Introduction A La Systemique
Introduction A La Systemique
Introduction A La Systemique
Av e r t i sse m e n t s…
« Les méchants ont sans doute découvert quelque chose que les bons ignorent ! »
Woody Allen
2
1 I n t r o d u ct i o n e t m i se e n g a r d e
Ainsi que le souligne Alain Lipietz, 1 l’écologie politique est forcément marquée par le
contexte intellectuel dans lequel elle a émergé : approches systémiques, complexité,
l’auto-organisation,… Se familiariser à ces concepts scientifiques est donc aussi une
manière d’approcher l’écologie politique.
Mais attention, les approches systémiques ne peuvent se résumer à une simple liste de
concepts. Une liste de définitions ne peut suffire à restituer l'originalité, la spécificité, la
portée de ces manières de penser...
Osons une comparaison: la présentation des gouges, des ciseaux et des maillets dont se
sert un ébéniste ne peut suffire à rendre compte de cette discipline.
Cette comparaison peut paraître légère: à la réflexion pourtant, elle s'avère beaucoup
moins superficielle qu'il ne peut y paraître, au premier abord. Elle évoque par exemple
un métier qui, par sa dimension artisanale, résiste à la standardisation ou à la
systématisation. Cette dimension artisanale suscite aussi l'image d'un savoir-faire, quasi
mystérieux, acquis au prix de l'expérience et d'un long apprentissage. Outre l'image des
copeaux de bois qui volent ou du contact avec la matière et des senteurs de bois divers,
elle suggère enfin, du moins dans son acception quasi mythique, une relation de maître à
apprenti, voire à disciple, une relation au sein de laquelle ce dernier peut être guidé, telle
une initiation, vers une compétence qui s'apparenterait davantage à l'art qu'à la seule
maîtrise d'un savoir-faire technique.
C'est pourquoi les concepts ici expliqués sont seulement proposés dans la perspective
d’aider à construire les processus de tous ceux qui voudront s’en emparer pour entamer
des formations voire des actions inspirées par une compréhension écologique, voire éco-
systémique de la complexité du monde.
2 Él é m e n t s d ’h i st o i r e
La généralité de l’approche systémique peut notamment s’expliquer par la diversité
des champs scientifiques où une approche holistique a permis de rencontrer autrement
des problèmes sur lesquels butaient des travaux menés dans une approche analytique.
Qu’il s’agisse de sciences théoriques ou appliquées, de sciences « dures » ou de
sciences « molles », différentes disciplines ont été conduites à incorporer dans leur
arsenal des outils intellectuels qui ambitionnaient d’aborder les choses d’une manière
plus globale. Si, aujourd’hui, tout le monde (ou presque) a recours à la motion de
système, il n’en a pas toujours été ainsi.
Des auteurs au savoir encyclopédique ont pris la peine de relever, entre ces différentes
disciplines des ressemblances conceptuelles au-delà des particularités disciplinaires,
donnant alors à l’approche systémique une généralité qu’elle ne se connaissait pas
encore.
C’est ici Ludwig Von BERTALANFFY qu’il convient de citer. Ses premiers travaux sur
ce thème remontent à 1925. Comme biologiste et psychologue, il cherchait à construire
une théorie générale qui permette d’aborder les êtres vivants en tant que systèmes. La
consultation de son livre majeur2 montre assez sa prétention à en faire une méta-
discipline logico-mathématique ayant vocation de concerner toutes les sciences
1LIPIETZ Alain, « Qu’est-ce que l’écologie politique ? La grande transformation du XXIème siècle, La
Découverte, Sur le Vif, Paris, 1999.
