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Ce document contient les solutions détaillées de plusieurs problèmes de mathématiques portant sur l'étude d'une fonction, les tangentes à une courbe, les opérations sur les matrices et le produit scalaire de vecteurs. Le document fournit de nombreux détails techniques sur ces sujets.

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AVRIL 2011

CONCOURS INGÉNIEURS STATISTICIENS ÉCONOMISTES

ISE Option Économie

CORRIGÉ DE LA 1ère COMPOSITION DE MATHÉMATIQUES

Problème 1

Données :

Les valeurs numériques suivantes pourront servir dans le problème : e = 2,718 ; 1/e = 0,368 ;
cos(51°8) = 0,618 ; e0,618 = 1,86.

On note par f la fonction numérique définie sur R par f (x) = e- cos x.

1 – Etudier la fonction f : parité, périodicité, dérivée.


Construire le tableau de variations de f sur l’intervalle [0, π].
Etudier l’existence d’un point d’inflexion.
Tracer, dans un repère orthonormal, la courbe représentative C de la restriction de f à
l’intervalle [0, π].

f est strictement positive.


En outre, f est paire, f ( x) = f (x) , car la fonction cos est paire.
f ( x + 2π) = f (x) ; f est périodique de période 2π
On remarque que f ( x + π) = e- cos (x+π) = e cosx = 1/ f (x) .

f ' ( x) = sinx e- cos x = f (x) sinx


Sur [0, π], la fonction f ' est positive, nulle en 0 et en π.
f est donc croissante, de f (0) = 1/e = 0 ,368 à f (π) = e = 2,718.

Point d’inflexion :
f ' ' ( x) = (sin²x + cosx) f (x) = (–C² + C + 1) f (x) en notant C = cosx

f ' ' ( x) = 0 si C² – C – 1 = 0, c’est-à-dire C = (1 +- 51/2)/2 ; la seule valeur solution


possible entre -1 et +1 est C* = (1 – 51/2)/2 = – 0,618.
La valeur x* de l’angle x correspondant à cos x* = – 0,618 est 128°2, légèrement inférieur
à 3π/4.
f admet donc un point d’inflexion en x* = – 0,618, f (x*) = 1,86.

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2 – Dans cette question, on se propose de rechercher les tangentes à C issues de l’origine O.

2 a – Soit A un point de C d’abscisse a, 0 < a < π.


Ecrire une équation d’une tangente en A à C.
Trouver une condition nécessaire et suffisante portant sur a pour que cette tangente passe
par l’origine O.

L’équation générale de la tangente à C en A d’abscisse a est :

y – f (a) = (x – a) f ' (a)


y = f (a) – a f ' (a) + x f ' (a)
y = (1 – a sin a) f (a) + x sina f (a)

Pour que la tangente passe par O, il faut et il suffit que (1 – a. sin a) = 0.


Comme a est non nul, cela revient à sin a = 1/a.

2 b – On définit la fonction numérique φ sur [0, π] par :

1
φ(x) = sin x –
x

Etudier précisément les variations de φ.


Montrer que φ passe par un maximum M dont on cherchera le signe.
En déduire que φ s’annule en deux points x1 et x2 que l’on positionnera par rapport à π/2.
Conclure sur le nombre de tangentes à C que l’on peut mener depuis l’origine O.

φ’(x) = cos x + 1/x²


φ’’(x) = – sin x – 2 x-3

On remarque que φ’’ est négative sur ]0, π].


Donc φ’ décroît de + ∞ (pour x  0) à (1 – π²)/π², valeur < 0. φ’ s’annule donc en une
valeur x° de x, est > 0 avant, négative après.

φ est donc croissante de 0 à x°, puis décroissante de x° à π.


φ (0) = – ∞, φ(π) = - 1/π.

Soit M le maximum de φ, atteint en x°.


Calculons φ(π/2) et φ’(π/2).
φ(π/2) = (π – 2)/π, donc > 0.
φ’(π/2) = 4/π², valeur > 0.

On en déduit aisément que x° > π/2.


