2 - TD Cuivre
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a) Sur la figure, tracez, dans la maille considérée, le plan spécifique (11̄1) appartenant à
la famille {111}.
b) Dans une maille CFC, quelle est la caractéristique de cette famille de plans {111}
quand on la compare à des familles de plans dont les indices de Miller {hkl} ne sont
pas tous égaux à 1 ?
Les plans de la famille {111} du cuivre sont ceux ayant la plus grande densité atomique (les
atomes se touchent les uns les autres)
c) Quels sont les systèmes de glissement associés à ce plan particulier (11̄1) ? Sont-ils
des systèmes de glissement indépendants ? Justifiez votre réponse.
Direction B est normale au plan (111) donc la force de traction n’a pas de composante de
scission dans ce plan.
Direction A peut produire un glissement cristallographique.
F
τ= cosθ . cosχ > facteur de Schmid
S0
1
cosχ = → χ = 54,74°
3
^
θ1 = ([1̄01], [001]) = 45°
^
θ2 = ([011], [001]) = 45°
^
θ1 = ([110], [001]) = 90°
On constate l’apparition du glissement cristallographique dans les systèmes activés pour une
contrainte nominale de traction σnom = 1,23 MPa.
g) Que se passe-t-il physiquement dans le monocristal quand le glissement
cristallographique est irréversible ?
Cela crée des dislocations
h) Quelle est la cission critique τ* (en MPa) caractéristique du glissement
cristallographique du cuivre de haute pureté ?
Données utiles :
F F
τ= cosθ . cosχ ; = σnom ; σnom = 1,23 MPa ;θ = 45° ; χ = 54,74°
S0 S0
Calcul :
F
τ= cosθ . cosχ = 0, 5MPa
S0
En fait, on constate que le cuivre polycristallin commercialement pur présente une limite
proportionnelle d’élasticité Re supérieure à la limite élastique du monocristal.
j) Citez deux raisons qui expliquent la différence des valeurs de la limite proportionnelle
d’élasticité Re0,2 du cuivre polycristallin, soit déduite des essais de traction sur un
monocristal, soit directement cuivre polycristallin.
Raison 1 : durcissement par solution solie (insertion ou substitution) le cuivre commercial
polycristallin est moins pure que le cuivre monocristallin de haute pureté
Raison 2 : Durcissement par affinement des grains du cuivre commercial (pas pirs en
compte dans la relation Re = 2τ*
∆ θ = Tf − T1
∆ θ + T1 = Tf = 21,2 + 20 = 41,2°C
c) Calculez l’énergie élastique We0,2 (en (kJ/m3) emmagasinée dans l’aluminium lorsque
sa limite conventionnelle d’élasticité Re0,2 est atteinte.
Données utiles :
N m
Re0,2 = 35MPa = 35 × 10−6 ;εe = 5 × 10−4
m 2 m
Connaissances :
L’énergie élastique We0,2correspond à l’air du triangle ABC
Re0,2 × εe 5 × 10−4 × 35 × 10−6
We0,2 = = = 8,75 k J/m 3
2 2
d) Calculez l’énergie élastique Wem (en (kJ/m 3 ) emmagasinée dans l’aluminium
lorsque sa résistance à la traction Rm est atteinte?
Données utiles :
Rm = 80MPa ; Tapez une équ at ion ici .
Calculs :
80
εe = = 1,143 × 10−3
70000
Re0,2 × εe 1,143 × 10−3 × 80 × 106
We0,2 = = = 45,72 k J/m 3
2 2
e) Si l’on suppose que la rupture de cet aluminium se produit lorsque sa résistance à la
traction Rm est atteinte (pas de striction), calculez l’allongement permanent de
l’aluminium Af(en %) après sa rupture.
Données utiles :
At = 35% ;εm = 0,1143%
Calculs :
Af = At − εm = 35 − 0,1143 = 34,89%
f) Calculez la déformation élastique εe60 (en %) que subit l’aluminium lorsqu’il est
soumis à une contrainte de 60 MPa.
Données utiles :
E = 70GPa ; σ = 60MPa
Calculs :
σ 60
εe60 = = = 0,086%
E 70 × 103
g) Si, après avoir atteint cette contrainte de 60 MPa au cours de l’essai de traction, on
décharge l’éprouvette et que l’on reprenne l’essai de traction, quelle sera la nouvelle
limite élastique ? Quel nom donne-t-on à ce phénomène ?
Connaissances :
Écrouissage : durcissement d’un métal ductile sous l’effet de sa déformation physique
ESSAI DE RÉSILIENCE
Les trois courbes de résilience A, B et C d’un acier (données ci-dessous) ont été obtenues
au cours de trois séries d’essais Charpy, chacune des séries étant caractérisée par les
conditions expérimentales suivantes :
1. Série 1 : Éprouvette Charpy avec entaille classique en V, hauteur initiale de chute du
pendule H0
2. Série 2 : Éprouvette Charpy avec entaille modifiée en U, hauteur initiale de chute du
pendule H0
3. Série 3 : Éprouvette Charpy avec entaille classique en V, hauteur initiale de chute du
pendule H1> H0
Ci-dessous est aussi présenté le détail des entailles en V ou en U des éprouvettes Charpy.
À chacune des courbes de résilience, associez l’une des séries 1, 2 ou 3 d’essais. Justifiez
vos réponses.
Rappel –
Un eutectique est un mélange de deux ou plusieurs corps purs qui fond et se solidifie à
température constante de manière uniforme, contrairement aux mélanges habituels où le
b) Quels sont les composés définis présents sur le diagramme Al-Li ? Lesquels sont
stoechiométriques et lesquels ne le sont pas ?
d) Quelle doit être la composition nominale C0 (en %m) en Li d’un alliage qui, à 400 °C,
contient 50 %m. de phase γ et 50 %m de liquide ?
e) Quelle est la teneur théorique maximale en lithium (en %m. Li) de ces alliages ?
f) À quelle température optimale (en °C) doit être fait la mise en solution solide du
lithium, étape qui précède la trempe et le vieillissement ?