Guide Phyto National Janvier 2021 Def
Guide Phyto National Janvier 2021 Def
Guide Phyto National Janvier 2021 Def
PHYTOSANITAIRE
Sécurité, fonctionnalité, aménagement, réglementation
Protection de l’utilisateur
Respect de l’environnement
Janvier 2021
Comment utiliser ce guide ?
Ce guide a été conçu pour apporter une information claire et concise sur l’ensemble des sujets se
rapportant aux produits phytosanitaires : comment les choisir, les transporter, les stocker,
comment les utiliser en toute sécurité pour l’applicateur et pour l’environnement, comment les
éliminer ?
Chaque thématique est abordée sous la forme d’une fiche synthétique qui récapitule vos
obligations et qui vous donne l’éclairage nécessaire pour réaliser vos choix ou vos installations
conformément à la réglementation et au moindre coût.
Info,
Elément Astuce,
Elément demandant réglementaire Conseil
une vigilance
particulière
2
Quelques définitions préalables Fiche
n°1
Pesticides : une réglementation communautaire
(directive européenne 2009/128/CE)
On distingue 2 types de pesticides, les produits étant définis
par leurs usages et non leur formulation chimique
Les supports d’enregistrement sont libres : papier, informatique, etc. mais doivent être tenus à
la disposition des administrations compétentes en cas de contrôle pendant une durée de 5
ans à compter de la dernière information enregistrée.
Indispensable au titre des contrôles pour la conditionnalité des aides, il constitue avant tout un
excellent outil pour optimiser la gestion des traitements et archiver ses observations.
Mentions obligatoires à faire figurer sur le registre :
- L’identité de la parcelle et sa localisation (coordonnées GPS, cadastrale ou du
RPG)
- La culture implantée et la variété (préciser si OGM)
- Toute apparition d’organismes nuisibles ou de maladies susceptibles d’affecter la
santé humaine ou animale (pour les productions destinées à l’alimentation humaine
ou animale ; dans ce cas préciser le nom de l’organisme nuisible et la date du
premier constat).
- Les résultats de toute analyse d’échantillons qui revêtent une importance pour la
santé humaine
- La date du traitement
- La date de remise en pâture après traitement (si concerné)
- Le nom commercial complet du ou des produits utilisés et le type de produit
(fongicide, herbicide, insecticide…)
- La dose hectare (exprimée en g/ha, kg/ha ou l/ha)
- La date de récolte
- En cas de cession : la date de cession, la quantité cédée, la nature des produits
primaires cédés, le nom et l’adresse du destinataire.
10 000 m3 d’eau
(soit un fossé de 1m de profondeur, de
1m de large et de 10 km de long !!)
Source : CREPPEP Pays de la Loire
Herbicides Fongicides
Nématicides
Désinfection des sols
Traitement des
locaux
Insecticides
@ http://references-sante-securite.msa.fr
La Phytopharmacovigilance
Ce dispositif, défini par la loi 2014-1770 du 13 octobre 2014 a pour objectif de détecter au plus tôt les
signaux qui peuvent amener à prendre des mesures de prévention ou de limitation des risques liés aux
produits phytopharmaceutiques, notamment sur la santé des personnes. La mise en place concrète du
dispositif a été confiée à l’ANSES qui met à disposition en ligne une page spécifique pour expliciter ce
qu’est la phytopharmacovigilance et faciliter la déclaration des effets indésirables :
https://www.anses.fr/fr/content/la-phytopharmacovigilance
8
Une stratégie nationale pour réduire Fiche
l’impact et l’utilisation (1) n°4
L'impact de l’utilisation des produits phytosanitaires est au cœur des préoccupations
des politiques publiques. Le plan Ecophyto, lancé en 2008, est la déclinaison française
du plan d’action national imposé aux Etats membres par la Directive 2009/128 pour tendre vers
une utilisation des pesticides compatible avec les développement durable. Il vise à réduire les
risques et les effets des produits phytopharmaceutiques sur la santé humaine et sur
l’environnement, et encourage l’élaboration et l’introduction de la lutte intégrée contre les
ennemis des cultures et les méthodes ou techniques de substitution en vue de réduire la
dépendance à l’égard des l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Il participe aujourd’hui
au projet agro-écologique.
EcophytoPIC
le portail de la Protection Intégrée des Cultures
pour vous agriculteurs !
Un accès à la réglementation et des connaissances générales sur les produits
Des solutions pour « cultiver autrement » avec la présentation d’alternatives
Des informations et des recherches possibles par filière de production
Mais aussi les résultats obtenus par les agriculteurs engagés dans les réseaux de fermes DEPHY
pour diminuer l’usage des produits phytosanitaires dans leur exploitations
Des fiches « trajectoire », qui présentent l’évolution concrète des pratiques
et systèmes de cultures mis en place par les agriculteurs engagés dans la démarche
et leur posture face aux changements que cela implique.
Des fiches « SCEP »
(Systèmes de Cultures Economes en pesticides et Performants économiquement)
qui démontrent qu’il est possible d’associer les différentes composantes de la
durabilité : performance économique, environnementale et sociale.
https://ecophytopic.fr/
10
Une stratégie nationale pour réduire Fiche
l’impact et l’utilisation (2) n°5
Il s’agit de recenser et de généraliser les systèmes agricoles et les moyens connus
permettant de réduire l'utilisation des pesticides en mobilisant l'ensemble des
partenaires de la recherche, du développement et de la production.
Des formations sont organisées tout au long de l’année par différents organismes,
dont les Chambres d’agriculture.
Renseignez-vous sur les formations en cours près de chez vous !
12
Le Conseil Stratégique phytosanitaire : Fiche
un accompagnement vers la transition n°6
A compter du 1er janvier 2021, la séparation des activités de ventes et de conseil à l’utilisation
des produits phytopharmaceutiques entre en vigueur (ordonnance 2019-361 du 24 avril 2019 complétée
par le décret 2020-1265 du 16 octobre).
