RR77
RR77
RR77
Elaboré par :
Jemai Nour Elhouda
Karaborni Mouhamed Aziz
Classe :
L3TP2 G2
Encadreurs :
Mme Ben Said Sawssen
Mr Tmar Amine
A.U : 2022/2023
Sommaire :
Introduction………………………………………………………………………………………………………………………….1
Présentation du projet………………………………………………………………………………………………………….2
Etude géotechnique………………………………………………………………………………………………………………6
Etude hydraulique……………………………………………………………………………………………………………….63
Etude géométrique……………………………………………………………………………………………………………..71
Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………………..76
L’établissement des plans qui représentent la géométrie des routes (les profils en travers, le tracé
en plan et le profil en long).
Le choix du type de matériau utilisé ainsi que son épaisseur pour chaque couche de la chaussée
(le dimensionnement de la chaussée).
Pour réaliser une étude routière, on a besoin de disposer de plusieurs documents et informations à
base des quels il traite les différentes parties :
Levé topographique.
Recensements de la circulation.
L’étude d’un projet routier nécessite le traitement de plusieurs parties tel que :
1
Chapitre 1 : Présentation du projet
I. Introduction
Dans ce chapitre on intéresse à la présentation du projet de façon globale puis en cite les
taches à réaliser et les contraintes existantes et projetées.
2
2. Géographie
Le gouvernorat de Siliana est traversé par deux chaînes montagneuses : le Tell au nord et
l'Atlas au sud. Le relief y est donc varié et accidenté. Les formes de transition, collines et
plateaux, y occupent une grande place mais elles sont dominées par des massifs montagneux.
Les précipitations annuelles sont évaluées à 450 millimètres, 500 millimètres sur les hauteurs
et 300 millimètres dans les plaines.
3. Économie
La région emploie 58 601 personnes qui travaillent notamment dans les secteurs de
l'agriculture et de l'industrie. Les principaux produits exportés sont l'huile d'olive, les huiles
essentielles, les eaux de distillation, les plantes aromatiques et médicinales, le marbre et le
textile.
Début projet
3
Les contraintes
Outre les contraintes liées aux normes techniques et au trafic, les principales contraintes qui
conditionnent le choix des aménagements se résument comme suit :
-Constructions existantes :
Les agglomérations traversées sur l’itinéraire sont les suivantes : Ellouza ; Al-jalleb et
Echoucha.
Il existe plusieurs écoles primaires, un collège et un dispensaire le long de l’itinéraire
de cette route.
PK 12+600 : Mur de soutènement
PK 0+400 : monument historique
PK 0+350 : route secondaire
4
-Contraintes environnementales :
-Contraintes techniques :
• La chaussé est bicouche
5
Chapitre 2: Etude géotechnique
I. Introduction
L’exécution de chaque projet routier nécessite une reconnaissance du terrain, dans ce
chapitre on va parler sur l’étude géotechnique, ce chapitre est une synthèse des travaux des
sondages et des essais sur site faites. Le but de cette étude géotechnique est d’identifier le
sol support et de déterminer son comportement à long terme vis-à-vis des chargements
répétitifs.
Les moyens de reconnaissance du sol pour l’étude d’un tracé routier sont essentiellement :
Le but de cet essai est de déterminer la quantité d’eau contenue dans un sol.
2- Poids volumique :
- Le poids volumique sec :
Il est déterminé à travers la mesure de la masse volumique sèche qui, à son tour, est
déterminé par la mise en place d’une masse de sol sec dans une éprouvette contenant l’eau
pour déterminer le volume sec (Vs) conformément à la norme.
3- Analyse granulométrique :
L'analyse granulométrique a pour but de déterminer la grandeur des grains et la répartition
dimensionnelle des grains d’un granulat ou d’un sol.
6
Cet essai est réalisé en passant une quantité de sol sec bien déterminée dans une série de
tamis emboitée les uns dans les autres dont les cotes sont décroissantes de haut vers le bas
suivant cet ordre (5mm ; 2.5mm ; 1.25 ; 0.63mm ; 0.315mm ; 0.16mm ; 0.08mm). En dessous
de cette dimension, l’analyse se fait par sédimentorie.
Les pourcentages obtenus sont reportés à leurs tours sur un graphique appelée courbe
granulométrique.
La courbe granulométrique nous donne une première idée sur le sol considérée par le biais
de valeurs suivantes :
Dmax : généralement fixé à 50mm, une valeur limite admise pour distinguer les sols.
Cu = : c’est le coefficient d’uniformité qui caractérise l’étalement de la courbe.
Cc= ∗
: c’est le coefficient de courbure indique si le sol étudié est bien gradué
ou non.
Le tamisât à 80µm :
o Si <50% il s’agite d’un sol grenu
o Si le pourcentage des éléments est compris entre 80µm et de 2mm est >50%
il s’agite d’un sol sableux.
o Le tamisât est <5% sol propre insensible à l’eau.
o Le tamisât >12% sol riche en fines il faut compléter par d’autres essais (limite
d’atterberg).
