Note de Cours de Math Gen 22-23 l1 Matin Fin-2
Note de Cours de Math Gen 22-23 l1 Matin Fin-2
Note de Cours de Math Gen 22-23 l1 Matin Fin-2
[email protected] + 0821045301
2022 - 2023
CONTENU DU COURS
1. OBJECTIFS DU COURS
D’une façon générale, le cours de mathématiques vise à développer chez l’étudiant la capacité
de réflexion et de raisonnement (Déduction, Induction) en outre il lui permet d’avoir un sens
d’observation des faits ou des phénomènes et d’en faire les analyses et les synthèses.
En particulier au terme de ce cours d’Algèbre en Première Licence les étudiants seront capables
:
2. PLAN DU COURS
3. TRAVAUX PRATIQUES
- Les exercices sont prévus à la fin de chaque chapitre et seront résolus par les étudiants
sous la direction de l’enseignant.
- Les travaux pratiques (TP) sont également prévus.
- Il y aura une interrogation chaque fois après quinze heures de cours
- La présence au cours sera cotée comme un TP à la fin de chaque séance.
4. BIBLIOGRAPHIE
a. Définition
La logique mathématique est la science qui a pour objet la détermination des formes valides
(ou correctes) de raisonnement.
Un raisonnement est toute démarche de la pensée humaine qui permet d’obtenir des
connaissances nouvelles à partir des connaissances anciennes sans utiliser des nouvelles
observations sensibles.
- Les nouvelles observations sensibles sont les indications des organes de sens dont
les prémisses ne parlent pas.
a. La logique propositionnelle
Elle traite des propositions considérées comme des atomes insécables. Elle
attribue une valeur de vérité à une proposition entière sans y distinguer des
parties.
b. La logique prédicative
Elle analyse la déclaration en y distinguant deux parties : « le sujet« » et le « le
prédicat ». Dans ses règles et lois, on peut envisager la quantification du sujet.
c. La logique relationnelle
Elle distingue dans chaque déclaration deux ou plusieurs objets et une relation
entre ces objets.
d. Exemples
Soit la déclaration : 2 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 3
« 2 » est le sujet ;
« 3 » est l’objet
1.3.1. Définitions
C’est donc un énoncé déclaratif ou constatif susceptible de prendre une et une seule
valeur de vérité (soit vrai soit faux)
EXEMPLES :
Une table de vérité est un tableau ou sont présentées les valeurs de vérité d’une ou de
plusieurs propositions.
Soit n le nombre des propositions qui intervient dans une proposition complexe
construite par assemblages de deux ou plusieurs variables propositionnelles. Il est donc
nécessaire de prévoir toutes les possibilités qui peuvent se présenter et tous ces cas
possibles sont donnes par la formule suivante :
P P p
0
0 Ou bien F 0
1 V 1 1
p q p q
0 0 Ou bien F F
0 1 F V
1 0 V F P q 00
1 1 V V
01
10
p q r p q r
0 0 0 F F F
0 0 1 F F V
0 1 0 F V F
0 1 1 Ou bien F V V
1 0 0 V F F
1 0 1 V F V
1 1 0 V V F
1 1 1 V V V
p 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
q 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1
r 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1
s 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1
REMARQUE :
Il est bien entendu, que lorsqu’une proposition intervient a divers
endroits dans une proposition complexe, il faut toujours, dans une même
ligne de la table de vérité lui donner les mêmes valeurs de vérité.
Les valeurs de vérité d’une même colonne forment une plage de vérité ;
par exemple le cas de deux propositions p et q, la plage de p est
« 1100 » et la plage de q est « 1010 »
Exemple :
p q
0 0
1 et 1
0 0
0 0
Une tautologie ou une loi logique est toute fonction de vérité dont la valeur de vérité
est toujours 1 (vrai) quelles que soient les valeurs de vérité de ses variables
propositionnelles
Une contradiction ou une antilogie ou encore une ineptie est toute fonction de vérité
dont la valeur de vérité est toujours 0 (faux) quelles que soient les valeurs de vérité
de ses variables propositionnelles.
p q r p q S
1 1 1 1 1 0
Et
1 0 1 1 0 0
0 1 1 0 1 0
0 0 1 0 0 0
1.4.1. Définitions
Une fonction de vérité est toute expression propositionnelle formée d’une ou plusieurs
variables propositionnelles et dont la valeur de vérité varie en fonction de celles de ses
variables propositionnelles.
Dans les fonctions de vérité, les connexions entre variables propositionnelles sont
assurées par des operateurs logiques appelés «foncteurs » ou « connecteurs ». On
distingue des connecteurs à un seul argument ou connecteurs unaires (une seule
proposition) et les connecteurs à deux arguments ou connecteurs binaires (deux
propositions).
Exemples:
Table de vérité
p ~p ~ p
0 1 Ou bien 1 0
1 0 0 1
Double négation
Table de vérité :
1 0 1
~ (~p) : « il n’est pas vrai que je ne suis pas un homme » ou « c’est faux que je ne
suis pas un homme »
Exemple :
q : « Marie a 20 ans »
Table de vérité
p ⋀ q p q p⋀q
0 0 0 0 0 0
0 0 1 Ou bien 0 1 0
1 0 0 1 0 0
1 1 1 1 1 1
On note 𝑝 ⋁ 𝑞 et on lit « p ou q »
Exemples :
Pour avoir accès à l’Académie da la Police Nationale Congolaise, il faut être Sous-
officier de la PNC ou un diplômé d’Etat.
