Chapitre 2
Chapitre 2
Chapitre 2
La lecture : la scrutation des entrées binaires pour transférer leurs états dans la zone
image des entrées.
Le traitement : le processeur exécute les instructions de la mémoire programme en
fonction des informations de la mémoire des données. Cette exécution se traduit par
la modification de certaines variables et leur mis à jour dans la zone correspondante.
La commande : les images des sorties dans la mémoire des données sont transférées
dans le module de sortie peut être converti en signaux électriques pour la commande
des pré-actionneurs et des dispositifs de visualisation.
Ce cycle se répète infiniment tant qu’il n’y a pas d’interruption interne ou externe qui
engendre l’arrêt temporaire ou permanant de l’automate.
Ce sont des petites unités avec une structure fixe comprenant de 4 à 20 entrées-sorties,
généralement tout-ou-rien (TOR). Ils sont utilisés pour réaliser de petits automatismes
autonomes en logique combinatoire. Généralement ils se programment avec un langage
simplifié qui leur est propre.
Ce sont des appareils avec un nombre fixe d’entrées / sorties digitales et analogiques. Ils
sont cependant extensibles par blocs jusqu’à environ 250 entrées / sorties. Selon les modèles
et les fabricants, un automate compact peut réaliser certaines fonctions supplémentaires
(comptage rapide, E/S analogiques ...) et recevoir des extensions en nombre limité.
Ce sont des machines rapides et puissantes qui travaillent avec des processeurs
performants. Ils sont de véritables ordinateurs multitâches et multiprocesseurs. Une CPU peut
traiter plus de 8'000 entrées-sorties.
II.2.1- OMRON :
CQM1 – CPU 11/21/41
o E - 192 Entrées/Sorties (à relais, à triac, à transistors ou TTL) ;
o 32 K RAM data on Board ;
o structure multifonction ;
o structuration multitâche ;
o SYSWIN 3.1, 3.2 … 3.4 et CX_Programmer (Littéral, Ladder) ;
o comunication sur RS 232 – C ;
o programmation sur IBM PC/PS.
II.2.2- TELEMECANIQUE :
TSX 17/20 :
o nombre d'entrées et de sorties variable : 20 à 160 E/S.
o microprocesseur 8031.
o langage de programmation PL7.2.
TSX 67.20 : La compacité d'un automate haut de gamme, à E/S déportables par fibre
optique:
o 1024 E/S en six bacs de huit modules;
o extension de bacs à distance par fibre optique à 2000 m;
o 16 coupleurs intelligents;
o 24 K RAM data on Board;
o 32 K RAM / EPROM cartouche utilisateur;
o structure multifonctions;
o structuration multitâche;
o langage PL7.3 (Grafcet, Littéral, Ladder);
o programmation sur IBM PC/PS.
FESTO : Architecture modulaire : carte de base; carte processeur; carte de
mémorisation; carte E/S.
o FPC 202 :
o 16 entrées 24 V DC;
o 16 sorties 24 V DC - 1 A;
o 8 K RAM, 8 K EPROM;
o interface série, 20 mA boucle de courant pour imprimante;
o console de programmation externe : console ou IBM PC;
o programmation : grafcet, langage Festo, schéma à relais.
II.2.3- SIEMENS:
S7 – 200 :
o 64 entrées 24 V DC;
o 64 sorties 24 V DC - 1 A ;
o 8 Entrées analogiques AEW0
o AEW14 ; - 8 Sorties analogiques AAW0
o AAW6 ; - interface série,
o console de programmation externe : PG 702;
o programmation STEP7: schéma à relais, Ladder.
III.1.1- Processeur :
C’est l’organe intelligent de l’unité centrale. Son rôle consiste d’une part à organiser les
différentes relations entre la zone mémoire et les interfaces d’entrées et de sorties et d’autre
part à exécuter les instructions du programme. Il est composé de :
Une Unité Logique (UL) qui traite les opérations logiques ET, OU et Négation.
Une Unité Arithmétique et Logique (UAL) qui traite les opérations de
temporisation, de comptage et de calcul.