4- Limite d’Atterberg :
L’essai consiste à déterminer les états de consistance d’un sol :
Ip = WL - WP
Indice de plasticité
7
Le tableau suivant représente les limites adoptées pour qualifier la plasticité des sols :
Tableau 1-1 :Les limites adoptées pour qualifier la plasticité des sols
5- Equivalent du sable :
Cet essai permet de mettre en évidence des traces d’argile, de limon ou de matiére très
fines, contenues dans un sol, surtout lorsque l’indice de plasticité n’est pas mesurable.
𝒉𝟐
- Es= 100* 𝒉𝟏
-
8
6- Teneur en matière organique :
La matière organique contribue à permettre aux sols de résister aux phénomènes de
désagrégation, de tassement (stabilité de la structure) et de compaction grâce à sa capacité
à former des complexes organo-minéraux stables qui confèrent au sol des propriétés
plastiques.
7- Essai CBR
Cet essai détermine la portance des sols, des emblais et couches compactées des ouvrages
routiers.
9
Figure 1-2 : Courbe Proctor
Avec :
Le tableau suivant est un tableau récapitulatif des coefficients de pondération selon les
régions climatiques.
10
Figure 1-3 : les régions climatiques
S0 <5
S1 5–8
S2 8 – 12
S3 12 – 20
S4 >20
11
Tableau 1-6 : classe du sol d'après le catalogue tunisien
sondage Classe
F1 7 4 5,29 s1
F2 10 7 8,36 s2
F3 30 17 22,58 s4
F4 10 8 8,94 s2
Exemple de calcul
F1 :
On a [CBRi = 7 ;CBRs = 4]
𝐶𝐵𝑅= 70.5x40.5=5.29
F1 :
pourcentage d’éléments < 0.08mm = 8% > 50%
- Analyse granulométrique
- Les limites d’atterberg
- La valeur du bleu de méthylène VBS
- L’équivalent de sable ES
- Les états hydriques :
13
th : état très humide
h : état humide
m : état d’humidité moyen
s : état sec
ts : état très sec
La caractérisation de l’état hydrique d’un sol est régie par 3 paramètres :
Le rapport
L’indice de consistance Ic=
L’indice portant immédiat IPI qui exprime la valeur de l’indice CBR immédiat mesuré
sans surcharge, ni immersion sur une éprouvette de sol compacté à l’énergie Proctor
normal et sa teneur en eau naturelle.
On distingue 2 classifications françaises de sol selon Dmax inférieure ou supérieure À 50 mm,
et 6 classes de sols A, B, C, D, F et R.
14
Tableau 1-9 : Classe A
Exemple de calcul :
F1 :
On a Dmax < 50mm : le pourcentage des éléments fin < 0.08mm est 8%.
IP = 32.3% donc en utilisant la figure 6 des classifications des sols le sondage F1 de sous
classe A3.
Wn=13.21 et Wopn=24.2
.
= .
=0.54 <0.7 donc la classe du sol de F1 est A3ts.
sondage Dmax %<0.08mm IP (%) Sous classe Teneur en eau WOP Classe
initial du
du sol Sol
F1 <50mm 8 32,3 A3 13,21 24,2 A3 ts
F2 <50mm 8 33,8 A3 15,86 16,7 A3 m
F3 <50mm 45 21,5 A2 12,32 14,7 A2 s
F4 <50mm 9 ind A1 13,74 17 A1 s
Tableau 1-10 : classification GTR
15
IV. Classe de la chaussée existante
Notre projet est un projet de réhabilitation dont il nécessite une connaissance dur la classe
de la chaussée existante.
Les classes de chaussée caractérisent la qualité résiduelle des chaussées existantes à
renforcer.
Cinq classes de chaussées ont été définies, de C1 la plus faible, C5 la plus forte
La détermination de la classe de chaussée sera effectuée selon l'une des deux méthodes
définies ci-après.
16
Exemple de calcul :
F1 :
Epaisseur = 20cm
Classe du sol S1
17
Tableau 1-13 : tableau des coefficients ai
18
Figure 1-5 : ΔSN en fonction du CBR
19
Tableau 1-14 : classification selon l’indice de structure
Exemple de calcul :
F1 :
∑ × . × .
𝑆𝑁 = ΔSN + = 0.63 + = 1.4
. .
20
V. Conclusion :
On conclure que l’étude géotechnique nous permet d’obtenir la classe de la chaussée de chaque
fouille et la nature de sol, donc d’après les résultats de la compagne géotechnique et en réalisant les
essais de :
- Classe de chaussée existante par indice de structure, on obtient les résultats suivants :
21
Chapitre 3 : Etude de trafic :
I. Introduction :
L’étude trafic présente une étape préliminaire importante dans la conception d’un projet routier.
En effet elle permet de déterminer la variante la plus adéquate qui satisfait aux caractéristiques
techniques du projet et aux exigences socio-économiques des zones à desservir.
Cependant, l’étude du traffic pour un projet ne peut être déduite qu’à partir d’une analyse
complète du trafic sur la totalité de la zone d’influence du projet en procédant de la manière
suivante :
- Une analyse de la situation actuelle du trafic sur le réseau de la zone d’influence du
projet.
- Une projection du trafic à l’horizon des années d’exploitation.
- Une affectation du trafic sur les éléments du projet à étudier.
