Note de Cours de Math Gen 22-23 l1 Matin Fin-2

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE SHALOM DE BUNIA


U.S.B

B.P. 304 BUNIA


Excellence spirituel et académique pour la transformation de la société

NOTE DE COURS D’ALGEBRE


PREMIERE LICENCE (LMD)

Assistant Marcel TETE MULENDA

[email protected] + 0821045301

2022 - 2023
CONTENU DU COURS

1. OBJECTIFS DU COURS

D’une façon générale, le cours de mathématiques vise à développer chez l’étudiant la capacité
de réflexion et de raisonnement (Déduction, Induction) en outre il lui permet d’avoir un sens
d’observation des faits ou des phénomènes et d’en faire les analyses et les synthèses.

En particulier au terme de ce cours d’Algèbre en Première Licence les étudiants seront capables
:

- D’appliquer correctement les propriétés des connecteurs logiques, De calculer la


puissance d’un nombre et le radical d’un nombre ;
- De manipuler facilement et efficacement les symboles de somme, de produit, le de
Kronecker (delta Kronecker) et autres ;
- De résoudre les équations et les inéquations du premier et du second degré dans
l’ensemble IR ;
- D’effectuer les opérations sur les matrices et de résoudre le système linéaire de deux
(ou trois) équations à deux (ou trois inconnues) ;

Toutes ces notions susmentionnées permettront aux étudiants, futurs gestionnaires,


d’utiliser les techniques couramment employées à l’analyse économique et à la prévision
budgétaire. Elles préparent les étudiants quelles que soient leurs facultés à bien aborder sans
problèmes des branches utilisant les notions mathématiques.

2. PLAN DU COURS

CHAP. 1. LOGIQUE MATHEMATIQUE

CHAP. 2. ENSEMBLE DES NOMBRES REELS

CHAP. 3. MATRICE ET DETERMINANT

3. TRAVAUX PRATIQUES
- Les exercices sont prévus à la fin de chaque chapitre et seront résolus par les étudiants
sous la direction de l’enseignant.
- Les travaux pratiques (TP) sont également prévus.
- Il y aura une interrogation chaque fois après quinze heures de cours
- La présence au cours sera cotée comme un TP à la fin de chaque séance.

4. BIBLIOGRAPHIE

ADIA LETI : Math I et II, Cours inédit, FASEC


BARNICHON : Mathématiques statistiques appliquées à l'économie,
Edition Bréal Rosy 2009
CREM : Mathématique, Algèbre/Analyse, Cinquième ECA, Kinshasa
St Paul, 1982
DAULING : Mathématique pour l'économiste, Ed. Mac Grow-Hill books
séries SCHAUM
DES BAZELLE Gérard : Exercices et Problèmes de Recherches opérationnelles, Paris
Ed. DUNOD DECISION, 1976
DONEDDU : Cours de Mathématiques supérieures, Tome 2, Analyse
FAURE Robert : Précis de la recherche opérationnelle, Paris Ed. DUNOD
DECISION, 1979
LAURENTS : Algèbre 2B
MASSAF J : Cours d’Analyse : Tome I
TERNIER M : Initiation au calcul économique, Paris ministère de la
Coopération, 1974
VARIAN : Introduction à la macro-économie, Ed. De Boeck Université
Bruxelles, 1992
WIENER Dominique : Initiation à la programmation linéaire, Paris M.C et EDES, 1978

CHAPITRE PREMIER : LOGIQUE MATHEMATIQUE

1.1. QUELQUES NOTIONS FONDAMENTALES

a. Définition
La logique mathématique est la science qui a pour objet la détermination des formes valides
(ou correctes) de raisonnement.

Un raisonnement est toute démarche de la pensée humaine qui permet d’obtenir des
connaissances nouvelles à partir des connaissances anciennes sans utiliser des nouvelles
observations sensibles.

b. IL FAUT SIGNALER QUE :

- La logique mathématique est parfois appelée « logique scientifique » ou encore


« logique formelle »

- La notion de raisonnement est dynamique : « passage de … a ….»

- Les connaissances anciennes sont exprimées dans les prémisses du raisonnement


tandis que les connaissances nouvelles s’expriment dans la conclusion.

- Les nouvelles observations sensibles sont les indications des organes de sens dont
les prémisses ne parlent pas.

1.2. SUBDIVISION DE LA LOGIQUE MATHEMATIQUE

a. La logique propositionnelle
Elle traite des propositions considérées comme des atomes insécables. Elle
attribue une valeur de vérité à une proposition entière sans y distinguer des
parties.

b. La logique prédicative
Elle analyse la déclaration en y distinguant deux parties : « le sujet« » et le « le
prédicat ». Dans ses règles et lois, on peut envisager la quantification du sujet.

c. La logique relationnelle
Elle distingue dans chaque déclaration deux ou plusieurs objets et une relation
entre ces objets.

d. Exemples
Soit la déclaration : 2 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 3

En logique propositionnelle on trouve que cette déclaration est vraie et on ne


distingue pas les parties.
En logique prédicative on y distingue : « 2 est plus petit que 3 »

« 2 » est le sujet et « est plus petit que 3 » est le prédicat.

En logique relationnelle on distingue :

« 2 » est le sujet ;

« Est plus petit que » est la relation

« 3 » est l’objet

1.3. LA LOGIQUE PROPOSITIONNELLE

1.3.1. Définitions

En logique, une proposition est toute affirmation du langage (usuel ou mathématique)


pour laquelle on peut décider sans ambigüité si elle est vraie ou bien fausse.

C’est donc un énoncé déclaratif ou constatif susceptible de prendre une et une seule
valeur de vérité (soit vrai soit faux)

EXEMPLES :

 Kinshasa est la capitale de la république démocratique du Congo : V ou 1

 Toutes autos de couleur rouge dans le monde sont de marque TOYOTA : F ou 0

 Il neige une fois par an à Bunia : F ou 0

 La lune est un satellite de la terre : V ou 1

On note la valeur d’une proposition vraie par V ou 1 et celle d’une proposition


fausse par F ou 0.

 Les phrases interrogatives, impératives, optatives (qui expriment le souhait) ne


sont pas de propositions.

 Les énoncés de jugement subjectif discutable ne sont pas de propositions non


plus :

Il fait froid ; le prof de Logique de ma classe est sévère ; x est inferieur à 3.

1.3.2. Les variables propositionnelles


Ce sont des symboles abstraits (lettres minuscules) utilises pour designer des
propositions non déterminées. On utilise souvent : p, q, r, s, t, … comme variables de
propositions. Chaque variable propositionnelle couvre deux cas : le cas ou elle désigne
une proposition vraie et le cas ou elle désigne une proposition fausse.

1.3.3. Table de vérité – Arbre de vérité


Si la proposition logique p est vraie, on dit que sa valeur de vérité est V ou 1 ;

Si la proposition logique p est fausse, on dit que sa valeur de vérité est F ou 0.

Une table de vérité est un tableau ou sont présentées les valeurs de vérité d’une ou de
plusieurs propositions.

Soit n le nombre des propositions qui intervient dans une proposition complexe
construite par assemblages de deux ou plusieurs variables propositionnelles. Il est donc
nécessaire de prévoir toutes les possibilités qui peuvent se présenter et tous ces cas
possibles sont donnes par la formule suivante :

Cas possibles = 2n n étant le nombre de propositions.

 Si une seule proposition p intervient, on a 21 = 2 𝑐𝑎𝑠

P P p
0
0 Ou bien F 0

1 V 1 1

 Si deux propositions p et q interviennent on a 22 = 4 cas :

p q p q

0 0 Ou bien F F

0 1 F V
1 0 V F P q 00

1 1 V V
01

10

 Si trois propositions p, q et r interviennent on a 𝟐𝟑 = 𝟖 𝐜𝐚𝐬11∶

p q r p q r

0 0 0 F F F

0 0 1 F F V

0 1 0 F V F

0 1 1 Ou bien F V V

1 0 0 V F F

1 0 1 V F V

1 1 0 V V F

1 1 1 V V V

 Si quatre propositions p, q, r et s interviennent, on a 𝟐𝟒 = 𝟏𝟔 𝐜𝐚𝐬 :

p 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1

q 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1

r 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1

s 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1

REMARQUE :
 Il est bien entendu, que lorsqu’une proposition intervient a divers
endroits dans une proposition complexe, il faut toujours, dans une même
ligne de la table de vérité lui donner les mêmes valeurs de vérité.

 Les valeurs de vérité d’une même colonne forment une plage de vérité ;
par exemple le cas de deux propositions p et q, la plage de p est
« 1100 » et la plage de q est « 1010 »

1.3.4. Propositions équivalentes

Deux propositions p et q sont logiquement équivalentes si est seulement si elles ont la


même plage de vérité.

Exemple :

p q

0 0

1 et 1

0 0

0 0

Les plages de deux propositions équivalentes sont identiques

1.3.5. TAUTOLOGIE ET CONTRADICTION

Une tautologie ou une loi logique est toute fonction de vérité dont la valeur de vérité
est toujours 1 (vrai) quelles que soient les valeurs de vérité de ses variables
propositionnelles

la plage d’une tautologie n’est constituée que des valeurs 1.

