Cours Fluide Pour Étudiants SMP6
Cours Fluide Pour Étudiants SMP6
Cours Fluide Pour Étudiants SMP6
Plan du cours
Chapitre 1 Généralité
•Définitions, contexte, hypothèses d’un fluides ( densité, continuité, viscosité,
homogénéité, déformabilité, compressibilité..),
Pr Fatima MAJID 2
Chapitre 1: Généralités
Contexte
Chapitre 1: Généralités
Contexte
Les principaux secteurs d'activité sont l’aéronautique, l’aérospatiale, les transports terrestres automobiles et
ferroviaires, les génies pétrolier, nucléaire, civil et biomédical, le secteur environnemental (pollution, inondation, etc.)
Pipeline 4
Chapitre 1: Généralités
Contexte
Élasticité
Mécanique des solides
Mécanique des milieux
indéformables
Déformation plastique
L'eau, l'air et la plupart des
continus
gaz
Pr Fatima MAJID 5
Chapitre 1: Généralités
Définitions Mécanique
Fluides
• Mécanique du point • les fluides sont considérés comme des milieux continus.
• Mécanique des solides On distingue les gaz et les liquides.
Chapitre 1: Généralités
Hypothèse de déformabilité d’un fluide
• Solide indéformable : le torseur des efforts appliqués détermine sans ambiguïté le mouvement
• Corps déformable : son mouvement dépend des efforts appliqués et de la nature du matériau
un même chargement appliqué à une barre d’acier ou de
caoutchouc ne conduit pas à la même transformation...
Pr Fatima MAJID 7
Chapitre 1: Généralités
Hypothèses faites quant à la nature du milieu fluide.
Hypothèse de continuité
Nous considérerons les fluides comme des milieux continus, c'est-à dire des milieux dont les caractéristiques
physiques (vitesse, contrainte, température ...) varient de façon continue d'un point à un autre. La
conservation de cette continuité au cours du temps implique également la continuité des transformations du
milieu de façon que 2 éléments de fluide en contact à un instant initial le demeurent à tout instant ultérieur et
réciproquement.
Ses propriétés varient d’une façon continue, propriétés considérées comme caractéristiques non d’un point
sans volume mais d’une particule, volume de fluide extrêmement petit autour d’un point géométrique ; par
exemple, on affecte à chaque point P, pour chaque instant t, une masse volumique ρ représentative de la
population des molécules intérieures au volume dV de la particule
Chapitre 1: Généralités
Masse volumique
L'hypothèse de continuité du milieu permet de définir en chaque point du fluide un certain nombre de
grandeurs caractéristiques (vitesse, pression, température...) fonctions continues - au sens mathématique du
terme - des coordonnées du point et du temps.
Ainsi pour caractériser les effets liés à la masse M d'un domaine fluide D (inertie, pesanteur, associe-t-on à
tout point P de ce domaine une grandeur scalaire p (P , t) appelée masse volumique du fluide en P, telle que
la masse du fluide incluse dans un volume infiniment petit dv entourant P soit,
Pr Fatima MAJID 9
Chapitre 1: Généralités
Pour les gaz, la masse volumique dépend de la température et de la pression
Pr Fatima MAJID 10
Chapitre 1: Généralités
Homogénéité — isotropie
Les fluides purs sous une seule phase sont en général des milieux homogènes et isotropes pour la plupart de
leurs propriétés physiques.
Homogène : ses propriétés sont les mêmes en tout point ( quelque soit x ).
Isotrope : ses propriétés ne dépendent pas du repère dans lequel elles sont observées ou
mesurées. les propriétés sont identiques dans toutes les directions de l'espace.
Les mélanges de 2 ou plusieurs gaz ou encore de liquides parfaitement miscibles (par exemple eau et alcool),
constituent également du point de vue macroscopique des milieux homogènes et isotropes. Par contre un
brouillard, une émulsion sont des exemples de fluides non homogène ..
Pr Fatima MAJID 11
Chapitre 1: Généralités
Compressibilité
Un fluide est compressible lorsque sa masse volumique varie quant sa pression varie, elle se caractérise par :
dV . 1 dV 1
(𝑃𝑎
) V
: Variation relative du volume k
V dP dP : Variation de pression égale à l’unité
Homogène à une pression (bar)
Exemples k = 15000 bar pour un fluide hydraulique courant.
k = 20000 bar pour l’eau
Pour une variation de pression de 1 bar, le volume va diminuer de 1/15000 ce qui est
négligeable car :
V P 1 V
P k V V V V
V k 15000 15000
Conclusion : Les liquides peuvent-être considérés comme incompressibles.