Ces nouveaux textes imposent aux agriculteurs de bénéficier de conseils stratégiques et réforment le
conseil spécifique (conseil comportant une recommandation d’utilisation dans une situation particulière).
Dans le principe de la lutte intégrée, ces conseils doivent privilégier les méthodes alternatives.
Le conseil stratégique s’établit avec un conseiller agréé et aboutit à la mise en place d’un plan d’action
pour réduire l’usage et les impacts des produits phytosanitaires. Il se décompose en deux phases :
- Un diagnostic, valable 6 ans, comprend une analyse du contexte de l’exploitation (types de production,
organisation de l’entreprise, enjeux sanitaires et environnementaux) et des modes de production (principaux
bioagresseurs, stratégie de protection des cultures, identification des produits utilisés susceptibles d’être retirés à
court terme ou avec des impacts majeurs sur l’environnement ou la santé).
- Un plan d’action qui priorise les leviers pertinents qui pourraient être mis en œuvre sur l’exploitation afin de
réduire l’usage et les impacts des produits phytosanitaires. Etabli en étroite collaboration avec l’agriculteur, ce
plan d’action doit être compatible avec le projet et les contraintes de l’exploitation.
Un conseil obligatoire :
Pour le plus grand nombre, ce conseil est à réaliser 2 fois par période de 5 ans, chaque conseil devant être
espacé au minimum de deux ans et au maximum de trois ans.
NB : Pour les exploitations ayant de petites surfaces susceptibles d’être traitées (inférieures à 2 ha en arbo, viti,
maraîchage et horti et inférieures à 10 ha pour les autres), 1 seul conseil est rendu obligatoire par période de 5 ans.
Attention ! Le justificatif de réalisation du (des) Conseil(s) Stratégique(s) vous sera demandé lors du renouvellement
de votre certiphyto décideur. Sans ce document le Certiphyto ne pourra pas être délivré.
Le dispositif va se mettre en place progressivement et les premiers conseils stratégiques seront exigés pour les
renouvellements de certiphyto à compter de 2024 selon la frise ci-dessous :
Amélioration
des plantes Solutions de
Biocontrôle
Blé tendre résistant aux maladies, Confusion sexuelle en vigne,
variétés de pommiers résistantes à Coniothyrium minitans contre sclérotinia,
la tavelure, variétés de tomates Trichogrammes contre la pyrale du maïs…
tolérantes à l’oïdium…
Agriculture numérique
Pratiques agronomiques
OAD anti-mildiou pomme de terre,
Décalage date de semis, filets insect-proof Plus de Diagnostic des risques de pollutions
arboriculture, allongement de la rotation ponctuelles par les produits phytos…
et diversification de l’assolement…
85 fiches solutions
pour réduire les utilisations,
les risques et les impacts des Robotique
Démarche filière et
produits phytosanitaires
et agro-équipements
territoire
14
Diversifier les moyens de lutte Fiche
Sans trop caricaturer, on peut dire que les produits phytosanitaires sont faciles à
n°7
utiliser, efficaces et qu’ils étaient jusqu’à peu de temps relativement bon marché.
Ils ont permis après-guerre le développement d’une agriculture intensive dont on
connaît maintenant les revers et qui n’est pas un modèle d’agriculture durable.
Les « techniques alternatives » sont nombreuses. Si elles peuvent sembler moins efficaces à
court terme, leurs résultats sont très intéressants à moyen-long terme ! Elles permettent un
contrôle des bio-agresseurs à condition d’être utilisées en combinaison, et associées à des choix
de systèmes de culture et de gestion des états de la culture qui réduisent les risques de
développement des bio-agresseurs. La panoplie des méthodes mobilisables est large, et la
combinaison optimale est à déterminer en fonction des situations de production concernées.
A chacun de trouver son équilibre !
Méthode alternative
= méthodes non chimiques
Les phytos : moins les utiliser, (agronomiques, physiques,
mieux les utiliser, mécaniques, biologiques)
comment s’y prendre ? + biocontrôle
(article L 254-7 du Code Rural)
La rotation des cultures est une pratique ancienne qui était déjà employée au Moyen Age sous le
nom d’assolement. L'agriculture moderne et intensive, surtout pour des raisons économiques, a
entraîné le développement de rotations simplifiées qui ont contribué à appauvrir les sols et à
recourir toujours davantage à la lutte chimique. En effet, si l’on cultive une même famille de plantes
sur la même parcelle d'année en année, on épuise le sol en certains éléments et on favorise le
développement et la propagation des maladies.
Pourquoi diversifier ?
- pour rompre le cycle des ravageurs et réguler naturellement
les populations de nuisibles
- pour limiter les mauvaises herbes
- pour améliorer la structure du sol grâce à l’alternance
d’enracinements différents
- pour améliorer la fertilité du sol et l’alimentation des plantes
1 Réaliser un faux-semis
Le principe consiste à recouvrir le sol d’une toile (en plastique, papier, feutre végétal…
biodégradable ou non) ou d’un matériau organique – dans ce cas on parle de mulch (paille, foin,
écorce broyée, broyat de branches type BRF…).
La technique est efficace et permet y-compris des économies d’eau, mais elle reste relativement
coûteuse.
Mettre en place une barrière physique, au lieu d’un insecticide
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Diversifier les moyens de lutte (2)
Choisir des variétés résistantes, diversifier son matériel végétal
NB : Les PNPP composés uniquement Une première liste comprenant plus de 150
de substances de base sont substances à usage biostimulant a été
exemptées d’AMM pour leur utilisation publiée par l’arrêté le 27 avril 2016.