Une contradiction ou une antilogie ou encore une ineptie est toute fonction de vérité
dont la valeur de vérité est toujours 0 (faux) quelles que soient les valeurs de vérité
de ses variables propositionnelles.

La plage d’une contradiction n’est constituée que des valeurs 0.


TAUTOLOGIE CONTRADICTION

p q r p q S

1 1 1 1 1 0
Et
1 0 1 1 0 0

0 1 1 0 1 0

0 0 1 0 0 0

1.4. LES FONCTIONS DE VERITES – FONCTEURS

1.4.1. Définitions

Une fonction de vérité est toute expression propositionnelle formée d’une ou plusieurs
variables propositionnelles et dont la valeur de vérité varie en fonction de celles de ses
variables propositionnelles.

Dans les fonctions de vérité, les connexions entre variables propositionnelles sont
assurées par des operateurs logiques appelés «foncteurs » ou « connecteurs ». On
distingue des connecteurs à un seul argument ou connecteurs unaires (une seule
proposition) et les connecteurs à deux arguments ou connecteurs binaires (deux
propositions).

1.4.2. NEGATION – NEGATEUR

 Définition : si p est une proposition, on appelle négation de p, on note ~p et on


lit « non p » la proposition vérifiant :

𝐬𝐢 𝐩 𝐞𝐬𝐭 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 ~𝐩 𝐞𝐬𝐭 𝐟𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞


𝐬𝐢 𝐩 𝐞𝐬𝐭 𝐟𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 ~𝐩 𝐞𝐬𝐭 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞

On note aussi : p̅ ; non p ou p

Le connecteur ~ s’appelle le négateur ou l’onde

Exemples:

p : « la Belgique est un pays de l’Europe » : vrai (1)

~p : « la Belgique n’est pas un pays de l’Europe » : faux (0)

q : « 4 est supérieur a 2 » : faux (0)


q : « 4 n’est pas supérieur a 2 » : vrai (1)

 Table de vérité

p ~p ~ p

0 1 Ou bien 1 0

1 0 0 1

 Double négation

Soit p une proposition et ~p sa négation, la double négation de la proposition


p est la négation de la proposition ~p on écrit ~ (~p) on note aussi 𝐩̅

Table de vérité :

p ~p ~ (~p) On constante que la table de vérité de ~ (~p) est


identique à celle de p. donc p et ~ (~p) sont
0 1 0 équivalentes

1 0 1

Exemple : p : « je suis un homme » ; ~p : « je ne suis pas un homme »

~ (~p) : « il n’est pas vrai que je ne suis pas un homme » ou « c’est faux que je ne
suis pas un homme »

1.4.3. CONJONCTION LOGIQUE – CONJOCTEUR

 Définition : La conjonction de deux propositions p et q est la fonction de


vérité qui prend la valeur « vrai ou 1 » uniquement lorsque p et q sont vraies
simultanément et la valeur « faux ou 0» dans les trois autres cas.

On note p ⋀ q et on lit « p et q », on note aussi pq

Le connecteur ⋀ s’appelle conjoncteur ou la clé.

 Exemple :

p : « Marie est étudiante de USB »

q : « Marie a 20 ans »

p ⋀ q : « Marie est étudiante de USB et Marie a 20 ans »


Cette conjonction n’est vraie que dans le cas ou Marie est étudiante et a 15
ans simultanément.

 Table de vérité

p ⋀ q p q p⋀q

0 0 0 0 0 0

0 0 1 Ou bien 0 1 0

1 0 0 1 0 0

1 1 1 1 1 1

1.4.4. DISJONCTION LOGIQUE – DISJONCTEUR

 Définition : la disjonction de deux proposition p et q est la fonction de vérité


qui prend la valeur « faux ou 0 » uniquement lorsque p et q sont fausses
simultanément et la valeur « vrai ou 1 » dans les trois autres cas.

On note 𝑝 ⋁ 𝑞 et on lit « p ou q »

Le connecteur ⋁ s’appelle le disjoncteur ou le coin.

 Exemples :

Pour avoir accès à l’Académie da la Police Nationale Congolaise, il faut être Sous-
officier de la PNC ou un diplômé d’Etat.

p : « être sous-officier de la PNC »

q : « être diplômé d’Etat »

𝑝 ⋁ 𝑞 : « Être sous-officier de la PNC ou diplômé d’Etat » cette proposition n’est


fausse que si une personne n’est pas sous-officier et qu’elle n’est pas diplômé.
Dans ce cas là elle ne sera pas admise à l’Académie de la PNC.

 Table de vérité

p ⋁ q p q 𝑝⋁𝑞

0 0 0 0 0 0
Ou bien
0 1 1 0 1 1

1 1 0 1 0 1
1 1 1 1 1 1

1.4.5. IMPLICATION LOGIQUE – IMPLICATEUR

 Définitions

L’implication de deux propositions p et q notée 𝑝 ⇒ 𝑞 se lit :


« p implique q » ; « L’implication de q par p » ; « Si p alors q » ; « p entraine q » ; « p suffit
q » : « pas de p sans q » : « q est nécessaire pour q »
p s’appelle antécédent et q s’appelle conséquent.

L’implication de deux propositions p et q est une proposition qui est fausse uniquement dans
le cas ou son antécédent est « vrai ou 1 » et le conséquent est « faux ou 0 » elle est vraie
dans les trois autres cas.

Le connecteur ⇒ (𝑜𝑢 →) s’appelle l’implicateur ou la flèche


 Exemples

Considérons la proposition extraite des conseils de la Prévention Routière : « si tu as bu, ne


conduis pas ». On sait que si un chauffeur ne respecte pas ce conseil, tout policier doit l’arrêter
et dresser le Procès-verbal (PV)

Posons p : « tu as bu » et q : « ne conduis pas »

Le Policier peut donc se trouver en présence de quatre situations :

 Le chauffeur a bu et ne conduis pas : pas de PV : p est vraie et q est vraie : 1 1

 Le chauffeur a bu et conduis : il ya PV : p vraie et q fausse : 1 0

 Le chauffeur n’a pas bu et ne conduis pas : pas de PV : p fausse et q vraie : 0 1

 Le chauffeur n’a pas bu et conduis : pas de PV : p fausse et q fausse : 0 0

Ainsi le seul cas ou le Procès-verbal est dresse est celui ou p est vraie et ou q est fausse.

 Table de vérité

p ⇒ q p q 𝑝⇒𝑞

0 1 0 0 0 1
Ou bien
0 1 1 0 1 1

1 0 0 1 0 0
1 1 1 1 1 1

1.4.6. EQUIVALENCE LOGIQUE – EQUIVALATEUR

 Définition

L’équivalence de deux propositions p et q est la fonction de vérité qui prend la valeur


« vrai » dans le cas ou p et q ont la même valeur de vérité et la valeur « faux » dans le
cas ou p et q ont des valeurs différentes.

On note 𝑝 ⇔ 𝑞 (𝑜𝑢 𝑝 ⟷ 𝑞) et on lit : « p équivalent a q », « p si et seulement si q »,


« p équivaut q », « p est une condition nécessaire et suffisante de q »

Le connecteur ⇔ 𝑜𝑢 ⟷ s’appelle l’équivalateur ou la double flèche.

 Table de vérité

p ⇔ q p q 𝑝⇔𝑞

0 1 0 0 0 1

0 0 1 Ou bien 0 1 0

1 0 0 1 0 0

1 1 1 1 1 1

 Remarque
La proposition 𝑝 ⇔ 𝑞 et la proposition (𝑝 ⇒ 𝑞)⋀(𝑞 ⇒ 𝑝) sont équivalentes :

p ⇒ q ⋀ q ⇒ p

0 1 0 1 0 1 0

0 1 1 0 1 0 0

1 0 0 0 0 1 1

1 1 1 1 1 1 1

On voit ben que (𝑝 ⇒ 𝑞)⋀(𝑞 ⇒ 𝑝) et 𝑝 ⇔ 𝑞ont même plage de vérité : 1001

1.4.7. DISJONCTION EXCLUSIVE – DISJONCTEUR EXCLUSIVE

 Définition

La disjonction exclusive est fonction de vérité qui prend la valeur « faux » dans le cas
ou p et q ont une même valeur de vérité et la valeur « vrai » dans le cas ou p et q ont
des valeurs de vérité distinctes. On note p w q ou (p ∨ q) et on lit « ou bien p ou bien
q », « soit p soit q » Le connecteur ∨ noté parfois w s’appelle le disjoncteur
exclusif

 Exemple

Un père dit à son fils : soit tu étudie soit tu regardes le film :


Prenons p : « tu étudies» et q : « tu regardes le film »
Quatre cas peuvent se présenter :
Tu étudies et tu regardes le film : punition : 1 ; 1 ; 0
Tu étudies et tu ne regardes pas le film : pas de punition : 1 ; 0 ; 1
Tu n’étudies pas et tu regardes le film : pas de punition : 0 ; 1 ; 1
Tu n’étudie pas et tu ne regardes pas le film : 0 ; 0 ; 0
Ainsi la disjonction exclusive est « vrai » si p et q ont des valeurs différentes

 Table de vérité

p ∨ q p q p∨q

0 0 0 0 0 0
Ou bien
0 1 1 0 1 1

1 1 0 1 0 1
1 0 1 1 1 0

 Exemple

la proposition p∨q et la proposition ~(𝑝 ⇔ 𝑞) sont equivalentes on a aussi


la proposition 𝑝 ⇔ 𝑞 et la proposition ~(p ∨ q) sont équivalentes

~ p ⇔ q Ainsi, Les deux propositions ont une même plage de vérité


: 0110.
0 0 1 0
Donc d’après la définition, elles sont équivalentes. Et que la
1 0 0 1 disjonction exclusive est la négation de l’équivalence et vice-
versa
1 1 0 0

0 1 1 1

1.4.8. INCOMPATIBILITE – BARRE DE SHEFFER

 L’incompatibilité de deux propositions p et q est une fonction de vérité qui prend la


valeur fausse uniquement lorsque p et q sont vraies simultanément et prend la valeur
vraie dans les trois autres cas.