Pr Fatima MAJID 12
Chapitre 1: Généralités
Compressibilité
La compressibilité permet de classer les fluides en deux grandes familles : gaz et liquides.
d 0 Fluide compressible
Un plongeur peut emporter une grande
quantité d'air sous l'eau grâce à la
Par contre un liquide est considéré comme un fluide incompressible. compression de l'air dans sa bonbonne.
d 0 Fluide incompressible
Pr Fatima MAJID 13
Applications
Pr Fatima MAJID 14
Applications
Solution
Variation de volume :
On a :
avec :
Pr Fatima MAJID 15
Chapitre 1: Généralités
La viscosité (inverse de la fluidité)
C’est la propriété relative des fluides d’avoir une résistance opposée au mouvement relatif pendant
un écoulement pour une vitesse de déformation donnée. Elle est caractérisée par la viscosité
dynamique (μ) et la viscosité cinématique (ν).
Viscosité dynamique μ :
On peut assimiler un liquide au contact d’une surface à un ensemble de petits éléments de liquide
superposés, présentant des forces de freinage ou de frottements entre eux.
y
- Soient deux surface élémentaires dA parallèles à l’écoulement.
- L’élément qui se déplace le plus vite, entraîne l’autre avec une force de
V + dV
cisaillement tangentielle dF.
- La contrainte tangentielle ou de cisaillement est donc : F
V x
dF
z
Pr Fatima MAJID dA 16
Chapitre 1: Généralités
Loi de Newton
dF dV dF dA
dA dy dV dy
Unités de la viscosité dynamique
2
.L2
- Dimensions : M .LT1 M .L1T 1
L.T .L1
- Système international : le poiseuille : 1pl = 1 Kg/m/s.
Pr Fatima MAJID 17
Chapitre 1: Généralités
Viscosité cinématique ν
Pr Fatima MAJID 18
Applications
Exercice 1 :
Déterminer le ratio de la viscosité dynamique de l’eau par rapport à celle de l’air à
une température de 70°. Comparer cette valeur avec le ratio des viscosités
cinématiques. Supposer que la pression de l’air est celle de l’atmosphère standard.
Données
À 70 °C on tire μeau = 4.10-4 N.s/m2 et μair = 2.10-5 N.s/m2
ρair = 1,23 kg/m3 et ρeau = 1000 kg/m3
Solution :
eau
20
air
Applications
Exercice 2 :
La viscosité cinématique et la densité d’un liquide sont respectivement de 3,5.10-4
m2/s et 0,79. Quelle est la viscosité dynamique de ce liquide en unités SI ?
Solution :
μ ρ
υ l et d l μl d eau 3,5.10 4 0,79 1000
ρl ρeau
μl 0,276 kg / s.m N.s/m 2
Exercice 3 :
La viscosité cinématique de l’oxygène à 20°C et 150 kPa est de 0,104 St.
Déterminer la viscosité dynamique de l’oxygène dans ces conditions ?
Solution :
p 150000
p RT 1,97 kg / m3
TR 293 2,598.10 2
Chapitre 2:
Statique des fluides
Pr Fatima MAJID 21
• Une force de cisaillement est une force parallèle à la surface qui apparaît quand
il existe une différence de vitesse entre deux couches adjacentes du fluide.
• Ainsi, un fluide au repos ne peut exercer que des forces normales à la surface fluide
de confinement.
Plan fixe
Pr Fatima MAJID 22
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
4. Notion de pression
Soit p la pression au point A
La pression exerce sur l’élément de surface ds
une force df ( à ds).
Pour que le système soit en équilibre, la paroi ds df
exerce aussi sur le liquide une force df telle que.
ds
A
df
df
p
Pr Fatima MAJID
ds 23
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
5. Forces volumiques : force de pesanteur
dm= dV
En référentiel galiléen
À retenir
Poids : Somme des poids élémentaires dm.g = dV.g de toutes les particules fluides dV
- dV .(ae+ac)
𝑑𝑃 = 𝑑𝑚𝑔⃗ = 𝜌 𝑑𝑉 𝑔⃗
𝑃= 𝜌 𝑑𝑉 𝑔⃗ dV
V
En référentiel non galiléen
gdV
Forces d’inertie :
d(𝐹 + 𝐹 ) = − 𝑑𝑚 𝑎 + 𝑎 = −𝜌 𝑑𝑉 𝑎 + 𝑎
𝐹 +𝐹 = − 𝜌 𝑎 +𝑎 𝑑𝑉
24
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
6. Forces de surface : force de pression et force de frottement
Expression générale : on considère un volume V fermé par une surface S découpée en petits éléments
de surface dS, de normale sortante n S
𝑑𝐹 = 𝑛 𝑑𝑆 𝑛 𝑑𝑆 = 0
dS
Sfermée
𝑛 𝑑𝐹 = -P 𝑛 dS
dS
𝐹 = 𝑑𝐹 = − 𝑃 𝑛 𝑑𝑆 V 𝑛
Remarque importante : en vertu du théorème de la normale on peut ajouter ou soustraire une constante
arbitraire à p :
𝐹 =
-(P-P ). 𝑛 𝑑𝑆
0
25
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
7. Théorème de Pascal
Si en un point quelconque d’un fluide au repos, on crée une variation de pression, celle-ci se
répercute immédiatement et intégralement en tout point du fluide.