Table de vérité
p ⋁ q p q 𝑝⋁𝑞
0 0 0 0 0 0
Ou bien
0 1 1 0 1 1
1 1 0 1 0 1
1 1 1 1 1 1
Définitions
L’implication de deux propositions p et q est une proposition qui est fausse uniquement dans
le cas ou son antécédent est « vrai ou 1 » et le conséquent est « faux ou 0 » elle est vraie
dans les trois autres cas.
Ainsi le seul cas ou le Procès-verbal est dresse est celui ou p est vraie et ou q est fausse.
Table de vérité
p ⇒ q p q 𝑝⇒𝑞
0 1 0 0 0 1
Ou bien
0 1 1 0 1 1
1 0 0 1 0 0
1 1 1 1 1 1
Définition
Table de vérité
p ⇔ q p q 𝑝⇔𝑞
0 1 0 0 0 1
0 0 1 Ou bien 0 1 0
1 0 0 1 0 0
1 1 1 1 1 1
Remarque
La proposition 𝑝 ⇔ 𝑞 et la proposition (𝑝 ⇒ 𝑞)⋀(𝑞 ⇒ 𝑝) sont équivalentes :
p ⇒ q ⋀ q ⇒ p
0 1 0 1 0 1 0
0 1 1 0 1 0 0
1 0 0 0 0 1 1
1 1 1 1 1 1 1
Définition
La disjonction exclusive est fonction de vérité qui prend la valeur « faux » dans le cas
ou p et q ont une même valeur de vérité et la valeur « vrai » dans le cas ou p et q ont
des valeurs de vérité distinctes. On note p w q ou (p ∨ q) et on lit « ou bien p ou bien
q », « soit p soit q » Le connecteur ∨ noté parfois w s’appelle le disjoncteur
exclusif
Exemple
Table de vérité
p ∨ q p q p∨q
0 0 0 0 0 0
Ou bien
0 1 1 0 1 1
1 1 0 1 0 1
1 0 1 1 1 0
Exemple
0 1 1 1
Exemple
Table de vérité
p ↑ q p q 𝑝↑𝑞
0 1 0 0 0 1
0 1 1 Ou bien 0 1 1
1 1 0 1 0 1
1 0 1 1 1 0
Remarque
1 1 0 0
0 1 1 1
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
0 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1
1 0 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1
1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1
Remarques
Les connecteurs ~, ∧, ∨ suffisent pour exprimer toutes les fonctions de vérité même
celles a plus de deux variables. Cependant on y ajoute les connecteurs ⟹, ⇔ car
ils sont couramment utilises dans l’expression de certaines fonctions de vérité.
p ∨ q est équivalente à ~ (p ⇔ q)
𝑝 ↑ 𝑞 est équivalente à ~ (p ∧ q)
Sans le système de points, les principaux foncteurs logiques sont hiérarchisés comme
suit :
1. ↔
2. →
3. (∧ et ∨)
4. (V , ↑)
Exemples :
Evaluer cette fonction signifie déterminer les cas ou elle prend les valeurs de vérité (faux
ou vrai) ou encore déterminer sa plage de vérité.
Evaluation :
0 0 0 1 0 1 1 0 1
0 1 1 0 0 0 0 1 1
1 0 1 0 0 1 1 0 1
1 1 1 1 1 0 1 0 0
Ou bien :
p ∨ q ∧ p ↔ q → ~ p ∨ ~q
0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 1
0 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0
1 1 0 0 1 0 0 1 0 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0
L’ensemble des entiers relatifs est obtenu à partir de l’ensemble des entiers naturels auquel on
rajoute les entiers négatifs. On le note ℤ et on a : ℤ = 𝑁 ∪ {0, −1, −2, −3, −4, −5, … }
La soustraction est parfaitement définie dans ℤ : 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑎 < 𝑏; 𝑎 − 𝑏 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℤ
Entiers positifs : ℤ+ = N = {0,1,2,3,4,5,6, … }
Entiers négatifs : ℤ− = {… , −5, −4, −3, −2, −1,0}
ℤ− ∪ ℤ+ = ℤ 𝑒𝑡 ℤ− ∩ ℤ+ = {0}
N⊂ ℤ
L’équation 𝑏𝑥 = 𝑎 , avec 𝑏 ≠ 0 n’a pas toujours de solutions dansℤ, il faut donc construire un
nouvel ensemble contenant ℤ ou 𝑏𝑥 = 𝑎 trouvera toujours une solution.
1 143
EXEMPLE : 2 = 0,5; −2
= −71,5
Les nombres irrationnels sont des nombres qui ne peuvent pas être écrit sous
n n n
Forme d’une fraction ; exemple : √2, πn , en , √3, √7 . . . ; ils ont une écriture décimale
illimitée non périodique.
𝑒 = 2,7182818284590452353602874713527 …
𝜋 = 3,1415926535897932384626433832795 …
√2 = 1,4142135623730950488016887242097 …
√3 = 1,7320508075688772935274463415059 …
√7 = 2,6457513110645905905016157536393 …
L’ensemble des nombres réels est la réunion de l’ensemble des nombres rationnels ℚ avec
l’ensemble.
