de la
sécurité des produits (RSDA), ou sous sa responsabilité, ayant pouvoir décisionnel, indépendante de l’activité de
production et de l’activité commerciale, a pour mission d’effectuer une évaluation de cette « non-conformité » sur la
sécurité des produits, avant libération éventuelle.
– 66 –
3 - Préparation à l’analyse des dangers
L’analyse des dangers est une obligation réglementaire. Elle ne peut être réalisée qu’après avoir mis en place
les bonnes pratiques d’hygiène (programme prérequis, voir ci-dessus) et s’être assuré de leur bonne
application.
LA
Avant d’effectuer cette analyse des dangers, et pour qu’elle soit efficace, plusieurs préalables1 sont à
respecter :
1) Définir le champ de l’étude qui va être menée ;
2) Mettre en place une équipe, réunissant toutes les Si l’activité de l’entreprise est couverte en
compétences requises, ayant une connaissance et totalité par le champ de ce guide, et si
expérience suffisantes (cela est attesté par des l’entreprise respecte ce guide, la création
enregistrements), pluridisciplinaire (incluant non formelle de cette équipe HACCP n’est pas
DI
seulement la production et le service forcément indispensable, charge à
qualité/sécurité, mais aussi la vente, le marketing, l’entreprise de démontrer que ses
les finances (en cas de besoin d’investissement productions sont conformes à ce guide.
suite à cette analyse), etc. ;
Il est néanmoins nécessaire que toutes les
3) Définir le produit, notamment ses ingrédients, ses personnes ayant des responsabilités dans la
caractéristiques physico-chimiques, sa méthode de sécurité des produits soient associées à la
production, son conditionnement, etc. Cette étape maîtrise de celle-ci, à l’exploitation des
sera souvent réalisée au cours de la phase de résultats obtenus, notamment à travers les
conception (voir OPE 1.1 à 1.4), reprenant les
r la revues de direction.
éléments de sortie de la conception, dans le cas de
produits nouveaux.
4) Définir l’utilisation attendue, ses conditions de distribution, d’utilisation. Il faut s’assurer de la
cohérence de cette description avec les informations qui seront données aux utilisateurs (conditions
de distribution, fiches techniques produits, par exemple) ou aux consommateurs (étiquetage, par
exemple).
5) Etablir un diagramme des flux pour la production concernée, incluant notamment les interactions
entre les étapes, les étapes externalisées, si c’est le cas, les points d’introduction des ingrédients,
d’élimination des déchets, etc. A chacune des étapes les mesures existantes (ou qui vont être mises
en place, pour les produits nouveaux) sont précisées ;
pa
6) Vérifier sur site que ce diagramme est réaliste, conforme à ce qui se passe ou qu’il est cohérent avec
la « ligne en cours de mise en place » (produits nouveaux).
L’ensemble de ces actions sont documentées : il existe des enregistrements qui seront gérés selon les règles
des procédures relatives aux documents et enregistrements (voir MNG 3) et grâce au système d’information
(SUP 4). Ils sont mis à jour aussi souvent que nécessaire, notamment lorsqu’il y a des évolutions des
procédés, conditionnements, utilisation, etc. L’analyse des dangers (voir ci-dessous) est alors révisée.
Pour démontrer que l’activité de l’entreprise correspond bien au champ de ce guide, il est
nécessaire que celle-ci définisse les produits, leur utilisation, les diagrammes et s’assure que
ité
c’est la réalité. S’il ressort de cette description que les produits relèvent du champ du guide,
il suffit alors à l’entreprise qu’elle respecte ce qui est écrit dans le guide. Dans le cas
contraire elle doit effectuer une analyse complète.
1
Voir § 7.3 de la norme ISO 22000-2005 ainsi que le document Code d’usages international recommandé - principes
généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1 - 1969, Rev 4 (2003) et notamment l’appendice relatif à l’HACCP.
– 67 –
Pour effectuer cette analyse des dangers, l’équipe en charge de cette analyse :
1) Identifie les dangers, en indiquant, notamment dans le diagramme de flux de la production, les
étapes auxquels ils peuvent être introduits, les équipements, services connexes, environnement qui
peuvent être concernés ;
LA
2) Définit les niveaux acceptables (voir GEN 4) pour les produits finis, compte-tenu des exigences
réglementaires, des attentes clients, de l’utilisation attendue ;
3) Evalue les dangers effectivement à maîtriser, compte-tenu de l’occurrence et de la sévérité du
danger, du procédé de fabrication, de l’utilisation attendue ;
4) Identifie, sélectionne et définit (équipements, formation, opérations, etc.) les mesures préventives
pertinentes pour assurer la sécurité des produits, en fonction notamment de leur efficacité, de leur
aptitude à être surveillée, de leur place dans le processus de production, des effets synergiques
possibles entre plusieurs mesures, etc. Ces mesures seront classées en PrPO ou CCP (voir ci-après).
DI
Cette analyse des dangers est révisée lorsqu’un des éléments qui ont été pris en compte est modifié.
Cette analyse (initiale ou révision) est documentée et fait l’objet d’enregistrements gérés selon les règles des
procédures relatives aux documents et enregistrements (voir MNG 3) et grâce au système d’information
(SUP 4).
Si les dangers à maîtriser retenus sont conformes à ceux décrits dans ce guide, le respect des
recommandations (PrPO ou CCP) décrites dans les chapitres relatifs aux processus de
réalisation, permet de démontrer la maîtrise de la sécurité sanitaire des produits
r la
5 - Etablissement des programmes prérequis opérationnels(PrPO)
Les PrP opérationnels1 (PrPO) correspondent à un ensemble de
mesures de maîtrise à appliquer de manière « systématique » dans le Si l’activité de l’entreprise est
cadre des processus de réalisation (« sur une ligne de production »), dans le champ de ce guide et que
en complément des bonnes pratiques générales d’hygiène en place l’entreprise applique les mesures
(programme prérequis, voir § 2 ci-dessus). Les PrPO correspondent à qui y sont décrites, elle n’a pas à
ce que l’on appelle aussi les bonnes pratiques de fabrication. Ils justifier comment elle a défini et
pa
décrivent les mesures de maîtrise mises en place pour minimiser la validé ces mesures.
probabilité d’apparition d’un danger. En cas de non application d’un
PrPO (non-conformité) les produits sont retirés ou orientés vers d’autres utilisations pour lesquelles ce
danger n’est pas pertinent sauf s’il peut être démontré que le produit n’est pas dangereux (acceptation pas
dérogation).
Il s’agit pour l’entreprise de la définition des bonnes pratiques opérationnelles de fabrication, au-delà des
bonnes pratiques d’hygiène (PrP).
Pour chaque PrPO, sont définis :
- les dangers éventuellement concernés ;
ité
1
Il ne peut pas y avoir de libération des lots de production (voir OPE 3.2) s’il apparaît qu’un des PrPO n’est pas
maîtrisé. Une personne clairement identifiée (souvent le responsable en charge de la sécurité des produits), ayant
pouvoir décisionnel, indépendante de l’activité de production et de l’activité commerciale, a pour mission d’effectuer
une évaluation de cette « non-conformité » sur la sécurité des produits, avant libération éventuelle.
– 68 –
Note - Si lors de la surveillance il est constaté qu’un PrPO n’est pas mis en œuvre (non-conformité), une
analyse est faite pour :
- évaluer l’impact sur la sécurité des produits ; au cas où il ne peut pas être démontré que le produit
n’est pas dangereux il doit être détruit, retraité ou orienté vers une autre utilisation pour laquelle il
LA
n’est pas dangereux ;
- identifier la(les) cause(s) de cette non-conformité afin de définir si le PrPO est à revoir.
Ceci peut nécessiter de revoir l’analyse des dangers et les mesures de maîtrise mises en œuvre.
Lorsque les bonnes pratiques d’hygiène sont en place (PrP), la maîtrise de l’histamine est assurée par une
succession d’opérations sans qu’aucune ne permette de s’assurer que la limite critique relative à la teneur en
histamine n’est pas atteinte. Ces mesures sont notamment :
DI
- sélection des fournisseurs et cahier des charges matières premières ;
- contrôles à réception ;1
- gestion des temps d’attente et de la température des produits,
- analyse de produits finis (surveillance de l’application des différentes mesures de maîtrise, etc.
De même, dans le cas de boîtes métalliques, de bocaux en verre, de poches en plastique et aluminium2, par
exemple, la détection des corps étrangers est un PrPO, car les procédés actuels ne permettent pas de
s’assurer de la maîtrise de ce danger à un niveau acceptable. Le détecteur de corps étranger permet de
surveiller que les mesures mises en amont (comportement du personnel, notamment lors des opérations de
maintenance, maintenance préventive, etc.) ont bien été appliquées.
r la
6 - Etablissement des CCP (du plan HACCP)
Un CCP3 correspond à une étape à laquelle :
- une mesure de maîtrise peut être mise en œuvre
spécifiquement pour assurer la maîtrise d’un (ou plusieurs) Si l’activité de l’entreprise est dans le
danger(s), et dont la réalisation est indispensable à la champ de ce guide et que l’entreprise
sécurité du produit, compte-tenu de sa définition, de son applique les mesures qui y sont décrites,
usage attendu, etc. ; elle n’a pas à justifier le choix des CCP
- une limite critique peut être définie. (Voir Annexe III) et les mesures qui y sont associées.
pa
Une surveillance doit être mise en place pour s’assurer que la limite critique4 n’a pas été atteinte ; la simple
surveillance de l’application des paramètres de la mesure de maîtrise n’est pas suffisante (une défaillance du
pilotage de ces paramètres pourrait ne pas être identifiée).
Pour chaque CCP, sont définis :
- les dangers maîtrisés par ce CCP ;
- la ou les mesures de maîtrise ;
- la ou les limites critiques ;
- la ou les actions de surveillance, permettant de s’assurer du respect des limites critiques, par des
paramètres différents de ceux du pilotage et permettant d’avoir une correction immédiate ;
ité
1
Si le fabricant n’a aucune connaissance sur les mesures de maîtrise de son fournisseur (cas des achats « spots », par
exemple), la réception de tels ingrédients peut être un CCP, en fonction de l’analyse des dangers, pour un danger qui ne
peut pas être ramené à un niveau acceptable dans la suite du procédé de fabrication (histamine par exemple).
2
Pour les poches plastiques cela peut être un PrPO ou un CCP selon la manière de gérer cette étape (voir OPE 2.8).
Toutefois les détecteurs de métaux ne permettent pas d’avoir une information réellement fiable sur la réalité du respect
de la limite de détection calibrée (position de la particule métallique dans le produit). De ce fait ils ne devraient pas être
Éd
mis en CCP, les mesures préventives (maintenance, …) sont très importantes pour la maîtrise de ce danger.
3
Lors de la libération des lots il convient de s’assurer que pour tous les produits, il y a respect de la limite critique
définie. Seuls les produits pour lesquels il peut être prouvé que la limite critique est respectée peuvent être libérés. Pour
les autres, une analyse des dangers permettra de définir leur devenir (réparation, destruction, autre utilisation, etc.).
4
Si la limite critique définie est telle que compte-tenu des procédés de fabrication elle ne peut jamais être dépassée (par
exemple aucun risque de dérive possible du procédé) il ne s’agit pas alors d’un CCP, mais d’un PrPO.
– 69 –
- la ou les corrections ou actions correctives en cas du non-respect d’une limite critique ;
- les responsables et les autorités, pour la surveillance et les décisions en cas de limite critique atteinte ;
- le ou les enregistrements de la surveillance, gérés selon les règles des procédures relatives aux
documents et enregistrements (voir MNG 3) et grâce au système d’information (SUP 4).
LA
Si une limite critique est atteinte à un CCP, les produits concernés sont isolés et leur devenir fait l’objet
d’une décision (destruction, retraitement, nouvelle destination, par exemple). Une analyse des causes permet
de définir si :
- cette non-conformité est liée à une anomalie lors de la réalisation ;
- l’analyse des dangers est à revoir, si les mesures de maîtrise mises en œuvre sont à modifier, etc.
Dans le cas de la production de conserves appertisées de poissons, les principaux CCP sont :
DI
- le sertissage des boîtes métalliques ;
- l’operculage des bocaux ;
- la soudure des poches plastiques ou plastiques/aluminium, …
- la stérilisation.
N.B Si le fabricant n’a aucune connaissance sur les mesures de maîtrise de son fournisseur (cas des achats
« spots », par exemple), la réception de tels ingrédients peut être un CCP, en fonction de l’analyse des
dangers, pour un danger qui ne peut pas être ramené à un niveau acceptable dans la suite du procédé de
fabrication (histamine par exemple).
r la
Tableau de comparaison des informations à décrire pour les PrPO et CCP
du procédé et aux mesures de maîtrise sont cohérentes avec les décisions prises lors de la réalisation de cette
étude.
Si nécessaire, certains éléments sont amendés, suite à cet examen et après évaluation de ces modifications.
Ceci est géré par les procédures de gestion des documents et enregistrements (voir MNG 3), en s’appuyant
sur le système d’information (SUP 4)
Éd
– 70 –
MNG 2.3 - VALIDATION, VERIFICATION ET AMELIORATION DU SYSTEME
LA
Conditions à respecter pour assurer l‘efficacité des mesures de maîtrise
1
• Valider (qualification) préalablement les mesures de maîtrise mises en place :
• Des bonnes pratiques générales d’hygiène
• Des mesures de maîtrise des opérations définies suite à l’analyse des dangers (PrPO et
CCP, lorsqu’il y en a)
• Enregistrer les résultats de ces validations
DI
• Mettre en place un programme de vérification de l’efficacité des mesures mises en place
(requalification)
• Enregistrer les résultats de ces vérifications
• Utiliser les résultats des actions de surveillance, du traitement des non-conformités, des
vérifications, etc. pour améliorer la sécurité et la salubrité des produits.
1 - Organisation générale
Le RSDA s’assure que toute mesure définie pour assurer la
r la
maîtrise de la sécurité des produits est validée avant mise en
place, régulièrement vérifiée (efficacité des mesures mises en
place) et que tous les éléments utiles à sa disposition (résultats
Il est de la responsabilité du fabricant de
démontrer que les moyens mis en œuvre
permettent d’obtenir les exigences de
résultat (produits sains et salubres)
des surveillances, des vérifications, réclamations clients, etc.)
sont utilisés pour améliorer le système de management de la définies par la réglementation.
sécurité des produits.
Pour ce faire, une planification est mise en œuvre, notamment pour la vérification2 des mesures mises en
place.
Lorsque le fabricant met en œuvre des mesures de maîtrise décrites dans ce guide, il n’a pas
pa
besoins de les valider, ce guide ayant fait l’objet d’une reconnaissance officielle.
Par contre, il est nécessaire que, selon la planification définie ou selon les non-conformités
constatées, il vérifie que les mesures mises en œuvre restent efficaces (risques de dérive dans
l’application des mesures, par exemple).
Ne sont établis des critères microbiologiques, pour la validation ou la vérification, que si ceux-ci ont une
signification et une utilité pour démontrer l’efficacité des mesures pour assurer :
- La sécurité des produits (pathogènes), ou
- La bonne maîtrise de l’hygiène au cours des procédés, en utilisant des révélateurs de défaillance des
ité
matières premières ou des procédés, indicateurs définis lors de la réalisation de l’analyse des dangers.
En effet le suivi d’autres paramètres peut être plus pertinent que des analyses microbiologiques pour
s’assurer de l’efficacité des mesures de maîtrise (suivi de température, de temps d’attente par exemple).
Lors de la validation et de la vérification, les critères d’acceptation retenus sont en général plus contraignants
que ceux exigés par la conformité réglementaire, pour tenir compte de la variabilité liée aux activités de
production.
Éd
1
Si les mesures mises en place sont conformes aux recommandations de ce guide, elles sont considérées comme
validées, ce guide ayant fait l’objet d’une reconnaissance officielle.
2
Voir § 7.8 de la norme ISO 22000-2005
– 71 –
2 - Validation des mesures de maîtrise
Les mesures de maîtrise mises en place par le professionnel sont validées (qualifiées) préalablement à leur
application. Cette validation a pour objet de démontrer que la mesure qui est mise en place permet
d’atteindre les exigences qui ont été définies (exigences réglementaires, exigences du client, etc.) lors de
LA
l’identification et de l’analyse des dangers (voir MNG 2.2).
Pour ce faire, le professionnel peut s’appuyer sur l’historique de ses activités, des publications ou travaux de
recherche (individuels ou collectifs), des essais, des analyses, etc.
En cas d’analyses, notamment microbiologiques, le plan d’échantillonnage est réalisé en tenant compte des
risques de variabilité et de la confiance attendue dans la mesure validée ; les laboratoires chargés de ces
analyses ont une compétence reconnue pour les analyses effectuées, c’est à dire de préférence accrédités. Les
méthodes d’analyse utilisées sont des méthodes reconnues.
DI
Cette validation concerne notamment :
- Les locaux, leur implantation (conformité aux exigences réglementaires) ;
- Les procédés de traitement de l’eau de mer propre, si l’entreprise dispose de sa propre installation de
traitement de l’eau de mer,
- Les équipements et matériels utilisés (procédure de qualification des matériels) ;
- Le plan de maintenance ;
- Le plan de nettoyage et désinfection ;
- La compétence du personnel (procédure de qualification), en particulier aux CCP ;
- Les procédures d’évaluation et de suivi des fournisseurs, de réalisation des cahiers des charges ;
r la
- Les barèmes de stérilisation ;
- Les autres mesures de maîtrise des opérations (décongélation, précuisson, temps d’attente, …), etc.
Cette validation concerne aussi la définition de la durée de vie des produits (en fonction notamment du
matériau d’emballage).
Cette validation s’applique à des mesures individuelles (acceptation par rapport aux valeurs cibles définies
lors de l’analyse des dangers) et à des combinaisons de mesures de maîtrise (par exemple, l’ensemble des
mesures de maîtrise définies, des valeurs cibles à respecter pour celles-ci). Elle permet de s’assurer de la
conformité aux exigences réglementaires (ou aux exigences du client).
Les actions de validation font l’objet d’enregistrements qui sont conservés pour apporter la preuve de cette
pa
validation et gérés selon les règles des procédures relatives aux documents et enregistrements (voir MNG 3)
et grâce au système d’information (SUP 4).
Dans le cas du développement de nouveaux produits, cette validation est réalisée lors de la phase de
conception (voir Processus de réalisation - Conception OPE 1.1, OPE 1.2 et OPE 1.3).
2.1 - Rappel sur les différents types de critères
Objet du critère Type de critère et action
Ligne directrice
Éd
– 72 –
2.2 - Exemples de critères appliqués lors de la validation ou de la vérification
Etant en validation ou vérification, il s’agit de plans à 2 classes (n=5, c=0) pour les critères microbiologiques
et il n’y a pas de tolérance pour les autres critères.
LA
Microorganisme
Analyse effectuée sur Critère Type de critère
Toxine, Danger
Procédé de nettoyage et Après nettoyage et
désinfection désinfection
Surfaces en contact avec 252 ufc/25 cm2
Flore totale Standard indicatif
les produits1 (boîte contact)
Environnement des zones Propreté visuelle
DI
de manipulation (mûrs, Standard indicatif
sols, goulottes, égouts, …) Absence d’odeur anormale
Ces valeurs sont définies au cours de la présérie industrielle. Les premières fabrications industrielles sont
suivies pour confirmation de ces résultats, notamment pour l’histamine.
1
Dans les endroits difficiles à nettoyer il est fait usage de chiffonnettes ; cela ne permet pas de ramener la
contamination à une unité de surface, mais la présence d’une flore totale non négligeable dans ces zones montre que le
procédé de nettoyage est à revoir.
2
S’agissant de la validation le critère retenu est plus strict que celui en surveillance (voir p 81)
3
Couvre barème et étanchéité pour les boîtes et bocaux.
Éd
4
Le test de stabilité est un des éléments de validation du traitement thermique, mais la validation nécessite aussi de
faire référence aux historiques des entreprises, aux données bibliographiques existantes, etc.
5
La réglementation impose une moyenne de 9 échantillons 100 pm, avec moins de 2 échantillons sur 9 entre 100 et
200 ppm et aucun > 200 ppm) (standard impératif). Etant en validation nous prenons des valeurs plus strictes, mais qui
ne peuvent pas être cause de rejet d’un lot, raison pour laquelle il est classé en standard indicatif.
6
Aucun échantillon ne soit être supérieur à 50 ppm.
– 73 –
Lorsqu’il est constaté qu’un élément de mesurage n’atteint pas la conformité attendue, le devenir des
produits surveillés par cet élément antérieurement à ce constat (détecteur de corps étrangers, par exemple)
fait l’objet d’une évaluation (mise au rebus, nouveau mesurage, etc.).
LA
4 - Vérification de l’efficacité des mesures mises en place
Pour s’assurer que l’ensemble des mesures
mises en place fonctionne bien, qu’il n’y a Lors de la vérification du barème thermique, il peut être
pas de déviation dans le temps, le intéressant de faire un test d’incubation de 7 jours à 55°
professionnel vérifie (requalifie) C. En cas de non stabilité, il convient de faire une analyse
régulièrement les mesures mises en place. de causes et de modifier, le cas échéant le barème défini.
Lors de la vérification1 , le professionnel
s’assure notamment que :
DI
- les PrP sont mis en œuvre et restent appropriés (efficaces) ; lorsque l’entreprise respecte ce guide, elle
s’assure en particulier que les éléments mis en place pour démontrer ce respect sont bien mis en œuvre
et pertinents ;
- les éléments d’entrée de l’analyse des dangers sont mis à jour et restent appropriés ;
- les PrPO et les CCP sont mis en œuvre et efficaces ; lorsque l’entreprise applique ce guide elle
s’assure notamment que les conditions de sa production sont bien cohérentes avec celles définies par
ce guide (champ d’application, par exemple) ;
- les niveaux des dangers retenus sont mis à jour et conformes aux exigences réglementaires, lorsqu’il y
en a, aux exigences internes de l’entreprise (par exemple celles définies dans ce guide) ou aux
exigences du client ; l’entreprise, qui respecte ce guide s’assure notamment qu’elle dispose de la
r la
dernière version reconnue de celui-ci, notamment pour les exigences relatives aux produits finis ;
- les mesures définies pour gérer la surveillance, la traçabilité, l’amélioration continue, etc., sont bien
mises en œuvre et efficaces.
Pour ce faire,2 le professionnel s’appuie sur les résultats des actions de surveillance, de traitement des non-
conformités, etc.
Par ailleurs, il diligente un certain nombre d’actions spécifiques complémentaires, par exemple :
- des audits internes : ceci est réalisé selon un programme défini, par une personne qualifiée et
indépendante de l’activité auditée ; ces audits permettent de s’assurer du bon fonctionnement du
système de management de la sécurité des produits. Si l’entreprise souhaite faire certifier son système
pa
de management de la sécurité des produits, ces audits sont décrits dans une procédure documentée.
Les rapports d’audit sont conservés selon les règles des procédures relatives aux documents et
enregistrements (voir MNG 3) et grâce au système d’information (SUP 4).
- des analyses spécifiques : matières premières, produits, en cours de fabrication, produits finis
(conformité aux exigences définies lors de la validation, par exemple), environnement de travail, etc.
Pour ces analyses de vérification, les méthodes employées sont des méthodes reconnues et les
laboratoires possèdent une compétence démontrée.
Pour tous les éléments ayant fait l’objet d’une validation, la vérification de l’efficacité des mesures est
régulièrement réalisée. La réalisation de ces vérifications tient compte notamment de la fréquence de
ité
1
Voir aussi § 7.8 de la norme ISO 22000-2005
2
Voir aussi § 8.4 de la norme ISO 22000-2005
– 74 –
Les actions de vérifications font l’objet d’un suivi, notamment lors de revues de direction, pour confirmer les
performances des mesures mises en place, identifier les besoins d’amélioration, identifier les dérives
potentielles, orienter la planification des audits internes, etc.1
Les actions de vérification font l’objet d’enregistrements qui sont conservés pour apporter la preuve de
LA
cette vérification, et gérés selon les règles des procédures relatives aux documents et enregistrements (voir
MNG 3) et grâce au système d’information (SUP 4).
DI
b) les rapports d’audit interne ;
c) les revues de direction ;
d) les résultats des actions de validation, de surveillance ou de vérification ;
e) les actions correctives mises en place,
f) les comptes rendus d’inspection de l’administration, etc.
Afin de rendre effective cette amélioration continue, l’équipe chargée de la sécurité des produits effectue une
analyse du système de management de la sécurité des produits à intervalles programmés, en s’appuyant sur
l’ensemble des données dont elle dispose, dans un objectif d’amélioration continue.
r la
Toutes les modifications apportées au système de maîtrise de la sécurité des produits sont enregistrées. Ces
enregistrements sont gérés selon les règles des procédures relatives aux documents et enregistrements (voir
MNG 3) et grâce au système d’information (SUP 4).
pa
ité
Éd
1
Voir § 8.4.3 de la norme ISO 22000-2005
– 75 –
MNG 2.4 - TRAÇABILITE
LA
• Définir des lots en fonction des dangers et des risques acceptés
• Identifier les produits en fonction des lots définis
• Tracer les informations utiles pour retrouver l’historique des lots
• Tracer les informations utiles pour retrouver la destination des produits d’un lot
• Tester la fiabilité et l’efficacité de la traçabilité (précision, délai de réponse, etc.)
DI
La traçabilité1 permet de faire le lien entre le flux de produits et le flux d’informations. Elle permet de
disposer des informations relatives à un produit, son historique, sa localisation dans la chaîne alimentaire.
Elle contribue à rechercher les causes d’une non-conformité et permet, si nécessaire, de retirer ou rappeler un
produit.
Disposer d’un système de traçabilité efficace est une obligation réglementaire (art. 18 du règlement (CE)
178/2002).
1 - Méthodologie de la traçabilité r la
1.1 - Principes
Pour être efficace, un système de traçabilité repose sur des informations vérifiables. Il est :
- appliqué de manière cohérente, notamment au travers de la chaîne alimentaire,
- orienté sur l’obtention de résultats, c'est-à-dire que les informations prises en compte ont une utilité,
- économiquement supportable, c'est-à-dire que le coût est proportionné à l’intérêt, notamment en matière
de sécurité des produits (détail des informations, taille des lots par exemple),
- pratique à appliquer.
1.2 - Objectifs
pa
Afin de mettre en place un système de traçabilité efficace, en prenant en compte les principes énoncés
ci-dessus, il est nécessaire de définir les objectifs à atteindre :
- maîtrise de la sécurité (et de la qualité) des produits,
- connaître l’historique ou l’origine des produits,
- faciliter le retrait ou le rappel des produits (connaître le client et sa localisation dans la chaîne
alimentaire),
- identifier les responsabilités dans la chaîne alimentaire,
- faciliter la vérification d’informations spécifiques sur le produit,
- communiquer des informations aux parties prenantes (clients, services officiels de contrôle,
consommateurs, etc.)
ité
1.3 - Conception
Pour mettre en place un système de traçabilité il convient de respecter les étapes suivantes :
1. Définir le contexte :
- position de l’entreprise dans la filière : clients, fournisseurs, collatéraux, etc.
- besoins des consommateurs, des clients, des services officiels de contrôle, etc.
Éd
- informations attendues : quelles informations, de la part de qui et pour qui, pertinence, faisabilité,
etc.
- produits, flux, analyse des dangers, etc.
1
Documents utiles - AFNOR FD V01-020 et ISO 22005 (voir GEN 3 § 4-Autres textes de référence)
– 76 –
2. Définir les objectifs généraux :
- pourquoi (voir ci-dessus § 1.2 - Objectifs)
- quel champ d’application : produits, place dans la chaîne alimentaire, etc.
- quelle communication : quelles informations, pour qui, etc.
LA
3. Identifier l’existant :
Compte-tenu du contexte, des objectifs, faut-il compléter l’existant, en analysant :
- le schéma de vie du produit,
- les dispositifs de recueil et de transmission des données.
4. Définir les procédures (plan d’action) :
Suite à l’analyse de l’existant, suite à l’évaluation des moyens et informations complémentaires
nécessaires établies notamment lors de l’analyse des dangers, l’entreprise définit sa manière de
DI
fonctionner dans des procédures, en prenant aussi en compte les risques de rupture interne de
traçabilité :
- produit,
- définition du lot (voir ci-dessous),
- identification du lot (voir ci-dessous),
- informations gérées,
- responsabilités pour la saisie ou la surveillance,
- documentation associée, enregistrements,
méthode et outils de gestion des données,
-
-
r la
communication interne ou externe des informations, etc.
5. Organiser la gestion documentaire :
La documentation (analyse, procédures, enregistrements) relative à la traçabilité est gérée selon les
règles des procédures relatives aux documents et enregistrements (voir MNG 3) et grâce au système
d’information (SUP 4).
4. Surveillance :
Le système de traçabilité fait l’objet d’une surveillance pour s’assurer que les mesures décrites sont
appliquées.
Il est nécessaire de faire des simulations afin de s’assurer que la traçabilité est efficace,
performante et permet bien d’atteindre les objectifs fixés, notamment en termes de fiabilité,
précision, rapidité et cohérence : aptitude à retrouver les produits concernés en conformité avec les
règles, délais, …, définis lors de la mise en place du système de traçabilité. Ces simulations font
l’objet d’enregistrements.
– 77 –
La périodicité de ces simulations est définie dans le plan de vérification.
Note : Lors des tests, par exemple pour retrouver les boîtes d’un même lot, si 99 % des produits ne
sont pas retrouvés physiquement dans les 24 h, il est nécessaire d’améliorer le système de traçabilité.
Lors d’un essai, pour retrouver un lot de boîte concerné par une matière première, les délais peuvent
LA
être plus longs en fonction de la taille du lot de matière première.
2. Audit :
La traçabilité fait l’objet d’audit, comme tous les autres éléments du système de management de la
sécurité. Cela concerne notamment l’application des procédures, le respect de la planification, etc.
3. Revue :
Les dispositifs de traçabilité sont périodiquement évalués, à travers des revues dont les données
d’entrée sont, par exemple :
DI
- les résultats obtenus (simulations, audits),
- les actions correctives menées,
- les modifications apportées aux processus de production ;
- les modifications réglementaires,
- les modifications du système de traçabilité,
- les nouvelles attentes en matière de traçabilité, etc.
Des dispositions de traçabilité dans les circuits de distribution, permettant notamment le rappel des produits,
sont préétablies ; en particulier les lots expédiés aux clients sont identifiés et enregistrés au moment
des expéditions et la procédure écrite de rappel des produits est appliquée en cas de non-conformité (voir
MNG 2.5).
Par ailleurs, en cas de lot défectueux lors de l’expédition, la traçabilité permet à l’expéditeur de retrouver les
causes de cette non-conformité et les produits susceptibles d’avoir la même non-conformité, en vue de
Éd
– 78 –
2.2 - Les lots
Chaque lot intermédiaire fait l’objet d’une
Pour faciliter la traçabilité le professionnel définit identification spécifique qui peut être retrouvé
des lots. Un lot est une entité homogène pour un dans l’identification des lots des produits finis.
élément déterminé.
LA
Si dans un lot d’expédition (correspondant à
Chaque lot comporte donc des produits "réputés bordereau de livraison, facture) plusieurs lots de
identiques" pour l’étape concernée de la production. produits finis sont regroupés, chaque lot de
On peut donc définir : produit fini est répertorié.
DI
- des lots de boîtes, de bocaux, de poches, d’opercules, etc. ;
- des lots de stérilisation ;
- des lots de produits finis(1),
- des lots d’expédition.
Le choix des lots et leur taille sont déterminés en
Pour les ingrédients entreposés en silos ou en
tenant compte notamment :
cuves (huiles, farines, par exemple), il est
- des exigences réglementaires (voir définition souhaitable de disposer de plusieurs silos ou
du lot en Annexe I) ; cuves pour une meilleure traçabilité des matières
dangers ;
r la
- de l'analyse et de l'évaluation préalable des
emballages (appelés aussi emballages secondaires), cette traçabilité n’est nécessaire que si l’analyse des
dangers montre qu’ils peuvent être générateurs de risque sanitaire (résistance des matériaux d’emballage
pour le transport, par exemple) ;
- Les conditions générales d’hygiène (programme prérequis) : état des locaux, équipements et matériels
(maintenance, nettoyage et désinfection, etc.), hygiène du personnel, etc.
- Les opérations réalisées, PrPO et CCP.
- Les équipements de sertissage ou les stérilisateurs utilisés, et l’heure de la réalisation de ces opérations,
Éd
etc.
(1)
Certains lots de produits finis peuvent résulter de l'assemblage, par exemple de deux ou trois produits de nature
différente. Dans ce cas, il est nécessaire de pouvoir retrouver les origines des trois constituants.
– 79 –
Exemple de moyens permettant d'assurer l'identification et la traçabilité
LA
Bon de commande Dénomination des produits Nature, poids des produits
Commande
Bon de livraison Nom du fournisseur commandés,...
DI
d’établissement
Bon de livraison Date de capture
ou Date d’expédition, etc.
Fiche de réception
Réception autres N° du bon de livraison
ingrédients
Date de livraison
Dénomination, Fournisseur
r la N° de lot fournisseurs
Conditionnements N° du bon de livraison
Emballages Certificat d’alimentarité
Date de livraison
– 80 –
Documents de Identification Autres mentions
Niveau
traçabilité Informations retenues (exemples)
Référence des lots des
récipients utilisés
LA
(conditionnements)
Liste des lots de fabrication
utilisés pour un lot de
Fiche de Heure de conditionnement conditionnement et/ou un lot
conditionnement (sertissage), de stérilisation
Sertissage et Fiche de stérilisation ou
Référence des enregistrements
stérilisation Fiche de contrôle Batch de stérilisation, thermiques
Fiche suiveuse de ou
Résultats des contrôles de
fabrication Marquage DLUO sertis
DI
Référence des résultats des
tests de stabilité
Référence des résultats des
tests organoleptiques
1
Exigence du règlement (CE) n° 1935/2004
– 81 –
MNG 2.5 - CONFORMITE DES PRODUITS
LA
• Mettre en place un plan de surveillance pour s’assurer du respect des mesures de maîtrise :
1
DI
• Enregistrer les non-conformités
• Traiter les non-conformités
• Faire une analyse des causes des non-conformités et mettre en place des mesures pour éviter
qu’elles ne se reproduisent
• Enregistrer les actions de correction et actions correctives mises en œuvre.
• Mettre en place une procédure d’information des autorités, de retrait ou de rappel en cas de doute
r la
sur la sécurité des produits
La confiance dans la conformité des produits résultant du respect des mesures définies par l’entreprise, ou
décrites dans le présent guide, relatives à chaque lot de produits, est assurée par :
- les actions (observations, mesures) de surveillance, aux divers points définis lors de l’analyse des
dangers et notamment aux divers points évoqués dans ce guide (démonstration du respect des
actions prédéfinies) ;
- la mise en place d’une procédure de libération des produits ;
- le traitement des non-conformités (actions menées pour retirer du marché les produits non
pa
conformes, ou les rendre aptes à être mis sur le marché) ;
- l’existence d’une procédure de notification, de retrait et de rappel, en application du règlement (CE)
178/2002.
L’efficacité des mesures mises en œuvre ayant été préalablement validée et étant régulièrement vérifiée (voir
MNG 2.3), la surveillance donne confiance dans la sécurité des produits parce qu’elle permet de s’assurer
que les mesures définies sont appliquées.
1.1 - Généralités
Pour s’assurer du respect des mesures de maîtrise définies (notamment dans ce guide), la surveillance
s’appuie sur des contrôles qui peuvent être une analyse2, un examen visuel, la surveillance d'un facteur (par
exemple, température,), etc.
Éd
1
Les mesures mises en place doivent être préalablement validées (voir MNG 2.3). Si elles sont conformes aux
recommandations de ce guide, elles sont considérées comme validées, ce guide ayant fait l’objet d’une reconnaissance
officielle.
2
Compte tenu des délais de réponse, les analyses microbiologiques, sauf dans le cas de certaines méthodes rapides, ont
souvent un délai de réponse trop long pour assurer une surveillance « en ligne ».
– 82 –
Cette surveillance peut s’exercer à différentes étapes :
- Sur les achats à réception pour s’assurer du respect des cahiers des charges ; cette surveillance à
réception est très importante car le professionnel ne dispose pas toujours de moyen pour réduire la
contamination initiale des produits (histamine, par exemple).
LA
- Sur les procédés ou produits en cours de réalisation, pour s’assurer qu’un paramètre important pour
la sécurité et la salubrité des produits est atteint, par exemple, température des produits, temps
d’attente, sertissage, stérilisation, etc.
- Sur l’environnement de travail, notamment pour s’assurer du respect du plan de nettoyage et
désinfection ;
- Sur l’eau potable ou l’eau de mer propre, au point d’utilisation (alterner les lieux de prélèvement) ;
- Sur l’hygiène du personnel (voir SUP 3) ;
DI
- Sur les produits finis, lors de la libération du lot (voir OPE 3.2) : analyses, surveillance des mesures
appliquées au cours des opérations (respect des PrP, PrPO, CCP).
Les points à surveiller concernent :
- Les points de maîtrise liés aux bonnes pratiques générales d’hygiène (PrP), afin de s’assurer que les
mesures générales d’hygiène, préalable indispensable à la maîtrise de la sécurité et de la salubrité des
produits, sont appliquées : hygiène et formation du personnel, maîtrise des nuisibles, plan de
maintenance, plan de nettoyage et désinfection, etc.
- Les mesures de maîtrise des opérations de production (PrPO), afin de s’assurer qu’aucune non-
-
r la
conformité (non application des mesures définies) n’a été décelée,
Les points critiques pour la maîtrise (CCP) de la sécurité des produits, afin de s’assurer du respect
des limites critiques.
Les actions de surveillance (action réalisée, fréquence) dépendent de ce qui est surveillé (produits, volume
d’activité, …), de la fiabilité du procédé (technologie, analyse de l’historique, …), de l’analyse des dangers,
etc.
Exemples d’éléments à surveiller :
pa
Bonnes pratiques d’hygiène (PrP)
Désinfection : surveiller en priorité ce qui est au contact avec le produit,
Eau potable ou eau de mer propre : au point d’utilisation (alterner le lieu de prélèvement)
Température de stockage (froid positif ou froid négatif) et température des produits
Hygiène du personnel (voir SUP 3)
Réalisation des opérations (PrPO ou CCP)
Matières premières à réception (voir processus d’achat SUP 1).
ité
– 83 –
Pour chaque contrôle, sont définis :
- où et quand est réalisé ce contrôle ;
- le ou les critères à contrôler ;
- la méthode utilisée ;
LA
- la valeur cible, les tolérances et éventuellement la limite critique (CCP) ;
- les responsabilités en matière de contrôle ;
- les modalités du prélèvement, le plan d’échantillonnage ;
- les dispositions à prendre en cas de non-conformité (corrections à apporter au produit et actions
correctives pour éviter de répéter la même erreur) ;
- les mesures à prendre lorsque le produit est libéré avant la fin des contrôles ;
- les enregistrements correspondants.
Ce plan de surveillance est établi lors de l’analyse des Il est recommandé, dans le cas d’analyses de
dangers et de la définition des mesures de maîtrise (PrPO
DI
surveillance d’utiliser des cartes mobiles de
et CCP). Il est lié à la confiance dans le sujet à surveiller, contrôle. Cela permet de mieux suivre les
au risque économique accepté par l’entreprise, etc. tendances.
L’entreprise tient compte notamment des historiques
Les critères utilisés sont similaires à ceux
qu’elle possède pour définir les fréquences des actions de
retenus pour la validation ou la vérification
surveillance (lorsqu’il y a confiance démontrée, la
(voir MNG 2.3).
surveillance peut être allégée).
Une non-conformité montre que les mesures
Lorsque cette surveillance est assurée par des analyses, de maîtrise définies n’ont pas été appliquées.
celles-ci peuvent être effectuées au sein d’un laboratoire Cela conduit à évaluer le risque pour le lot
interne à l’entreprise, selon des méthodes propres, dans la
r la
mesure où les résultats ainsi obtenus sont évalués par
rapport aux méthodes reconnues et aux laboratoires
accrédités (voir MNG 2.3).
concerné (et les lots similaires, le cas
échéant) et à faire une analyse de causes pour
évaluer la nécessité de faire évoluer les
mesures de maîtrise (voir MNG 2.3).
Voir en fin de chapitre des exemples de contrôles à
effectuer dans le cadre d’un plan de surveillance.
Microorganisme
Analyse effectuée sur Critère Type de critère
Toxine, Danger
Procédé de nettoyage et Après nettoyage et
désinfection désinfection
m = 50 ufc/25 cm2
Surfaces en contact avec M = 100 ufc/25 cm2
Flore totale Standard indicatif
ité
les produits
(boîte contact)
Environnement des zones Propreté visuelle
de manipulation (mûrs, Standard indicatif
sols, goulottes, égouts, …) Absence d’odeur anormale
Qualité de l’eau de
Qualité 0,1 à 0,5 mg/l
refroidissement des
microbiologique de Standard indicatif
Éd
1
Ceci ne doit pas être confondue avec des actions de « surveillance externe », qui ont pour objectif de la part des
autorités ou des clients de s’assurer que sur la base d’un échantillon défini, généralement 5, les seuils réglementaires ou
du client ne sont pas atteints.
– 84 –
Microorganisme
Analyse effectuée sur Critère Type de critère
Toxine, Danger
7 jours 1
Non stabilité Standard impératif
à 37 ° C échantillon
LA
biologique du fait d’un (sans
traitement thermique 7 jours tolérance)
insuffisant 1 Standard indicatif
à 55 ° C
Non-
Non stabilité du fait Examen des conforme
d’une non étanchéité produits si > 1 %,
(matériaux plastiques) avant avec un
(tous les produits sont stérilisation objectif de <
DI
vus individuellement 0,5 %2 Standard indicatif3
avant stérilisation et
lors de la mise en Examen des
Non-
carton après produits
conforme4
Produits finis stérilisation) après
> 0,4 %
stérilisation
Moyenne (9 échantillons)
100 pm
moins de 2 échantillons sur
Standard impératif
r la
Histamine5
9 entre 100 et 200 ppm)
aucun échantillon > 200
ppm
Moyenne (9 échantillons)
50 ppm
moins de 2 échantillons
entre 50 et 100 ppm, Standard indicatif
Aucun échantillon > 100
ppm
pa
ité
1
Couvre barème et étanchéité pour les boîtes et les bocaux.
2
Lors des examens des produits avant stérilisation, si la valeur est > 1% le lot n’est pas conforme et est détruit (ou
reconditionné, si c’est possible) ; si la valeur est comprise entre 0,5 et 1%, il est nécessaire d’avoir une action pour
s’assurer qu’il n’y a pas de dérive dans l’opération de soudage (réglage des températures de soudage, débordement lors
du remplissage, etc.) ; en dessous de 0,5 % il n’y a pas d’action spécifique à mener
Éd
3
Tous les produits sont contrôlés un à un (limite critique = non étanchéité) ; l’échantillon identifié comme non étanche
est éliminé ; les valeurs indiquées (standard indicatif) sont celles qui font que néanmoins le lot sera rejeté car il y a eu
trop de produits défectueux et cela peut laisser persister un doute sur l’étanchéité des produits)
4
Pourcentage du nombre de sachets stérilisés
5
Lorsque le standard indicatif est atteint il convient de faire une analyse de cause et voir les améliorations à apporter le
cas échéant. Si le standard impératif a été atteint le lot est rejeté
– 85 –
Exemple d’utilisation de carte de contrôle mobile
(flore totale pour les surfaces en contact avec les produits)
LA
100
Situation maîtrisée
UFC/25 cm2
Log
50
DI
0
100
risque de dérive
Suivi attentif
UFC/25 cm2
r la
Log
50
Log
50
0
ité
Note : Une telle démarche de suivi des tendances est applicable à d’autres actions de surveillance, par
exemple la surveillance de la maîtrise des nuisibles, etc.
– 86 –
- l'opérateur,
- le résultat (chaque fois qu'il est possible, le résultat est quantifié : éviter les notations du type
« bon », « acceptable », « RAS », etc.),
- le rappel de la valeur de conformité assortie des marges de tolérances, le cas échéant,
- les défectuosités éventuelles : nature, importance,
LA
- le visa de la personne effectuant le contrôle (désignée au plan de surveillance), y compris lorsqu’il y
a seulement contrôle visuel.
DI
produit conforme.
au(x) CCP(s) du lot de produit pour s’assurer que les limites critiques n’ont pas été atteintes ou
dépassées.
N.B. – Les analyses réalisées à réception, en cours de production ou sur produits finis (voir plan de
surveillance ci-dessus) n’ont pas pour objectif d’apporter une garantie sur la conformité du produit mais sur
la réalité de l’application des mesures définies.
Lorsque les résultats des actions de surveillance (PrP, PrPO, CCP) ne sont pas conformes aux critères
d’acceptation définis dans le plan de surveillance, on parle de "non-conformité".
1
Les produits peuvent être expédiés avant d’avoir obtenu les résultats des tests de stabilité.
– 87 –
Les anomalies sont classées, après analyse de la non-conformité, en trois catégories :
- non-conformité critique : anomalie présentant un danger pour la sécurité du consommateur ; la
valeur réglementaire ou celle de rejet du plan HACCP a été atteinte et ne permet pas la
commercialisation du produit ; sont notamment à classer dans cette catégorie les non-conformités
LA
aux points critiques pour la maîtrise de la sécurité des produits ;
- non-conformité majeure : anomalie inacceptable pour la qualité du produit ou pour la maîtrise
générale de l’activité, mais ne présentant pas forcément un danger pour la santé du consommateur ;
ceci peut concerner certaines non-conformités relatives à l’application des bonnes pratiques
générales d’hygiène, par exemple relatives à l’hygiène et la formation du personnel, au plan de
nettoyage, etc., ou de maîtrise des opérations (PrPO), sous réserve d’une évaluation spécifique. On
peut aussi classer dans cette catégorie des non-conformités aux critères définis pour valider, vérifier
et surveiller les mesures de maîtrise (standards indicatifs ou lignes directrices) ;
DI
- non-conformité mineure : anomalie secondaire n'affectant pas la sécurité du consommateur et les
caractéristiques essentielles (et réglementaires) du produit ; ceci concerne essentiellement des
exigences particulières des clients ; cela ne concerne donc pas ce guide.
La reconnaissance des non-conformités est réalisée par des personnes qualifiées, qui ont reçu une formation
appropriée. Elle se réalise en 3 étapes :
- identification des produits non conformes (marquage, emplacement réservé, …) : ceci peut se faire à
réception (matière première non acceptable), en cours de préparation (montée en température des
poissons à un niveau non acceptable, traitement thermique insuffisant, etc.) ou avant expédition
(produit non stable, par exemple) ;
r la
- description de la non-conformité, compte tenu des spécifications du produit et des tolérances ;
- impact sur la sécurité sanitaire des produits ;
- classement éventuel de la non-conformité (critique, majeure ou mineure).
Deux cas sont à envisager :
- la non-conformité peut être corrigée pour atteindre une valeur acceptable (nouveau traitement
thermique, par exemple) ; l’action appropriée est alors réalisée et la conformité du produit est
contrôlée après cette action ;
- la non-conformité ne peut être corrigée pour le marché considéré ; il y a alors destruction du lot
concerné ou orientation de ce lot sur un marché pour lequel ces produits sont conformes.
pa
Dans tous les cas, une analyse des causes est réalisée pour éviter que la même non-conformité se reproduise.
Lorsque ceci conduit à mettre en œuvre des actions correctives qui modifient les conditions de fabrication,
une analyse des dangers est effectuée pour évaluer toutes les conséquences de cette modification. Cela peut
conduire à une nouvelle validation des mesures de maîtrise.
Les informations résultant de cette analyse des causes sont utilisées notamment lors de la vérification du
système de management de la sécurité des produits, lors des revues de direction, lors des actions
d’amélioration, etc.