Elles sont toutes utilisables en AB
http://substances.itab.asso.fr/fiches- http://www.biostimulants.fr/produits-
@ substances-de-base @ utilisation/types-de-produits/
2 LA BIO, pourquoi ?
Conduire son exploitation en agriculture biologique est un vrai choix d’entreprise, qui peut
être motivé par des facteurs parfois variés mais toujours personnels et/ou stratégiques :
- Protéger ma santé et celle de mes salariés ;
- Valoriser le potentiel agronomique de mon exploitation ;
- Modifier mes pratiques pour protéger l’environnement de façon durable ;
21
- Répondre à mes envies d’innovation, de techniques de production attrayantes ;
- Prendre en compte la demande sociétale (qualité des produits, diminution d’emploi des pesticides);
- Anticiper et me démarquer dans un contexte économique changeant et difficile ;
Il s’agit d’une démarche de changement et il est important de tester vos motivations, ce choix n’étant
pas sans conséquences sur votre future façon de produire, avec notamment des repères techniques
qui peuvent être différents : une baisse possible des rendements, l’introduction éventuelle de
nouvelles cultures, une répartition différente des temps de travaux, l’achat éventuel de matériels
spécifiques, un nouveau raisonnement économique… Passer ce cap nécessite donc aussi d’avoir
réfléchit à sa filière économique et aux débouchés de ses produits.
3 LA BIO, comment ?
Passer de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique exige une période de transition
communément appelée « Conversion ». Elle correspond au temps nécessaire à la modification du
système de production et à la mise en place des nouvelles techniques de production.
Durant la période de conversion, l’agriculteur doit respecter la réglementation biologique sans
commercialiser sous la mention AB.
La pleine valorisation des produits peut s’effectuer dès la fin de la 3ème récolte en cultures annuelles
et de la 4ème récolte en cultures pérennes.
Attention certains parasites sont difficiles à contrôler en bio, il est donc indispensable d’adopter une
bonne stratégie !
Miser sur la PREVENTION !
Par le choix d’espèces et de variétés appropriées, la protection des espèces auxiliaires, le
choix des rotations… le producteur bio fait de la prévention un atout pour son exploitation.
« Mieux vaut prévenir que guérir » !
En cas de nécessité intervenir avec les produits de protection autorisés !
Deux réglementations sont à respecter simultanément : le produit commercial doit disposer
d'une autorisation de mise sur le marché français (AMM) ; la substance active doit être
listée comme utilisable dans le cadre de l'Agriculture Biologique (Règlements européens
(CE) 834/2007 et (CE) 889/2008). Seuls des produits d'origine naturelle sont utilisables ;
liste des produits sur :
http://www.itab.asso.fr/activites/guide-intrants.php
22
Bien choisir ses Equipements de Fiche
Protection Individuelle (E.P.I.) n°11
Les produits phytosanitaires peuvent avoir un impact grave sur votre santé.
Le port d’E.P.I. est vivement conseillé lors de toutes les phases de manipulation :
transport, stockage, préparation, application mais aussi nettoyage du matériel.
Attention cependant de ne pas tout miser sur leur utilisation ! Ils constituent le dernier
rempart de protection de la personne dès lors qu’au préalable toutes les mesures d’hygiène
et d’organisation du travail ont été mises en œuvre pour diminuer le risque.
Une combinaison de protection chimique norme EN ISO 27065 (cat III type 4)
A votre taille (S à XXXL), avec capuche. Combinaisons étanches aux liquides et
aux aérosols, jetables de type TYVEK ou réutilisables en polyuréthane.
Attention : une combinaison classique en tissu est tout à fait insuffisante et
donc déconseillée pour travailler avec ces produits !
Porter des vêtements en coton sous la combi pour absorber la transpiration.
Des bottes (normes EN 13832-1:2018, EN 13832-2:2018, EN 13832-3:2018)
A semelle antidérapante et embout de sécurité, résistantes aux produits
chimiques. Même si elles sont parfois difficiles à porter, les bottes restent le
plus sûr moyen de protection des pieds. Attention aux chaussures en toile ou
en cuir qui absorbent le produit et qui le maintiennent en contact avec le
pied jusqu’au lavage !
23
Risques de contamination par inhalation
Ces risques peuvent être très importants dès l’entrée dans le local phytosanitaire s’il n’est pas
correctement aéré et ventilé, au moment de l’ouverture du bidon ou du sac et au cours de
l’application.
Choisissez ensuite le type de masque qui vous convient. Il doit s’adapter parfaitement à la
forme de votre visage et être suffisamment confortable pour être porté pendant tout le temps
nécessaire aux opérations.
Un demi-masque jetable (certifié EN 149)
Il ne protège que le bas du visage et doit donc
être associé avec des lunettes de protection.
Pour une durée de vie et une hygiène
optimale, entretenir votre masque en passant
après chaque traitement un chiffon humide
sur les parties plastiques internes et externes
Des lunettes-masques de protection,
étanches (norme NF EN 166 ou EN ISO 16321-1)
Pensez à protéger vos yeux ! La barrière de
l’œil est particulièrement perméable…
Un masque panoramique (norme EN 166)
Il permet la protection de l’ensemble du visage.
Un masque complet à ventilation assistée
(norme EN12942 ou EN 136)
Image CRA-MSA Limousin
Il permet un confort maximum tout en protégeant
les voies respiratoires, le visage et la tête.
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Choisir ses produits – Bien lire Fiche
l’étiquette n°12
Le choix du produit relève de la seule responsabilité du chef d’exploitation
et doit prendre en compte, outre l’efficacité et le prix, de nombreux critères
environnementaux et de santé de l’applicateur.
LIRE L’ETIQUETTE : UN REFLEXE ESSENTIEL
Tout ou presque est inscrit sur les étiquettes des produits… Les caractères sont
parfois petits, les informations disposées tout autour de l’emballage, avec un
complément dans un petit livret… mais il est indispensable de les consulter sous
peine de prendre des risques inconsidérés pour sa santé ou pour l’environnement.
Suite à un accord mondial signé en 2007 sous l’égide de l’ONU, un système harmonisé
d’étiquetage de tous les produits chimiques est en place depuis le 1er juin 2015.