Donc M est > 0, et le graphe de φ coupe donc l’axe des abscisses en deux points x1 et x2 tels
que x1 < π/2.
Pour positionner x2, on remarque que φ(3π/4) = (6π 21/2 – 8)/6π, donc x2 > 3π/4.

Puisque l’équation sin x – 1/x = 0 admet deux solutions, on peut donc mener deux tangentes
à C passant par l’origine.

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3 a – Calculer l’intégrale indéfinie Φ(x) = ∫ φ(x) dx.

Φ(x) = – cos x – Ln x
où Ln est le symbole du logarithme népérien.
b
3b – Calculer l’intégrale F(a, b) = 
a
φ(x) dx.

Etudier la limite de F(a, b) quand a tend vers 0 et b tend vers π.

F(a, b) = Φ(b) – Φ(a) = cosa – cosb + Ln(a/b)

Quand a tend vers 0 et b tend vers π, cosa – cosb  2 et Ln(a/b)  - ∞, donc F(a, b)  - ∞.

Problème 2

On note M4(R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre 4, à coefficients réels, U4(R) le sous-
ensemble de M4(R) formé des matrices inversibles, et I la matrice identité d’ordre 4.

1 – On donne la matrice A :

2 3 1 1
 
4 7 2 4
A 
2 6 3 2
 
1 1 
 1 0

Montrer que A est inversible.


Déterminer l’inverse A-1 de A.

Il suffit, par exemple, de calculer le déterminant de A : Det A = 1, non nul. Donc A est
inversible (On peut soustraire la 4e colonne à la 1ère colonne, pour calculer Det A).

 1  10 7 25 
 
-1 0 3 2 8 
A  
0 4 3 10 
 
1 7  5  16 

2 – On note par Li, i = 1 à 4, les lignes d’une matrice M de M4(R) ; Λ est l’ensemble des
lignes de M.
On considère l’ensemble E formé par les trois opérations élémentaires que l’on peut définir
sur l’espace Λ des lignes de M ; ces opérations sont :

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a) homothétie : h(Li) = a Li, i = 1 à 4, c’est-à-dire que la ligne Li est remplacée par la


ligne a Li, a étant un nombre réel non nul.
b) mélange : m(Li) = Li + bLk, i, k = 1 à 4, i ≠ k, c’est-à-dire que la ligne Li est
remplacée par la combinaison de Li et bLk, b étant un nombre réel.
c) permutation : p(Li) = Lk et p(Lk) = Li, i, k = 1 à 4, i ≠ k, c’est-à-dire que les lignes
Li et Lk sont permutées.

On appellera de façon générique e une opération quelconque de E, e étant selon les cas h,
m ou p.

Montrer que h, m et p, applications de Λ dans Λ, admettent des inverses notées h-1, m-1 et p-1
que l’on exprimera.

Par rapport à la composition des applications, on trouve aisément :

h-1(Li) = a-1 Li
m-1(Li) = Li – bLk,
p-1 = p

3 – Soit M une matrice de U4(R), et e une application de E.


Par convention, on notera e(M) la matrice de M4(R) obtenue en appliquant l’opération e à M.

Montrer que e(M) = e(I) M


Montrer que e(I) est inversible.
En déduire que (e(M))-1 = M-1 e -1(I)

Prenons par exemple la permutation des lignes 1 et 2.


Si l’on permute les lignes 1 et 2 de I, par application du produit matriciel, les lignes 1 et 2
de M seront permutées.
On montre aisément que ce résultat est aussi vrai pour h et m.

Soit à montrer que e(I) est inversible.


Supposons e(I) inversible, et prenons le cas particulier où M = e -1(I).
Alors puisque e(M) = e(I).M, on a e(e -1(I)) = I = e(I).e -1(I).

De même, puisque e -1  E, on a aussi e -1(I).e(I) = e -1(e(I)) = I.

Donc e(I) est inversible et (e(I))-1= e -1(I).

e(M) est le produit e(I).M de deux matrices inversibles, donc est inversible, et
(e(M))-1 = M-1 e -1(I)

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4 – On considère la matrice B définie par :

 6 15 5 5
 
4 7 2 4
B 
2 6 3 2
 
1 1 1 
 0

Montrer que B = e(A) où e est une application de E que l’on précisera.