Un Accumulateur qui est un registre de travail dans lequel se range une donnée ou un
résultat.
Un Registre d’Instruction qui contient, durant le temps de traitement, l’instruction à
exécuter.
Un Décodeur d’Instruction qui décode l’instruction à exécuter en y associant les
microprogrammes de traitement.
Un Compteur Programme (ou Compteur Ordinal) qui contient l’adresse de la
prochaine instruction à exécuter et gère ainsi la chronologie de l’exécution des
instructions du programme.
Ce module comporte les consoles, les boîtiers de tests et les unités de dialogue en ligne.
III.3.1- Consoles
o L’écriture,
o La modification,
o L’effacement,
o Le transfert d’un programme dans la mémoire de l’automate ou dans une
mémoire EEPROM.
- Dans la phase de réglage et d’exploitation, elle permet de faire :
o L’exécution du programme pas à pas,
o La visualisation de ce programme,
o Le forçage ou la modification des données telles que les entrées, les sorties,
les bits internes, les registres de temporisation, les compteurs, etc…
o Sortir sur une imprimante, du programme, si un port de sortie existe.
La console peut également afficher le résultat de l’autotest comprenant l’état des modules
d’entrées et de sorties, l’état de la mémoire, de la batterie, etc…
Le choix d'un automate programmable est en premier lieu le choix d'une société ou d'un
groupe et les contacts commerciaux et expériences vécues sont déjà un point de départ. Les
grandes sociétés privilégieront deux fabricants pour faire jouer la concurrence et pouvoir "se
retourner" en cas de "perte de vitesse" de l'une d'entre elles.
Le personnel de maintenance doit toutefois être formé sur ces matériels et une trop grande
diversité des matériels peut avoir de graves répercussions. Un automate utilisant des langages
de programmation de type GRAFCET est également préférable pour assurer les mises au
point et dépannages dans les meilleures conditions.
Les données correspondant à des sorties ou ordres allant vers l'extérieur de l'automate.
Elles sont regroupées dans une table mémoire " images des sorties".
Les autres données : ce sont des variables intermédiaires de traitement, des paramètres
définissant la logique de commande, et des variables systèmes.
Au nombre de 4, 8, 16 ou 32, elles peuvent aussi bien réaliser des fonctions d'entrées, de
sorties ou les deux. Ce sont les plus utilisées et les tensions disponibles sont normalisées (24,
48, 110 ou 230V continu ou alternatif ...). Les voies peuvent être indépendantes ou posséder
des "communs".
Les cartes d'entrées permettent de recueillir l'information des capteurs, boutons ... qui lui
sont raccordés et de la matérialiser par un bit image de l'état du capteur.
Les cartes de sorties offrent deux types de technologies : les sorties à relais
électromagnétiques (bobine plus contact) et les sorties statiques (à base de transistors ou de
triacs).
Toutes ces cartes dites « intelligentes » disposent en plus des interfaces d’entrée et de
sortie, d’un véritable micro-ordinateur assurant un traitement local plus ou moins sophistiqué.
Ceci permet, d’une part d’éviter un développement souvent fastidieux de l’application,
d’autre part de réduire parfois considérablement la place mémoire et le temps d’exécution au
niveau de l’unité centrale de l’automate programmable.
La carte d’axe envoie sur sa sortie analogique ± 10V une tension proportionnelle à
l’accélération et la vitesse souhaitée. Une dynamo-tachymètrique fournit une tension de
retour, image de la vitesse réelle du moteur, afin que la carte puisse corriger tout écart
éventuel.
Un codeur de position incrémental ou absolu, permet à la carte de connaitre la position de
l’axe, et donc de gérer la vitesse en conséquence.
Elles permettent d'acquérir des informations de fréquences élevées (pouvant aller jusqu’à
100kHz) incompatibles avec le temps de traitement de l'automate (par exemple : un signal
issu d'un codeur de position).
Cartes de pesage,
Cartes de communication (RS485, Ethernet ...),
Cartes d'entrées / sorties déportées.