2 BERTALANFFY von, Ludwig, Théorie générale des systèmes, Dunod 1993 (1968 pour l’édition anglaise)
3
3 Von BERTALANFFY Ludwig, (1993), Théorie générale des systèmes, Dunod, Paris. p.53.
4 De ROSNAY Joël, (1975), Le Macroscope, vers une vision globale, Seuil, points, Paris. p.93
5 Le MOIGNE Jean-Louis, (1977) Théorie du système général, théorie de la modélisation, PUF, Paris.p.61.
4
« Un système est un ensemble d'éléments en interaction tels que la modification de l'un d'eux
entraîne la modification de tous les autres. (Cette modification porte bien sur les relations, et
non pas sur les éléments) »
Si un système est composé d’un ensemble d’éléments reliés entre eux, les interactions
entre ces différents éléments constituent une totalité qui ne se réduit pas à la somme
des parties. La modification (la variation) d'un des éléments du système peut affecter le
système entier.
Ainsi cette affirmation : « Le tout est plus que la somme des parties », sur laquelle von
Bertalanffy a notamment beaucoup insisté. Une « simple somme » négligerait la totalité
nouvelle qui naît du fait que les éléments ne sont pas simplement juxtaposés « dans »
le système, mais entretiennent des relations organisées et structurées. 7
Edgar Morin 8pour sa part, insiste sur le fait que le tout est aussi « moins et différent »
de la somme des parties.
La non-sommativité insiste sur le fait qu’un système ne se réduit pas à la somme de ses
éléments.
3.2 Finalité
La notion de but est quasi une hérésie scientifique, puisqu’elle semble revenir à prêter
des états mentaux (des intentions) à des systèmes pourtant composés d’éléments qui en
sont dépourvus. Elle fait de plus intervenir le temps, de devenir, qui n’est pas
définition pas observable.
Pourtant, un système ne peut être correctement décrit sans prendre en compte le fait
que son comportement est orienté, ne fusse-ce que vers sa propre survie. Dans un
accent cybernétique, les systèmes seront décrits comme fondamentalement
« conservateurs de quelque chose ». Ils ont d’ailleurs été conçus pour cela. D’une certaine
manière, le but réside dans la volonté du concepteur du système en question
(exemple : régulateur de température domestique, qui mobilise pour le décrire la
notion de feed-back négatif, c-à-d de régulation réductrice).
Par contre, dans le cas des systèmes observables dans la nature, il devient plus délicat
d’affirmer que le but qu’ils poursuivent est redevable de leur concepteur… Pourtant,
les systèmes naturels semblent capables d’adaptation, de se transformer, de
6 Le Moigne, idem, p. 62
7 Voir la notion d’émergence.
8 Voir le tome 1 de « La Méthode ».
5
3.3 Equifinalité
Il faut bien voir en quoi il s’oppose au paradigme mécaniciste, pour lequel la bonne
connaissance des lois physiques, des caractéristiques des constituants et de leur
position exacte à un moment permettaient de déterminer précisément leur position
future. 11
Autre implication de ce principe : ce que l’on observe aujourd’hui du comportement
d’un système est relativement indépendant de ses conditions initiales. L’observation de
son fonctionnement actuel (son organisation, ses régulations,…) fournit une
explication suffisante, indépendamment de son histoire
Ce principe d’équifinalité souligne donc qu’il existe différentes manières d’atteindre
un même but.
4 Sy st è m e o u v e r t , sy st è m e f e r m é
Un système est fermé lorsqu’il est isolé de son environnement. Ce cas de figure n’est
sans doute concevable que dans le cadre d’une expérience. 12 Dans ce cas, ce système
aboutit à un équilibre « vrai », dans lequel l'entropie est maximale. 13
Un système est ouvert lorsqu’il entretient en permanence des échanges avec son
environnement. Il tend vers un équilibre stable, dont le maintien nécessite un travail.
Dès lors, un système ouvert « se nourrit d'information, de matière et d'énergie.
L'ouverture d’un système met donc en évidence les échanges avec d'autres systèmes ou
avec l'environnement. Le système et son environnement s'influencent mutuellement.
Comme le souligne de Rosnay:
« Les entrées résultent de l'influence de l'environnement sur le système et les sorties de l'action
du système sur l'environnement ».14
4.1 Rétroaction
Ce concept, issu de la cybernétique 15 traduit le terme « feed back » élaboré dans cette
discipline. Il s’agissait dans ce cadre de l’information16 en retour sur l’état d’un
processus à un moment donné de son déroulement. Cette information permet ensuite
de corriger ou confirmer l’orientation du processus, selon le but fixé.