F
En effet :
S
Si F F ΔF 1 , p p Δp
F
avec Δp
S +1
7– 2. Application
F1
D’après le théorème de Pascal la pression est partout la même
F2
p1 p2 p S1
S2
F1 F F F
avec p1 et p2 2 1 2
S1 S2 S1 S 2
Pr Fatima MAJID 26
zy
xz yz z xy
Δy F
xx
O
zz zx xz
B
z E x
Δx A Δz
3 contraintes normales: x ; y ; z
6 cisaillements : xy yx ; yz zy ; zx xz
27
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
8. Équation de base pour le champ de pression
8-1 PFD
Considérons un élément de volume de forme parallélépipédique à l’intérieur d’un fluide en
équilibre, de volume dV = dxdydz, dans un repère cartésien, et faisons le bilan des forces qui
s’appliquent sur cet élément de volume:
P ( z dz) dxdye
z
z
dx
• Les forces de surface dues à la pression ; on peut dy
décomposer la résultante en trois composantes : k P ( z )dxdyez
i
j y
dF dFx ex dFy e y dFz ez
x
Puisque les forces de surface sont nécessairement normales, la composante suivant z
correspond aux forces de pression s’exerçant sur les surfaces perpendiculaires à l’axe z.
Donc :
dFz ( P ( z ) P ( z dz )) dxdy
28
Pr Fatima MAJID
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
p
Par un développement au premier ordre, on a : P ( z dz ) P ( z ) dz
z
P P
Alors: dFz dxdydz dV
z z
P P
Par analogie sur les deux autres axes : dFx dV dFy dV
x y
p p p
dFs ex e y ez dV pdV ( grad P )dV et dP dxdydzg
x y z
La seconde loi de Newton, F ma donne après simplification : grad P g a
Pr Fatima MAJID 29
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
9. Hydrostatique : équation local Décrit un fluide immobile (dans un référentiel galiléen ou non)
P
PFD Fp P 0
S
Pn dS
V
dVg 0
Or (formule de Green):
PndS grad PdV
S V
Donc:
V
grad PdV dV g 0
V
vrai quel que soit V grad P g
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
9. Hydrostatique : équation local Décrit un fluide immobile (dans un référentiel galiléen ou non)
𝐹 = 𝑑𝐹 = − 𝑃 𝑛 𝑑𝑆 𝑃= 𝜌𝑑𝑉𝑔⃗ dS
𝑛 𝑑𝐹 = -P 𝑛 dS
dS
V 𝑛
Alors
P
Principe Fondamentale de la Dynamique:
dV
Fpsurfacique P volumique m S PndS
V
dVg dV
V
dt
Pr Fatima MAJID 31
zz zx xz
B
z E x
Δx A Δz
3 contraintes normales: x ; y ; z
6 cisaillements : xy yx ; yz zy ; zx xz
32
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
9. Hydrostatique : équation local
dF surfacique
dF x
surfacique
dF y
surfacique
dF z
surfacique
C1 C2 dydz C3 C4 dxdz C5 C6 dydx
dFxsurfacique C1 C2 dydz dFxsurfacique C1 C2 dydz dFxsurfacique C1 C2 dydz
C1 ( x dx)ex xy ( x dx)e y xz ( x dx)ez
On utilisant un développement limité du premier ordre:
x xy
C1 ( x) ex xy ( x) e y xz ( x) xz ez
x x x dFxsurfacique x yx zx dxdydz
x x x
C2 ( x)ex xy e y xz ez y yx yz
dFysurfacique dxdydz
y y y
dFzsurfacique z zx zy dxdydz
z z z
33
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
g x e x g y e y g z e z dxdydz
dF volumique
dFxsurfacique x yx zx dxdydz
x x z
Projection suivant x du PFD: Fpsurfacique P volumique m
dV dVx dV y dVz
x yx zx ex ey ez
g x x et dt dt dt dt
x x z
Alors
x yx zx dV
g x x
x x x dt
34
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
Alors
dVx yx zx
g x x
dt x x x
dV y y yx yz
g y
dt y y y
dVx zy zx
g z z
dt z z z
35
Chapitre 2:
Statique des fluides
Cas particuliers
Pr Fatima MAJID
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
1. Variation de pression dans un fluide au repos
Dans le cas où les forces volumiques se réduisent seulement au poids, la Relation Fondamentale de
l’Hydrostatique s’écrit:
P ( x , y , z )
0
P ( x,xy, z )
grad P g
⟺
0
y z
P ( x, y, z ) g
z
Incompressible: cte
P dP p2 z2
g g dP gdz ( P2 P1 ) g ( z 2 z1 ) g
z dz p1 z1
Compressible: cte
P dP
g g P f ( )
z dz
37
Pr Fatima MAJID
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
2. Tube piézométrique
Il s’agit d’un simple tube vertical, ouvert au sommet, rattaché à une conduite dans
laquelle on veut mesurer la pression jauge :
1
La pression de la conduite est : h1
p A 1 gh1 A
3. Manomètre en U
Il s’agit d’un tube en forme de U, dans lequel est placé un fluide manométrique
différent du fluide dont on mesure la pression.