Des nombres irrationnels. Nous avons donc les inclusions suivantes :
𝐼𝑁 ⊂ ℤ ⊂ ℚ ⊂ 𝐼𝑅
2.1.6. Représentation
Comme pour les entiers relatifs, les nombres rationnels et irrationnels donc les nombres réels
peuvent être représentés par un point sur la droite numérique dénommée droite des réels
D’où 𝑰𝑹 =] − ∞, +∞[
Remarque : L’équation x 2 = a n’a pas de solution dans IR pour les réels a strictement négatifs
dans IR. Alors il faut introduire un nouvel ensemble contenant IR et donc l’équation x 2 = a
possède toujours une solution. Il s’agit de l’ensemble des nombres notés C ; où on s’est convenu
que √−1 = i
et où x 2 = −1 possède la solution 𝑥 = ±√−1 = ±1. D’où IN⊂ ℤ ⊂ 𝑄 ⊂ 𝐼𝑅 ⊂ 𝐶
2.2. PUISSANCE DANS IR
m n n m
𝑥 n = √𝑥 m = ( √𝑥) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 ≥ 2
En particulier :
𝟏
𝐧
si m=1 on a : 𝑥 𝐧 = √𝑥on lit « racine nième de 𝑥 » n est l’indice du radical
et 𝑥 est la base ou le radicant
𝑚
Si 𝑛 = 2 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 2 = √𝑥 𝑚 𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑡 " 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑟𝑒𝑒 𝑑𝑒 𝑥 𝑚
𝑚
3
Si 𝑛 = 3 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 3 = √𝑥 𝑚 𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑡 "𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑢𝑏𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑥 𝑚
Exemples
3 3 3 3 4 12 3 6
1) √4. √7 = √28 2) √ √47 = √47 3) √13. √13 = √133+2
6
= √135
5
√3 5 3 5 1 √2 6
4) 5 = √ = √ 5) 3 = √23−2
√9 9 3 √2
6
= √2
n n n
Remarque : √a + b ≠ √a + √b √9 + 16 ≠ √9 +
√16
d. Usage de la calculatrice :
𝐱
On dispose des touches √, ∛ ou 𝐱√𝐲, √ pour le calcul des radicaux :
3 6 4096
Exemple : calculer a. √900 , b. √27000, c. √ 729
3
b. √2700 ∶ shift ∛ 2700 = 30 s’affiche sur l’écran.
x
c. 6 shift √ ( 4096 : 729 ) = 1,333333333333 s’affiche sur l’écran
Remarque : pour (c) si vous omettez les parenthèses, la réponse sera 0,005486968
e. l’usage de l’ordinateur
f. Propriétés
Soient deux réels a et b et deux naturels m et n.
a𝐦 . 𝐚𝐧 = 𝐚𝐦+𝐧 𝒂 𝒎 𝒂𝒎
( ) = 𝒎 (𝒃 ≠ 𝟎)
𝒃 𝒃
(𝐚. 𝐛)𝐦 = 𝐚𝐦 . 𝐛𝐦
(𝐚𝐦 )𝐧 = 𝐚𝐦.𝐧
𝐚𝐦 𝟏
𝐧
= 𝐚𝐦−𝐧 = 𝐧−𝐦 (𝐚 ≠ 𝟎)
𝐚 𝐚
n n n n m n.m
√x. √y = √x. y √x. √x = √x n+m : réduction au même
indice.
n
√x n x
n
= √ ; (y ≠ o) √x n.m 1
n
√y y m
= √x m−n = n.m
, (x ≠ 0)
√x √x n−m
n m 𝑛.𝑚
√ √x = √𝑥
EXERCICES
I. PUISSANCE
1 n
1. Calculer (1 + n) , si n prend les valeurs suivantes :
II. RADICAUX
a. Simplifier.
1. √450 4 a3 b5
8. √0,0009 15. √
c4
12a3
2. √1000 9. √5,76 16. √
b4
n an+1
3. √25a2 10. √0,2025 17. √
bn
n a2n+1
4. −√144m2 11. √39,69 18. √
bn+1
12. √54 + √294 − 24
5. √9 × 25 × 7 19. √a32
√486
3 27
6. √x 2 + 4x + 4 13. √216a6 b 4 20. √a18
n 8
7. √y 2 − 2y + 1 14. √2n an+1 b n+2 21. √a12 b 18
b. Réduire les radicaux suivants au même indice (𝒂 > 0)
3 4 3 15 20 12
1. √a et √a2 2. √a3 , √a et √a3 3. √a8 , √a7 et √a5
5 4 3 6 6 4
4. √7, et √6 5. √7, √3 et √15 6. √12 et √8
c. Calculer
3 3 4 n
1. √√a ; √√𝐚; √ √a ; √√a
3 3 3 4 4 3
2.√ √4a3 ; √√8a6 ; √ √8a3 b 2 , √ √25
n n 3
3. √√a2n ; √ n√a2n+4 ; √ √8a3 b12
3 3
4. 5√a − √a + 2√a 5. √a + √27a 6. √4a + √9a + a√a
3 6 3
7. √a + 2√a2 − √27a
3 3 3
√12a4 b 5 √45b √5 a √30
8. 3 × 3 9. ×3
√5b 2 √4a √5a √60a2
d. Simplifier
1 1 1 1 1 1
1. 83 ;162 ; 5−1 ; 9−2 ; 27−3 ; 22 ; 4−4
1 1 1
2 −1 4 2 16 −2 25 4
2. (3) ; (9) ; (25) ; (16)
5 3
2
−
3 5 7
1 2 4 −2
3. 8 ;
3 16 4 ; 36 ; 2 2 ; 2 (25) ; (9)
1 1
2. √2 ; ; 3 ; 4 √2
√3 √5
f. Calculer
2 3 2 3
5 3
( √ √9) × √27 × √9
5 √( 4√8) + (√ 3√3) ( √2 − √3)
1. 6 2. × 5
√3 4 2 √625
√( 5√25)
3
√3 27 √5
3. ( 3 − 3 ) × 4. √3 + √3 + √3 × √3 + √3 + √3
√3 √9 √5
1 + √15
5. 8 + √15 − 6. 2 × √2(5 + 2 √6) × √(5 − 2 √6) − 2 √2
√2
2 2
( √63 + √448) ( √44 − √891)
7. −
2 4
7 + √2 √3 5 √5 8
1. 2. 3. 3 4. 3 3
1 − √2 √3 − 5 √2 √7 − 1 √4 − √3
√3 1 + √2 − √3 1 + √2 − √3 1
5. 6. 7. 8.