Il concerne les pictogrammes, les mentions de danger « H » (qui remplacent les phrases de
risques « R ») et les conseils de prudence « P » (qui remplacent les anciennes phrases « S »)
Vous pouvez également trouver ces fiches gratuitement sur internet : @ www.quickfds.fr/fr
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Anticiper les précautions à prendre Fiche
pendant le traitement n°13
Au-delà des pictogrammes et phrases de risques qui doivent être à la base du choix du décideur,
quels sont les autres critères de choix d’un produit phytosanitaire ?
R Les Zones Non Traitées (ZNT) PAC Sont concernés par cette R
réglementation tous les points
Elles sont désormais définies par les articles 12 et 14 de l’arrêté du
d’eau et cours d’eau définis dans
4 mai 2017 (abrogeant celui du 12 septembre 2006). Elles sont
chaque département par un
mises en place pour éviter les contaminations directes des cours
arrêté préfectoral spécifique.
d’eau et points d’eau et respecter l’environnement aquatique. La
Renseignez-vous auprès de la
distance à respecter est spécifique à chaque produit et à son
DDT de votre département.
usage. 4 classes de ZNT sont possibles : 5m, 20m, 50m ou 100m.
Après toute application de produit comportant les phrases de risques H317, H334,
48 heures ainsi que toutes les substances CMR classées 1A, 1B et 2 correspondant aux
minimum phrases de risques H340, H341, H350, H350i, H351, H360F, H360D, H360FD,
H360Fd, H360Df, H361f, H361d, H361fd ou H362 (nouvelle nomenclature)
ou R42 et/ou R43 (ancienne nomenclature)
NB : en cas de besoin motivé, non anticipé et non prévisible ou impérieusement nécessaire, les délais de
24 et 48h peuvent être réduits à 6 ou 8h, sous réserve de minimiser l’exposition du travailleur c’est-à-dire :
- De travailler avec cabine équipé d’un filtre à charbon actif si ce filtre est requis au moment de l’application ;
- De porter des Equipements de Protection Individuelle adaptés.
Les motifs de la ré-entrée et les moyens de protection mis en œuvre devront être justifiés dans le registre phyto.
28
Anticiper les précautions à prendre Fiche
pendant le traitement n°14
R Protéger les riverains de parcelles agricoles : les DSR (Distances de
Sécurité Riverains)
Deux réglementations publiées fin décembre 2019 concernent la protection des riverains et
populations vulnérables vis-à-vis des traitements phytosanitaires.
Il s’agit de l’arrêté du 27 décembre 2019 qui remplace celui du 4 mai 2017 et du décret n°2019-1500
relatif aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation de produits phytosanitaires. Ces deux
textes encadrent les mesures de protection à mettre en place dès janvier 2020 en fixant des distances de
sécurité pour l’épandage de produits phytosanitaires au voisinage des zones d’habitation (riverains)
et des zones accueillant des groupes de personnes vulnérables (hôpitaux, crèches, écoles...). Le
décret, quant à lui, concerne les « chartes d’engagement riverain » qui doivent être définies au niveau
départemental et approuvées par le préfet.
Quels sont les lieux concernés par la Qu’est-ce qu’une population dite « vulnérable » ?
protection « riverains » ? Il s’agit des personnes séjournant dans les établissements
Il s’agit des zones attenantes aux bâtiments habités scolaires, crèches, haltes garderies et centres de loisirs (les
et aux parties non bâties à usage d'agrément aires de jeux destinées aux enfants dans les parcs, jardins
contiguës à ces bâtiments. Ces lieux d’habitation et espaces verts ouverts au public) ainsi que dans les centres
occupés comprennent notamment les locaux hospitaliers et hôpitaux… les établissements qui accueillent
affectés à l’habitation, les logements d’étudiants, les ou hébergent des personnes âgées et les établissements qui
résidences universitaires, les chambres d’hôtes, les accueillent des personnes adultes handicapées ou des
gîtes ruraux, les meublés de tourisme, les centres personnes atteintes de pathologie grave.
de vacances… dès lors qu’ils sont régulièrement Les établissements concernés sont identifiés par votre
occupés ou fréquentés. mairie et leur liste disponible en Préfecture.
L’utilisation de produits phytopharmaceutiques doit donc s’effectuer depuis le 1er janvier 2020
en respectant les distances de sécurité.
En parallèle, des chartes, rédigées par les utilisateurs et/ou organisations d’utilisateurs représentatives
et approuvées par le Préfet de chaque département peuvent venir compléter ces éléments et définir :
- des modalités d’information des résidents ou des personnes présentes ;
- des modalités de dialogue et de conciliation entre les utilisateurs et les habitants.
- des moyens permettant de réduire les distances imposées par la règle générale et qui offrent des
garanties de protection équivalentes : actuellement les moyens de réduction de la dérive
29
Les distances de sécurité applicables à proximité des habitations doivent donc respecter les
règles suivantes :
1/ Une DSR est spécifiée dans l’AMM du produit : elle s’applique sans restriction
Si relativement peu de produits sont concernés par ces mentions en 2020, les révisions à venir des
homologations ne manqueront sans doute pas de mentionner ces distances dans les années à venir.
2/ L’AMM ne mentionne pas de DSR : les règles à appliquer sont alors les suivantes
Réductible à 3 mètres si
5 mètres pour les « cultures basses » charte signée et utilisation
de matériel anti-dérive
En résumé !
Les distances de sécurité peuvent varier
selon le produit appliqué, la hauteur de la culture et le matériel utilisé.
De ce fait, il n’est pas possible de se prononcer sur la conformité de la pratique à
la simple vue du pulvérisateur et de son éloignement par rapport aux habitations.
0 à 20 m
30
Acheter et Transporter ses produits Fiche
n°15
La règle d’or :
On ne peut utiliser dans notre pays que des produits disposant
d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) en France
32
Stocker en toute sécurité… Fiche
Le lieu de stockage doit concilier réglementation et bon sens en répondant à
n°16
plusieurs objectifs :
- Conserver les propriétés physico-chimiques des produits, donc leur efficacité ;
- Etre pratique et adapté au volume de produits à stocker ;
- Assurer la sécurité des personnes (les utilisateurs et leurs proches) ;
- Préserver l’environnement.