La pression de la conduite est :
1
A h2
p A 1 gh1 2 gh2 0 h1
2
Pr Fatima MAJID 38
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
4. Pression en un point d’un fluide incompressible
Considérons les forces agissant sur un élément différentiel d’une colonne verticale du fluide
dont l’aire de la section est dA.
Le sens positif de la mesure de h est vers le bas. La pression sur la face supérieure est p, et
celle sur la face inférieure est p + dp. Le poids de cet élément est égale à ρgdV = ρgdAdh.
Cette équation différentielle montre que la pression dans un fluide croît avec la (p + dp)dA
profondeur, et quand ρ est constante son intégration donne :
p p0 gh
Pr Fatima MAJID 39
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
1.1 Unités de la pression :
Dans le système international SI, l’unité courante de la pression est le Pascal :
P N / m 2 Pascal : Pa
1 bar 105 Pa 1 atm
1.2 Pressions absolue et effective : patm
pM patm ρgh
h
pM : pression absolue = pab
M
ρgh : pression effective = peff.
Applications
Exercice 1 :
Soit un composant hydraulique traversé par un fluide hydraulique de masse volumique ρ
et de pressions d’entrée p0 et de sortie p’0.
Calculer la variation de pression p0 - p’0.
Solution :
p0 p’0
p A p0 gh
C
p B p 0 g h g h h h
h’
or pA pB (même niveau)
A B
p 0 gh p 0 g h h h
Mercure
donc
p 0 p 0 g h
Pr Fatima MAJID 41
Applications
Exercice 2 :
Quelle pression, exprimée en pascals, qu’un plongeur subira à une profondeur de
40 m dans la mer ?
Solution :
p A p0 gh
Si on prend p0 comme origine des pressions (p0 = 0)
Pr Fatima MAJID 42
Applications
Exercice 3 :
Le manomètre au mercure de la figure indique une différence de 0,30m quand la pression
dans le tuyau A est de 30 mmHg vacuum. Déterminer la pression dans le tuyau B.
Solution : Huile
Eau
0,5m
p1 p B 0,45 Huile g
0,15m
Mercure
0,3m
NOTA:
Pr Fatima MAJID
44
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
Surface
5. Force hydrostatique sur une paroi plane immergée du liquide
𝐹⃗ = − 𝑝 𝑛 𝑑𝑆 𝐹⃗ = − 𝜌𝑔 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑛 𝑑𝑆 𝐹⃗ = − 𝜌𝑔 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑥 𝑑𝑆 𝑛
𝟏
L’intégrale ∬ 𝒙 𝒅𝑺 représente la coordonnée 𝑥𝐺 du point 𝐺 centre de
𝑺
gravité de la surface solide suivant la direction 𝑂𝑥.
Alors: 𝐹⃗ = − 𝜌𝑔 𝑆 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑥 𝑛 𝐹⃗ = − 𝜌𝑔 ℎ 𝑆 𝑛
45
Pr Fatima MAJID
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
Le point d’application de la force ou le centre de poussée
Soit P ce point d’application et 𝑥𝑃 sa coordonnée. Pour trouver ce point, on va écrire que le moment de
la force 𝐹 par rapport au point 𝑂 (par exemple) est égal à la somme des moments des forces
élémentaires 𝑑𝐹 par rapport au même point:
OP F OM dF Par rapport à l’axe de rotation (Oy) x p F x dF
s s
Or On a: 𝑑𝐹 = − 𝜌𝑔 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑥 𝑑𝑆 𝑛 𝐹⃗ = − 𝜌𝑔 ℎ 𝑆 𝑛
hG
x p g h G S g sin x 2 dS Et x p g h G S g
x dS I y Iy
2
Alors:
s s
xG
hG hG Iy
Et sin Alors: x p g h G S g Iy xp
Le moment xG xG xG S
d’inertie d’une 2
L xp L
Plaque de bL3 Et xG Alors:
largeur b et de Iy 2 3
longueur L
3
On conclut que le centre de poussée est situé toujours au dessous du centre de gravité (𝑥 >𝑥 ). 46
Chapitre 2: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
5. Poussée d’Archimède
Énoncé du principe :
Un corps immergé ou émergé subit de la part du fluide une poussée verticale de bas vers le
haut appelée poussée d’Archimède, qui est égale au poids volumique du liquide déplacé.
F gV
F G
G est le centre de gravité, c’est-à-dire le point où s’applique le poids. C mg
C est le centre de poussée, c’est-à-dire le point où s’applique la poussée d’Archimède,
c’est aussi le centre de gravité du volume d’eau déplacé.
Application :
Un des problèmes les plus connus faisant intervenir la poussée d’Archimède concerne la
stabilité d’un navire .
Situation équilibre droit Équilibre incliné et stable Équilibre incliné instable
α
h M
G G G
W = mg W M W
B B’ B’
F 47
F
F
Applications
Exercice :
A
Une porte rectangulaire, dont la section verticale est montrée sur la figure ci-
1m
dessous 4 m de hauteur et 6 m de largeur. Cette plaque ferme l’extrémité
d’un canal d’eau douce de 3 m de profondeur.