On écrit 𝑝 ↑ 𝑞 et on lit « p est incompatible avec q », « impossible d’avoir à la fois p et


Le connecteur ↑ (note aussi |) s’appelle le symbole d’incompatibilité ou la barre de


SHEFFER.

 Exemple

p : « Paul est congolais » q : « Paul est chinois »

𝑝 ↑ 𝑞 : Paul est congolais est incompatible avec Paul est chinois

Quatre situations peuvent se présenter :

 Paul est con1golais et est chinois : impossible : 1;1;0

 Paul est congolais et n’est pas chinois : possible : 1;0;1

 Paul n’est pas congolais et est chinois : possible : 0;1;1

 Paul n’est pas congolais et n’est pas chinois : possible : 0 ; 0 ; 1

 Table de vérité
p ↑ q p q 𝑝↑𝑞

0 1 0 0 0 1

0 1 1 Ou bien 0 1 1

1 1 0 1 0 1

1 0 1 1 1 0

 Remarque

La proposition 𝑝 ↑ 𝑞 et la proposition ~(𝑝 ⋀ 𝑞) sont equivalentes, on a aussi :


La proposition p ⋀ 𝑞 et la proposition ~(𝑝 ↑ 𝑞) sont equivalentes.
~ p ⋀ q
Ainsi, les propositions 𝑝 ↑ 𝑞 et ~(𝑝 ⋀ 𝑞) ont une même
1 0 0 0 plage de verite (1110) donc elles sont équivalentes.
1 0 0 1

1 1 0 0

0 1 1 1

1.4.9. CONNECTEURS LOGIQUES EN GENERAL

Un connecteur logique a deux arguments p et q correspond a une application de


l’ensemble {1, 2, 3,4} vers l’ensemble {0, 1}. Il y donc au total 42 applications soit 16
connecteurs logiques qui correspondent a 16 fonctions de vérité dont nous venons
d’étudier sept : négation, conjonction, disjonction, implication, équivalence, disjonction
exclusive et incompatibilité.

Table de vérité Générale

p q C p.q ̅̅̅̅̅̅̅ q → 𝑝 q pwq p∨q ̅̅̅̅̅̅̅


p → q p ̅̅̅̅̅̅̅̅ 𝑝∨𝑝 p↔ q ~q q→p ~p p→q 𝑝 ↑ 𝑞 Loi

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1

0 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1

1 0 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1

1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1
Remarques

Les connecteurs ~, ∧, ∨ suffisent pour exprimer toutes les fonctions de vérité même
celles a plus de deux variables. Cependant on y ajoute les connecteurs ⟹, ⇔ car
ils sont couramment utilises dans l’expression de certaines fonctions de vérité.

Ainsi on écrit les équivalences suivantes :

 p ⟹ q est équivalente à (~ p) ∨ q ou à ~ [p ∧ (~ q)]

 p ⇔ q est équivalente à [(~ p) ∨ q] ∧ [(~ q) ∨ p]

 p ∨ q est équivalente à ~ (p ⇔ q)

 𝑝 ↑ 𝑞 est équivalente à ~ (p ∧ q)

1.5. LA HIERARCHIE DES CONNECTEURS ET EVALUATION

1.5.1. Hiérarchie des connecteurs


Les parenthèses, les crochets et les accolades ne suffisent pas pour clarifier l’écriture
des certaines fonctions de vérité trop longues. On les remplace par des systèmes de
points en retenant comme principe que « un connecteur est d’autant plus fort ou plus
dominant qu’il est appuyé de plus de points à ses côtés immédiats »

Sans le système de points, les principaux foncteurs logiques sont hiérarchisés comme
suit :

1. ↔

2. →

3. (∧ et ∨)

4. (V , ↑)

5. ~ le plus faible de tous.

Exemples :

 ~p∨q : la disjonction de ~p avec q

 ~p ∧ q → p ∨ q : l’implication dont ~p ∧ q est l’antécédent et p ∨ q est le conséquent.


 p ∨ q. ∧.p ↔ q : → : ~. p ∨ ~ q est une implication son antécédent est la conjonction
p ∨ q. ∧.p ↔ q et son consequent est la negation ~. p ∨ ~ q.

avec des parenthèses on a :

[(𝑝 ∨ q) ∧ (p ↔ 𝑞)] → [~(p ∨ ~q)]

1.5.2. Evaluation d’une fonction de vérité


Soit la fonction de vérité
[(p ∨ q) ∧ (p ↔ q) ] → [~(p ∨ ~ q)] (𝐴)

Evaluer cette fonction signifie déterminer les cas ou elle prend les valeurs de vérité (faux
ou vrai) ou encore déterminer sa plage de vérité.

Evaluation :

p q p ∨q p↔𝑞 p ∨q. ∧.p ↔ 𝑞 ~q p ∨ ~q ~(p ∨ ~ q) A

0 0 0 1 0 1 1 0 1

0 1 1 0 0 0 0 1 1

1 0 1 0 0 1 1 0 1

1 1 1 1 1 0 1 0 0

Ou bien :

p ∨ q ∧ p ↔ q → ~ p ∨ ~q

0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 1

0 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0

1 1 0 0 1 0 0 1 0 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0

CHAPITRE DEUXIEME : ENSEMBLE DES NOMBRES REELS

2.1. ENSEMBLES NUMERIQUES

2.1.1. Entiers naturels


N = {0,1,2,3,4,5,6,7, … },
l’équation 𝑥 + 𝑏 = 𝑎 n’a des solutions dans N que si 𝑎 ≥ 𝑏 mais pour 𝑎 < 𝑏 pas de solution,
il faut donc construire un ensemble contennant N ou 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 a toujours des sollutions.
D’où l’ensemble

2.1.2. Entiers relatifs

 L’ensemble des entiers relatifs est obtenu à partir de l’ensemble des entiers naturels auquel on
rajoute les entiers négatifs. On le note ℤ et on a : ℤ = 𝑁 ∪ {0, −1, −2, −3, −4, −5, … }
 La soustraction est parfaitement définie dans ℤ : 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑎 < 𝑏; 𝑎 − 𝑏 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℤ
 Entiers positifs : ℤ+ = N = {0,1,2,3,4,5,6, … }
 Entiers négatifs : ℤ− = {… , −5, −4, −3, −2, −1,0}
 ℤ− ∪ ℤ+ = ℤ 𝑒𝑡 ℤ− ∩ ℤ+ = {0}
 N⊂ ℤ
 L’équation 𝑏𝑥 = 𝑎 , avec 𝑏 ≠ 0 n’a pas toujours de solutions dansℤ, il faut donc construire un
nouvel ensemble contenant ℤ ou 𝑏𝑥 = 𝑎 trouvera toujours une solution.

2.1.3. Ensemble ℚ des nombres rationnels


a
 Les nombres rationnels sont les nombres de la forme b
tels que 𝑎, 𝑏 ∈ ℤ 𝑒𝑡 𝑏 ≠ 0.
a
Les entiers relatifs sont aussi des rationnels, car on peut les mettre sous la forme de ; par
b
exemple :
3 −4 4
 3 = ; −4 = =
1 1 −1
 La division est partout définie dans Q.
 ℕ⊂ℤ⊂ℚ
 FORME DECIMALE :
Les nombres rationnels peuvent s’écrire sous forme décimale en effectuant la division du numérateur
par le dénominateur.
1
Par l’exemple : peut s’écrire 1 : 2 = 0,5
2
1
peut s’écrire 1 : 3 = 0,33333333…
3
1
− 7 peut s’écrire - (1 : 7) = - 0,142857142857142857…
 ECRITURE DECIMALE LIMITEE

1 143
EXEMPLE : 2 = 0,5; −2
= −71,5

 ECRITURE DECIMALE ILLIMMITEE PERIODIQUE


dans ce cas on retrouve toujours à partir d’un certain rang, une répétition continuelle d’un bloc de
chiffres appelée période
EXEMPLE :
1
3
= 0,33333333 … et on note 0,3̅ : periode est 3; de longueur 1 a partir du 1er décimal.
1
= 0,111111111 …
9
2.1.4. Nombres Irrationnels

Les nombres irrationnels sont des nombres qui ne peuvent pas être écrit sous
n n n
Forme d’une fraction ; exemple : √2, πn , en , √3, √7 . . . ; ils ont une écriture décimale
illimitée non périodique.