Réglementation
Elle est fixée par le Règlement Sanitaire Départemental (RSD), le Code du travail (décrets du 11
janvier 1993 et du 27 mai 1987), le Code de la santé publique (R5162), ainsi que les textes relatifs
aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (circulaire du 4 avril 1995).
Cependant, il est préférable de disposer d’un local de A l’exception d’une construction sous
stockage : bâtiment existant, un permis de
- éloigné des habitations (> 15m) construire est obligatoire à partir d’une
- éloigné des cours d’eau et points d’eau non surface de 20m2. En deçà de cette
protégés (> 35m) surface, une déclaration préalable de
- éloigné des cuves à fuel, des stockages de paille travaux sera suffisante.
et autres lieux présentant un risque d’incendie
ou d’explosion Il n’y a pas de réglementation
- proche de l’aire de remplissage. particulière concernant le stockage
33 de semences traitées. Leur
présence est tolérée dans le local.
Comment organiser le rangement du local ?
1. PREVOIR DES ETAGERES
3. ISOLER LE LOCAL
Prévoir isolation thermique et mise
hors-gel si nécessaire, certains
produits résistent mal aux froids ou
aux chaleurs importants et peuvent
être rapidement dégradés.
A prévoir également
Dans un coin du local, prévoir une petite quantité de matière absorbante : dans l’idéal de la
litière pour chat, minérale, ou de la vermiculite (même si sable et sciure sont autorisés, le premier
est peu absorbant et la seconde inflammable)… En cas de renversement de produit liquide, vous
pourrez ainsi contenir les écoulements.
En cas d’incendie, disposer au moins d’un extincteur à poudre polyvalente (type ABC) à
l’extérieur et à proximité du local.
Stocker les E.P.I. à l’extérieur du local, par exemple dans un vestiaire attenant.
Si possible, relier le local au système de traitement des effluents.
NB : Les ustensiles servant à la préparation : balance, cuillère, verre doseur ou autre doivent
être stockés dans le local et ne servir qu’à la préparation
34 des produits.
Préparer son application Fiche
n°17
Pourquoi ? Pour réussir son traitement !
Avant de partir traiter, il convient de s’assurer que les conditions d’application seront optimales :
un bon positionnement du produit, uniquement sur la cible, une pulvérisation homogène et
efficace, une pratique respectueuse du milieu, de la faune auxiliaire et des personnes. Une
application, ça se prépare…
Si vous traitez à bas volume (< 100 l/ha), ces conditions idéales sont indispensables !
Par contre, et pour favoriser l’efficacité du traitement, l’humidité de l’air doit être la
plus élevée possible : le minimum se situe à 60% et l’optimum au-delà de 80% (une
faible hygrométrie va entraîner l’évaporation des gouttelettes les plus fines vers
l’atmosphère et aussi limiter fortement la pénétration foliaire des produits).
EN PRATIQUE
Traiter de préférence le matin de bonne heure (ou le soir tard) pour cumuler température et
hygrométrie idéale, vent faible et protection des abeilles
Acheter un hygromètre ou un thermo-hygromètre ou mieux encore une petite station météo
Consulter les prévisions météo locales avant chaque traitement
35
Préparer son application
Comment ? Attention aux mélanges ! R
L’arrêté ministériel du 7 avril 2010 (pour l’ancienne nomencalure) complété par l’arrêté du 12
juin 2015 (nouvelle nomenclature) précise les critères d’interdiction des mélanges selon
l’étiquetage des produits :
Au moins un produit étiqueté T+ (Très toxique) ou T (Toxique)
Au moins un produit H300, H301, H310, H311, H330, H331, H340,
H350, H350i, H360/F/D/FD, H360 Fd/Df, H370 ou H372
Au moins un produit dont la ZNT (Zone Non Traitée en bordure Les exsudats sont des
de cours d’eau) est supérieure à 100 mètres miellats ou des
sécrétions sucrées
D'une part une substance active de la famille des pyréthrinoïdes produites par les
et d'autre part une substance active appartenant aux familles des insectes sur les plantes
Triazoles ou des Imidazoles, durant la période de floraison ou au et les nectars
cours des périodes de production d'exsudats intrafloraux et récoltés
(Pendant ces périodes, un délai de 24h doit être respecté entre 2 par les abeilles
applications, l’insecticide pyréthrinoïde étant appliqué en 1er)
En fonction des phrases de risque (tableau ci-dessous)
H361d, H361f,
H361fd, H362
R62, R63, R64 OUI X OUI
37
Un remplissage sécurisé
38
Concevoir et aménager une aire de Fiche
remplissage-lavage n°19
Selon les dispositions de l’arrêté du 4 mai 2017, l’aménagement d’une aire de lavage
spécifique disposant d’une surface étanche avec système de récupération des
effluents est obligatoire dès lors que le lavage du pulvérisateur se fait sur le siège de
l’exploitation (lavage interne et/ou externe).
Le plus souvent, l’aire de lavage sert aussi au remplissage. Elle permet alors de récupérer
les débordements ou renversements accidentels qui peuvent survenir à ce moment-là.
La dalle
La localisation
En béton armé ou fibré de 15-20 cm d’épaisseur,
La plus proche possible du local avec joints de dilatation si nécessaire
de stockage des produits, pour de (béton 5b ou BPS type C35/45 XA2 norme EN206-1
bonnes conditions de travail résistant aux produits corrosifs)
A l’écart des habitations et Dimensionnée pour recevoir tracteur et
bâtiments d’élevage, éloignée des pulvérisateur (rampes déployées éventuellement)
points d’eau et cours d’eau tout en pouvant circuler autour (ajouter 2m)
Facile d’accès pour le matériel et Etanche et lisse sans être glissante, pour faciliter
les manœuvres le nettoyage
Avec une alimentation facile à Avec rebords étanches et légère pente (2-4%)
l’eau et à l’électricité vers un exutoire couvert d’une grille grossière
Un moyen de lavage R
L’installation d’un moyen
de lavage à haute pression
est fortement recommandée,
de façon à utiliser moins
d’eau et donc à générer
moins d’effluents à traiter
L’utilisation de détergents
biodégradables facilite le
nettoyage interne et externe.