Ces opérations sont relevées dans une fiche de non-conformité qui sert d'enregistrement. La personne
habilitée prend une décision sur leur devenir. Les décisions prises sont notées sur la fiche de non-conformité
et toutes les informations permettant de prouver le traitement de la non-conformité sont référencées. Ceci
ité
peut concerner des enregistrements relatifs au devenir des produits, notamment dans le cas de non-
conformité à un CCP.
En cas de non-conformité pouvant avoir une incidence pour la santé des consommateurs sur des
produits déjà mis en marché, il faut prendre contact sans délai avec les services officiels de contrôle.
– 88 –
Pour l'efficacité du retrait ou du rappel, les informations suivantes sont à fournir :
- la description du produit : marque, dénomination, numéro de lot, quantité, date d’expédition et/ou
date de livraison, marque d’identification, DLUO, GENCOD, numéro SSCC (selon le client) ;
- la raison précise du retrait ou du rappel et indiquer si une notification a été réalisée ou non à
LA
l’administration ;
- la façon de consigner le produit ;
- les instructions par rapport au devenir du produit (retour, destruction, …), etc.
Toutes les notifications orales sont consignées et confirmées par écrit.
Une personne est désignée pour coordonner et suivre le retrait ou le rappel. L'efficacité de celui-ci fait l'objet
d'une vérification en s'assurant auprès des clients (distributeurs, grossistes, restauration hors foyer, etc.)
potentiellement concernés qu'ils ont bien reçu la notification et les informations correspondantes, qu'ils ont
mis en œuvre les mesures définies, etc.
DI
Les quantités récupérées sont enregistrée afin de s’assurer que tout le lot concerné a bien été retiré du
marché.
Des simulations de retrait ou rappel sont effectués pour s’assurer de l'efficacité de cette procédure.
r la
pa
ité
Éd
– 89 –
Exemple de contrôles dans le cadre d’un plan de surveillance
Le plan de surveillance mis en place dépend de la taille de l’entreprise, des produits fabriqués, des technologies utilisées, de l’analyse des dangers, de l’historique
des surveillances, de la maîtrise effective des procédés, etc. A titre indicatif, ci-dessous un exemple de plan de surveillance ; celui-ci n’a aucun caractère obligatoire
et est à définir par chaque entreprise en fonction de ses procédés, de leur qualification et de la confiance dans l’application des mesures mises en place.
Si un contrôle fait apparaître un mauvais résultat, des actions correctives sont mises en place et il y a un nouveau contrôle effectué (validation des actions engagées).
– 90 –
pa
Eau de mer propre
Adaptation des analyses d’eau de forage aux critères pertinents de l’eau de mer propre (voir Annexe III)
(pompage individuel)
Glace utilisée dans le process Analyse bactériologique Point d’utilisation 2 analyses/an
Après le nettoyage journalier ou avant le
Nettoyage Visuel et olfactif Visite systématique
redémarrage
- tables de travail, 10 à 15 prélèvements mensuels
r la
Désinfection des surfaces et des matériels Prélèvement de surface - équipements spécifiques (choix des prélèvements en fonction des
(étêtage/éviscération, …), etc. ; matériels à risque)
Au moins 9 poissons par cuve de Chaque lot de réception1 (poolage possible
Thon (poisson ou longe) Histamine bateau, par exemple, ou longes à pour l’analyse, recherche du lot concerné en
réception cas de non-conformité dans le « pool »)
1
DI
Pour un nouveau fournisseur ou lorsqu’il y a doute sur les conditions de conservation à bord ; s’il y a confiance dans le fournisseur (5 livraisons conformes, par exemple) et si les
enregistrements de température sont conformes, cette fréquence peut être allégée
LA
Objet Type de contrôle Prélèvement Fréquence surveillance
– 91 –
Test de stabilité (37 ° C) Au moins 1 fois par jour5
témoin, par produit et par jour
pa
Au démarrage puis toutes les heures par le
Produits finis Marquage (examen visuel)
pilote de ligne
Selon le plan de surveillance défini lors de
Contaminants chimiques
l’analyse des dangers
r la
1
Personnel formé pour cet examen de fraîcheur
2
Voir annexe VI
3
En cas de non-conformité lors du contrôle d’un serti, s’agissant d’un point critique, tout le lot de boîtes depuis le dernier contrôle de serti conforme doit être isolé pour destruction
ou retraitement
4
En cas de non-conformité lors du contrôle d’un test d’éclatement, s’agissant d’un point critique, tout le lot de sachets depuis le dernier contrôle conforme doit être isolé pour
destruction ou reconditionnement
5
En cas de non stabilité, tout le lot concerné doit être bloqué pour s’assurer que les CCP (sertissage, traitement thermique ont bien été conformes) ; en outre le lot peut faire l’objet
DI
d’un nouveau test de stabilité sur un échantillonnage plus important (20 boîtes ou plus, par exemple) en cas d’incertitude. En cas de produits instables le lot est retiré ou fait l’objet
d’une correction (nouveau traitement thermique, par exemple), selon l’analyse effectuée ; le procédé de sertissage et/ou le barème de stérilisation font l’objet d’une réévaluation.
LA
MNG 3 - DOCUMENTATION
LA
• Documenter les décisions prises
• Archiver l’ensemble des documents et enregistrements
• Disposer d’une procédure de gestion documentaire
Tous les documents relatifs à la maîtrise de l'hygiène, tous les enregistrements, toutes les procédures et
instructions, tous les autres documents tels que les cahiers des charges, … sont identifiés, diffusés en tant que
DI
de besoin, archivés, mis à jour,…
ELEMENTS DE § DE LA
DOCUMENTS
REPONSE NORME
ité
1
Voir aussi § 4.2 de la norme ISO 22000-2005.
– 92 –
ELEMENTS DE § DE LA
DOCUMENTS
REPONSE NORME
Description des étapes de processus et des mesures de maîtrise Opérations 7.3.5.2
Méthodologie utilisée pour l’évaluation des dangers GEN 4 7.4.3
LA
Méthodologie pour classer les mesures de maîtrise GEN 4 et Annexe V) 7.4.4
Conception et
Les PrP opérationnels 7.5
Opérations
Conception et
Le plan HACCP 7.6.1
Opérations
La raison du choix des limites critiques pour les CCP GEN 4 7.6.3
GEN 4
DI
Instructions précisant la surveillance des CCP (limites critiques
Conception et 7.6.3
fondées sur des données subjectives)
Opération
Instructions et modes opératoires pour la surveillance des CCP Opérations 7.6.4
Planification de la vérification MNG 2.3 7.8
Documentation relative aux mesures de maîtrise nécessaires pour Conception et
7.10.3
traiter des produits potentiellement dangereux Opérations
2 - Enregistrements
r la
Les enregistrements constituent les éléments de preuve démontrant que la qualité hygiénique requise est
obtenue et que les mesures mises en place suite à l'analyse des dangers potentiels sont efficaces
(enregistrement des validations), appliquées (enregistrements de surveillance) ou restent efficaces
(enregistrements de vérification) ou s’améliorent (enregistrements relatifs à l’amélioration). Leur gestion fait
l’objet d’une procédure documentée.
Ils peuvent également servir pour la traçabilité des produits.
Les enregistrements peuvent être :
- les enregistrements relatifs à la validation des mesures de maîtrise,
pa
– 93 –
Le délai d'archivage des enregistrements est égal à la DLUO plus 6 mois avec un minimum de cinq ans
(note de service DGAL/SDRRCC/SDSSA/N°2005-8205).
Les enregistrements relatifs à la validation, la vérification, l’amélioration sont gardés tant qu’ils peuvent
apporter des garanties sur les mesures mises en place, leur efficacité et la démarche d’amélioration de
LA
l’entreprise.
Liste des enregistrements cités dans la norme ISO 22000-2005
ENREGISTREMENTS § DE LA NORME
Communication externe 5.6.1
Comptes rendus des revues de direction 5.8.1
Accord ou contrat définissant la responsabilité et l'autorité des experts externes 6.2.1
DI
Attestation de formation/compétence du personnel 6.2.2
Vérification et modification des PRP 7.2.3
Informations relatives à l'analyse des dangers 7.3.1
Connaissances et expérience requise pour l'équipe chargée de la sécurité des denrées
7.3.2
alimentaires
Diagrammes vérifiés 7.3.5.1
Dangers raisonnablement prévisibles 7.4.2.1
produit fini
r la
La justification et le résultat de la détermination du niveau acceptable de danger pour le
7.4.2.3
8.3
Référence utilisée pour l'étalonnage ou la vérification en cas d'absence d'étalon 8.3
Évaluation de la validité des résultats de mesurage et actions résultantes 8.3
Comptes rendus d'audits internes 8.4.1
Analyse des résultats des vérifications et activités résultantes 8.4.3
Activités de mise à jour du système de management de la sécurité des denrées
Éd
8.5.2
alimentaires
– 94 –
PROCESSUS RES SOURCES - BONNES PRATIQUES
D’HYGIENE
LA
DI
r la
pa
ité
Éd
– 95 –
Les fiches qui suivent décrivent les bonnes pratiques générales d’hygiène (Programme prérequis (PrP) au
sens de l’ISO 22000-2005 ou de la méthode HACCP), qui sont à mettre en place avant toute activité de
production. Ces bonnes pratiques définissent le cadre dans lequel l’activité pourra se dérouler.
Lorsque ces bonnes pratiques générales sont en place, les opérations et mesures de maîtrise associées aux
LA
activités de production pourront être définies (voir la partie relative aux processus de réalisation, plus loin
dans ce document).
A la fin de chacune des fiches un tableau de synthèse regroupe les points essentiels identifiant les dangers sur
lesquels les BPH ont un effet, les mesures préventives mises en place, les valeurs cibles, les mesures de
surveillance, les actions correctives et les enregistrements associés (il est nécessaire de pouvoir démontrer
l’application des bonnes pratiques générales d’hygiène).
DI
r la
pa
ité
Éd
– 96 –
SUP 1 - ACHATS
LA
• Travailler avec des fournisseurs (produits ou services) connus ou évalués.
- Procédure d’évaluation des fournisseurs
- Procédure de suivi (cotation) des fournisseurs
• Définir les exigences dans des cahiers des charges acceptés par les fournisseurs.
- Matières premières conformes aux spécifications définies lors de l’analyse des dangers
DI
- Aptitude au contact alimentaire, adaptation au procédé de fabrication et aux produits, des
matériaux de conditionnement, des équipements et autres matériaux pouvant entrer en contact
avec les denrées alimentaires (gants, …)
- Produits de nettoyage et désinfection adaptés à l’usage, dont on connaît les conditions
d’application
- Prestations conformes aux spécifications
- Spécifications des équipements (notamment aptitude au nettoyage)
• Définir et contrôler les conditions de transport, notamment la propreté et la température du
par exemple), …
r la
véhicule (matières premières et produits finis), les possibilités de contamination croisée (allergènes
• Contrôler les achats lors de la réception : accepter une matière première pour la mettre en
production engage la responsabilité du transformateur
- Température des produits
- Respect du cahier des charges, etc.
• Entreposer sans délai les matières achetées dans des conditions permettant de les garder dans des
conditions optimales
pa
- Zones d’entreposage spécialisées
- Respect de la règle du « premier entré, premier sorti » (FIFO)
• Surveiller les prestations externes (comportement, efficacité)
Note : ce chapitre décrit les bonne pratiques à appliquer pour la réalisation des achats ; ces éléments
conduisent pour chaque achat à des actions spécifiques (PrPO), notamment de surveillance lors de la
réception (voir OPE 2.1).
1 - Procédure d’achat
ité
Pour ce faire, le professionnel les sélectionne et assure un suivi de leurs relations (conformités des produits
fournis, litiges, etc.).
On distingue deux catégories de fournisseurs :
– 97 –
1. Les fournisseurs habituels, avec lesquels le professionnel possède des relations établies : l’historique des
relations est un facteur essentiel pour cette sélection et le suivi (maintien des relations commerciales).
2. Les nouveaux fournisseurs : le professionnel met alors en œuvre divers moyens pour acquérir la
confiance appropriée (voir l’encadré ci-dessous). La traçabilité des produits chez les fournisseurs est un
LA
des points essentiels à valider.
DI
- existence ou non, chez le fournisseur, d'un système de management de la sécurité (ISO 22000-2005) et/ou
de la qualité (ISO 9001-2008), de procédures de validation, surveillance et vérification, etc.
- historiques des relations avec le fournisseur (fournisseurs anciens),
- visites et audits chez le fournisseur,
- étude d’échantillons sur la base des critères définis dans les cahiers des charges,
- références,
- réactivité lors des réclamations, etc.
r la
L'évaluation des fournisseurs peut dans certains cas se révéler difficile. En conséquence, le professionnel
tient compte du risque généré par de tels achats (contrôles renforcés à réception, par exemple). Il est
déconseillé d'effectuer des achats chez des fournisseurs non évalués pour des achats ayant une importance
sur la sécurité des produits.
Pour les approvisionnements en poissons, notamment pour les poissons riches en histidine, la qualification
(évaluation et suivi) des fournisseurs est un élément essentiel, qu’il s’agisse
• des bateaux : achats directs ou indirects, c’est à dire par l’intermédiaire d’un établissement à terre ou
autre intermédiaire (cargo par exemple),
pa
• des établissements à terre : halles à marée, mareyeurs, établissements de congélation,
• des transporteurs : cargos, camions.
Parmi les éléments qui seront pris en compte, le respect des bonnes pratiques d’hygiène (chaîne du froid
notamment) et la gestion des temps d’attente (température des poissons) sont des éléments importants.
éléments de traçabilité ;
1
Certaines exigences réglementaires sont difficiles à surveiller à réception (respect des limites maximales de résidus
pour les pesticides ou les médicaments vétérinaires). Le fabricant peut demander d’avoir connaissance des registres
d’élevage, des registres de culture, par exemple.
– 98 –
- les spécifications (exigences réglementaires, niveau de contamination1 , emballage, prestations assurées,
conditions de transport, …), ainsi que les valeurs cibles et tolérances : valeurs pour l’acceptation ou le
rejet des matières premières, des services, de l’équipement ;
- les conditions de transport pour la livraison lorsque celle-ci est assurée par le fournisseur ;
LA
- les contrôles éventuels à effectuer, par le fournisseur ou à réception, comprenant : leur nature, leur
fréquence, qui effectue le contrôle (fournisseur, expéditeur ou organisme tiers, acheteur), le mode de
prélèvement et d’échantillonnage, la méthode d'analyse utilisée ;
- la conduite à tenir en cas de non-conformité ;
- la répartition des responsabilités entre l’acheteur et le fournisseur en cas de litige, etc.
Note : pour certains achats, le cahier des charges peut se limiter à des fiches techniques fournisseurs,
décrivant les caractéristiques des produits, éventuellement les conditions d’utilisation (produits de nettoyage
et désinfection, par exemple).
DI
Exemples de spécifications pour les achats de matières premières
o Date de congélation
o Identification établissement de congélation
o Conditions de stockage (température)
Maquereau étêté éviscéré ou entier o Date de pêche
o Zone de pêche
o Fraîcheur (poissons entiers)
o Date de congélation
o Identification établissement de congélation
ité
1
Les niveaux de contamination définis peuvent concerner les dangers identifiés pour le produit lors de l’analyse des
dangers (voir MNG 2.2 ainsi que des agents dont le développement au cours des opérations chez le fabricant peut
conduire à la production d’éléments toxiques (levures et moisissures, par exemple).
– 99 –
2 - Approvisionnements
2.1 - Exigences
LA
2.1.1 Approvisionnement en poissons et autres ingrédients
Les matières premières alimentaires sont caractérisées par un certain nombre de spécifications1 d’ordre
microbiologique, organoleptique, physico-chimique, parasitologique, etc., qui font l’objet de développements
particuliers dans le cahier des charges.
a) Spécifications microbiologiques
Elles sont particulièrement importantes et sont définies pour chaque matière individuellement.
Les barèmes de stérilisation sont fixés lors de la conception du produit (voir processus de conception -
DI
OPE1.1 à 1.3) en tenant compte du niveau de contamination (flore d'altération et flore pathogène) des
matières premières. Tout dépassement de ce niveau peut donc avoir une influence sur la stabilité et la
fiabilité du produit fini.
L'identification des micro-organismes à surveiller et des niveaux de contamination acceptables est
effectuée lors de l'analyse des dangers. Ces critères sont notamment définis en prenant en compte non
seulement la contamination initiale, mais aussi les risques liés au process de fabrication (par exemple,
pour les moisissures et les risques de production de mycotoxines ou d’histamine).
Les critères microbiologiques réglementaires ne sont pas toujours suffisants, compte tenu de la
spécificité de la technologie de chaque fabricant. Par ailleurs, il n'existe pas forcément de critères pour
r la
chacune des matières premières. Le fabricant est donc conduit à définir ses propres critères pour atteindre
une qualité microbiologique satisfaisante dans le produit donné.
b) Spécifications chimiques
Elles concernent les exigences réglementaires ainsi que d’autres critères définis par le fabricant,
notamment ceux permettant d'estimer l'état de conservation des matières premières alimentaires et d'avoir
une information sur la qualité (ABVT2, histamine, pH, par exemple).
c) Corps étrangers
Ceux-ci peuvent être apportés par la matière première (mais également par son conditionnement). Il est
pa
donc fortement recommandé de spécifier dans le cahier des charges d'une matière première le type de
conditionnement et d'emballage, notamment le type de fermeture (absence d'agrafes, de clips, de
morceaux de verre provenant de conditionnements en verre, …).
d) Spécifications organoleptiques
Les caractéristiques organoleptiques (couleur, odeur, goût, …) peuvent être des indicateurs utiles pour
estimer la qualité hygiénique des produits. En particulier, l'odeur à l'ouverture du conditionnement ou
après décongélation, l'aspect visuel, le goût éventuellement, sont à considérer.
e) Conditions de transport
Elles sont essentielles au maintien de la qualité des matières premières alimentaires et font donc l'objet
ité
1
Pour les établir, le professionnel peut utiliser le chapitre GEN 4 - Dangers.
2
L’analyse de l’ABVT est sans intérêt pour le thon, la sardine, le maquereau - Voir en annexe VII la fiche ABVT
IFREMER
– 100 –
2.1.2 Approvisionnement en eau
L’eau douce qui est utilisée dans les ateliers au contact des denrées alimentaires peut provenir du réseau ou
d’un forage1, ou autre origine (désalinisation, par exemple), à condition de respecter les exigences de l’eau
potable (Voir Annexe).
LA
La qualité de l’eau utilisée s’évalue au point d’utilisation (voir SUP 2.2 § 3.2.1 - Approvisionnement en eau).
L’eau de mer propre peut être utilisée à terre pour les viviers, la manipulation et le lavage des produits de la
pêche (y compris toutes les formes (tous les produits) et parties comestibles)2, la production de glace pour
leur refroidissement, le refroidissement rapide des crustacés et mollusques après cuisson, voire le nettoyage3.
La qualité de l’eau de mer propre s’évalue aussi au point d’utilisation (prise en compte notamment de l’effet
corrosif sur les canalisations).
La glace utilisée est fabriquée (en interne ou fournie par un prestataire) à partir d’eau potable ou d’eau de
DI
mer propre (glaçage des produits de la pêche (sous toutes les formes (tous les produits) ou parties
comestibles).
Il en est de même pour les matériaux d’emballage, si cela est pertinent suite à l’analyse des dangers.
1
La réalisation d’un forage est soumise à des autorisations préalables, à des mesures de surveillance et d’entretien
spécifiques.
2
De l’eau propre peut être utilisée pour le lavage des poissons entiers ou pour la production de glace pour le
refroidissement des poissons entiers.
3
L’usage de l’eau de mer propre pour le nettoyage des équipements est déconseillé du fait de l’effet corrosif, sauf
d’avoir choisi les matériaux des équipements en conséquence.
ité
4
Voir le site DGCCRF :
http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/dgccrf/securite/produits_alimentaires/materiaux_contact/index.htm
5
L’ANIA et le CLIFE ont rédigé un formulaire d’attestation de conformité.
6
Le respect des guides de bonnes pratiques professionnels sont à prendre en compte, lors de l’évaluation des
fournisseurs et la rédaction des cahiers des charges pour les emballages et conditionnements, par exemple :
- Guide de bonnes pratiques d’hygiène s’appliquant aux emballages en matière plastique et emballages souples
complexes au contact des denrées alimentaire (Avril 2001 - Editions des Journaux Officiels) est un élément à
Éd
prendre en compte.
- Guide de bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication des boîtes, emballages et bouchages métalliques pour
denrées alimentaires (SNFBM - 2005)
Le professionnel peut aussi s’inspirer des fiches relatives aux matériaux au contact, sur le site Internet de la DGCCRF
http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/04_dossiers/consommation/alimentaire/materiaux_contact/index-
d.htm?ru=0411/03/2006%2010:49:38
– 101 –
b) Perméabilité
Le fabricant s'informe auprès de son fournisseur des caractéristiques de perméabilité des matériaux de
conditionnement, notamment du fait des changements possibles de ces caractéristiques lors de la
fabrication. Le fabricant s'assure, lors des tests de conservation, que les caractéristiques de perméabilité
LA
initiales lui permettent d'atteindre les objectifs souhaités (sécurité et salubrité) de stabilité au cours de la
durée de vie du produit. Cette durée de vie est réévaluée en cas de modification d'une des caractéristiques
du matériau de conditionnement.
c) Propreté
La propreté des matériaux de conditionnement utilisés est importante pour la qualité du produit fini.
Des spécifications sont prévues dans le cahier des charges (emballage des conditionnements vides,
boîtes ou bocaux, notamment).
DI
d) Fermeture - Soudabilité
La bonne étanchéité du conditionnement final (microfuites) est liée aux caractéristiques des fonds (boîtes
métalliques), des opercules (bocaux en verre) ou la composition du matériau (plastique). Le fabricant
s'assure, auprès de son fournisseur, de l'adéquation entre le matériau de conditionnement et les conditions
techniques de fermeture.
Des tests (analyse de serti, mise sous-vide, gonflement, analyse des fuites de gaz, …) permettent au
fabricant de valider l’efficacité des procédés de conditionnement et d’en vérifier la bonne étanchéité.
e) Spécifications relatives à la protection et au transport
r la
Le risque de contamination microbiologique et de détérioration du matériau de conditionnement lors de
l'entreposage et du transport est pris en compte.
Une mauvaise manipulation des matériaux de conditionnement lors du transport ou de l’entreposage peut
générer des défauts de conditionnement et des non-conformités sur produits finis.
Des spécifications sont introduites dans le cahier des charges en ce qui concerne la protection des
matériaux de conditionnement (emballage de ces matériaux) et leurs conditions de transport.
Le professionnel définit ses exigences (microbiologiques, chimiques, physiques, etc.) qui peuvent aller au-
delà du simple respect de la réglementation, en fonction de ses procédés, de l’utilisation de ses produits, etc.
en particulier en fonction des résultats des contrôles bactériologiques de surface réalisés pour vérifier
l’efficacité du nettoyage/désinfection.
Les détergents et les désinfectants sont choisis en tenant compte des effets éventuels sur le milieu.
– 102 –
Principales informations utiles lors de l’achat des produits de nettoyage et/ou désinfection
− n° d’homologation ou preuve de son inscription sur la liste officielle
− incompatibilités entre produits ou avec matériel
LA
− conditions d’utilisation : temps d’application, action mécanique, concentration du produit, température
d’utilisation …
− effets sur l’environnement (conditions d’élimination, …)
N.B - Bien qu’ils existent sur le marché, l’usage de produits de nettoyage « dits sans rinçage », est
déconseillé car le rinçage limite les quantités de résidus que l’on pourrait retrouver dans les aliments. (Voir
SUP 2.5).
DI
2.2 - Réception des matières premières
La réception des matières premières pouvant être source de contamination croisée se fait de manière à
minimiser ce danger (séparation dans le temps ou dans l’espace). Les locaux de réception sont adaptés aux
produits réceptionnés (température, etc.).
Les matières premières sont examinées à réception.
Lorsque cela est prévu par le plan de surveillance, c’est à ce moment que les échantillons sont prélevés pour
la réalisation des analyses microbiologiques ou physico-chimiques. De tels prélèvements pour analyse sont
r la
aussi à réaliser en cas de doute sur les produits.
S’il s’agit de la première réception, ou l’une des premières réceptions, d’un nouveau fournisseur, le fabricant
exerce un examen attentif des matières premières livrées (examens immédiats, prélèvements pour analyse).
Le personnel effectuant la réception est formé et qualifié, en particulier en ce qui concerne l'appréciation des
qualités organoleptiques des matières premières alimentaires, si nécessaire (état de fraîcheur des poissons,
par exemple).
décrites dans le cahier des charges1. Ils sont décrits dans le cahier des charges et sont définis lors de l’analyse
des dangers, éventuellement en fonction de la confiance dans le fournisseur. Ils font partie du plan de
surveillance.
N.B. –Lorsque les fournisseurs ne sont pas évalués (pas ou peu de connaissance des mesures de maîtrise
amont, etc.) les contrôles à réception peuvent servir à valider la conformité des matières premières, en
fonction des résultats de l’analyse des dangers liée à cette absence de connaissance de l’amont. Dans le cas
notamment pour les achats de poissons riches en histidine de tels achats sans connaissance des mesures
amont (chaîne du froid, durée entre pêche et réfrigération du poisson, etc.) sont déconseillés ; selon l’analyse
des dangers2, la réception peut alors être un CCP, la maîtrise est assurée par la libération des lots après
ité
évaluation de l’état de fraîcheur (poissons frais) et analyse d’histamine avec un plan d’échantillonnage
1
Si le fabricant n’a aucune connaissance sur les mesures de maîtrise de son fournisseur (cas des achats « spots », par
exemple), la réception de tels ingrédients peut être un CCP, en fonction de l’analyse des dangers, pour un danger qui ne
peut pas être ramené à un niveau acceptable dans la suite du procédé de fabrication (histamine par exemple).
2
En effet, certains petits poissons (sardines et surtout anchois), l’état de fraîcheur est un excellent indicateur : sont a
priori sans risque (les analyses sont alors réalisées mais avec un plan d’échantillonnage plus léger (contrôle réduit au
Éd
– 103 –
statistiquement significatif1, au-delà des exigences réglementaires (voir OPE 1.1 et OPE 2.1). La surveillance
du CCP (exactitude des résultats des analyses) est assurée par l’examen des tests d’inter comparaison
auxquels le laboratoire participe.
Ces contrôles sont aussi utilisés pour le suivi des fournisseurs.
LA
Les contrôles à réception font, dans l'entreprise, l'objet d’une procédure écrite, qui inclut les méthodes
décrites dans le cahier des charges ; elle définit :
- les fiches ou documents d’enregistrement des observations effectuées, leur diffusion ;
- la personne responsable et l’endroit où sont réalisées ces observations ;
- les corrections à mettre en œuvre en cas d'anomalie (tri, par exemple);
- la méthode d'identification du lot des matières premières permettant en particulier une bonne gestion de
celles-ci et la reconstitution de l'historique du produit fini.
DI
2.3.1 Contrôles immédiats
Ce sont les contrôles qui vont permettre d’accepter ou non un lot à réception.
Outre le contrôle de la concordance (quantités, spécifications, etc.) entre ce qui a été livré et le bon de
livraison, il est souhaitable d’examiner immédiatement, avant acceptation du lot :
- les conditions de transport : propreté du véhicule (ou du bateau), absence d’odeurs anormales dans
les moyens de transport, température du véhicule (ou des cuves), etc. ;
- le bon de livraisons, les documents associés tels que prévus dans le cahier des charges accepté par le
fournisseur, notamment ceux relatifs à la traçabilité ;
-
r la
l'intégrité des emballages et des conditionnements des matières premières (état des caisses bois lors
de la réception des sardines, par exemple), pour les produits non préemballés (thons congelés, par
exemple) l’intégrité des poissons, etc.;
- l'étiquetage des matières premières ;
- la présence et l’état de la glace pour les poissons frais, éventuellement la température des poissons
(≤ 2° C, sauf pour les poissons fraîchement pêchés (température non encore atteinte)
- la température des produits ( 4° C pour les produits réfrigérés, ≤ -18° C pour les produits congelés
ou - 9°C pour les produits congelés en saumure) ;
- l'absence de corps étrangers (contrôle visuel), etc.
pa
termes du cahier des charges accepté par le fournisseur, peuvent concerner par exemple :
- les données relatives à la congélation (matières premières congelées), transmises par le fournisseur,
- les analyses microbiologiques ou physico-chimiques (histamine2, ABVT3, TMA par exemple), des
matières premières alimentaires, effectuées par le fournisseur et/ou par le fabricant,
Éd
1
Utilisation de la norme NF X 06-023 relative à l’échantillonnage dans le cas d’un critère mesurable, par exemple.
2
Il s’agit d’un critère de conformité au moment de la consommation ; les critères d’acceptation à réception par le
fabricant peuvent donc être plus exigeants, selon la nature des produits, du procédé de fabrication, etc.
3
Voir annexe VIII - Fiche ABVT IFREMER et réglementation en note page suivante.
– 104 –
Espèces (Exigences matières premières)
Règlement (CE) n° 2074/2005
Analyses effectuées sur 100 g de chair environ, prélevés en trois
modifié1
différents au moins et mélangés par broyage.
Sebastes spp., Helicolenus dactylopterus, Sebastichthys capensis 25 mg d’azote/100 g de chair
LA
Famille des Pleuronectidae (sauf flétan : Hippoglossus spp.) 30 mg d’azote/100 g de chair
Salmo salar, familles des Merlucciidae et Gadidae 35 mg d’azote/100 g de chair
- dans le cas de nouveaux matériaux de conditionnement, les résultats des tests sur les matériaux
constituant les conditionnements et emballages des denrées alimentaires (généralement transmis par
les fournisseurs), tels que l'aptitude au contact alimentaire, l'aptitude technologique (résistance,
aptitude à la soudure, etc.), etc.
DI
Pour chacun des critères contrôlés des limites d’acceptation sont définies (valeurs cibles, tolérances). Les
matières premières non-conformes (le respect des exigences du cahier des charges n’est pas démontré)
inacceptables sont identifiées et entreposées séparément des autres produits. Leur devenir fera l’objet d’une
évaluation par une personne qualifiée.
Les contrôles ont lieu avant que les matières premières ne soient utilisées en fabrication. Toutefois, si le
contrôle ne peut être fait à réception ou si les résultats des contrôles ne peuvent être connus avant l'utilisation
de la matière première, le lot de matières premières concernées est identifié afin de pouvoir procéder à un
retrait ou rappel éventuel des produits en cas de non-conformité.
Dans le cas d’un nouveau fournisseur ou d’un fournisseur non référencé, il est déconseillé de passer le lot sur
r la
les chaînes de fabrication avant que les contrôles aient pu être finis, sauf mises en place de mesures de suivi
appropriées..
L’enregistrement des observations et contrôles effectués à réception ou sur les produits prélevés à réception
permet d’apporter la preuve de la maîtrise de cette étape.
Ces contrôles sont aussi utilisés pour le suivi des fournisseurs.
Lors de leur entreposage dans l'établissement, les différents produits sont maintenus dans des conditions de
nature à empêcher leur détérioration, et à les protéger contre toute souillure, notamment par des
contaminations croisées, par exemple :
- les denrées nues et les denrées conditionnées ne sont pas mélangées ;
- des aires d’entreposage spécifiques de chaque matière sont définies dans le local ;
- la glace est entreposée dans des conditions telles qu’elle soit protégée de toute contamination et qu’elle
conserve ses propriétés d’utilisation (absence de formation de blocs, par exemple) ;
Éd
- les barquettes plastiques, films, … sont stockés de manière à ce qu’ils ne se salissent pas (aire spécifique,
stockage surélevé, etc.) ;
1
A titre d’information, pour les produits de la pêche entiers utilisés directement pour la préparation d'huile de poisson
destinée à la consommation humaine; la teneur en ABVT doit être 60 mg d'azote/100 g de produits de la pêche entiers
– 105 –
- les ingrédients à conserver à température ambiante sont entreposés dans des locaux secs et à l’abri des
contaminations croisées ;
- les substances dangereuses et/ou non comestibles sont étiquetées de manière appropriée et entreposées
dans des conteneurs sûrs et séparés
LA
Une bonne gestion des stocks assure un renouvellement régulier de l’ensemble des matières premières et
évite le séjour anormalement prolongé de certaines d'entre elles (application de la règle du FIFO (1er entré,
1er sorti), dans certains cas, notamment pour les produits soumis à DLC, il est préférable d’utiliser en premier
les produits ayant la durée de vie résiduelle la plus courte).
Les matières premières qui comportent une DLC ou une DLUO sont utilisées avant cette date.
3 - Prestations de service
DI
3.1 - Transport
Les moyens de transport utilisés (matières premières ou produits finis) sont conformes aux exigences
réglementaires.
Les conditions de transport sont définies dans le cahier des charges (nettoyage des moyens de transport,
conditions de température, notamment).
Lors du transport, les matières premières et les produits finis sont protégés pour ne pas être contaminés ou
sources de contamination lors de leur utilisation ultérieure.
r la
Les matières premières sont transportées à des températures appropriées 4° C pour les produits réfrigérés,
2° C pour les poissons frais ou filets de poissons, -18° C pour les produits congelés1 , -9° C pour les
poissons congelés en saumure)2 .
Les produits finis sont transportés de manière à ne pas altérer l’étanchéité des produits.
Quelles que soient les matières transportées, outres les exigences réglementaires, des exigences particulières
en matière de transport peuvent être définies telles que les conditions du chargement, les délais de transport,
etc.
3.2 - Laboratoire
pa
Lorsqu’il est fait appel à un laboratoire extérieur pour la validation ou la vérification, le laboratoire est
accrédité pour le domaine d’activité pour lequel il intervient.
Lorsqu’il est fait appel à un laboratoire extérieur pour la surveillance, il est souhaitable qu’il soit accrédité
pour le domaine dans lequel il intervient et que les analyses soient faites sous accréditation. En l’absence
d’accréditation, il fait partie d’un réseau d’intercomparaison pour les analyses concernées. Dans ce cas, il est
conseillé de faire réaliser des analyses similaires par différents laboratoires pour en valider la fiabilité (voir
référencement des fournisseurs).
N.B. - Laboratoires d’analyses internes aux entreprises : il est souhaitable que les laboratoires d’analyses
d’entreprises soient membres d’un réseau d’intercomparaison. Lorsque ces laboratoires internes réalisent des
ité
1
Les produits de la pêche congelés, à l'exception des poissons congelés en saumure et destinés à l'industrie de la
conserve, doivent être maintenus pendant le transport à une température homogène ne dépassant pas - 18 °C en tous
points, de brèves fluctuations vers le haut de 3 °C au maximum étant tolérées
Les poissons entiers congelés en saumure et destinés à l'industrie de la conserve peuvent être maintenus à une
température ne dépassant pas - 9 °C (Règlement (CE) n) 853/2004)
Éd
2
Lors du transport sur des distances inférieures à 80 km net sans rupture de charge, l’usage de camion non doté
d’isolation thermique est toléré, sous réserve que les produits ne dépassent pas les valeurs réglementaire (importance
du glaçage, de la T° initiale des produits). (Décret 2007-19991 du 19/12/2007 et AM du 1/07/08)
Pour le débarquement des poissons congelés (thon par exemple), le transfert entre les bateaux et l’établissement est
réalisé dans des conditions permettant de maintenir les températures réglementaires (ne pas laisser traîner les poissons
au soleil, par exemple).
– 106 –
Exemples de méthodes d’analyses pour l’histamine
LA
Veratox of Official Analytical Chemists)
Dynatech
DI
- Entreprise spécialisée dans la maîtrise des nuisibles ;
- Entreprise d’entreposage ;
- Entreprise chargée de la maintenance (préventive ou curative), etc.
Les prestations, conditions d’intervention, etc. sont aussi définies dans un cahier des charges, sur la base de
ce qui a été défini lors de l’analyse des dangers. Le personnel des prestataires de service respecte les
exigences d’hygiène définies pour le personnel.
r la
3.4 - Sous-traitance de certaines activités de production
Lorsque certaines activités de production sont sous-traitées, les sous-traitants respectent les exigences
définies lors de l’analyse des dangers.
Les mesures définies dans ce guide ou celles validées par l’entreprise faisant appel au sous-traitant sont
respectées par le sous-traitant, sauf s’il est en mesure de démontrer que les mesures qu’il applique permettent
d’obtenir le niveau de sécurité attendu pour les produits concernés.
4 - Achats d’équipements
ité
Les équipements sont un des éléments à prendre en compte lors de l’analyse de dangers. Pour tout
équipement une analyse des dangers liée au fonctionnement de cet équipement est réalisée. Les résultats de
cette analyse sont utilisés dans la définition du cahier des charges pour l’équipement concerné, en plus des
exigences de production, etc. Au cours de cette analyse sont pris en compte les éléments relatifs à la
production, à la maintenance, au nettoyage et désinfection, à la sécurité des travailleurs, etc.
Lorsqu’il s’agit d’équipements spécialement conçus pour une activité, une démarche de type de celle relative
à la conception de produits nouveaux est réalisée par le fabricant d’équipement.2
Éd
1
Aux USA la méthode AOAC spectro-fluorimétrique est considérée aussi comme une méthode de référence.
2
Voir par exemple chapitre 7.3 de la norme ISO 9001-2008.
– 107 –
Exemple d’éléments d’un cahier des charges pour l’achat d’équipements
- attestation de conformité au contact alimentaire
- caractéristiques de l’équipement, notamment : performances, description précise des divers composants
LA
(documentation technique), aptitude au démontage et au nettoyage, sécurité au travail et ergonomie ;
- respect des contraintes sanitaires, par exemple : risques corps étrangers, aptitude au nettoyage (matériaux
utilisés, écoulements d’exsudats, etc.), risques de contamination chimique (graisse, etc.). ;
- procédure de nettoyage et désinfection ;
- formation du personnel au fonctionnement, au nettoyage et à la désinfection ;
- conditions d’acceptation de l’équipement, d’installation, de mise en route, de maintenance et respect des
règles sanitaires pendant ces opérations.
DI
Note - dans le cas d’achat d’équipements d’occasion (ou transfert de site), le nettoyage et la désinfection des
équipements correspondants fait l’objet d’une surveillance particulière.
r la
pa
ité
Éd
– 108 –
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour les activités d’achats
MESURES
EFFET SUR BPH/PrP SURVEILLANCE ENREGISTREMENTS
CORRECTIVES
– 109 –
Fiche de réception
pa
Zones séparées selon les Tri, traitement spécifique ou Bon de livraison
Contamination croisée matières premières rejet du lot
Respect des zones définies Encadrement Fiche de réception
lors ou après réception (zones de réception, zones
de stockage) Formation du personnel Fiche de stockage
LA
Conditions à respecter lors de la réalisation de l’environnement de travail
• Implantation des locaux dans une zone non susceptible d’être source de contamination des
produits, ou mise en place de moyens appropriés pour empêcher cette contamination
• Locaux et installations conçus pour faciliter le travail, faciliter le nettoyage et éviter les risques de
contamination croisée
- Respect du principe de la marche en avant
DI
- Gestion des flux : produits, personnes, déchets, etc.
- Définition de zones en fonction des risques produits (A, la plus sensible, B et C)
- Matériaux faciles à nettoyer et aptes au contact alimentaire (pour les équipements en
contact avec les denrées alimentaires°
• Implantation des locaux du personnel adaptée aux zones dans lesquelles celui-ci travaille
• Organisation des locaux pour limiter l’implantation des nuisibles.
Les locaux, les installations (chambres froides, par exemple), les équipements (canalisations, installations
frigorifiques, etc.) qui leur sont associés, les matériels nécessaires à l’activité sont conçus, organisés et
entretenus afin de faciliter le travail des opérateurs et éviter la contamination des produits ou la prolifération
microbienne.
Lors de la conception des installations, il faut prendre en compte :
- les types de produits traités (produits végétaux ou animaux, produits réfrigérés ou congelés, etc.) ;
pa
- les activités qui seront réalisées dans l’établissement selon les méthodes de travail ;
- les quantités qu’il est prévu de traiter ;
- les différents flux (produits, personnes, déchets, …) générés par ces activités,
- les effets de et sur l'environnement de l'activité qui va être développée,
- la possibilité de contact direct avec des produits alimentaire (matériaux aptes au contact alimentaire).
1 - Règles de base
- "Marche en avant" (notamment dans les ateliers de
préparation et de conditionnement) : progression sans
ité
1
L’agrément repose sur l’examen des installations, locaux et équipements mais aussi sur les conditions de
fonctionnement.
– 110 –
- flux des personnes : circuit pour le personnel, pour les personnes étrangères à l’établissement
(prestataires ou visiteurs);
- flux des déchets : circuit pour les déchets (emballages de matières premières, déchets de préparation,
etc.).
LA
- Définition de zones de travail au sein de l’établissement, aménagées en fonction du risque de
contamination croisée (à prendre en compte pour la finition des locaux) ou du risque de prolifération ou
de dégradation des produits (choix de la température des locaux). On distingue en général cinq grandes
zones :
- Zones A ou zones de matières premières conditionnées : zones dans lesquelles les produits sont
conditionnés ou protégés des contaminations extérieures1 ; on y rattache aussi les zones de lavage
des matériels autres que les petits matériels (couteaux, etc.,) qui sont lavés dans leur zone
d’utilisation ;
DI
- Zones B ou zones de préparation : zones dans lesquelles les produits ne sont pas protégés des
contaminations extérieures (corps étrangers, pollution, contamination microbienne) et sont aussi
susceptibles des dégradations engendrées par l'activité enzymatique et microbienne ; c’est aussi dans
cette zone que seront lavés les matériels affectés à la zone.
- Zone C ou zones de stérilisation ; on distingue la zone d’autoclaves2 (C1) et la zone de
refroidissement après stérilisation (C2)
- Zone D ou zones de stockage des produits finis
- Zone E ou zones d’entreposage des déchets.
r la
L’accès aux différentes zones de l’entreprise fait l’objet de procédures, afin d’éviter les risques de
contamination croisée, les risques de malveillance, etc.
2.2 - Agencement
- Les locaux sont conçus de telle manière que les opérations pouvant donner lieu à une contamination
(opérations réalisées en même temps) sont séparées au niveau de leur implantation dans l'entreprise
(zones délimitées, cloisons, etc. en fonction du risque de contamination).
- Les espaces de travail sont suffisants pour permettre le bon déroulement des opérations (production,
expédition, nettoyage, etc.).
Éd
- Des zones séparées sont prévues pour le stockage des matériels propres et des matériels sales
1
On peut y rattacher la zone de tri des poissons (thons) non décongelés.
2
Dans le cas du conditionnement aseptique cette zone C1 comprend les installations de traitement thermique
(stérilisation) et de conditionnement (après stérilisation).
– 111 –
- Les bâtiments et les installations sont conçus de façon à empêcher l'entrée (utilisation de "siphons
cloche", par exemple) et l'installation de nuisibles et de tout animal (animaux domestiques, oiseaux,
…), ainsi que l'entrée de contaminants extérieurs tels que fumée, poussière, …
- Les matériaux de construction sont choisis en tenant compte des éléments suivants :
LA
- résistance suffisante pour un usage professionnel : résistance aux chocs, résistance aux produits
de nettoyage/désinfection, roulage et pression, imperméabilité, …
- conditions spécifiques d’utilisation (milieu humide des locaux de préparation, par exemple),
- aptitude au nettoyage et à la désinfection, etc.
- Le sol des bâtiments et installations est étanche, en matériau facile à nettoyer et disposé de manière à
faciliter l’écoulement des liquides vers un orifice d'évacuation convenablement conçu et situé.
- Les vestiaires et les sanitaires sont complètement séparés des zones de travail et ne s’ouvrent pas
directement sur ces zones.
DI
- Si les déchets et matières non comestibles sont entreposés plus d’une journée, des installations sont
prévues à cet effet. Elles sont complètement séparées des ateliers de préparation des produits et ne
donnent pas directement sur les zones de travail.
- Les produits de nettoyage, de désinfection ou autres produits non comestibles sont entreposés dans
un local spécial.
- Les aires d’entreposage ou de lavage des produits sont en matériaux durs et faciles à nettoyer.
- Les locaux d'habitation sont séparés des ateliers de manipulation des produits.
r la
- Les lieux où se trouvent des animaux (chiens de garde, par exemple) sont séparés des locaux où les
produits sont manipulés.
- Des évacuations sont prévues pour les eaux pluviales ; elles sont raccordées au réseau de collecte
approprié lorsque celui-ci existe. Les eaux usées sont raccordées à un réseau spécifique pour leur
traitement ultérieur.
– 112 –
3.1 - La finition des locaux et installations
3.1.1 Parois
Les parois (plafonds, murs, sol) sont en matériaux non poreux1, non contaminants, résistants aux chocs. Ils
LA
ont une surface lisse et lavable de façon à empêcher l'accumulation de saleté et à réduire au minimum la
condensation de vapeur, l'apparition de moisissures et l'écaillage du revêtement.
a) les sols
Les sols ne sont pas crevassés. Ils sont faciles à nettoyer et à désinfecter. Leur pente est suffisante pour
permettre aux liquides (eaux résiduaires ou de lavage) de s'écouler par des orifices d'évacuation munis de
grilles et de siphons, et éviter les zones de stagnation de l'eau.
Les sols sont maintenus aussi secs que possible.
DI
b) les murs
Les angles formés par les murs, les murs et le sol et les murs et les plafonds sont jointifs pour ne pas
receler des insectes ou des microbes, et, dans les zones A, B, C ou E, arrondis afin d'en faciliter le
nettoyage.
c) les plafonds
La hauteur sous plafond des locaux est suffisante pour maintenir des conditions hygiéniques de
fabrication.
r la
Les faux plafonds dans lesquels circulent les divers fluides (électricité, …) peuvent être une solution
intéressante. Il est recommandé de n’installer un faux plafond que si le plénum au-dessus de celui-ci est
accessible pour visites, entretien, …
Dans les zones B, lorsque les bâtiments sont de hauteur importante ou lorsque la nature de la toiture rend
difficile un nettoyage régulier, les lignes sont protégées des souillures et autres contaminations par un
carénage, notamment pour les zones sensibles comme la zone de remplissage.
Les portes donnant sur l’extérieur sont jointives et, si elles restent ouvertes pendant les opérations de
production (passage de chariots, par exemple) équipées de rideaux pour éviter l’entrée des oiseaux,
notamment.
Dans les ateliers, les entrées donnant accès aux zones B sont munies de pédiluves.
et accessoires sont installés en hauteur de façon à faciliter le nettoyage du sol, et disposés de façon à éviter
une contamination directe ou indirecte des aliments et des matières premières.
1
Un enduit ciment sur les murs des locaux de stockage de produits finis en boîtes ou bocaux est tolérable, dans la
mesure où cet enduit peut être nettoyé
– 113 –
Leur agencement et leurs finitions sont de nature à empêcher l’accumulation de saleté (éloignement
suffisant du mur, supports de câbles sur champ, …) et à réduire au minimum la formation d’eau de
condensation (gaines autour des canalisations d'eau, par exemple), l’apparition de moisissures et l'écaillage.
Ils sont faciles à nettoyer et ne devraient pas entraver les opérations de nettoyage.
LA
Les escaliers, cages d'ascenseur, équipements et accessoires tels que plates-formes, échelles, goulottes, etc.,
sont disposés et réalisés de manière à ne pas provoquer de contamination des aliments (par exemple,
contremarches pour les escaliers). Les goulottes sont munies de regards d'inspection et de nettoyage.
DI
Ces locaux permettent également une organisation du travail telle que le séjour des produits dans les étapes
critiques soit limité au temps strictement nécessaire aux opérations. Le respect de ces obligations en matière
de température peut imposer une installation de climatisation.
Dans les zones D (stockage des produits finis) des mesures sont prises pour éviter les variations importantes
de température et d’hygrométrie (isolation des murs ou des toits, aération, par exemple).
Lorsque des équipements de ventilation ou refroidissement sont présents dans les ateliers de stockage ou de
production, ils sont réalisés de manière à ne pas permettre l’écoulement des condensats sur les produits.