L’étude de trafic de la route RR77 a été réalisée sur la base des statistiques issues des
différentes campagnes de comptage réalisées antérieurement par le Ministère de l’Equipement.
Elle permettra le choix du type d’aménagement à prévoir ainsi que les caractéristiques à donner
à la route tel que le nombre de voie et l'épaisseur des différentes couches constituant la
chaussée.
22
III. Analyse des trafics :
En matière d’infrastructure routière, l’étude de la demande se traduit par l’étude des besoins en
déplacement. Cette l’étude fait appel à l’observation du trafic.
Plusieurs méthodes permettant l’analyse du trafic, ces méthodes peuvent être classées en deux
catégories :
23
Un véhicule léger VL = 1 UVP
Un poids lourd (CU>3.5t) = 2 UVP
La détermination de la consistance à donner aux chaussées pour résister au trafic.
Les comptages manuels sont des comptages périodiques qui ont lieu tous les 5 ans.
2. Connaissance des flux (les enquêtes)
Il est plus souvent avantageux de compléter les informations recueillies à travers des comptages
par des données relatives à la nature du trafic et à l’orientation des flux, on peut recourir en
fonction du besoin, à diverse méthodes, lorsque l’enquête est effectuée sur tous les accès à une
zone prédéterminée (une agglomération entière, une ville ou seulement un quartier) on parle
d’enquête cordon. Elle permet en particulier de distinguer les trafics de transit et d’échange.
3. Les catégories des véhicules :
24
IV. Paramètre de calcul du trafic :
L’étude du trafic nécessite la connaissance de plusieurs paramètres tel que : la durée de vie de
la route, le taux de croissance du trafic, l’année de mise en service, etc.
1- Durée de vie :
La durée de vie d’une chaussée est la période pendant laquelle aucun entretien structurel n'est
théoriquement à prévoir. C'est-à-dire la période au-delà de laquelle des dommages peuvent
commencer à apparaître sur cette chaussée. La connaissance de la durée de vie de la chaussée
permet de planifier le renforcement et la réhabilitation de la route dans de bonnes conditions.
Le choix de la durée de vie d’une chaussée dépend de plusieurs paramètres dont
essentiellement les paramètres économiques, et de l’importance de la route à dimensionner.
La durée de vie utilisée en Tunisie pour le dimensionnement des chaussées est de 15 ans. Elle
peut être augmentée à 20 ans pour les axes très importants du pays (autoroutes et voies
expresses).
Pour notre projet étude de réhabilitation de la route régional RR77 la durée de vie est 15 ans.
2- Trafic équivalent :
Pour le dimensionnement du corps de la chaussée, il faut convertir le nombre de poids lourds
cumulé (qui circulera sur la route pendant toute sa durée de vie) en un nombre équivalent
d’essieux de référence.
Pour convertir chaque type de poids lourds en essieu d’équivalence, on fait recours à des
coefficients d’équivalence. Le Catalogue tunisien de dimensionnement et de renforcement des
chaussées propose les coefficients d’équivalence regroupés dans le Tableau 2.
25
Poids Camions sans remorques CU›3,5t 125 142 F1 0.24
lourds (PL)
Ensemble articulé 118 153 F2 0.92
Transport exceptionnel 63 92 G1 0.92
Engins spéciaux 52 73 G2 0.92
Engins agricoles 26 43 H 0.24
Transport en commun (bus, autocar) 91 101 I 0.07
Ensemble poids lourd 475 604
Deux roues (cycles et motocycles) (2R) 114 212
Total général en véhicules : (VL) + (PL) 2404 3162
Total général en véhicules : (VL) + (PL) + (2R) 2518 3374
26
Le taux de croissance est généralement déterminé de la façon suivante :
- Pour une route existante, il est déduit de l’analyse des recensements effectués dans les
années passées.
- Pour une route nouvelle, il est déterminé avec une étude socio-économique de la région
ainsi qu’une étude de la circulation pour tout le réseau routier qui a une influence
directe ou indirecte sur la route projetée.
Pour notre projet étude de réhabilitation de la route régional RR77 le taux de croissance est :
27
- Le gène en 2043 = (1445.05*2)+7553.37 = 10443.47 UVP/jour/2sens
- Le gène en 2043 par sens = 10443.47*0.5 = 5221.735 UVP/jour/sens
On a 1solutions de choisir le type de voies de réhabilitation de la route RR77 :
2 voies : le seuil de gène est 8500 UVP/jour et le seuil de saturation est 15000
UVP/jour.
7- Coefficient de pondération :
Le trafic à prendre en compte est celui des poids lourds dont la charge utile est supérieure ou
égale à 3.5t.
Le trafic équivalent de dimensionnement de la chaussée est celui de la voie la plus chargée.
Pour déterminer le trafic d’une voie on procède comme suit :
- Dans le cas des chaussées bidirectionnelles à 2 voies on applique au trafic deux sens
réunis, les coefficients pondérateurs du Tableau 7 en fonction de la largeur de la
chaussée projetée.
- Dans le cas des chaussées à voies séparées : la voie la plus chargée est généralement la
voie lente. A défaut d’information sur la répartition probable, on pourra se référer au
Tableau 3.