La porte pivote autour d’un axe horizontal situé le long de la bordure 3m
3
1000 9,81 3 6
2
R se trouve à 1m au dessus de la porte. 2m 4m
mg
À partir du moment des forces au point A on obtient : R
3 1m
Bx
3R 4 B B 265 198,7 kN
4 48
Applications
Exercice: A
500 mm
L’espace d’air dans le réservoir d’eau douce fermé est Air 160 mm
gardé à une pression de 5,5 kPa au dessus de la pression
atmosphérique. Déterminer la force résultante R exercée Eau 600 mm
par l’air et par l’eau sur la paroi latérale du réservoir AB.
Vue latérale B Vue de face
Solution
La répartition de la pression sur la paroi latérale du réservoir est la suivante :
R2
R R1 R2 2,09 0,0883 2,97 kN
∆p p0 B
Le principe des moments donne la localisation de R :
Chapitre 3:
Cinématique des
fluides
Pr Fatima MAJID
Dans ce chapitre, nous allons étudier les mouvements fluides – la cinématique des fluides , sans considérer
les forces qui les produisent. Cette étape théorique est essentielle pour comprendre plus la dynamique des
fluides. Il s’agit donc de visualiser un écoulement par différentes approches et de lui donner la forme
mathématique correspondante.
2 – Champ de vitesse
Toujours dans l’hypothèse d’un milieu continu, le mouvement d’un fluide est d’écrit principalement
en terme de vitesse et d’accélération des particules de fluide. Cette approche est différente de celle
utilisée en mécanique des solides, où l’on s’intéresse surtout au déplacement de la matière.
51
T T x , y , z , t
Le champ d’un vecteur comme la vitesse est déterminée si on connaît :
V V x , y , z , t u x , y , z , t i v x , y , z , t j w x , y , z , t k
Où u, v, w sont les composantes cartésiennes du vecteur vitesse dont la grandeur est
donnée par le scalaire :
V V u 2 v2 w2
1/ 2
52
Exercice 1 :
Le champ de vitesse pour un écoulement est donné par l’expression ci-dessous :
V 2 x 2 t i 4 y t 1 2 x 2 t j m / s
ou x et y sont en mètres et t en secondes. Pour les particules de fluides sur l’axe
x, déterminer la vitesse et la direction de l’écoulement.
Solution
Sur l’axe x, la vitesse de l’écoulement pour y = 0 devient :
1 1
V 2 x 2 t i j 2 2 x 2 t i j
2 2
53
La «trajectoire » est l’ensemble des positions successives occupées par le point M au cours du temps.
Ainsi, on peut définir le vecteur vitesse de la particule 𝑀 à l’instant 𝑡, par rapport au repère 𝑅:
dO M
V (M ) x ( x 0 , y 0 , z 0 ), y ( x 0 , y 0 , z 0 ), z ( x 0 , y 0 , z 0 ) C’est un vecteur qui est tangent à la trajectoire.
dt R
Dans cette description de Lagrange, on définit la notion de ligne d’émission: Soit E un point géométrique du
domaine de l’écoulement. On appelle ligne d’émission relative au point E à l’instant 𝒕, la courbe qui contient
les particules de fluide qui sont passées antérieurement par le point 𝑃.
Pr Fatima MAJID
55
Toutes les grandeurs physiques sont définies à partir de champs scalaires ou vectoriels, leurs mesures
se fait en un point fixe, on ne suit pas le mouvement de la particule fluide.
L’approche eulérienne est aussi celle utilisée en mécanique des solides dans le cas de petits
déplacement comme en RDM classique (petites déformations).
À l’instant 𝑡, chaque point géométrique 𝑀(𝑥,𝑦,𝑧) est occupé par une particule fluide. Cette particule
fluide a un vecteur vitesse
V ( M ) u ( x , y , z ), v ( x , y , z ), w ( x , y , z )
56
La différence entre une trajectoire et une ligne de courant c’est que : pour les lignes de courant on considère des
particules différentes au même instant tandis que la trajectoire est relative à une meme particules à des instants
différents
Si le champ de vitesse est stationnaire , alors les lignes de courant , les lignes d’émission et les trajectoires coïncident
57
Pr Fatima MAJID 58
dV V V V V
u v w
dt t x y z
Accélération local Accélération convective
59
ex u
x
w v u w v u
rot (V ) V rot (V ) e y v rot (V ) ex e y ez
y y z z x x y
ez w
z
Pr Fatima MAJID 60
Or on a:
V ( M ) ue x ve y w e z et: V u 2 v 2 w2
V u 2 v 2 w2
et:
u v w
2u 2v 2 w
x x x
2 2 2 2 u v w
grad V V V V 2u 2v 2 w
x y z y y y
u v w
2u 2v 2 w
z z z
62
1 u 2 u u
Alors:
w v u u u
2 x z y y
x z
1 2 v 1 v
2
v v v v V V V
rot (V ) V grad V u w u v w u v w
2 x 2 y z x y z x y z
w w
w w 1 w
2
w
u v
x y 2 z x y z
1 2 V V V V V dV
Alors: rot (V ) V grad V u v w
2 t x y z t dt
63
Chapitre 3: Statique des fluides (étude des équilibres et de la stabilité des fluides)
Alors
dVx yx zx
g x x
dt x x x
dV y y yx yz
g y
dt y y y
dVx zy zx
g z z
dt z z z
64
( u ) ( v) ( w)
mSor tan te mEntrante dxdydzdt
x y z
( u ) ( v) ( w)
Et m ( t dt ) m ( t ) dtdxdydz Alors: 0
t t x y z
Pr Fatima MAJID 66
( u ) ( v) ( w)
0 div ( V ) 0 ( V ) 0
t x y z t t
Cas particuliers:
Le débit est la quantité de matière qui traverse une section droite d’une conduite pendant une
unité de temps. On distingue :
Prenons une surface orientée S fixe dans le référentiel d’étude. Soit 𝑀 un point géométrique de 𝑆,
occupé à l’instant 𝑡 par une particule fluide et soit 𝑉(𝑀,𝑡) le vecteur vitesse de cette particule. Soit
𝑑𝑆 un élément de surface infinitésimal entourant le point 𝑀 et orienté par un vecteur unitaire 𝒏
perpendiculaire à 𝑑𝑆. Soit 𝜌(𝑀,𝑡) la masse volumique du fluide au point 𝑀 à l’instant 𝑡.