Conceptuellement, la rétroaction peut être négative ou positive, termes qu’il vaut
mieux remplacer par réductrice et amplificatrice.
La rétroaction est qualifiée de réductrice (négative) lorsqu’elle vise à réduire l’écart
constaté par rapport à la norme de fonctionnement du système. La rétroaction est
qualifiée d’amplificatrice (positive) lorsque le mécanisme ayant pour rôle de traiter les
informations collectées tend à accentuer la déviation constatée par rapport à la norme
initiale. Elle conduit au changement : cela peut conduire à la croissance du système
mais aussi à sa destruction.
4.2 Homéostasie
Ce terme est issu de la biologie. Il rend compte de ce que les organismes vivants
tendent à maintenir un état de stabilité des composants internes de leur organisme
(température, caractéristiques du sang, teneur en sel…) malgré les variations de
l’environnement dans lequel ils s’inscrivent.
Cette stabilité n’est donc pas à confondre avec l’immobilisme. C’est une notion
dynamique, qui insiste au contraire sur la permanence des ajustements nécessaires.
On notera aussi la proximité avec la notion cybernétique de feed-back. 17
4.3 I nformation
Perturbations
Message émis Message reçu
Source Canal Destinataire
Dans cette optique, l’information se conçoit comme une grandeur qu’il est possible de
quantifier, en la reliant avec l’incertitude qu’elle permet de réduire. L’information
5 D e scr i p t i o n d ’ u n sy st è m e
Plusieurs auteurs 25 proposent d’entreprendre la description d’un système en
distinguant deux aspects. L’aspect « structurel » renvoie à l’inventaire des éléments
dont se compose le système et à leurs agencements les uns par rapport aux autres. En
ce sens, ce premier aspect relève de l’espace. L’aspect « fonctionnel » renvoie à
l’ensemble des phénomènes qui s’y déroulent. En ce sens, ce second aspect relève du
temps.
La structure d’un système peut donc être tenue pour ce qui en constitue la stabilité,
l’invariant d’un système.
De Rosnay 26 suggère que les éléments structuraux nécessairement présents dans tout
système peuvent être énumérés ainsi :
1. Une frontière, une limite. On notera, à la suite d’Edgar Morin, 27 que cet élément
est tout à la fois ce qui distingue le système de son environnement ET le relie à lui.
21Voir notamment : PRIGOGINE Ilya, STENGERS Isabelle, (1979) La nouvelle alliance, Métamorphose de la
science, Gallimard, Folio Essais # 26, Paris.
22 Voir ce mot
23 Voir ce mot
24 Voir ce mot
25 Notamment : de Rosnay, Durand, … voir bibliographie
26 « Le macroscope, pages 96 et 97
27MORIN, Edgar, (1977) « La Méthode », La Nature de la Nature (tome 1), LE seuil, Points (#123) Paris. Voir
aussi la section consacrée à la complexité.
9
On notera ici encore que le tracé de cette frontière dépend du but (de connaissance
et d’action) de l’observateur/trice du système considéré. Ce découpage consiste
également à situer le système étudié à un palier particulier, dans une hiérarchie de
niveaux. Car le système en question peut très bien être, à une autre échelle, un
élément d’un système plus vaste tout comme il peut « contenir » d’autres sous-
systèmes.
2. Les éléments ou composants d’un système peuvent faire l’objet d’un
dénombrement et être regroupés par catégories.
3. Les réservoirs permettent de stocker les matières, les énergies, les informations 28
qui transitent par le système.
4. Les réseaux de communication, permettent la circulation des flux selon des
circuits, des canaux, des voies… qui structurent le système étudié.
Le fonctionnement d’un système peut lui aussi être appréhendé par l’identification de
différents traits.