28
8- Trafic équivalent cumulée :
Pour tenir compte de l’agressivité du trafic pendant toute la durée de la route, il convient de
calculer le trafic équivalent cumulé (durant toute la vie).
Le trafic équivalent cumulé Tc est le trafic total qui circulera sur la route étudiée pendant toute
sa durée de vie exprimé en nombre équivalent d’essieux de références.
Il est déterminé par la formule suivante :
(𝟏 𝐢) 𝐩 𝟏
Tc = 365 x 𝐓𝐞𝐪 𝐦 [ 𝒊
]
Teq 2021 Teq 2028 Teq 2038 Tc 2028-2038 Tc 2038-2043 Tc 2028-2043 Classe du
(par sens) (par sens) (par sens) trafic
172.015 234.088 346.5 1 025 827.246 678 204.465 1 704 031.7 T2
29
( %)∗( ( ) )
[ ]
Tc 2028-2038 = 365 * Téq 2028 . %
( %)∗( )
[ ]
== 365 * 243.088 . % = 1 .025 .10 ess 13T
Tc 2028-2043= Tc 2028-2038+ Tc 2038-2043
= 1 025 827.246 + 678 204.465 = 1 704 031.7 = 1.7 .10 ess 13T
Et on détermine la classe du trafic en se basant du tableau 9 :
On a 1.7 .10 essieux 13 tonnes le nombre de passages cumulés donc la route est de classe T2.
V. Conclusion :
On conclure que l’étude de trafic nous permet de connaitre le nombre des voies de la route
qu’on choisit 2 voies pour l’étude de réhabilitation de la route RR77, et de connaitre la classe
du trafic qui est T2 en se basant sur les recensements du trafic.
30
Chapitre 4 : Dimensionnement du corps de la chaussée par la méthode
Tunisienne (Catalogue 1984) :
I. Introduction
Le dimensionnement d’une structure routière de chaussée neuve ou de renforcement
consiste à déterminer la composition et l’épaisseur des différents couches qui la constituent
afin d’éviter le poinçonnement du sol support en assurant une épaisseur suffisante à la
structure, et éviter la rupture par flexion des couches traitées en donnant des épaisseurs
suffisantes à ces couches.
Les 4 paramètres intervenants dans le dimensionnement de la chaussée sont :
1. Renforcement :
Les propositions pour le renforcement de la structure de la chaussée existante sont
présentées dans les tableaux ci-dessous :
On a le couple (T2 ; C1) et d’après les fiches de structures types pour renforcement les
structures suivantes sont envisageables :
Fiche 3
Couche de roulement RSB 5 BB
Couche de base 23 cm GB 17 cm GB
31
2. Chaussée neuve
On a le couple (T2 ; S2) et d’après les fiches de structure type pour chaussée neuves les
structures suivantes sont envisageables :
32
Figure 3-2 : Fiche 2 de chaussée neuve
33
2- Renforcement :
IV. Choix :
Les produits blancs (sans bitume) nécessitent un pas de 5cm.
Les produits noirs nécessitent un pas de 1 cm.
- 1 cm GB 1.5 cm GRH
- 1 cm GRH 1.5 G
On a deux choix pour dimensionner notre route :
1ér choix :
Renforcement : Fiche3 cas n°2 :
Couche de roulement : 6BB
Couche de base : 17cm GB
Chaussée neuve : Fiche 6 cas n°1 :
Couche de roulement : 6BB
Couche de base : 14 cm GB
Couche de fondation : 30 cm G
On doit modifier le dimensionnement de couche de fondation pour que la route soit en
même niveau, donc :
Couche de fondation = 30-(1.5*1.5*3)=23.25 cm soit la couche de fondation = 25cm G
34
2éme choix :
Renforcement : Fiche3 cas n°1 :
Couche de roulement : RSB
Couche de base : 23cm GB ( 34.5cm GRH soit 35cm GRH)
Chaussée neuve : Fiche 6 cas n°2 :
Couche de roulement : RSB
Couche de base : 16 cm GB (24 cm GRH soit 25cm GRH)
Couche de fondation : 40 cm G
On doit modifier le dimensionnement de couche de fondation pour que la route soit en
même niveau, donc :
Couche de fondation = 40-(1.5*1.5*7)=24.25 cm soit la couche de fondation = 25cm G
V. Conclusion :
35
Chapitre 5 : Vérification de la déformation de la chaussée par le logiciel Alizé :
I. Introduction
Le logiciel Alizé-LCPC est l'outil de dimensionnement et d'expertise du comportement
mécanique des chaussées, développé par le Département Matériaux et Structures de l’Ifsttar
(Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des
réseaux).
Le principe de dimensionnement repose sur la comparaison entre les déformations ou les
contraintes calculées sous l’essieu de référence et les limites admissibles des matériaux
constitutifs de la chaussée.
Le logiciel ALIZE permet de vérifier la structure de chaussée avec les normes françaises, Le
modèle utilisé est un modèle multicouche continu linéaire.
36
Fichier => nouveau => structure
On a 4 couches :
- Couche de roulement
- Couche de base
- Couche de fondation
- Sol support
37
Donc, on ajoute une autre couche en appuyant sur ajouter 1 couche comme indique la figure
ci-dessous puis ok :
On choisit collé d’après la note de circulation publier par la direction générale des pont et
chaussées du ministère de l’équipement et de l’aménagement du territoire de la république
tunisienne.