dl
S
Pr Fatima MAJID 68
Prenons une surface orientée S fixe dans le référentiel d’étude. Appelons dm la masse élémentaire
qui traverse cette surface dS pendant le temps dt .
Les particules de fluide, qui traversent un élément de surface 𝑑𝑆 = 𝑑𝑆 𝑛, pendant le temps dt , sont
contenues dans un cylindre de base dS ,et de longueur δ𝑙 =𝑉(𝑀, 𝑡)δt , donc de volume égal à :
d l d S V ( M , t ) d S t V ( M , t ) dS t n
d V ( M , t ) d S t V ( M , t ) dS t n
m
dQ m V ( M , t ) dS n
t
m
Qm t
V ( M , t ) dS n
Pr Fatima MAJID 69
d
dQ v V ( M , t ) dS n
dt
d
Qv dt
V ( M , t ) dS n
Pr Fatima MAJID 70
rot (V ) 0 Écoulement est dit non tourbillonnaire.
Si 𝑟𝑜𝑡(𝑉) ≠ 0 en un point donné de l’espace, l’écoulement est dit tourbillonnaire. Ce qui signifie qu’il y a un
mouvement de rotation des particules lors de l’écoulement
6.2- Écoulement potentiels
u
x
Il existe une fonction φ(x, y, z) telle que: V grad ( x , y , z ) v
rot (V ) 0 y
w
z
La fonction φ(x, y, z) est appelée potentiel des vitesses.
Alors:
2 2 2
div ( grad ) 0 0 C’est l’équation de Laplace
x 2 y 2 z 2
Pr Fatima MAJID 74
Solution
V u i v j cx 2 i cy 2 j
u u u u
ax u v w 2c 2 x 3
t x y z
v v v v
ay u v w 2c 2 y 3
t x y z
Solution
dV V V V V
a u v w
dt t x y z
dV 8
a 2 j
dt t
à t 1s :
a 8 j m / s 2
à t 2s :
a 2 j m / s 2
à t 10s :
a 0,08 j m / s 2 76
Pr Fatima MAJID 78
Solution
1) Montrer que le fluide est incompressible.
; ;
Pr Fatima MAJID 79
Solution
2) Calculer le champs des vecteurs accélération
Pr Fatima MAJID 80
Solution
3) Déterminer les équations du réseau des lignes de courant.
Nous avons v=0. Pour que cette équation soit définie, il faut que dy=0.
L'écoulement se situe dans le plan Oxz. Nous allions transformer cette équation...
Puis:
Enfin:
81
Solution
4) Déterminer le champs des tenseurs des taux de déformation.
Par définition le tenseur des taux de déformation est donné par :
.
L’expression simplifiée du tenseur de vitesse de déformation s’écrit :
82
Pr Fatima MAJID 83
Exercice 6 :
Un fluide parfait incompressible s’écoule selon l’axe vertical Oz. En régime permanent,
le champ des vitesses en coordonnées cylindriques est de la forme :
.
𝑈 = 2𝑘𝑟𝑒 + 𝑘 𝑧𝑒
1. Exprimer la constante k’ en fonction de la constante k. Par la suite, les résultats ne
devront faire intervenir que la constante k.