√6 1 + √3 − √2 1 − √3 − √2 √2 + √3 + √5
Une équation f(x) est une égalité qui n’est vérifiée que pour certaines valeurs
données à x.
Ces valeurs sont les solutions (ou les racines) de l’équation et x est l’inconnue.
𝑏
Forme :𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 ⟹ 𝑎𝑥 = −𝑏 ⟹ 𝑥 = − 𝑎
𝑏
1er cas : 𝑎 ≠ 0; 𝑆 = {− 𝑎}
2e cas : 𝑎 = 0; −𝑠𝑖 𝑏 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠𝑆 = 𝑅; 𝐼𝑁𝐷𝐸𝑇𝐸𝑅𝑀𝐼𝑁𝐸𝐸: 0𝑥 = 0
−𝑠𝑖 𝑏 ≠ 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆 = ∅; 𝐼𝑀𝑃𝑂𝑆𝑆𝐼𝐵𝐿𝐸: 0𝑥 = −𝑏
FORME : 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0; 𝑎 ∈ 𝑅 ∗ , 𝑏 ∈ 𝑅 𝑒𝑡 𝑐 ∈ 𝑅.
b
RESOLUTION : On calcule le discriminant ∆ ou le discriminant réduit ∆′ avec b′ = 2
−b ± √∆ −b′ ± √∆′
x1 , x2 = ou x1 , x2 =
2a a
b b′
x1 = x2 = − ou x1 = x2 = −
2a a
𝑆𝑖 ∆= 0 : 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = (𝑥 − 𝑥1 )2
−1 − 5 −1 + 5
x1 = = −3 𝑒𝑡 𝑥2 = = 2, 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑆 = {−3, 2}
2 2
La décomposition en facteurs de 𝑥 2 + 𝑥 − 6 𝑒𝑠𝑡 1(𝑥 + 3)(𝑥 − 2)
−3 1
2. 9x 2 + 6x + 1, ∆′ = 32 − 9.1 = 9 − 9 = 0, x1 = x2 = = −3
9
1 2
La décomposition en facteurs de 9x 2 + 6x + 1 est 9 (x + 3) = (3x + 1)2
EXERCICES
3𝑥 − 6 4𝑥 5 𝑥−1 𝑥+2
1. − 8𝑥 = − 2. − =4 3. 3𝑥 + 4 = −5𝑥 + 2
4 5 2 3 5
3. (18 + 𝑥) + (9 + 𝑥) = 2(16 + 𝑥) 4. (18 + 𝑥) + (14 + 𝑥) = 2(16 + 𝑥)
𝑥 + 7 2𝑥 − 3 𝑥+2 𝑥+4
5. − =9 6. − =8
3 2 3 2
7. Un père a quatre vaches. Il veut que l’ainé de ses deux fils ait trois fois plus de vaches
que le cadet. Combien de vaches aura chacun des fils ?
8. A un moment donné, un parc de stationnement souterrain contient au total 40
véhicules, soit des motos et des autos. S’il y a 100 roues au total, combien d’autos et de
motos y-a-t-il dans le parc ?
9. un père a trois fois l’âge de son fils. Dans 12 ans, il n’aura plus que deux fois l’âge de son
fils. Trouver l’âge de chacun.
10. 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝐼 = 𝐶𝑛𝑖, 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 ∶
11. On veut partager 50000 FC entre deux personnes de telle manière que l’une ait 6000
FC de plus que l’autre. Quelle est la part de chacune ?
12. On a payé au total 135850 FC pour 23 m2 d’un tissu A et 30 m2 d’un tissu B. le tissu B
coûte quatre fois le prix du tissu A. quel est le prix de chaque tissu au m2 ?
13. Un montant d’argent de 15200 FC est formé des billets de 200 FC et de 500 FC. Si on
compte 40 billets au total, combien y-a-t-il des billets de chaque sorte ?
14. Une mère a 60 ans et son fils 35 ans. Quand l’âge de la mère était-il le double de celui
de son fils ?
15. le périmètre d’’un rectangle est de 170 m, la longueur est de 25 m supérieure a la
largeur. Quels sont les dimensions du terrain ? (30 m et 55 m)
16. si on ajoute 5 à un nombre, on obtient trois fois ce nombre moins 19. Quel est ce
nombre ?
17. la Province A dispose d’un budget de 1.800.000$ et la Province B d’un budget de
800.000$. le plan du gouvernement central prévoit que le budget de chaque Province
augmentera dorénavant de 50.000$ par année.
Dans combien d’année le Budget de A ne sera plus que le double de celui du
département B ?
18. lors de la présentation d’un film, le caissier d’une salle de cinéma a vendu 850 billets
pour une recette de 255.000 FC. Combien d’étudiants ont vu le film si le prix d’entrée
pour un étudiant est de 200 FC alors que le prix normal est de 400 FC ?
19. Un grossiste doit livrer à un détaillant une grande quantité de produits empaquetés.
Pour la livraison, on dispose de 3 camions de modèles différents. Le premier camion
peut faire seul la livraison en 3 jours, le second en 4 jours et le troisième en six jours.
Etant donné qu’on veut accélérer la livraison, on décide de faire livrer simultanément la
marchandise par les 3 camions. Combien de jours cela prendra-t-il ?