Calculer l’inverse B-1 de B.

B = m(A) avec m(L1) = L1 + 2 L3

D’après le résultat de la question 3, B-1 = A-1 m-1(I)

Avec l’application m permettant de définir B, on a :

1 0 2 0
 
-1 0 1 0 0
m (I ) = 
0 0 1 0
 
0 1 
 0 0

Le produit A-1. m-1(I) donne :

 1  10 5 25 
 
-1 -1  0 3  2 8 
A m     B 1
0 4 3 10
 
1 7  3  16 

5 – Soit L le vecteur-ligne d’élément courant ai, i = 1 à 4, et C le vecteur-colonne d’élément


courant bi, i = 1 à 4.
On suppose L et C non nuls.
Quelles sont les dimensions de LC et CL ?

Il est évident que LC est un nombre réel, et CL une matrice de M4(R).

6 – On suppose que LC + 1 = 0.
6a – Calculer (I + CL)C
6b – La matrice I + CL est-elle inversible ?

(I + CL)C = C + CLC = C – C = 0 puisque LC = - 1.

Supposons la matrice I + CL inversible.


Il existe alors une matrice E telle que E(I + CL) = (I + CL)E = I
Soit E(I + CL) = I.
Multiplions à droite par C.
Alors E(I + CL)C = C  C = 0, vecteur nul, or C est non nul (question 4).
La matrice (I + CL) n’est donc pas inversible.

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7 – On suppose que LC + 1 ≠ 0.
Montrer que I + CL admet une matrice inverse de la forme I + k CL, où k est un nombre
réel : (I + CL)-1 = I + k CL

Supposons l’existence d’une matrice inverse à (I + CL) de la forme I + k CL, où k est


un réel.
Alors (I + CL) (I + k CL) = I = I + k CL + CL + k CLCL = I + k CL + CL + k C(LC)L

Posons LC = u, u ≠ 0 et 1 + u ≠ 0
I = I + k CL + CL + ku CL
(k(u+1) + 1)CL = 0
 (k(u+1) + 1) = 0

Et donc k = - 1 / (1 + u) = - 1 / (1 + LC)

(I + CL)-1 = I – CL/(1 + LC)

8 – Soit une matrice M de U4(R).


On considère la matrice N = M + CL.

8a – Montrer que N est inversible si et seulement si : LM-1C + 1 ≠ 0.

Multiplions à gauche N par M-1, ce qui est licite puisque M est inversible.
M-1N = I + M-1CL
Posons C* = M-1C, C* est un vecteur-colonne de dimension 4.
On a donc M-1N = I + C*L
D’après la question 7, la matrice I + C*L est inversible sous la condition LC* + 1 ≠ 0.

LC* + 1 ≠ 0  L M-1C + 1 ≠ 0

8b – En déduire que, sous cette condition : N-1 = M-1 – (M-1CLM-1) / (1 + LM-1C)

Comme M-1N = I + M-1CL = I + C*L, d’après la question 7, on a la forme de l’inverse


de M-1N.
(M-1N)-1 = I – C*L/(1 + LC*) = I – M-1CL/(1 + L M-1C)

N-1M = I – M-1CL/(1 + L M-1C)

En multipliant à droite par M-1, on obtient :

N-1 = M-1 – M-1CL M-1/(1 + L M-1C)

9 – On considère la matrice D définie par :

2 3 2 1
 
4 7 2 4
D 
2 6 3 2
 
1 1 
 1 0

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9a – Montrer que la matrice D – A peut être écrite sous la forme d’un produit CL, où C et L
sont respectivement un vecteur-colonne et un vecteur-ligne que l’on précisera.

0 0 1 0
 
0 0 0 0
DA 
0 0 0 0
 
0 0 
 0 0

Il est évident que si l’on prend pour vecteur-ligne L = (0 0 -1 0) et pour vecteur-


colonne C tel que sa transposée tC = (1 0 0 0), on a D – A = CL.
Remarque : le choix de C et L n’est bien sûr pas unique.

9b – Montrer que D est inversible.