1. Les flux qui circulent, le long des canaux, entre les réservoirs. Ils peuvent être
décrits en termes de quantité par unité de temps ;
2. Les centres de décision, qui contrôlent les flux. Des informations sur l’état des flux
à un moment donné peuvent donner lieu à des actions de correction. La vanne
qu’est ce centre de décision peut être plus ou moins ouverte ou fermée, selon les
cas ;
3. Les délais, qui rendent compte de ce que les temps de réponse, les vitesses de
circulation des flux dans les canaux, peuvent varier et prennent « un certain
temps » ;
4. Les boucles de rétroaction, 29 réductrices ou amplificatrices, influent sur les
vannes, les réservoirs, les flux, les délais. Elles déterminent le comportement du
système.
5.1 Modélisation
Le modèle d’un système peut être défini comme une description, qu’elle soi mentale
ou figurée, une représentation figurant les éléments constitutifs du système et de son
fonctionnement afin, selon le but de l’observateur, de servir de support à la
compréhension du système, à l’anticipation de ses comportements, etc.
La modélisation est donc une méthodologie, à visée opérationnelle. On la retrouve
dans nombre de champs scientifiques. Elle permet de construire des hypothèses sur le
comportement probable d’un système, sur base des connaissances que l’on en a à un
moment déterminé. 30 Cette modélisation peut alors « tourner » sous la forme d’une
simulation du comportement du système. L’écart entre le comportement effectif du
système et celui de sa simulation permet de modifier, corriger, perfectionner le
modèle. Toutefois, le degré d’affinement d’un modèle va dépendre des buts
poursuivis, du temps et des moyens disponibles pour le réaliser. On accepte donc aussi
qu’il y ait, dans ce modèle, des zones de non connaissance. Des éléments du système
modélisé seront décrits comme des « boîtes noires ». 31 Il s’agit d’un sous-système que
l'observateur décide, en fonction des buts qu’il poursuit, de négliger l’étude du
32 Voir ce mot
11
6 Ap p r o ch e s sy st é m i q u e e t / o u a n a l y t i q u e
Sans doute pour percevoir les apports de l’approche systémique est-il utile de la
comparer à ce à quoi elle s’oppose, ce dont elle se distingue. Consacrons une section à
cette question en prenant appui sur les considérations avancées par quelques auteurs
de référence en la matière.
De nombreux auteurs insistent sur l’opposition entre la théorie des systèmes et
l’approche scientifique d’inspiration cartésienne, en insistant notamment sur le fait que
l’approche expérimentale a pu montrer ses limites dans l’affrontement des problèmes
du monde réel, au contraire des problèmes artificiels traités en laboratoire. On pourrait
attribuer le succès de l’approche expérimentale au fait que les objets de ces recherches
scientifiques étaient dans une large mesure des objets qui se prêtaient précisément à
cette méthode analytique. Or, aujourd’hui, l’humanité fait face à des problèmes de plus
en plus complexes. L’affrontement de ces problèmes demande de s’atteler à l'étude
d'ensembles de plus en plus complexes, dont les implications dépassent largement le
niveau local pour atteindre une dimension planétaire. De plus la fragmentation des
sciences en plusieurs disciplines et l’hyper-spécialisation à laquelle elle a conduit pose
aussi des problèmes de communication entre les spécialistes.
En langue française, c’est le monumental effort d’Edgar Morin qu’il s’agit de tenir pour
référence. Ces situations qualifiées de complexes sont le plus souvent floues,
changeantes et apparemment peu structurées. Elles se prêtent donc à une étude sous
différents angles d’approche. Les causalités qui les traversent sont davantage de type
circulaire, plutôt que de causalité simple. Les phénomènes émergeants obligent à ne
pas se cantonner aux seules parties composantes. On observe aussi des propriétés
contre-intuitives et des effets pervers, qu'on ne peut déduire des propriétés des
éléments qui composent les ensembles étudiés. Ces situations complexes associent le
plus souvent plusieurs problèmes qui peuvent être tenus pour relativement simples à
première vue. Toutefois, ces problèmes ne peuvent être traités isolément, sans avoir
d’incidence sur les autres. Ce genre de problème complexe ne conduit pas à la mise en
œuvre d’une solution simple et unique, qui découlerait de son analyse, mais la mise en
œuvre des plusieurs solutions, à choisir parmi un inventaire de solutions possibles.