3.1.6 L'éclairage
r la
L'éclairage 1 est conçu pour ne pas modifier les couleurs et assurer un confort suffisant. L'intensité
lumineuse, lors de l’installation, c'est-à-dire l’éclairement moyen initial (EMI), tient compte de la non
uniformité d’éclairement et des phénomènes de vieillissement des éclairages.
1
Pour la réalisation de l’éclairage, le fabricant peut trouver des informations utiles sur le site de l’INRS
Éd
– 114 –
Des installations convenables sont prévues pour son entreposage éventuel (gestion des fluctuations
d’approvisionnement, notamment) et sa distribution, avec une protection suffisante contre les
contaminations.
L'utilisation de clapets anti retour permet de limiter les risques de contamination des conduites d'eau potable.
LA
La distribution de l’eau de mer propre se fait par des canalisations spécifiques bien identifiées, résistantes à
la corrosion.
Si l’établissement n’est pas relié au réseau public de distribution de l’eau potable, le professionnel peut
utiliser de l’eau de forage, après autorisation. L’eau doit satisfaire aux exigences de l’eau destinée à la
consommation humaine pour être considérée comme potable.
La glace est fabriquée à partir d'eau potable ou d’eau de mer propre (glaçage de poissons entiers ou parties
DI
comestibles de ceux-ci) ; elle est manipulée et entreposée dans des conditions telles qu'elle soit protégée de
toute contamination.
La vapeur utilisée directement au contact des aliments ou des surfaces au contact des aliments ne contient
aucun contaminant. Un contrôle des résidus1 (par exemple suivi de pH) est régulièrement effectué, selon la
nature du traitement physico-chimique du générateur de vapeur.
L'eau non potable (hors recyclage) ne peut être utilisée que pour des opérations non liées aux aliments
(production de vapeur non destinée à entrer en contact avec les produits, réfrigération, lutte contre les
incendies, …). r la
Elle est acheminée par des canalisations entièrement distinctes, facilement identifiables, repérées de
préférence par une couleur spécifique et ne comportant aucun raccordement, ni aucune possibilité de reflux
dans les conduites d'eau potable. Ces conduites sont positionnées dans les locaux de telle manière qu'elles ne
puissent pas contaminer les aliments en cas de fuite.
L'eau recyclée à l'intérieur de l'établissement utilisée au contact des aliments est traitée de manière à la
rendre potable2. Le traitement fait l'objet d’une autorisation et d'une surveillance.
L’eau recyclée utilisée dans la transformation ou comme ingrédient ne doit présenter aucun risque de
contamination. Elle doit satisfaire aux normes fixées pour l’eau potable, à moins que l’autorité compétente
ait établi que la qualité de l’eau ne peut pas compromettre la salubrité des denrées alimentaires dans leur
forme finale. (Extrait du Règlement CE n° 852/2004).
pa
L’eau utilisée pour la décongélation des poissons peut être recirculée à condition que la fréquence de
renouvellement de cette eau soit établie lors de la validation du procédé, démontrant qu’il y maîtrise du
risque de la contamination (évaluation de la « charge microbienne acceptable » par exemple, compte tenu
des procédés ultérieurs (temps d’attente, etc.) et du procédé de stérilisation ultérieur)
L'eau recyclée circule dans des canalisations distinctes, facilement identifiables.
Le fabricant est en mesure de montrer que l'eau recyclée ou recirculée (décongélation, par exemple) utilisée
dans tout processus de transformation des aliments ne présente pas de risque de contamination pour les
aliments.
ité
1
Contrôle sur de la vapeur condensée
2
Cela ne concerne pas l’eau recirculée lors de la décongélation.
3
La qualité de l’air comprimé est directement liée à l’efficacité de la maintenance préventive (voir SUP 2.4).
L’existence de projection d’huile (l’huile utilisée a une alimentarité reconnue) est un indicateur de mauvaise
maintenance.
– 115 –
3.2.3 Evacuation des effluents et des déchets
Les établissements disposent d'un système efficace d'évacuation des effluents et des déchets, qui est
maintenu en permanence en bon état.
- Effluents
LA
Toutes les conduites d'évacuation des effluents (y compris les réseaux d'égouts) sont suffisamment
importantes pour assurer l'évacuation pendant les périodes de pointe, de production et de lavage.
Elles sont construites de façon à éviter toute contamination des approvisionnements d'eau potable. Toutes
les conduites d'évacuation sont raccordées à l’égout public, chaque fois qu’il existe.
Lorsque les locaux ne sont pas desservis par le réseau d'égout public, les eaux usées sont collectées et
évacuées de telle sorte qu’en aucun cas elles ne constituent un risque d'insalubrité pour les produits ou
pour l’environnement.
DI
Les conduites d'évacuation sont conçues et entretenues de manière à :
- empêcher les reflux d'odeurs et la remontée des nuisibles (siphons avec panier et grille amovibles,
par exemple) ;
- permettre la séparation des matières et des liquides ;
- être nettoyées régulièrement (caniveaux couverts avec des grilles amovibles, par exemple) ;
- empêcher la stagnation d'eau pendant les périodes d'usage normal et de repos ;
- éviter que les effluents aillent d'une zone "sale" vers une zone "propre" ;
- disposer d’un système anti-retour prévenant des résurgences en cas d’orage.
r la
Les systèmes d'évacuation des condensats des équipements de réfrigération et les installations de
nettoyage des mains et des équipements sont raccordés aux égouts.
- Déchets
La quantité d’eau utilisée dans les ateliers
Les installations sont organisées pour favoriser une
est limitée au minimum. Ce n’est pas
bonne élimination des déchets au cours des diverses
forcément un bon moyen d’évacuation des
manipulations, sans recontaminer les matières premières,
déchets.
les produits en cours de fabrication ou les produits finis.
Les déchets sont évacués des locaux au minimum à
l'issue de chaque journée de travail. L’élimination des déchets est réalisée le
plus tôt possible et à contre-courant de la
pa
Les installations d’entreposage des déchets sont conçues marche en avant des produits.
de façon à empêcher que les nuisibles puissent y avoir
accès et à éviter la contamination des produits, de l'eau potable, de l'équipement, des locaux ou des voies
d'accès aménagées sur les lieux. Si les déchets humides ne sont pas éliminés chaque jour, les locaux
d’entreposage de ces déchets sont à température dirigée.
Les équipements, matériels et ustensiles servant aux Les déchets (viscères, etc.) ne doivent pas
matières non comestibles ou aux déchets sont être rejetés dans le milieu mais remis à
identifiables et ne sont pas utilisés pour les produits l’équarrisseur ou à un circuit
comestibles. d’élimination approuvé par les services
officiels de contrôle.
ité
3.2.4 Ventilation
Une ventilation adéquate est prévue pour maintenir une température adaptée et remplacer l'air vicié. Elle
Éd
limite également la condensation de vapeur sur les murs et les plafonds et l'accumulation de poussières. Le
courant d'air ne va pas d'une zone contaminée à une zone propre.
Le système de ventilation (filtres, …) tient compte de la situation de l'usine et de tout facteur
environnemental qui pourrait présenter un risque significatif de contamination du produit. La ventilation peut
être particulièrement nécessaire à proximité des équipements de cuisson ou de refroidissement.
– 116 –
Les orifices de ventilation sont munis d'un grillage ou de tout autre dispositif de protection en un matériau
résistant à la corrosion. Les grillages sont aisément amovibles en vue de leur nettoyage.
Des précautions sont mises en place pour s'assurer que les toits et corniches à l'extérieur des bâtiments, à côté
desquels se situe l'entrée du système de ventilation, ne servent pas de source de contamination pour l'air
LA
ventilé.
Les systèmes de ventilation sont gérés efficacement au moyen d'inspections et de nettoyages fréquents de
l'équipement (y compris les filtres) selon les prescriptions données par le fournisseur, d'une surveillance
continue de l'état de colmatage des filtres (vitesse de l'air filtré, différentiel de pression avant et après le
filtre, …).
DI
4.1 - Locaux de réception
Les locaux de réception sont conçus de manière à éviter la prolifération et la contamination croisée :
• aires de réception spécialisées en fonction des produits reçus et de dimensions appropriées (les aires
de réception ne sont pas des aires de stockage) ou séparation des réceptions dans le temps.
• stockage séparé ou élimination directe des matières premières non conformes à réception,
• aptitude au nettoyage et à la désinfection.
Il est souhaitable que les chauffeurs n’aient pas accès aux aires de déchargement, et puissent accéder à des
sanitaires sans passer par les aires de réception, ni de préparation.
d'hygiène et de propreté.
Les matériaux d'emballage (cartons de regroupement, films d'emballage, …) font aussi l'objet d'un
entreposage particulier.
L’entreposage des produits de nettoyage et des substances dangereuses (dans un placard fermant à clé) est
effectué dans des installations séparées et sûres.
Éd
– 117 –
Les locaux de déballage sont séparés des aires de réception. Si ce n'est pas possible, le déballage est effectué
dans une zone distincte dans l'aire de réception. Les locaux de déballage sont séparés des locaux de
préparation des produits. Les emballages et les palettes peuvent être évacués directement (évacuation des
emballages par goulotte, machine à compacter). Selon le type de denrées, les locaux de déballage sont
réfrigérés (< 12° C) ou non.
LA
Aucun emballage, aucun produit emballé n’entre dans un atelier de préparation (zone B).
Les locaux de déconditionnement sont séparés des locaux de réception et de déballage. Les locaux de
déconditionnement sont différents pour les matières premières alimentaires et non alimentaires. Selon le type
de denrées, ils sont réfrigérés ou non. Les conditionnements sont évacués rapidement à contre-courant de la
marche en avant, ou par goulotte.
Le déconditionnement des substances allergènes est réalisé dans une zone spécifique, avec une ventilation
appropriée pour ne pas favoriser les contaminations aéroportées, ou de manière à éviter les contaminations
croisées (notamment aéroportées).
DI
4.4 - Installations de froid
Les installations de froid concernent à la fois des éléments relatifs au procédé de fabrication, au stockage ou
à la maîtrise de l’ambiance (température, humidité) des salles de travail, des chambres froides. Lors de
l’analyse des dangers, le risque de contamination par les liquides de refroidissement sont pris en compte.
Les échangeurs disposés à l’extérieur sont de préférence au nord, protégés du rayonnement solaire
(précaution particulièrement utiles en cas de canicule).
r la
Recommandations pour les systèmes de refroidissement :
- utiliser de préférence le propylène-glycol, plutôt que l’éthylène-glycol 1 ;
- utiliser un liquide coloré pour mieux détecter les fuites ;
- utiliser des doubles boucles sur les enveloppes de refroidissement, si possible, pour éviter le contact
direct avec le produit ;
- drainer les condensats pour qu’ils ne puissent pas contaminer les produits ;
- étudier la possibilité d’avoir des échangeurs en matériaux résistants (inox, par exemple) au fluide
frigorifique, et aux produits de nettoyage si la batterie (ou enveloppe) est nettoyée régulièrement (à
étudier avec le prestataire ou le fournisseur de produits de nettoyage)
- mettre en place un plan de contrôle de ces installations : température de l’atelier, du fluide, pression du
pa
fluide (avec alarme), accessibilité et inspection régulière
Note : Lorsque la décongélation des poissons est réalisée avec de l’eau recirculée, la fréquence de
renouvellement de cette eau est établie lors de la validation du procédé, démontrant qu’il y maîtrise du risque
de la contamination (évaluation de la « charge microbienne acceptable », par exemple, compte tenu des
procédés ultérieurs (temps d’attente, etc.) et du procédé de stérilisation ultérieur)
1
L’éthylène-glycol est très apprécié pour ses caractéristiques réfrigérantes, notamment pour des refroidissements
poussés. Cependant, en cas de fuite, sa présence dans le produit fini est indésirable car il ne figure pas sur la liste des
Éd
additifs autorisés, même si a priori il ne présente pas de risque pour la santé (pas de dose journalière admissible pour
cette molécule). En tout état de cause, une surveillance des installations est indispensable pour éviter ce risque de
contamination fortuite.
2
Le tempérage est une 1ère étape de la décongélation dans le cas de gros poissons (thon congelés en saumure par
exemple), réalisé dans un local adapté et permettant de ramener la température des poissons à environ - 5° C, sans
stockage à cette température, en vue d’avoir une décongélation totale plus rapide.
– 118 –
4.4.2 Réfrigération
Les établissements disposent d'enceintes réfrigérées (froid positif et négatif) suffisamment grandes pour y
maintenir les produits à température adéquate et entreposer les divers types de produits (différentes matières
premières, produits en cours de préparation, produits finis) sur des zones séparées.
LA
Toutes les enceintes réfrigérées sont munies de dispositifs de mesure ou d'enregistrement de la température1
et d'un système fiable (par exemple, une alarme) conçu pour signaler la perte de maîtrise. Ces dispositifs sont
clairement visibles et placés de manière à enregistrer avec autant de précision que possible la température
maximale de l'aire réfrigérée.
L'exactitude des dispositifs d'enregistrement de la température est vérifiée à intervalles réguliers.
4.4.3 Refroidissement
Les établissements disposent également d'enceintes ou de cellules qui permettent d'appliquer les méthodes de
DI
refroidissement rapide, lorsque nécessaire (en cas de traitement thermique, par exemple).
4.5 - Laboratoires
Les laboratoires de microbiologie, lorsqu’il y en a dans l’entreprise, sont conçus, implantés et organisés de
manière à minimiser les risques de contamination croisée (personnes, installations et produits).
Ils n’ouvrent pas directement sur les zones de production.
l'employé passe devant en allant à la zone de travail. Ils sont munis de conduites d'évacuation raccordées aux
égouts (ou fosses étanches) et dotés de siphons.
Des produits (liquides) appropriés pour se laver et se désinfecter les mains et un dispositif hygiénique de
séchage2 à usage unique (essuie-mains papiers, par exemple) sont prévus .
Des distributeurs et des réceptacles se trouvent en nombre et en volume suffisant à côté de chaque lave-
mains.
Des écriteaux rappellent au personnel le besoin de se laver les mains après avoir fait usage des toilettes.
ité
1 Voir le règlement (CE) n°37/20005 relatif au contrôle des températures dans les moyens de transport et les locaux
d'entreposage et de stockage des aliments surgelés destinés à l'alimentation humaine
2
Les séchoirs à air chaud sont déconseillés car ne permettent pas réellement un séchage des mains (temps de séchage
trop long).
– 119 –
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour les locaux et installations
MESURES
EFFET SUR BPH/PrP SURVEILLANCE ENREGISTREMENTS
CORRECTIVES
– 120 –
Ventilation des locaux Encadrement
s’y déroulent Maintenance curative Carnet de maintenance
pa
Adaptées aux activités qui Modification des locaux Descriptif des locaux
Prolifération Température des locaux Encadrement
s’y déroulent Maintenance curative Carnet de maintenance
Modification des locaux, de
Espace de travail Adapté à l’activité
Encadrement l’éclairage Descriptif des locaux
Eclairage Suffisant
Maintenance curative
r la
Eau potable Maintenance curative Descriptif des locaux
Fluides (eau, air) Encadrement
Contamination croisée Air filtré Traitement Carnet de maintenance
(lors des opérations)
Elimination sans Modification des locaux
Effluents, déchets Encadrement Descriptif des locaux
contamination Maintenance curative
Locaux particuliers Spécialisation des locaux Modification des locaux
(réception, stockage, (ou zones spécifiques à Encadrement Descriptif des locaux
déballage) certains produits) Formation du personnel
DI
LA
MESURES
EFFET SUR BPH/PrP SURVEILLANCE ENREGISTREMENTS
CORRECTIVES
– 121 –
pa
r la
DI
LA
SUP 2.2 - MAITRISE DES NUISIBLES
LA
pour la maîtrise des nuisibles
DI
La maîtrise des nuisibles concerne les rongeurs, les insectes, les oiseaux, …
Pour assurer une bonne prévention et faciliter la maîtrise de nuisibles il faut :
- Des locaux conçus en prenant ce risque en compte : les ouvertures (portes ou fenêtres), les trous
(notamment le passage des câbles, des tuyaux, des canalisations, …), le drainage et autres lieux
auxquels les nuisibles sont susceptibles d'avoir accès sont autant que possible maintenus
hermétiquement fermés. Les grilles métalliques, par exemple pour les fenêtres ouvertes, portes et
ventilateurs, réduisent le problème de l'accès des nuisibles.
r la
- Des règles de fonctionnement ne favorisant pas la présence et l'infestation par les nuisibles : les
denrées alimentaires sont stockées dans des conteneurs clos, à l’abri des nuisibles, ou entreposées
au-dessus du sol et à l'écart des murs. Les zones à l'intérieur et à l'extérieur des bâtiments contenant
des produits ne sont pas encombrées.
- Les locaux et les installations sont maintenus en bon état et entretenus de manière à éviter l'accès des
nuisibles et à éliminer les sites de reproduction potentiels.
Un programme de lutte contre les nuisibles, formalisé, est appliqué de façon régulière. Ce programme
précise la fréquence à laquelle l’absence de nuisibles est contrôlée, dans les établissements et dans les zones
adjacentes.
pa
Les infestations de nuisibles sont traitées immédiatement (traitement chimique, physique ou biologique :
appareils électriques, ultrasons, …) et sans risques pour la sécurité et l'acceptabilité des produits. Ces
mesures ne sont appliquées que sous le contrôle direct d'un personnel compétent.
Les produits insecticides ou anti-rongeurs (pulvérisation de poudre, de liquide, …) ne sont utilisés que si
d'autres mesures de précaution ne peuvent être employées efficacement. Avant l'application de tels produits,
il convient de protéger les équipements et les ustensiles contre une éventuelle contamination. Après
application, les équipements et les ustensiles contaminés sont nettoyés à fond avant d'être réutilisés.
L’application des produits antiparasitaires n’est pas autorisée en présence de denrées alimentaires, même
conditionnées.
ité
Lorsqu’un prestataire extérieur a en charge cette activité, il est qualifié à cet effet et respecte un cahier des
charges bien défini.
Des enregistrements (utilisation de fiches de dératisation, …) facilitent le suivi de ces opérations.
Éd
– 122 –
Exemple de plan de maîtrise des nuisibles
NA = Non applicable
Actions de surveillance
localisation - comptabilisation
Nuisibles Mesure préventive fréquence changement des valeur cible mesure corrective enregistrement
identification pour faire ressortir
d'inspection appâts
les tendances
extérieur (rats) dépend de sa durée
Éd
pièges adaptés de
+ identifié (numéroté) de vie
rongeurs (rats, préférence nombre d'appâts absence de
Bimestriel minimum 1/an minimum (+
souris, lérots…) incassables / attachés intérieur (souris) consommés consommation
s'il est consommé
/ fermés à clé + identifié (numéroté) ou détérioré)
nettoyage dépend
dépend de l'activité
insectes volant moustiquaire / filet fenêtres de l'activité de - NA -
de l'atelier
ité
l'atelier
1/an changement de
- changement des
intérieur + identifié tube UV au
appâts
poste destructeur (numéroté) printemps (protégé
d'insectes UV + grille positionné de façon à contre le bris de rapport d'inspection,
- NA - Absence - révision du plan de
électrifiée + bac éviter les projections verre) rapport de traitement
d’augmentation maîtrise (ajout d'appât
collecteur vers un 2/ mois pour le bac curatif et validation
moustiques, ou déplacement)
produit/emballage nu Bimestriels minimum collecteur (selon de l'efficacité (ex: par
– 123 –
mouches…
quantité) suivi avec une
- traitement
pa
1/an changement de surveillance à
dératisation /
tube UV au fréquence plus
poste destructeur intérieur + identifié désinsectisation
printemps (protégé nombre d'insectes rapprochée pendant
d'insectes UV + colle (numéroté) suivie d'un nettoyage
contre le bris de une durée
verre) déterminée)
- sensibilisation
phéromones + intérieur + identifié personnel (fermeture
Lors de cette surveillance, l’évolution des tendances est un moyen pour voir si cette maîtrise est bien assurée, mérite des actions complémentaires (mesures
DI
correctives) en cas de dérive.
LA
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour la maîtrise des nuisibles
MESURES
EFFET SUR BPH/PrP SURVEILLANCE ENREGISTREMENTS
CORRECTIVES
Locaux construits pour Ouvertures, drainage, etc. Modification des locaux Descriptif des locaux
Encadrement
éviter l’entrée des nuisibles organisés dans ce but Maintenance curative Cahier de maintenance
Equipements et matériels Modification de la
Éd
implantés de manière à ne Accessibilité derrière les disposition des matériels et Descriptif des locaux
pas favoriser l’implantation matériels et équipements, Encadrement équipements
ou les sites de reproduction etc. Cahier de maintenance
Maintenance curative
Contamination croisée des nuisibles
Plan de maîtrise des
ité
nuisibles Révision du plan
Encadrement Rapport de contrôle et de
Prestataire qualifié (si Respect du plan Renouvellement des appâts traitement
prestation externe) avec un Société de prestation
Traitement curatif Fiche de dératisation, etc.…
cahier des charges bien
défini
– 124 –
pa
r la
DI
LA
SUP 2.3 - MATERIELS ET EQUIPEMENTS
LA
• Matériels conçus pour éviter les risques de contamination croisée
- Matériaux résistants, lisses et faciles à nettoyer
- Matériaux aptes au contact alimentaire (matériels et équipements en contact avec les denrées
alimentaires)
- Conception du matériel pour leur aptitude au nettoyage / désinfection
• Matériels implantés de manière à faciliter le nettoyage / désinfection
DI
• Matériels de manutention
- Spécialisés par zone ou nettoyés/désinfectés lors de l’entrée en zone B
- Matériels à énergie électrique (à gaz, à défaut) dans les locaux où sont manipulés les produits
• Matériels de nettoyage adaptés (éviter les appareils à haute pression)
1 - Règles générales
r la
Les matériels et leurs équipements pouvant entrer en contact avec les produits sont réalisés en matériaux ne
risquant pas de les contaminer1 (aptitude au contact alimentaire). Ces matériaux sont non absorbants,
résistants à la corrosion, capables de supporter des opérations répétées de nettoyage et de désinfection, et
adaptés aux opérations à effectuer.
Les surfaces des matériels sont lisses et exemptes de cavités et de fissures ("nids à microbes"). Parmi les
matériaux convenables, on peut citer l'acier inoxydable, les résines de synthèse. Il faut éviter l'emploi de
matériaux difficiles à nettoyer et désinfecter ainsi que de métaux pouvant donner lieu à une corrosion par
contact.
En particulier, les palettes et emballages en bois ou en carton sont à éviter dans les locaux de stockage des
pa
matières premières, lorsque cela est susceptible de les contaminer. Seuls sont tolérés dans les ateliers de
transformation (zone B), les caisses bois, à usage unique, pour l’approvisionnement des poissons (sardines
fraîches, par exemple) en début de ligne de fabrication. Les palettes en bois sont déconseillées dans ces
mêmes zones. Lorsqu’il y en a (approvisionnement de boîtes vides, par exemple), elles sont propres et en
bon état et ne sont pas posées à même le sol (éviter le pourrissement).
Les équipements et les matériels sont conçus2 et réalisés de façon à en permettre le nettoyage et la
désinfection aisés, efficaces et complets, et à pouvoir être inspectés visuellement. L'équipement fixe est
installé de telle façon qu'il soit aisément accessible et qu'il puisse être nettoyé à fond.
Le matériel et les ustensiles constituent une source potentielle de recontamination. Les équipements et
ité
matériels ne sont pas employés à la fois pour les aliments crus et pour les aliments cuits. Si ce n’est pas le
cas, le matériel et les ustensiles utilisés pour les aliments crus sont soigneusement nettoyés et désinfectés
avant d'être employés pour des aliments cuits et précuits.
Les équipements utilisés pour la transformation, la manutention ou le transport en dehors de la zone
d'assemblage ou de préparation du produit ne pénètrent pas dans cette dernière sans avoir été préalablement
assainis.
Éd
1
Voir le site DGCCRF :
http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/dgccrf/securite/produits_alimentaires/materiaux_contact/index.htm
2
Des normes relatives à l’aptitude au nettoyage et à la désinfection des équipement et matériels sont définies par
l’AFNOR (Association Française de Normalisation)
– 125 –
2 - Matériels et équipements spécifiques
2.1 - Matériels et équipements de traitement de l’eau
Dans le cas d’utilisation d’eau de mer propre, d’eau de forage ou de recyclage, les matériels et équipements
LA
de traitement de l’eau sont équipés de dispositifs de gestion de leur fonctionnement et sont conçus pour
permettre de surveiller et vérifier leur fonctionnement.
Conformément aux dispositions des articles R. 1321-49 et R. 1321-51 du code de la santé publique
(CSP), doivent être utilisés :
• des matériaux et objets entrant au contact de l'eau conformes aux dispositions de l'article R.
1321-48 du CSP dans les installations nouvelles ou parties d'installations faisant l'objet
d'une rénovation, y compris en amont des installations de traitement,
DI
• des produits et procédés de traitement d'eau conformes aux dispositions de l'article R.
1321-50 du CSP.
De plus, il est nécessaire que des dispositifs de surveillance (capteurs) soient utilisés en cas de
traitement de l'eau par l'exploitant afin de vérifier son efficacité (eau de forage, eau de mer propre).
d’installer ces équipements le plus en aval possible pour être le plus proche du moment où il n’y a plus de
possibilité de contamination (produits conditionnés).
Les principaux équipements disponibles sont :
- les aimants et détecteurs de métaux,
- les trieurs optiques,
- les détecteurs par rayon X et ultrason.
Éd
1
Les tables ou tablettes de découpe en matériaux de synthèse doivent être régulièrement rabotées.
– 126 –
Des mesures préventives peuvent être mises en place pour limiter les risques de corps étrangers, par
exemple, utilisation de matériels de couleur (tapis de convoyage bleu), maintenance préventive, état de
vieillissement, procédure de maintenance, etc.
L’analyse des dangers permet de définir les conditions d’usage de tels matériels (conditions de production,
LA
produits, utilisation, etc.).
DI
Température des produits après
avant utilisation, d’une analyse des dangers et d’une validation décongélation et avant transformation :
préalable par les services de contrôle, par exemple : 2° C pour les poissons,
- dans de l’eau courante non recyclée2 potable ou de 4° C pour les autres ingrédients.
l’eau de mer propre non recyclée1 maintenue à une température maximum de + 15° C ;
- dans un four à micro-ondes.
Dans tous les cas, les produits en fin de décongélation sont à une température ne favorisant pas la
prolifération de micro-organismes ou la production de toxines lors des étapes suivantes.
Les équipements de décongélation sont maintenus parfaitement propres. Il faut prévoir, le cas échéant, un
r la
système d'écoulement des exsudats de décongélation raccordé aux égouts.
Les parties pouvant entrer en contact avec les denrées alimentaires sont en matériaux aptes au contact
alimentaire.
Note : Lorsque la décongélation des poissons est réalisée avec de l’eau recirculée, la fréquence de
renouvellement de cette eau est établie lors de la validation du procédé, démontrant qu’il y maîtrise du risque
de contamination (évaluation de la « charge microbienne acceptable », par exemple, compte tenu des
procédés ultérieurs (temps d’attente, etc.) et du procédé de stérilisation ultérieur)
Les sertisseuses ou operculeuses sont maintenus en bon état de marche, nettoyées et désinfectées3.
Elles sont régulièrement réglées par un personnel qualifié. (Voir OPE 2.11)
1
Arrêté du 21 décembre 2009
2
L’eau peut être recirculée s’il peut être démontré que cela ne présente pas de danger pour le produit : « Tout liquide
résultant de la décongélation susceptible de présenter un risque pour la santé est évacué d’une manière appropriée. »
(Règlement (CE) 852/2004
3
Il est important que les parties pouvant entrer directement en contact avec les denrées alimentaires soient non
Éd
seulement nettoyées mais désinfectées régulièrement (il ne s’agit pas forcément de tout le corps de la sertisseuses, par
exemple). Si cela n’est pas possible, le fabricant met en place des mesures pour s’assurer que cette absence de
désinfections ne conduise pas à des niveaux de contamination des produits qui pourraient être ensuite à l’origine d’une
non stabilité biologique des produits.
4
La désinfection n’est pas forcément obligatoire, selon la température de cuisson, le type d’équipement, etc. Les
éléments de convoyage dans le cuiseur nécessitent d’être désinfectés.
– 127 –
Les systèmes d'extraction de vapeur et d'humidité sont efficaces, conçus de manière hygiénique et bien
entretenus pour minimiser le risque de condensat ou de contamination croisée du produit traité
thermiquement.
Différentes techniques de cuisson peuvent être utilisées, par exemple :
LA
- immersion dans l'eau chaude, ou aspersion d'eau chaude,
- vapeur,
- micro-ondes, ou four traditionnel,
- chauffage ohmique,
- friture, …
La température des équipements de traitement thermique n’est pas toujours homogène ; il est utile d’établir
une cartographie de la température dans ces enceintes, afin d’en connaître les points froids ; cette
cartographie peut varier en fonction de la taille et de la forme des produits traités.
DI
Le barème de traitement thermique est validé lors de la conception du produit (voir OPE 1.1).
– 128 –
- d'un enregistreur de température/temps : celui-ci aura une vitesse de rotation ou de défilement
suffisante pour que les variations du temps ou de la température du traitement thermique de
stérilisation soient visibles (minimum 0,5 mm par minute). La précision doit être au moins égale à
1ºC. Les graduations du diagramme ne doivent pas être supérieures à 2ºC dans la plage de
LA
température de ± 5ºC autour de la température du traitement thermique de stérilisation.
- Les traceurs multipoints impriment les relevés de température à des intervalles inférieurs à la minute.
- de soupapes de sécurité réglementaires, de purges et pour les appareils à pression, d'un manomètre
gradué en bars (graduation tous les 0,2 bars). La précision des capteurs de pression doit être vérifiée
une fois par an.
- il doit de plus être muni d'un dispositif de régulation permettant de maintenir ou de programmer la
température pendant le cycle de stérilisation.
Ces divers instruments doivent être maintenus en bon état de fonctionnement et régulièrement vérifiés ou
DI
étalonnés.
par rapport à un thermomètre de référence. Ce dernier doit faire l'objet d'un étalonnage régulier. L'état
d'étalonnage doit être consigné et enregistré.
Les équipements, matériels (caisses, grilles, balancelles, etc.) et ustensiles servant aux matières non
comestibles ou aux déchets sont identifiés et ne sont pas utilisés pour les produits comestibles.
1
Voir le règlement (CE) n° 37/2005 relatif au contrôle des températures dans les moyens de transport et les locaux
d'entreposage et de stockage des aliments surgelés destinés à l'alimentation humaine
2
Pour les chambres en froid positif, il n’est pas obligatoire d’avoir un enregistreur de température, bien que ce soit
fortement recommandé ; en tout état de cause, la température doit être régulièrement surveillée et enregistrée (notée sur
un cahier, par exemple).
– 129 –
Les déchets secs (papiers, cartons) sont entreposés dans des conteneurs spécifiques, de préférence avec
couvercle (protection contre les rongeurs). Les déchets humides (organiques) sont entreposés dans des
conteneurs fermés.
Dans les ateliers de préparation, l’utilisation de sacs plastiques jetables est souvent préférable ; lorsque des
LA
poubelles sont utilisées, elles sont conçues pour être faciles à nettoyer et à désinfecter, et maintenues en bon
état et possèdent un système de fermeture ouvrable au pied.
Les sacs plastiques sont entreposés et les poubelles vidées dans une benne située à l'extérieur. Si l'évacuation
des déchets organiques de la benne n'est pas suffisamment rapide, les sacs plastiques ou les poubelles sont
entreposés dans un local spécifique réfrigéré et à l’abri des insectes et nuisibles.
DI
nettoyage des locaux. Ce matériel est adapté et fiable ; il permet de respecter les concentrations de détergents
et de désinfectants définies dans le plan de nettoyage.
L’usage d’appareils à haute pression ( 80 bars) est à éviter. Par contre les appareils à moyenne pression (10
à 40 bars) sont intéressants par leur effet mécanique en vue de limiter la création de biofilms.
Le matériel utilisé pour le nettoyage et la désinfection est conçu pour ne pas :
- détériorer l’état de surface des matériels de production (ne pas utiliser de tampons abrasifs),
- être source de contamination : matériel nettoyable et affecté à une zone (par exemple, les raclettes)
ou à usage unique.
r la
Ce matériel est entreposé dans un local spécifique.
pa
ité
Éd
– 130 –
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour les matériels et équipements
MESURES
EFFET SUR BPH/PrP SURVEILLANCE ENREGISTREMENTS
CORRECTIVES
– 131 –
"Débit" adapté
chair/peau
pa
"Débit" adapté (éviter les Maintenir la température des Modification des
accumulations et temps poissons ( 2°C) ou filets Encadrement Fiche d’équipement
équipements
d’attente) ( 5° C) lors des opérations
Modification des Fiche de production
Prolifération
Température (cellules de Maintenir la température des équipements
Encadrement Fiche d’équipement
décongélation, de poissons ( 2°C) ou filets Maintenance curative
Mesure de température Fiche de maintenance
refroidissement, etc.) ( 5° C) lors des opérations
r la
Traitement spécifique ou
rejet du lot Fiche de production
Modification des
Cahier des charges Encadrement équipements, des barèmes Fiche de production
Non "décontamination"
(traitement thermique) Instructions de travail Analyses bactériologiques thermiques Fiche d’équipement
(barème thermique, etc.) Valeurs définies Maintenance curative
Contamination ultérieure Mesure du barème Fiche de maintenance
(soudeuse de film, etc.) Formation du personnel à thermique Traitement spécifique ou
l’utilisation du matériel Bulletins d’analyse
rejet du lot
DI
LA
SUP 2.4 - MAINTENANCE
LA
• Avoir un plan de maintenance préventive
• Gérer les risques liés aux opérations de maintenance (corps étrangers, comportement du personnel
de maintenance, etc.)
• Surveiller les opérations de maintenance
• Avoir des enregistrements des opérations de maintenance
DI
• Personnel formé (compétence et comportement)
– 132 –
2 - Les opérations de maintenance
Le personnel de maintenance respecte des règles d’hygiène spécifiques, notamment en matière de circulation
dans les ateliers.
Seules les graisses dont
LA
Les outils utilisés pour la maintenance dans une zone B sont spécifiques à la
l’alimentarité est reconnue
zone ou sont nettoyés avant d’entrer dans la zone, selon des méthodes
peuvent être utilisées.
adaptées à l’outil.
Sur la base d’une analyse des dangers et en fonction du type d’intervention, une intervention de maintenance
dans une zone B peut nécessiter un nettoyage – désinfection avant la reprise du travail ; une attention .toute
particulière est apportée au risque de retrouver des corps étrangers suite à une opération de maintenance.
Lorsque les opérations de maintenance sont sous-traitées, le sous-traitant est évalué et un cahier des charges
est établi.
DI
3 - Maîtrise des équipements de surveillance et de mesurage
Les équipements de contrôles, de mesures et d’essais1 sont identifiés, régulièrement calibrés avec un étalon
lui-même étalonné (au moins une fois par an) par une entreprise accréditée à cet effet.
Thermomètre enregistreur
Locaux de stockage T° ambiante de la salle
Relevé manuel
Thermomètre enregistreur
Zones de production T° ambiante des salles de travail
Relevé manuel
1
Voir aussi § 8.3 de la norme ISO 22000-2005.
– 133 –
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour la maintenance
MESURES
EFFET SUR BPH/PrP SURVEILLANCE ENREGISTREMENTS
CORRECTIVES
Modification de
Adaptation au travail à Matériels et équipements en Encadrement l’équipement Fiche de maintenance
effectuer bon état de fonctionnement
Maintenance curative
Éd
Maintien de l’état des
surfaces en contact avec les
produits Maintenance curative
Non contamination des Traitement spécifique ou Fiche de maintenance
Contamination, Encadrement
produits durant les rejet du lot Fiche de production
Plan de maintenance opérations de maintenance
ité
Formation du personnel
préventive Maintenance des matériels
Formation du personnel de de nettoyage et désinfection
maintenance (compétence et
Prolifération Encadrement
comportement) Maintenance curative
(température des locaux, des
Examen du matériel après Pas de panne Personnel en charge du
produits (temps d’attente, Traitement spécifique du lot
une opération de fonctionnement du matériel
etc.)
– 134 –
maintenance
pa
Non décontamination
(traitement thermique, etc.)
Contamination ultérieure Fiche de maintenance
(étanchéité du Conformité du Encadrement Maintenance curative
Fiche de production
conditionnement, etc.) fonctionnement Analyse de produit Traitement spécifique du lot
Bulletin d’analyse
Prolifération ultérieure
(critères physico-chimiques
r la
non atteints)
DI
LA
SUP 2.5 - NETTOYAGE ET DESINFECTION
LA
• Définir et appliquer un plan de nettoyage et désinfection
• Ne pas réaliser les opérations de nettoyage et désinfection en présence de produits (ou alors les
protéger pour éviter des contaminations)
• Choisir les produits de nettoyage et désinfection en fonction de leur efficacité, de leur
compatibilité, etc. ; alterner les produits pour éviter la sélection de souches résistantes, de biofilms,
etc.
DI
• Personnel formé (compétence et comportement)
• Surveiller les opérations de nettoyage et désinfection
• Avoir des enregistrements relatifs au nettoyage et à la désinfection et à leur contrôle
• Vérifier l’efficacité du nettoyage et désinfection,
-
r la
contamination, de protection et d’entretien des microbes (utilisation d'un détergent) ; le contrôle de la
bonne réalisation du nettoyage peut être visuel, par test de Biuret, par ATPmétrie1, etc.
la désinfection permet de détruire les microbes (utilisation d'un désinfectant) ; le contrôle nécessite des
analyses microbiologiques.
Ces deux actions peuvent être séparées ou simultanées, ayant été précédées systématiquement d'un prélavage
pour enlever les souillures les plus grossières. Le nettoyage - désinfection combiné est moins efficace que
des opérations séparées et n'est pas à pratiquer systématiquement.
Un rinçage à l’eau potable ou à la vapeur enlève toute trace des détergents et désinfectants utilisés.
pa
Les méthodes et le matériel de nettoyage et de désinfection nécessaires dépendent de la nature de l'entreprise.
Le nettoyage et la désinfection sont réalisés en l’absence de produits (éviter la contamination croisée par les
projections). Si ce n’est pas possible, les produits sont protégés. Dans les chambres froides, les produits ne
sont pas entreposés à même le sol afin de faciliter les opérations de nettoyage. Si les produits sont entreposés
nus dans la chambre froide, celle-ci est vidée avant nettoyage/désinfection.
Le nettoyage et la désinfection concernent, notamment :
- les locaux,
- les installations, par exemple, les chambres froides et les groupes réfrigérants, les installations de
décongélation, etc.
ité
- l'environnement (air),
- les divers matériels : matériels de tranchage, notamment,
- les surfaces de travail, etc.
Si le nettoyage est réalisé par un prestataire extérieur, les recommandations décrites ci-après ou
définis lors de l’analyse des dangers sont applicables, et servent à l’établissement du cahier des
charges de la prestation (voir SUP 1).
Éd
1
L’ATPmétrie est une technique de dosage instantané de l’ATP (Adénosime Triphosphate), molécule de stockage
d’énergie présente dans les organismes vivants. La technique, basée sur le principe de bioluminescence, est une réaction
enzymatique traduisant une quantité d’ATP en quantité de lumière. Appliquée ainsi au nettoyage désinfection, elle
permet la détection de résidus alimentaires et de développement microbien.
– 135 –
1 - Les produits de nettoyage et désinfection
Les produits de nettoyage et de désinfection sont manipulés et utilisés conformément aux instructions du
fabricant (dosage, température, rinçage intermédiaire, …) et de manière à limiter le risque de contamination
des aliments et de l’environnement.
LA
Les produits (détergents, désinfectants) pour le nettoyage et la désinfection des matériels au contact des
denrées alimentaires sont soumis à autorisation par l'administration :
- liste positive pour les détergents,
- homologation pour les désinfectants.
Ils sont entreposés dans des locaux appropriés en respectant les spécifications de stockage du fournisseur
(température de conservation, date limite d'utilisation, …) et en évitant les risques de contamination des
produits (bacs de rétention, locaux spécifiques, etc.).
DI
Il est recommandé de n'utiliser que des produits pour lesquels le fournisseur peut présenter, outre la fiche
technique d'utilisation, le numéro d'homologation ministériel et son champ d'application (désinfectants) (voir
BPH 1).
Lors de leur utilisation, il faut être très attentif aux éventuelles incompatibilités entre détergent et
désinfectant (efficacité) et entre détergent, désinfectant et matériel (corrosion).
Les produits de nettoyage et de désinfection sont choisis en fonction de leur efficacité (tenir compte des
germes à maîtriser) pour le travail à effectuer, la compatibilité avec les matériaux de ces équipements et
installations, etc. Par ailleurs, pour éviter la création de résistances dans la flore microbienne, il faut changer
r la
ou alterner régulièrement les désinfectants utilisés (matières actives différentes).
Les éléments décrits ci-dessus sont à prendre en compte dans les relations avec les fournisseurs (cahier des
charges, etc.).
Rappel des modes d'action des produits de nettoyage - désinfection
1. Action d'un détergent (utilisé pour le nettoyage) : Un détergent est efficace par :
- action chimique : cette action est fonction de la concentration du produit,
- action de la température qui accélère le nettoyage,
- action mécanique : elle renforce le contact du produit avec les souillures,
pa
- action du temps : la réaction chimique entre la solution de nettoyage et la salissure n'est pas
immédiate, et un temps minimum de contact est nécessaire.
2. Action d'un désinfectant : pour assurer une bonne désinfection, il faut respecter 3 facteurs :
- la concentration,
- le temps d'action,
- la température.
– 136 –
Propriétés du détergent idéal :
- mouillant (tensio-actif)
- émulsionnant
LA
- pouvoir de dissolution
- pouvoir de saponification
- pouvoir de dispersion
- bonne aptitude au rinçage
- antitartre, anticorrosion
Toutes ces propriétés étant difficiles à obtenir dans un seul détergent, une alternance de détergents ayant des
propriétés complémentaires est conseillée pour élargir l'efficacité du nettoyage.
Exemples de produits :
DI
- Pour la détergence: alcalin (hydroxyde de sodium ou de potassium), chloré (hypochlorite de sodium =
chlore actif), moussant
- Pour la désinfection: solutions contenant des principes actifs du type Glutaraldéhyde et chlorure de
benzalkonium ou acide acétique et Laurylpropylène diamine ou ammonium quaternaire
- Désinfection d'ambiance régulière dans les zones à risque (tranchage par exemple) : ammonium
quaternaire par exemple
- Détartrage régulier avec un détergent acide moussant ou non moussant : acide phosphorique ou
sulfamique
- Désinfection de surfaces sans rinçage en cours de production : alcool (éthanol, alcool isopropylique...)
r la
Dans tous les cas obtenir les fiches de données de sécurité et respecter les contraintes d'utilisation
N.B : produits conformes à l’arrêté du 8 septembre 1999 concernant les produits de nettoyage pouvant entrer
en contact avec les denrées, produits et boissons pour l’alimentation de l’homme et des animaux.
– 137 –
Catégorie Application Mode d’utilisation Remarques
Concentration : 0.1-4%
Additif Nettoyage en circuit
Température : sans objet En association avec un
complexant et des souillures
Temps de contact : 10-20 min selon encrassement alcalin caustique
LA
tensio actif organo-minérales
Rinçage final à l’eau potable
Concentration : 1-5%
Détergent
Température : 60 à 80°C
alcalin
Temps de contact : non précisé
Concentration : 0.5-3%
Détergent Utilisation manuelle Température : < 80°C
toutes ou par canon à Temps de contact : non précisé
surfaces mousse Rinçage préalable à l’eau – application produit –
rinçage final à l’eau potable
DI
Concentration : 0.5-3% Ne pas mélanger avec un
Température : > 30°C acide
Alcalin Elimination des
Ne pas appliquer sur des
liquide graisses et souillures Temps de contact : non précisé
Rinçage préalable à l’eau – application produit – métaux légers (aluminium,
rinçage final à l’eau potable zinc …)
Désinfectant Désinfection des
homologué matériels de découpe Application uniquement, ne pas rincer ni essuyer
sans rinçage sans rinçage
Utilisation en
Détergent
alcalin
machines de lavage
bacs plastiques ou
inox
r la
Concentration : 1-5%
Température : 60 à 80°C
Temps de contact : non précisé
Utilisation courante
Utilisation en
Concentration : 0.5-2%
machines de lavage Utilisation ponctuelle pour
Acide fort Température : 20 à 70°C
bacs plastiques ou détartrer les machines
Temps de contact : 5 min
inox
2 - Les méthodes
pa
Le nettoyage peut être effectué en utilisant séparément ou conjointement des méthodes physiques, telles que
le brossage ou le flux par turbulence, et des méthodes chimiques utilisant les détergents, alcalins ou acides,
ou enzymatiques.
L'usage des éponges, raclettes mousses, chiffons réutilisables, serpillières est à proscrire. Lorsque nécessaire
(nettoyage des tables de travail, des parois, des sols, etc.) le professionnel peut utiliser des chiffons jetables,
raclettes en caoutchouc faciles à nettoyer, éventuellement balais brosses, etc. Les matériels de nettoyage –
désinfection réutilisables sont fréquemment nettoyés et désinfectés (après chaque utilisation, par exemple) et
renouvelés.
Exemple de méthodes de nettoyage - désinfection
ité
détergent, à température adaptée au détergent utilisé) et effectuer une action mécanique (brossage,
par exemple) pour détacher le film bactérien et le maintenir en solution ou en suspension ;
- le rinçage intermédiaire : rincer avec de l'eau potable, pour enlever les saletés détachées et les résidus
de détergents, (en particulier si conseillé par le fabricant de désinfectant) ; l’usage d’appareils à
moyenne pression peut favoriser ce rinçage.
– 138 –
- la désinfection : appliquer une solution aqueuse désinfectante et laisser agir le temps requis ;
- le rinçage final : rincer avec de l'eau potable, pour éliminer les résidus des désinfectants ;
2. Le nettoyage - désinfection combiné (pas aussi efficace que la première méthode)
LA
- utilisation de produits mixtes (mélange de détergent et désinfectant).
- opérations : prélavage, nettoyage/désinfection et rinçage
DI
L’application de ce plan est un préalable à toute activité de production (Programme prérequis). Il est réalisé
par du personnel spécialement formé.
Ce plan global peut être complété par des opérations de nettoyage et éventuellement désinfection, liées
directement à l’activité de production (lavage des couteaux en cours de préparation des produits, par
exemple), généralement réalisées par le personnel de production. La fréquence et la nature de ces
nettoyages/désinfection est en lien direct avec l’activité (volume, produit) de production considérée.
Afin d'empêcher la contamination des aliments, tout le matériel et les ustensiles sont nettoyés, désinfectés et
rincés aussi souvent que nécessaire et en particulier à l’issue et avant chaque journée de travail. Leurs
r la
éléments démontables en contact avec les denrées, couteaux et grilles notamment, sont séparés, nettoyés,
désinfectés et rincés à la fin des opérations.
Après l'arrêt du travail quotidien, ou à n’importe quel autre moment, si les circonstances l’exigent, les sols et
les murs des zones de manipulation des aliments sont nettoyés à fond.
Les plans de nettoyage/désinfection spécifient notamment :
- les zones, les équipements et ustensiles à nettoyer,
- la nature des détergents et des désinfectants, les dosages utilisés, la durée d’application des détergents et
désinfectants (compatible avec leur efficacité),
- les responsabilités et les compétences pour la réalisation des différentes tâches,
pa
mises en œuvre (voir MNG 2.3) en vue d’éviter les risques de contamination croisée.
Dans le cas de substances allergènes, cette validation peut nécessiter des analyses chimiques spécifiques
(analyse d’ADN par exemple).