𝑒 = 2,7182818284590452353602874713527 …
𝜋 = 3,1415926535897932384626433832795 …
√2 = 1,4142135623730950488016887242097 …
√3 = 1,7320508075688772935274463415059 …
√7 = 2,6457513110645905905016157536393 …

2.1.5. Nombres Réels

L’ensemble des nombres réels est la réunion de l’ensemble des nombres rationnels ℚ avec
l’ensemble.
Des nombres irrationnels. Nous avons donc les inclusions suivantes :
𝐼𝑁 ⊂ ℤ ⊂ ℚ ⊂ 𝐼𝑅

2.1.6. Représentation
Comme pour les entiers relatifs, les nombres rationnels et irrationnels donc les nombres réels
peuvent être représentés par un point sur la droite numérique dénommée droite des réels

D’où 𝑰𝑹 =] − ∞, +∞[
Remarque : L’équation x 2 = a n’a pas de solution dans IR pour les réels a strictement négatifs
dans IR. Alors il faut introduire un nouvel ensemble contenant IR et donc l’équation x 2 = a
possède toujours une solution. Il s’agit de l’ensemble des nombres notés C ; où on s’est convenu
que √−1 = i
et où x 2 = −1 possède la solution 𝑥 = ±√−1 = ±1. D’où IN⊂ ℤ ⊂ 𝑄 ⊂ 𝐼𝑅 ⊂ 𝐶
2.2. PUISSANCE DANS IR

a. Puissance d’exposant naturel

 Définition : Soit 𝑎 ∈ 𝐼𝑅 𝑒𝑡 𝑛 ∈ 𝐼𝑁, on appelle puissance nième de a dans IR et


on note an ,le produit de n facteurs égaux à a.
an = ⏟
a. a. a. a. a. a. a. a. a. … . a avec n ≥ 2
.n facteurs de a
On pose : a1 = a; a0 = 1, (a ≠ 0); 0n = 0, (𝑛 ≠ 0)
00 n’est pas défini
an se lit « a exposant n » ou « a puissance n » ou encore « a à la nième puissance »

b. Puissance d’exposant négatif

Soit 𝒂 ∈ 𝐼𝑅 𝑒𝑡 𝑛 ∈ 𝐼𝑁, alors


𝟏
𝒂−𝒏 = 𝒏
𝒂
𝟏
Si n = 1 alors = 𝐚−𝟏 (l’inverse de a)
𝐚
On a aussi :
𝟏
𝒃𝒏 = −𝒏
𝒃

c. Puissance d’exposant fractionnel

 Définition : Soit x un réel positif, 𝑛 ∈ 𝐼𝑁 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑛 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑛 ≠ 1 𝑒𝑡 𝑚 ∈ ℤ


Par définition :

m n n m
𝑥 n = √𝑥 m = ( √𝑥) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 ≥ 2
En particulier :
𝟏

𝐧
si m=1 on a : 𝑥 𝐧 = √𝑥on lit « racine nième de 𝑥 » n est l’indice du radical
et 𝑥 est la base ou le radicant
𝑚
 Si 𝑛 = 2 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 2 = √𝑥 𝑚 𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑡 " 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑟𝑒𝑒 𝑑𝑒 𝑥 𝑚
𝑚

3
Si 𝑛 = 3 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 3 = √𝑥 𝑚 𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑡 "𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑢𝑏𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑥 𝑚

 Exemples
3 3 3 3 4 12 3 6
1) √4. √7 = √28 2) √ √47 = √47 3) √13. √13 = √133+2
6
= √135

5
√3 5 3 5 1 √2 6
4) 5 = √ = √ 5) 3 = √23−2
√9 9 3 √2
6
= √2

n n n
Remarque : √a + b ≠ √a + √b √9 + 16 ≠ √9 +
√16

En effet : √9 + 16 = √25 = 5 en outre √9 + √16 = 3 + 4 = 7 Il est évident


que 5 ≠ 7

d. Usage de la calculatrice :

 En utilisant la calculatrice scientifique, on peut trouver la valeur de la puissance d’un


nombre :

Les touches « puissance » sont identifiées par 𝐱 𝟐 , 𝐱 𝟑 et en général par y x , x y , ∧


Exemple : calcul de 49 : il faut faire 𝟒 𝒚𝒙 𝟗 la réponse est 262144

𝐱
 On dispose des touches √, ∛ ou 𝐱√𝐲, √ pour le calcul des radicaux :
3 6 4096
Exemple : calculer a. √900 , b. √27000, c. √ 729

𝑎. √900: √ 900 = 30 s’affiche sur l’écran

3
b. √2700 ∶ shift ∛ 2700 = 30 s’affiche sur l’écran.

x
c. 6 shift √ ( 4096 : 729 ) = 1,333333333333 s’affiche sur l’écran

Remarque : pour (c) si vous omettez les parenthèses, la réponse sera 0,005486968

e. l’usage de l’ordinateur

Le logiciel Microsoft Excel permet de calculer la puissance d’un nombre :

1. cliquer successivement sur démarrer, sur Microsoft Office Excel, Formule,


Maths&Trigonométrie. Une boite de dialogue s’affiche puis cliquer sur puissance.
2. ou encore écrire dans une cellule « = PUISSANCE (nombre ; puissance) » puis valider.

PUISSANCE (nombre ; puissance)


Nombre : représente le nombre de base, un nombre réel quelconque.
Puissance : représente l'exposant auquel le nombre de base est élevé.
Note
L'opérateur « ^ » peut être utilisé à la place de la fonction PUISSANCE pour indiquer la
puissance à laquelle le nombre de base doit être élevé, par exemple 5^2.
n
3. RADICAL : Pour calculer √x m on l’écrit sous forme de puissance puis on applique le point 1.
Ex :
12 5
√45675 = 456712

PUISSANCE (4567,5/12) = 33.48468786

f. Propriétés
Soient deux réels a et b et deux naturels m et n.

a𝐦 . 𝐚𝐧 = 𝐚𝐦+𝐧 𝒂 𝒎 𝒂𝒎
( ) = 𝒎 (𝒃 ≠ 𝟎)
𝒃 𝒃
(𝐚. 𝐛)𝐦 = 𝐚𝐦 . 𝐛𝐦

(𝐚𝐦 )𝐧 = 𝐚𝐦.𝐧

𝐚𝐦 𝟏
𝐧
= 𝐚𝐦−𝐧 = 𝐧−𝐦 (𝐚 ≠ 𝟎)
𝐚 𝐚

n n n n m n.m
√x. √y = √x. y √x. √x = √x n+m : réduction au même
indice.
n
√x n x
n
= √ ; (y ≠ o) √x n.m 1
n
√y y m
= √x m−n = n.m
, (x ≠ 0)
√x √x n−m
n m 𝑛.𝑚
√ √x = √𝑥

EXERCICES
I. PUISSANCE
1 n
1. Calculer (1 + n) , si n prend les valeurs suivantes :

a) n = 100, b) n = 1000, c) n = 10000, d) n= 100000, e) n = 1000000, f) n = 10000000

2. Calculer les expressions suivantes :


a. 26 . 56 t−5 .t3 23 ×5−2
f. j.
t−4 5−3 ×2
−3
b. 2 . 5 −3 x2 y2 (xy)3 y3 1,26 ×56
g. k.
x4 y6 25 ×35
3
c. 0,75 . 4 . 3 3 −3 (xy)−3 x2 49 ×2−16
h. l.
x−1 y−4 8
−7
d. a . a −6 π9 ×π−2 ×π3 37 ×9−3
i. m.
π−1 ×π−4 ×π−7 3−1
5 8 −2
e. x y z (xy) (xz) −6 2 (−4)4 ×54
n.
203

II. RADICAUX
a. Simplifier.

1. √450 4 a3 b5
8. √0,0009 15. √
c4
12a3
2. √1000 9. √5,76 16. √
b4
n an+1
3. √25a2 10. √0,2025 17. √
bn
n a2n+1
4. −√144m2 11. √39,69 18. √
bn+1
12. √54 + √294 − 24
5. √9 × 25 × 7 19. √a32
√486
3 27
6. √x 2 + 4x + 4 13. √216a6 b 4 20. √a18
n 8
7. √y 2 − 2y + 1 14. √2n an+1 b n+2 21. √a12 b 18
b. Réduire les radicaux suivants au même indice (𝒂 > 0)
3 4 3 15 20 12
1. √a et √a2 2. √a3 , √a et √a3 3. √a8 , √a7 et √a5
5 4 3 6 6 4
4. √7, et √6 5. √7, √3 et √15 6. √12 et √8
c. Calculer
3 3 4 n
1. √√a ; √√𝐚; √ √a ; √√a

3 3 3 4 4 3
2.√ √4a3 ; √√8a6 ; √ √8a3 b 2 , √ √25
n n 3
3. √√a2n ; √ n√a2n+4 ; √ √8a3 b12
3 3
4. 5√a − √a + 2√a 5. √a + √27a 6. √4a + √9a + a√a
3 6 3
7. √a + 2√a2 − √27a

3 3 3
√12a4 b 5 √45b √5 a √30
8. 3 × 3 9. ×3
√5b 2 √4a √5a √60a2
d. Simplifier
1 1 1 1 1 1
1. 83 ;162 ; 5−1 ; 9−2 ; 27−3 ; 22 ; 4−4
1 1 1
2 −1 4 2 16 −2 25 4
2. (3) ; (9) ; (25) ; (16)
5 3
2