Le poste de remplissage
La cuve de rétention
Dispositif anti-retour Dimensionnée pour permettre le stockage des
Système adapté pour le rinçage et effluents jusqu’au traitement
l’égouttage des bidons Etanche
Paillasse stable pour réaliser les A une distance de 50m au moins des points d’eau
dosages et la préparation de la bouillie sauf si elle comporte une double paroi
Point d’eau (petit robinet) pour la A une distance de 10m au moins des limites de
sécurité des manipulateurs propriété des tiers (5m si cuve scellée dans local
fermé et accessible aux seules personnes autorisées).
Une installation doit répondre à 2 objectifs : éviter de polluer le milieu naturel et travailler dans de
bonnes conditions. La réflexion doit être menée en amont pour la réalisation et la réussite du projet
39
Gérer les eaux pluviales de la plateforme
Lorsqu’elle n’est pas couverte, ce qui est généralement le cas, l’aire de lavage correspond à une
surface importante qui peut récupérer les eaux de pluie. Il est inutile et coûteux de collecter et
traiter ces eaux non souillées. Il est donc nécessaire d’aménager un système pour séparer eaux
de pluies et eaux de lavage des appareils.
Un exutoire unique sur la dalle, relié à une vanne ou Deux exutoires avec un seul bouchon.
« guillotine» 3 voies (ou 2 vannes) permet de diriger Chaque exutoire est relié à un circuit indépendant.
manuellement les eaux souillées vers la cuve de stockage ouLe bouchon permet d’obstruer l’une ou l’autre des
le procédé de traitement au moment du lavage. évacuations selon l’utilisation de la plateforme
40
Gérer son fond de cuve et laver son Fiche
appareil n°20
Selon les dispositions de l’arrêté du 4 mai 2017, les effluents phytosanitaires ne
peuvent être épandus ou vidangés en parcelle qu’après avoir été suffisamment dilués ou
avoir été épurés par un procédé homologué.
Gérer son fond de cuve et laver son appareil doit
Qu’est-ce qu’un effluent
donc se faire dans des conditions précises et/ou des
phytosanitaire ? lieux particuliers permettant une protection optimale
de l’environnement.
- les fonds de cuve des
pulvérisateurs
« Le déchet le plus facile à traiter est celui qu’on n’a
- les bouillies non utilisables
pas produit ». Une évidence qu’il faut prendre en
- les eaux de nettoyage du matériel
de pulvérisation (intérieur et
compte dès les premières étapes du traitement, en
extérieur) préparant juste le volume de bouillie nécessaire,
- les eaux de débordement accidentel puis en réalisant l’essentiel du rinçage au champ,
lors du remplissage du pulvérisateur avant de revenir à l’exploitation sur une aire
sécurisée.
Diluer avec un volume d’eau au moins Pulvériser ce fond de cuve dilué jusqu’au
égal à 5 fois le volume de fond de cuve désamorçage de la pompe sur la parcelle
puis
venant d’être traitée
(exemple : le volume restant au fond de ma
cuve après traitement est de 1 litre de bouillie. (en veillant à ce que la dose totale appliquée
Je rajoute au moins 5 litres d’eau) ne dépasse pas la dose maximale autorisée)
41
Le lavage intégral à la parcelle
(ou « tout au champ »)
C’est possible !
Tout faire à la parcelle pour ne ramener aucun effluent à l’exploitation, éviter de construire une
dalle et de mettre en place un dispositif de traitement, c’est possible et autorisé… mais pas
forcément évident à mettre en œuvre.
La gestion intégrale à la parcelle demande du temps, une organisation spécifique et
un matériel bien adapté.
3
1 Rincer le circuit de pulvérisation
Diluer son fond de cuve par 100
Réglementairement, le fond de cuve ne Le « shunt » compte parmi les
peut être vidangé sur la parcelle par équipements les plus intéressants pour
ouverture de la vanne que s’il est dilué par réaliser le « tout au champ ». Après avoir
au moins 100 (ex. si mon volume de fond nettoyé l’intérieur de la cuve et vidé le fond
de cuve est de 1 litre je dois ajouter 99 de cuve, il permet de finaliser le rinçage à la
litres d’eau). En pratique, une dilution en 2 parcelle par un rinçage efficace du circuit de
à 3 rinçages successifs est indispensable… pulvérisation en utilisant un volume d’eau
claire limité.
Cette vidange se fera sous conditions :
à plus de 50m des points d’eau, 100m
des lieux de baignade et hors zone de
protection des captages d’eau potable 4 Le rinçage de l’extérieur
une seule fois par an au même endroit du pulvérisateur
(sur la même surface) Pour faciliter cette opération et éviter
l’incrustation des produits, il est recommandé de
nettoyer l’extérieur de votre pulvérisateur,
même succinctement, après chaque traitement.
Une logistique spécifique est indispensable pour
cette opération, qui implique de disposer d’une
réserve d’eau claire suffisante et d’un nettoyeur
2 Rincer la cuve du pulvérisateur haute pression pour être efficace.
Certains artisans proposent des solutions, par
Il est conseillé de réaliser ce rinçage le
plus tôt possible après la fin du traitement, exemple le montage d’une pompe à
avant que les résidus sèchent, entraînement hydraulique associée à une lance
s’inscrustent et provoquent des de nettoyage.
bouchages.
Certaines cuves sont équipées de buses de
rinçage rotatives très efficaces si elles sont
bien orientées et si la pression est
suffisante.