– 139 –
Exemples pour la définition du plan de nettoyage et désinfection
Les éléments proposés ci-dessous ne sont que des exemples. Les plans de nettoyage - désinfection sont spécifiques à chaque entreprise, ils dépendent notamment de
la nature des produits, des matériels utilisés, …Selon les produits de désinfection utilisés, le nettoyage et la désinfection peuvent être combinés ou séparés.
Éd
La périodicité des actions de nettoyage et désinfection est définie lors de l’analyse préalable des dangers.
Matériels individuels (en - nettoyage sous un jet d’eau, - nettoyage sous un jet d’eau,
contact avec le produit) - brossage du collet A chaque pause
Fin de production
- trempage dans un bain désinfectant - trempage dans un bain désinfectant Lorsqu’il y a
- couteaux (1 fois par jour)
ité
( 15 minutes) ( 15 minutes) présence de résidus
- fusils - rinçage avant utilisation - rinçage avant utilisation
Matériels mécaniques divers
Fin de production
Nettoyage et désinfection avec démontage
(1 fois par jour)
– 140 –
- fileteuse
A chaque pause Nettoyage au jet A chaque pause
pa
- peleuse Nettoyage sans démontage (en l’absence
de produit) Après un lot
sensible
Fin de production Entre chaque lot
- trancheuse, cubeuse, etc. Nettoyage et désinfection avec démontage Elimination des déchets
(1 fois par jour)
Surfaces de travail et
Environnement Nettoyage ou nettoyage /désinfection Fin de production
r la
- table inoxydable combiné (1 fois par jour)
- planche polyéthylène Lorsqu’il y a
Elimination des déchets
présence de résidus
- tapis convoyeurs
- sol des salles de travail Nettoyage et désinfection séparés 1 fois par semaine
- murs (hauteur d’homme)
DI
LA
PLAN GLOBAL DE NETTOYAGE OPERATIONS PONCTUELLES
OBJET (réalisé par l’équipe de nettoyage) (réalisé par les opérateurs)
OPERATION REALISEE FREQUENCE OPERATION REALISEE FREQUENCE
- plafonds
- grilles de protection Nettoyage et désinfection 1 fois /an
- des ventilateurs
Éd
- des évaporateurs
Fin de production
- évacuations (caniveaux) Nettoyage et désinfection
(1 fois par jour)
- vestiaires Nettoyage 1 fois par jour
ité
– 141 –
pa
r la
DI
LA
5 - Réalisation des opérations de nettoyage et désinfection
Les locaux, les installations (éclairage des ateliers, canalisations circulant dans les ateliers de préparation,
siphons et canalisations d’eaux usées, etc.), les équipements (chambres froides et groupes réfrigérants, etc.)
LA
et les matériels sont régulièrement nettoyés et éventuellement désinfectés en conformité avec le plan de
nettoyage.
Après l'arrêt du travail quotidien, avant la reprise du travail et à n’importe quel autre moment si les
circonstances l’exigent, les sols et les murs des zones de manipulation des produits sont nettoyés à fond.
Des enregistrements (utilisation de cahiers de nettoyage) facilitent le suivi de ces opérations.
Le nettoyage et la désinfection concernent, notamment :
- les locaux,
- les installations, par exemple, les chambres froides et les groupes réfrigérants, les installations de
DI
décongélation, etc.
- l'environnement (air),
- les divers matériels : matériels de tranchage, notamment,
- les surfaces de travail, etc.
Lorsque le nettoyage et la désinfection sont sous-traités1, le sous-traitant est évalué, un cahier des charges est
établi (voir BPH 1) qui reprend tous les éléments de maîtrise qui sont définis dans le présent guide, en
fonction des risques réels identifiés au cours de l'Analyse des dangers préalable.
6 - Surveillance du nettoyage
r la
Le programme de nettoyage est surveillé et revu régulièrement pour en valider son efficacité (conditions de
réalisation telles que température, pression, concentration des produits, choix des produits éventuellement
utilisés). Des contrôles visuels, des analyses microbiologiques, sont effectués à des fréquences définies lors
de l’analyse des dangers pour surveiller l’application des instructions de nettoyage et désinfection.
Des enregistrements (utilisation de cahiers de nettoyage) facilitent le suivi de cette surveillance.
Exemples de surveillance des locaux et installations
Parois,
Efficacité du nettoyage Contrôle visuel
Plans de travail
.
Sol
Surfaces en contact
Boîtes contact,
(de préférence aux endroits les Efficacité de la désinfection
Lames,
plus souillés et les plus difficiles
Flore totale Ecouvillons,
d’accès susceptibles de
Chiffonnettes, etc.
contaminer les produits)
ité
1
Le professionnel peut s’aider de la norme NFX 50_791 (Août 1996) pour l’élaboration d’un cahier des charges pour
une prestation de nettoyage industriel.
– 142 –
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour le nettoyage et la désinfection
MESURES
EFFET SUR BPH/PrP SURVEILLANCE ENREGISTREMENTS
CORRECTIVES
– 143 –
pa
r la
DI
1
Des analyses sont réalisées pour la validation (qualification) du procédé et pour la vérification (requalification) de son efficacité.
LA
SUP 3 - MAIN D’ŒUVRE
LA
• Avoir un personnel en bonne santé et propre
• Tenues de travail propres et utilisées uniquement dans les zones de travail (ainsi que,
éventuellement, dans les zones de repos attenantes)
• Personnel formé aux tâches à accomplir et à sa responsabilité sur la salubrité des produits
• Avoir des programmes de formation
DI
• Former spécifiquement le personnel travaillant à des CCP
• Surveiller le personnel
• Disposer d’enregistrements relatifs au personnel
Le personnel qui manipule les produits peut être une source de contamination importante, soit du fait d’un
mauvais état de santé, soit à cause du non-respect d’un minimum de règles d’hygiène.
Il faut donc assurer une surveillance de l’hygiène du personnel mais aussi le former pour qu’il soit conscient
des conséquences sanitaires de ses comportements.
r la
Par ailleurs, le personnel a un rôle essentiel dans la salubrité des produits. Il est formé à son travail.
Toutefois, elles peuvent être exceptionnellement maintenues à leur poste dans la mesure où des précautions
sont prises selon la nature de l'affection :
- dans le cas de rhumes ou d'angines : port du masque bucco-nasal protégeant efficacement contre les
risques liés à ces affections,
- dans le cas de blessures aux mains non infectées : pansement hermétique sur la plaie et port
simultané de gants permettant une protection efficace,
- dans le cas des porteurs sains d'entérobactéries pathogènes (Salmonelles, …) pour lesquels 1e risque
se situe au sortir des toilettes : le lavage et la désinfection bien conduits des mains et le port de gants
ité
sont indispensables.
1
Arrêté du 10 mars 1977 relatif à l’état de santé et hygiène du personnel appelé à manipuler les denrées animales ou
d’origine animale.
– 144 –
En application du droit du travail, il subit un examen médical après toute interruption de travail supérieure à
21 jours.
2 - Hygiène du personnel
LA
2.1 - Tenue
Le personnel manipulant les denrées alimentaires maintient un haut niveau de propreté corporelle et porte
des vêtements protecteurs appropriés. L'utilisation de tenues spécifiques pour le personnel et les visiteurs est
un élément important pour la prévention des contaminations microbiennes dans les ateliers de production.
DI
l'extérieur de l'établissement ; elle est donnée et retirée dans les vestiaires et stockée dans un placard dans un
endroit différent des vêtements de ville.
La tenue de travail est retirée lors des pauses (notamment dans les salles fumeurs, lors de collations, repas,
etc.).
La charlotte et la capuche couvrent et enserrent la totalité des cheveux. Si approprié, il est fait usage de cache
barbe.
Le port de bijoux (bracelets, bagues, montre, …) ainsi que de badges accrochés aux vêtements, les percings1
sont à proscrire.
r la
Dans les zones de préparation (zone B) il est souhaitable que les vêtements aient une couleur spécifique.
La fréquence de changement des tenues est adaptée aux risques de contamination croisée du produit, selon la
nature du poste de travail. Ceci peut conduire dans certains cas à changer de tenue au moins chaque jour et
plus souvent si nécessaire, notamment pour les personnes travaillant en zone A ou B.
Selon les zones de travail, il peut être utile de différencier les couleurs des vêtements ; ceci permet de repérer
facilement les personnes qui ne devraient pas être dans la zone considérée (risque de contamination croisée).
Recommandations pour la tenue selon les zones de travail
pa
Protection Masque Vêtements
Tenue pour Bottes ou sabots
charlotte ou capuche Protège barbe spécifiques
Zone A Oui Oui Oui
2
Zone B Oui Recommandé Oui Oui
Zone C Recommandé Oui Oui
Zone D Recommandé Oui Oui
Personnel technique de
Même exigence que pour le personnel, selon la zone
maintenance
ité
N.B - Lorsque des personne manipulent des substances allergènes pulvérulentes, elles portent une tenue
spécifique (jetable de préférence) pour les opérations de manipulation (préparation des ingrédients,
notamment) qu’elles quittent avant de sortir de la zone de préparation (voir SUP 2.1 § 4.3).
Éd
1
Les percings, lorsqu’ils ne peuvent pas être ôtés font l’objet d’une protection spécifique.
2
Obligatoire pour les personnes souffrant d’infection des vois respiratoires.
Port du masque à évaluer en fonction de l’analyse des dangers, dont la connaissance de l’état de santé.
3
Les visiteurs sont soumis aux mêmes règles que le personnel.
4
Cela peut n’être que des sur-chaussures.
– 145 –
2.1.2 Entretien et nettoyage des vêtements
Afin d'éviter tout risque de contamination ou de prolifération
microbienne, le circuit interne du linge fait l'objet d'une étude Les tabliers cirés font l’objet
spécifique. d’un nettoyage - désinfection
LA
quotidien, et plus souvent si
Il est nécessaire d'avoir des instructions de fourniture et de nettoyage nécessaire.
des vêtements pour assurer :
- la remise en état ou le remplacement des vêtements abîmés,
- leur nettoyage, avec des procédures strictes et suivies, de préférence dans des centres spécialisés,
- leur approvisionnement et leur distribution.
Ceci s’applique aussi (cahier des charges) lorsque le nettoyage des tenues est sous-traité (voir SUP 1).
L'utilisation de vêtements jetables permet de supprimer les contraintes d'entretien et de nettoyage.
DI
2.2 - Gants
Lorsque des gants et manchettes sont utilisés pour la manipulation des denrées alimentaires, ils présentent les
caractéristiques voulues de solidité, de propreté et d'hygiène ; ils sont réalisés en matériau non poreux et non
absorbant, qui ne doit pas présenter de risque de contamination (aptitude au contact alimentaire, absence
d’allergène (latex), notamment).
Le port des gants ne dispense pas de se laver soigneusement les mains avant de les enfiler.
Il est recommandé de passer un désinfectant sur les gants avant l’entrée en atelier de fabrication (zone B)
r la
Les gants jetables sont conseillés ; ils sont changés aussi souvent que nécessaire.
Lorsqu’il y a usage de gants réutilisables, ceux-ci sont lavés et désinfectés aussi souvent que nécessaire
(comme pour les mains). Une attention particulière est portée à la formation du personnel sur leur lavage.
Les gants en tricot métallique ou équivalent (tricot en fibres synthétiques, par exemple), indispensables à
certains postes pour raison de sécurité, sont particulièrement difficiles à nettoyer et à désinfecter en raison de
leur texture. Un nettoyage soigneux est nécessaire ; celui-ci est suivi d’un chauffage ou d'une immersion
prolongée dans un désinfectant (avec rinçage à l’eau potable avant utilisation).
Le port de gants est indispensable pour recouvrir un pansement.
pa
- chaque fois qu'il a effectué une action ou une manipulation contaminante (lavage des bottes,
manipulation d'objets souillés ou d'objets sales, …)
– 146 –
- lorsqu’il a manipulé des matières susceptibles de transmettre des micro-organismes (flores pathogènes,
flores d’altération, notamment – voir chapitre 4).
Le personnel se lave les mains à l'eau courante potable. L’usage d’eau chaude améliore l’efficacité du lavage
des mains.
LA
2.4 - Propreté des chaussures
Un nettoyage des chaussures est indispensable :
- avant d’entrer en atelier de fabrication avec nettoyage et désinfection des bottes (zone B),
- après utilisation en vue d’éliminer les résidus de matières organiques.
DI
Les personnes manipulant les denrées alimentaires ne doivent pas avoir un comportement susceptible de les
contaminer. Manger, boire, faire usage du tabac, mâcher, cracher, dans les locaux où sont manipulés les
produits est interdit. Eternuer et tousser est toléré à l’écart des produits.
Le personnel de maintenance se met au niveau de l’hygiène des zones dans lesquelles il intervient.
Un plan de circulation du personnel est mis en place (voir p. 111). Ce plan permet de limiter les
déplacements autant que possible.
Pour le personnel travaillant dans les zones de préparation (zone B), il est souhaitable qu’il y entre par un
sas et se change dans un vestiaire spécifique. Il porte des vêtements protecteurs qui recouvrent complètement
r la
les vêtements personnels, et des chaussures spécifiques à la zone. Ces vêtements ne sont portés que dans
cette zone et sont retirés dans le vestiaire quand le personnel quitte la ligne de production quelle qu'en soit la
raison (aller aux toilettes, aller à la cantine…). Les vêtements sont changés à la fin de la journée de travail et
les chaussures devraient être nettoyées et désinfectées convenablement.
3 - Formation
3.1 - Information et responsabilités
Les dirigeants et responsables de l’entreprise ont les connaissances nécessaires concernant les principes et
pratiques d'hygiène alimentaire pour pouvoir juger des risques potentiels, et prendre les mesures appropriées
pour maîtriser ces risques.
Le cas échéant une personne spécialement formée à l’hygiène des aliments, chargée de s’assurer du respect
Éd
– 147 –
Un affichage des règles d'hygiène de base,
sous une forme compréhensible par tous Exemples de règles d’hygiène de base à afficher
(pictogrammes par exemple), est utile pour
Tenue vestimentaire appropriée et propre
sensibiliser le personnel.
Lavage des mains à la prise du travail, au sortir des
LA
Les connaissances nécessaires sont données
toilettes, après s’être mouché, après une manipulation
aux personnes qui manipulent les aliments
contaminante, à la fin du travail
pour le faire de manière hygiénique. Les
formations organisées portent sur l'hygiène Ne pas manger, boire, fumer, cracher dans les ateliers
corporelle et vestimentaire, sur les méthodes de production
de manipulation hygiénique1 des denrées
Ne pas éternuer ni tousser au-dessus des produits
alimentaires et sur la responsabilité des
personnes dans ce domaine. Ces formations
sont réalisées à l'embauche et rappelées régulièrement. Les formations font l'objet d'un texte écrit,
DI
éventuellement illustré, qui rappelle les règles générales de l'hygiène.
Toute personne manipulant les poissons et les produits reçoit une formation appropriée et une description
détaillée des travaux qu'il doit accomplir.
Le personnel manipulant des produits susceptibles d’être exposés à des contaminations ou à des élévations de
température est sensibilisé à la nécessite de ne pas laisser de produits en attente, à l’occasion de pause, arrêt
de travail (panne, par exemple) sans prendre les mesures appropriées (glaçage, protection, remise en chambre
froide, etc.).
Dans les zones B, le personnel (y compris les personnes s'occupant du nettoyage et le personnel de
maintenance) est spécialement sélectionné, formé et instruit du besoin, à tout moment, d'une hygiène
personnelle d'un niveau élevé.
r la
Le personnel chargé du nettoyage et de la désinfection est formé en ce qui concerne la sécurité des
techniques de manipulation des produits chimiques (détergents et désinfectants).
formation initiale de la personne, son expérience professionnelle et les actions de formation qu'elle a suivies ;
ceci est particulièrement important pour les personnes intervenant à des CCP.
4 - Surveillance du personnel
4.1 - Surveillance de l’hygiène du personnel
Le respect des règles générales d’hygiène du personnel fait l’objet d’une surveillance. Il s'agit notamment :
Éd
1
Les personnes qui manipulent des substances allergènes sont particulièrement sensibilisées aux risques de
contamination croisée.
– 148 –
- du contrôle du comportement du personnel sur les lieux de travail (respect des procédures de travail,
des règles d'hygiène, …)
- du contrôle de la santé du personnel (suivi médical) et de son hygiène (suivi par l’encadrement,
etc.) ; les frottis des mains ou de gants, l’utilisation de produits traçant pour visualiser les endroits
mal lavés, ne sont pas faits régulièrement mais essentiellement pour sensibiliser le personnel à la
LA
nécessité de se laver les mains ou les gants et comment bien le faire.
Des enregistrements (utilisation de fiches du personnel) facilitent le suivi de cette surveillance.
DI
Des enregistrements (utilisation de fiches du personnel) facilitent le suivi de cette surveillance.
– 149 –
Liste d’éléments à prendre en compte en vue de limiter les risques liés aux personnes
Personnel a) Des procédures sont en place pour garantir que le personnel travaillant dans les zones
de production ou étant en contact avec les produits signale au médecin du travail (ou à
leur supérieur en cas d'absence du médecin du travail) les symptômes de maladie telles
LA
que jaunisse, diarrhée, vomissements, fièvre, maux de gorge accompagnés de fièvre,
infections cutanées visibles (furoncles, coupures), écoulement auriculaire, oculaire et
nasal.
b) Il est communiqué au personnel et compris de lui que le signalement des symptômes
de maladie est apprécié par la direction et ne donne lieu à aucune sanction.
c) La procédure en place garantit que les employés manifestant les symptômes
mentionnés ci-dessus, s'ils sont en état de travailler, peuvent être temporairement
affectés à d'autres tâches.
DI
d) La procédure en place est correctement expliquée au personnel dans le cadre de la
formation initiale aux règles fondamentales d'hygiène (par ex. information et signature
d'un document).
L'usine est dotée a) Il y a des installations dédiées au lavage des mains dans chaque bloc sanitaire ainsi
d'installations dédiées au qu'aux entrées principales du personnel dans les zones de fabrication.
lavage des mains en nombre
suffisant. Le lavage fréquent b) Des affichages pour le lavage des mains sont apposés dans ces zones de lavage.
des mains, suivi d'un séchage c) Un lavage des mains régulier suivi d'un séchage soigneux est observé par toute
soigneux est constamment personne pénétrant dans les zones de fabrication.
souligné et est appliqué.
r la
d) Les postes de lavage des mains sont équipés correctement (par exemple en lave-
mains à commande non manuelle, savon, eau chaude, serviettes en papier, poubelle) et
bien entretenus.
Le personnel et les visiteurs a) Le personnel porte des vêtements adéquats qui garantissent la protection des denrées
portent des vêtements et ne sont pas sources de corps étrangers.
adéquats garantissant la
protection des denrées. b) Des vêtements adéquats, habituels ou jetables, sont fournis aux visiteurs.
c) Des chaussures de sécurité munies de semelles antidérapantes sont fournies ou
exigées par la direction pour toutes les personnes qui travaillent ou visitent les zones de
fabrication.
pa
Tous les visiteurs de l'usine a) Tous les visiteurs de l'usine sont informés des règles et pratiques à respecter durant
sont informés des règles et leur séjour.
pratiques à respecter durant
leur séjour. Toute personne b) Ces règles et pratiques sont formalisées par écrit (par exemple, sur une carte
pénétrant dans les zones de facilement consultable).
fabrication respecte ces c) Toute personne pénétrant dans les zones de production respecte ces règles.
règles.
Les cantines et autres lieux a) Les cantines et autres lieux de distribution de nourriture de l'usine sont contrôlés
de distribution de nourriture systématiquement.
sont contrôlés afin de garantir
b) Les normes d'hygiène dans les cantines permettent de garantir un approvisionnement
que les aliments sont sûrs et
ité
– 150 –
Exemple de bonnes pratiques générales d’hygiène pour le personnel
MESURES
EFFET SUR BPH/PrP SURVEILLANCE ENREGISTREMENTS
CORRECTIVES
Absence de maladie
Etat de santé transmissible par les Formation et sensibilisation
Encadrement
Sensibilisation du personnel aliments du personnel
Éd
Information par le personnel
Tenue appropriée Dossier du personnel
– 151 –
fumer, cracher, etc. dans les Encadrement Formation du personnel
(comportement)
pa
ateliers
Prolifération ou
Formation aux tâches à Respect des instructions de Encadrement Formation du personnel
contamination ultérieure Dossier du personnel
accomplir travail
non décontamination
r la
DI
LA
SUP 4 - SYSTEME D’INFORMATION
LA
1. Disposer d’un système d’information adapté à l’activité
2. Mettre en place des mesures pour la sauvegarde des données
Par système d’information il faut entendre l’organisation matérielle qui est mise en place pour gérer
l’ensemble des informations utilisées par l’entreprise, notamment :
- Analyse des dangers
DI
- Validation des mesures de maîtrise,
- Enregistrements,
- Planification,
- Eléments de traçabilité,
- Logistique,
- Documents externes et internes,
- Dossiers du personnel,
- Relations clients, etc.
Cette organisation matérielle est adaptée à la taille de l’entreprise, à la rapidité souhaitée du système de
traçabilité, etc.
Cela concerne les outils :
r la
- D’acquisition de l’information
- De transmission de l’information
- De gestion de l’information
Parmi les outils informatiques on peut citer :
- ERP (Enterprise resource planning) : progiciel de gestion intégré
- SCE (Supply chain execution) : progiciel de gestion logistique
pa
- MES (Manufacturing execution system) : gestion interne des process et de la traçabilité
- SCEM (supply chain event management) : gestion des événements de la chaîne
d’approvisionnement, etc.
ité
Éd
– 152 –
PROCESSUS DE REALISATION - CONCEPTION DES
PRODUITS
LA
DI
r la
pa
ité
Éd
– 153 –
Cette partie décrit les mesures à appliquer lors de la mise au point de nouveaux produits ou lors de
modifications de produits existants ou de procédés de fabrication existants.
Outre la mise au point technologique du produit c’est lors de la conception que les éléments relatifs à la
sécurité sanitaire du produit concerné sont définis et validés (PrPO et CCP), compte-tenu des bonnes
LA
pratiques d’hygiène qui sont en place dans l’entreprise.
DI
r la
pa
ité
Éd
– 154 –
OPE 1.1 - CONCEPTION DES PRODUITS
LA
- La mise au point de nouveaux produits,
- La modification de produits ou procédés de fabrication existants.
1 - Planification de la conception
Pour une meilleure efficacité de l’activité de conception, l’entreprise planifie cette activité. Lors de cette
planification sont définis :
- les différentes étapes de la conception,
DI
- les responsabilités et interfaces à chaque étape,
- les activités de revue, de vérifications et de validation de la conception sont décrites.
Exemple d’étapes pour la conception d’un produit nouveau
1
Responsable de la sécurité des denrées alimentaires (voir MNG 2.1)
2
Recherche et développement
– 155 –
Etape Qui Document associé
11. Etablissement des données de sortie de conception Toutes les personnes Compte-rendu de
concernées dont le RSDA revue de conception
LA
12. Vérification de la conception ; éléments de sortie Toutes les personnes Données de sortie de
de la conception satisfont aux exigences d’entrée, concernées dont le RSDA la conception
notamment en matière de maîtrise sanitaire
13. Validation de la conception : les produits fabriqués RSDA Données de sortie de
selon les données de sortie sont conformes aux la conception
attentes initiales, notamment en matière de Documents de
sécurité sanitaire (plan de maîtrise sanitaire, validation
DLUO)
DI
Note : les documentes de sortie de la conception comprennent notamment :
- Les spécifications des procédés
- Les spécifications des matières premières, des conditionnements,
- La durée de vie des produits, etc.
Voir pages suivantes le diagramme pour la conception de nouveaux produits.
En cas de modification d’une recette, d’un procédé de fabrication, etc. les mêmes étapes sont à prendre en
compte. r la
2 - Analyse des dangers
C’est au cours de cette étape que l’analyse des dangers et la définition des PrPO et des CCP sont réalisées.
La validation des mesures de maîtrise se fait le plus souvent sur la base d’expérimentation (barèmes
thermiques) ou documentaire (DLUO).
Les éléments à valider concernent notamment :
- Les caractéristiques des matières premières utilisées,
- Les conditions de sertissage ou fermeture,
- Les barèmes thermiques : précuisson et stérilisation (voir OPE 1.2)
pa
– 156 –
Utilisation de l’arbre de décision PrPO/CCP
Maîtrise Limite
BPH Possibilité Mesure spécifique
Danger à Mesures de maîtrise possible à critique
sont-elles Etapes du danger à à la maîtrise du Décision Surveillance
maîtriser possibles une étape (surveillable)
suffisantes cette étape ? danger
ultérieure possible ?
Oui
gestion de la
Éd
contamination
Agrément du
initiale Réception,
fournisseur
(fournisseurs (contrôles à Non Oui Non PrPO
Analyses de 9
référencés réception)
échantillons
conformité avec le
cahier des charges)
ité
Histamine Non Oui Respect des
gestion des temps temps définis
d’attente (fiches de
(définis pour que la suivi) avec
Toutes les
température ne Non Oui Non PrPO prise de
étapes
permette pas la température en
– 157 –
production cas de doute et
pa
d’histamine) analyses
produits finis
Oui Enregistrement
Barème thermique du barème de
Clostridium validé Oui stérilisation
Non Stérilisation Oui Non Oui CCP
botulinum Qualification du (barème défini (capteur
responsable de la indépendant du
r la
stérilisation, etc. pilotage)1
Recontaminati Oui
Oui Surveillance
on ultérieure Réglage sertisseuse
Non Sertissage Oui Non Oui (critères de CCP sur ligne
(non stabilité Qualification du
fermeture) Décorticage
biologique) sertisseur
1
DI
Les tests d’incubation ne sont pas forcément nécessaires pour démontrer la maîtrise du CCP. Par contre ils permettent de suivre d’éventuelles anomalies de stabilité liées à des
flores thermorésistantes non dangereuses, mais pouvant avoir un effet sur la conservation des produits.
LA
Exemple de diagramme pour la conception d’un produit nouveau
Définition des
éléments
Réunion intiale de conception
LA
d'entrée de
Groupe de maîtrise de la sécurité des aliments
conception
Réalisation
d'un R&D
"prototype"
Non
Acceptable ? Revue de conception
DI
Oui
Finalisation du
R&D
prototype
Non
Acceptable ? Revue de conception
Oui
Réévaluation
r lades mesures
de maîtrise
sanitaire
RSDA
Données
de présérie Revue de conception
industrielle
Présérie
R&D
industrielle
pa
Non
Acceptable ? Revue de conception
Oui
Définition du
plan de
RSDA
maîtrise
sanitaire
Données de
sortie de la Revue de conception
ité
conception
Non
Vérification ? Personnes concernées, dont RSDA
Oui
Éd
Non
Validation ? Personnes concernées, dont RSDA
Oui
Données
de sortie de
conception
– 158 –
OPE 1.2 - VALIDATION DES MESURES DE MAITRISE
L’efficacité des mesures de maîtrise mises en place pour assurer la sécurité et la salubrité des produits doit
LA
être démontrée. Ceci se fait par la validation préalable des mesures définies (qualification) et par la
vérification que ces mesures restent efficaces (requalification) (voir MNG 2.3).
C’est lors de la conception des produits que cette validation est réalisée, en fonction des dangers définis, des
mesures de maîtrise (PrPO ou CCP), en tenant compte des BPH/PrP déjà en place (voir SUP 1 à SUP 3).
DI
- Organiser le travail pour réduire les temps d’attente des produits au minimum
- Ne pas laisser monter la température du poisson au cours des opérations
- Séparer dans le temps ou dans l’espace les opérations pouvant être à l’origine de contaminations
croisées
- Enregistrer les contrôles ou critères de pilotage des différentes opérations
- Surveiller les opérations et enregistrer les éléments de surveillance
- Vérifier l’efficacité des mesures de maîtrise et de surveillance des opérations
r la
Toutes les étapes de la production sont exécutées sans retard et dans des conditions de nature à empêcher
toute possibilité de contamination, de détérioration et de développement microbien.
Le personnel est formé pour les opérations qu’il réalise.
C’est la raison pour laquelle les produits en attente sont placés dans une zone réfrigérée spécifique si elles
ne sont pas destinées à être mises en production.
Le tableau ci-dessous défini des temps d’attente.
Les données ci-dessous résultent des usages professionnels, sans effet constaté sur la sécurité et la qualité du
produit1 .
Elles supposent que par ailleurs les bonnes pratiques d’hygiène définies dans ce guide soient respectées.
Éd
1
Voir aussi Effect of delayed processing on changes in histamine and other quality characteristics of 3 commercialy
canned fishes. (R. Jeya Shakila, Geevarethinam Jeyasekaran, S. Aunto Princy Vyla and R. Saravana Kumar - Journal of
Food Sciences - Vol 70 ,Nr 1, 2005)
– 159 –
Exemples de conditions d’attente en cours de préparation
Lorsque les valeurs données ci-dessous sont dépassées, des contrôles sont mis en place pour s’assurer de
l’acceptabilité du lot (par exemple mesure de l’histamine pour le thon, etc.).
LA
Température maximale
Type de poisson Durée maximale1 Durée courante
des produits
Sardines et maquereaux crus 10° C 3h 2h
Thon cru 15° C 3h 2h
Thon précuit ou longe de thon 30° C 10 h 6h
Maquereau précuit T° ambiante ( 25° C) 8h 6h
DI
2
Sardine précuite à la vapeur T° ambiante ( 25° C) 4h 3h
Sardine frite à l’huile - égouttage 6 h à T° ambiante ( 25° C) puis 36 h à 7° C
ou 24 h à T° ambiante puis mise en chambre froide ( 4° C)
2 - Usage de « barrières »
La survie et la croissance microbienne dépend de conditions
environnementales convenables, c'est-à-dire, de l'atmosphère de gaz, Exemples de barrières
des nutriments, de la disponibilité en eau, de l'absence d'agents
pa
- pH des produits,
inhibiteurs tels que les acides, du potentiel redox et de la température
et de la durée d'entreposage. La maîtrise de ces conditions peut donc - teneur en sel,
être utilisée pour limiter la croissance microbienne. - conservateurs, etc.
Dans le cas des conserves appertisées les principales « barrières »
sont l’étanchéité du conditionnement et le traitement de stérilisation. Mais, lors de la définition du barème de
stérilisation, on peut tenir compte de l’usage d’autres facteurs.
Des combinaisons appropriées de facteurs ou barrières peuvent être utilisées pour que les organismes
concernés ne puissent plus croître ou survivre dans le produit. La présence d'un nombre de facteurs inhibant
ou éliminant les micro-organismes ("barrières") peut être synergique et ainsi requérir moins de chaque
facteur pour maîtriser la croissance que ce qui aurait été attendu si l'on avait considéré l'effet de chaque
ité
facteur individuel.
Les combinaisons des facteurs sont choisies selon la composition du produit, les conditions des procédés de
fabrication, notamment.
Des études concernant l'utilisation, dans la formulation des produits, de facteurs (barrières) inhibant ou
minimisant la multiplication des pathogènes et la synergie de ces facteurs est effectuée lors de la conception.
L’usage de modèles de microbiologie prédictive peut aider à la réalisation de ces études.
Tous les éléments de définition des barrières sont enregistrés et conservés (voir MNG 3).
Éd
Les résultats de ces études se traduisent par des instructions de travail (fiches produits, etc.), mis à la
disposition des opérateurs concernés.
1
Durée maximale avant la prochaine opération de traitement thermique ou mise en chambre froide.
2
2 h entre la fin de cuisson et la fermeture + 2h entre la fermeture et le début de la stérilisation
– 160 –
3 - Validation des mesures de maîtrise
Voir MNG 2.3
LA
3.1 - Décongélation
Le procédé de décongélation, adapté au produit à décongeler, est défini (temps, température) et strictement
contrôlé par le professionnel. La décongélation à température ambiante est à proscrire, car ne permet pas une
bonne maîtrise de la température des poissons et favorise la multiplication bactérienne ou la production
d’histamine1 chez les poissons riches en histidine.
Lors de la validation du barème de décongélation, sont pris en compte, pour chaque ingrédient décongelé :
- L’équipement de décongélation utilisé (technique de décongélation, homogénéité de température de
l’enceinte, etc.) ;
DI
- Le conditionnement du produit (taille, matériau, etc.) ;
- La température initiale du produit ;
- La température finale attendue pour le produit ;
- La quantité mise à décongeler, etc.
Les paramètres temps/température sont définis de manière à éviter les conditions favorisant la croissance
microbienne ou la production de toxine (histamine, par exemple).
En fin de décongélation, sauf utilisation immédiate, la température des produits décongelés est 4° C
( 2° C pour les poissons crus). r la
Lors de la définition du procédé de décongélation il peut être tenu compte d’une étape de tempérage : il ne
s’agit pas d’un entreposage mais d’une étape préalable à la décongélation au cours de laquelle les poissons
sont conservés à l’air libre mais sans atteindre la température de décongélation ( - 5° C) avant d’entrer en
décongélation.
3.2 - Précuisson
Les traitements thermiques de précuisson ont essentiellement un rôle technologique et organoleptique
Toutefois ils ont aussi un effet sur la diminution de la population microbienne (flore d’altération favorisant la
production d’histamine, Staphylococcus aureus, etc.).
pa
Lors de la détermination du barème de précuisson, pour chaque équipement et pour chaque produit, les
facteurs suivants sont pris en compte :
- Flore microbienne et charge microbienne maximale des matières premières ;
- Valeur causatrice attendue ;
- Température initiale du produit avant le début du traitement thermique ;
- Homogénéité de la température dans l’enceinte de traitement thermique ;
- Composition (ratio solides/liquides) et consistance (viscosité), facteurs ayant une influence sur le taux
de pénétration de la chaleur ;
- Taille des produits mis à cuire ;
- Quantité de produit (taille du batch de cuisson) traitée ;
ité
1
Dans le cas de poissons congelés non éviscérés, outre les bactéries histaminogènes, une enzyme présente dans les
intestins (l’histaminase) peut être aussi à l’origine de production d’histamine.
– 161 –
Par contre, si les produits "précuits" sont destinés à être entreposés temporairement en enceinte réfrigérée,
car retirés temporairement du circuit de fabrication, l'opération de refroidissement est la plus rapide possible
pour rester un minimum de temps entre + 63° C et + 10° C (autant que possible en moins de deux heures),
plage de température favorisant la prolifération microbienne (plus particulièrement entre + 50° C et + 10° C).
LA
Lors de la détermination du refroidissement, les facteurs suivants sont pris en compte :
- Température du produit avant le début du refroidissement ;
- Température et circulation adaptée du fluide de refroidissement ;
- Durée du refroidissement particulièrement pour les produits refroidis dans des refroidisseurs en
continu ;
- Homogénéité de la température dans l’enceinte de refroidissement.
DI
4 - Validation des opérations liées à l’emboîtage/conditionnement
Ceci1 concerne les actions de validation relatives au :
- Choix des matériaux de conditionnement (épaisseur de métal, vernis, matériau plastique, etc.) ,
notamment compte-tenu traitement thermique, de la composition des produits ; ce travail est réalisé
en collaboration avec le fournisseur de ces conditionnements ;
- Caractéristiques physiques de conditionnements ;
- Qualification du procédé de fermeture2 : définition des paramètres de réglages de sertisseuses en
fonction des boîtes utilisées, température, cadence et pression de soudage pour les matériaux
plastiques, etc.
r la
- Qualification du procédé de « nettoyage » des récipients (retournement et soufflage des boîtes, par
exemple) ;
- Circuit d’alimentation des lignes de conditionnement (risque de contaminations chimiques ou
physiques, par exemple), etc.
Des contrôles de sertis, bouchage, soudures (voir Annexe VI) sont utilisés pour cette validation avec un plan
d’échantillonnage.
- température de consigne,
- additifs et ingrédients, - profil thermique de refroidissement,
- traitements antérieurs. - pression exercée.
Le barème de stérilisation concerne aussi bien la montée en température, le plateau de traitement thermique
que le refroidissement.
Éd
1
Voir La conserve appertisée - Aspects scientifique, techniques et économiques - Jean Larousse coordinateur
(Technique et Documentation - Lavoisier - APRIA) (1991)
2
Cette qualification est réalisée en relation avec les fournisseurs d’emballage.
3
En général les stérilisateurs utilisés pour la production de conserves de poissons sont des stérilisateurs discontinus. Si
des stérilisateurs continus sont utilisés, il faut aussi prendre en compte la rotation des boîtes ou bocaux.
– 162 –
Pour établir et valider le barème de stérilisation1 il est notamment nécessaire de :
- Travailler avec un autoclave qualifié (homogénéité des températures, notamment) ;
- Effectuer des tests de pénétration de la chaleur dans les produits ; les conditions de réalisation de ces
LA
tests sont définies (ce seront les conditions initiales à reprendre lors de l’application des barèmes de
stérilisation ainsi validés), en particulier la formulation des produits (type d’ingrédients),
caractéristiques physiques des ingrédients, température initiale avant test, type de conditionnement
(matériau, poids, vide de tête, etc.), la disposition des produits dans l’enceinte, etc.
- Définir le barème de stérilisations en se
plaçant dans les conditions les plus Etapes de validation du barème thermique
défavorables pour atteindre la valeur - Etablir un barème thermique par des méthodes de
stérilisatrice attendue, F0 32 (à cœur calcul prédictives (modèle de Ball, par exemple)
du produit, au point le plus froid) ; - Valider ce barème en calculant F0 par des
DI
expérimentations successives (Méthodes de
- Comparer les résultats ainsi obtenus
Bigelow, de Flambert ou autres logiciels
avec les barèmes historiques ou publiés,
informatiques)
les résultats des tests d’incubation, etc.
- Comparer les résultats avec des barèmes existant
Il faut aussi définir les conditions de pour production similaire
refroidissement et notamment la température à
laquelle les produits sont sortis de l’autoclave, les conditions de manipulation ultérieures (ne pas manipuler
des boîtes chaudes et humides) (T° de surface de l’ordre de 55 °C). Ces conditions de refroidissement
doivent notamment prendre en compte l’étanchéité incomplète des sertis aux bactéries avant refroidissement
complet ; selon les types d’autoclaves, l’eau de refroidissement est chlorée ou stérile. (Eau de
r la
refroidissement, qualité de l’air si utilisation de ventilations, etc.).
Voir Annexes V et VI
Une fois que tout ceci est établi des tests de stabilité avec un échantillonnage plus importants (voir Annexe
VIII) seront réalisés sur les premières productions.
7 - Logistique
Les conditions de manipulation, par exemple gerbage, protection des produits et conditions de transport, sont
éventuellement à valider pour éviter l’altération des boîtes ou autres conditionnements, en fonction des
contraintes logistiques prévisibles.
ité
1
Si le conserveur ne dispose pas compétences ou moyens expérimentaux suffisant pour ce faire, il peut faire appel à
des compétences extérieures, centres techniques par exemple.
2
Valeur permettant la réduction de 1012 du nombre de spores de Clostridium botulinum
3
Voir recommandations Institut Appert 1994.
– 163 –
• De l’utilisation prévue : lavage des sols, des équipements, en contact éventuel avec les produits en
cours de préparation, des produits de la pêche, production de glace, …
Les critères de validation du traitement sont définis de telle manière que l’utilisation d’eau de mer propre
n’ait pas d’incidence directe ou indirecte sur la qualité sanitaire des produits.
LA
Voir Annexe III
DI
r la
pa
ité
Éd
– 164 –
PROCESSUS DE REALISATION - PRODUCTION
LA
DI
r la
pa
ité
Éd
– 165 –
Cette partie décrit les mesures à appliquer lors de la réalisation des opérations, en considérant que les bonnes
pratiques générales d'hygiène décrites précédemment sont en place. Deux catégories sont définies :
- BPH lorsque les mesures relèvent des bonnes pratiques d’hygiène (Programme Prérequis - PrP) qui
concernent l’ensemble des activités et dont la surveillance n’est pas assurée pour chaque fabrication
LA
- PrPO lorsque les mesures sont des mesures spécifiques à chaque production (PrP opérationnels -
PrPO), dont la surveillance est assurée pour chaque fabrication et qui est sous la responsabilité de
l’opérateur.
Seules sont donc prises en compte les mesures liées à l'activité de production (mesures en liaison directe avec
cette activité de production).
Les fiches « opérations » qui suivent comprennent deux parties :
1. Un rappel des BPH ayant un impact sur cette étape
DI
2. Une description des mesures appropriées,
3. Un tableau décrivant :
- les dangers devant faire l’objet d’une maîtrise,
- les mesures préventives appliquées pour assurer cette maîtrise,
- le classement de cette mesure (PrPO/CCP),
- la valeur cible) ou la limite critique (CCP) ; pour les PrPO dans la colonne valeur cible sont
indiqués les « résultats » à obtenir, ou montrant que le mesure de maîtrise e a été appliquée
- les actions de surveillance :
• dans le cas de PrPO cette surveillance permet de s’assurer que la mesure de maîtrise
•
r la
a été appliquée,
dans le cas de CCP cette surveillance permet de s’assurer que la limite critique n’a
pas été atteinte,
- les mesures correctives lorsque la valeur cible ou la limite critique n’a pas été atteinte,
- les enregistrements permettant de démontrer que la maîtrise est assurée.
N. B. ces tableaux sont destinés à faciliter la mise en place de l’HACCP dans l’établissement
La criticité du point à maîtriser dépend du produit, de son utilisation, etc. Elle est évoquée à certaines étapes
mais il peut éventuellement y en avoir d’autres en fonction des activités des entreprises
pa
Les mesures correctives décrites dans ces tableaux doivent être adaptées à l'analyse spécifique des
dangers qui peut être réalisée suite à une non-conformité (référence, dans les tableaux, à l’analyse des
dangers).
Aux enregistrements indiqués, il convient d'ajouter les fiches de gestion des non-conformités
éventuellement ouvertes, dans lesquelles tous les éléments relatifs à la gestion de la non-conformité (y
compris les éléments de preuve de cette bonne gestion) sont indiqués.
ité
Éd
– 166 –
OPE 2.1 - RECEPTION
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Procédure de sélection et de suivi des fournisseurs
Contamination initiale
Achats SUP 1 - Rédaction de cahiers des charges acceptés par le fournisseur et définissant les contrôles à
Produits achetés conformes1
Éd
réception
Contamination croisée
Environnement de travail SUP 2.1 - Zones de réception (séparation dans l’espace ou dans le temps)
Prolifération /histamine
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
Adaptation au travail
ité
Matériels et équipements SUP 2.3 - Matériels de manutention adaptés
Contamination croisée
Maintenance - Etalonnage - Contamination croisée
SUP 2.4 - Application du plan de maintenance préventive
Calibration Prolifération / histamine
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection aux zones de réception Contamination croisée
- Hygiène et formation du personnel
– 167 –
- Connaissance des instructions de travail liées à la réception (critères, conditions de Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3
pa
manipulation, …) Prolifération / histamine
- Personnel qualifié pour le travail de surveillance (évaluation organoleptique, par exemple)
Traçabilité
- Utilisation du système d’information pour la gestion des documents de réception
Système d’information SUP 4 Contamination croisée/
- Diffusion des instructions de réception
Prolifération / histamine
2 - Description
r la
Une attention toute particulière est apportée lors de la réception des substances allergènes
Pour les poissons riches en histidine, en l’absence de connaissance des mesures de maîtrise amont (fournisseur non évalué, achats « spot », par exemple), cette étape
peut être un CCP 2. Voir GEN 4
1
Les caractéristiques des produits achetés (cahier des charges) sont définis lors de la mise au point des produits et notamment lors de l’analyse des dangers.
2
Par exemple, l’étude Aspects chimiques et bactériologiques de l’anchois (Engraulis encrasicholus) entreposé sous glace et à moyenne température (20) (N.E.CHAOUQY et A.
DI
EL MARRAKCHI - Revue Méd. Vét. 2005) montre que l’anchois est insalubre avant d’avoir des teneurs excessives d’histamine ; dans ce cas les analyses d’histamine ne peuvent
être nécessaires qu’après avoir effectué un examen organoleptique et en cas de doute. Il ne s’agira pas alors d’un CCP même en cas de connaissance imparfaite de l’amont.
LA
En cas de non-conformité à réception les fournisseurs sont informés (suivi des fournisseurs), voire déréférencés (en cas de non-conformités récurrentes). Cela peut
aussi conduire à modifier le cahier des charges.
3 - Tableaux de maîtrise
3.1 - Poissons sauvages, céphalopodes, mollusques et crustacés
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
Éd
DANGER PREVENTIVES ou CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Contrôles renforcés
Qualification des (poissons riches en
Fournisseurs référencés
fournisseurs histidine voir plus loin dans
le tableau)
ité
Refus du lot
(selon cahier des charges)
ou traitement spécifique du
lot
Critères définis lors de Rejet des poissons
l’analyse des dangers visiblement parasités
Histamine 25 ppm
– 168 –
Contamination initiale Contrôles à réception par Analyse complémentaire et
Bactéries pathogènes (thon) suivi du lot, refus du lot si
pa
un personnel qualifié
Parasites1 PrPO Etat de fraîcheur (sardines moyenne > 50 ppm ou un Fiche de non-conformité
Prélèvement
Cahier des charges ou maquereaux entiers) échantillon > 100 ppm Fiche de réception
Toxines biologiques d’échantillons pour
définissant les Extra ou A d’histamine (thon)
(histamine notamment) analyse
caractéristiques des achats Absence d’odeur après Si catégorie B ou mauvaise
(provenance, etc.) décongélation odeur (maquereaux étêtes)
(maquereaux étêtés vidés) analyse histamine (refus
Absence d’odeur (autres comme pour le thon), suivi
r la
poissons, coquillages du lot
préparés) ABVT uniquement pour
Coquillages vivants poissons blancs rejet du lot
si > exigences
réglementaires
Rejets pour odeur anormale
(coquillages)
DI
1
Une éviscération précoce limite les risques de contamination de la chair de poissons par les parasites.
LA
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES ou CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Si absence de glace, prise
Examen visuel de T° et refus du lot si T° >
Poissons entiers frais : Prise de température en 5° C
Présence de glace cas de glaçage insuffisant ou traitement immédiat
ou de doute suivant état de fraîcheur1
(sardines)
Éd
Contamination initiale
Bactéries pathogènes Contrôle de la T° -12° C Fiche de non-conformité
PrPO Thons congelés en
Toxines biologiques température des produits Refus du lot si T° - 9° C Fiche de réception
saumure (senneur ou
(histamine notamment)
cargo)
Prise de la température
T° -18° C des produits Evaluation du lot
ité
Produits surgelés autres (histamine, …°)
que les thons congelés en si T° - 15° C
saumure, si acceptation mise en
(Longes de thon, etc.) production immédiate
Histamine
(en l’absence de Fiche de réception
– 169 –
connaissance des Résultats Bulletins d’analyses
Contrôles à réception de
pa
pratiques amont, pour les d’intercomparaison du Résultats des tests
la teneur en histamine Refus du lot si teneur
achats de poissons riches Histamine 25 ppm laboratoire effectuant les d’intercomparaison du
(prélèvement CCP moyenne > 25 ppm, ou un
en histidine et pour (limite critique 50 ppm) analyses ou certificat laboratoire (ou
systématique d’un échantillon > 50 ppm
lesquels la teneur en d’accréditation pour cette attestation
échantillon représentatif) 2
histamine peut être élevée analyse d’accréditation)
avant altération Fiche de non-conformité
organoleptique)
Fiche de réception
r la
Phycotoxines Cahier des charges (zone Provenance de zones non Examen des documents Refus du lot si non
PrPO
(coquillages) de provenance) contaminées d’accompagnement conforme Fiche de non-conformité
1
Sardines fraîchement pêchées et débarquées par exemple
2
La notion d’échantillon représentatif est à prendre en application des normes d’échantillonnage (norme NF X 06-023 (Décembre 1997) (échantillonnage dans le cas d’un contrôle
par mesurage). Sur un lot homogène, la notion de contrôle réduit peut être utilisée. En cas de poissons dont l’homogénéité est douteuse (présence de poissons plus ou moins altérés),
DI
il peut être utile de prendre des poissons les plus altérés et de les analyser en faisant les prélèvements dans les parties la plus sensible (paroi abdominale) lors de cet échantillonnage.