4. x 2 + 9 + 6x = 0 5. x 2 − 8x + 15 = 0 6. x 2 + 4𝑥 − 21
7. 3𝑥 + 𝑥 2 + 5 = 0 8. 𝑥 2 − √2𝑥 − 4 = 0
3𝑥 2 − 13 3𝑥 2 + 3 8𝑥 2 − 12𝑥 + 4
9. − = 2
𝑥−3 𝑥+1 𝑥 − 2𝑥 − 3
𝑥+4 𝑥+1 4𝑥 3𝑥 − 1
10. 1 + − = −
𝑥 𝑥−1 𝑥+2 𝑥+3
1 1 1 1
11. + + + =0
𝑥+1 𝑥+2 𝑥−2 𝑥−1
12. on a acheté un certain nombre d’objets identiques pour la somme totale de 4.800 FC. Si
chaque objet avait coûté 80 FC de plus, on aurait acheté, pour la même somme, 10
objets de moins. Déterminer le nombre d’objets achetés.
13. trouver deux nombres entiers consécutifs dont la somme des carrés est 265.
14. trouver 3 nombres entiers consécutifs dont la somme des carrés est 50.
15. la somme du double d’un nombre et de son carré est 80. Trouver un tel nombre.
16. la moitie du carré d’un nombre égale ce nombre augmenté de 12. Trouver ce nombre.
17. un fleuriste achète des plantes pour la somme de 2.500 FC. Lorsqu’il lui en reste 6 et
qu’il a vendu chacune des autres 100 FC de plus qu’il ne les avait achetées, son bénéfice
s’élève à 650 FC. Quel est le nombre de plantes achetées ?
18. lors d’une excursion dont le prix total s’élève à 2.200 FC, le nombre de participants étant
supérieur de 3 au nombre prévu, le prix de voyage individuel est diminue de 12 FC.
Déterminer le nombre de participants primitivement prévu.
3.1.1. Définitions
On appelle matrice M d’ordre (m, n) notée Mm,n un ensemble de 𝑚 × 𝑛 éléments disposés
dans un tableau rectangulaire de m lignes et n colonnes .on note Mm,n = (aij )
𝑎11 𝑎12 … 𝑎1𝑛
𝑎21 𝑎22 … 𝑎2𝑛
M=( … … … … … … . . )
𝑎𝑚1 𝑎𝑚2 … 𝑎𝑚𝑛
D’où
Mm,n = (aij ) Signifie qu’on a une matrice à m lignes et n colonnes. i et j sont des indices et aij
est un élément de i-ème ligne et j-ème colonne.
Le couple (𝑚 , 𝑛) se nomme ordre de la matrice ou dimension ou encore format où m est le
nombre des lignes et n le nombre des colonnes.
L’ensemble des matrices d’ordre (𝑚, 𝑛) est noté ℳ𝑚,𝑛 (𝐼𝑅).
Exemple :
5 −2 −2 6 2
2 1 −33
𝐴 = (0 8 ) , 𝐵=( ) , 𝐶 = ( 6 22 0)
4 0 17
1 7 2 0 5
Ordre : (3,2) (2,4) (3,3)
a13 = ∄, a22 = 8𝑏13 = −3, 𝑏24 = 7𝑐32 = 0, 𝑐11 = −2
1 1 4 9 0
𝑀 = ( 3 0 11−2 3) Ordre : (3 , 5)
−4 2 0 −5 3
Matrice HAUTE ou PORTRAIT : (𝑚 > 𝑛) : le nombre des lignes est strictement supérieur
à celui des colonnes.
−3 4
1 2
𝑁=( ) Ordre : (4 , 2)
2 9
0 3
Matrice CARREE : m=n : le nombre des lignes est égal au nombre des colonnes ; on lit
« Matrice carrée d’ordre n »
𝑗 𝑘 𝑙
𝑇𝑆 = (0 𝑚 𝑛)
0 0 𝑝
Matrice TRIANGULAIRE INFERIEURE : Matrice carrée dont tous les éléments au dessus
de la diagonale principale sont nuls,
𝑞 0 0
𝑇𝐼 = ( 𝑟 𝑢 0)
𝑠 𝑡 𝑣
Matrice DIAGONALE : Matrice à la fois triangulaire supérieure et triangulaire inferieure.
𝑤 0 0
𝐷 = (0 𝑥 0)
0 0 𝒚
Matrice UNITE ou IDENTITE : Matrice diagonale dont tous les éléments de la diagonale
principale sont égaux à 1. On la note 𝐼.
1 0 0
𝐼 = (0 1 0)
0 0 1
Matrice UNILIGNE : (α β γ) une seule ligne : (1 ,3)
δ
Matrice UNICOLONNE : ( ε )une seule colonne : (3 , 1)
θ
Si M est une matrice d’ordre (m, n), alors la transposée de la matrice M notée tM est une
matrice d’ordre (n, m). C’est-à-dire les lignes et les colonnes sont échangées.
1 2 3 1 4 7
Exemples : M=(4 2 6) et la transposée de la matrice M est tM = (2 2 3)
7 3 0 3 6 0
𝑎
A=(𝑎 𝑏 𝑐 ) et sa transposée est tA
= (𝑏 )
𝑐
N.B. Une matrice carrée est dite symétrique lorsqu’elle est égale à sa transposée.