2. Montrer que l’écoulement considéré est irrotationnel.
3. Déterminer le vecteur accélération 𝑎⃗ en chaque point M(r,𝜃, z) de l’écoulement.
4. Déterminer le potentiel des vitesses ɸ(r, z) et calculer son laplacien.
5. Déterminer l’équation des lignes de courant et tracer leur allure.
6. Montrer que le caractère incompressible du fluide peut s’écrire :
𝜕 𝜕
𝑟𝑈 =− 𝑟𝑈
𝜕𝑟 𝜕𝑧
Pr Fatima MAJID 84
Solution
1. La constante k’ en fonction de la constante k: 𝑈 = 2𝑘𝑟𝑒 + 𝑘 𝑧𝑒
Un fluide parfait incompressible en régime permanent: div(U ) 0
1 ( rU r ) 1 (U ) (U z ) 4kr
div(U ) 0 k' 0 k ' 4k
r r r z r
Et:
𝑈 = 2𝑘𝑟𝑒 − 4𝑘𝑧𝑒
2. On calcule le rotationnel en coordonnées cylindriques :
1 U z (rU ) U r U z (rU ) U r
rot (U ) er e e z 0
r z z r rr
Donc l’écoulement considéré est irrotationnel.
85
U2 U2
a rot (U ) U U 2 4k 2 r 2 16k 2 z 2 2k 2 ( r 2 4 z 2 )
2 Et: 2
U2
Et: er e ez Alors: 4k 2 rer 16k 2 zez
r r z 2
Donc: a 4k 2 (rer 4 z )ez
86
Solution
𝑈 = 2𝑘𝑟𝑒 − 4𝑘𝑧𝑒
4. Déterminer le potentiel des vitesses ɸ(r, z) et calculer son laplacien.
. U r r 2 kr
rot (U ) 0 Il existe une fonction φ(r, 𝜃, z) telle que: U grad ( r , , z ) U 0
r
U
z 4 kz
z
D’où finalement : kr 2
2 kz 2
cste
dr dz dr dz
5. L’équation des lignes de courant et leur allure.
Ur Uz 2 kr 4 kz
Cet écoulement correspond à l’écoulement d’un jet sur une plaque. L’axe (Oz)
est une ligne de courant.
87
Solution
6.
.
Un fluide parfait incompressible en régime permanent: div(U ) 0
1 ( rU r ) 1 (U ) (U z ) 1 (rU r ) (U z )
div (U ) 0 0
r r r z r r z
𝜕 𝜕
𝑟𝑈 =− 𝑟𝑈
𝜕𝑟 𝜕𝑧
88
89
90
91
Solution
1. div(V ) 0
.
2. En utilisant le théorème d’Ostrogradsky, on montre (voir cours) qu’en régime stationnaire, le débit
massique 𝐷 se conserve, et qu’en écoulement incompressible, le débit volumique 𝐷 se conserve.
3 . On recherchera la vitesse axiale sous la forme 𝑣 𝑧 , sans faire apparaître les variables r et θ, puisque la
vitesse est uniforme dans toute section du tube parabolique, et car l'écoulement est invariant par rotation
autour de l’axe (Oz).
Par ailleurs, l’écoulement étant incompressible puisque le fluide est incompressible, le débit volumique se
conserve le long du tube parabolique, car celui-ci se comporte comme un tube de courant.
La canalisation , tangente à la trajectoire, représentée pour λ= 1, a une section de rayon
R(z)= 𝑎 +
92
Solution
93
Solution
94
Solution
95
Solution
96
p RT
avec p est la pression absolue, unités : [N/m2 (Pa)]
ρ est la densité du gaz, unités : [kg/m3]
R est la constante du gaz considéré, unités : [J/kg.°K]
T est la température absolue, unités : [°K], [°C]
98
Pr Fatima MAJID
Dynamique des
fluides parfaits
99 Pr Fatima MAJID
dV y y yx yz
g y
dt y y y
dVx zy zx
g z z
dt z z z
101
1 u 2 u u
w v u u u
2 x z y y
x z
1 2 v 1 v 2
v v v v V V V
rot (V ) V grad V u w u v w u v w
2 x 2 y z x y z x y z
w w
w w 1 w
2
w
u x v y 2 z x y z
dVx yx zx
g x x
dt x x x
dV y y yx yz
g y
dt y y y
dVx zy zx
g z z
dt z z z
102
Pr Fatima MAJID
En projetant l’équation vectorielle d’Euler sur les trois directions de l’espace, on obtient les équations suivantes:
Pour un écoulement de fluide incompressible et parfait:
u u v u u u v u P
u v w g x x yx zx gx 0 yx 0 zx 0 u v w
t x y z x
t x y z x x x
v v v v y yx yz v v v v P
u v w g y gy 0 yx 0 yz 0 u v w
t x y z y y y t x y z y
w w w w zy zx w w w w P
u v w g z z gz 0 zy 0 zx 0 u v w g
t x y z z z z t x y z z
V
V grad V grad P U P
t
Ainsi, dans beaucoup de problèmes de mécanique des fluides, les forces volumique se réduisent aux forces de
pesanteur. Dans ce cas 𝑈𝑝 = 𝜌𝑔𝑧, alors l’équation d’Euler s’écrit:
V
V grad V grad P gz
t
104
Équation de Bernoulli
105
106
Or :
Alors:
Le fluide est en écoulement permanent, les lignes de courant et les trajectoires sont confondues. Et la
première équation intrinsèque d’Euler devient:
Équation de Bernoulli
107
La relation de Bernoulli est une équation de conservation de l’énergie mécanique du fluide au cours de son mouvement.