3 5 7
1 2 4 −2
3. 8 ;
3 16 4 ; 36 ; 2 2 ; 2 (25) ; (9)

4. 250,5 ; 41,5 ; 2−3,5 ; 91,75 ; (0.25)0,5

e. Mettre sous forme de puissance


1 1 1
1. √a3 ; a √a ; 3 ; 3 ; 3
√a4 a2 √a 5 √25

1 1
2. √2 ; ; 3 ; 4 √2
√3 √5

f. Calculer

2 3 2 3
5 3
( √ √9) × √27 × √9
5 √( 4√8) + (√ 3√3) ( √2 − √3)
1. 6 2. × 5
√3 4 2 √625
√( 5√25)

3
√3 27 √5
3. ( 3 − 3 ) × 4. √3 + √3 + √3 × √3 + √3 + √3
√3 √9 √5

1 + √15
5. 8 + √15 − 6. 2 × √2(5 + 2 √6) × √(5 − 2 √6) − 2 √2
√2
2 2
( √63 + √448) ( √44 − √891)
7. −
2 4

g. Rendre rationnel le dénominateur

7 + √2 √3 5 √5 8
1. 2. 3. 3 4. 3 3
1 − √2 √3 − 5 √2 √7 − 1 √4 − √3

√3 1 + √2 − √3 1 + √2 − √3 1
5. 6. 7. 8.
√6 1 + √3 − √2 1 − √3 − √2 √2 + √3 + √5

h. Démontrer (∀𝒙, 𝒚 ∈ IR+ )


3 1 1
𝟏. (x + y)2 = (x 3 + x 2 y)2 + (y 3 + y 2 x)2
1 1 4
1 3 1 3 1 1 3
𝟐. (x + (x 3 y)4 ) + (y + 3
(xy )4) = (x 4 + y4)
2.3. EQUATIONS
a. Définition

Une équation f(x) est une égalité qui n’est vérifiée que pour certaines valeurs
données à x.
Ces valeurs sont les solutions (ou les racines) de l’équation et x est l’inconnue.

b. Equation du premier degré

𝑏
Forme :𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 ⟹ 𝑎𝑥 = −𝑏 ⟹ 𝑥 = − 𝑎
𝑏
1er cas : 𝑎 ≠ 0; 𝑆 = {− 𝑎}
2e cas : 𝑎 = 0; −𝑠𝑖 𝑏 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠𝑆 = 𝑅; 𝐼𝑁𝐷𝐸𝑇𝐸𝑅𝑀𝐼𝑁𝐸𝐸: 0𝑥 = 0
−𝑠𝑖 𝑏 ≠ 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆 = ∅; 𝐼𝑀𝑃𝑂𝑆𝑆𝐼𝐵𝐿𝐸: 0𝑥 = −𝑏

c. EQUATION DU SECOND DEGRE

FORME : 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0; 𝑎 ∈ 𝑅 ∗ , 𝑏 ∈ 𝑅 𝑒𝑡 𝑐 ∈ 𝑅.

b
RESOLUTION : On calcule le discriminant ∆ ou le discriminant réduit ∆′ avec b′ = 2

∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 𝑜𝑢 ∆′ = 𝑏′2 − 𝑎𝑐 ; Trois cas s’imposent :

 ∆> 0 𝑜𝑢 ∆′ > 0 : l’équation admet deux racines distinctes :

−b ± √∆ −b′ ± √∆′
x1 , x2 = ou x1 , x2 =
2a a

 ∆= 0 𝑜𝑢 ∆′ = 0 : l’équation admet une solution unique ou une racine double :

b b′
x1 = x2 = − ou x1 = x2 = −
2a a

 ∆< 0 𝑜𝑢 ∆′ < 0 : S = ∅ ; l’équation n’a pas de racines réelles.

FACTORISATION du trinôme du second degré 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄 :

𝑆𝑖 ∆> 0 :𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑎(𝑥 − 𝑥1 )(𝑥 − 𝑥2 )

𝑆𝑖 ∆= 0 : 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = (𝑥 − 𝑥1 )2

𝑆𝑖 ∆< 0, 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑖𝑛ô𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑 𝑑𝑒𝑔𝑟é 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑑é𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒


EXEMPLES :

1. 𝑥 2 + 𝑥 − 6 = 0 , ∆= 12 − 4.1. −6 = 25, √∆= √25 = 5

−1 − 5 −1 + 5
x1 = = −3 𝑒𝑡 𝑥2 = = 2, 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑆 = {−3, 2}
2 2
La décomposition en facteurs de 𝑥 2 + 𝑥 − 6 𝑒𝑠𝑡 1(𝑥 + 3)(𝑥 − 2)
−3 1
2. 9x 2 + 6x + 1, ∆′ = 32 − 9.1 = 9 − 9 = 0, x1 = x2 = = −3
9

1 2
La décomposition en facteurs de 9x 2 + 6x + 1 est 9 (x + 3) = (3x + 1)2

EXERCICES

A. Résoudre dans IR (Equations du premier degré)

3𝑥 − 6 4𝑥 5 𝑥−1 𝑥+2
1. − 8𝑥 = − 2. − =4 3. 3𝑥 + 4 = −5𝑥 + 2
4 5 2 3 5
3. (18 + 𝑥) + (9 + 𝑥) = 2(16 + 𝑥) 4. (18 + 𝑥) + (14 + 𝑥) = 2(16 + 𝑥)
𝑥 + 7 2𝑥 − 3 𝑥+2 𝑥+4
5. − =9 6. − =8
3 2 3 2
7. Un père a quatre vaches. Il veut que l’ainé de ses deux fils ait trois fois plus de vaches
que le cadet. Combien de vaches aura chacun des fils ?
8. A un moment donné, un parc de stationnement souterrain contient au total 40
véhicules, soit des motos et des autos. S’il y a 100 roues au total, combien d’autos et de
motos y-a-t-il dans le parc ?
9. un père a trois fois l’âge de son fils. Dans 12 ans, il n’aura plus que deux fois l’âge de son
fils. Trouver l’âge de chacun.
10. 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝐼 = 𝐶𝑛𝑖, 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 ∶

𝑎. 𝐼 𝑠𝑖 𝐶 = 150, 𝑛 = 3, 𝑖 = 0,10; 𝑏. 𝐶 𝑠𝑖 𝐼 = 25, 𝑛 = 4, 𝑖 = 7%

𝑐. 𝑛 𝑠𝑖 𝐼 = 24, 𝐶 = 45, 𝑖 = 7,25% 𝑑. 𝑖 𝑠𝑖 𝐼 = 35, 𝑛 = 1,5, 𝐶 = 135

11. On veut partager 50000 FC entre deux personnes de telle manière que l’une ait 6000
FC de plus que l’autre. Quelle est la part de chacune ?
12. On a payé au total 135850 FC pour 23 m2 d’un tissu A et 30 m2 d’un tissu B. le tissu B
coûte quatre fois le prix du tissu A. quel est le prix de chaque tissu au m2 ?
13. Un montant d’argent de 15200 FC est formé des billets de 200 FC et de 500 FC. Si on
compte 40 billets au total, combien y-a-t-il des billets de chaque sorte ?
14. Une mère a 60 ans et son fils 35 ans. Quand l’âge de la mère était-il le double de celui
de son fils ?
15. le périmètre d’’un rectangle est de 170 m, la longueur est de 25 m supérieure a la
largeur. Quels sont les dimensions du terrain ? (30 m et 55 m)
16. si on ajoute 5 à un nombre, on obtient trois fois ce nombre moins 19. Quel est ce
nombre ?
17. la Province A dispose d’un budget de 1.800.000$ et la Province B d’un budget de
800.000$. le plan du gouvernement central prévoit que le budget de chaque Province
augmentera dorénavant de 50.000$ par année.
Dans combien d’année le Budget de A ne sera plus que le double de celui du
département B ?
18. lors de la présentation d’un film, le caissier d’une salle de cinéma a vendu 850 billets
pour une recette de 255.000 FC. Combien d’étudiants ont vu le film si le prix d’entrée
pour un étudiant est de 200 FC alors que le prix normal est de 400 FC ?
19. Un grossiste doit livrer à un détaillant une grande quantité de produits empaquetés.
Pour la livraison, on dispose de 3 camions de modèles différents. Le premier camion
peut faire seul la livraison en 3 jours, le second en 4 jours et le troisième en six jours.
Etant donné qu’on veut accélérer la livraison, on décide de faire livrer simultanément la
marchandise par les 3 camions. Combien de jours cela prendra-t-il ?