Les eaux issues de ce rinçage peuvent
ensuite être pulvérisées sur la parcelle
dans les mêmes conditions que la vidange Le Lavotop Pulvé
du fond de cuve dilué. Une solution clé en main pour nettoyer
efficacement son pulvérisateur à la parcelle !
Cf fiche 26 « Trucs et Astuces »
Pensez au nettoyage des filtres,
sous peine de bouchage !
42
Choisir son dispositif de traitement Fiche
des effluents (1) n°21
D’abord… calculer au plus près
votre volume annuel d’effluents
Pour estimer ma
Le choix et le dimensionnement du dispositif de traitement le
consommation
plus adapté à votre exploitation va notamment dépendre du
volume annuel d’effluents à traiter. Ce volume est Au cours d’un prochain
spécifique à chaque exploitation puisqu’il dépend de ce que vous lavage, je place un
avez pu faire au champ (dilution suffisante du fond de cuve, compteur au robinet.
rinçage interne ou pas..), du nombre de lavages effectués dans Ou encore…
l’année (intérieur et/ou extérieur) et du matériel dont vous
Je connais le débit d’eau
disposez pour ces lavages (un nettoyeur haute pression
à mon robinet et je note
permettra par exemple d’utiliser moins d’eau, donc de générer
le temps passé pour un
moins d’effluents). lavage.
Avant toute autre chose, vous devez donc mesurer ou estimer
cette quantité d’effluents que vous produisez dans une année.
43
Nom du procédé Type Procédé Conditions d'utilisation Déchets dangereux générés Capacité de traitement Collectif Individuel
récolte
Cultures
Agricoles
Viticulture
Zones Non
légumières
Horticulture
Arboriculture
Grandes cultures
Traitements post
Maintenir à une température 2 modèles : BF8 et BF16 -
BFBULLES® Ultrafiltration sur charbon actif après Boues de pré-traitement,
X X X comprise entre 2 et 40°C 3 +++ (++ en
Axe Environnement coagulation et épaississement filtres et charbon actif 12 à 20 m /jour prestation)
Vérification annuelle obligatoire
3
Prétraitement puis filtration sur X Boues de pré-traitement 30 à 1000 m par an
CAROLA EPUMOBIL® X X X ( p o mme _ 3 3
+++ _
cartouches à charbon actif b anane) (0,5kg/m ) + filtres (capacité environ 2m /heure)
Résolution
CASCADE TWIN® Coagulation-floculation, traitement A la suite du traitement des Fonction de la quantité
+++ +++
Bücher Vaslin et Agro- biologique puis filtration sur massif de X effluents vinicoles et au moins Boues de pré-traitement d'effluents vinicoles - Etude (VINI) (VINI)
Environnement silice ou lit de roseaux 35 jours avant les vendanges préalable nécessaire
Boues de pré-traitement -
EMERAUDE® Ultrafiltration sur charbon actif après X Maintenir à une température 3 2 modèles Emeraude 8 et 16
X X ( p o mme (20 à 40kg par m ), filtres et 3 +++ (++ en
Jade oxydation, coagulation et floculation b anane) comprise entre 2 et 40°C 10 à 15 m par jour prestation)
charbon actif
EVAPOPHYT® 3
Déshydratation forcée par chauffage et Extérieur ou local ouvert. Si non Résidu post traitement 1 à 18 m par an
X X X X X X X + +
Résolution post-filtration sur charbon actif utilisé maintenir hors gel (1/1000e) et filtres (50 à 60 litres/jour)
OSMOFILM® Déshydratation en saches. Evaporation Situation ventée, hors gel. Saches avec produit sec 3
X X X X X X 3 1 m par an et par casier - ++
Pantek-France SARL de l'eau sous l'effet du vent et du soleil. Manip. délicate des saches. (0,5 à 3 kg/m )
44
Biologique : dégradation des résidus Fonction du volume
PHYTOBAC® Eviter l'ennoyage ou
par les bactéries naturellement X X X X X X Aucun d'effluents à traiter. Montage ++ +++
Bayer S.A.S. l'assèchement total du substrat
présentes dans le sol. en série possible
Biologique : évaporation et dégradation Déshuilage de l'effluent, Bâches et résidus secs tous 3
PHYTOBARRE® 1 à 54 m / unité
par un consortium de bactéries X X X X installation sur dalle béton et les 10 ans + dispositif +++ ++
Adequabio (nombre d'unités illimité)
photosynthétiques achat annuel de bactéries absorbant d'hydrocarbures
Filtres, papiers usagés
PHYTOCAT® Photocatalyse. Dégradation des résidus Abriter de la pluie. Si non utilisé 3
X X X X X (changement tous les 15j), 12 m par an + +
Aubepure par des réactions d'oxydoréduction maintenir hors gel
lampes
3
PHYTOCOMPO® Volume minimal de 15m de
Biologique par compostage de 0,3 fois le volume de
X sarments. Cf réglementation Aucun + +
SARL Souslikoff & Cie sarments de vigne broyés sarments disponible
plateformes de compostage
Osmose inverse et filtration. Séparation Boues de pré-traitement 3 En
PHYTOPUR® Maintenir à une température 3 2800 m par an
physique des résidus au travers d'une X X X (3 kg/m ) , membranes, 3 +++ prestatio
Michael Paetzold comprise entre 2 et 45°C (12 à 16 m par jour)
membrane semi-perméable. filtres et charbons actifs n
3
Installation au sol 120x100cm 1,1 m par an départements
PHYTOSEC® Evaporation forcée et adsorption via un Sache contenant les déchets
X X X X X X sans dalle béton. Alimentation situés au nord de la Loire; _ ++
Axe Environnement tapis spécifique d'origine végétale solides et tapis d'adsorption 3
électrique 1,6 m par an pour les autres
Floculation - filtration : adsorption des X
Concentration en substances Boues de traitement Variable sur l'année
SENTINEL®
résidus sur une matière carbonée X X X ( f r ui t s actives inférieure à 0,5% en (3 à 4 k g/m 3 ) , charbon actif (de 400 à 1000 litres par +++ +
Neve environnement l ég umes)
d'origine végétale activée. poids. Sinon diluer (1kg/m3) batch).