D = A + CL, avec A inversible (question 1).
D est donc de la forme de la matrice N = M + CL de la question 8, avec M = A.
Pour savoir si D est inversible, il faut que la condition LA-1C + 1 ≠ 0 (question 8a)
soit vérifiée.
Avec A-1 déterminée à la Q1, et les valeurs de C et L choisies en Q9a, on vérifie aisément
que LA-1C = 0 et donc que LA-1C + 1 = 1.
D est donc inversible.

9c – Calculer D-1

Puisque D= A + CL, avec L et C trouvés en (9a), d’après la question 8b, on a :


D-1 = A-1 – (A-1CLA-1) / (1 + LA-1C)
D’où puisque LA-1C + 1 = 1
D-1 = A-1 – (A-1CLA-1)

 1  14 10 35 
 
-1 0 3 2 8 
D  
0 4 3 10 
 
  1 11  8  26 
 

10 – On considère la matrice F définie par :

2 3 1 1
 
4 7 2 4
F 
2 6 3 2
 
1 1 
 x y

où x et y sont deux réels.

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10a – Montrer que F = A + G, où G est une matrice que l’on explicitera.

Il est évident que tous les éléments de G sont nuls, sauf la dernière ligne qui s’écrit :
(0 (x-1) y 0)

10b – Montrer que G peut être mis sous la forme d’un produit CL, où C et L sont
respectivement un vecteur-colonne et un vecteur-ligne que l’on précisera.

Il est évident que si l’on prend pour vecteur-ligne L = (0 (x-1) y 0) et pour vecteur-
colonne C tel que sa transposée tC = (0 0 0 1), on a G = CL.

10c – En déduire la relation t(x, y) = 0 que doivent vérifier x et y pour que F ne soit pas
inversible.

1er cas : si x = 1 et y = 0, G est nulle et F = A, donc inversible (retour à la question 1).

2ème cas : LA-1C = -8(x – 1) + 10y


D’après la question 8a, la condition de non inversibilité de F est donc :
– 8(x – 1) + 10y + 1 = 0,
soit t(x, y) = 8x – 10y – 9 = 0

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CONCOURS INGÉNIEURS STATISTICIENS ÉCONOMISTES

ISE Option Économie

CORRIGÉ DE LA 2ème COMPOSITION DE MATHÉMATIQUES

Exercice

1 – On considère deux nombres entiers relatifs a et b.


Montrer que le nombre n = ab(a² – b²) est divisible par 3.

2 – Montrer que le produit P de trois nombres entiers naturels, pairs, consécutifs, est
divisible par 48.

1 – Soit n = ab(a – b)(a + b)


Si a et/ou b sont divisibles par 3, n l’est également.
Supposons que a et b ne sont pas des multiples de 3.
Alors a = 3p+1 ou 3p+2, et b = 3q+1 ou 3q+2.
Soit a = 3p+1 et b = 3q+1 : alors a – b = 3(p – q) est donc divisible par 3, donc n
également.
Soit a = 3p+1 et b = 3q+2 : alors a + b = 3(p + q + 1) est donc divisible par 3, donc n
également.

2 – Soient trois nombres entiers naturels pairs consécutifs a, b et c.


On peut les écrire a = 2p, b = 2p + 2 et c = 2p + 4.

Alors P = 8p(p+1)(p+2)
P est donc divisible par 8.
Montrons que p(p+1)(p+2) est divisible par 6 = 2x3.
p, p+1 et p+2 étant trois entiers consécutifs, il y a forcément parmi eux un multiple de 2 et
un multiple de 3.
D’où le résultat.

Remarque : P ≥ 48. En effet, les 3 premiers entiers pairs sont 2, 4 et 6, dont le produit
fait 48.

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Problème 1

1 – Soit la fonction f définie sur [– π/2, π/2] par :

f (x) = x sin x

1a – Calculer la dérivée f ' de f .

f ' ( x) = x cos x + sin x

1b – La fonction f est-elle dérivable en 0 ?

f ' (0) = 0
Cependant, pour savoir si une fonction est dérivable en un point x0, il faut étudier la limite,
quand x tend vers x0, du taux d’accroissement (f(x) – f(x0))/(x – x0).
Ici x0 = 0, et ( f (x) – f (0))/(x – 0) = sin x qui tend vers 0 quand x  0.
f est donc dérivable en 0.