B. Résoudre dans IR (Equations du second degré)


3. x 2 − 16 = 0 2. x 2 = 225 3. x 2 + (√2 + √18)x + 6 =
0

4. x 2 + 9 + 6x = 0 5. x 2 − 8x + 15 = 0 6. x 2 + 4𝑥 − 21

7. 3𝑥 + 𝑥 2 + 5 = 0 8. 𝑥 2 − √2𝑥 − 4 = 0

3𝑥 2 − 13 3𝑥 2 + 3 8𝑥 2 − 12𝑥 + 4
9. − = 2
𝑥−3 𝑥+1 𝑥 − 2𝑥 − 3
𝑥+4 𝑥+1 4𝑥 3𝑥 − 1
10. 1 + − = −
𝑥 𝑥−1 𝑥+2 𝑥+3
1 1 1 1
11. + + + =0
𝑥+1 𝑥+2 𝑥−2 𝑥−1
12. on a acheté un certain nombre d’objets identiques pour la somme totale de 4.800 FC. Si
chaque objet avait coûté 80 FC de plus, on aurait acheté, pour la même somme, 10
objets de moins. Déterminer le nombre d’objets achetés.
13. trouver deux nombres entiers consécutifs dont la somme des carrés est 265.
14. trouver 3 nombres entiers consécutifs dont la somme des carrés est 50.
15. la somme du double d’un nombre et de son carré est 80. Trouver un tel nombre.
16. la moitie du carré d’un nombre égale ce nombre augmenté de 12. Trouver ce nombre.
17. un fleuriste achète des plantes pour la somme de 2.500 FC. Lorsqu’il lui en reste 6 et
qu’il a vendu chacune des autres 100 FC de plus qu’il ne les avait achetées, son bénéfice
s’élève à 650 FC. Quel est le nombre de plantes achetées ?
18. lors d’une excursion dont le prix total s’élève à 2.200 FC, le nombre de participants étant
supérieur de 3 au nombre prévu, le prix de voyage individuel est diminue de 12 FC.
Déterminer le nombre de participants primitivement prévu.

CHAPITRE TROISIEME : MATRICE - DETERMINANT


3.1. MATRICE
Le calcul matriciel est très récent : son apparition date du XIXe siècle. Le développement des
matrices aidera à l’avènement de l’étude des applications linéaires, à l’avancement du calcul
des probabilités, des résolutions des systèmes d’équations et dans les sciences économiques
(économétrie). Il est de plus impensable de ne pas utiliser les matrices lorsque nous
travaillons avec les ordinateurs.

3.1.1. Définitions
On appelle matrice M d’ordre (m, n) notée Mm,n un ensemble de 𝑚 × 𝑛 éléments disposés
dans un tableau rectangulaire de m lignes et n colonnes .on note Mm,n = (aij )
𝑎11 𝑎12 … 𝑎1𝑛
𝑎21 𝑎22 … 𝑎2𝑛
M=( … … … … … … . . )
𝑎𝑚1 𝑎𝑚2 … 𝑎𝑚𝑛
D’où
Mm,n = (aij ) Signifie qu’on a une matrice à m lignes et n colonnes. i et j sont des indices et aij
est un élément de i-ème ligne et j-ème colonne.
Le couple (𝑚 , 𝑛) se nomme ordre de la matrice ou dimension ou encore format où m est le
nombre des lignes et n le nombre des colonnes.
L’ensemble des matrices d’ordre (𝑚, 𝑛) est noté ℳ𝑚,𝑛 (𝐼𝑅).
Exemple :
5 −2 −2 6 2
2 1 −33
𝐴 = (0 8 ) , 𝐵=( ) , 𝐶 = ( 6 22 0)
4 0 17
1 7 2 0 5
Ordre : (3,2) (2,4) (3,3)
a13 = ∄, a22 = 8𝑏13 = −3, 𝑏24 = 7𝑐32 = 0, 𝑐11 = −2

3.1.2. Types des matrices

 Matrice « point » : (𝑎) ordre (1,1)


 Matrice BASSE ou PAYSAGE : (𝑚 < 𝑛) : le nombre des lignes strictement inférieur à
celui des colonnes.

1 1 4 9 0
𝑀 = ( 3 0 11−2 3) Ordre : (3 , 5)
−4 2 0 −5 3
 Matrice HAUTE ou PORTRAIT : (𝑚 > 𝑛) : le nombre des lignes est strictement supérieur
à celui des colonnes.

−3 4
1 2
𝑁=( ) Ordre : (4 , 2)
2 9
0 3
 Matrice CARREE : m=n : le nombre des lignes est égal au nombre des colonnes ; on lit
« Matrice carrée d’ordre n »

Matrice carrée d’ordre 1 : (a)


a b
Matrice carrée d’ordre 2 : ( )
c d
a b c
Matrice carrée d’ordre 3 : (d e f )
g h i
0 0
 Matrice NULLE : tous les éléments sont nuls : (0 0)
0 0
 Matrice TRIANGULAIRE SUPERIEURE : Matrice carrée dont tous les éléments au dessous
de la diagonale principale sont nuls,

𝑗 𝑘 𝑙
𝑇𝑆 = (0 𝑚 𝑛)
0 0 𝑝

 Matrice TRIANGULAIRE INFERIEURE : Matrice carrée dont tous les éléments au dessus
de la diagonale principale sont nuls,

𝑞 0 0
𝑇𝐼 = ( 𝑟 𝑢 0)
𝑠 𝑡 𝑣
 Matrice DIAGONALE : Matrice à la fois triangulaire supérieure et triangulaire inferieure.

𝑤 0 0
𝐷 = (0 𝑥 0)
0 0 𝒚

 Matrice UNITE ou IDENTITE : Matrice diagonale dont tous les éléments de la diagonale
principale sont égaux à 1. On la note 𝐼.
1 0 0
𝐼 = (0 1 0)
0 0 1
 Matrice UNILIGNE : (α β γ) une seule ligne : (1 ,3)
δ
 Matrice UNICOLONNE : ( ε )une seule colonne : (3 , 1)
θ

3.1.3. Transposée d’une matrice

Si M est une matrice d’ordre (m, n), alors la transposée de la matrice M notée tM est une
matrice d’ordre (n, m). C’est-à-dire les lignes et les colonnes sont échangées.

1 2 3 1 4 7
Exemples : M=(4 2 6) et la transposée de la matrice M est tM = (2 2 3)
7 3 0 3 6 0
𝑎
A=(𝑎 𝑏 𝑐 ) et sa transposée est tA
= (𝑏 )
𝑐
N.B. Une matrice carrée est dite symétrique lorsqu’elle est égale à sa transposée.
Mn est symétrique si et seulement si Mn = tMn
12 06 32 12 06 32
Exemple : 𝑀 = (06 22 54) et tM= (06 22 54)
32 54 33 32 54 33

3.1.4. Operations sur les matrices

Soient les matrices A = (aij) et B = (bij) de ℳ𝑚,𝑛 (𝐼𝑅).

A. ADDITION

La somme des matrices A et B notée A+B = C est définie par le coefficient cij tel que :
cij = aij + bij
Exemple :

3 0 −2 1 −1 2 3 0 −2
𝐴=( 5 7 3 ) et 𝐵 = (4 −6 7) ; 𝐴+𝐵 =( 5 7 3 )+
−1 2 1 0 2 0 −1 2 1
1 −1 2
(4 −6 7)
0 2 0

3+1 0−1 −2 + 2 4 −1 0
𝐴+𝐵 =( 5+4 7−6 3 + 7) = ( 9 1 10)
−1 + 0 2 + 2 1+0 −1 4 1
B. MULTIPLICATION D’UNE MATRICE PAR UN SCALAIRE

Soit 𝛼 ∈ 𝐼𝑅 et A = (𝑎𝑖𝑗 ) On définit la multiplication de A par 𝛼, par le coefficient 𝛼𝑎𝑖𝑗


c'est-à-dire : 𝛼𝐴 = (𝛼𝑎𝑖𝑗 )

Exemples :
0 2 −3 0 2 −3 0 30 −45
−2 −2
1. 𝐴 = ( 5 3 1 ) 𝑒𝑡 𝛼 = 15 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼𝐴 = 15 × ( 5 3 1 ) = (−6 45 15 )
6 2 13 6 2 13 90 30 5
6 −12 −60 1 1 6 −12 −60
2. 𝐵 = (−18 54 24 ) 𝛼 = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼𝐵 = × (−18 54 24 )
6 6
30 42 0 30 42 0
6 −12 −60 6 −12 −60
(−18 54 24 ) 6 6 6
−18 54 24 1 −2 −10
= 30 42 0 = = ( −3 9 8 )
6 6 6 6 5 7 0
30 42 0
( 6 6 6 )

C. MULTIPLICATION DE DEUX MATRICES

CONDITION :
Soient deux matrices A d’ordre (𝑚, 𝑛) et B d’ordre (𝑝, 𝑞).le produit 𝐴 × 𝐵 n’est
possible que si les nombres des colonnes de la première matrice A est égale au
nombre des lignes de la seconde matrice B ; c.à.d. 𝑛 = 𝑝
𝐶 = 𝐴 × 𝐵 est une matrice d’ordre (𝑚 , 𝑞) c.à.d. le même nombre de lignes que celui
de la matrice A et le même nombre de colonnes que celui de la matrice B.
Il est évident que 𝐴. 𝐵 ≠ 𝐵. 𝐴 ; EXEMPLE :
1 1
1 −3 3
𝐴=( ) 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒: (2 , 3) 𝑒𝑡 𝐵 = (2 −2) 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒: (3 , 2) ;
2 4 1
3 −3
L’ordre de la matrice produit 𝐴. 𝐵 : (2,3)(3,2) = (2,2)
1 1
1 −3 3 1−6+9 1+6−9 4 −2
𝐴.B =( ) (2 −2) = ( )=( )
2 4 1 2+8+3 2−8−3 13 −9
3 −3
Le produit B.A est possible est il est d’ordre (3,2). (2,3) ⟹(3,3)