Mn est symétrique si et seulement si Mn = tMn
12 06 32 12 06 32
Exemple : 𝑀 = (06 22 54) et tM= (06 22 54)
32 54 33 32 54 33
A. ADDITION
La somme des matrices A et B notée A+B = C est définie par le coefficient cij tel que :
cij = aij + bij
Exemple :
3 0 −2 1 −1 2 3 0 −2
𝐴=( 5 7 3 ) et 𝐵 = (4 −6 7) ; 𝐴+𝐵 =( 5 7 3 )+
−1 2 1 0 2 0 −1 2 1
1 −1 2
(4 −6 7)
0 2 0
3+1 0−1 −2 + 2 4 −1 0
𝐴+𝐵 =( 5+4 7−6 3 + 7) = ( 9 1 10)
−1 + 0 2 + 2 1+0 −1 4 1
B. MULTIPLICATION D’UNE MATRICE PAR UN SCALAIRE
Exemples :
0 2 −3 0 2 −3 0 30 −45
−2 −2
1. 𝐴 = ( 5 3 1 ) 𝑒𝑡 𝛼 = 15 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼𝐴 = 15 × ( 5 3 1 ) = (−6 45 15 )
6 2 13 6 2 13 90 30 5
6 −12 −60 1 1 6 −12 −60
2. 𝐵 = (−18 54 24 ) 𝛼 = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼𝐵 = × (−18 54 24 )
6 6
30 42 0 30 42 0
6 −12 −60 6 −12 −60
(−18 54 24 ) 6 6 6
−18 54 24 1 −2 −10
= 30 42 0 = = ( −3 9 8 )
6 6 6 6 5 7 0
30 42 0
( 6 6 6 )
CONDITION :
Soient deux matrices A d’ordre (𝑚, 𝑛) et B d’ordre (𝑝, 𝑞).le produit 𝐴 × 𝐵 n’est
possible que si les nombres des colonnes de la première matrice A est égale au
nombre des lignes de la seconde matrice B ; c.à.d. 𝑛 = 𝑝
𝐶 = 𝐴 × 𝐵 est une matrice d’ordre (𝑚 , 𝑞) c.à.d. le même nombre de lignes que celui
de la matrice A et le même nombre de colonnes que celui de la matrice B.
Il est évident que 𝐴. 𝐵 ≠ 𝐵. 𝐴 ; EXEMPLE :
1 1
1 −3 3
𝐴=( ) 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒: (2 , 3) 𝑒𝑡 𝐵 = (2 −2) 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒: (3 , 2) ;
2 4 1
3 −3
L’ordre de la matrice produit 𝐴. 𝐵 : (2,3)(3,2) = (2,2)
1 1
1 −3 3 1−6+9 1+6−9 4 −2
𝐴.B =( ) (2 −2) = ( )=( )
2 4 1 2+8+3 2−8−3 13 −9
3 −3
Le produit B.A est possible est il est d’ordre (3,2). (2,3) ⟹(3,3)
1 1 1 + 2 −3 + 4 3+1
1 −3 3
𝐵. 𝐴 = (2 −2) ( ) = (2 − 4 −6 − 8 6 − 2)
2 4 1
3 −3 3 − 6 −9 − 12 9−3
3 1 4
= (−2 −14 4)
−3 −21 6
3.2. DETERMINANT
3.2.1. Définition
Le déterminant de la matrice A noté det A ou|A| est défini par le tableau suivant :
MATRICE D’ORDRE 1
MATRICE D’ORDRE 3
𝑎 𝑑 𝑔 𝑎 𝑑 𝑔
𝐴 = (𝑏 𝑒 ℎ ) ⟹ 𝑑𝑒𝑡𝐴 = |𝑏 𝑒 ℎ |
𝑐 𝑓 𝑖 𝑐 𝑓 𝑖
Pour une matrice d’ordre 3, on utilise la méthode de SARRUS.
𝑎 𝑑 𝑔 𝑎 𝑑
𝑑𝑒𝑡𝐴 = |𝑏 𝑒 ℎ | 𝑏 𝑒 | = (𝑎𝑒𝑖 + 𝑑ℎ𝑐 + 𝑔𝑏𝑓) − (𝑐𝑒𝑔 + 𝑓ℎ𝑎 + 𝑖𝑏𝑑)
𝑐 𝑓 𝑖 𝑐 𝑓
= 𝑎𝑒𝑖 + 𝑑ℎ𝑐 + 𝑔𝑏𝑓 − 𝑐𝑒𝑔 − 𝑓ℎ𝑎 − 𝑖𝑏𝑑.
Ou bien
i. Alternance des signes à partir du terme 𝑎11 en commençant par le signe + : (+, -,
+, -, +, …)
ii. Soit 𝐴 = (𝑎𝑖𝑗 ), une matrice carrée d’ordre n. Le mineur de l’élément 𝑎𝑖𝑗 , noté Mij ,
est le déterminant d’ordre n-1 de la matrice obtenue de A en lui supprimant son
ième ligne et sa jème colonne.
Exemples :
Le mineur de a11 = −1 est un déterminant d’ordre 3 (𝑐. à. 𝑑. : 4 − 1) de la matrice
obtenue de A en lui supprimant la première ligne et la première colonne :
2 5 1
=| 3 1 2|
−6 0 −5
Les mineurs de a23 = −2, a32 = 3 et a44 = 4 sont respectivement :
0 5 1 0 2 1 0 2 5
| 0 1 2| , | 0 3 2| , |0 3 1|
0 0 −5 0 −6 −5 0 −6 0
iii. le cofacteur de l’élément 𝑎𝑖𝑗 noté Cij , est le mineur de 𝑎𝑖𝑗 multiplié par (−1)i+j
- Si i+j est impair, Cij = −Mij c.à.d: le cofacteur d’un élément est égala
l’oppose du mineur de même élément.