# #
#
13. pensée claire et discours mono-logique penser de façon dialogique et par macro-
concepts.
34 MORIN, Edgar, (1977), La méthode, La nature de la nature, Seuil, Points. (à ce jour ,4 tomes ont suivi)
Ce tableau est composé à partir du Chapitre intitulé "Les commandements de la Complexité", in: Edgar
35
MORIN, Edgar, Science avec Conscience, Ed. Fayard. Paris, 1982. (pages 308 à 313)
13
Le MOIGNE, J-L,(1977) « La théorie du système général », théorie de la modélisation, PUF, Paris. Pp.27-45.
37 Le MOIGNE (1977) Op. Cit., p. 43.
38 De ROSNAY, Joël,(1975) « Le Macroscope », vers une vision globale, Le seuil, points, (#80) page 108.
14
7 Co n si d é r a t i o n s é p i st é m o l o g i q u e s
A proprement parler, on ne peut pas affirmer qu’un système existe à l’état naturel. Car
l'approche systémique est une méthode pour comprendre un objet, pour se représenter
son fonctionnement, modéliser sa structure qui peut également être composée
d'éléments en interaction. C’est par exemple à l’observateur qu’il va revenir de
déterminer ce qu’est son objet et ce qu’est son environnement. Si le système observé a
un but (si la notion de but doit être incorporée dans la description du système à
comprendre) l’observateur lui aussi a un but, qui le guide dans sa description.
Ce qui pose bien entendu en d’autres termes la question de « l’objectivité » dans
laquelle les intentions de l’observateur n’ont normalement pas leur place. 39
8 Bi b l i o g r a p h i e
8.1 Avertissement
La bibliographie ci-dessous est là pour donner une idée de la diversité des auteurs qui
ont fait leur cette approche. Il ne s’agit donc pas d’en recommander expressément la
lecture. Pour les auteurs, une liste restreinte figure sous le titre : « Conseils de lecture ».
WIENER, N. (1947, 1961) : Cybernetics, Cambridge, Mass.: MIT Press, New York: J.
Wiley
AMIGUET O., JULIER C., (1996) : L’intervention systémique dans le travail social, Repères
épistémo-logiques, éthiques et méthodologiques, IES et EESP, Genève, Lausanne.
BAREL Y. (1989) : Le paradoxe et le système, essai sur le fantastique social, Presses
Universitaires de Grenoble.
BERBAUM J. (1982) : Étude systémique des actions de formation, PUF, Paris.
DESCARTES, R. Discours de la méthode, Paris: Editions de Cluny [Le Livre de Poche
Classique, # 2593 ]
FRONTIER S. : Les écosystèmes, PUF, Que Sais-je ?, Paris
LE GALLOU F., BOUCHON-MEUNIER B. (coord.) (1992) : Systémique. Théorie &
applications. Technologie et Documentation – GESTA, Paris.
Le MOIGNE, J.L. (1977, 1983) : La théorie du système général, Théorie de la modélisation,
Paris, Coll., Systèmes-Décisions, Presses Universitaires de France.
LUGAN J-C (1993) : La systémique sociale, PUF, Que Sais-je ?, Paris.
MELEZE J. (1979) : Approche systémique des organisations, Hommes et Techniques, Paris.
MORIN, E. (1977) : La méthode 1. La nature de la nature, Paris: Seuil.
(1980) : La Méthode 2 La Vie de la Vie, Paris: Seuil.
(1982) : Science avec conscience, Paris: Fayard.
POCZTAR J. (1992) : Approche systémique appliquée à la pédagogie, ESF, Paris.
PRIGOGINE I., STENGERS I. (1979) : La nouvelle alliance, Paris, Gallimard.
VON BERTALANFFY L. (1993) : Théorie générale des systèmes, trad. J-B. Chabrol, Dunod.
WIENER N. (1962) : Cybernétique et société, UGE, 10/18
WINKIN Y. (1981) : La nouvelle communication, Seuil, Points, Paris.