1 1 1 + 2 −3 + 4 3+1
1 −3 3
𝐵. 𝐴 = (2 −2) ( ) = (2 − 4 −6 − 8 6 − 2)
2 4 1
3 −3 3 − 6 −9 − 12 9−3

3 1 4
= (−2 −14 4)
−3 −21 6
3.2. DETERMINANT

3.2.1. Définition

Soit la matrice carrée A d’ordre n :


𝑎11 𝑎12 … 𝑎1𝑛
𝑎21 𝑎22 … 𝑎2𝑛
𝐴 = ( ……………….. )
𝑎𝑛1 𝑎𝑛2 … 𝑎𝑛𝑛

Le déterminant de la matrice A noté det A ou|A| est défini par le tableau suivant :

𝑎11 𝑎12 … 𝑎1𝑛


𝑎21 𝑎22 … 𝑎2𝑛
det 𝐴 = | … … … … … … . . |
𝑎𝑛1 𝑎𝑛2 … 𝑎𝑛𝑛

3.2.2. Calcule de déterminant d’une matrice d’ordre n

 MATRICE D’ORDRE 1

A=(𝑎) ⟹ 𝑑𝑒𝑡𝐴 = |𝑎| = 𝑎


 MATRICE D’ORDE 2
𝑎 𝑏 𝑎 𝑏
𝐴=( ) ⟹ 𝑑𝑒𝑡𝐴 = | | = 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐
𝑐 𝑑 𝑐 𝑑
2 7 2 7
Exemple : 𝐴 = ( ) ⟹ 𝑑𝑒𝑡𝐴 = | | = 2.1 − (−1.7) = 9
−1 1 −1 1
D’où le déterminant de la matrice A est égal à 9

 MATRICE D’ORDRE 3

𝑎 𝑑 𝑔 𝑎 𝑑 𝑔
𝐴 = (𝑏 𝑒 ℎ ) ⟹ 𝑑𝑒𝑡𝐴 = |𝑏 𝑒 ℎ |
𝑐 𝑓 𝑖 𝑐 𝑓 𝑖
Pour une matrice d’ordre 3, on utilise la méthode de SARRUS.
𝑎 𝑑 𝑔 𝑎 𝑑
𝑑𝑒𝑡𝐴 = |𝑏 𝑒 ℎ | 𝑏 𝑒 | = (𝑎𝑒𝑖 + 𝑑ℎ𝑐 + 𝑔𝑏𝑓) − (𝑐𝑒𝑔 + 𝑓ℎ𝑎 + 𝑖𝑏𝑑)
𝑐 𝑓 𝑖 𝑐 𝑓
= 𝑎𝑒𝑖 + 𝑑ℎ𝑐 + 𝑔𝑏𝑓 − 𝑐𝑒𝑔 − 𝑓ℎ𝑎 − 𝑖𝑏𝑑.

Ou bien

= (𝑎𝑒𝑓 + 𝑏𝑓𝑔 + 𝑐𝑑ℎ) − (𝑐𝑒𝑔 + 𝑎𝑓ℎ + 𝑏𝑑𝑖)

 MATRICE D’ORDRE n (CAS GENERAL)

Prenons une matrice A d’ordre 4 :


METHODE DE COFACTEUR

i. Alternance des signes à partir du terme 𝑎11 en commençant par le signe + : (+, -,
+, -, +, …)

Exemple : développer suivant la 1e ligne, 2e colonne et 1ecolonne

ii. Soit 𝐴 = (𝑎𝑖𝑗 ), une matrice carrée d’ordre n. Le mineur de l’élément 𝑎𝑖𝑗 , noté Mij ,
est le déterminant d’ordre n-1 de la matrice obtenue de A en lui supprimant son
ième ligne et sa jème colonne.

Exemples :
Le mineur de a11 = −1 est un déterminant d’ordre 3 (𝑐. à. 𝑑. : 4 − 1) de la matrice
obtenue de A en lui supprimant la première ligne et la première colonne :

2 5 1
=| 3 1 2|
−6 0 −5
Les mineurs de a23 = −2, a32 = 3 et a44 = 4 sont respectivement :
0 5 1 0 2 1 0 2 5
| 0 1 2| , | 0 3 2| , |0 3 1|
0 0 −5 0 −6 −5 0 −6 0

iii. le cofacteur de l’élément 𝑎𝑖𝑗 noté Cij , est le mineur de 𝑎𝑖𝑗 multiplié par (−1)i+j

c.à.d. Cij = (−1)i+j . Mij .


Remarque :
- si i+j est pair, Cij = Mij c.à.d: le cofacteur d’un élément est égal au
mineur de même élément ;

- Si i+j est impair, Cij = −Mij c.à.d: le cofacteur d’un élément est égala
l’oppose du mineur de même élément.

Prenons les cofacteurs de l’exemple ci-dessus : les cofacteurs de a11 = −1, a23 = 4, a32 =
3 et a44 = −3 sont respectivement :
2 5 1 0 5 1 0 2 1 0 2 5
+| 3 1 2| − | 0 1 2| + | 0 3 2 | − |0 3 1|
−6 0 −5 0 0 −5 0 −6 −5 0 −6 0

Car : (−1)1+1 = (−1)2 = +1 et (−1)2+3 = (−1)5 = −1 ainsi de suite.

On est ainsi ramené au calcul des déterminants de 4 matrices d’ordre 3.


En développant suivant la première ligne on a :

2 5 1 0 5 1 0 2 1 0 2 5
−1 | 3 1 2 | + 2 | 0 1 2 | + 3 | 0 3 2 | − 4 | 0 3 1|
−6 0 −5 0 0 −5 0 −6 −5 0 −6 0

2 5 1
= −1 | 3 1 2| + 0 + 0 + 0
−6 0 −5

En développant suivant la deuxième ligne on obtient :

5 1 2 1 2 5
= −1 (−3 | | + 1| | − 2| |)
0 −5 −6 −5 −6 0

= −1(−3 × −25 + (−4) − 2 × 30) = −1(75 − 4 − 60) = −11

Remarque : il est conseillé de développer suivant la colonne ou la ligne qui contient le


plus des zéros pour simplifier le calcul si possible.
3.3. MATRICE INVERSIBLE OU REGULIERE

 DEFINITION
Une matrice carrée A est dite inversible ou régulière si son déterminant est non-nul.
𝐴 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 ⇔ detA ≠ 0

Une matrice carrée A est dite non inversible ou singulière si son déterminant est nul
𝐴 𝑠𝑖𝑛𝑔𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒 ⇔ detA = 0

 INVERSE D’UNE MATRICE INVERSIBLE

Soit A une matrice carrée inversible, alors detA≠ 0, et il existe une matrice notee 𝐴−1
appelée inverse de A, telle que 𝐴−1 . 𝐴 = 𝐴. 𝐴−1 = 𝐼, 𝐼 matrice identique ou matrice unité.
Soient la matrice 𝐴 = (aij ) et Min le mineur de aij , on appelle matrice adjointe de
A, notée A∗ , la transposée de la matrice N = (𝑐𝑖𝑗 ) avec cij = (−1)i+j . (𝑀𝑖𝑛).
A∗
D’où 𝐴−1 = , 𝑎𝑣𝑒𝑐 A∗ =t𝑁.
𝐷𝑒𝑡𝐴

EXEMPLES :

2 −5 𝑀∗
1. 𝑀 = ( ), calculons l’inverse de la matrice M : 𝑀−1 = , 𝑜𝑟 𝑀∗ = 𝑡
𝑁
3 −1 𝐷𝑒𝑡 𝑀

2 −5
Det M = | | = −2 + 15 = 13 ≠ 0, 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑀 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑜𝑢 𝑟é𝑔𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒
3 −1

𝐶 𝐶12 −1 −3
𝑁 = ( 11 ) , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐶11 = −1, 𝐶12 = −3, 𝐶21 = 5 𝑒𝑡 𝐶22 = 2. 𝑑′𝑜ù 𝑁 = ( )
𝐶21 𝐶22 5 2

La Matrice Adjointe est donc :


−1 5 −1 5
−1 5 ( )
13 13
M ∗ =t𝑁 = ( ) 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑀−1 = −313 2 = (−3 2)
−3 2
13 13

1 0 0
2. 𝐴 = (0 −1 1 )
0 0 −1
A∗
Déterminons l’inverse de la matrice A ; 𝐴−1 =
𝐷𝑒𝑡𝐴

Vérifions d’abord si la matrice A est inversible ; il faut donc calculer𝐷𝑒𝑡𝐴

1 0 0
−1 1
𝐷𝑒𝑡𝐴 = |0 −1 1| = | |=1≠0,
0 −1
0 0 −1

donc la matrice A est inversible.