Prenons les cofacteurs de l’exemple ci-dessus : les cofacteurs de a11 = −1, a23 = 4, a32 =
3 et a44 = −3 sont respectivement :
2 5 1 0 5 1 0 2 1 0 2 5
+| 3 1 2| − | 0 1 2| + | 0 3 2 | − |0 3 1|
−6 0 −5 0 0 −5 0 −6 −5 0 −6 0
2 5 1 0 5 1 0 2 1 0 2 5
−1 | 3 1 2 | + 2 | 0 1 2 | + 3 | 0 3 2 | − 4 | 0 3 1|
−6 0 −5 0 0 −5 0 −6 −5 0 −6 0
2 5 1
= −1 | 3 1 2| + 0 + 0 + 0
−6 0 −5
5 1 2 1 2 5
= −1 (−3 | | + 1| | − 2| |)
0 −5 −6 −5 −6 0
DEFINITION
Une matrice carrée A est dite inversible ou régulière si son déterminant est non-nul.
𝐴 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 ⇔ detA ≠ 0
Une matrice carrée A est dite non inversible ou singulière si son déterminant est nul
𝐴 𝑠𝑖𝑛𝑔𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒 ⇔ detA = 0
Soit A une matrice carrée inversible, alors detA≠ 0, et il existe une matrice notee 𝐴−1
appelée inverse de A, telle que 𝐴−1 . 𝐴 = 𝐴. 𝐴−1 = 𝐼, 𝐼 matrice identique ou matrice unité.
Soient la matrice 𝐴 = (aij ) et Min le mineur de aij , on appelle matrice adjointe de
A, notée A∗ , la transposée de la matrice N = (𝑐𝑖𝑗 ) avec cij = (−1)i+j . (𝑀𝑖𝑛).
A∗
D’où 𝐴−1 = , 𝑎𝑣𝑒𝑐 A∗ =t𝑁.
𝐷𝑒𝑡𝐴
EXEMPLES :
2 −5 𝑀∗
1. 𝑀 = ( ), calculons l’inverse de la matrice M : 𝑀−1 = , 𝑜𝑟 𝑀∗ = 𝑡
𝑁
3 −1 𝐷𝑒𝑡 𝑀
2 −5
Det M = | | = −2 + 15 = 13 ≠ 0, 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑀 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑜𝑢 𝑟é𝑔𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒
3 −1
𝐶 𝐶12 −1 −3
𝑁 = ( 11 ) , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐶11 = −1, 𝐶12 = −3, 𝐶21 = 5 𝑒𝑡 𝐶22 = 2. 𝑑′𝑜ù 𝑁 = ( )
𝐶21 𝐶22 5 2
1 0 0
2. 𝐴 = (0 −1 1 )
0 0 −1
A∗
Déterminons l’inverse de la matrice A ; 𝐴−1 =
𝐷𝑒𝑡𝐴
1 0 0
−1 1
𝐷𝑒𝑡𝐴 = |0 −1 1| = | |=1≠0,
0 −1
0 0 −1
−1 1 0 1 0 −1
𝑐11 = (−1)1+1 | | 𝑐12 = (−1)1+2 | |=0 𝑐13 = (−1)1+3 | |=0
0 −1 0 −1 0 0
=1
1 0 1 0
0 0 𝑐22 = (−1)2+2 | | 𝑐23 = (−1)2+3 | |=0
𝑐21 = (−1) 2+1
| |=0 0 −1 0 0
0 −1 = −1
1 0
0 0 𝑐33 = (−1)3+3 | | = −1
𝑐31 = (−1) 3+1
| |=0 1 0 0 1
−1 1 𝑐32 = (−1)3+2 | | = −1
0 1
1 0 0 1 0 0
∗ t
Donc 𝑁 = (0 −1 0 ) ⟹ A = 𝑁=(0 −1 −1)
0 −1 −1 0 0 −1
Par suite :
1 0 0
(0 −1 −1)
A∗ 1 0 0
𝐴−1 = = 0 0 −1 = (0 −1 −1)
𝐷𝑒𝑡𝐴 1
0 0 −1
PREUVE :
1 0 0 1 0 0 1 0 0
(0 −1 1 ) (0 −1 −1) = (0 1 0)
0 0 −1 0 0 −1 0 0 1
x − y + 2z = 1
{ −x + 2y + z = 1 , ce système peut se mettre sous forme matricielle :
x − 2y + 3z = −1
1 −1 2 x 1
(−1 2 1) (y) = ( 1 )
1 −2 3 z −1
A X B
1 −1 2
∆= | 1 2 1| = 4
−1 −2 3
Première Méthode
𝑋 = 𝐴−1 . 𝐵
c.à.d.