Il peut aussi y avoir un tri sur l’état de fraîcheur (en cas de rareté du poisson par exemple) et ensuite appliquer la norme d’échantillonnage aux poissons non rejetés.
LA
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES ou CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Qualification des
Fournisseurs référencés Résultats des analyses Contrôles renforcés
fournisseurs
fournisseurs
Analyse matières 1ères Analyses complémentaires
Contamination initiale
pour approvisionnements et refus du lot si
chimique
"nouveaux" ou après
Éd
dépassement confirmé Fiche de réception
(métaux lourds, dioxines
alertes produits finis (non-conformité au cahier
et PCB, résidus Cahier des charges PrPO Bulletin d’analyse
Critères réglementaires ou (valeurs proches des des charges)
phytosanitaires, résidus de (zones de provenance, Fiche de non-conformité
du cahier des charges seuils limites sur produits Renforcement du plan de
médicaments vétérinaires, etc.) finis) suivi fournisseur.
HAP, radioactivité …)
Analyse périodique de Déréférencement zones de
ité
produits finis selon pêche en fonction des
origine résultats obtenus
Contamination initiale Contrôle à réception des Elimination des corps Fiche de réception
Absence de corps
physique (bouts de critères du cahier des PrPO Visuel étrangers lors de la mise en et/ou Bon de livraison
étrangers
plastique, hameçons, …) charges production Fiche de non-conformité
– 170 –
Encadrement
pa
Prolifération lors de la Fiche de réception
Gestion des temps Entreposage sans délai En cas de doute contrôle Isolement du lot concerné
réception (produits PrPO
d’attente (instructions de travail) de la température des pour évaluation Fiche de non-conformité
réfrigérés ou surgelés)
produits
Qualification des
Éd
Contamination initiale Fournisseur sélectionné Références du fournisseur Contrôles renforcés
fournisseurs
chimique
(métaux lourds, dioxines et Fiche de réception
Cahier des charges Bon de livraison
PCB, résidus (zones de provenance, PrPO Fiche de non-conformité
Refus du lot
phytosanitaires, résidus conditionnement, Critères réglementaires ou Analyses (selon ce qi est (non-conformité au des
médicaments vétérinaires, conditions de transport, du cahier des charges défini dans le cahier des charges)
ité
pollution atomique, …) …) charges)
– 171 –
Fiche de réception
Instructions de travail Glaçage
pa
Prolifération PrPO Entreposage sans délai Encadrement Fiche de non-conformité
(temps d’attente) Mise chambre froide
Fiche de stock
r la
DI
LA
3.3 - Matériaux et produits susceptibles de contact avec les produits alimentaires (conditionnements, huile pour la
maintenance, gants, …)
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Qualification des
Fournisseur sélectionné Références du fournisseur Contrôles renforcés
fournisseurs
Contamination initiale Fiche de réception
Éd
(bactériologie, chimique, Aptitude au contact Certificat d’alimentarité Fiche de non-conformité
Cahier des charges
physique) PrPO alimentaire (huile de maintenance)
(aptitude au contact Certificat d’alimentarité 1
Contamination croisée lors alimentaire, aptitude au Intégrité et propreté de Attestation de conformité
Refus du lot Attestation de
de la fabrication procédé de fabrication, l’emballage Bon de livraison conformité142
produits emballés, Autres critères du cahier Contrôle visuel (intégrité
conditions de transport)
ité
des charges de l’emballage)
– 172 –
Conformité au cahier des
pa
charges ou aux fiches
Choix des produits (cahier techniques Fiche de réception
Non décontamination Bon de livraison
des charges) et des PrPO Refus du lot et/ou bon de livraison
Non efficacité Désinfectants homologués Etiquettes
fournisseurs Fiche de non-conformité
Détergents sur la liste
officielle
r la
DI
1
Pour des matériaux de conditionnement ou autres pour lesquels ces attestations n’ont pas encore été fournies (nouveaux matériaux).
LA
OPE 2.2 - ENTREPOSAGE
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Zones d’entreposage séparées Contamination croisée
Environnement de travail SUP 2.1
- Locaux adaptés (chambres froides, locaux isolés pour les produits de nettoyage et désinfection, etc.) Prolifération / histamine
Éd
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
Adaptation au travail
Matériels et équipements SUP 2.3 - Matériels de manutention et d’entreposage adaptés Contamination croisée
Prolifération / histamine
ité
Maintenance - Etalonnage - - Application du plan de maintenance préventive (équipements frigorifiques, appareils de mesure Contamination croisée
SUP 2.4
Calibration (thermomètres, notamment) Prolifération / histamine
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection aux zones d’entreposage Contamination croisée
- Hygiène et formation du personnel
Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3 - Connaissance des instructions d’entreposage (manipulations, dispositions des produits, T° de
Prolifération / histamine
conservation, FIFO, …)
– 173 –
pa
Traçabilité
- Utilisation du système d’information pour la gestion des stocks
Système d’information SUP 4 Prolifération / histamine
- Diffusion des instructions d’entreposage
Contamination croisée
Maîtrise de la chaîne du froid : il s’agit d’une bonne pratique d’hygiène qui permet de minimiser les risques de prolifération biologiques (bactéries, histamine, …).
Elle concerne tous les produits nécessitant d’être entreposés à température dirigée :
• Poissons frais : T° des locaux permettant de maintenir les poissons à la température de la glace fondante (sous glace et T° 2° C)
r la
• Produits réfrigérés : T° des locaux permettant de maintenir les produits à une T° 4° C
• Thons entiers congelés en saumure pour conserves : T° des locaux permettant de maintenir les poissons à une T° - 12°C)
• Produits et poissons surgelés : T° des locaux permettant de maintenir les produits à une T° -18° C
Le fonctionnement des chambres froides fait l’objet d’une surveillance (thermomètres enregistreurs, alarme en cas de mauvais fonctionnement.
En cas de mauvais fonctionnement de la chambre froide tous les produits concernés font l’objet d’une évaluation (prise de température notamment) par une personne
qualifié (RSDA, par exemple) pour définir leur devenir (refroidissement rapide, mise en production avec procédure de suivi, destruction, par exemple). En effet,
l’analyse des dangers a été réalisée en supposant que les BPH (chaîne du froid notamment) sont en place. En cas de dysfonctionnement d’une chambre froide, il faut
DI
évaluer l’impact de cette rupture du froid.
LA
2 - Description
Les divers produits sont entreposés de manière séparée, le plus rapidement possible après réception, Respect de la règle du « premier entré, premier sorti » (FIFO).
Les règles de conservation sont respectées :
• poissons frais 2° C,
• produits réfrigérés 4° C,
• produits surgelés -18° C, sauf poissons entiers congelés en saumure - 9° C (conservation - 12 ° C pour tenir compte de variation possible de 3° C)
Éd
• durée maximum d’entreposage (produits frais notamment) en conformité avec la durée de vie
Si l’entreprise ne dispose pas de chambre froide (poissons frais, par exemple), la maîtrise du froid peut être assurée par un glaçage suffisant, régulièrement renouvelé
pour maintenir les poissons à une température voisine de celle de la glace fondante (0° C à + 2° C).
3 - Tableaux de maîtrise
ité
3.1 - Produits réfrigérés ou surgelés
La maîtrise des chambres froides relève des Bonnes Pratiques d’Hygiène.
– 174 –
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
pa
Tri ou destruction des Fiche de non-conformité
Altération des produits Règle du « FIFO » PrPO DLC ou DLUO Encadrement
produits Fiche de stock
Prise de T° des poissons
et reglaçage ou mise en
production immédiate
Prolifération Présence permanente de (avec contrôles produits Fiche de stock
(en l’absence de chambre glace
Glaçage PrPO Présence de glace finis éventuels)ou
froide pour le poisson
r la
destruction selon la Fiche de non-conformité
frais)1 Poissons à T° 2° C
situation
(décision prise par une
personne qualifiée)
1
DI
Il est préférable qu’il y ait une chambre froide pour l’entreposage des poissons ; toutefois, lorsqu’une bonne pratique d’hygiène n’est pas possible (absence de chambre froide) la
maîtrise peut être assurée par la mise en place d’un PrPO (glaçage du poisson avec surveillance de la quantité de glace et de la température des poissons).
LA
3.2 - Autres achats
Les substances allergènes sont stockées dans des zones spécifiques, afin de limiter les risques de contamination croisée.
– 175 –
pa
r la
DI
LA
OPE 2.3 - DEBALLAGE - DECONDITIONNEMENT
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Marche en avant
- Zones de travail appropriées, éventuellement à T° dirigée (selon temps d’attente et produits) Contamination croisée
Éd
Environnement de travail SUP 2.1
- Circuit d’évacuation des déchets Prolifération / histamine
- Zones spécialisées pour les allergènes
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
Adaptation au travail
Matériels et équipements SUP 2.3 - Matériels de manutention et de déballage adaptés
Contamination croisée
ité
Maintenance - Etalonnage - Contamination croisée
SUP 2.4 - Application du plan de maintenance préventive (état des locaux et des matériels, notamment)
Calibration Prolifération / histamine
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection aux zones de déballage Contamination croisée
- Hygiène et formation du personnel
Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3 - Connaissance des instructions de déballage (conditions de manipulation, gestion des temps d’attente
– 176 –
Prolifération / histamine
notamment)
pa
Traçabilité
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements
Système d’information SUP 4 Prolifération / histamine
- Diffusion des instructions de déballage et déconditionnement
Contamination croisée
2 - Description
Les opérations de déballage des matières premières (retrait des emballages de livraison qui peuvent avoir été souillés) font l'objet de précautions pour limiter les
r la
risques de contamination et/ou de prolifération (remontée de la température des produits à conserver au froid).
Lorsque les aires de déballage ne sont pas séparées physiquement des aires de réception voire de préparation, le déballage est effectué dans une zone définie et
organisée pour permettre l’évacuation directe des déchets (emballages, palettes, etc.), sans croisement des circuits. Dans cette zone, les poissons ne font pas l’objet
de manipulations autres que celles relatives au déballage et, éventuellement, dans une zone spécifique, l’étêtage et le lavage si ces opérations ne sont pas effectuées
par le personnel déballant le poisson.
Si l’établissement ne dispose pas d’une aire spécifique pour cette opération, le déballage est réalisé avant le début des autres opérations et l’aire de déballage fait
l’objet d’un nettoyage/désinfection avant de l’utiliser pour les autres opérations de préparation des produits.
DI
LA
Lors du déballage de produits allergéniques, des mesures sont prises pour éviter les risques de contamination
Décaissage – déglaçage des poissons
croisée (air, contact), …). Il est souhaitable d’avoir une salle spécifique pour l’entreposage et le déballage des
produits allergéniques. Seules les caisses en bois à usage unique peuvent
entrer dans les zones B lors des opérations de mise
Les opérations de déconditionnement des matières premières doivent faire l'objet d'un maximum de précautions
à disposition des produits en vue de la
pour limiter les risques de contamination par les souillures situées à l'extérieur du conditionnement et/ou de
transformation. Les caisses sont éliminées à
prolifération (remontée de la température des produits à conserver au froid).
« contre sens ».
Pour le traitement des déchets, il convient de distinguer :
Les palettes en bois ne pénètrent pas dans les
Éd
- Déchets n'ayant pas été en contact avec les denrées alimentaires (déchets d'emballage : cartons, films ateliers de zone B pendant les activités de
d'emballage, …) production. Seules sont tolérées, les palettes
propres et en bon état
Ils sont stockés dans un endroit approprié et/ou évacués à l’extérieur des zones de production afin de limiter
les risques de recontamination. Les conditions de leur stockage à l’extérieur permettent d’éviter leur - pour l’approvisionnement des poissons en
dissémination. caisse en tête de la ligne de production,
ité
- Déchets ayant été en contact avec les denrées alimentaires ou déchets souillés (déchets de - pour l’approvisionnement en boîtes, verres,
conditionnement : films, boîtes, bocaux, …) et matières organiques en fonds ou opercules dans les zones
d’emboîtage et de sertissage.
Les sacs plastiques ou les poubelles, contenant des déchets ayant été en contact avec des denrées
alimentaires ou des déchets de matières organiques, sont sortis de l'aire de travail dès qu'ils sont pleins ou Le déglaçage ne se fait pas dans l’eau (sur grilles,
après chaque période de travail. par exemple).
– 177 –
pa
Ils sont vidés dans une benne située à l'extérieur. Si l'évacuation des déchets de la benne n'est pas
suffisamment rapide, les sacs plastiques ou les poubelles sont entreposés dans un local spécifique réfrigéré et à l’abri des insectes et nuisibles.
r la
DI
LA
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Temps d’attente définis
lors de l’analyse des
dangers
Prolifération microbienne Surveillance par
T° maximum des produits l’encadrement Isolement du lot pour
Éd
production d’histamine définie lors de l’analyse Fiche de production
évaluation de son devenir
(poisson frais riches en Gestion des temps des dangers1 En cas de doute mesure de
PrPO (éventuel blocage des lots Fiche de non-conformité
histidine) d’attente la température des
Entreposage immédiat des de produits finis avant Bulletins d’analyse
(température des produits produits
produits déballés résultat des analyses)
réfrigérés, notamment) Analyses de produits finis
Mise en production
ité
immédiate des produits
déconditionnés
– 178 –
pa
r la
DI
1
Voir « exemples de conditions d’attente en cours de préparation » dans le chapitre GEN 4.
LA
OPE 2.4 - DECONGELATION
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Marche en avant
- Zones de travail appropriées Contamination croisée
Éd
Environnement de travail SUP 2.1
- Circuit d’évacuation des exsudats Prolifération / histamine
- Eau potable ou eau de mer propre (si décongélation à l’eau)
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
Adaptation au travail
- Matériels de décongélation adaptés (pas d’écoulement des exsudats d’un produit sur l’autre (produits
Matériels et équipements SUP 2.3
ité
Contamination croisée
non conditionnés), …)
Prolifération / histamine
Maintenance - Etalonnage - - Application du plan de maintenance préventive (instruments de mesure, état des locaux et des Contamination croisée
SUP 2.4
Calibration matériels, notamment) Prolifération / histamine
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection aux zones de décongélation Contamination croisée
- Hygiène et formation du personnel Contamination croisée
– 179 –
Main d’œuvre SUP 3
- Connaissance des instructions de décongélation Prolifération / histamine
pa
Traçabilité
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements
Système d’information SUP 4 Prolifération / histamine
- Diffusion des instructions de décongélation
Contamination croisée
2 - Description
Lorsque la décongélation n’est pas réalisée dans un local séparé de l'entreposage et de la manipulation, elle a lieu sur une aire spécifique et selon des modalités
r la
définies, permettant l’évacuation de l’eau de décongélation sans risque de contaminer les autres produits et dans des conditions ne favorisant pas la multiplication
des micro-organismes. La décongélation à température ambiante est à proscrire sauf en cas de disposition spécifique des produits (mise en grille, etc.), suivi et
validation du procédé, car favorable à la multiplication bactérienne et à la production d’histamine pour les poissons riches en histidine.
La décongélation peut se faire notamment selon l'une des techniques suivantes (voir chapitre 5.2 et SUP2.3) :
- en enceinte réfrigérée,
- dans de l'eau courante potable, (nécessité de maîtriser la température et la qualité de l’eau (renouvellement suffisant)), ou toute autre méthode soumise à l’accord
des services officiels de contrôle.
DI
Le procédé de décongélation, adapté au produit à décongeler, est défini (temps, température) et strictement contrôlé par le professionnel.
LA
Les installations de décongélation sont maintenues parfaitement propres. Il faut prévoir, le cas échéant, un système d'écoulement des exsudats de décongélation
raccordé aux égouts.
Les paramètres temps/température sont choisis afin d'éviter des conditions favorables au développement des micro-organismes et à la production d’histamine. Après
décongélation, la température du produit ne dépasse pas + 2° C, sauf pour la préparation des produits en vue de leur transformation immédiate (voir temps d’attente
GEN 4).
Les produits sont déballés avant d’être décongelés mais sont gardés dans la mesure du possible dans leur conditionnement (conditionnement plastique par exemple,
par contre les cartons paraffinés sont enlevés). En effet, outre l’écran thermique que représente l’emballage, il peut être source de contamination lors de l’écoulement
Éd
de l’eau qui exsude au cours de la décongélation.
Les matières premières décongelées en attente de préparation sont entreposées dans les mêmes conditions de température que les produits frais.
Préalablement à la décongélation les produits (thon congelés notamment) peuvent être mis dans une chambre de tempérage : la température des produits s’élève
doucement sans atteindre la température de décongélation commençante, à l’air. Cette phase, si appliquée, fait partie du procédé de décongélation et est prise en
compte pour la validation de ce procédé.
ité
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Mesure de la température
– 180 –
Barème de décongélation de l’enceinte de Isolement des lots
pa
Prolifération microbienne Validation préalable du décongélation ou de la T° concernés pour évaluation
Production d’histamine procédé de décongélation Poissons ou filets de des produits Relevé temps/température
(mise en production
(poissons riches en (équipement, barème, poissons décongelés : (décongélation par
PrPO immédiate avec suivi Fiches de décongélation
histidine) etc.) T° 2° C à cœur aspersion, par exemple) renforcé du lot, analyse Fiche de non-conformité
Production de toxines Autres ingrédients :
(autres ingrédients) Instructions de travail En cas de doute, mesure d’histamine produits finis,
T° 4° C à cœur de la température des destruction, …)
produits
r la
DI
LA
OPE 2.5 - PREPARATION DES POISSONS CRUS
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Marche en avant
- Zones de travail appropriées
Éd
Contamination croisée
Environnement de travail SUP 2.1 - Circuit d’évacuation des déchets
Prolifération / histamine
- Utilisation d’eau de mer propre ou eau potable pour le lavage
- Flux d’air orientés des zones les plus propres vers les moins propres
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
- Matériels de manutention et de préparation adaptés au travail Adaptation au travail
ité
Matériels et équipements SUP 2.3 - Aptitude au nettoyage et désinfection Contamination croisée
- Aptitude au contact alimentaire Prolifération / histamine
Maintenance - Etalonnage - - Application du plan de maintenance préventive (instruments de mesure, état des locaux et des Contamination croisée
SUP 2.4
Calibration matériels, notamment) Prolifération / histamine
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection aux zones de préparation et matériels concernés Contamination croisée
– 181 –
- Hygiène et formation du personnel
pa
Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3 - Connaissance des instructions de préparation (élimination des parasites, pas de contacts chair/peau ou
Prolifération / histamine
chair/viscères, …)
Traçabilité
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements
Système d’information SUP 4 Prolifération / histamine
- Diffusion des instructions de préparation
Contamination croisée
r la
2 - Description
Ce chapitre concerne les opérations consécutives au déballage, et le cas échéant à la décongélation. Elles La température de l’eau (la plus basse possible), lors
sont réalisées selon une cadence qui permette la manipulation rapide des lots consécutifs en cours de des divers lavages, est un des facteurs permettant
production, dans des conditions de nature à empêcher toute contamination, altération, détérioration ou d’éviter, au cours du processus de préparation, la
prolifération de micro-organismes, notamment en liaison avec la production d’histamine. Si les temps remontée en température du poisson.
d’attente entre diverses opérations sont trop longs, les produits sont entreposés au froid ou mis sous
glace (durée entre déballage et précuisson ou décongélation et précuisson ou décongélation et stérilisation (produits non précuits), …) (voir GEN 4 - Exemples de
temps d’attente). Les quantités de poissons en attente de préparation hors glace doivent être limitées au strict minimum nécessaire au bon déroulement des
DI
opérations.
LA
L’usage de bacs pour le lavage des poissons est déconseillé.
Les opérations d'éviscération, d'étêtage, de pelage, de désarêtage, de filetage, de découpage, etc. sont effectuées proprement et selon les règles de l’hygiène. Il faut
notamment éviter de mettre la chair en contact avec les viscères ou la peau.
Pour minimiser les risques de migration de parasites dans la chair des poissons, ceux-ci sont éviscérés le plus rapidement possible après réception (poissons achetés
non éviscérés).
Les poissons visiblement contaminés par des parasites sont éliminés.
Éd
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Encadrement
Prolifération microbienne Refroidissement des
ité
Histamine En cas de doute, prise de produits si nécessaire Fiche de production
Gestion des temps Durée définie lors de la température des
Migration des parasites PrPO Isolement du lot concerné Fiche de non-conformité
d’attente l’analyse des dangers produits, analyse
(poissons avant pour évaluation (blocage Fiches d’analyse
éviscération) d’histamine sur produits
avant résultats)
finis
– 182 –
pa
r la
DI
LA
OPE 2.6 - PRECUISSON
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Zones de travail appropriées
- Flux d’air orientés des zones les plus propres vers les moins propres
Éd
Environnement de travail SUP 2.1 Contamination croisée
- Vapeur ou eau de cuisson à base d’eau potable
- Eau potable ou eau de mer propre pour le refroidissement
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
- Matériels de précuisson adaptés au travail (montée et descente de température)
-
ité
Répartition de la température au sein de l’enceinte Adaptation au travail
Matériels et équipements SUP 2.3 - Aptitude au nettoyage et désinfection Contamination croisée
- Aptitude au contact alimentaire Prolifération / histamine
- Fluide de refroidissement propre
Maintenance - Etalonnage - - Application du plan de maintenance préventive (instruments de mesure, état des locaux et des Contamination croisée
SUP 2.4
Calibration matériels, notamment) Prolifération / histamine
– 183 –
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection aux matériels de précuisson Contamination croisée
pa
- Hygiène et formation du personnel Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3
- Connaissance des instructions de précuisson Prolifération / histamine
Traçabilité
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements
Système d’information SUP 4 Prolifération / histamine
- Diffusion des instructions de précuisson
Contamination croisée
r la
2 - Description Le traitement de précuisson, outre son intérêt technologique, permet de détruire la flore favorisant la production
Cela concerne la précuisson (montée en d’histamine. De ce fait les temps d’attente après cuisson peuvent être plus grands avant qu’il y ait production
température, palier et refroidissement) de d’histamine, en l’absence de recontamination microbienne (voir temps d’attente de produits cuits en GEN 4).
tout ou partie des ingrédients. Le refroidissement ultérieur n’a pas besoin forcément de ramener à des T° < 10° (maquereaux par exemple). Il est
Le barème de précuisson est défini lors de réalisé de manière à obtenir le plus rapidement possible la température définie (en moins de 2 heures si possible.
la mise au point du produit (voir OPE 2.1 Il n’y pas forcément éviscération avant cuisson (la flore végétative est détruite par la cuisson, même si les poissons
et OPE 2.2) et de l’analyse des dangers. ne sont pas éviscérés). Ceci est pris en compte lors de la validation du barème de cuisson.
DI
LA
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Gestion des temps
Durée maximale d’attente
d’attente (entre fin de Encadrement
Prolifération microbienne, définie lors de l’analyse Isolement du lot concerné
préparation et début de PrPO Contrôle des T° et des Fiche de production
histamine des dangers pour évaluation de son
cuisson durées Fiche de non-conformité
Barème de cuisson
Éd
Barème validé devenir (blocage éventuel
Analyse de produits finis du lot avant résultats) Bulletins d’analyse
Non décontamination éventuellement
Barème validé PrPO Barème de cuisson
(flore d’altération)
ité
– 184 –
pa
r la
DI
LA
OPE 2.7 - PREPARATION DES SAUCES ET AUTRES INGREDIENTS
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Zones de travail appropriées
- Zone spécifique de préparation pour les ingrédients à risque allergénique Contamination croisée y
Éd
Environnement de travail SUP 2.1
- Flux d’air orientés des zones les plus propres vers les moins propres compris allergène
- Utilisation d’eau potable
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
- Matériels de préparation adaptés au travail
Adaptation au travail
- Aptitude au nettoyage et désinfection
ité
Contamination croisée y
Matériels et équipements SUP 2.3 - Aptitude au contact alimentaire
compris allergène
- Utilisation de matériels spécifiques pour les produits allergéniques (seaux de couleur spécial, par
Prolifération
exemple)
Contamination croisée y
Maintenance - Etalonnage - - Application du plan de maintenance préventive (instruments de mesure (balance), état des locaux et compris allergène
SUP 2.4
Calibration des matériels, notamment) Prolifération
– 185 –
Stabilité ultérieure
pa
- Application du plan de nettoyage et désinfection aux matériels de préparation (notamment si Contamination croisée y
Nettoyage et désinfection SUP 2.5
manipulation de substances allergéniques) compris allergène
- Hygiène et formation du personnel
Contamination croisée y
- Connaissance des instructions de préparation des sauces et autres ingrédients (notamment séquences
Main d’œuvre SUP 3 compris allergène
de travail si ingrédients allergéniques)
Prolifération
- Qualification des personnes préparant les sauces acidifiantes (cas de conserves acidifiées)
r la
Traçabilité
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Prolifération
Système d’information SUP 4
- Diffusion des instructions de précuisson Contamination croisée y
compris allergène
2 - Description
Il s’agit de la préparation des sauces ou autres ingrédients qui seront ajoutés aux poissons lors de l’emboîtage ou avant précuisson (plats cuisinés à base de poissons,
par exemple).
DI
LA
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Respect des valeurs Fiche de production
Gestion des temps Isolement du lot pour
Prolifération microbienne PrPO définies lors de l’analyse Encadrement
d’attente évaluation de son devenir Fiche de non-conformité
des dangers
Reformulation
Éd
Respect de la formulation (acidification)
Non stabilité ultérieure pH inférieur à la limite Adaptation du barème de Fiche de production
Instructions de travail critique définie lors de la
(sauces pour conserves CCP Mesure du pH stérilisation (suivi spécial Fiche de non-conformité
(formulation de la sauce) mise au point du produit
acidifiées) du lot) Bulletins d’analyse pH
et de l’analyse des
dangers Destruction de la sauce
ité
non conforme
Isolement du lot concerné
Planification des
pour évaluation Fiche de production
fabrications avec
Contamination croisée Respect du programme Analyse d’allergène
substances allergènes PrPO Encadrement Fiche de non-conformité
(allergènes) (plan) de travail Complément
(de préférence en fin de Bulletin d’analyse
d’information sur
production)
– 186 –
l’étiquetage
pa
r la
DI
LA
OPE 2.8 - FILETAGE / PARAGE APRES CUISSON
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Marche en avant
- Zones de travail appropriées
Éd
Contamination croisée
Environnement de travail SUP 2.1 - Circuit d’évacuation des déchets
Prolifération / histamine
- Flux d’air orientés des zones les plus propres vers les moins propres
- Ventilation des locaux (éviter les températures excessives)
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
- Tables de travail adaptées (évacuation des déchets notamment) Adaptation au travail
ité
Matériels et équipements SUP 2.3 - Aptitude au nettoyage et désinfection Contamination croisée
- Aptitude au contact alimentaire Prolifération / histamine
Maintenance - Etalonnage - Contamination croisée
SUP 2.4 - Application du plan de maintenance préventive (état des locaux et des matériels, notamment)
Calibration Prolifération / histamine
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection aux zones de préparation Contamination croisée
– 187 –
- Hygiène et formation du personnel
pa
- Connaissance des instructions de travail (manipulations, renouvellement des petits outils le cas Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3
échéant, temps d’attente, absence de contact avec les déchets, directs ou indirects (via tapis, tables de Prolifération / histamine
travail), élimination des parasites)
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
Système d’information SUP 4 - Diffusion des instructions de préparation (conditions de manipulation, d’élimination des déchets, de Prolifération / histamine
nettoyage des petits outils, etc.) Contamination croisée
r la
2 - Description
Il s’agit d’opérations telles que le filetage/désarêtage des maquereaux après cuisson, la préparation des longes de thon, etc.
DI
LA
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Refroidissement des
produits si nécessaire
Encadrement (glace à partir d’eau
En cas de doute, prise de potable ou d’eau de mer Fiche de production
Prolifération microbienne Gestion des temps Durée définie lors de
Éd
PrPO la température des propre, …) Fiche de non-conformité
histamine d’attente l’analyse des dangers
produits Isolement du lot concerné Bulletin d’analyse
Analyses de produits finis pour évaluation (blocage
éventuel du lot produit
fini avant résultats)
ité
– 188 –
pa
r la
DI
LA
OPE 2.9 - DETECTION DES CORPS ETRANGERS
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Marche en avant
- Zones de travail appropriées Contamination croisée
Environnement de travail SUP 2.1
Éd
- Flux d’air orientés des zones les plus propres vers les moins propres Prolifération / histamine
- Ventilation des locaux (éviter les températures excessives)
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
- Matériel en amont du détecteur en bon état
- Matériel adapté Contamination croisée
Matériels et équipements SUP 2.3
ité
- Aptitude au nettoyage et désinfection Non détection
- Aptitude au contact alimentaire
Maintenance - Etalonnage -
SUP 2.4 - Application du plan de maintenance préventive Non détection
Calibration
- Application du plan de nettoyage et désinfection aux différents matériels pouvant être source de
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 contamination par des déchets Contamination croisée
– 189 –
- Procédure de nettoyage après intervention de maintenance sur ligne
pa
- Hygiène et formation du personnel
- Connaissance des instructions de travail (fonctionnement et réglage du détecteur de métaux ) Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3
- Formation du personnel de maintenance et respect des instructions de maintenance Non détection
- Qualification de l’opérateur
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
Système d’information SUP 4
- Diffusion des instructions de réglage et de fonctionnement du détecteur Non détection
r la
2 - Description
Cette étape n’est pas une étape obligatoire. Elle n’est utile que si, compte tenu des procédés de fabrication, des mesures mises en œuvre tout au long des étapes de
fabrication, dans les procédures de maintenance, en matière de comportement du personnel, etc. il apparaît nécessaire, lors de l’analyse des dangers, de mettre en
place une étape de surveillance spécifique.
Lorsqu’elle est réalisée avant fermeture du conditionnement ce n’est pas un CCP.
Pour les emballages plastiques (sans métal), si cette opération est faite après conditionnement et soudure elle peut être considérée :
DI
- Soit comme une opération (PrPO) destinée à surveiller les bonnes mesures de maîtrise préalables pour la prévention du risque de corps étrangers,
LA
- Soit comme un CCP1, dans ce cas il doit y avoir une mesure de surveillance que celle de pilotage (barrette de réglage) du détecteur de métaux (contrôle régulier
sur un autre détecteur, par exemple) pour s’assurer du bon fonctionnement du détecteur.
3 - Tableaux de maîtrise
3.1 - Etape non gérée par un CCP
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
Éd
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Réglage du détecteur
– 190 –
dangers en cas de doute fini avec résultats) Bulletins d’analyse
pa
r la
1
DI
Cela n’empêche pas de mettre des mesures en amont pour limiter le risque de présence de corps étrangers ; par ailleurs le réglage doit être fait pour détecter la particule
indépendamment de sa position dans le produit, ce qui peut être très difficile en production (rejet de nombreux produits non contaminés, selon le type d’équipement)
LA
3.2 - Etape gérée par un CCP
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
– 191 –
pa
r la
DI
LA
OPE 2.10 - EMBOITAGE
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Cahier des charges (propreté, récipients emballés, aptitude au contact alimentaire, caractéristiques Contamination croisée
Achats SUP 1
physiques) Stabilité ultérieure
Éd
- Marche en avant
- Zones de travail appropriées Contamination croisée
Environnement de travail SUP 2.1
- Flux d’air orientés des zones les plus propres vers les moins propres Prolifération / histamine
- Ventilation des locaux (éviter les températures excessives)
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
ité
- Matériel adapté
- Retournement des boîtes avec soufflage éventuel (emboîtage automatique) Contamination croisée
Matériels et équipements SUP 2.3
- Aptitude au nettoyage et désinfection Non détection
- Aptitude au contact alimentaire
Maintenance - Etalonnage - - Application du plan de maintenance préventive
SUP 2.4 Stabilité ultérieure
Calibration - Maîtrise des instruments de mesure (pesée notamment)
– 192 –
pa
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection Contamination croisée
- Hygiène et formation du personnel
Contamination croisée
- Connaissance des instructions de travail (examen et/ou retournement des boîtes, sachets (si mise il
Main d’œuvre SUP 3 Prolifération
s’agit d’une opération manuelle)
Stabilité ultérieure
- Qualification de l’opérateur (conserves acides)
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
Système d’information SUP 4
- Diffusion des instructions de réglage et de fonctionnement de l’emboîteuse Stabilité ultérieure
r la
2 - Description
Des procédures de nettoyage des conditionnements sont mises en place en cas de manipulation (retournement et soufflage (air comprimé, eau ou vapeur) ; en cas
d’acheminement long (rails d’approvisionnement) à travers l’usine dans des zones autres que des zones B) les boîtes sont transférées de manière à minimiser les
contaminations croisées (poussières notamment) (transfert vers le bas ou ligne de transfert protégée).
Pour les bocaux en verre retournement avant utilisation ; importance de l’espace de tête (remplissage non à débordement). En cas de bris de verre, les bocaux ayant
pu recevoir des bris de verre sont retirés pour contrôle individuel (si vides) ou détruits (si remplis).
DI
L’emboîtage de conserves acidifiées est un CCP lorsque l’ajout de l’acide est fait à cette étape.
LA
Note - Conditionnement aseptique, spécifications particulières
La stérilisation en vrac et le conditionnement aseptique faisant appel à des technologies particulières, différentes selon les procédés, il convient de suivre les
consignes données par le constructeur des machines.
Toutes dispositions sont prises pour assurer :
- la stérilisation préalable des récipients,
- la stérilisation du produit,
- le maintien de la stérilité des enceintes de traitement, de remplissage et de fermeture.
Éd
Les équipements sont pourvus d'instruments de contrôle adéquats pour surveiller l'application effective des traitements d’asepsie et de stérilisation et pour déclencher
le retraitement immédiat ou l'élimination du produit destiné à être conditionné, en cas de déviation des procédures.
Les recommandations du Code d'Usages en matière d'hygiène pour les conserves d'aliments peu acides conditionnées aseptiquement, du Codex Alimentarius,
peuvent servir de guide.
ité
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
– 193 –
PrPO Analyses de produits finis
(dont histamine) d’attente l’analyse des dangers des lots en attente des
pa
en cas de doute résultats d’analyse
Respect de la formulation Examen visuel
Instructions de travail (notamment quantités) Ejection
(quantité par Encadrement
Stabilité ultérieure PrPO Pas de débordement Reconditionnement ou Fiche de production
conditionnement, dosage Eventuellement trieuse
(ingrédient sur le bord à élimination (selon risque) Fiche de non-conformité
volumétrique) pondérale
fermer) Bulletins d’analyse
Respect de la formulation
r la
(notamment quantités) Reconditionnement ou
Stabilité ultérieure Pas de débordement élimination des produits à
Instructions de travails CCP Mesure du pH
(conserves acides) (ingrédient sur le bord à pH insuffisants depuis le
fermer) dernier contrôle conforme
Limite critique pH < 4,5
DI
LA
OPE 2.11 - FERMETURE - SERTI
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Cahier des charges (propreté, opercules emballés, aptitude au contact alimentaire, caractéristiques Contamination croisée
Achats SUP 1
physiques, etc.) Stabilité ultérieure
Éd
- Flux d’air orientés des zones les plus propres vers les moins propres Contamination croisée
Environnement de travail SUP 2.1
- Ventilation des locaux (éviter les températures excessives) Prolifération / histamine
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
- Matériel adapté
Contamination croisée
ité
Matériels et équipements SUP 2.3 - Aptitude au nettoyage et désinfection
Stabilité ultérieure
- Aptitude au contact alimentaire
Maintenance - Etalonnage - - Application du plan de maintenance préventive Stabilité ultérieure
SUP 2.4
Calibration - Utilisation de graisse à alimentarité reconnue Contamination croisée
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection Contamination croisée
– 194 –
- Hygiène et formation du personnel Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3 -
pa
Connaissance des instructions de travail Prolifération
- Qualification de l’opérateur Stabilité ultérieure
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
Système d’information SUP 4
- Diffusion des instructions de réglage et de fonctionnement de l’outil de fermeture Stabilité ultérieure
2 - Description
r la
Les outils de fermeture (sertisseuses, …) sont réglés avant utilisation pour le type de récipient. Cette opération de réglage est conduite par du personnel
spécialement formé.
Après fermeture, les récipients sont lavés avant stérilisation ; ils sont manipulés avec précaution afin d’éviter tout dommage susceptible de favoriser la
contamination.
Cette opération est un CCP. Des contrôles réguliers de fermeture sont effectués (cf. Annexe VII - Contrôle des fermetures).
DI
LA
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Instructions de travail
Contamination ultérieure Examen visuel
Qualification (choix des Etanchéité du serti Reconditionnement (si Fiche de production
(non étanchéité du Encadrement
outils de sertissage ) du (croisure, constat immédiat) ou
conditionnement) ou CCP Prélèvements réguliers Fiche de non-conformité
matériel et du personnel) ondulation, destruction des produits
prolifération ultérieure
Éd
calage) pour contrôle de serti concernés Bulletin de contrôle
(non stabilité biologique) Réglage des têtes de
(visuel et dimensionnel)
sertisseuse
Encadrement Fiche de production
Prolifération (bactéries, Gestion des tempes Blocage des lots avant
PrPO Temps d’attente définis Analyse de produits finis Fiche de non-conformité
histamine) d’attente résultats des contrôles
en cas de doute Bulletins d’analyse
ité
– 195 –
pa
r la
DI
LA
OPE 2.12 – FERMETURE - CAPSULAGE
1 - Rappel des principales BPH(PrP) ayant un impact à cette étape
Voir OPE 2.11
2 - Description
Éd
Voir OPE 2.11
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
ité
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
– 196 –
pa
Encadrement Fiche de production
Prolifération (bactéries, Gestion des tempes Blocage des lots avant
PrPO Temps d’attente définis Analyse de produits finis Fiche de non-conformité
histamine) d’attente résultats des contrôles
en cas de doute Bulletins d’analyse
r la
DI
LA
OPE 2.13 - FERMETURE - THERMOSCELLAGE
1 - Rappel des principales BPH(PrP) ayant un impact à cette étape
Voir OPE 2.11
2 - Description
Éd
Voir OPE 2.11
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
ité
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Reconditionnement (si
Instructions de travail constat immédiat) ou
Contamination ultérieure (paramètres du procédé) destruction des produits
(non étanchéité du Examen visuel (sachets) concernés ou mise en test
Nettoyage, polissage, etc. Etanchéité du scellage Fiche de production
conditionnement) ou Encadrement de stabilité de tous les
des outils de scellage
produits concernés et
– 197 –
prolifération ultérieure CCP Prélèvements réguliers Fiche de non-conformité
(non étanchéité du Nettoyage des zones de élimination des produits
pa
scellage pour contrôle (visuel, tests Bulletin de contrôle
conditionnement) (non d’éclatement) non stables
stabilité biologique) Qualification du matériel Rectification,
et du personnel changement, etc. de l’outil
de scellage
Encadrement Fiche de production
Prolifération (bactéries, Gestion des tempes Blocage des lots avant
PrPO Temps d’attente définis Analyse de produits finis Fiche de non-conformité
histamine) d’attente résultats des contrôles
r la
en cas de doute Bulletins d’analyse
DI
LA
OPE 2.14 - LAVAGE DES BOITES ET BOCAUX
1 - Rappel des principales BPH(PrP) ayant un impact à cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
Achats SUP 1 - Dégraissant homologué Contamination croisée
Environnement de travail SUP 2.1 - Utilisation d’eau potable Contamination croisée
Éd
- Matériel adapté (non altération des sertis, …)
Matériels et équipements SUP 2.3 Contamination croisée
- Aptitude au nettoyage et désinfection
Maintenance - Etalonnage -
SUP 2.4 - Application du plan de maintenance préventive Contamination croisée
Calibration
ité
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection Contamination croisée
- Hygiène et formation du personnel Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3
- Connaissance des instructions de travail (conditions de manipulation des boîtes, notamment) Stabilité ultérieure
Système d’information SUP 4 - Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
– 198 –
2 - Description
pa
Cette opération n’est pas systématiquement réalisée.
Elle peut présenter un intérêt selon le type de stérilisateur utilisé (par exemple circuit fermé d’eau pour la stérilisation, injection de vapeur). L’eau utilisée est de
l’eau potable avec ajout éventuellement de dégraissant homologué.
3 - Tableaux de maîtrise
r la
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Encadrement Fiche de production
Gestion des temps
Prolifération (bactéries, Temps d’attente et T° Analyse (histamine) de Blocage des lots avant
d’attente et de la T° de PrPO Fiche de non-conformité
histamine) définis produits finis en cas de résultats des contrôles
l’eau de lavage Bulletins d’analyse
doute
DI
LA
OPE 2.15 - STERILISATION
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Flux d’air orientés des zones les plus propres vers les moins propres Contamination croisée
Environnement de travail SUP 2.1
- Ventilation des locaux (éviter les températures excessives) Prolifération / histamine
Éd
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles Contamination croisée
- Matériel adapté
- Aptitude au nettoyage et désinfection Contamination croisée
Matériels et équipements SUP 2.3
- Aptitude au contact alimentaire Stabilité ultérieure
- Fluide de refroidissement propre (pas de complément d’eau non traitée en phase de refroidissement)
ité
Maintenance - Etalonnage - - Application du plan de maintenance préventive Stabilité ultérieure
SUP 2.4
Calibration - Maintenance des équipements de mesure (T°, pression, etc.) Contamination croisée
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection Contamination croisée
- Hygiène et formation du personnel Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3 - Connaissance des instructions de travail (barème thermique validé) Prolifération
-
– 199 –
Qualification de l’opérateur Stabilité ultérieure
pa
- Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
Système d’information SUP 4
- Diffusion des instructions de réglage et de fonctionnement de l’outil de fermeture Stabilité ultérieure
2 - Description
Il s’agit ici du traitement thermique dans le conditionnement final pour les produits déjà conditionnés ou avant conditionnement aseptique. Ce chapitre concerne la
montée en température, le palier et le refroidissement. Lors du refroidissement il convient d’être vigilant à la qualité de l’eau de refroidissement (ne pas injecter
r la
d’eau non traitée durant cette phase).
Cette étape est un CCP. Le barème thermique a été validé (voir OPE 2.2 et annexe IV).
Voir en Annexe V les recommandations pour l’utilisation des autoclaves.
Les produits ne sont pas sortis de l’autoclave tant que leur température n’est pas < 70° C en surface
DI
LA
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES BPH/PrP ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES ou PrPO SURVEILLANCE CORRECTIVES
Mise immédiate en
stérilisation avec contrôles
Instructions de travail renforcés produits finis Fiche de production
Valeur définie lors de
Prolifération microbienne (temps d’attente entre PrPO Encadrement (histamine pour les Fiche de non-conformité
l’analyse des dangers
Éd
sertissage et stérilisation poissons riches en Bulletins d’analyse
histidine,
tests de stabilité)
Instructions de travail
Contrôle des T° et des Fiche de non-conformité
Qualification des
ité
durées autrement que par Isolement du lot concerné
Non décontamination équipements, du l’appareil de pilotage Fiche de production
CCP Barème de stérilisation pour évaluation de son
(non stabilité biologique) personnel et du barème Enregistrement du barème
Analyse de produits finis devenir
Pilotage de l’appareil de (contrôle de stabilité) appliqué
cuisson
Indicateurs de
– 200 –
stérilisation1 Contrôle visuel de
Traitement de tous les
pa
Circulation des chariots PrPO Virage de l’indicateur l’indicateur Mise en stérilisation Fiche de production
produits
(paniers) ou zones Comptage de chariots
matérialisées
r la
1
DI
Lorsque les dispositions de l’atelier de stérilisation respectent une stricte marche en avant, sans possibilité physique de croisement (stérilisateurs avec entrée et sortie différentes,
séparation physique (barrière) des zones de chariots (cages, paniers) avant stérilisation et après stérilisation, ..) cet indicateur peut ne pas être mis.
LA
OPE 2.16 - SECHAGE
1 - Rappel des principales BPH(PrP) ayant un impact à cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
Environnement de travail SUP 2.1 - Espace suffisant pour le séchage Contamination croisée
Matériels et équipements SUP 2.3 - Matériel adapté (non déformation des sertis) Contamination croisée
Éd
Maintenance - Etalonnage -
SUP 2.4 - Application du plan de maintenance préventive Contamination croisée
Calibration
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection des locaux Contamination croisée
- Hygiène et formation du personnel Contamination croisée
Main d’œuvre SUP 3
ité
- Connaissance des instructions de travail (conditions de manipulation des boîtes, notamment) Stabilité ultérieure
Système d’information SUP 4 - Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
2 - Description
Les boîtes sont retirées des stérilisateurs et laissées dans leurs chariots de stérilisation sans les manipuler ; une légère inclinaison (boîtes rangées sur intercalaires)
– 201 –
peut favoriser ce séchage mais il faut être attentif à ne pas déformer les sertis par cette opération (risques de fuites ultérieures)
pa
Cette opération consiste à laisser les boîtes sécher sans manipulation pour éviter des contaminations (sertis encore fragiles) afin de limiter les phénomènes de
corrosion.
S’il y a refroidissement forcé des boîtes, le procédé est validé pour éviter les fuites de sertis (dilatations et contractions non homogènes).
3 - Tableaux de maîtrise
r la
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Durée minimale avant Encadrement Isolement du lot pour Fiche de production
Contamination croisée manipulation Eventuellement tests de évaluation (blocage Fiche de non-conformité
(dilatation éventuelle des Instructions de travail PrPO
T° des boîtes avant stabilité des produits éventuel avant résultats Résultats des tests de
sertis)
décageage 50° C douteux des tests) stabilité
DI
LA
OPE 2.17 - STOCKAGE
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
Environnement de travail 5.2 - Locaux adaptés pour éviter la corrosion des boîtes Stabilité ultérieure
Matériels et équipements 5.4 - Matériel adapté (ne pas abîmer les fermetures (sertis, …) ne pas déformer les récipients, etc.) Stabilité ultérieure
Éd
Nettoyage et désinfection 5.6 - Application du plan de nettoyage et désinfection Contamination croisée
- Hygiène et formation du personnel aux instructions de travail (propreté des mains avant manipulation Contamination croisée
Main d’œuvre 5.7
des boîtes encore chaudes, conditions de manipulation, etc.) Stabilité ultérieure
Gestion de l’information 5.8 - Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
ité
2 - Description
Les produits ne sont pas manipulés à des températures > 50° C en surface. Après cette phase ils peuvent être mis en palettes ou en cartons.
Une bonne rotation des stocks est assurée sur la base du principe "premier entré, premier sorti".
– 202 –
pa
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES BPH/PrP ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES ou PrPO SURVEILLANCE CORRECTIVES
Non altération des Intégrité des Encadrement Elimination des produits
conditionnements (sertis, Instructions de travail conditionnements Personnel effectuant la visiblement déformés Fiche de non-conformité
PrPO
capsules, déformations, Conditions d’emballage (absence de corrosion, de mise en carton ou en Isolement du lot pour Fiche de stock
chocs, etc. déformations, etc.) palette évaluation de son devenir
r la
DI
LA
PROCESSUS DES REALISATION - EXPEDITION
LA
DI
r la
pa
ité
Éd
– 203 –
Ce chapitre décrit l’ensemble des opérations à réaliser à partir du moment où les produits ont été mis en
stock.
Certaines opérations telles que l’étiquetage peuvent être réalisées au cours des étapes d’emboîtage,
notamment dans le cas de boîtes pré-imprimées, ou après le sertissage (marquage au jet d’encre par
LA
exemple).
Les actions de maîtrise décrites ci-après dans ce chapitre s’appliquent au moment où l’opération est
effectuée.