Déterminons la Matrice Adjointe :


A∗ =tN

Trouvons la matrice N = (𝑐𝑖𝑗 ) avec cij = (−1)i+j . (𝑀𝑖𝑛)

𝑐11 𝑐12 𝑐13


𝑁 = (𝑐21 𝑐22 𝑐23 )
𝑐31 𝑐32 𝑐33

−1 1 0 1 0 −1
𝑐11 = (−1)1+1 | | 𝑐12 = (−1)1+2 | |=0 𝑐13 = (−1)1+3 | |=0
0 −1 0 −1 0 0
=1
1 0 1 0
0 0 𝑐22 = (−1)2+2 | | 𝑐23 = (−1)2+3 | |=0
𝑐21 = (−1) 2+1
| |=0 0 −1 0 0
0 −1 = −1
1 0
0 0 𝑐33 = (−1)3+3 | | = −1
𝑐31 = (−1) 3+1
| |=0 1 0 0 1
−1 1 𝑐32 = (−1)3+2 | | = −1
0 1

1 0 0 1 0 0
∗ t
Donc 𝑁 = (0 −1 0 ) ⟹ A = 𝑁=(0 −1 −1)
0 −1 −1 0 0 −1

Par suite :
1 0 0
(0 −1 −1)
A∗ 1 0 0
𝐴−1 = = 0 0 −1 = (0 −1 −1)
𝐷𝑒𝑡𝐴 1
0 0 −1

PREUVE :
1 0 0 1 0 0 1 0 0
(0 −1 1 ) (0 −1 −1) = (0 1 0)
0 0 −1 0 0 −1 0 0 1

3.4. RESOLUTION D’UN SYSTEME LINEAIRE

Soit le système linéaire 𝐴. 𝑋 = 𝐵. Ce système est de CRAMER si et seulement si le DetA≠ 0. Le système


linéaire a une solution unique : X = A−1 . B , c’est la première méthode.
La solution de ce système peut s’exprimer a l’aide de déterminant : c’est la seconde méthode.
Exemple :
Résoudre le système linéaire suivant :

x − y + 2z = 1
{ −x + 2y + z = 1 , ce système peut se mettre sous forme matricielle :
x − 2y + 3z = −1

1 −1 2 x 1
(−1 2 1) (y) = ( 1 )
1 −2 3 z −1
A X B

Le déterminant principal du système est :

1 −1 2
∆= | 1 2 1| = 4
−1 −2 3

Comme 4 ≠ 0 , la matrice A est donc inversible.

Première Méthode

𝑋 = 𝐴−1 . 𝐵
c.à.d.

x 1
(y) = A−1 . ( 1 )
z −1

Calculons, donc l’inverse de la Matrice A : A−1


Déterminons d’abord la matrice N :

2 1 −1 1 −1 2
+| | −| | +| |
−2 3 1 3 1 −2 8 4 0
−1 2 1 2 1 −1
𝑁 = −| | +| | −| | = (−1 1 1)
−2 3 1 3 1 −2
−1 2 1 2 1 −1 −5 −3 1
(+ | 2 1
| −|
−1 1
| +|
−1 2
|)

La matrice adjointe A∗ est donc tN :

8 −1 −5
A* =tN= (4 1 −3)
0 1 1
1 −5
2 −4
8 −1 −5 4
−1 1 ∗ 1 1 −3
D’où A = detA × A = 4 . (4 1 −3) = 1 4 4
0 1 1 1 1
0
( 4 4 )
Comme :

x 1
(y) = A−1 . ( 1 ), on a :
z −1
x
1 8 −1 −5 1 1 12 3
y
( ) = . (4 1 −3) ( 1 ) = . ( 8 ) = (2)
z 4 4
0 1 1 −1 0 0

Donc : 𝑥 = 3, 𝑦 = 2 𝑒𝑡 𝑧 = 0 → (𝑥, 𝑦, 𝑧) = (3, 2, 0)


Deuxième Méthode:

Le déterminant principal du système est :


1 −1 2
∆= | 1 2 1| = 4
−1 −2 3

1 −1 2
|1 2 1| 2 1 1 1 1 2
1| | + 1| |+| |
𝑥 = −1 −2 3 = −2 3 −1 3 −1 −2 = 8 + 4 + 0 = 12 = 3
4 4 4 4

Donc 𝑥 = 3

1 1 2 1 1 2 1 1
|−1 1 1| |−1 1 1| −1 1|
𝑦= 1 −1 3 = 1 −1 3 1 −1 = (3 + 1 + 2) − (2 − 1 − 3) = 6 + 2 = 2
4 4 4 4
Donc 𝑦 = 2

1 −1 1
|−1 2 1| −1 2 1 −1 1 −1
1| | − 1| |−1| |
∆𝑧 = 1 −2 −1 = 1 −2 1 −2 −1 2 = 0+1−1 =0= 0
4 4 4 4

𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑧 = 0
La solution est donc : 𝑆 = {(3, 2, 0)}
EXERCICES
RESOUDRE LES SYSTEMES SUIVANTS
𝑥−4=0 2𝑥 + 3𝑦 = 5 𝑦 = 2𝑥 + 1 3𝑥 − 2𝑦 = 5 𝑦 = 3𝑥 − 1
1. { 2. { 3. { 4. { 5. {
3𝑦 − 𝑥 = 2 5𝑦 = 10 3𝑥 + 2𝑦 = 9 2𝑥 − 5𝑦 = 7 𝑦 = 2𝑥 + 3
𝑥 𝑦
+ =1 2𝑥 + 3𝑦 − 4𝑧 = −6
𝑥 + 2𝑦 = 4 5𝑥 − 𝑦 = 7
6. { 7. { 8. {2
𝑥 𝑦
3 9. {−𝑥 + 5𝑦 + 6𝑧 = −8
5𝑥 − 2𝑦 = 8 𝑦 − 2𝑥 = 2
+ =1 5𝑥 − 2𝑦 + 4𝑧 = 11
3 2
−7𝑥 + 𝑦 − 4𝑧 + 4𝑡 = −4
4𝑥 − 5𝑦 + 7𝑧 = 2
2𝑥 + 𝑦 − 8𝑧 − 4𝑡 = 2
10. { −9𝑥 + 𝑦 − 4𝑧 = 9 11. {
−3𝑥 − 6𝑦 + 5𝑧 + 4𝑡 = −1
7𝑥 − 6𝑦 + 8𝑧 = 15
3𝑥 − 3𝑦 + 3𝑧 − 6𝑡 = 3
12. Un moniteur forme des équipes pour un jeu. S’il forme des équipes de 5, il reste 4 élèves. S’il
forme des équipes de 6, il manque 2 élèves. On demande le nombre d’équipes et le nombre
d’élèves.
13. Un patron distribue une somme à ses employés ; s’il donne 40.000 FC à chacun, il reste 54.000
FC ; s’il donne 50.000 FC à chacun, il manque 126.000 FC. Déterminer le nombre d’employés et
la somme à partager.
14. Dans 3 ans, l’âge d’un père vaudra 3 fois l’âge de son fils ; dans 8 ans ; l’âge du fils sera les 2/5
de l’âge du père. Quels sont les âges respectifs ?
15. Deux ouvriers travaillent le même nombre d’heures par jour. Ils gagnent respectivement 25 FC
et 27 FC. Le premier travaillant pendant 4,5 jours gagne 283,5 FC de plus que le second
travaillant pendant 3 jours. Quel est le salaire journalier de chacun des ouvriers ?
Table des matières
CONTENU DU COURS .................................................................................................................................... 2
1. OBJECTIFS DU COURS ............................................................................................................................ 2
2. PLAN DU COURS ................................................................................................................................... 2
3. TRAVAUX PRATIQUES ........................................................................................................................... 2
4. BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 3
CHAPITRE PREMIER : LOGIQUE MATHEMATIQUE......................................................................................... 3
1.1. QUELQUES NOTIONS FONDAMENTALES....................................................................................... 3
a. Définition ...................................................................................................................................... 3
b. IL FAUT SIGNALER QUE : ............................................................................................................... 4
1.2. SUBDIVISION DE LA LOGIQUE MATHEMATIQUE........................................................................... 4
1.3. LA LOGIQUE PROPOSITIONNELLE .................................................................................................. 5
1.4. LES FONCTIONS DE VERITES – FONCTEURS ................................................................................... 9
1.5. LA HIERARCHIE DES CONNECTEURS ET EVALUATION ................................................................. 17
CHAPITRE DEUXIEME : ENSEMBLE DES NOMBRES REELS ........................................................................... 18
2.1. ENSEMBLES NUMERIQUES .............................................................................................................. 18
2.1.4. Nombres Irrationnels .......................................................................................................... 20
2.1.5. Nombres Réels .................................................................................................................... 20
2.1.6. Représentation .................................................................................................................... 20
2.2. PUISSANCE DANS IR..................................................................................................................... 21
EXERCICES ................................................................................................................................................ 23
2.3. EQUATIONS ................................................................................................................................. 27
EXERCICES ................................................................................................................................................ 28
CHAPITRE TROISIEME : MATRICE - DETERMINANT ..................................................................................... 30
3.1. MATRICE .......................................................................................................................................... 30
3.1.1. Définitions ................................................................................................................................ 30
3.1.2. Types des matrices .................................................................................................................. 30
3.1.3. Transposée d’une matrice ....................................................................................................... 32
3.1.4. Operations sur les matrices ..................................................................................................... 32
3.2. DETERMINANT.................................................................................................................................. 34
3.2.1. Définition ................................................................................................................................. 34
3.2.2. Calcule de déterminant d’une matrice d’ordre n ................................................................... 34
3.3. MATRICE INVERSIBLE OU REGULIERE............................................................................................... 37
3.4. RESOLUTION D’UN SYSTEME LINEAIRE ........................................................................................... 38
EXERCICES .................................................................................................................................................... 41

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