Les systèmes de traitement validés - Eléments de comparaison
45
Le système OSMOFILM®
Le principe : l’effluent est versé dans des saches
microperforées de 250 litres placées dans des
casiers. Vent et soleil permettent l’évaporation de
l’eau, les résidus secs de produits restent dans les
saches.
46
Eliminer convenablement ses Fiche
déchets (EVPP - PPNU - EPI) n°23
Définitions
EVPP, PPNU et EPI sont considérés par la réglementation
EVPP : Emballages Vides de
comme des Déchets Dangereux. En tant que professionnel
Produits Phytosanitaires
PPNU : Produits Phytosanitaires
agricole, vous êtes responsable de leur élimination (décret
Non Utilisables n°94-609 du 13 juillet 1994).
E.P.I. : Equipements de Le brûlage ou l’enfouissement sont interdits, y compris pour
Protection Individuelle les emballages en papier ou carton.
47
P.P.N.U. Que faire de mes produits non utilisables ?
Plusieurs raisons peuvent expliquer la présence de Produits
Phytosanitaires Non Utilisables (PPNU) sur une
exploitation :
- une interdiction réglementaire
- un produit périmé, dégradé (gelé, pris en masse,
étiquette non lisible…)
- un changement de culture, de cahier des charges…
3 SUREMBALLER les PPNU en mauvais état ou souillés avec des sacs translucides
Emballer individuellement les sacs ou bidons de PPNU qui sont souvent entamés et
avec lesquels les risques de contact lors des manipulations sont plus importants.
5 APPORTER vos PPNU aux lieux et dates indiqués par votre distributeur
NB : dans la cadre d’un retrait réglementaire, l’apport à une collecte doit se faire dans un délai
d’un an à compter de l’expiration du délai d’utilisation du produit (ordonnance du 15 juillet 2011)
48
Faire contrôler son pulvérisateur R Fiche
Le contrôle des pulvérisateurs est obligatoire en France depuis le 1er janvier
n°24
2009 (Directive européenne 2009/128/CE article 8, complétée par l’arrêté du
6 juin 2016).
A l'instar du contrôle technique automobile, le contrôle technique des appareils
d'application de produits phytosanitaires est une réglementation nationale (en
cours de généralisation en Europe) qui permet de s'assurer du bon
fonctionnement des matériels.
Il doit être effectué par un organisme d’inspection agréé par l’Etat, à la
demande de l’agriculteur. Tout contrôle effectué à partir du 1er janvier
2021 est à renouveler tous les 3 ans.
Faire contrôler son appareil, c’est aussi gagner en qualité de travail
Seul un appareil correctement réglé assure une pulvérisation optimale !
49
Un contrôle réalisé par des organismes agréés
Aujourd’hui, selon les catégories
Les contrôles obligatoires ne peuvent être réalisés que de matériels, le nombre de points
par des organismes et des inspecteurs agréés par d’inspection varie entre 73 et 83,
l’Etat. La liste de ces organismes est régulièrement mise donnant lieu à la possibilité de
à jour et publiée sur les sites internet de vos DRAAFs relever de 203 à 238 défauts
Sanctions
Quel coût ? La loi prévoit qu’un propriétaire qui ne fait
Les tarifs des prestations sont pas procéder au contrôle de son ou ses
libres, mais les prix actuellement pulvérisateurs ou qui ne les fait pas réparer
pratiqués sont de l’ordre lorsque des défauts majeurs sont constatés
de 200 euros HTaxes. peut être sanctionné par une amende de
(Prix plus élevé possible pour un enjambeur cinquième classe soit 1500 euros de peine
ou si DPA ou si grande rampe céréalière ; maximale et 3000 euros en cas de récidive
frais de déplacements possibles en cas de (Décret n°2018-721 du 3 août 2018)
déplacement lointain) Amende à laquelle s’ajoute une amputation
jusqu’à 3% des primes PAC
En nitrile, conçus pour protéger efficacement des projections de produits chimiques, ces
gants très fins (type « gants de chirurgien) sont indispensables à une bonne protection
phytosanitaire. Leur faible épaisseur, associée à une relative résistance, permet de les utiliser
pour toutes les manipulations qui demandent un minimum de précision (intervention sur les
buses en parcelle par exemple).
Vendus par boite de 100 gants
(50 paires), ils sont conçus pour
un usage unique. Aussitôt la
manipulation terminée, je les
enlève en les retournant.
52
Trucs et astuces : les équipements facilitant la Fiche
mise en œuvre des bonnes pratiques (2)
n°26
La gestion des effluents facilitée
Lavotop Pulvé ®
(Chambre
d’agriculture du
Gard) se fixe à
l'avant de n'importe
quel tracteur pour
n'importe quel type
de pulvérisateur
Support de sache,
sur pied ou mural,
pour entreposer
facilement et
proprement vos
Emballages Vides !
A acheter ou fabriquer
soi-même…
53
Le bac incorporateur : facilitez-vous la vie et
limitez les risques !
De nombreux modèles sont proposés pour une installation sur pulvérisateurs portés, traînés
ou automoteurs. Certains sont équipés d’un rince-bidon qui permet le rinçage sur place en
toute sécurité.
Et pourquoi pas ?
Placée sur un terrain stabilisé, cette aire
amovible en toile polyester haute
résistance 100% étanche s’installe et se
démonte en quelques minutes. Rampes
d’accès à mémoire de forme.
La vidange se fait à l’aide d’une pompe de
relevage placée directement dans le
bassin ou dans un regard raccordé au
bassin.
Différents modèles et dimensions.
@ www.axe-environnement.eu
54
L’outil de pilotage
d’exploitation sur internet
au service des agriculteurs
www.mesparcelles.fr
Ce document a été réalisé dans sa première version avec le concours financier de l’Agence
Régionale de Santé (ARS) dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement PACA 2009-2013