DI
r la
pa
ité
Éd
– 204 –
OPE 3.1 - ETIQUETAGE
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
- Colles et encres aptes au contact alimentaire et adapté aux matériaux de conditionnement Contamination croisée
Achats SUP 1 (risques de migrations)
Éd
- Informations sur les étiquettes ou boîtes pré-imprimées Règles d’étiquetage
Environnement de travail SUP 2.1 - Locaux adaptés (facilité de travail pour éviter les chocs sur les produits) Stabilité ultérieure
Matériels et équipements SUP 2.3 - Matériel adapté (conservation de l’intégrité des conditionnements) Stabilité ultérieure
Maintenance - Etalonnage -
SUP 2.4 - Application du plan de maintenance préventive (conservation de l’intégrité des conditionnements) Stabilité ultérieure
Calibration
ité
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection Contamination ultérieure
- Hygiène et formation du personnel aux instructions de travail (étiquetage, conditions de
Main d’œuvre SUP 3 Stabilité ultérieure
manipulation)
Gestion de l’information SUP 4 - Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
– 205 –
pa
2 - Description
Les mentions suivantes figurent obligatoirement sur le conditionnement ou sur étiquette liée à celui-ci :
¾ La dénomination de vente,
¾ La liste des ingrédients, (Indication des allergènes)
¾ La quantité nette,
¾ La date de durabilité (exprimée par une date limite d’utilisation optimale (DLUO),
r la
¾ L’indication du lot de fabrication (ce peut être la date de durabilité si celle-ci est exprimée en jour/mois/année),
¾ Le nom ou la raison sociale et l’adresse du responsable de la commercialisation (fabricant ou importateur européen)
¾ La marque d’identification (comportant le numéro d’agrément), si approprié
Ainsi que :
¾ Le mode d’emploi et les conditions particulières d’utilisation, si besoin, (par exemple, durée de conservation dans le réfrigérateur du consommateur après
ouverture)
DI
LA
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES BPH/PrP ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES ou PrPO SURVEILLANCE CORRECTIVES
Elimination des
contenants endommagés
Non stabilité biologique Règles de tri Pas de contenants Contrôle des opérateurs
Nouvel étiquetage (si pas
(contenants Règles d’étiquetage endommagés Conformité de Fiche de production
PrPO de risque de confusion
Éd
endommagés)Etiquetage (notamment pour la mise Etiquette et DLUO l’étiquetage pour l’utilisateur) Fiche de non-conformité
conforme de la DLUO) correctes Encadrement Réorientation du produit
Destruction éventuelle
ité
– 206 –
pa
r la
DI
LA
OPE 3.2 - VERIFICATION AVANT EXPEDITION – LIBERATION DES LOTS
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
Les éléments ci-dessous sont un préalable à la libération des lots. Si un des éléments n’est pas démontré, il faut faire une analyse pour déterminer quelles
Éd
conséquences cela peut avoir sur les productions concernées ; en effet les mesures de maîtrise (PrPO ou CCP) ont été validées en supposant que les BPH
ont été appliquées.
BPH/PrP Chapitre Contenu
Achats SUP 1 - Suivi des procédures de qualification des fournisseurs
ité
Environnement de travail SUP 2.1 - Locaux conformes
Maîtrise des nuisibles SUP 2.2 - Plan de maîtrise des nuisibles appliqué
Matériels et équipements SUP 2.3 - Matériels conformes
Maintenance - Etalonnage - - Plan de maintenance appliqué
SUP 2.4
Calibration
– 207 –
pa
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Plan de nettoyage et désinfection appliqué
Main d’œuvre SUP 3 - Formation du personnel
Gestion de l’information SUP 4 - Disponibilité des enregistrements
2 - Description
Avant expédition, si possible, le professionnel met en place une procédure de libération des lots, de manière à ne pas expédier de lots non conformes aux exigences
r la
réglementaires et à celles du client. Si les résultats de cette procédure ne sont pas obtenus avant expédition, il peut être conduit à faire des rappels ou retraits, en
application de la procédure correspondante (voir MNG 2.5 - § 4)
Pour ce faire, le professionnel utilise les éléments de traçabilité et de surveillance dont il dispose.
DI
LA
3 - Tableau de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Examen et évaluation des Retraitement des produits Fiches de production
Mesures définies pour les non-conformités liées aux ou réorientation ou
Absence de non- Enregistrements
différentes opérations opérations destructions,
conformités dangereuses spécifiques
(PrPO) PrPO et éventuellement Blocage de lots , retrait ou
pour la sécurité des Fiche de libération de lot
Éd
Revue des Examen et/ou analyses de rappel des produits
produits Fiche d’expédition
enregistrements produits finis concernés (lots ciblés,
Opérations réalisées Bulletins d’analyses
(histamine, …) clients, etc.)
conformes
(si les BPH sont Fiche de production en
Destruction des produits
appliquées) Examen de tous les indiquant la limite critique
(sauf possibilité de
ité
enregistrements retraitement ou de et la valeur atteinte
CCP identifiés Valeurs observées
spécifiques des CCP réorientation) Enregistrements
Revue des actions de PrPO conformes aux limites
(enregistrements des spécifiques
surveillance critiques définies Retrait ou rappel des
barèmes de stérilisation,
coupes de sertis, …°) produits concernés (lots Fiche de libération de lot
ciblés, clients, etc.) Fiche d’expédition
– 208 –
pa
r la
DI
LA
OPE 3.3 - PREPARATION DES EXPEDITIONS
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
Environnement de travail SUP 2.1 - Locaux adaptés (facilité de travail pour éviter les chocs sur les produits) Stabilité ultérieure
Matériels et équipements SUP 2.3 - Matériel adapté (conservation de l’intégrité des conditionnements) Stabilité ultérieure
Éd
Maintenance - Etalonnage -
SUP 2.4 - Application du plan de maintenance préventive (conservation de l’intégrité des conditionnements) Stabilité ultérieure
Calibration
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection Contamination ultérieure
Main d’œuvre SUP 3 - Hygiène et formation du personnel aux instructions de travail (conditions de manipulation) Stabilité ultérieure
ité
Gestion de l’information SUP 4 - Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
2 - Description
La qualité du conditionnement est aussi vérifiée par contrôle visuel lors de l'emballage, les boîtes abîmées, les poches fuitées sont éliminées.
– 209 –
pa
3 - Tableaux de maîtrise
MAITRISE A ASSURER MESURES BPH/PrP ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES ou PrPO SURVEILLANCE CORRECTIVES
Intégrité des Reconditionnement de
conditionnements et cartons abîmés,
Altération des contenants Règles de tri et emballages Visuel et selon critères élimination des Fiche d’expédition
PrPO contenants endommagés
Etiquetage conforme d’étiquetage Conformité de Encadrement Fiche de non-conformité
r la
l’étiquetage des palettes Blocage des palettes ou
ou colis DI colis non conformes
LA
OPE 3.4 - TRANSPORT, ENTREPOSAGE ET DISTRIBUTION
1 - Rappel des principales BPH (PrP) ayant un impact sur cette étape
BPH/PrP Chapitre Contenu Effet sur
Achats SUP 1 - Transporteurs référencés, cahier des charges transporteur Stabilité ultérieure
Éd
Environnement de travail SUP 2.1 - Locaux adaptés (facilité de travail pour éviter les chocs sur les produits) Stabilité ultérieure
Matériels et équipements SUP 2.3 - Matériel adapté (conservation de l’intégrité des conditionnements) Stabilité ultérieure
Maintenance - Etalonnage -
SUP 2.4 - Application du plan de maintenance préventive (conservation de l’intégrité des conditionnements) Stabilité ultérieure
Calibration
Nettoyage et désinfection SUP 2.5 - Application du plan de nettoyage et désinfection Contamination ultérieure
ité
Main d’œuvre SUP 3 - Hygiène et formation du personnel aux instructions de travail (conditions de manipulation) Stabilité ultérieure
Gestion de l’information SUP 4 - Utilisation du système d’information pour la gestion des enregistrements Traçabilité
2 - Description
– 210 –
Lors du chargement et du déchargement des véhicules la propreté du camion ou du conteneur est contrôlée.
pa
Le produit fini est entreposé et transporté dans des conditions de nature à le protéger contre toute détérioration ou contre les dégâts causés aux emballages.
Une attention particulière est apportée aux phases de chargement et de déchargement.
Note : En cas de retour client, il est nécessaire de faire un contrôle de l’intégrité des emballages et conditionnements, la DLUO, etc. Ils peuvent éventuellement être
réintégrés dans les stocks aux vues de ces contrôles et de l’évaluation des risques sur la sécurité et la salubrité des produits concernés.
r la
3 - Tableaux de maîtrise
Le respect des Bonnes Pratiques d’Hygiène (manutentions, formation du personnel) permet cette maîtrise. DI
LA
Éd
ité
– 211 –
pa
ANNEXES
r la
DI
LA
ANNEXE I - DEFINITIONS
LA
1 - Hygiène
1.1 - Hygiène des aliments
Ensemble des conditions et mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la salubrité des aliments à toutes
les étapes de la chaîne alimentaire (Glossaire Hygiène AFNOR V01-002 - 2008)
Mesures et conditions nécessaires pour maîtriser les dangers et garantir le caractère propre à la
consommation humaine d’une denrée alimentaire compte tenu de l’utilisation prévue. (Règlement (CE)
852/2004, art. 2)
DI
1.2 - Danger
Agent biologique, chimique ou physique, présent dans un aliment ou état de cet aliment pouvant entraîner un
effet néfaste sur la santé (Glossaire Hygiène AFNOR V01-002 - 2008)
Agent biologique, chimique ou physique présent dans les denrées alimentaires ou les aliments pour animaux,
ou état de ces denrées alimentaires ou aliments pour animaux, pouvant avoir un effet néfaste sur la santé.
(Règlement (CE) 178/2002)
N.B. : Le danger concerne donc la présence, le développement ou la survie dans les matières premières, les
r la
produits intermédiaires, les produits finis ou leur environnement, d’agents biologiques, chimiques ou
physiques susceptibles de nuire à la sécurité et la salubrité des produits.
Exemples : Clostridium botulinum, histamine, etc.
1.6 - Maîtriser
Éd
Prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir et maintenir la conformité aux critères définis dans le
plan HACCP (Glossaire Hygiène AFNOR V01-002 - 2008)
– 212 –
1.7 - Maîtrise
Situation dans laquelle des procédures sont suivies et les critères sont satisfaits (Glossaire Hygiène AFNOR
V01-002 - 2008)
LA
1.8 - Point critique pour la maîtrise (CCP)
Étape à laquelle une mesure de maîtrise peut être exercée (et est essentielle) pour prévenir ou éliminer un
danger menaçant la sécurité des aliments ou le ramener à un niveau acceptable.
NOTE La surveillance permet de s’assurer de la mise en œuvre effective des mesures de maîtrise,
et à défaut, d’entreprendre des actions correctives. (Glossaire Hygiène AFNOR V01-002 - 2008)
N.B. : Un point critique pour la maîtrise, pour un produit déterminé, nécessite obligatoirement :
- l’application de "mesures préventives" à cette étape,
DI
- la définition de limites critiques, et valeurs cibles en découlant compte tenu des procédés utilisés
et précisions de mesures,
- la mise en place de mesures de "surveillance" (contrôles, autocontrôles, essais, audits, etc.),
permettant de s’assurer que les limites critiques n’ont pas été dépassées
- la mise en œuvre d’actions en cas de dépassement des valeurs cibles définies,
- les éléments de preuve (enregistrements) permettant de démontrer le respect des limites critiques
ou des actions menées en cas de dépassement des limites critiques ; les éléments correspondants
sont conservés en fonction de la durée de vie des produits.
Le professionnel déterminera les points critiques pour la maîtrise pour chacune de ses activités ou familles
r la
d’activités en fonction du process, du produit, de l'utilisation de celui-ci, … après avoir mis en place les
mesures décrites dans ce guide ou des mesures équivalentes.
Exemple de point critique : barème thermique par rapport au danger Clostridium botulinum, sertissage par
rapport au danger de non stabilité biologique.
22000-2005)
N.B. 1 : Un PrP opérationnel (PrPO) est une bonne pratique liée directement à une activité de production,
intervention directe sur le produit en cours de préparation ou en relation directe avec cette activité sur le
produit, dont la maîtrise est sous la dépendance de l’opérateur.
N.B. 2 : Des mesures de maîtrise, valeurs cibles, mesures de surveillance sont définis. A l’inverse des CCP il
n’est pas forcément possible de s’assurer directement que les valeurs cibles ont été respectées. Ce sera le
cas par exemple lorsqu’un procédé est validé (qualifié) mais la réalité de son application ne peut pas être
Éd
mesurée directement.
Exemples : Détecteur de corps étrangers régulièrement contrôlé,.
– 213 –
1.11 - Mesure de maîtrise
Actions et activités auxquelles on peut avoir recours pour prévenir ou éliminer un danger qui menace la
sécurité des aliments ou pour le ramener à un niveau acceptable (Glossaire Hygiène AFNOR V01-002 -
2008)
LA
N.B. : Une mesure de maîtrise peut être « préventive » ou « corrective ».
DI
corrective est entreprise pour empêcher la réapparition. (NF EN ISO 9000 – 2005)
Exemple : Les délais d’attente définis lors de l’étude de mise au point du procédé puis leur application sont
des mesures préventives.
celle-ci doit être telle qu’en aucun cas la limite critique ne peut être dépassée.
Les valeurs réglementaires (microbiologie, température, …) doivent être prises en compte pour la
détermination des limites critiques.
1.15 - Tolérance
Imprécision ou incertitude liée au caractère aléatoire des procédés.
NB. : Dans certains cas, les tolérances sont définies par la réglementation ou dans des normes (analyses
microbiologiques, …).
ité
Toute tolérance est justifiée; elle ne peut correspondre qu'à la limite de la précision des mesures.
la limite critique ne soit pas dépassée. Lors de cette définition de la valeur cible, il convient de tenir compte,
aussi, des résultats de l’étalonnage des appareils de mesure
Dans les instructions de travail, ce sont les valeurs cibles qui seront définies, à partir des limites critiques,
compte tenu des activités, équipements, …, propres à l’entreprise. Les valeurs cibles sont utilisées dans les
instructions de travail.
– 214 –
1.17 - Surveiller (surveillance)
Mise en œuvre d’une série programmée d’observations ou de mesurages d’évaluer si les mesures de maîtrise
fonctionnent comme prévu (Glossaire Hygiène AFNOR V01-002 - 2008)
LA
NB. : Cette surveillance peut être assurée par :
- des autocontrôles effectués par l’opérateur lui-même,
- des contrôles internes effectués par le service qualité, par exemple,
- des essais de produits,
- des audits, etc.
1.18 - Contrôle
Evaluation de la conformité par observation et jugement accompagné si nécessaire de mesures, d'essais ou de
DI
calibrage. (NF EN ISO 9000 – 2005).
1.19 - Enregistrement
Document faisant état des résultats obtenus ou apportant la preuve de la réalisation d'une activité (NF EN
ISO 9000 – 2000).
2 - Définitions diverses
2.1 - Eau de mer propre
pa
L’eau de mer ou saumâtre naturelle, artificielle ou purifiée ne contenant pas de micro-organismes, de
substances nocives ou de plancton marin toxique en quantités susceptibles d’avoir une incidence directe ou
indirecte sur la qualité sanitaire des denrées alimentaires (Règlement (CE) n° 852/2004)
grenouilles), sauvages ou d'élevage, y compris toutes les formes et parties comestibles de ces animaux
(Règlement (CE) n° 853/2004)
Fishery products’ means all seawater or freshwater animals (except for live bivalve molluscs, live
echinoderms, live tunicates and live marine gastropods, an d all mammals, reptiles and frogs) whether wild
or farmed and including all edible forms, parts and products of such animals (Regulation (EC) n° 853/2004)
2.4 - Nettoyage
Éd
Enlèvement des souillures, des résidus d’aliments, de la saleté, de la graisse ou de toute autre matière
indésirable (Glossaire Hygiène AFNOR V01-002 - 2008)
– 215 –
2.5 - Désinfection
Réduction au moyen d’agents chimiques ou de méthodes physiques du nombre de microorganismes présents
dans l’environnement jusqu’à l’obtention d’un niveau ne risquant pas de compromettre la sécurité ou la
salubrité des aliments
LA
NOTE 1 Le mot anglais sanitization, synonyme de disinfection, n’est pas utilisé dans le contexte
du Codex alimentarius.
NOTE 2 Le mot anglais sanitation, selon l’usage du Codex alimentarius, désigne la lutte contre les
insectes, les rongeurs, et autres animaux indésirables. (Glossaire Hygiène AFNOR V01-002 - 2008)
N.B. - Le contrôle de la désinfection nécessite des analyses microbiologiques
2.6 - Conditionnement
DI
L’action de placer une denrée alimentaire dans une enveloppe ou dans un contenant au contact direct avec la
denrée concernées ; cette enveloppe ou ce contenant (Règlement (CE) N° 852/2004)
Note : parfois les termes « préemballage », « emballage primaire » sont utilisés.
2.7 - Emballage
L’action de placer une ou plusieurs denrées alimentaires conditionnées dans un deuxième contenant; le
contenant lui-même (Règlement (CE) N° 852/2004)
Note : parfois le terme « emballage secondaire » est utilisé.
2.8 - Lot
r la
Ensemble d’unités de vente d’une denrée alimentaire produite, fabriquée ou conditionnée dans des
circonstances pratiquement identiques. (Directive du 14 juin 1989 - n° 89/396/CEE - JOCE du 30 juin 1989)
N.B. : Dans ce contexte, peuvent être définis à titre d'exemple des
- lots de matières premières,
- lots de filetage,
- lots d'entreposage,
- lots d'expédition, etc.
pa
Le choix des lots et leur taille sont déterminés en tenant compte notamment :
- de l'analyse et de l'évaluation préalable des risques,
- de l'identification des points critiques,
- des moyens de les maîtriser et de les surveiller;
- du niveau de fiabilité de la procédure de rappel que l'on veut s'imposer.
2.9 - Traçabilité
Aptitude à retrouver l’historique, la mise en œuvre ou l’emplacement de ce qui est examiné
ité
NB. : Il est nécessaire de distinguer la traçabilité réglementaire qui concerne le produit fini et les matières
premières, et la traçabilité "entreprise", qui va au-delà de la stricte exigence réglementaire (traçabilité tout
au long du schéma de vie du produit) et qui peut être utilisée notamment pour permettre l'étude a posteriori
des non-conformités, et la mise en place d'actions correctives.
– 216 –
2.10 - Valeur stérilisatrice
Expression de l’intensité du traitement thermique (VS ou Fo), appliquée au point le plus froid du produit ou
sur la fraction du produit subissant le traitement le plus faible. Elle est exprimée en équivalent temps
(minute) passé à la température de référence de 121,1° C pour la stérilisation de produits non acides (pH
LA
4,5).
3 - Index alphabétique
Le numéro permet de renvoyer à la définition correspondante dans cette annexe.
Mot N° Mot N°
DI
C Conditionnement 5.6 - Correction 4.13 -
Contrôle 4.18 -
M
Limite critique
Maîtrise
r la 4.14 -
4.7 -
Lot
Mesure de maîtrise
5.7 -
4.9 -
Maîtriser 4.6 - Mesure préventive 4.12 -
Mesure corrective 4.13 -
N Nettoyage 5-
Q Qualification 4.20 -
R Requalification 4.21 -
S Surveiller 4.17 -
– 217 –
ANNEXE II - REGLEMENTATION
EAUX DESTINEES A L’ALIMENTATION HUMAINE
LA
L’eau utilisée au contact des denrées alimentaires doit être potable (articles R 1321-2 et R 1321-3 du code de
la santé publique).
Cette annexe a été constituée à partir des valeurs citées dans les arrêtés du 11 janvier 2007 relatifs aux eaux.
NB. Ces valeurs peuvent avoir été complétées ou modifiées par des textes réglementaires publiés
ultérieurement.
Des éléments intéressants peuvent être trouvés dans la circulaire
DGS/SD7A/2005/334/DGAL/SDSSA/C2005-8008 du 6 juillet 2005 : « Conditions d'utilisation des eaux
DI
et suivi de leur qualité dans les entreprises du secteur alimentaire traitant des denrées animales et d'origine
animale en application du code de la santé publique, article R. 1321-1 et suivants. Contrôle de la conformité
des eaux par les services officiels ». A noter toutefois que cette circulaire ne concerne que les entreprises
alimentaires traitant des denrées animales et d'origine animale et pas les entreprises ne traitant que des
denrées d'origine végétale.
Le professionnel peut trouver des informations sur le site Internet du Ministère de la santé et des sports :
http://www.sante-
sports.gouv.fr/spip.php?page=recherche&recherche=eau+consommation+humaine&ok.x=26&ok.y=12
r la
1 - Conformité de l'eau
Les limites de qualité concernent des paramètres dont la présence dans l’eau est susceptible de générer des
effets immédiats ou à plus long terme pour la santé du consommateur. Elles concernent aussi bien des
paramètres microbiologiques que des substances chimiques, telles que les nitrates, les pesticides, certains
métaux et solvants chlorés, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les sous-produits de la
désinfection de l’eau. Les limites de qualité sont généralement basées sur les recommandations de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce sont des critères impératifs.
Les références de qualité concernent des paramètres indicateurs de qualité témoins du fonctionnement des
installations de production et de distribution d’eau. Ces substances, sans incidence directe sur la santé aux
pa
teneurs habituellement observées dans l’eau, peuvent mettre en évidence une présence importante d’un
paramètre au niveau de la ressource et/ou un dysfonctionnement des installations de traitement et peuvent
aussi être à l’origine d’inconfort ou de désagrément pour le consommateur. Ce sont des critères indicatifs :
lorsque les caractéristiques de l'eau s'écartent de ces valeurs de référence, des enquêtes et des vérifications
particulières sont conduites pour comprendre la situation et apprécier les risques sanitaires éventuels. Le cas
échéant, la situation doit être corrigée
Les exigences de qualité doivent être respectées aux points de conformité suivants (article R. 1321-5) :
¾ « pour les eaux utilisées dans une entreprise alimentaire, au point où les eaux sont utilisées dans
l’entreprise », (robinets mais aussi tuyaux d’arrosage utilisés dans l’établissement, points
ité
2 - Eau du réseau
D1 correspond au programme d'analyse de routine effectué aux robinets normalement utilisés pour la
consommation humaine.
Éd
– 218 –
2.1 - Paramètres microbiologiques (Analyse type D1)
Critères
Norme
réglementaires
LA
E. coli ISO 9308-1 Abs./100 ml
Entérocoques ISO 7899-2 Abs./100 ml
Numération de germes aérobies revivifiables à 22° C et 37°
ISO 6222 Variation*
C
Bactéries sulfito-réductrices, y compris les spores (pour les
eaux d’origine superficielle ou influencées par une eau NF EN 26461-2 Abs./100 ml **
d’origine superficielle)
Bactéries coliformes ISO 9308-1 Abs./100 ml
DI
* Selon la réglementation ce critère doit s'évaluer suivant une variation sur l'historique des résultats
(variation de 10 par rapport aux résultats habituels)
** En cas de non-respect de cette valeur, une enquête doit être menée sur la distribution d’eau pour s’assurer
qu’il n’y a aucun danger potentiel pour la santé humaine résultant de la présence de micro-organismes
pathogènes, par exemple Cryptosporidium.
– 219 –
Critères
Paramètres Remarques
réglementaires
LA
μS/cm à 20° C
Conductivité Les eaux ne doivent pas être corrosives
ou > 200 et < 1100
μS/cm à 25° C
DI
benzo[b]fluoranthè
ne,
0,10 μg/l
benzo[k]fluoranthè
ne, benzo[g, h,
i]pérylène et
indéno[1,2,3-
cd]pyrène
Benzo(a)pyrène 0,010 μg/l
Trihalométhanes :
chloroforme,
bromoforme,
dibromochlorométh
ane et
bromodichlorométh
r la
100 μg/l Si chloration ou si teneur chlore > 0,5mg/l
ane
En sortie des installations de traitement, la concentration en
Nitrites 0,5 mg/l
nitrites doit être inférieure ou égale à 0,10 mg/l.
Antimoine 5 μg/l
La limite de qualité est fixée à 25 _g/L jusqu’au 25 décembre
Plomb 10 μg/l
Analyse 2013.
type D2 Cadmium 5 μg/l
pa
Chrome 50 μg/l
Cuivre 2 mg/l
Nickel 20 μg/l
si l’eau subit un traitement au dioxyde de chlore. Sans
Chlorites 0,20 mg/l compromettre la désinfection, la valeur la plus faible possible
doit être visée.
Fer total 200 μg/l
Acrylamide * 0,10 μg/l
Epichlorydrine * 0,10 μg/l * voir ci-dessous
Chlorure de vinyle
0,5 μg/l
ité
*
Paramètres chimiques Limites de qualité
Paramètres chimiques Références de qualité
* La limite de qualité se réfère à la concentration résiduelle en monomères dans l’eau, calculée
conformément aux spécifications de la migration maximale du polymère correspondant en contact avec
l’eau. Il n’est pas demandé de mesurer analytiquement l’acrylamide, l’épichlorhydrine et le chlorure de
vinyle directement dans l’eau. Leur présence peut être vérifiée et déterminée par calcul à partir des
spécifications des fournisseurs de matériaux placés au contact de l’eau.
Éd
Par exemple : le chlorure de vinyle est un monomère résiduel du polychorure de vinyle. Sa présence dans
l’eau est en général liée à la migration depuis les matériaux en PVC placés à son contact. Le respect de la
limite de qualité de 0.5μg/L peut être vérifié en considérant que les matériaux (PVC) ne doivent pas apporter
dans l’eau plus de 20% de la limite de qualité pour le polychlorure de vinyle. Les attestations de conformité
sanitaire(ACS) des matériaux permettent de s’assurer d’une telle exigence.
– 220 –
2.3 - Fréquence
Les fréquences ci-dessous concernent les obligations du responsable du réseau public. Elles sont données à
titre indicatif pour aider le conserveur dans la définition de son programme de surveillance de la qualité de
l’eau.
LA
DEBIT FREQUENCE ANNUELLE
m3/jour D1 D2
< 10 Entre 2 et 4 Entre 0,1 et 0,2
10 à < 100 Entre 3 et 4 Entre 0,2 et 0,5
100 à < 400 6 1
400 à < 1000 9 1
DI
1000 à < 3000 12 2
3000 à < 6000 25 3
6000 à < 20000 61 4
5° L'avis de l'hydrogéologue agréé en matière d'hygiène publique, spécialement désigné par le préfet pour
l'étude du dossier, portant sur les disponibilités en eau, sur les mesures de protection à mettre en œuvre et sur
la définition des périmètres de protection mentionnés à l'article L. 1321-2 ;
6° La justification des produits et des procédés de traitement à mettre en œuvre ;
7° La description des installations de production et de distribution d'eau ;
8° La description des modalités de surveillance de la qualité de l'eau.
Éd
– 221 –
2° Le contrôle des mesures de sécurité sanitaire mises en œuvre ;
3° La réalisation d'un programme d'analyses de la qualité de l'eau.
La personne responsable cd la production et de la distribution d’eau surveille en permanence la qualité de
eaux destinées à la consommation humaine. Cette surveillance comprend (article R1321-23 du code de la
LA
santé publique) :
1° Une vérification régulière des mesures prises par la personne responsable de la production ou de la
distribution d'eau pour la protection de la ressource utilisée et du fonctionnement des installations ;
2° Un programme de tests et d'analyses effectués sur des points déterminés en fonction des dangers identifiés
que peuvent présenter les installations ;
3° La tenue d'un fichier sanitaire recueillant l'ensemble des informations collectées à ce titre.
DI
3.1.3 Gestion des non-conformités
Si les limites de qualité ne sont pas respectées la personne responsable de la production ou de la distribution
d’eau destinée à la consommation humaine est tenue (article R1321-26 du code de la santé publique) :
1° D'en informer immédiatement le maire et le préfet territorialement compétent ;
2° D'effectuer immédiatement une enquête afin d'en déterminer la cause ;
3° De porter immédiatement les constatations et les conclusions de l'enquête aux autorités mentionnées au 1°
du présent article. r la
Lorsque les références de qualité ne sont pas satisfaites et que le préfet estime que la distribution présente un
risque pour la santé des personnes, il demande à la personne responsable de la production ou de la
distribution d'eau de prendre des mesures correctives pour rétablir la qualité des eaux. Elle informe le maire
et le préfet territorialement compétent de l'application effective des mesures prises. (article R1321-28 du
code de la santé publique)
Lorsque les mesures correctives prises ne permettent pas de rétablir la qualité de l’eau, la personne
responsable de la distribution d’eau dépose une demande de dérogation auprès du préfet ; cette dérogation
peut être accordée si (article R 1321-31 du code de la santé publique) :
1° L'utilisation de l'eau ne constitue pas un danger potentiel pour la santé des personnes ;
pa
2° La personne responsable de la distribution d'eau apporte la preuve qu'il n'existe pas d'autres moyens
raisonnables pour maintenir la distribution de l'eau destinée à la consommation humaine dans le secteur
concerné ;
3° Un plan d'actions concernant les mesures correctives permettant de rétablir la qualité de l'eau est établi par
la personne responsable de la distribution d'eau.
conformes à des dispositions spécifiques définies par arrêté du ministre chargé de la santé, visant à ce qu'ils
ne soient pas susceptibles, dans les conditions normales ou prévisibles de leur emploi, de présenter un danger
pour la santé humaine ou d'entraîner une altération de la composition de l'eau définie par référence à des
valeurs fixées par cet arrêté.
Ces dispositions s'appliquent en tout ou partie, selon les groupes de matériaux et objets et en fonction de
leurs usages, et concernent notamment (article R1321:
1° La liste des substances et matières autorisées pour la fabrication de matériaux et d'objets ;
Éd
– 222 –
4° Le cas échéant, les limites spécifiques de migration de constituants ou de groupes de constituants dans
l'eau ;
5° Les limites globales de migration des constituants dans l'eau ;
6° Les règles relatives à la nature des échantillons de matériaux ou d'objets à utiliser et aux méthodes
LA
d'analyse à mettre en œuvre en vue du contrôle du respect des dispositions prévues aux 1° à 5°.
Des informations peuvent être trouvées sur le site Internet http://www.sante-sports.gouv.fr/materiaux-
entrant-au-contact-de-l-eau-juin-2006-actualisation-juillet-2008.html
DI
dispositions spécifiques définies par arrêté du ministre chargé de la santé, visant à ce que :
1° Ils ne soient pas susceptibles, intrinsèquement ou par l'intermédiaire de leurs résidus, de présenter
directement ou indirectement un danger pour la santé humaine ou d'entraîner une altération de la composition
de l'eau définie par référence à des valeurs fixées par cet arrêté ;
2° Ils soient suffisamment efficaces. Ces dispositions s'appliquent en tout ou partie, selon les groupes de
produits et procédés de traitement et en fonction de leurs usages, et concernent notamment :
a. 1° La liste des substances et matières autorisées pour la fabrication de produits ou de supports de
traitement ;
r la
b. 2° Les critères de pureté de certaines substances et matières mentionnées au 1° ;
c. 3° Les conditions particulières d'emploi des substances et matières mentionnées au 1° et des
produits dans lesquels ces substances et matières ont été utilisées ;
d. 4° Le cas échéant, les limites spécifiques de migration de constituants ou groupes de constituants
dans l'eau ;
e. 5° Les limites globales de migration des constituants dans l'eau ;
f. 6° Les règles relatives à la nature des échantillons des produits à utiliser et aux méthodes
d'analyse à mettre en œuvre en vue du contrôle du respect des dispositions prévues aux 1° à 5° ;
pa
g. 7° Les modalités de vérification de l'efficacité du procédé de traitement et, le cas échéant, les
critères minima en termes d'efficacité de traitement ;
h. 8° Les obligations minimales à respecter en matière d'information des consommateurs.
Des informations peuvent être trouvées sur le site Internet http://www.sante-sports.gouv.fr/produits-et-
procedes-de-traitement-de-l-eau.html.
Les installations de distribution d'eau doivent être conçues, réalisées et entretenues de manière à empêcher
l'introduction ou l'accumulation de micro-organismes, de parasites ou de substances constituant un danger
potentiel pour la santé des personnes ou susceptibles d'être à l'origine d'une dégradation de la qualité de l'eau
destinée à la consommation humaine distribuée, telle qu'il ne soit plus satisfait aux exigences fixées.
A l'issue du traitement, l'eau distribuée ne doit pas être agressive, corrosive ou gêner la désinfection. Ces
installations doivent, dans les conditions normales d'entretien, assurer en tout point la circulation de l'eau.
Elles doivent pouvoir être entièrement nettoyées, rincées, vidangées et désinfectées.
Éd
Les parties de réseau de distribution d'eau réservées à un autre usage que la consommation humaine doivent
être distinguées de celles déterminées par la présente section au moyen de signes particuliers. Sur tout point
de puisage accessible au public et délivrant une eau réservée à un autre usage que la consommation humaine,
une information doit être apposée afin de signaler le danger encouru.
– 223 –
Des arrêtés des ministres chargés de la santé et de la construction, pris après avis de l'Agence française de
sécurité sanitaire des aliments, définissent (article R1321-55 du code de la santé publique) :
1° Les modalités techniques d'application des dispositions du présent article ainsi que les délais
éventuellement nécessaires pour mettre en conformité les installations existantes ;
LA
2° Les règles d'hygiène particulières, applicables aux puits, aux fontaines et aux sources accessibles au
public, ainsi que celles concernant les citernes et bâches utilisées temporairement pour mettre à disposition
des usagers des eaux destinées à la consommation humaine.
Analyses R Analyses C*
DI
Paramètres microbiologiques .Paramètres microbiologiques
– 224 –
Analyses R Analyses C*
LA
dibromochlorométhane et bromodichlorométhane
(si l’eau subit un traitement de chloration).
Titre alcalimétrique complet (3).
Paramètres indicateurs de radioactivité
Tritium (3, 6).
Activité alpha globale (3, 6).
Activité bêta globale (3, 6).
* L’analyse C est complémentaire d’une analyse R
(1) Seulement nécessaire si les eaux proviennent d’eaux superficielles ou sont influencées par celles-ci.
DI
(2) Nécessaire lorsque le paramètre est utilisé comme agent de floculation. Pour le fer, l’analyse est
également nécessaire lorsqu’un traitement de déferrisation est mis en œuvre. Lorsque le programme
d’analyses complet (R + C) est réalisé, l’analyse du fer et de l’aluminium doit être effectuée.
(3) La recherche de ces paramètres peut être adaptée dans les conditions mentionnées à l’article 3-III et 3-IV
du présent arrêté.
(4) La limite de qualité se réfère à la concentration résiduelle en monomères dans l’eau, calculée
conformément aux spécifications de la migration maximale du polymère correspondant en contact avec
l’eau.
(5) Les concentrations en calcium, magnésium et potassium doivent être exprimées par le laboratoire
r la
d’analyses concomitamment au calcul de l’équilibre calco-carbonique.
(6) Afin de déterminer l’activité bêta globale résiduelle, le potassium doit être recherché concomitamment à
la mesure des paramètres radiologiques. La mesure du potassium est réalisée lors de la mesure de l’équilibre
calco-carbonique.
En cas de valeurs supérieures à 0,1 Bq/L (activité alpha globale) ou 1,0 Bq/L (activité bêta globale), il est
procédé à l’analyse des radionucléides spécifiques définis dans l’arrêté mentionné à l’article R. 1321-20.
3.3.1 Eaux pour les industries alimentaires ne provenant pas d’une distribution
publique
>3 et 10 2 0,2
>10 à 100 3 0,5
>100 à 1 000 6 1
4 + 3 par tranche de 1000 m3 1 + 1 par tranche de 3 300 m3
> 1 000 à 10 000
entamée entamée
Éd
– 225 –
3.3.2 Fréquence (fabrique de glace alimentaire)
FREQUENCE ANNUELLE
DEBIT
Ressource Avant congélation
LA
m3/jour
R C R C
10 1 1 6 1
>10 à 60 1 1 12 1
1 1 par tranche de 1 par tranche de
> 60 1
5 m3 entamée 100 m3 entamée
DI
r la
pa
ité
Éd
– 226 –
ANNEXE III - EAU DE MER PROPRE
Lorsqu’il y a usage d’eau de mer propre, le professionnel doit s’assurer que l’eau de mer utilisée ne sera pas
LA
source de contamination microbiologique, chimique ou par des phycotoxines. Pour ce faire il applique la
démarche préconisée par l’AFSSA dans son avis de juillet 2007. (Voir le schéma en fin de cette annexe))
1 - Etude préalable
Avant de choisir un point de pompage, le professionnel effectue une étude préalable des points de pompage
potentiels comprenant :
• Une étude de la composition de l’eau de mer brute au niveau du point de pompage potentiel et de ses
variations possibles, notamment concernant :
DI
o E. coli (< 15 UFC dans 100 ml selon la norme NF ISO 9308-3 (NPP) ou NF ISO 9308-1),
o Salmonella (absence dans 5 litres d’eau selon la méthode ISO 6340),
o Turbidité (< 1 NFU, de préférence),
o Matières en suspension (pour information, critère de l’eau brute pour fournir de l’eau potable
< 25 mg/l)
o Contaminants chimique : métaux, HAP, PCB, fioul, pesticides,…
• Une évaluation des risques de dégradation de l’eau (zone de rejets anthropiques, profondeur de la
colonne d’eau, périodes de flux et de reflux, par exemple) ;
r la
• Une étude portant sur la vulnérabilité de la ressource (influence du débit d’un fleuve à proximité du
point de pompage, par exemple) et sur les mesures de protection à mettre en place ;
• Le choix du point de pompage en fonction des études ci-dessus, et en ayant identifié le point REPHY
« eau » significatif, ou alors mis en place d’une surveillance phytoplanctonique ;
• La validation des produits et procédés de traitement mis en œuvre :
o Etape de rétention des particules et colloïdes pour obtenir une turbidité < 0,5 NFU après
traitement,
o Etape d’adsorption pour retenir les contaminants chimiques (charbon actif, par exemple),
o Etape de désinfection pour éliminer les dangers microbiologiques (UV, par exemple)
pa
• La définition de modalités de surveillance de la qualité de l’eau (voir Annexe II).
Pour la validation des procédés1 il faut tenir compte de l’impact sur la sécurité des produits. A titre
d’exemple, si les critères définis ci-après (ou les critères de l’eau potable) pour une eau de mer destinée à
entrer en contact direct ou indirect (nettoyage d’équipements, par exemple) avec les produits de la pêche
ne sont pas atteints il faudra évaluer le danger que cela peut engendrer pour les produits finis (un
dépassement est possible s’il peut être montré que ce n’est pas dangereux pour le consommateur).
Objet Critère
Escherichia coli 15 UFC dans 100 ml
Salmonella Absence dans 5 l d'eau
Turbidité 0,5 NFU
Éd
1
Il conviendra de se référer au Guide des bonnes pratiques pour le pompage et l’utilisation de l’eau de mer quand il
sera disponible.
2
Reprise des critères retenus lors de l’étude expérimentale effectuée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de
Quimper Cornouaille (novembre 2009
– 227 –
Objet Critère
Matières en suspension 5 mg /l
Salinité Entre 1,5 et 3,8 %
LA
pH Entre 6,5 et 9
HAP 0,010 μg/l
Somme des PCB 1μg/l
Plomb 10 μg/l
Cuivre 2 mg/l
Mercure 1 μg/l
DI
Cadmium 5 μg/l
….
2 - Dossier
L’utilisateur d’eau de mer propre1 constitue un dossier pour évaluation par les autorités sanitaires locales
comprenant :
• L’évaluation des risques de dégradation de la qualité de l’eau ;
•
•
r la
L’étude de la vulnérabilité de la ressource et des mesures de protection mises en place ;
La justification des produits et procédés de traitement mis en œuvre ;
• La description des installations de production et de distribution d’eau, incluant notamment les
conditions de pompage (colonne d’eau, lien avec les marées, éviter les bras morts, etc.) ;
• La description des modalités de surveillance de la qualité de l’eau de mer brute et après traitement.
Pour monter son dossier d’utilisation, si nécessaire, le professionnel doit tenir compte de l’origine de cette
eau de mer :
pa
• S’il réalise le pompage en mer il doit monter un dossier complet,
• S’il utilise de l’eau de mer qui lui est fournie par un prestataire, il doit s’enquérir auprès de son
fournisseur des caractéristiques de l’eau de mer fournie, pour éventuellement compléter le traitement
en fonction de l’utilisation qu’il veut en faire.
3 - Entretien et surveillance
Prévoir un nettoyage et une désinfection des équipements de stockage de l’eau de mer propre dans le plan de
nettoyage et désinfection (voir BPH 2.7 - Nettoyage et désinfection)
L’application du procédé de traitement de l’eau est surveillée par du personnel compétent (contrôle visuel
ité
turbidité par exemple) (voir § 1 - Surveillance des mesures de maîtrise dans le chapitre MNG 2.5 -
Conformité des produits).
L’efficacité de ce traitement est régulièrement vérifiée (mesure de la turbidité, germes indicateurs d’hygiène
(Escherichia coli), par exemple) (voir § 4 Vérification de l’efficacité des mesures mises en place dans le
chapitre MNG 2.3 - Validation, vérification et amélioration du système).
Éd
1
Si l’eau de mer propre est fournie par un prestataire, c’est à lui qu’incombe cette responsabilité. Cela ne dispense par
le professionnel utilisateur de cette eau de mer propre d’appliquer sa propre surveillance, en demandant par exemple au
fournisseur d’eau de mer propre les résultats de ses surveillances (voir le chapitre relatif aux achats (BPH 1).
– 228 –
3.1.1 Recommandations de l'AFSSA pour la mise en place de règles hygiéniques
d'utilisation de l'eau de mer propre pour la manipulation des produits de la pêche
LA
DI
r la
pa
ité
Éd
– 229 –
ANNEXE IV - CLASSEMENT PRPO - CCP
Identification du danger
Détermination de la valeur acceptable
LA
Evaluation du danger
Effet sur la santé, Fréquence
Danger à maîtriser
DI
d'hygiène (BPH/PrP) est-il Oui
maîtrise spécifiques au delà
suffisant pour assurer la maîtrise
des BPH/PrP
du danger ?
Non
Oui
Non
Oui
CCP PrPO
Éd
– 230 –
ANNEXE V - DETERMINATION DU TRAITEMENT THERMIQUE DE
STERILISATION
LA
(D’après documents du CTCPA - Centre Technique pour la Conservation des Produits Agricoles)
1 - Valeur stérilisatrice
L'intensité du traitement thermique de stérilisation s'exprime sous la forme d'une Valeur Stérilisatrice (V.S.)
Fo appliquée au point le plus froid du produit. Elle doit être suffisante pour assurer la stabilité biologique du
produit à température ambiante. Elle est exprimée en équivalent temps (minutes) passé à 121,1ºC.
La valeur stérilisatrice minimale requise pour la destruction du Cl. botulinum est Fo = 3. Cette valeur
correspond à la réduction de 1012 du nombre de spores de cette bactérie. En pratique cette valeur minimale
DI
Fo est souvent plus élevée car elle doit pouvoir assurer la destruction de germes non pathogènes
thermorésistants pouvant altérer le produit comme certains Bacillus. Elle dépend aussi de la charge
bactérienne initiale par unité de conditionnement en flore sporulée thermorésistante. Pour évaluer la valeur
Fo minimale, il faut bien évaluer la charge microbienne initiale et la contamination du produit tout au long de
la chaîne de fabrication. Cette évaluation doit être faite par un personnel compétent ayant une bonne
connaissance du produit.
milieu de pH inférieur à 4,5. Par ailleurs la résistance à la chaleur des levures, moisissures et formes non
sporulées des bactéries est faible. Ces micro-organismes ne survivent pas en général à un chauffage
correspondant à 10 minutes à la température de 80ºC. Ces produits de pH inférieur à 4,5 pourront subir un
traitement thermique de stérilisation à 100ºC voire à des températures légèrement inférieures.
Dans la plupart des cas, en pratique, la stabilité biologique est acquise lorsque la température au point le plus
froid a atteint 85ºC.
Éd
Le barème est déterminé à partir des relevés de température avec pour objectif d’atteindre 85ºC au point le
plus froid du produit.
Pour les produits acides ou acidifiés la proportion solide / liquide doit être précise, car ce peut être un facteur
de variation du PH, qui est mesuré sur un broyat du contenu.
– 231 –
Pour les produits naturellement peu acides mais dont le pH est abaissé au-dessous de 4,5 par l’addition d’un
liquide de couverture acidifié par un acide alimentaire, il est important de définir les conditions
d’acidification avant la détermination du barème et d’effectuer les mesures dans les mêmes conditions
d’acidification.
LA
4 - Méthodes pour la détermination des barèmes
(D’après documents du CTCPA)
a) - Principe
Pour déterminer un barème de stérilisation, il est appliqué au système produit-conditionnement, un traitement
thermique à la température de chauffage choisie (température la mieux adaptée au produit en fonction du
degré de cuisson souhaité). Les autres conditions de stérilisation doivent être respectées (rotation éventuelle
des récipients, nature du fluide chauffant, contre pression).
DI
L’évolution de la température interne du produit est mesurée en fonction du temps pour les conditions les
plus défavorables :
- point le moins chauffé à l'intérieur du récipient (souvent le centre géométrique pour les boîtes rondes)
- taux de remplissage le plus élevé susceptible d’être rencontré en fabrication.
Les barèmes sont déterminés à partir de ces relevés de température. La figure ci-dessous montre l'évolution
de la température à l'intérieur d'un récipient soumis à un traitement thermique.
r la
pa
b) - Matériel utilisé
Les relevés de température sont réalisés à l'aide de sondes thermométriques reliées à un appareil
d'enregistrement (sondes thermocouples, sondes Pt 100) ou des capteurs autonomes embarqués dans le
récipient. Ce dispositif de mesure doit être fiable et étalonné. La précision de la mesure de la température
doit être inférieure à 0,5ºC. L'homogénéité des températures de l'enceinte de chauffage doit être vérifiée au
ité
préalable.
c) - Méthode semi analytique (Méthode de Ball)
Le principe de cette méthode consiste à traiter les informations sur l'allure de montée en température du
produit pour en tirer graphiquement ou au moyen d’un logiciel de calcul les caractéristiques thermiques
propres au produit conditionné (fh et j)* indépendantes de la température de traitement.
Pour appliquer cette méthode il faut que la montée en température de l’autoclave (CUT) lors de
Éd
– 232 –
.Lors de l’acquisition d’un nouvel appareil il est recommandé d’effectuer ou de faire effectuer par un
organisme compétent une cartographie précise des températures afin de vérifier qu’elles sont réparties de
façon homogène dans l'ensemble de l'enceinte de stérilisation, ceci dans les conditions habituelles
d’utilisation et avec les plans de chargement utilisés en production. Ces données sont conservées et archivées
par l'exploitant.
LA
Toute modification du matériel ou de l’alimentation en fluides peut faire varier notablement les
performances ; il est alors recommandé de refaire une cartographie
D'autres méthodes par simulation peuvent être utilisées.
* La valeur fh caractéristique du couple récipient-produit exprime globalement la vitesse de pénétration de
chaleur à cœur du produit.
La valeur j qui n'est fonction en théorie que de la nature du produit lui-même définit le caractère plus ou
moins convectif ou conductif de la pénétration de chaleur lors du chauffage.
DI
d) - Calcul de la valeur stérilisatrice Fo par la méthode de Bigelow
La formule de Bigelow tirée des lois de destruction thermique des spores permet de calculer dans le cas de
traitement thermique à température variable une valeur F Tz représentant la valeur stérilisatrice cumulée.
Dans le cas de la stérilisation, la valeur stérilisatrice totale est la somme des valeurs stérilisatrices partielles
calculées dans un intervalle de temps suffisamment court.
r la
La précision du calcul est d'autant meilleure que t est petit : en pratique t peut aller de 15 s à 3 min. selon
l'évolution de la température.
Les barèmes ci-dessous ne sont donnés qu’à titre d’exemples. Leur utilisation, sans validation, dans une
pa
entreprise, avec des matériels et dans des conditions différentes ne garantit pas un produit sûr.