1c – Etudier précisément la fonction f sur l’intervalle [– π/2, π/2].

On remarque immédiatement que f est paire : f ( x) = f (x) , et on peut donc restreindre


l’étude à [0, π/2].
Sur cet intervalle, f ' est positive (car x, sinx et cosx ≥ 0), et f ' (0) = 0 et f ' (π/2) = 1.
Donc f est strictement croissante sur [0, π/2], avec de f(0)= 0 à f(π/2) = π/2.

1d – Calculer une primitive F de f : F(x) = ∫ f (x) dx

En intégrant par parties : F(x) = ∫x.sinx.dx = -x. cos x + ∫cos x dx = -x.cos x + sin x

2 – On considère maintenant la fonction g définie sur R par :

1
g(x) = x sin ( ) pour x ≠ 0 et g(0) = 0
x

2a – La fonction g est-elle continue en 0 ?

│g(x)│ ≤│x│.│sin(1/x)│ ≤│x│ puisque │sin(1/x)│ ≤ 1.

Donc quand x tend vers 0, g(x) tend vers 0.


La fonction g est donc continue en 0.

2b – Etudier la parité de g

g(-x) = g(x), g est paire.

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2c – Montrer que g est dérivable sur ]0, + ∞[

Sur cet intervalle, les fonctions identité et sinus sont dérivables. g est dérivable comme
produit de deux fonctions dérivables.
1 1 1
g'(x) = sin( ) – cos( )
x x x

On remarque que g’ n’est pas définie en 0.

2d – g est-elle dérivable en 0 ?

Calculons la limite de (g(x) – g(0))/(x – 0) = sin(1/ x) quand x  0.


1 1
Au voisinage de 0, tend vers + ∞, et sin( ) oscille entre – 1 et + 1. le taux
x x
d’accroissement de g en 0 n’a pas de limite, g n’est donc pas dérivable en 0.

2e – Soit G la courbe représentative de g dans un repère orthonormé usuel.


Quels sont les points de G situés sur les bissectrices d’équations y = x et y = – x ?
Calculer les pentes des tangentes en ces points.

1
Cela revient à résoudre les équations sin( ) = 1 ou – 1.
x
1 1
Pour sin( ) = 1, = π/2 + 2kπ, k  N.
x x
D’où : x = 2/(π + 4kπ)
g'(2/(π + 4kπ)) = 1

1 1
Pour sin( ) = -1, = 3π/2 + 2kπ, k  N.
x x
D’où : x = 2/(3π + 4kπ)
g'(2/(π + 4kπ)) = -1.

3 – On considère maintenant la fonction h définie sur R par :

1
h(x) = x² sin ( ) pour x ≠ 0 et h(0) = 0
x

3a – La fonction h est-elle continue en 0 ?

Comme en (2a), h est majorée par x², et donc quand x tend vers 0, h(x) tend vers 0.
La fonction h est donc continue en 0.

3b – Etudier la parité de h

h est impaire.

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3c – Montrer que h est dérivable en tout point x non nul ; h est-elle dérivable en 0 ?

Pour tout x ≠ 0, h est dérivable comme produit de deux fonctions dérivables.


1 1
h'(x) = 2x sin( ) – cos( )
x x
1
Calculons la limite de (h(x) – h(0))/(x – 0) = x.sin( ) = g(x) quand x  0.
x
D’après la question (2a), g tend vers 0 quand x  0, et h est dérivable en 0, avec h’(0) = 0.

3d – Soit H la courbe représentative de h dans un repère orthonormé usuel.


Quels sont les points de H situés sur les paraboles d’équations y = x² et y = – x² ?
Calculer les pentes des tangentes en ces points.