38
On détermine le module en MPa de la couche de fondation et le sol support en
utilisant les formules dans la note de circulation :
- Couche de fondation : Chaussées à structure bitumineuse (GB ou EME/GNT), à
moyen ou fort trafic (T>T3) :
E(sous-couche j) = KxE(sous-couche (j-1)) .
Catégorie 1 2
K 3 2.5
39
On obtient :
40
- Coefficient CAM = 0.5 de la note de circulation :
o HstructurelleMB = 0.42m
o En appuyer sur calcul Epsit admissible et on obtient :
41
- Pour la couche de base :
o Le type de matériaux : gb3 en utilisant la bibliothèque des matériaux :
o HstructurelleMB = 0.25m
o En appuyer sur calcul Epsit admissible et on obtient :
42
- Pour le sol support et la couche de fondation :
o Le type de matériaux : gnt-be en utilisant la bibliothèque des matériaux :
o CAM = 1
o En appuyer sur calcul Epsit admissible et on obtient :
43
- On ferme cette fenêtre puis en appuyant sur calcul direct pour obtenir cette
fenêtre :
44
La valeur des produits blanc avec les epsZ.
Donc :
- La couche de roulement (béton bitumineux : produit noir) :
espT=90 < EpsiT = 96.3 : vérifiée
- La couche de base (grave bitumineux : produit noir) :
EpsT = 141.3 > EpsiT = 99.2 n’est pas vérifiée
- La couche de fondation (grave : produit blanc) :
EpsZ=342.6 < EpsiZ= 425.8 vérifiée
2éme solution :
ii.2éme Cas :
On ajoute le titre :
45
On a 3 couches :
- Couche de base
- Couche de fondation
- Sol support
On n’a pas saisi la couche de roulement car le matériaux RSB a une épaisseur très petit d’où
la portance de matériau RSB est très faible c’est pourquoi on suppose qu’elle est
négligeable.
On choisit collé d’après la note de circulation publier par la direction générale des pont et
chaussées du ministère de l’équipement et de l’aménagement du territoire de la république
tunisienne.
Catégorie 1 2
K 3 2.5
46
• Couche de fondation : E(sous-couche j) = 2.5 * 41.8 = 104.5 MPa
• Couche de base : E(sous-couche j) = 3 * 104.5 = 313.5 MPa
On obtient :
47
- Coefficient CAM = 1 de la note de circulation :
48
- En appuyer sur calcul Epsit admissible et on obtient :
49
- La couche de base (GRH : produit blanc) :
EpsZ = 619.5 > EpsiZ = 425.8 n’est pas vérifiée.
- La couche de fondation (grave : produit blanc) :
EpsZ=855.8 > EpsiZ= 425.8 n’est pas vérifiée.
III. Conclusion :
Dans cette étude, on a vérifié le dimensionnement de la chaussée donc on obtient
2 solutions pour un béton bitumineux dans la couche de roulement et grave bitumineux
pour la couche de base et grave pour la couche de fondation.
50
Chapitre 6 : Hydrologique :
I. Introduction :
L’eau est considérée comme étant le premier ennemi de la route. Il cause des dégradations
nocives et des détériorations considérables.
Le réseau hydrographique est l’ensemble des cours d’eau qui recueillent les eaux de source et
ruissellements des versants. Il est composé de cours d’eaux principaux et de ses affluents.
L’étude hydrologique consiste à déterminer les débits des écoulements qui interceptent ou
longent la route. Et ce afin de dimensionner les ouvrages hydrauliques nécessaires : pont,
dalot, cassis, buse, fossés, etc. pour protéger la route.
II. Bassin versant :
Un bassin versant (BV) en un point ou à une section droite d’un cours d’eau, est défini
comme la totalité de la surface topographique drainée par ce cours d’eau. Il est délimité par
des lignes de partage des eaux (lignes de crête). Il fonctionne comme collecteur chargé de
recueillir les précipitations et de les transformer en écoulement à l'exutoire pour former un
cours d’eau (Figure 8-1).
On se limite dans cette étude à 3 bassins versants choisis parmi ceux du projet.
BV Surface Périmètre Longueur de Hauteur minimale Hauteur
2
A (km ) P (km) l’écoulement Hmin (m) maximale
L (km) Hmax (m)
BV1 41.78 28.91 10.3 134 30.2
BV2 13,53 18,00 3,723 160.5 32.6
BV3 1.41 6.17 1.03 226.9 28.25
Tableau 8-1 : caractéristique des Bassin Versant de projet
51
III.1. 1- Surface A :
C’est l’aire de la portion du plan délimitée par la ligne de crête ou le contour du bassin.
III.1- 2- Périmètre P :
C’est la longueur, de la ligne de contour du bassin.
52
1-2 => log i1 – log i2 = b log tc1 -b log tc2
𝒊𝟏 𝒕𝒄𝟏
Log 𝒊𝟐= b log 𝒕𝒄𝟐
𝒊𝟏
b= 𝒊𝟐
𝒕𝒄𝟏
𝒍𝒐𝒈
𝒕𝒄𝟐
50 38.7 -0.662
Avec :
P : Périmètre du bassin versant [en km].