Type de
Produit Caractéristiques du barème
stérilisateur
VS = 7
– 233 –
Type de
Produit Caractéristiques du barème
stérilisateur
LA
T° sortie : environ 50 ° C
Thon entier à l’huile
Horizontal, statique, Temps de montée : 15 minutes
¼ B (d=83 mm x h= 42 mm)
à vapeur saturante Barème : 80 minutes à 117° C
200 g (140 g poisson à l’ouverture)
VS (hors refroidissement) : 16,5
VS (avec refroidissement) : 19,1
DI
surchauffée Barème : 30 minutes à 121° C
175 g (120 g poisson à l’ouverture)
VS (hors refroidissement) : 21,9
VS (avec refroidissement) : 24,5
T° entrée (initiale) : 4° C
T° sortie : environ 50 ° C
Rillettes de thon (125 g) Mélange air / Temps de montée : 15 minutes
Boîte tronconique Vapeur Barème : 55 minutes à 117° C
VS (hors refroidissement) : 8,9
VS (avec refroidissement) : 10,4
r la
pa
ité
Éd
– 234 –
ANNEXE VI - RECOMMANDATIONS POUR L'UTILISATION DES
AUTOCLAVES ET STERILISATEURS
LA
(D’après documents du CTCPA)
DI
perforations doivent être suffisants pour que la circulation des fluides chauffants soit convenablement
assurée entre les récipients. A défaut le barème sera établi en considérant l’empilement de conditionnements
le plus défavorable susceptible d’être rencontré en pratique
Lors de l’acquisition d’un nouvel appareil il est recommandé d’effectuer ou de faire effectuer par un
organisme compétent une cartographie précise des températures afin de vérifier qu’elles sont réparties de
façon homogène dans l'ensemble de l'enceinte de stérilisation ; ceci dans les conditions habituelles
d’utilisation et avec les plans de chargement utilisés en production. Ces données sont conservées et archivées
par l'exploitant.
Toute modification du matériel ou de l’alimentation en fluides peut faire varier notablement les
r la
performances : il est alors recommandé de refaire une cartographie
a) Appareils fonctionnant sous pression de vapeur
Pendant la montée en température, la purge principale doit rester entièrement ouverte pour désaérer
complètement le milieu chauffant. La pression d’alimentation de vapeur, la température à atteindre et le
temps minimum avant de fermer la purge principale doivent être documentés et enregistrés.
Pendant la stérilisation, les condensats formés doivent être évacués. Ceci peut être obtenu par l'ouverture
permanente d'une petite purge située à l’opposé de l’admission d’air ou par la fermeture partielle de la purge
principale.
pa
Les purges situées sur les puits extérieurs où sont logés les capteurs de températures doivent rester ouvertes
pendant toute la durée du traitement thermique de stérilisation.
En aucun cas, on ne doit maintenir toutes les purges fermées pendant le traitement thermique de stérilisation.
Lorsque les autoclaves sont équipés de répartiteurs de vapeur et de répartiteurs d'eau, il faut vérifier que
ceux-ci ne sont pas bouchés ou inopérants.
b) Appareils fonctionnant par immersion
Le bon fonctionnement du système de circulation de l’eau (pompe, air comprimé), et le niveau d’eau doivent
être visibles.
ité
Le dispositif assurant le mélange air - vapeur doit être conçu pour que le mélange air - vapeur circule sans
former de poches "froides". Son bon fonctionnement doit être visible en permanence.
– 235 –
2 - Autoclaves rotatifs discontinus
Pour ces autoclaves, il faut suivre les mêmes recommandations que pour les autoclaves statiques.
La vitesse de rotation du tambour ou des paniers est contrôlée régulièrement pour être ajustée si nécessaire.
LA
La vérification doit se faire paniers chargés.
L'utilisation d'un compte tours enregistreur est recommandée. Ce dernier doit être vérifié périodiquement par
chronométrage.
Le positionnement des récipients dans les paniers étant fondamental pour l'utilisation de ces appareils, il faut
définir un plan de chargement et s'assurer de son bon respect par les utilisateurs.
3 - Stérilisateurs continus
Il existe de nombreux types de stérilisateurs continus fonctionnant selon différents principes (hydrostatiques,
DI
rotatifs...). Il convient de suivre les recommandations particulières données par les constructeurs notamment
en ce qui concerne la mise en marche du stérilisateur (mise en température, en pression, vérification des
différents paramètres).
La vitesse des convoyeurs est vérifiée périodiquement. L'utilisation d'un compteur enregistreur est
recommandée.
En cas de panne ou de dysfonctionnement du stérilisateur (baisse de pression, panne électrique, blocage des
convoyeurs...), une procédure écrite doit définir la façon dont sont isolés les récipients qui n'ont pas de ce fait
subi un traitement thermique de stérilisation normal.
r la
Pour les appareils conçus pour effectuer des traitements thermiques à des températures inférieures à 100ºC
dénommés communément "pasteurisateurs", il est recommandé de vérifier ou de faire vérifier par un
organisme compétent que la répartition de la chaleur est homogène dans l'ensemble de l'appareil. Ces
données sont conservées par l’exploitant.
Pour les appareils assurant le traitement par aspersion d'eau, les buses d'aspersion sont vérifiées
périodiquement pour s'assurer qu'elles ne sont pas bouchées.
N° de l'autoclave
Produit
Marquage
Format
Nombre de récipients
Température
Barème à appliquer
Temps
ité
thermomètre
OBSERVATIONS
– 236 –
ANNEXE VII - CONTROLE DES FERMETURES
(D’après documents du CTCPA)
LA
Des contrôles réguliers des fermetures des récipients doivent être effectués pendant la production pour
déceler les éventuels défauts d'étanchéité. A intervalles suffisamment rapprochés pour garantir une fermeture
conforme, des contrôles des sertis ou du système de fermeture pour les autres types de récipients utilisés
doivent être réalisés. Ceux-ci doivent s'effectuer selon un plan de contrôle défini à l'avance. La fréquence des
contrôles doit tenir compte du type de récipient, du type de machine et de son entretien. Une maintenance
préventive des appareils de fermeture bien réalisée peut permettre d'abaisser la fréquence des contrôles.
Un contrôle doit être effectué à chaque démarrage de ligne et à chaque changement de format, après un
enrayage, un nouveau réglage ou une remise en marche après un arrêt prolongé de la machine effectuant la
DI
fermeture. Toutes anomalies et actions correctives doivent être consignées et enregistrées.
Ces contrôles doivent être pratiqués par une personne compétente, avec enregistrement des résultats à
intervalles suffisamment rapprochés pour chaque tête de sertissage, ou de fermeture, afin de maintenir la
qualité de cette dernière.
La taille de l'échantillon et la fréquence des prélèvements sont déterminés en fonction du type de production
(récipient et cadence), selon une procédure déterminée préalablement et selon les dispositions de l'assurance
qualité.
La fréquence des contrôles doit être suffisante pour permettre de suivre l’évolution :
-
-
des réglages du matériel,
r la
du contenant, voire de l’emboîtage.
Toutes les observations appropriées doivent être consignées.
– 237 –
1.1.2 Mesures externes :
Sont mesurées :
- la hauteur du serti (Hs) au moyen d’un micromètre à serti ou d'un comparateur associé à un montage
LA
de mesure.
- la profondeur de la cuvette (Pc) au moyen d'un comparateur monté sur une règle.
- la hauteur de boîte sertie au moyen d'un pied à coulisse ou d'un comparateur associé à un montage de
mesure.
- l'épaisseur de serti (Es) au moyen d'un micromètre à serti ou comparateur avec montage adapté.
Certaines mesures sont à réaliser principalement lors du réglage de la sertisseuse (profondeur de cuvette,
hauteur de boîte sertie, notamment).
DI
r la
pa
- si la valeur du taux d'ondulation est supérieure aux préconisations du fournisseur (en général 25
à 30%) la sertisseuse doit être arrêtée immédiatement pour réglage ;
- quand un ou plusieurs des paramètres sont hors tolérance, des dispositions particulières doivent
être prises sur le lot concerné : étude bactériologique, étanchéité des sertis, ….
– 238 –
On mesure directement les grandeurs relatives aux paramètres critiques :
- "croisure réelle" Cr
- fond de crochet de corps Ci
- fonds de crochets Fc
LA
On calcule le % "calage de crochet de corps" Ci
Fc
DI
du serti.
Pour les boîtes rondes, les mesures indiquées doivent être faites en trois Pour les boîtes de forme,
endroits sur le pourtour du serti à environ 120º l'un de l'autre, le point de les découpes de sertis se
jonction avec le montage étant exclu ; une attention particulière doit feront sur les côtés et sur
cependant être apportée au point de jonction du moulage dans le cas de boîtes un angle, au moins.
non soudées électriquement.
Ces contrôles sont effectués au minimum 2 fois par poste de travail en fonctionnement continu des lignes ou
au minimum toutes les 4 heures.
Il faut respecter strictement les instructions du fournisseur de boîtes et du fabricant de la sertisseuse lors de
l'évaluation des résultats obtenus par l'une ou l'autre méthode.
ité
Les boîtes non rondes, dites "de formes", relèvent de spécifications particulières indiquées par le fournisseur
de boîtes. Ces spécifications doivent être suivies pour que les mesures et examens appropriés soient effectués
aux endroits critiques.
attentivement les instructions du fournisseur notamment pour la valeur du vide final et le serrage des
capsules à vis. Dans le cas des capsules métalliques, la concavité du panneau ou bouton rentré est contrôlée
si possible de façon automatique en ligne.
Néanmoins un contrôle visuel non destructif doit être pratiqué toutes les 30 minutes de fabrication continue.
Les contrôles destructifs sont réalisés au minimum une fois toutes les 4 heures.
– 239 –
Pour les contrôles à effectuer sur les capsules après fermeture, on peut se reporter aux "Conseils pour la
bonne utilisation des pots industriels en verre et des capsules métalliques" édités par l'Association pour
l'étude et l'emploi des larges ouvertures en verre.
LA
3 - Contrôle des thermosoudures des récipients souples et semi-
rigides
Des essais et des contrôles visuels appropriés doivent être effectués par un personnel compétent à des
intervalles suffisamment rapprochés afin de garantir une étanchéité parfaite et régulière des soudures.
La résistance d'une soudure peut diminuer aux températures élevées de la stérilisation. Il est important que
ces soudures présentent uniformément la résistance nécessaire avant le passage dans les stérilisateurs.
Des petites fuites ou des défauts mineurs de la soudure susceptibles d'entraîner une perte d'étanchéité du
DI
récipient peuvent être aggravées par des contraintes physiques lors de la stérilisation et permettent une
recontamination microbienne après stérilisation.
La résistance et l'épaisseur des thermosoudures peuvent être maîtrisées par le réglage de la température de
soudure, de la pression et du temps de soudure.
L'étanchéité des soudures peut être contrôlée de plusieurs manières notamment par pression d'éclatement ou
par des mesures de leur épaisseur.
Il appartient aux fabricants de ces récipients d'indiquer les méthodes les mieux appropriées pour leur
contrôle. r la
pa
ité
Éd
– 240 –
Exemple de document d'enregistrement des contrôles de serti (Source CTCPA)
– 241 –
pa
Formule de croisure : CROISURE = (crochet de corps + crochet de fond + épaisseur de fond) - hauteur sertis
r la
DI
LA
ANNEXE VIII - CONTROLE DU TRAITEMENT THERMIQUE DE
STERILISATION
LA
(D’après documents du CTCPA)
Le responsable des fabrications doit être en mesure d’apporter la preuve de l’efficacité du (ou des) barème(s)
de stérilisation. Ces éléments de preuves doivent être conservés pour être présentés aux agents de contrôle.
Les barèmes déterminés expérimentalement doivent être contrôlés et validés. Cette validation doit être
effectuée soit par un laboratoire spécialisé ou par du personnel qualifié et expérimenté, apte à juger de
l'efficacité d'un traitement thermique de stérilisation. Il doit bien connaître les méthodes de mesure et de
calcul pour la détermination des barèmes, le procédé de fabrication, le produit et les risques de
contamination.
DI
Deux types de contrôles peuvent être utilisés :
- contrôle en ligne
- contrôles a posteriori.
1 - Contrôle en ligne
Il permet de visualiser en continu pendant un cycle de stérilisation la valeur stérilisatrice obtenue à cœur du
produit.
Il existe des appareils comprenant des sondes thermoélectriques (thermocouples cuivre-constantan,
r la
couramment utilisés) reliées par câble à une unité d'acquisition qui calcule automatiquement la valeur Fo
(généralement par la formule de Bigelow). Relativement simples d'utilisation, ces appareils permettent un
contrôle fiable si les conditions de mesure sont bien respectées.
Il est conseillé de tester, par cycle, au moins 2 ou 3 récipients en y plaçant une sonde intérieure. Il faut
choisir l'emplacement de ces récipients à l'intérieur de l'autoclave de façon qu'ils subissent le traitement dans
les conditions les plus défavorables au point le plus froid dans l'autoclave. Il est également nécessaire de
compléter ces mesures avec au moins une sonde de mesure de la température ambiante de l’autoclave.
En fin de cycle, il suffit de contrôler que la Fo obtenue est bien égale ou supérieure à l'objectif fixé au
moment du calcul du barème de stérilisation.
pa
2 - Contrôles a posteriori
Diverses méthodes de contrôle a posteriori peuvent être utilisées, notamment :
– 242 –
3 - Contrôle de la stabilité
3.1 - Méthode
Ce contrôle consiste à incuber plusieurs récipients d'un même lot ayant subi le traitement thermique de
LA
stérilisation défini expérimentalement 7 jours à 37ºC (norme NF V08-408), ou 10 jours à 35°C ou toute autre
combinaison équivalente et 7 jours à 55ºC1.
Dans le cadre des vérifications pratiquées par le professionnel, le contrôle de la stabilité biologique des
produits se fait par étuvage d’un échantillon issu de chaque lot pendant 7 jours à 37ºC ± 1ºC et 7 jours à 55ºC
± 2ºC. Le défaut de stabilité biologique à la température de 37ºC doit entraîner la consignation du lot
correspondant. Des procédures spécifiques d’actions correctives doivent être prévues.
L'étuvage à 55ºC doit être considéré comme un indicateur de la qualité hygiénique du produit. Le défaut de
DI
stabilité biologique à 55ºC doit conduire le responsable de la fabrication à prendre les mesures correctives
nécessaires pour améliorer l'hygiène des fabrications.
A l'issue de ces épreuves, aucun bombement ou fuitage ne doit être constaté. La variation du pH entre les
unités étuvées et les unités non étuvées témoins laissées à la température du laboratoire pendant les durées
précitées, cette température devant être cependant inférieure à 25ºC, ne doit pas dépasser 0,5 unité.
Une appréciation de la variation de la flore microbienne par examen microscopique direct entre unités
étuvées et non étuvées est effectuée pour tout écart de pH supérieur à 0,5 unité.
3.2 - Echantillonnage
r la
Le contrôle de la stabilité du produit fini est un élément indispensable des procédures de vérification que les
opérateurs doivent mettre en place en application des mesures décrites dans le présent guide et des principes
du système HACCP, préconisé dans la réglementation. Dans le cadre de la définition de leur plan de
contrôle, le plan d'échantillonnage est préétabli en tenant compte de la confiance en la maîtrise des procédés
(existence d’un système d’assurance qualité, par exemple) et en fonction du risque estimé. Ce plan est
renforcé en cas de déviations constatées.
Dans la pratique, l’épreuve d’incubation régulière renseigne sur les dérives éventuelles ; par contre, lors
d’une étude particulière, les règles statistiques doivent être utilisées pour déterminer le nombre
d’échantillons à incuber.
pa
Voir chapitre MNG 2.5
ité
Éd
1
Dans certains cas (gros boîtages) il peut être nécessaire de prolonger de 3 jours les temps d’incubation à 37°C et 55°C.
– 243 –
ANNEXE IX FICHE ABVT IFREMER
L' A B V T
LA
Département Valorisation des Produits
NH3
TMA
L'ABVT (azote basique volatil total) est un critère utilisé pour évaluer l'altération des produits de la mer.
DMA C'est la traduction analytique de l'odeur ammoniaquée susceptible de se dégager d'un poisson.
L'ammoniaque, les di et triméthylamines ainsi que les amines de faible poids moléculaire
RNH2 résultant de la dégradation des protéines constituent l'ensemble de ces bases volatiles.
Le respect d'un protocole de mesure standardisé est essentiel pour la fiabilité
des résultats, le principe de la méthode officielle européenne est le suivant.
DI
Méthode de mesure
l'ABVT ( bases volatiles totales)
ABVT est titré par un acide
chair de poisson 10 minutes
homogénéisée filtration de distillation
+ réfrigérant
acide broyage
générateur acide de
de vapeur 100 ml distillat
titration
r la
extrait acide
conservation 7 jours à 4°C
tube de distillation à
positionner sitôt l'ajoût
de la solution basique
extrait acide +
extrémité du
condenseur
solution d'acide borique
ABVT
solution basique
qui "piège" l'ABVT
.
valeurs de rejet pour
la consommation 25 mg% Sébastes
ABVT
Le critère est applicable
45 à la chair de poisson cru,
merlan
carrelet
non transformée, issue 30 mg%
30 de poisson entier, de filet
15 ou de darne.
ité
– 244 –
ANNEXE X - FICHE HISTAMINE IFREMER
LA
DI
r la
pa
ité
(USA)
Éd
– 245 –
ANNEXE XI – METAUX LOURDS ET POISSONS
LA
1 - Capacité de bioconcentration des poissons
Capacités de bioconcentration de quelques espèces marines
Source : INERIS / AFSSA / CNRS - Synthèse OPECST (Rapport 261 (2000-2001)
DI
- Plie/sole faible faible moyenne
- Bar/roussette moyenne moyenne moyenne
- Espadon/thon moyenne moyenne forte
– 246 –
EXEMPLES
LA
DI
r la
pa
ité
Éd
– 247 –
EXEMPLE I - THON AU NATUREL EN POCHE
Il s‘agit d’un exemple d’application d’une démarche d’analyse des dangers et de définition des mesures
LA
de maîtrise (PrPO et CCP) selon la démarche proposée par la norme ISO 22000-2005 (chapitre 7).
Cet exemple ne doit en aucun cas être considéré comme une exigence à respecter (ou à recopier). Le
fabricant devra réaliser sa propre analyse en fonction des conditions réelles de sa production
(ingrédients, conditionnement, utilisation attendue, procédé de fabrication).
S’agissant d’un exemple, les éléments chiffrés indiqués dans les tableaux suivants devront être adaptés
par les entreprises en fonction des produits fabriqués et de leurs procédés de fabrication.
DI
1 - Programme prérequis
Respect des bonnes pratiques d’hygiène décrites dans ce guide.
Fabrication Précuisson en enceinte vapeur 100° C pendant 45 minutes pour atteindre 60°C
à cœur) avec refroidissement par aspersion (ramener la T° autour de 30° C)
Ensachage manuel
Stérilisation par autoclave en eau pressurisée (type Stériflow) avec une porte
d’entrée et une porte de sortie
T° entrée : environ 25° C
T° sortie : environ 50 ° C
Éd
– 248 –
2.5 - Diagramme de production
LA
DI
≤
r la
pa
≤
ité
– 249 –
3 - Analyse des dangers
Pour effectuer cette analyse le professionnel peut se reporter au chapitre « GEN 4 - Principaux dangers - Mesures préventives ». Ne sont repris que les dangers
pertinents compte tenu de l’activité concernée.
Dans les tableaux suivants (colonne actions de maîtrise) sont mis en italique1 les mesures relevant des bonnes pratiques d’hygiène (PrP).
– 250 –
(manipulations, des poissons à réception, analyses matières premières)
Moins de 2
pa
Histamine décongélation, …) + à ++ Faible à + Limitation de la contamination croisée en production (flore
échantillons entre
Croissance de flores histaminogène) (circulation d’air, eau de mer propre ou eau
100 et 200 ppm
histaminogène potable, nettoyage et désinfection, hygiène du personnel, ...)
Pas d’échantillon
éventuellement > 200 ppm Gestion des temps/température des thons en production
développement (délais d’entreposage, décongélation, temps d’attente en
enzymatique lors des cours de production, précuisson, analyses produits finis)
activités de production
r la
DI
1
Les noms latins des organismes vivants sont mis en italique, dans le respect des conventions internationales en la matière.
LA
Origine ou Etape Niveau
Danger Dangerosité Fréquence Actions de maîtrise
d’introduction acceptable
Procédure de référencement et suivi des fournisseurs et
d’établissement du cahier des charges
Absence de Contrôles à réception du cahier des charges matières
Thons non éviscérés, si premières (conditions de congélation et de conservation)
Parasites parasites visibles Faible Faible
congélation trop lente
(anisakis, …) Elimination des parasites visibles lors de la préparation des
Éd
poissons (formation du personnel)
Parasites tués par la stérilisation
Thons (manipulations à
bord) Procédure de référencement et suivi des fournisseurs
Toxine Absence de toxine
+ Faible (bonnes pratiques d’hygiène à bord)
ité
staphylococcique Opérations de (thermostable)
Hygiène du personnel
manipulations
Stérilisation insuffisante Stérilisation : application d’un barème
(prolifération) Produits stables à temps/température validé
Non stabilité Mauvaise fermeture 37° C et Herméticité des conditionnements : aptitude au soudage et
+ Faible
biologique (recontamination éventuellement à choix des matériaux de conditionnement (résistance au
– 251 –
ultérieure et 55° C traitement thermique notamment), bonne réalisation du
pa
prolifération) soudage et son contrôle
– 252 –
Produits de nettoyage AM du 8/01/1999
pa
Sélection et suivi des fournisseurs, cahiers des charges
Substances Graisses, fluides
Absence Faible Faible (graisses dont l’alimentarité est reconnue, choix du fluide
diverses frigorigènes, …
frigorigène, …)
Hydrocarbures et
autres Eau utilisée à bord des Evaluation et suivi des fournisseurs
contaminants bateaux Absence Faible Faible (bonnes pratiques à bord des thoniers et cargos)
r la
chimiques de Eau de décongélation Utilisation d’eau potable ou d’eau de mer propre
l’eau DI
LA
3.3 - Dangers physiques
Origine ou Etape Niveau
Danger Dangerosité Fréquence Actions de maîtrise
d’introduction acceptable
Sélection et suivi des fournisseurs, cahiers des charges
(bonnes pratiques d’hygiène des marins à bord, propreté des
cales, …)
Manipulations à bord et Formation des opérateurs aux conditions de manipulation des
Éd
Corps étrangers par la main d’œuvre poissons (conteneurs galvanises en bon état) au débarquement,
(Cheveux, bijoux, …) Absence Faible à + Faible
divers en production (préparation des poissons, ..), interventions de
Poches plastiques maintenance (état du matériel, comportement des équipes de
maintenance, …), …
Cahier des charges (emballage des poches) et conditions
ité
d’entreposage et de manipulations
Formation des opérateurs effectuant la maintenance
Pièces
Maintenance Absence + Faible Maintenance préventive
métalliques
Contrôles de leur respect par détecteur de métaux sur ligne
– 253 –
3.4 - Allergènes
pa
Origine ou Etape Niveau
Danger Dangerosité Fréquence Actions de maîtrise
d’introduction acceptable
Contamination fortuite Lignes de production dédiées
par la manipulation de Organisation des flux dans l’atelier
Allergènes Absence + à ++ Faible
substances allergènes Procédure de manipulation des allergènes pour d’autres
pour d’autres productions productions de l’entreprise
r la
Pour les critères d’acceptabilité voir le chapitre GEN 4 – Principaux dangers et mesures préventives
DI
LA
4 - Etablissement des PrPO
Pour l’établissement des Programmes Prérequis Opérationnels (PrPO) (bonnes pratiques de production) il faut tenir compte de l’application des Bonnes Pratiques
d’Hygiène (Programmes Prérequis - PrP), et notamment :
• Réalisation des achats (cahiers des charges, fournisseurs évalués) :
o Conditions de congélation et de conservation des poissons, zones de pêche
o Matériaux au contact (équipements, conditionnements, …) : aptitude au contact alimentaire, adaptation aux procédés de fabrication, …
• Locaux et matériels adaptés et entretenus :
Éd
o Locaux adaptés (marche en avant, séparation des zones, gestion des flux, des déchets, …)
o Equipements qualifiés (aptitude au travail, aptitude au nettoyage et désinfection)
o Moyens de transport adaptés et propres (camions bâchés, conteneurs galvanisés, ….)
o Maintenance des équipements de froid, ….
o Nettoyage et désinfection, …
ité
• Personnel formé :
o Règles d’hygiène (santé, tenue, …)
o Formation aux tâches à exécuter : (élimination des parasites, corps étrangers, conditions de manipulation des produits, tâches à effectuer, …
Les principaux PrPO, au-delà des PrP (Programmes Prérequis ou PrP) sont décrits dans le tableau ci-après. Dans le tableau « établissement du plan HACCP » (§ 5)
– 254 –
les mesures de maîtrise sont indiquées ; l’ensemble des éléments relatifs aux PrPO sont repris dans les tableaux de maîtrise (§ 7).
pa
PrPO Danger concerné
Contamination initiale
Contrôles à réception du cahier des charges matières premières : bonnes
• histamine
pratiques d’hygiène à bord des bateaux, conditions de congélation et de
r la
• chimique (par exemple mercure dans le cas de gros poissons)
conservation des poissons, T° des poissons à réception, analyses
matières premières histamine, mercure) • physique
Contamination croisée au cours du process
Conditions de transfert entre bateaux et usine
Prolifération (bactéries d’altération et histaminogènes, histamine)
Réception
Entreposage sans délais (temps d’attente avant entreposage) Prolifération (bactéries histaminogène, histamine)
Décongélation Prolifération (bactéries histaminogène, histamine)
DI
2 4
LA
PrPO Danger concerné
– 255 –
Non stabilité biologique (altération des conditionnements)
pa
Entreposage
Expédition
Certains de ces PrPO seront reclassés en CCP (soudage des poches et stérilisation) suite à l’étude pour l’établissement du plan HACCP (voir paragraphe suivant)
r la
DI
LA
5 - Etablissement du plan HACCP
Le tableau ci-après résulte de l’application de l’arbre de décision décrit en annexe IV. Il permet de déterminer les CCP, en en fixant les limites critiques, séparant
l’acceptable de l’inacceptable. Les différents éléments relatifs à chaque CCP sont décrits dans les tableaux de maîtrise (§ 7).
Note - Pour mieux comprendre ces tableaux voir les détails des mesures à chaque étape (§ 7 ci-après)
Légende : B = Danger biologique (en général) C = Danger chimique (en général) P = Danger physique
HIST = histamine HG = Mercure
Éd
C = niveau de contamination ou CC = contamination croisée P = prolifération (altération) ND = non décontamination
CI = contamination initiale CCU = contamination croisée ultérieure PU = prolifération ultérieure NSB = non stabilité biologique
– 256 –
Non
HIST des poissons en cales, … (variabilité
pa
C Non Oui Non
Analyse de thons (histamine, mercure individuelle des
HG
pour très gros poissons, …) poissons, …)
B Camions bâchés
2 - Transfert à
C CC Camions et bâches
l’usine
P propres
– 257 –
installations frigorifiques
pa
Altération des
Non Règles de gestion des stocks (FIFO) Oui Non Oui Non Non
poissons
– 258 –
Locaux de stockage
B
pa
D2 – Entreposage spécifiques et adaptés,
C CC
achats divers stockage dans le
P
conditionnement
B
Utilisation d’eau de mer
C CC
propre non recyclée
5 - Décongélation P
B Validation du procédé Oui (stérilisation)
P Non Oui
(T° fin décongélation)
HIST Non Oui Non Non
r la
B
6 – Tri – Mise sur
C CC Grilles et chariots propres
"chariot"
P
DI
LA
Possibilit Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? é du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
6 – Tri – Mise sur B Gestion des temps d’attente avant Oui (stérilisation)
P Non Oui
"chariot" (suite) précuisson
HIST Non Oui Non Non
Vapeur à partir d’eau
C CC
potable
Barème de précuisson validé (flore Non (production
Éd
7 - Précuisson B ND Non Oui Oui Non Non
végétative) ultérieure d’histamine)
B Barème de précuisson validé (flore Oui (stérilisation)
P Non Oui
végétative)
HIST Non Oui Non Non
C CC Aspersion d’eau potable
ité
8 - Refroidissement B Barème de refroidissement validé Oui (stérilisation)
P Non Oui
(durée, T° finale)
HIST Non Oui Non Non
Formation du personnel
B Marche en avant
C CC Gestion des flux
P Propreté des installations
et matériels
– 259 –
9 – Préparation des
pa
poissons B
Formation du personnel
(para- ND
(élimination des parasites)
sites)
B Oui (stérilisation)
P Non Gestion des temps d’attente Oui
HIST Non Oui Non Non
B Formation du personnel
P3 – Déballage CC
C (propreté, intégrité des
(poches) CCU
r la
P poches, …)
B Hygiène et formation du
CC
C personnel
CCU
P (intégrité des poches, …)
10 – Ensachage
(manuel) B P Oui (stérilisation)
Non Gestion des temps d’attente Oui
HIST Non Oui Non Non
B NSB Non Quantité maximale par poche Oui Non Oui Non Non
DI
LA
Possibilit Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? é du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
S3 – Prémélange
(fabrication de Propreté des matériels
B
saumure saturante) Eau potable
C CC
S4 – Dilution Hygiène et formation du
P
(fabrication de la personnel
saumure de jutage)
Éd
B
S5 – Pompage Propreté et maintenance
C CC
saumure des matériels
P
S6 – Chauffage
saumure Renouvellement de la saumure Non (production
B P Non Oui Oui Non Non
(≥ 60° C, bac chauffée < 10 h ultérieure d’histamine
ité
tampon)
B Propreté et maintenance
C CC des matériels
11 – Jutage P Formation du personnel
(volumétrique)
B Oui (stérilisation)
P Non Gestion des temps d’attente Oui
HIST Non Oui Non Non
– 260 –
Matériels adaptés et
pa
B propres
C CC Formation du personnel
P Encre selon cahier des
charges
– 261 –
poches, élimination des
pa
poches mal soudées)
HIST P Non Gestion des temps d’attente Oui Non Oui Non Non
Barème validé
16 - Stérilisation
(121° C, 50 minutes,
B ND Non Barème de stérilisation validé Oui Non Oui Oui
sortie des poches T°
50° C)
17 -
Refroidissement Règles de manipulation
r la
séchage B CC Non (attente avant manipulation > 12 h) Oui Non Oui Non Non
(après sortie du (pas de manipulation si T° > 40° C)
stérilisateur)
Matériel de décageage
adapté
18 - Décageage B NSB Formation du personnel
(non altération du
conditionnement)
DI
LA
Possibilit Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? é du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
Elimination des poches présentant
18 – Décageage
B NSB Non des défauts apparents de soudure Oui Non Oui Non Non
(suite)
(particules, microfuites)
Conditions de
C3 – Déballage
B NSB manipulation (non
(cartons)
altération des cartons)
Éd
Conditions de
manipulation ou de
19 – Emballage –
B NSB stockage
Codage
(non altération des
cartons)
Elimination des poches présentant
ité
des défauts apparents de soudure
19 – Emballage – (particules, microfuites)
B NSB Non Oui Non Oui Non Non
Codage (suite)
Règles d’étiquetage
(DLUO, N° de lot, …)
Conditions de
manipulation ou de
– 262 –
B NSB stockage
pa
20 – Palettisation (non altération des
cartons)
Elimination des cartons endommagés
B NSB Non Oui Non Oui Non Non
(déchirures, écrasement, …)
Conditions de
manipulation ou de
21 - Stockage B NSB stockage
(non altération des
r la
cartons)
B NSB
22 – Libération des Revue des résultats des PrPO et des
Non Oui Non Oui Non Non
lots HIST CCP
C
P
DI
LA
Possibilit Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? é du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
Formation du personnel
(conditions de
B NSB manipulation et
23 – Préparation d’arrimage dans les
des conteneurs - conteneurs)
Expédition
Elimination des palettes ou cartons
Éd
B NSB Non endommagés, repalettisation Oui Non Oui Non Non
éventuelle
Formation du personnel
24 - Transport (arrimage en cale)
B NSB
maritime Transporteur évalué et
suivi
ité
6 - Mise à jour des informations relatives aux mesures de maîtrise
Les informations sont mises à jour en conformité avec les procédures documentaires telles que décrites dans ce guide.
– 263 –
Les tableaux de maîtrise (voir § 7) reprennent l’ensemble des informations relatives à la gestion des PrPO et des CCP telles que décrites dans le tableau ci-après.
pa
Tableau des informations nécessaires relatives aux PrPO et aux CCP
– 264 –
Analyse de mercure sur Refus des gros poissons si
pa
échantillons de très gros teneur en mercure
poissons ( 90 kg) > 1 mg/kg de chair
– 265 –
7.3.1 Réception des thons
pa
(Étape 3 du diagramme de production)
– 266 –
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
pa
Contamination initiale Cahier des charges Fiche de réception
PrPO Sel alimentaire Encadrement Refus du lot
chimique ou biologique (sel alimentaire) Fiche de non-conformité
– 267 –
pa
7.5 - Décongélation des thons
Décongélation par aspersion d’eau de mer propre non recyclée (l’eau potable peut aussi être utilisée, selon la disponibilité)
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Mise en précuisson Fiche de décongélation
immédiate (heure de mise en
r la
Encadrement
Prolifération T° à cœur des poissons Identification du lot pour décongélation, heure de
Procédé de décongélation Prise de la T° des produits fin de décongélation, T°
(bactéries histaminogènes, PrPO - 2° C suivi spécial (analyse
validé Analyse d’histamine en fin de décongélation)
histamine) en fin de décongélation histamine produits finis,
si T° > 10° C selon les écarts lors de la Fiche de non-conformité
décongélation) Bulletin d’analyses
DI
LA
7.6 - Tri – Mise sur « chariot » des thons
Mise sur grilles propres, après éventuellement tronçonnage des gros poissons
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Encadrement
Prise de T° des poissons Transformation Fiche de production
Prolifération Temps d’attente entre immédiate (lot décongélation, heure
Analyse d’histamine sur
Éd
Gestion des temps de mise en chariot)
(bactéries histaminogènes, PrPO sortie décongélation et produits finis si Destruction du lot si non
d’attente avant précuisson
histamine) précuisson 2 h durée > 2 h et T° > 10° conforme aux exigences Fiche de non-conformité
ou si durée > 3 h réglementaires Bulletin d’analyses
ou si T° 15° C
ité
7.7 - Précuisson des thons
Précuisson en enceinte vapeur
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche de production
– 268 –
Non décontamination (heure de début et de fin
pa
(bactéries histaminogènes) 100° C pendant 45 Encadrement Nouvelle précuisson ou de précuisson
Barème de précuisson
Prolifération PrPO minutes mise en poche immédiate
validé Disque enregistreur Disques d’enregistrement
(bactéries histaminogènes, T° à cœur 60° C après refroidissement
histamine) Fiche de non-conformité
(si durée > 2 h)
– 269 –
pa
Mise en chambre froide
ou sous glace des produits
en attente en cas de panne Fiche de production
Temps d’attente entre Encadrement (heure de début et de fin
Prolifération Gestion des temps de ligne (risque de
sortie de précuisson (après Analyse d’histamine sur dépassement des 6 h) du lot)
(bactéries histaminogènes, d’attente après précuisson PrPO
refroidissement et produits finis si
histamine) et avant stérilisation Identification du lot pour Fiche de non-conformité
stérilisation) 6 h durée > 8 h
suivi spécial (analyse Bulletin d’analyses
histamine produits finis,
r la
selon les écarts constatés)
Elimination des poches Fiche de production
Encadrement
Non stabilité biologique remplies en excès (ou (contrôle de poids)
Quantité définie par poche PrPO Quantité 1,1 kg Pesage systématique des
(remplissage excessif) réduction de la quantité Fiche de non-conformité
poches dans la poche) (erreurs répétées)
DI
LA
7.11 - Jutage des poches
Saumure préchauffée (60° C) avec dosage volumétrique
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Utilisation au plus tard Fiche de production
Durée définie pour la Renouvellement de la
Prolifération (bactéries dans les 10 heures de la (T° de la saumure, heure
conservation de la Encadrement saumure
histaminogènes) dans la PrPO fabrication de la saumure de début d’utilisation et
saumure chauffée Alarme si T° 50° C Montée de la T° de la
Éd
saumure diluée diluée heure de fin d’utilisation)
T° de la saumure saumure
T° 60° C Fiche de non-conformité
Fiche de production
Temps d’attente entre Encadrement Identification du lot pour (heure de début et de fin
Prolifération Gestion des temps
sortie de précuisson (après Analyse d’histamine sur suivi spécial (analyse du lot)
(bactéries histaminogènes, d’attente après précuisson PrPO
refroidissement) et produits finis si histamine produits finis,
ité
histamine) et avant stérilisation Fiche de non-conformité
stérilisation 6 h durée > 8 h selon les écarts constatés)
Bulletin d’analyses
– 270 –
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
pa
Blocage des produits
Procédé qualifié appliqué Encadrement
fabriqués depuis le dernier
par un personnel qualifié Prélèvements réguliers contrôle conforme et Fiche de production
Nettoyage et polissage pour contrôle (visuel, contrôle chaque poche ou (heures des prélèvements)
régulier des outils de LIMITE CRITIQUE = tests d’éclatement) mise en incubation (37°,
Non stabilité biologique Fiches de contrôle
scellage CCP étanchéité du scellage (1 échantillon toutes les 7 jours) des lots concernés
(scellage) ½ h) Résultats des tests
Réglage de la température (herméticité des poches) Réglage de la soudeuse d’éclatement
et pression de scellage
r la
Contrôles visuels sur ligne Élimination des poches Résultats des incubations
Nettoyage des zones de
(lors des opérations visiblement non
scellage
d’encageage notamment) hermétiques
Règles d’étiquetage Nouveau marquage
Non stabilité biologique (DLUO, n° de lot, (élimination éventuelle de
DLUO de 12 mois Fiche de production
(altération des produits notamment) PrPO Encadrement produits si la DLUO
dans le temps) N° de lot indiquée est supérieure à Fiche de non-conformité
Réglage de la marqueuse
à jet d’encre celle définie)
DI
LA
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche de production
Temps d’attente entre Encadrement Identification du lot pour (heure de début et de fin
Prolifération Gestion des temps
sortie de précuisson (après Analyse d’histamine sur suivi spécial (analyse du lot)
(bactéries histaminogènes, d’attente après précuisson PrPO
refroidissement) et produits finis si histamine produits finis,
histamine) et avant stérilisation Fiche de non-conformité
stérilisation 6 h durée > 8 h selon les écarts constatés)
Bulletin d’analyses
Éd
7.13 - Détecteur de métaux
Le détecteur des métaux est réglé pour éliminer des produits contenant des particules 2 mm. Par contre, selon la position de la particule dans le produit elle peut ne
pas être détectée. Le calibrage régulier permet de s’assurer de la non dérive de la détection mais ne permet pas de s’assurer de l’absence effective des particules
métalliques 2 mm. Il ne s’agit donc pas d’un CCP.
ité
Des BPH sont mise es en œuvre pour limiter la probabilité d’apparition de ce danger, notamment :
• maintenance préventive
• formation du personnel de maintenance
• procédure de remise en route après intervention sur ligne
• formation du personnel de production (élimination des corps étrangers visibles lors de la mise en poche, notamment), …
Le détecteur de métaux pouvant être utilisé (poches plastiques), son emploi permet de renforcer la confiance dans l’absence de corps étrangers ; il sert à s’assurer du
– 271 –
respect de ces BPH.
pa
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
– 272 –
Temps d’attente entre Encadrement Identification du lot pour (heure de début et de fin
Prolifération Gestion des temps du lot)
pa
sortie de précuisson (après Analyse d’histamine sur suivi spécial (analyse
(bactéries histaminogènes, d’attente après précuisson PrPO
refroidissement) et produits finis si histamine produits finis, Fiche de non-conformité
histamine) et avant stérilisation
stérilisation 6 h durée > 8 h selon les écarts constatés) (si durée > 6 h)
Bulletin d’analyses
Encadrement
Fiche de production
Scellage hermétique et Examen visuel des poches
Contrôle des poches lors Elimination des poches (nombre de pochées
poches correctement lors de l’encageage
de l’encageage visiblement fuitées éliminées)
r la
Non stabilité biologique PrPO formées Examen visuel de la
Pose d’un indicateur de Pose d’un indicateur de Fiche de non-conformité
Indicateur de stérilisation présence de l’indicateur
stérilisation stérilisation (si nombreuses poches
sur chaque panier de stérilisation avant mise éliminées)
dans le stérilisateur
DI
LA
7.16 - Stérilisation
Stérilisation en autoclave à eau pressurisée à doubles portes (entrée et sortie), séparation physique des zones avant et près stérilisation par des barrières ne permettant
pas de passe les paniers d’une zone à l’autre.
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche de production
Temps d’attente entre Encadrement Identification du lot pour (heure de début de mise
Prolifération Gestion des temps
Éd
sortie de précuisson (après Analyse d’histamine sur suivi spécial (analyse en stérilisation et de fin
(bactéries histaminogènes, d’attente après précuisson PrPO pour le lot)
refroidissement) et produits finis si histamine produits finis,
histamine) et avant stérilisation
stérilisation 6 h durée > 8 h selon les écarts constatés) Fiche de non-conformité
Bulletin d’analyses
Contrôle de la durée et de
ité
la température atteinte
(disque d’enregistrement) Fiche de production
LIMITE CRITIQUE = sur sondes spécifiques (barème appliqué)
Qualification des
barème 50 minutes à Isolement des lots non Fiche de non-conformité
équipements du personnel Thermomètre à mercure
Non décontamination 121° C et sortie des conformes
et des barèmes de ou sonde spécifique Relevés du thermomètre à
(bactéries sporulées) CCP paniers lorsque la T° des Nouvelle stérilisation ou
stérilisation étalonnée mercure
Non stabilité biologique produits en surface est < destruction selon
Indicateur de stérilisation 50° C Analyse de produits finis Disques d’enregistrement
– 273 –
l’évaluation réalisée
sur chaque panier (tests de stabilité du barème appliqué
pa
Virage de l’indicateur
37° C, 7 jours) Indicateurs de stérilisation
(1 poche prélevée au cœur
de chaque panier)
– 274 –
Absence de défauts Elimination des poches éliminées
(non herméticité des des défauts apparents de PrPO Examen visuel
visibles non conformes
pa
poches) soudure Fiche de non-conformité
(fréquence élevée de
poches non conformes)
Règles d’étiquetage Nouveau marquage Fiche de production
Non stabilité biologique (DLUO, n° de lot, (élimination éventuelle de
DLUO de 12 mois (N° de lot et DLUO
(DLUO excessive ou non notamment) PrPO Encadrement produits si la DLUO
N° de lot imprimées)
validée) Réglage de la marqueuse indiquée est supérieure à
celle définie) Fiche de non-conformité
r la
à jet d’encre
DI
LA
7.20 - Palettisation
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche de production
Elimination des cartons (nombre de cartons
Non stabilité biologique endommagés)
Tri des cartons présentant non conformes avec
(cartons endommagés ne Absence de défauts
des défauts apparents PrPO Examen visuel remise en cartons et Fiche de non-conformité
protégeant pas visibles
(écrasement, déchirures) codage si les poches ne (fréquence élevée de
suffisamment les poches)
Éd
sont pas endommagées) cartons ou poches non
conformes
7.21 - Stockage
Géré par les bonnes pratiques d’hygiène.
ité
7.22 - Libération des lots
Cette libération des lots suppose que les BPH sont appliquées.
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
– 275 –
pa
Examen des
enregistrements aux CCP Fiche de libération du lot
correspondants : Isolement des lots non Enregistrements des tests
Résultats des tests Tous les résultats sont conformes pour un de stabilité, d’éclatement
Non stabilité biologique d’éclatement PrPO Responsable qualité
conformes éventuel retraitement ou Enregistrements des
Enregistrements du pour destruction barèmes appliqués
barème de stérilisation Fiches de non-conformité
r la
Tests de stabilité
Examen des résultats Fiche de libération des
Isolement des lots et
Métaux lourds (mercure) d’analyse en cas < 1 ppm dans la chair du lots
PrPO Responsable qualité analyse sur produits finis
(gros poissons) d’utilisation de gros poisson avant traitement
(tolérance 25 %) Bulletins d’analyse
poissons
DI
LA
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Examen des fiches de
non-conformité (écarts
constatés en cours de Analyses d’histamine sur
production) 9 échantillons avec
Examen des actions Fiche de libération des
Moyenne 100 ppm lots
menées en cas de Destruction des lots
Histamine PrPO Pas plus de 2 échantillons Responsable qualité
dépassement des temps concernés Fiches de non-conformités
Éd
d’attente entre 100 et 200 pm
Bulletins d’analyse
Examen des résultats des Aucun échantillon > 200
analyses effectuées sur ppm
produits finis suite à ces
anomalies
ité
7.23 - Préparation des conteneurs – Expédition
Chargement des cartons directement dans les conteneurs maritimes, en les rangeant et les arrimant de telle manière qu’ils ne puissent pas s’altérer lors du transport
(formation des personnes).
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
– 276 –
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
pa
Fiche d’expédition
Elimination des cartons (nombre de cartons
Non stabilité biologique endommagés, …)
Tri des cartons présentant non conformes avec
(cartons endommagés ne Absence de défauts
des défauts apparents PrPO Examen visuel remise en cartons et Fiche de non-conformité
protégeant pas visibles
(écrasement, déchirures) codage si les poches ne (fréquence élevée de
suffisamment les poches)
sont pas endommagées cartons ou poches non
conformes)
r la
7.24 - Transport maritime
Géré par les bonnes pratiques d’hygiène
DI
LA
EXEMPLE II - SARDINES A L’ANCIENNE A L’HUILE D’OLIVE
Il s‘agit d’un exemple d’application d’une démarche d’analyse des dangers et de définition des mesures
de maîtrise (PrPO et CCP) selon la démarche proposée par la norme ISO 22000-2005 (chapitre 7).
LA
Cet exemple ne doit en aucun cas être considéré comme une exigence à respecter (ou à recopier). Le
fabricant devra réaliser sa propre analyse en fonction des conditions réelles de sa production
(ingrédients, conditionnement, utilisation attendue, procédé de fabrication).
S’agissant d’un exemple, les éléments chiffrés indiqués dans les tableaux suivants devront être adaptés
par les entreprises en fonction des produits fabriqués et de leurs procédés de fabrication.
1 - Programme prérequis
DI
Respect des bonnes pratiques d’hygiène décrites dans ce guide.
– 277 –
2.5 - Diagramme de production
Sardines
- gants Produits fraîches
- huile de maintenance divers
- ...
LA
Réception
Réception (1)
≤
(D1)
Tri - Lavage
Sel Eau potable (3) Rejet d'eau
Déchets
Saumurage En bacs de saumure saturée
Réception
(4) Renouvellement 8 h
(S1)
Eau potable
Stockage Etêtage-Eviscération
Opération manuelle
DI
(S2) (5)
Eau + déchets
Mise sur grilles Grilles inox à étagères
Huile d'olive Huile de Air chaud (6) (poissons collets en bas)
tournesol 40° C
Codage N° de lot
(14) DLUO
pa
Encageage Avec intercalaire
(15) Témoin de stérilisation Réception
(C1)
Stérilisation
Eau pressurisée stockage
(16) (C2)
Palettisation
(19)
ité
Stockage
(20)
Préparation commandes
(22)
(23)
– 278 –
3 - Analyse des dangers
Pour effectuer cette analyse le professionnel peut se reporter au chapitre « GEN 4 - Principaux dangers - Mesures préventives ». Ne sont repris que les dangers
pertinents compte tenu de l’activité concernée.
Dans les tableaux suivants sont mis en italique les mesures relevant des bonnes pratiques d’hygiène (PrP).
– 279 –
ppm
flores histaminogène Moins de 2 histaminogène) (circulation d’air, eau potable, nettoyage et
pa
Histamine (manipulations, …) échantillons entre + à ++ Faible à + désinfection, hygiène du personnel, ...)