x 1
(y) = A−1 . ( 1 )
z −1
2 1 −1 1 −1 2
+| | −| | +| |
−2 3 1 3 1 −2 8 4 0
−1 2 1 2 1 −1
𝑁 = −| | +| | −| | = (−1 1 1)
−2 3 1 3 1 −2
−1 2 1 2 1 −1 −5 −3 1
(+ | 2 1
| −|
−1 1
| +|
−1 2
|)
8 −1 −5
A* =tN= (4 1 −3)
0 1 1
1 −5
2 −4
8 −1 −5 4
−1 1 ∗ 1 1 −3
D’où A = detA × A = 4 . (4 1 −3) = 1 4 4
0 1 1 1 1
0
( 4 4 )
Comme :
x 1
(y) = A−1 . ( 1 ), on a :
z −1
x
1 8 −1 −5 1 1 12 3
y
( ) = . (4 1 −3) ( 1 ) = . ( 8 ) = (2)
z 4 4
0 1 1 −1 0 0
1 −1 2
|1 2 1| 2 1 1 1 1 2
1| | + 1| |+| |
𝑥 = −1 −2 3 = −2 3 −1 3 −1 −2 = 8 + 4 + 0 = 12 = 3
4 4 4 4
Donc 𝑥 = 3
1 1 2 1 1 2 1 1
|−1 1 1| |−1 1 1| −1 1|
𝑦= 1 −1 3 = 1 −1 3 1 −1 = (3 + 1 + 2) − (2 − 1 − 3) = 6 + 2 = 2
4 4 4 4
Donc 𝑦 = 2
1 −1 1
|−1 2 1| −1 2 1 −1 1 −1
1| | − 1| |−1| |
∆𝑧 = 1 −2 −1 = 1 −2 1 −2 −1 2 = 0+1−1 =0= 0
4 4 4 4
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑧 = 0
La solution est donc : 𝑆 = {(3, 2, 0)}
EXERCICES
RESOUDRE LES SYSTEMES SUIVANTS
𝑥−4=0 2𝑥 + 3𝑦 = 5 𝑦 = 2𝑥 + 1 3𝑥 − 2𝑦 = 5 𝑦 = 3𝑥 − 1
1. { 2. { 3. { 4. { 5. {
3𝑦 − 𝑥 = 2 5𝑦 = 10 3𝑥 + 2𝑦 = 9 2𝑥 − 5𝑦 = 7 𝑦 = 2𝑥 + 3
𝑥 𝑦
+ =1 2𝑥 + 3𝑦 − 4𝑧 = −6
𝑥 + 2𝑦 = 4 5𝑥 − 𝑦 = 7
6. { 7. { 8. {2
𝑥 𝑦
3 9. {−𝑥 + 5𝑦 + 6𝑧 = −8
5𝑥 − 2𝑦 = 8 𝑦 − 2𝑥 = 2
+ =1 5𝑥 − 2𝑦 + 4𝑧 = 11
3 2
−7𝑥 + 𝑦 − 4𝑧 + 4𝑡 = −4
4𝑥 − 5𝑦 + 7𝑧 = 2
2𝑥 + 𝑦 − 8𝑧 − 4𝑡 = 2
10. { −9𝑥 + 𝑦 − 4𝑧 = 9 11. {
−3𝑥 − 6𝑦 + 5𝑧 + 4𝑡 = −1
7𝑥 − 6𝑦 + 8𝑧 = 15
3𝑥 − 3𝑦 + 3𝑧 − 6𝑡 = 3
12. Un moniteur forme des équipes pour un jeu. S’il forme des équipes de 5, il reste 4 élèves. S’il
forme des équipes de 6, il manque 2 élèves. On demande le nombre d’équipes et le nombre
d’élèves.
13. Un patron distribue une somme à ses employés ; s’il donne 40.000 FC à chacun, il reste 54.000
FC ; s’il donne 50.000 FC à chacun, il manque 126.000 FC. Déterminer le nombre d’employés et
la somme à partager.
14. Dans 3 ans, l’âge d’un père vaudra 3 fois l’âge de son fils ; dans 8 ans ; l’âge du fils sera les 2/5
de l’âge du père. Quels sont les âges respectifs ?
15. Deux ouvriers travaillent le même nombre d’heures par jour. Ils gagnent respectivement 25 FC
et 27 FC. Le premier travaillant pendant 4,5 jours gagne 283,5 FC de plus que le second
travaillant pendant 3 jours. Quel est le salaire journalier de chacun des ouvriers ?
Table des matières
CONTENU DU COURS .................................................................................................................................... 2
1. OBJECTIFS DU COURS ............................................................................................................................ 2
2. PLAN DU COURS ................................................................................................................................... 2
3. TRAVAUX PRATIQUES ........................................................................................................................... 2
4. BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 3
CHAPITRE PREMIER : LOGIQUE MATHEMATIQUE......................................................................................... 3
1.1. QUELQUES NOTIONS FONDAMENTALES....................................................................................... 3
a. Définition ...................................................................................................................................... 3
b. IL FAUT SIGNALER QUE : ............................................................................................................... 4
1.2. SUBDIVISION DE LA LOGIQUE MATHEMATIQUE........................................................................... 4
1.3. LA LOGIQUE PROPOSITIONNELLE .................................................................................................. 5
1.4. LES FONCTIONS DE VERITES – FONCTEURS ................................................................................... 9
1.5. LA HIERARCHIE DES CONNECTEURS ET EVALUATION ................................................................. 17
CHAPITRE DEUXIEME : ENSEMBLE DES NOMBRES REELS ........................................................................... 18
2.1. ENSEMBLES NUMERIQUES .............................................................................................................. 18
2.1.4. Nombres Irrationnels .......................................................................................................... 20
2.1.5. Nombres Réels .................................................................................................................... 20
2.1.6. Représentation .................................................................................................................... 20
2.2. PUISSANCE DANS IR..................................................................................................................... 21
EXERCICES ................................................................................................................................................ 23
2.3. EQUATIONS ................................................................................................................................. 27
EXERCICES ................................................................................................................................................ 28
CHAPITRE TROISIEME : MATRICE - DETERMINANT ..................................................................................... 30
3.1. MATRICE .......................................................................................................................................... 30
3.1.1. Définitions ................................................................................................................................ 30
3.1.2. Types des matrices .................................................................................................................. 30
3.1.3. Transposée d’une matrice ....................................................................................................... 32
3.1.4. Operations sur les matrices ..................................................................................................... 32
3.2. DETERMINANT.................................................................................................................................. 34
3.2.1. Définition ................................................................................................................................. 34
3.2.2. Calcule de déterminant d’une matrice d’ordre n ................................................................... 34
3.3. MATRICE INVERSIBLE OU REGULIERE............................................................................................... 37
3.4. RESOLUTION D’UN SYSTEME LINEAIRE ........................................................................................... 38
EXERCICES .................................................................................................................................................... 41