1
Cela revient à résoudre les équations sin( ) = 1 ou – 1, comme en (2e).
x
1 1
Pour sin( ) = 1, = π/2 + 2kπ, k  N.
x x
D’où : x = 2/(π + 4kπ)
1 1
Comme h'(x) = 2x.sin( ) – cos( ): h'(2/(π + 4kπ)) = 4/(π + 4kπ)
x x

1 1
Pour sin( ) = -1, = 3π/2 + 2kπ, k  N.
x x
D’où : x = 2/(3π + 4kπ)
g'(2/(π + 4kπ)) = 4/(3π + 4kπ).

Problème 2

Le plan est rapporté à un repère orthonormal.

1 – On considère une courbe C du plan définie comme l’ensemble des points M de


coordonnées x(t) et y(t), dépendant d’un paramètre réel t.
On donne, pour t  R :

x(t) = t + t²/2
y(t) = t – t²/2
1 a – Etudier, dans le même tableau de variations, les variations de x(t) et y(t) en fonction
de t.

x'(t) = t + 1
y’(t) = 1 – t

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Pour t  R, x(t) décroit de + ∞ à -1/2, lorsque t va de - ∞ à -1, puis croît jusqu’à + ∞ pour t
allant de -1 à + ∞ ; x(t) s’annule en t = 0.
En outre, x(1) = 3/2

y(t) croît de - ∞ à 1/2, lorsque t va de - ∞ à +1, puis décroît jusqu’à - ∞ pour t allant de 1 à
+ ∞ ; y(t) s’annule en t = 0.
En outre, y(-1) = -3/2.

1b – Etudier les points de la courbe C en lesquels la tangente est parallèle à l’un des axes de
coordonnées.

Cela revient à résoudre x’(t) = 0 et y’(t) = 0.


x’(t) = 0 pour t = -1 (le point associé est (-1/2, -3/2)).
y’(t) = 0 pour t = 1 (le point associé est (3/2, 1/2)).

1c – Préciser les points d’intersection de C avec les axes Ox et Oy. Donner un vecteur
directeur des tangentes en ces points.

Avec l’axe des ordonnées : x(t) = 0 pour t = 0 et -2


Pour t = 0, le point est O (0, 0)
Pour t = -2, le point correspondant est A(0, -4)

Avec l’axe des abscisses : y(t) = 0 pour t = 0 et 2


Pour t = 0, le point est O (0, 0)
Pour t = 2, le point correspondant est B(4, 0)

La courbe C coupe donc les axes en trois points : O, A et B.


Vecteur directeur des tangentes en O, A et B :
En O, x’ = 1 et y’ = 1 ; en A, x’ = -1 et y’ = 3 ; en B, x’ = 3 et y’ = -1.

1d – Donner graphiquement l’allure de la courbe C, en positionnant les points remarquables


déterminés.

1e – Donner l’équation cartésienne v(x, y) = 0 de la courbe C.

On remarque que t = (x + y)/2


En reportant dans la définition de x(t), on a :

x = (x + y)²/8 + (x + y)/2

En développant, on obtient :

v(x, y) = x² + y² + 2xy – 4x + 4y = 0

2 – On se propose de déterminer précisément ce qu’est la courbe C.

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2 a – Le plan étant assimilé au plan complexe, on considère l’application h qui, à tout


point M d’affixe z du plan, associe un point M’ d’affixe Z, définie par :

1
Z= (1  i) z
2

Donner de façon précise la nature de l’application h.

On remarque que Z = h(z) = eiπ/4 z

H est donc une rotation de centre O et d’angle π/4.

2b – Soit M le point d’affixe z(t) = x(t) + i y(t).


Déterminer les coordonnées X(t) et Y(t) de M’, image de M par h.
Donner une équation cartésienne φ(X, Y) = 0 de la courbe C’ des points M’.
Comment appelle-t-on la courbe C’ ?
En déduire le nom de la courbe C.

Soit z(t) = ρ eiθ = ρ cosθ + iρ sinθ, avec x(t) = ρ cosθ et y(t) = ρ sinθ.

Z = h(z) = eiπ/4 z = ρ ei(θ+π/4) z

D’où X(t) = (x(t) – y(t))/21/2 et Y(t) = (x(t) + y(t))/21/2

On en déduit : Y = 21/2 t et X = 2 -1/2 t²

D’où la relation φ(X, Y) = 0 = 4.21/2 X – Y²


La courbe C’ est une parabole d’axe Ox.