A : Surface du bassin versant [en km²]
Exemple de calcul :
.
Kc1 = 𝟎. 𝟐𝟖* . = 1.25
√
Kc2 = 1.37
Kc3 = 1.45
I2= 3.43%
I3=1.45%
54
Tableau 8-4 : coefficient de ruissellement
Exemple de calcul :
Surface Indice de
Bassin Période de Pente Coef. Coef de
A (km2) retour d’abattement végétation ruissellement
I (%)
T (ans) Ka Cr
55
IV. ESTIMATION DES DEBITS DE CRUES :
Il existe plusieurs méthodes empiriques de calcul de débit de crues pour un bassin versant.
Le choix de la méthode dépend essentiellement des caractéristiques du bassin versant.
IV-1-Méthode rationnelle :
La méthode rationnelle permet de déterminer à l’aide d’une formulation simple les débits de
pointe à l’exutoire d’un bassin versant. Elle est basée sur l’utilisation du temps de
concentration tc.
Elle donne d’assez bons résultats pour les petits bassins (superficie inférieure à 25 km²).
Le débit de la crue exprimé en [m3 /s], est donné par la formule suivante :
𝐐 (𝐓) = 𝟎, 𝟐𝟕𝟖. 𝐊𝐚. 𝐂𝐫. 𝐢. 𝐀
Avec :
Q (T) : Débit de pointe de période de retour « T » à l’exutoire du bassin [m3 /s].
Ka : Coefficient d’abattement spatial de la pluie.
Cr : Coefficient de ruissellement sous une averse de durée égale au temps de concentration
« tc ».
i : Intensité de pluie pour une période de retour « T » [mm/h].
A : Superficie du bassin versant [km²].
IV-1-1- Coefficient d’abattement spatial Ka :
Afin de prendre en compte le fait qu’un évènement pluvieux intense ne se produit pas de
manière homogène sur un bassin versant de quelques dizaines de kilomètre carré [km²], un
coefficient d’abattement Ka.
Le Tableau 4 donne les valeurs du coefficient d’abattement Ka correspondant aux
différentes valeurs de superficies des bassins versants :
Avec :
tc : Temps de concentration [en min].
A : L’aire du bassin versant [en km²].
I : Pente du bassin versant [en %].
Formule de Passini :
La formule de Passini est exprimée par l’expression suivante :
Avec :
tc : Temps de concentration [en min].
A : L’aire du bassin versant [en km²].
L : Longueur du cours d’eau principal [en km]. (Longueur du talweg)
I : Pente du bassin versant [en m/m].
Exemple de calcul :
BV1 :
Surface : S1 =41.78km² > 25km² donc on utilise la formule de Passini.
√ ∗
Tc = 6.48 *
√
√ ∗
Tc1= 6.48 *
√
√ . ∗ .
Tc1= 6.48 * = 487.52 min = 8.125h
√ .
BV2 :
Surface : S2 = 13.53 km² < 25km² donc on utilise la formule du Ventura.
Tc2 = 7.62*
Tc2= 7.62*
.
Tc2= 7.62* .
= 151.34 min = 2.52 h
BV3 : Tc3 = 20.6 min = 0.34h
Par la suite on calcul l’intensité de pluie i :
𝒊 = 𝒂 ⋅ 𝒕𝒃𝒄
Exemple de calcul :
BV1 :
𝑖1 = 𝑎 ⋅ 𝑡
𝑖1 = 38.7 ⋅ 8.12 . = 9.67 mm/h
BV2 : i2 = 20.98 mm/h
BV3 : i3 = 79.04 mm/h
57
Bassin Surface Coefficient Coefficient de Temps de Intensité de Débit
d’abattement
A (km2) ruissellement concentration pluie
spatial de la Q (m3/s)
pluie Cr tc (heure) i (mm/h)
Ka
BV2
13.53 1 0.4 2.52 20.98 31.56
BV3
1.41 1 0.7 0.34 79.04 21.68
58
Avec :
S: Surface du BV (km2 ).
ΔH: Différence entre altitude de la médiane et l’altitude de l’exutoire (m).
Pl: Pluviométrie moyenne annuelle sur le BV (m).
L: Longueur de l’Oued (km).
Kc: Indice de compacité.
D'autre part :
- Zone I: RT = 1.33 log T + 0.46
- Zone II: RT = 1.07 T0.4 - 0.71
- Zone III: RT = 1.47 T0.4 - 1.35
Notre projet est dans zone II et la pluviométrie annuelle est Pl = 1500 mm/an.
RT = 1.07 T0.4 - 0.71
, .∆
𝑸𝒎𝒐𝒚 = 𝐀 𝟎,𝟖 ( ⋅ − 0.232 )
A P ΔH
Kc RT 𝐐𝐦𝐨𝐲 Q
Bassin (km2) (km)
(m) (m3/s)
Exemple de calcul :
RT = 1.07 T0.4 - 0.71
RT = 1.07 500.4 - 0.71 = 4.406
BV1 :
𝑯𝒎𝒂𝒙 𝑯𝒎𝒊𝒏
ΔH = 𝟐
– Hmin
.