100 et 200 ppm
Croissance de flores Pas d’échantillon
d’altération
> 200 ppm Gestion des temps/température des sardines en production
éventuellement
(délais d’entreposage, temps d’attente en cours de
développement
production, analyses produits finis)
enzymatique lors des
r la
activités de production
DI
LA
Origine ou Etape Niveau
Danger Dangerosité Fréquence Actions de maîtrise
d’introduction acceptable
Procédure de référencement et suivi des fournisseurs et
d’établissement du cahier des charges
Sardines non éviscérés Absence de Contrôles à réception du glaçage, de la T° des poissons et de
Parasites (si refroidissement trop parasites visibles Faible Faible l’état de fraîcheur (Extra ou A)
lent) (anisakis, …) Elimination des parasites visibles lors de la préparation des
poissons (formation du personnel)
Éd
Destruction des parasites par la stérilisation
Sardines (manipulations
à bord) Procédure de référencement et suivi des fournisseurs
Toxine Absence de toxine
+ Faible (bonnes pratiques d’hygiène à bord)
staphylococcique Opérations de (thermostable)
ité
Hygiène du personnel
manipulations
Stérilisation insuffisante
(prolifération) Produits stables à Stérilisation : application d’un barème
Non stabilité Mauvaise fermeture 37° C et temps/température validé
+ Faible
biologique (recontamination éventuellement à Herméticité des conditionnements : cahiers des charges
– 280 –
ultérieure et 55° C boîtes, bonne réalisation du sertissage et son contrôle
pa
prolifération)
– 281 –
pa
Sélection et suivi des fournisseurs, cahiers des charges
Substances Graisses, fluides
Absence Faible Faible (graisses dont l’alimentarité est reconnue, choix du fluide
diverses frigorigènes, …
frigorigène, …)
Hydrocarbures et
autres Evaluation et suivi des fournisseurs
Eau utilisée à bord des
contaminants Absence Faible Faible (bonnes pratiques à bord, pendant les transports, …)
bateaux
chimiques de Utilisation d’eau de mer propre
r la
l’eau
DI
LA
3.3 - Dangers physiques
Origine ou Etape Niveau
Danger Dangerosité Fréquence Actions de maîtrise
d’introduction acceptable
Sélection et suivi des fournisseurs, cahiers des charges
(bonnes pratiques d’hygiène des marins à bord)
Formation des opérateurs aux conditions de manipulation
Corps étrangers Manipulations à bord et des poissons, …,
divers par la main d’œuvre
Éd
Formation des opérateurs effectuant la maintenance
(Cheveux, bijoux, …) Absence Faible à + Faible
Maintenance préventive
Pièces
Boîtes Cahier des charges (boîtes vides emballées) et conditions
métalliques
d’entreposage et de manipulations (retournement des boîtes
avant emboîtage)
Emboîtage manuel
ité
3.4 - Allergènes
Origine ou Etape Niveau
Danger Dangerosité Fréquence Actions de maîtrise
d’introduction acceptable
Contamination fortuite Lignes de production dédiées
– 282 –
par la manipulation de Organisation des flux dans l’atelier
pa
Allergènes Absence + à ++ Faible
substances allergènes Procédure de manipulation des allergènes pour d’autres
pour d’autres productions productions de l’entreprise
Pour les critères d’acceptabilité voir le chapitre GEN 4 – Principaux dangers et mesures préventives
– 283 –
Gestion des temps d’attente aux différentes étapes de la production
pa
• Entre décongélation et friture Prolifération (bactéries d’altération et histaminogènes, histamine)
• Après friture jusqu’à stérilisation
– 284 –
1 – Réception des
sardines et protégé (sas)
pa
B
Matériels de manutention
P CC
adaptés
C
Formation du personnel
aux manipulations
Déchargement immédiat et mise
B
P Non sans attente en chambre froide ou Oui Non Oui Non Non
HIST
en production
Locaux et équipements
r la
B
de stockage adaptés et
C CC
propres Matériels de
P
manutention adaptés
2 - Entreposage Maintenance et
B
P surveillance des
HIST
installations frigorifiques
Règles de gestion des stocks
Altération des
Non (FIFO) Oui Non Non Oui Non
poissons
DI
Durée maximale de stockage
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
B Contrôle du cahier des charges Oui (stérilisation)
S1 – Réception sel CI Non Oui
(sel alimentaire)
C Non Oui Non Non
B Locaux de stockage
S2 – Stockage du
C CC adaptés, stockage dans le
sel
P conditionnement
Éd
B Contrôle du cahier des charges
H1 – Réception
C CI Non (teneur en acide oléique, indice de Oui Non Oui Non Non
huiles
P peroxyde, …)
B
Cuves et lieux de
C CC
H2 – Stockage des stockage adaptés
P
ité
huiles
Altération des
Non Durée maximale de stockage Oui Non Oui Non Non
huiles
– 285 –
B2 – Stockage des
C CC adaptés et propres
boîtes
pa
P Stockage sous film
Contrôle du cahier des charges
C1 – Réception
B NSB Non (résistance des cartons pour Oui Non Oui Non Non
des cartons
protéger les boîtes (sertis)
Conditions d’entreposage
(zone sèche pour
maintenir les
C2 – Stockage des
B NSB caractéristiques
r la
cartons
physiques des cartons)
Entreposage dans
l’emballage d’origine
DI
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
D1 – Réception
achats divers
Cahier des charges (résistance,
(gants, huile pour
alimentarité, aptitude au contact
la maintenance, C CC Non Oui Non Oui Non Non
alimentaire, homologation,
produits de
fonctionnalité, …)
nettoyage et
désinfection, …°
Éd
Locaux de stockage
B
D2 – Entreposage spécifiques et adaptés,
C CC
achats divers stockage dans le
P
conditionnement
B CI Tri selon fraîcheur, élimination des Oui (stérilisation)
ité
Non poissons visiblement parasités, des Oui
HIST
CI corps étrangers, … Non Oui Non Non
P
Propreté des locaux et
3 – Tri – Lavage B
équipements
C CC
Hygiène et formation du
P
personnel
– 286 –
B Oui (stérilisation)
P Non Gestion des temps d’attente Oui
pa
HIST Non Oui Non Non
Changement régulier de la Non (production
B CC Non Oui Oui Non Non
4 – Saumurage saumure ultérieure d’histamine
(en bacs) B Oui (stérilisation)
P Non Saumure saturée Oui
HIST Non Oui Non Non
Propreté des locaux et
B
r la
équipements
5 – Etêtage / C CC
Hygiène et formation du
Eviscération P
personnel
(opération
manuelle) B Oui (stérilisation)
P Non Gestion des temps d’attente Oui
HIST Non Oui Non Non
Propreté des locaux, des
B
grilles
6 – Mise sur grille C CC
Hygiène et formation du
P
DI
personnel
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
6 – Mise sur grille B Oui (stérilisation)
P Non Gestion des temps d’attente Oui
(suite)
HIST Non Oui Non Non
Propreté des locaux et
B
équipements, de l’air
7 - Séchage C CC
Hygiène et formation du
P
personnel
Éd
B Barème de séchage validé Oui (stérilisation)
7 – Séchage (suite) P Non (T° et durée) Oui
HIST Mise en friture sans attente Non Oui Non Non
– 287 –
(T° et durée) validé
HIST Non Oui Non Non
pa
Equipements adaptés et
B3 – B CC
propres
Dépalettisation C CCU
Formation du personnel
des boîtes P (NSB)
(hygiène, manutentions)
Propreté (locaux,
B
équipements)
C CC
Hygiène et formation du
10 – Emboîtage P
personnel
r la
manuel
B Oui (stérilisation)
P Non Gestion des temps d’attente Oui
HIST Non Oui Non Non
B
H3 – Pompage Propreté et maintenance
C CC
huile des matériels
P
H4 – Chauffage B T° de l’huile Oui (stérilisation)
huile (> 60° C, P Non Oui
Changement régulier d’huile
DI
bac tampon) C Non Oui Non Non
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
Equipements propres
P CC filtration du recyclage
d’huile
11 – Jutage huile B Non (prolifération
d’olive T° de l’huile ultérieure d’histamine)
(débordement avec CC Non Oui Oui Non Non
C Changement régulier d’huile
Éd
recyclage)
Non
B Oui (stérilisation)
P Non Gestion des temps d’attente Oui
HIST Non Oui Non Non
Formation du personnel
B
B4 – Déballage CC (propreté, non
ité
C
des couvercles CCU déformation des
P
couvercles, …)
B Matériels adaptés et
C CC propres
P Formation du personnel
12 - Sertissage B Oui (stérilisation)
P Non Gestion des temps d’attente Oui
– 288 –
HIST Non Oui Non Non
pa
Qualification du procédé et du
B NSB Non Oui Non Oui Herméticité Oui
personnel
B Matériels adaptés et
13 – Lavage des
C CC propres
boîtes
P Formation du personnel
14 – Codage (jet
B NSB Non Etiquetage (DLUO, lot, …) Oui Non Oui Non Non
d’encre)
r la
B Matériels adaptés
15 - Encageage C CC Formation du personnel
P (non altération des boîtes)
B Oui (stérilisation)
P Non Gestion des temps d’attente Oui
15 – Encageage HIST Non Oui Non Non
(suite) Formation du personnel
B NSB (manipulation des boîtes,
DI
tri des boîtes mal serties)
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
HIST P Non Gestion des temps d’attente Oui Non Oui Non Non
16 - Stérilisation Barème validé
B ND Non Barème de stérilisation validé Oui Non Oui (120° C, 30 minutes, Oui
sortie T° 50° C)
17 –
Règles de manipulation
Refroidissement
Éd
(attente avant manipulation > 12 h)
séchage (après B CC Non Oui Non Oui Non Non
(pas de manipulation si T° > 40°
sortie du
C)
stérilisateur)
Conditions de
C3 – Déballage
B NSB manipulation (non
(cartons)
altération des cartons)
ité
Matériel de décageage
adapté
Formation du personnel
(non altération du
18 – Décageage / conditionnement)
Emballage / B NSB
Codage Contrôle du témoin de stérilisation
– 289 –
Elimination des boîtes présentant
pa
Non des défauts apparents de sertis Oui Non Oui Non Non
Règles d’étiquetage
(DLUO, N° de lot, …)
Conditions de
manipulation ou de
B NSB stockage
(non altération des
19 – Palettisation cartons)
r la
Elimination des cartons
B NSB Non endommagés (déchirures, Oui Non Oui Non Non
écrasement, …)
Conditions de
manipulation ou de
20 - Stockage B NSB stockage
(non altération des
cartons)
DI
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
21 – Libération B NSB Revue des résultats des CCP
Non Oui Non Oui Non Non
des lots
HIST C Revue des résultats des PrPO
Formation du personnel
(conditions de
B NSB manipulation et
d’arrimage dans les
Éd
22 – Préparation
des commandes conteneurs)
Elimination des palettes ou cartons
B NSB Non endommagés, repalettisation Oui Non Oui Non Non
éventuelle
23 Chargement - Formation du personnel
B NSB
ité
Transport Transporteur évalué
– 290 –
Les tableaux de maîtrise (voir § 7) reprennent l’ensemble des informations relatives à la gestion des PrPO et des CCP telles que décrites dans le tableau ci-après.
pa
Tableau des informations nécessaires relatives aux PrPO et aux CCP
7.1 - Réception
– 291 –
fraîcheur de catégorie B > 50 ppm
Bulletins d’analyse
pa
analyse d’histamine ou 1 échantillon
matières premières et > 100 ppm
suivi du lot (analyse
histamine produits finis)
Mise immédiate en
chambre froide ou Fiche de réception (heure
Déchargement immédiat Encadrement transformation immédiate
Prolifération et transfert des poissons Pas d’attente entre le d’arrivée et heure de mise
r la
Prise de la T° des produits Identification du lot pour en chambre froide)
(bactéries histaminogène, sous glace dans les PrPO déchargement et la mise
histamine) chambres froides sans en chambre froide Analyse d’histamine en suivi spécial (analyse Fiche de non-conformité
délai cas de doute histamine produits finis,
selon les écarts lors de la Bulletin d’analyses
réception)
DI
LA
7.1.2 Réception sel
(Étape S1 du diagramme de production)
– 292 –
5 meq d’O2 par kg
pa
huile d’olive vierge
15 meq d’O2 par kg
7.1.6 Réception des autres achats (gants, huiles de maintenance, produits de nettoyage et désinfection, encre, …)
(Étape D1 du diagramme de fabrication)
ité
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Cahier des charges Fiche de réception
Contamination croisée Conformité au cahier des
(alimentarité, PrPO Encadrement Refus du lot
chimique charges Fiche de non-conformité
homologation, …)
– 293 –
pa
r la
DI
LA
7.2 - Entreposage - Stockage
– 294 –
produits finis, notamment)
Destruction du lot si non
pa
conforme aux exigences
réglementaires
– 295 –
Bulletin d’analyses
pa
7.4 - Saumurage en bac
Saumure saturante en sel (présence de sel), pendant ½ h, saumure renouvelée toutes les 8 heures (car les sardines mises dans la saumure sont entières et
préalablement lavées).
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
r la
Renouvellement de la Fiche de production
Encadrement (heure de mise en
saumure
Contamination croisée Renouvellement régulier Renouvellement Suivi du lot (analyses saumure et de sortie)
PrPO Destruction du lot si non
(bactéries histaminogènes) de la saumure toutes les 8 h histamine sur produits
conforme aux exigences Fiche de non-conformité
finis) si > 8 h
réglementaires Bulletins d’analyse
DI
LA
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Encadrement
Présence de glace Fiche de production
Reglaçage de la saumure (heure de mise en
Prolifération Prise de T° de la saumure
(bactéries histaminogènes, Saumure glacée PrPO T° 2° C Destruction du lot si non saumure et de sortie)
en absence de glace
histamine) conforme aux exigences Fiche de non-conformité
Suivi du lot (analyses réglementaires
histamine sur produits Bulletins d’analyse
Éd
finis) si T° > 5° C
– 296 –
sur produits finis
Bulletin d’analyses
pa
7.6 - Mise sur grilles
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche de production
Encadrement (heure de début et de fin
Prolifération Temps d’attente entre Destruction du lot si non
r la
Gestion des temps Suivi du lot si durée > 3h du lot)
(bactéries histaminogènes, PrPO mise en production et conforme aux exigences
d’attente avant friture avec analyse histamine
histamine) friture 2 h réglementaires Fiche de non-conformité
sur produits finis
Bulletin d’analyses
DI
LA
7.7 - Séchage
Tunnel de séchage continu, air chaud à environ 40° C
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Encadrement
Alarme si T° air > 50° C Arrêt d’air chaud en cas Fiche de production
Barème de séchage validé T° de l’air voisin de 40° C ou si arrêt du tapis d’arrêt du tapis (heure de début et de fin
Prolifération
Éd
(bactéries histaminogènes, (T° et durée) PrPO Avancement du tapis sans Si T° > 50° C ou temps Destruction du lot si non du lot)
histamine) Séchage continu arrêt d’attente depuis mise en conforme aux exigences Fiche de non-conformité
production > 3 h suivi du réglementaires Bulletin d’analyses
lot (analyse d’histamines
sur produits finis)
ité
7.8 - Friture
Cuisson dans une friteuse à bain d’huile (huile de tournesol)avec couche d’eau sous l’huile ; T° de l’huile de 120° C au milieu de la friteuse, avancement des
produits de manière à ce que la durée soit comprise entre 4 et 6 minutes, selon la taille des sardines, de telle manière que la chair contre l’arête ne soit pas
sanguinolente ; renouvellement de l’huile toutes les 10 tonnes de poissons (quantité au démarrage de la ligne) ou après 48 h.
– 297 –
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
pa
T° = 120° C
Réglage de T° au-delà de Fiche de production
Contamination croisée T° de l’huile Quantité de poisson avant 125° C (heure de début et de fin
(substances de PrPO renouvellement 10 Encadrement du lot)
dégradation de l’huile) Renouvellement de l’huile Renouvellement immédiat
tonnes ou durée
du bain de friture Fiche de non-conformité
d’utilisation 48 h
r la
DI
LA
7.9 - Refroidissement – Egouttage après friture
Egouttage à T° ambiante,
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche de production
Proliférations T° ambiante ( 25° C) (heure de début et de fin
Barème de Mise en chambre froide
(bactéries histaminogènes, PrPO Encadrement du lot) (T° d’ambiance)
refroidissement validé Durée 6 h (4° C) si durée > 9 h
histamine
Éd
Fiche de non-conformité
– 298 –
Prolifération d’attente après sortie Temps d’attente (après dépassement des 4 h) (heure de début et de fin
Analyse d’histamine sur du lot)
pa
(bactéries histaminogènes, d’égouttage (ou sortie de PrPO refroidissement-égouttage Identification du lot pour
histamine) chambre froide) et avant et stérilisation 3 h produits finis si suivi spécial (analyse Fiche de non-conformité
stérilisation durée > 4 h histamine produits finis) Bulletin d’analyses
Destruction du lot si non
conforme aux exigences
réglementaires
r la
DI
LA
7.11 - Jutage
Jutage à huile d’olive chaude (environ 60° C en bac tampon avec apport continu d’huile d’olive) par débordement (léger) avec recyclage de l’huile (filtration de
l’huile recyclée), destruction de l’huile restant dans le bac tampon en fin de production.
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
T° = 60 ° C
Fiche de production
Contamination croisée T° de l’huile Apport continu d’huile, Alarme si T° = 50° C Réglage de T°
PrPO (T° de l’huile)
Éd
(biologique, chimique) Huile renouvelée vidage du bac tampon en Encadrement Vidage du bac tampon
Fiche de non-conformité
fin de production
Identification du lot pour
Gestion des temps suivi spécial Fiche de production
Encadrement (heure de début et de fin
Prolifération d’attente après sortie Temps d’attente (après (analyse histamine
(bactéries histaminogènes, d’égouttage (ou sortie de PrPO refroidissement-égouttage Analyse d’histamine sur produits finis) du lot)
ité
histamine) chambre froide) et avant et stérilisation 3 h produits finis si Fiche de non-conformité
Destruction du lot si non
stérilisation durée > 4 h
conforme aux exigences Bulletin d’analyses
réglementaires
7.12 - Sertissage
– 299 –
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
pa
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
– 300 –
Non stabilité biologique (DLUO, n° de lot, (élimination éventuelle de
DLUO de 60 mois Fiche de production
pa
(altération des produits notamment) PrPO Encadrement produits si la DLUO
dans le temps) N° de lot indiquée est supérieure à Fiche de non-conformité
Réglage de la marqueuse
à jet d’encre celle définie)
7.15 - Encageage
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
r la
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Identification du lot pour Fiche de production
Gestion des temps suivi spécial (heure de début et de fin
Encadrement
d’attente après sortie Temps d’attente (après (analyse histamine du lot)
Prolifération Analyse d’histamine sur produits finis)
d’égouttage (ou sortie de PrPO refroidissement-égouttage
(bactéries, histamine) produits finis si Fiche de non-conformité
chambre froide) et avant et stérilisation 3 h Destruction du lot si non
durée > 4 h (si durée > 3h)
stérilisation conforme aux exigences
réglementaires Bulletin d’analyses
DI
LA
7.16 - Stérilisation
Stérilisation en autoclave à eau pressurisée à une seule porte, zonage des locaux pour l’entreposage des cages (paniers) avant et après stérilisation (zones séparées).
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche de production
Encadrement Identification du lot pour (heure de début et de fin
Gestion des temps Temps d’attente (après Analyse d’histamine sur suivi spécial du lot)
Prolifération d’attente après sortie refroidissement-égouttage produits finis si (analyse histamine
Éd
et stérilisation 3 h produits finis) Fiche de non-conformité
(bactéries histaminogènes, d’égouttage (ou sortie de PrPO durée entre égouttage et (si durée > 3h depuis
histamine) chambre froide) et avant Durée entre sertissage et stérilisation > 4 h Destruction du lot si non égouttage ou > 1,5h
stérilisation stérilisation 1,5 h ou entre sertissage et conforme aux exigences depuis stérilisation)
stérilisation > 2 h réglementaires
Bulletin d’analyses
Contrôle de la durée et de
ité
la température atteinte
(disque d’enregistrement) Fiche de production
Qualification des LIMITE CRITIQUE = sur sondes spécifiques (barème appliqué)
Isolement des lots non
équipements du personnel barème 30 minutes à Thermomètre à mercure
Non décontamination conformes Fiche de on conformité
et des barèmes de 120° C et sortie des ou sonde spécifique
(bactéries sporulées) CCP Nouvelle stérilisation ou Relevés du thermomètre à
stérilisation paniers lorsque la T° des étalonnée
Non stabilité biologique destruction selon mercure
– 301 –
Pose d’un indicateur de produits est < 50° C Analyse de produits finis l’évaluation réalisée
pa
stérilisation Virage du témoin (tests de stabilité Disques d’enregistrement
37° C, 7 jours) du barème appliqué
(1 boîte prélevée par
« batch » de stérilisation)
7.19 - Palettisation
– 302 –
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
pa
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche de production
Elimination des cartons (nombre de cartons ou
Non stabilité biologique boîtes endommagés)
Tri des cartons présentant non conformes avec
(cartons endommagés ne Absence de défauts
des défauts apparents PrPO Examen visuel remise en cartons et Fiche de non-conformité
protégeant pas visibles
(écrasement, déchirures) codage si les boîtes ne (fréquence élevée de
suffisamment les boîtes)
sont pas endommagées) cartons ou boîtes non
r la
conformes)
7.20 - Stockage
Géré par les bonnes pratiques d’hygiène.
DI
LA
7.21 - Libération des lots
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Examen des
enregistrements aux CCP Fiche de libération du lot
correspondants : Isolement des lots non Enregistrements des tests
Résultats des tests Tous les résultats sont conformes pour un de stabilité, d’éclatement
Non stabilité biologique d’éclatement PrPO Responsable qualité
conformes éventuel retraitement ou Enregistrements des
Éd
Enregistrements du pour destruction barèmes appliqués
barème de stérilisation Fiches de non-conformité
Tests de stabilité
Examen des actions Analyses d’histamine sur
menées en cas de 9 échantillons avec
ité
dépassement des temps Fiche de libération des
Moyenne 100 ppm lots
d’attente Destruction des lots
Histamine PrPO Pas plus de 2 échantillons Responsable qualité
Examen des résultats des concernés Fiches de non-conformités
entre 100 et 200 pm
analyses effectuées sur Bulletins d’analyse
produits finis suite à ces Aucun échantillon > 200
anomalies ppm
– 303 –
pa
7.22 - Préparation des commandes
Préparations des palettes d’expédition
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche d’expédition
Elimination des cartons (nombre de cartons ou
r la
Non stabilité biologique boîtes endommagés)
Tri des cartons présentant non conformes avec
(cartons endommagés ne Absence de défauts
des défauts apparents PrPO Examen visuel remise en cartons et Fiche de non-conformité
protégeant pas visibles
(écrasement, déchirures) codage si les boîtes ne (fréquence élevée de
suffisamment les boîtes)
sont pas endommagées cartons ou boîtes non
conformes
LA
de maîtrise (PrPO et CCP) selon la démarche proposée par la norme ISO 22000-2005 (chapitre 7).
Cet exemple ne doit en aucun cas être considéré comme une exigence à respecter (ou à recopier). Le
fabricant devra réaliser sa propre analyse en fonction des conditions réelles de sa production
(ingrédients, conditionnement, utilisation attendue, procédé de fabrication).
S’agissant d’un exemple, les éléments chiffrés indiqués dans les tableaux suivants devront être adaptés
par les entreprises en fonction des produits fabriqués et de leurs procédés de fabrication.
1 - Programme prérequis
DI
Respect des bonnes pratiques d’hygiène décrites dans ce guide.
– 304 –
Pesage des congres, écarts de poissons frais, moules décortiquées
Mise de tous les ingrédients et ajout d’eau (55 %) dans un cuiseur discontinu
(double paroi, chauffé par eau à 95° C) fermé, avec agitation par hélice ; durée
de cuisson 20 minutes (palier 90°C pendant 10 minutes)
LA
Broyage partiel
Centrifugation
Réchauffage (80° C)
Mise en bocal
Capsulage (twist-off)
Lavage des bocaux (eau chaude 70° C)
Stérilisation : produit à ° 60° C ° à l’entrée du stérilisateur
Stérilisateur rotatif horizontal (5 tours/ mn) à eau chaude surpressée
Barème : pallier à 117° C pendant 83 minutes
DI
Refroidissement par eau traitée thermiquement et refroidie
Sortie du stérilisateur : bocaux à environ 55 ° C
Manipulation des produits T° 40° C
– 305 –
Éd
ité
– 306 –
pa
r la
DI
LA
3 - Analyse des dangers
Pour effectuer cette analyse le professionnel peut se reporter au chapitre « GEN 4 - Principaux dangers - Mesures préventives ». Ne sont repris que les dangers
pertinents compte tenu de l’activité concernée.
Dans les tableaux suivants sont mis en italique les mesures relevant des bonnes pratiques d’hygiène (PrP).
– 307 –
Concentré de tomates
d’établissement du cahier des charges
pa
+
Fécules de pomme de Absence de Procédure de référencement et suivi des fournisseurs et
Bacillus cereus (toxine
terre spores et toxines + d’établissement du cahier des charges
émétisante
Traitement de stérilisation
thermostable)
Faible (non Procédure de référencement et suivi des fournisseurs et
Bacillus Champignons Absence de
stabilité des
r la
stearothermophilus déshydratés spores Faible d’établissement du cahier des charges
produits finis) Traitement de stérilisation
DI
LA
Origine ou Etape Niveau
Danger Dangerosité Fréquence Actions de maîtrise
d’introduction acceptable
Procédure de référencement et suivi des fournisseurs et
d’établissement du cahier des charges
Poissons non éviscérés Contrôles à réception du glaçage, de la T° des poissons et de
Absence de
(si refroidissement l’état de fraîcheur (Extra ou A)
Parasites parasites visibles Faible Faible
trop lent)
(anisakis, …) Elimination des parasites visibles lors de la préparation des
Ecarts de parage
poissons (formation du personnel)
Éd
Destruction des parasites par la cuisson et la stérilisation
Stérilisation
– 308 –
insuffisante
Produits stables à Stérilisation : application d’un barème
pa
(prolifération)
Non stabilité 37° C et temps/température validé
Mauvaise fermeture + Faible
biologique éventuellement à Herméticité des conditionnements : cahiers des charges
(recontamination 55° C bocaux, bonne réalisation de l’operculage et son contrôle
ultérieure et
prolifération)
r la
DI
LA
3.2 - Dangers chimiques
Origine ou Etape Niveau
Danger Dangerosité Fréquence Actions de maîtrise
d’introduction acceptable
Procédure de référencement et suivi des fournisseurs et
Métaux lourds Exigences d’établissement du cahier des charges
Zones de provenance
(cadmium, ….) réglementaires Contrôles à réception (Zone de pêche)
des poissons + Faible
PCB, dioxines, matières Analyse matières premières en cas de doute (zones à risque)
… Champignons premières
Éd
ou produits finis (une tolérance d’environ 15 % due à l’effet
concentrateur des traitements thermiques)
Résidus Vapeur Eau potable
Exigences
phytosanitaires et Faible Faible Sélection et suivi des fournisseurs, cahiers des charges
Concentré de tomates réglementaires
autres (additifs autorisés pour la production de vapeur)
ité
Résidus de Détergents aptes au contact alimentaire et désinfectants
produits de Nettoyage et homologués
Absence Faible Faible
nettoyage et désinfection des locaux Procédure de nettoyage et désinfection
désinfection (rinçage après désinfection)
Migration de
Capsules, équipements, Sélection et suivi des fournisseurs, cahiers des charges
matériaux au Faible Faible
– 309 –
conteneurs, gants, … Exigences (matériaux aptes au contact alimentaire, tests de migration)
contact réglementaires
pa
(Règlement (CE) Sélection et suivi des fournisseurs, cahiers des charges
Produits n° 1935/2004 Selon le produit
Joint des capsules, … Faible (matériaux de conditionnement adaptés au procédé de
néoformés néoformé
stérilisation)
Evaluations
Solvants Encres d’impression Sélection et suivi des fournisseurs, cahiers des charges
AESA Faible Faible
résiduels (conformité aux évaluations AESA ou à l’AM)
r la
Produits de nettoyage AM du 8/01/1999
– 310 –
d’entreposage et de manipulations (retournement des
pa
bocaux avant emboîtage)
Arêtes Congres, écarts de filets
Bouts de Absence Faible Faible Centrifugation
Moules
coquilles
Cahier des charges (bocaux vides emballées) et conditions
d’entreposage et de manipulations (retournement des
r la
Bocaux bocaux avant emboîtage)
Eclats de verre Absence Forte Faible
Formation du personnel au nettoyage
Procédure de conditionnement
(retrait des bocaux avant et après bocaux cassés)
DI
LA
3.4 - Allergènes
Origine ou Etape Niveau
Danger Dangerosité Fréquence Actions de maîtrise
d’introduction acceptable
Contamination fortuite Lignes de production dédiées
par la manipulation de Organisation des flux dans l’atelier
Allergènes divers Absence + à ++ Faible
substances allergènes Procédure de manipulation des allergènes pour d’autres
pour d’autres productions productions de l’entreprise
Éd
Pour les critères d’acceptabilité voir le chapitre GEN 4 – Principaux dangers et mesures préventives
– 311 –
o Equipements qualifiés (aptitude au travail, aptitude au nettoyage et désinfection)
pa
o Maintenance des équipements de froid, centrifugeuses, mise en bocal et capsulage, stérilisateurs, .
o Nettoyage et désinfection, …
• Personnel formé :
o Règles d’hygiène (santé, tenue, …)
o Formation aux tâches à exécuter : (tri des poissons, corps étrangers, conditions de manipulation des produits, des bocaux, tâches à effectuer, …
Les principaux PrPO, au-delà des PrP (Programmes Prérequis ou PrP) sont décrits dans le tableau ci-après. Dans le tableau « établissement du plan HACCP » (§ 5)
les mesures de maîtrise sont indiquées ; l’ensemble des éléments relatifs aux PrPO sont repris dans les tableaux de maîtrise (§ 7).
r la
Certains de ces PrPO seront reclassés en CCP (sertissage et stérilisation) suite à l’étude pour l’établissement du plan HACCP (voir paragraphe suivant)
DI
LA
PrPO Danger concerné
Contamination initiale
• Microbiologique : état de fraîcheur (congres)
Contrôles à réception du cahier des charges matières premières : T° des
• Parasites (écarts de poissons principalement
poissons à réception, état de fraîcheur, analyses matières premières,
métaux lourds en cas de doute) • Chimique (par exemple métaux lourds)
• conformité au cahier des charges
Contamination croisée au cours du process
Éd
Réception Prolifération (bactéries d’altération)
Entreposage sans délais (temps d’attente avant entreposage) Prolifération (bactéries d’altération)
– 312 –
Mise en bocaux et capsulage (retournement préalable et contrôle
Prolifération (bactéries)
pa
spécifique en cas de bris de bocal sur ligne)
Non stabilité biologique
Encageage Prolifération (bactéries)
Parasites (destruction)
Stérilisation/refroidissement
Non stabilité biologique
Conditions de manipulation après stérilisation, Non stabilité biologique (altération des capsules)
r la
Etiquetage Allergènes
Entreposage
Non stabilité biologique (altération des capsules)
Expédition
DI
LA
5 - Etablissement du plan HACCP
Le tableau ci-après résulte de l’application de l’arbre de décision décrit en annexe IV. Il permet de déterminer les CCP, en en fixant les limites critiques, séparant
l’acceptable de l’inacceptable. Les différents éléments relatifs à chaque CCP sont décrits dans les tableaux de maîtrise (§ 7).
Note - Pour mieux comprendre ces tableaux voir les détails des mesures à chaque étape (§ 7 ci-après)
Légende : B = Danger biologique (en général) C = Danger chimique (en général) All = Allergène P = Danger physique
C = niveau de contamination ou CC = contamination croisée P = prolifération (altération) ND = non décontamination
CI = contamination initiale CCU = contamination croisée ultérieure PU = prolifération ultérieure NSB = non stabilité biologique
Éd
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
B Contrôle du respect du cahier des Oui (stérilisation,
ité
1A et 1B - Réception P charges : centrifugation)
des congres et écarts CI Non T° des poissons Oui
de poissons Présence de glace
C Etat de fraîcheur Non Oui Non Non
Zone de pêche
B Intégrité du conditionnement Oui (stérilisation,
Non
P Contrôle du respect du cahier des centrifugation)
– 313 –
1C - Réception des
CI charges : Oui
moules surgelées
pa
C Non T° des moules Non Oui Non Non
Zone de provenance
1D et 1E - Réception B Intégrité des emballages Oui (stérilisation,
des champignons P CI Non Contrôle du cahier des charges Oui centrifugation)
déshydratés et autres
ingrédients C Non Oui Non Non
Local de réception
propre et protégé (sas)
r la
1A, 1B, 1C, 1D et 1E B
Matériels de manutention
Réception de tous les P CC
adaptés
ingrédients C
Formation du personnel
aux manipulations
1A, 1B, 1C
Déchargement immédiat et mise
Réception des congres, Non (toxine
B P Non sans attente en chambre froide ou Oui Oui Non Non
écarts de poissons et staphylococcique)
en production
moules
DI
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
Produits stables à T°
1D et 1 E – Réception ambiante, maîtrise de
des champignons l’humidité des locaux et
B P
déshydratés et autres stockage dans
ingrédients conditionnement
d’origine
Éd
1F – Réception des C Cahier des charges (résistance,
CC
bocaux, capsules, P Non alimentarité, aptitude au procédé Oui Non Oui Non Non
manchons thermo- de transformation,…)
rétractables B NSB
Locaux et équipements
B de stockage adaptés et
ité
C CC propres
P Matériels de manutention
adaptés
2A, 2B, 2C –
Entreposage des divers Maintenance et
ingrédients B P surveillance des
installations frigorifiques
Altération des Règles de gestion des stocks
– 314 –
poissons ou autres Non (FIFO) Oui Non Oui Non Non
pa
ingrédients Durée maximale de stockage
Locaux de stockage
2D – Stockage des
B adaptés et propres
bocaux, capsules,
C CC Stockage sous film
manchons thermo-
P Matériels de manutention
rétractables
adaptés
Locaux de déballage et
B
déconditionnement
r la
3A – Déballage et C CC
déconditionnement des adaptés et propres
P
moules surgelées Formation du personnel
B P Non Gestion des temps d’attente Oui Oui (stérilisation)
3B – Déballage et
déconditionnement des Locaux de déballage et
B
champignons déconditionnement
C CC
déshydratés adaptés et propres
P
3C - Déballage des Formation du personnel
DI
autres ingrédients
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
Locaux de déballage et
B
déconditionnement
C CC
3D adaptés et propres
P
Déconditionnement Formation du personnel
des autres ingrédients Locaux séparés pour
All CC ingrédients allergènes
Éd
Formation du personnel
Elimination des bocaux cassés et Retournement et
3E - Dépalettisation
P P Non examen des bocaux voisins lors Oui lavage des bocaux
des bocaux
de l’approvisionnement avant emplissage
Propreté des locaux et
B
équipements
ité
C CC
Hygiène et formation du
P
4 - Eviscération des personnel
congres (opération B P Non Gestion des temps d’attente Oui
manuelle)
Parasites ND Formation du personnel
Altération des
Non Gestion des temps d’attente Oui Non Oui Non Non
poissons
– 315 –
pa
Eau potable ou eau de
mer propre
B
Propreté des locaux et
C CC
équipements
P
5 - Lavage des poisons Hygiène et formation du
et écarts de poissons personnel
B P Non Gestion des temps d’attente Oui Oui (stérilisation)
Altération des
r la
Non Gestion des temps d’attente Oui Non Oui Non Non
poissons
B Equipements propres
C CC Maintenance des petits
P matériels et équipements
6A et 6B - Tranchage
et broyage des congres Gestion des temps d’attente et T°
B P Non Oui Oui (stérilisation)
lors du broyage (procédé qualifié)
Altération des
Non Gestion des temps d’attente Oui Non Oui Non Non
poissons
DI
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
B Eau potable
C CC Propreté des
6C - Trempage des P équipements
champignons
Température de l’eau de trempage
B P Non Oui Oui (stérilisation)
65° C
Propreté des locaux et
Éd
B équipements
6D - Préparation des
C CC Zone spécifique de
autres ingrédients
P préparation des
ingrédients allergène
B
7 - Entreposage des C CC Propreté des locaux
ité
congres avant P
utilisation
Maîtrise de la T° des
B P
chambres froides
Règles de gestion des stocks
Altération des
Non (FIFO) Oui Non Oui Non Non
poissons
Durée maximale de stockage
– 316 –
B
pa
8 - Pesage / dosage Propreté des
C CC
(tous produits) équipements
P
Congres et Ecarts de Altération des
Non Gestion des temps d’attente Oui Non Oui Non Non
poissons poissons
B
Propreté des
C CC
9 - Mélange équipements
P
r la
B P Non Gestion des temps d’attente Oui Oui (stérilisation)
Eau potable
C CC
Maintenance
10 - Cuisson
Barème de cuisson
B P Non Non
95° C, 20minutes
DI
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
B
Propreté et maintenance
11 - Broyage partiel C CC
des équipements
12 - Pompage P
B P Non T° > 60° C Oui Oui (stérilisation)
B
Propreté et maintenance
C CC
Éd
des équipements
P
13 - Centrifugation B P Non Gestion des temps d’attente Oui Oui (stérilisation)
Choix des équipements
P ND (taille de grille)
Maintenance
ité
Eau potable
C CC
14 - Réchauffage Maintenance
B P Non T° de réchauffage 80° C Non
Matériels adaptés et
B
propres
15A et 15B - C CC
Maintenance des
– 317 –
Convoyage, lavage et P
équipements
retournement
pa
15 C - Mise en bocal P
Contrôle visuel et élimination des
(bris de P Non Oui Non Oui Non Non
bocaux voisins du bocal brisé
bocaux)
Formation du personnel
16A - Transfert et B
CC (propreté, non
déballage des C
CCU déformation des
capsules) P
couvercles, …)
r la
B Matériels adaptés et
C CC propres
16A - Capsulage P Formation du personnel
(Twist Off) B P Non Gestion des temps d’attente Oui Oui (stérilisation)
Qualification du procédé et du
B NSB Non Oui Non Oui Herméticité Oui
personnel
B Matériels adaptés et
17 – Lavage des
C CC propres
bocaux
DI
P Formation du personnel
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
Matériels adaptés
B
Formation du personnel
C CC
(non altération des
18 - Mise en panier P
bocaux)
(avec intercalaires)
Témoins de B P Non Gestion des temps d’attente Oui Oui (stérilisation)
stérilisation Formation du personnel
Éd
(manipulation des boîtes,
B NSB
tri des bocaux mal
fermés)
Barème validé
19 - Stérilisation B ND Non Barème de stérilisation validé Oui Non Oui (117° C, 83 minutes, Oui
sortie T° 55° C)
ité
Règles de manipulation
20 – Refroidissement (attente avant manipulation
séchage (après sortie B CC Non > 12 h) Oui Non Oui Non Non
du stérilisateur) (pas de manipulation si
T° > 40° C)
Matériel de décageage
– 318 –
adapté
pa
Formation du personnel
(non altération du
21 - Décageage B NSB conditionnement)
Contrôle du témoin de
stérilisation
Non Oui Non Oui Non Non
Elimination des boîtes présentant
des défauts apparents de sertis
Matériel adapté
r la
Formation du personnel
(non altération du
22 - Etiquetage/ B NSB conditionnement)
Codage/pose du
manchon inviolable Règles d’étiquetage
Non Oui Non Oui Non Non
(DLUO, N° de lot, …)
Ouverture avant Pose du manchon thermo-
Non Oui Non Oui Non Non
utilisation rétractable
DI
LA
Possibilité Maîtrise possible à Mesure spécifique Limite critique
Y a-t-il des mesures de
Etape Danger BPH suffisantes ? du une étape pour la maîtrise (surveillable) CCP
maîtrise ?
danger ? ultérieure? du danger ? possible ?
Conditions de
manipulation / stockage
B NSB
(non altération des
23 - Encaissage et cartons)
palettisation
Elimination des cartons
B NSB Non endommagés (déchirures, Oui Non Oui Non Non
Éd
écrasement, …)
Conditions de
manipulation ou de
24 - Stockage B NSB stockage
(non altération des
cartons)
ité
25 - Libération des lots B NSB Non Revue des résultats des CCP Oui Non Oui Non Non
Formation du personnel
(conditions de
B NSB manipulation et
26 - Préparation des d’arrimage dans les
commandes conteneurs)
– 319 –
Elimination des palettes ou
pa
B NSB Non cartons endommagés, Oui Non Oui Non Non
repalettisation éventuelle
27 - Chargement - Formation du personnel
B NSB
Transport Transporteur évalué
r la
DI
LA
6 - Mise à jour des informations relatives aux mesures de maîtrise
Les informations sont mises à jour en conformité avec les procédures documentaires telles que décrites dans ce guide.
Les tableaux de maîtrise (voir § 7) reprennent l’ensemble des informations relatives à la gestion des PrPO et des CCP telles que décrites dans le tableau ci-après.
– 320 –
pa
7 - Tableaux de maîtrise
Dans ces tableaux de maîtrise ne sont repris que les éléments non gérés par les Bonnes Pratiques d’Hygiène ; ils décrivent donc la gestion des PrPO ou des CCP
(lignes non hachurées du tableau de l’analyse HACPP (§ 5 ci-dessus).
7.1 - Réception
r la
DI
LA
7.1.1 Réception des congres
(Etape 1A du diagramme de production)
– 321 –
pa
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Reglaçage des poissons Fiche de réception (heure
Encadrement
Contamination initiale Cahier des charges dont avant d’être mis en de réception, état de
Présence de glace Si glaçage insuffisant
(biologique, chimique, T° des poissons, glaçage, PrPO chambre froide ou en fraîcheur, T° des
physique) fraîcheur T° 2° C contrôle de la T° des production poissons)
écarts de poissons
Refus du lot T° 3° C Fiche de non-conformité
r la
Déchargement immédiat Fiche de réception (heure
Prolifération et transfert des écarts de Pas d’attente entre le Encadrement Mise immédiate en d’arrivée et heure de mise
(bactéries d’altération, poissons sous glace dans PrPO déchargement et la mise chambre froide ou en chambre froide)
toxine staphylococcique) les chambres froides sans en chambre froide Prise de la T° des produits transformation immédiate
délai Fiche de non-conformité
DI
LA
7.1.3 Réception des moules surgelées
(Étape 1C du diagramme de production)
– 322 –
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
pa
Evaluation du devenir du Fiche de réception (heure
Contamination initiale
Exigences du cahier des lot concerné (refus ou de réception, …)
(biologique, chimique, Cahier des charges PrPO Encadrement
charges acceptation par
physique) Fiche de non-conformité
dérogation)
– 323 –
Chambres froides - 18° C (BPH) pour le stockage des moules congelées
pa
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche de stock
Règle de gestion des Rejet du lot pour les (heure d’entrée et de fin
Altération des produits PrPO DLUO Encadrement de sortie du lot)
stocks (FIFO) moules à DLUO dépassée
Fiche de non-conformité
r la
7.3 - Déballage et déconditionnement
– 324 –
Gestion des temps PrPO chambre froide ou en Encadrement
écarts de poissons ou mise en cuisson Fiche de non-conformité
pa
d’attente cuisson
immédiate
– 325 –
pa
7.8 - Pesage / dosage
La contamination croisée est gérée par les BPH, les éventuelles proliférations bactériennes seront gérées par la stérilisation.
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Règle de gestion des T° des poissons 5° C Fiche de production
Altération des poissons PrPO Encadrement Cuisson immédiate
r la
stocks (FIFO) avant cuisson Fiche de non-conformité
7.10 - Cuisson
La contamination croisée est gérée par les BPH, les éventuelles proliférations bactériennes seront gérées par la stérilisation.
DI
LA
7.11 - Broyage partiel
La contamination croisée est gérée par les BPH, les éventuelles proliférations bactériennes seront gérées par la stérilisation.
7.12 - Pompage
La contamination croisée est gérée par les BPH, les éventuelles proliférations bactériennes seront gérées par la stérilisation.
7.13 - Centrifugation
La contamination croisée est géré par les BPH, les éventuelles proliférations bactériennes seront gérées par la stérilisation.
Éd
7.14 - Réchauffage
La contamination croisée est géré par les BPH, les éventuelles proliférations bactériennes seront gérées par la stérilisation.
– 326 –
éclatement d’un vocal sur Fiche de non-conformité
bocal brisé 20 bocaux après après ceux retirés par des projections (selon
ligne
pa
les dispositions de la ligne
de mise en bocal)
7.16 - Capsulage
La contamination croisée est géré par les BPH, les éventuelles proliférations bactériennes seront gérées par la stérilisation.
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
r la
Blocage des produits
Procédé qualifié appliqué Encadrement fabriqués depuis le dernier Fiche de production
par un personnel qualifié Prélèvements réguliers contrôle conforme, (heures des prélèvements)
pour contrôle destruction ou mise en
Non stabilité biologique Réglage de la capsuleuse LIMITE CRITIQUE = Fiches de contrôle
CCP contrôle visuel : 1 bocal incubation (37°, 7 jours)
(capsulage) avant production avec herméticité du capsulage des lots concernés Fiche de contrôle du
contrôle de l’herméticité toutes les ½ h
Réglage de la capsuleuse capsulage
Contrôle destructif :
Injection de vapeur 1 bocal toutes les 2 h avec contrôle de Résultats des incubations
DI
l’herméticité
LA
7.17 - Lavage des bocaux
Géré par les bonnes pratiques d’hygiène (qualification du matériel et maintenance). Procédé en continu après capsulage.
7.19 - Stérilisation
Éd
Stérilisation en autoclave rotatif à eau surpressée à une seule porte, zonage des locaux pour l’entreposage des cages (paniers) avant et après stérilisation (zones
séparées).
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Contrôle de la durée et de
ité
la température atteinte
(disque d’enregistrement) Fiche de production
Qualification des LIMITE CRITIQUE = sur sondes spécifiques (barème appliqué)
Isolement des lots non
équipements du personnel barème 83 minutes à Thermomètre à mercure
Non décontamination conformes Fiche de on conformité
et des barèmes de 117° C et sortie des ou sonde spécifique
(bactéries sporulées) CCP Nouvelle stérilisation ou Relevés du thermomètre
stérilisation paniers lorsque la T° des étalonnée
Non stabilité biologique destruction selon étalonné
– 327 –
Pose d’un indicateur de produits est < 55° C Analyse de produits finis l’évaluation réalisée Disques d’enregistrement
pa
stérilisation Virage du témoin (tests de stabilité
37° C, 7 jours) du barème appliqué
(1 bocal prélevé par
« batch » de stérilisation)
– 328 –
dans le temps) Réglage de la marqueuse indiquée est supérieure à
pa
à jet d’encre celle définie)
Pose d’un manchon
Possibilité d’ouverture thermo-rétractable Impassibilité d’ouvrir sans Pose d’un nouveau Fiche de production
PrPO Contrôle visuel sur ligne
avant utilisation finale Procédé et équipement destruction du manchon manchon Fiche de non-conformité
qualifié
– 329 –
MAITRISE A ASSURER MESURES PrPO ou ACTIONS DE MESURES
VALEUR CIBLE ENREGISTREMENTS
pa
DANGER PREVENTIVES CCP SURVEILLANCE CORRECTIVES
Fiche d’expédition
Elimination des cartons (nombre de cartons ou
Non stabilité biologique bocaux endommagés)
Tri des cartons présentant non conformes avec
(cartons endommagés ne Absence de défauts
des défauts apparents PrPO Examen visuel remise en cartons et Fiche de non-conformité
protégeant pas visibles
(écrasement, déchirures) codage si les bocaux ne (fréquence élevée de
suffisamment les bocaux)
sont pas endommagées cartons ou bocaux non
conformes
r la
7.27 - Chargement - Transport
Géré par les bonnes pratiques d’hygiène
DI
LA