Le courbe C’ est l’image de C par la rotation de centre O et d’angle π/4. La courbe C est
donc l’image de C’ par la rotation de centre O et d’angle - π/4.
C’est donc encore une parabole, dont l’axe est la deuxième bissectrice.

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AVRIL 2011

CONCOURS INGÉNIEURS STATISTICIENS ÉCONOMISTES

ISE Option Économie

CORRIGÉ DE L’ANALYSE D’UNE DOCUMENTATION STATISTIQUE

Question 1

a) (289.381/60.408)1/60 – 1 = 2,65%

b) 289.381 x (1,0265)30 = 633.370

c) Il s’agit de comparer le chiffre précédent à 502.003. Cela signifie donc que le taux
d’accroissement annuel devrait diminuer selon les experts qui ont établi l’estimation
dans le document remis. Les causes peuvent être le vieillissement de la population,
la baisse du taux de fécondité, etc.

Question 2

a) L’espérance de vie est passée de 50,0 ans à 49,6 ans alors que la mortalité infantile a
diminué (104 à 90). Or, c’est souvent cet indicateur (mortalité infantile) qui est
corrélé à l’espérance de vie : quand la mortalité infantile baisse, l’espérance de vie
augmente et réciproquement. Cela n’est donc plus vrai dans le cas présent et pour la
période récente. La zone étudiée « Afrique de l’ouest » est toutefois relativement
épargnée quand on la compare avec la baisse de certaines zones, notamment
l’Afrique australe où l’espérance de vie est passée de 61,3 ans à 46,4 ans. Cela est
probablement du aux ravages du Sida. Constat identique au sein de la zone « Afrique
de l’ouest » (cf. tableau A.3) où le taux de mortalité diminue moins vite que par le
passé, voire augmente dans certains pays, notamment en Côte d’Ivoire et au Togo.

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b) L’évolution de l’espérance de vie entre les deux périodes 2000/2004 et 1990/1994


est donnée dans le tableau ci-après :

Evolution de
Pays l’espérance de vie
(en années)

Bénin -0,7
Burkina Faso -1,8
Cap Vert +3,8
Côte d’Ivoire -7,3
Gambie +3,1
Ghana +1,0
Guinée +4,3
Guinée-Bissau +2,3
Liberia +2,1
Mali +1,1
Mauritanie +3,1
Niger +3,5
Nigeria -0,5
Sénégal +2,5
Sierra Leone -0,3
Togo -3,9

c) Il faut éliminer les pays pour lesquels il manque la donnée sur le taux de prévalence.
Seulement 11 couples de valeurs sont pris en compte et on obtient un coefficient de
détermination de 0,778.

d) Ce taux de détermination est élevé. On en déduit que le SIDA a bien impacté la


baisse de l’espérance de vie.

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Question 3

a)

Pays Indice 2001


Bénin 127,6
Burkina Faso 126,9
Cap Vert 122,6
Côte d’Ivoire 95,9
Gambie 159,1
Ghana 122,2
Guinée-Bissau 139,7
Mali 129,1
Mauritanie 123,0
Niger 111,5
Nigeria 120,6
Sénégal 131,1
Togo 111,3

b) L’indicateur a diminué en Côte d’Ivoire, seul pays de la zone à baisser, alors qu’il
n’était pas spécialement haut en niveau en 1980. On constate qu’en moyenne, les
pays ont progressé de 20 points sur cet indicateur et que la Gambie fait exception
avec une évolution de presque 60 points.

c) Le calcul demandé est impossible puisque les 20 points indiqués sont en évolution, et
non en niveau.

Question 4

a) Niger, Burkina Faso, Guinée, Angola, Congo, Tchad, Ouganda, Somalie.


b) Sénégal, Gambie, Gabon, Sao Tomé et Principe, Comores, Soudan, Erythrée.
c) Kenya, Malawi, Tanzanie, Zambie, Côte d’Ivoire, Cameroun, Centrafrique
d) Sierra Leone, Congo (RD), Burundi, Rwanda

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