ΔH1 = – 30.2 = 51.9 m
, .∆
𝑸𝒎𝒐𝒚1 = 𝐀1 𝟎,𝟖 ( ⋅ − 0.232 )
, . ∗ .
𝑸𝒎𝒐𝒚 = 41.78 𝟎,𝟖 ( .
⋅ .
− 0.232 ) = 203.11 m3/s.
IV-3- Méthode de Kallel (1979) :
Cette formule est établie par suite d’un inventaire de tous les débits spécifiques maximaux
en Tunisie.
Ainsi le débit est défini par la formule suivante :
𝐪 = 𝐐𝟎 .𝐀 𝛂 . 𝐓 𝛃
59
Avec :
q : débit spécifique (en m3 /s/ km2 )
A : superficie du bassin versant (en km2 )
T : période de retour (en ans)
α et β : constantes régionales.
Ainsi, le débit maximum en m3/s est égal à :
𝐐 = 𝐪 .𝐀
- Pour la Tunisie du nord : Q = 5,5. A0,5 . T0,41
Exemple de calcul :
BV1 :
Q = 5,5. A1 0,5 . T0,41
Q = 5,5. 41.78 0,5 . 500,41 = 176.77 m3/s
BV2 : Q = 100.59 m3/s
BV3 : Q = 32.47 m3/s
IV-3- Méthode de Francou-RODIER (1967) :
Le débit de la crue exprimé en [m3 /s], est donné par la formule suivante :
𝐤
𝐀 𝟏 𝟏𝟎
𝐐 = 𝐐𝟎 . 𝐀𝟎
Avec :
A : superficie du bassin versant [en km2 ].
K : Coefficient en fonction des caractéristiques du bassin et de la période de retour.
Q0 = 106 m3 /s.
A0 = 108 km²
K = 4.2 pour une période de retour de 50 ans.
Exemple de calcul :
BV1 :
𝐐 = 𝐐𝟎 .
.
.
Q1 = 106. = 199.6 m3/s
BV2 : Q2 = 103.78 m3/s
BV3 : Q3 = 27.96 m3/s
Bassin méthode méthode de méthode de méthode de Débit
rationnelle Kallel Francou- Ghorbel retenu
Rodier
BV1 53.34 176.77 199.6 203.11 193.16
BV3
21.68 32.47 27.96 51.63 21.68
60
Choix des débits :
1- Pour un projet dans un zone rural :
Si la surface du bassin versant < 5 km² on choisir la méthode rationnelle.
En effet cette méthode donne des valeurs plus proches des débits réelle pour les petits
bassins.
Pour les grands bassins versants de surface > 5 km² en calcul le débit avec au moin 3
méthode et en considère le moyen des valeurs proches
2- Pour un projet dans un zone urbain :
Les débits sont calculés avec la méthode du Caquot.
Exemple de calcul : Notre projet est dans une zone rurale donc :
BV 1 : surface = 41.78 km² > 5 km²
Qretenu = moy (167.77 ; 199.6 ; 203.11) = 193.16 m3/s
BV 2 : surface = 13.53 km² > 5 km²
Qretenu = moy (100.59 ; 103.78 ; 140.37) = 115.03 m3/s
BV3 : surface = 1.41 km² < 5 km²
Qretenu = Qrationnelle = 21.68 m3/s
V. Conclusion :
L’étude hydrologique nous permet d’estimer le débit de chaque bassin versant en choisissant la
méthode de calcul suivant taille du bassin, par revenant aux données de pluviométrie et en utilisant
la carte d’état-major et la courbe IDF, donc on obtient :
61
Chapitre 7 : Etude Hydraulique :
I. Introduction :
L’étude hydraulique consiste à dimensionner les ouvrages hydrauliques permettant
l’évacuation des débits des bassins versant calculés dans l’étude hydrologique.
Dimensions du Pm Sm Rh Débit
dalot (B×H) (m) (m2) (m) (m3/s )
U = K. Rh 2/3.I ½
Rh : rayon hydraulique en m
62
Le rayon hydraulique Rh est égal à:
𝑺𝒎
Rh = 𝑷𝒎
Nature de Paroi K
P.V.C 100 à 120
Béton coulé sur place 90
Béton Préfabriqué 70 à 75
Maçonnerie 45 à 60
Terrain Naturel 30 à 40
Tableau 9-2 : Coefficient de rugosité K
H
h
63
Pour une dimension du dalot (1x1) :
h = 0.8 m
Pm = (2x0.8)+1 =2.6 m
Sm = 0.8 x 1 = 0.8m²
Rh = Sm / Pm = 0.8 / 2.6 = 0.308 m
Q = U* Sm
U = K. Rh 2/3.I ½
Q = K. Rh 2/3.I ½ Sm
Q = 75. 0.308 2/3. 0.005 ½ 0.8 = 1.935 m3/s
IV. Conclusion :
L’étude hydraulique nous permet de choisir pour chaque bassin versant le dalot nécessaire.
Donc l’étude hydraulique est le dimensionnement des ouvrages hydraulique on obtient :
- BV1 : on choisit 9 dalots (3x2) de débit 21.459 m3/s chaque dalots d’où 193.455 m3/s
débit de l’ouvrage hydraulique.