108
109
Tube de Venturi
110
Tube de Venturi : Le tube de Venturi est un tube de section 𝑆1 convergent jusqu’à la section 𝑆2 située
dans un col, puis divergent jusqu’à la section 𝑆3 = 𝑆1. Ce tube peut être intercalé dans une conduite de
section 𝑆1 pour y mesurer le débit.
ℎ −ℎ
𝒛𝟐
𝒛𝟏 𝒛𝟐
111
Or 𝑃 =𝑃 + 𝜌𝑔ℎ Et 𝑃 =𝑃 + 𝜌𝑔ℎ Et 𝒛𝟏 = 𝒛𝟐
112
Où ℎ et ℎ sont les côtes atteintes par le fluide dans les deux tubes
piézométriques.
113
On a,
Et inversement.
114
Le tube de Pitot est un appareil simple qui permet de mesurer la pression d’arrêt
et la pression statique. Il est constitué de deux tubes concentriques que l’on place
dans l’axe de la ligne de courant. Cependant, ce tube nécessite en pratique un
alignement très délicat.
Le tube central est percé à son extrémité amont pour capter la pression d’arrêt à
son ouverture :
115
p3 p 12 v 2
(4)
Le tube extérieur est percé sur le côté, pour capter la pression statique.
p4 p1 p v (1)
v 2 p3 p4 /
116
Tube de Pitot:
Le tube de Pitot sert à mesurer la vitesse locale d’un fluide en le reliant à la différence
de pression d’un manomètre à liquide.
On considère un écoulement et on plonge un tube de Pitot de telle sorte qu’il soit
parallèle aux lignes de courant.
À son embouchure, le fluide peut pénétrer. Une fois qu’il a occupé tout l’espace
disponible au sein du tube, il n’y a plus de fluide qui entre et la vitesse au point B,
embouchure du tube, est donc nulle. On l’appelle un point d’arrêt de la ligne de
courant.
117
En B, on a 𝑝 = 𝑝 , 𝑉 = 0, et 𝑧 = 𝑧 =𝑧
118
Et
Donc
Posons : On a alors :
Pr Fatima MAJID
120
Pr Fatima MAJID
121
Introduction
On a commencé par l’étude des fluides fictifs dits « fluides parfaits ». Ils
ont la particularité de ne pas avoir de viscosité et de ne pas développer de
la turbulence. Ils permettent d’établir l’équation de Bernoulli facilement.
Définitions
123
125
Tenseur de contrainte
C yz yx
H
zy xy
x xy xz
xy y yz Δy F O
xx
zz zx xz
xz yz z B
z E x
Δx A Δz
3 contraintes normales: x ; y ; z
6 cisaillements : xy yx ; yz zy ; zx xz
126
Nous avons démontré au chapitre 1 l’expression du bilan de quantité de mouvement à l’échelle locale sous
la forme de la relation :
dV1
g1 1 21 31
dt x1 x1 x1
=𝐶
dVi ij
g i
dt x j
dV
g
dt
127
Nous avons démontré au chapitre 1 l’expression du bilan de quantité de mouvement à l’échelle locale sous
la forme de la relation :
dV1 dVi
g1 1 21 31 , g i ij
dt x1 x1 x1 dt x j
=𝐶
dV Et: Et:
Alors: g Or:
dt
dV Alors: dVi p
Alors: g ( s p I ) , g i Vi
dt dt xi
128
129
dF dV dF dA
dA dy dV dy
Unités de la viscosité dynamique
2
.L2
- Dimensions : M .LT1 M .L1T 1
L.T .L1
- Système international : le poiseuille : 1pl = 1 Kg/m/s.
dV1
g1 1 21 31
dt x1 x1 x1
On a: =𝐶
ji
dF
dA
dV
dy
, i , j (1, 2 , 3)
i j xi
Vi
Alors: dVi p
, g i Vi
dt xi
131
133
134
135
136
L’équation de Bernoulli exposée à la section précédente peut être appliquée pour un tronçon de conduite
très court sur lequel on peut supposer que les pertes de charge par frottement sont faibles
137
138
1 2 1 2
P1 gz1 V1 P2 gz2 V2 P
2 2
Où P est la perte de pression totale Ou bien :
P1 1 2 P2 1 2
z1 V1 z2 V2 H
g 2 g g 2 g
Où H est la perte de charge. On peut remarquer que : P g H
139
140
141
dVi p
On a: dV V
[V grad ]V
Et : d g i d d Vi d
dt t dt xi
Forces de viscosité
dV V
d [V grad ]V d
dt t
Forces d'inertie
142
VL VL
Re
Viscosité cinématique
avec :
L la longueur caractéristique sur laquelle varie. En pratique, L est la longueur de la plaque, le diamètre du
cylindre, etc.
Et :
143
144
145
146
147
(2)
(2) 148
Coudes
clapet
chute
vannes
grilles
Entrée ou sortie d’un réservoir
149
150
151
152
153
154
155
156
157
158