- BV2 : 7 dalots (2.5x2) de débit 16.756 m3/s chaque dalots d’où 117.292 m3/s débit de
l’ouvrage hydraulique
- BV3 : on choisit 2 dalots (1.5x2.5) de débit 11.468 m3/s chaque dalots d’où 22.936 m3/s
débit de l’ouvrage hydraulique
64
Chapitre 8 : Etude hydrologique et hydraulique d’un tronçon de la
route :
I. Introduction :
Cette étude consiste à définir et étudier les caractéristiques hydrologiques des différents
écoulements traversés par un tronçon de la route ainsi que de concevoir et dimensionner les
ouvrages hydrauliques de franchissement et de drainage nécessaire pour sa mise hors d’eau
et sa protection.
65
Dessiner l’axe du tronçon la route
Origine de l’axe du tronçon de la route : (443937.73 ; 258207.67)
Fin de l’axe du tronçon de la route : (441998.41 ; 260600.78)
Traçage les lignes d’écoulements en utilisant l’écoulement de l’eau dans la carte d’état-
major et les courbe de niveau pour connaitre le passage de l’eau.
66
Délimitation des bassins en utilisant les courbes de niveau.
D’après la délimitation qu’on a fait, on obtient qu’il s’agit 2 bassins versants dans notre
tronçon.
En utilisant le logiciel Autocad, on calcul :
N° bassin Surface(km²) Périmètre(km) Longueur de Zmax(m) Zmin(m) Pm
A P l'écoulement(km)L (%)
BV1 2,524 6,834 2,152 857 742 5,34
BV2 0,996 4,027 2,909 829 746 2,85
67
D’où les débits retenus par la méthode rationnelle comme en utilisant dans le chapitre
précédant (étude hydrologique) sont :
N°BV Q(m3/s)
BV1 0,790
BV2 0,345
68
Donc on peut choisir les dalots nécessaires pour chaque ouvrage hydraulique :
Q(m3/s) Choix de
l'ouvrage(mxm)
BV1 0,790 1 dalot (1x1)
BV2 0,345 1 dalot (1x1)
V. Conclusion :
L'étude hydrologique a permis de calculer les débits de crues qui permettront par la suite de
choisir les ouvrages adéquats suite à l’étude hydraulique.
Dans notre il s’agit de 2 bassins versants.
L’étude hydraulique nous permet d’assurer les écoulements des bassins versants sans avoir
des risques sur la structure du corps du chaussée.
On fait l’étude hydrologique et hydraulique suite l’utilisation de la carte d’état-major et le
logiciel Autocad.
69
Chapitre 9 : Etude géométrique :
I. Introduction :
Savoir étudier une conception géométrique d’une route, c’est savoir déterminer le tracé en
plan, le profil en long et le profil en travers. Le dimensionnement de ces éléments doit
satisfaire les besoins de l’usager en termes de confort et de sécurité.
Ces conditions sont assurées en respectant les règles relatives à la conception plane et
longitudinale.
70
2. Un rapport critique sur l’état de l’axe :
Alignement :
Pour des raisons de sécurité et de circulation et d’esthétiques la réunion des longs alignements
par une courte courbe (faible rayon) est à éviter.
Les longs alignements sont à proscrire, car :
- Mauvaise adaptation de la route au paysage.
- Esthétique difficile.
- Encourage les vitesses excessives.
- Monotonie de conduite qui peut engendrer des accidents.
Arc de cercle :
Les courbes sont courtes, donc on a les remplacé par des rayons supérieurs ou égales au rayon
minimal
Catégories de route R60 T80 et R80 T100
71
2. Les paramètres fondamentaux du profil en long :
Ce tableau ci-dessous représente les valeurs fondamentales des déclivités maximales et des
rayons du profil en long.
72
3. Calage des ouvrages hydrauliques :
Détermination des abscisses curvilignes des ouvrages hydrauliques et les marque
sur le profil en long ;
Détermination des cotes fils d’eau à partir de la carte d’état-major ;
OH Z S
73
Figure 8-3 : Profil en long
74
Figure 8- 4 : Profil en travers
V. Tracé combiné :
Le tracé combiné est composé par le tracé en plan et au-dessous par le profil en
long.
VI. Conclusion :
La sortie d’étude géométrique par le logiciel Piste sont des plans (tracé combiné
et des profils en travers), ils sont représentés dans le cahier des plans.
75
Conclusion
Dans ce projet, nous avons eu l’occasion d’approfondir nos connaissances dans le domaine
d’étude d’un projet routier et d’apprendre un savoir-faire dans la vie professionnel.
En effet, au cours de notre projet nous avons appliqué les règles générales de conception et de
dimensionnement, guidé par nous connaissances théoriques et par les conseils de nos
encadreurs Mme El Euch Sawssen et Mr Tmar Amine.
La synthèse de notre projet est la classe de trafic T2 avec 2 voies, un sol support de classe S2
pour la zone pour la zone rurale, une classe de chaussée existante en zone rurale C1.
Il s’agit 3 Bassins Versants et nous manque que l’étude du cout du projet.
76
Cahier des plans :
77
République Tunisienne
Institut Supérieure des Etudes
Technologique
Rades
génie civil
Tracé combiné
1
Echelle 1000