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Fiche par chapitre de l’e-book 

: Regards croises sur la veille


Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

Fiche du Chapitre 1 : Les notions et outils de bases

o Fabrice Fontaine

Dans ce premier article du chapitre 1 Fabrice Fontaine a définit la veille selon la définition de l’AFNOR
(Association Française de Normalisation), comme tant une « activité continue en grande partie itérative
visant à une surveillance active de l’environnement technologique, commercial… pour en anticiper les
évolutions ». Il a aussi cité les quatre étapes essentielles dans le cycle de la veille : - identification et
définition des besoins - collecte des informations - traitement, analyse et synthèse des informations
collectées - diffusion des informations. Ensuite il a décrit les différents types de veille à savoir  : La
veille concurrentielle qui s’intéresse aux des concurrents directs et indirects, actuels et potentiels de
l’entreprise. La veille commerciale qui concerne la recherche d’informations relatives aux
clients/prospects, aux fournisseurs et aux distributeurs. La veille marketing qui s’intéresse à au
comportement des consommateurs, à la communication des entreprises, ainsi que le mesure de l’impact
des campagnes marketing. La veille d’e-réputation qui concerne l’image de marque que l’entreprise veut
véhiculer et ancrer dans l’esprit des clients ainsi que garder une bonne notoriété. La veille d’opinion qui
sert à connaitre l’opinion des consommateurs sur un produit ou service leurs attentes ainsi que leurs
besoins futurs. La veille juridique qui est une veille liée à tout ce qui est réglementation, textes de loi,
décrets, amendements et réformes. La veille technologique qui permet de collecter des informations sur
tout ce qui est nouvelles technologies, brevets, inventions. La veille sociétale qui s’intéresse à la
surveillance des évolutions sociales, culturelles, démographiques, politiques et de la société
L’auteur a mentionné d’autres typologies de veille comme : la veille sectorielle, la veille
événementielle, la veille tarifaire, la veille scientifique et la veille RH.

o Marie Armand

Selon Marie Armand la mise en place du plan de veille nécessite els étapes suivantes :

– Analyser des besoins en information : ces besoins en information peuvent être communes à toutes les
entreprises comme les informations sur les concurrents, les appels d’offres, l’évolution du marché. Mais
il y’a aussi des besoins en information spécifique à l’entité. Pour connaitre ces besoins l’entité doit
comprendre et analyser son environnement et le meilleur outil est la méthode SWOT.

– Faire le point sur l’existant : avant de chercher des informations externes, les entités doivent d’abord
utiliser les ressources internes que ce soit des revues ou des bases de données.

– Cibler et paramétrer sa veille : après la définition des besoins de veille il faut commencer à collecter
les informations. Ces dernières doivent être le plus proche de la source pour être bénéfique et aussi ils
ne doivent pas être connus de tous devenant ainsi des signaux forts.

– Définir un budget et choisir ses outils : pour définir le budget et le cout d’une stratégie veille il faut
prendre en compte deux éléments : le temps passé et les outils utilisés. Dans cet article l’auteur a défini
quatre familles d’outils : - Les « gratuits », qui peuvent être utilisés pour des faibles volumes
d’informations. Les « très abordables » qui sont similaires aux outils gratuits mais avec des
fonctionnalités supplémentaires. Les « abordables » qui regroupent plusieurs fonctionnalités, et qui
Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

permettent notamment de surveiller des flux d’informations spécifiques, de trier les résultats et de
générer des rapports de veille. Les « couteaux suisses », qui font tout (la collecte, le tri, la qualification,
l’analyse, le partage et la diffusion des informations) mais en contrepartie nécessitent un budget
conséquent.
– Fixer des objectifs : puisqu’il est difficile d’évaluer financèrent les informations et leur donner une
valeur chiffre il est impossible de calculer le retour sur investissement D’où l’orientation vers une autres
notion qui est le retour sur objectif (ROO, Return On Objectives). Pour le définir il suffit d’analyser
pour chaque donnée et information leurs forces et leurs faiblesses.

o Christophe Deschamps :

1. Rechercher : En connaissant et maitrisant les moteurs de recherche l’entreprise pourra accéder à des
contenus lors de recherches ponctuelles (articles de presse, de blogs, avis, documents de type
bureautiques, données au sens «data », images, vidéos…) ainsi que des sources d’information
2. Surveiller La surveillance des sources identifiées précédemment prend principalement deux formes :
soit la page ou le site à surveiller dispose d’un ou plusieurs flux RSS, qui sera utiliser par la suite
comme un agrégateur de flux soit la page n’en dispose pas, et dans ce cas un outil de surveillance
classique sera utilisé avec des alertes par email.
3. Stocker l’information collectée : lorsqu’une information considérée comme pertinente pour la veille
est détecté il faut la stocker. Pour cela il y’a trois solutions, soit l’imprimer et la garder dans des
dossiers personnels ou partagées soit la classer par tags par le service de socialbokkmarking ou on peut
l’ajouter à la BDD après indexation avec des progiciels GED.
o Amal Belkamel

La veille des médias sociaux suit la même démarche que la veille stratégique. La veille sur les réseaux
sociaux se caractérise par l’énorme volumétrie et la diversité des données (conversations + documents +
images + vidéos…), l’instantanéité des conversations.
Le processus de la veille des médias sociaux se compose de cinq étapes constituant un cycle qui sont :
1. La définition du besoin : en connaissant ses besoins en veille l’entreprise pourra définir des
objectifs fixes, clairs et réalisables tout en ayant une idée du livrable et du résultat attendu.
2. L’audit d’image : Il donne une vision claire et synthétique sur l’objet de l’étude et répond à des
questions clés telles que : « Qui, Quoi, Comment, Où ». Il englobe la collecte, le tri, le
traitement des données et l’analyse des informations en vue de donner les bonnes
recommandations.
3. La mise en place d’un suivi d’indicateurs : dans le processus de la veille des médias sociaux, il
est important de suivre des indicateurs liés à l’image, à l’activité ou au marché... Cela permet de
rester en mode d’observation continu et d’être alerté en temps réel.
4. Analyse des tendances : le suivi peut être sous forme de note de veille, de reporting quotidien,
hebdomadaire selon le besoin. Pour analyser de ses résultats il faut croiser les tendances et les
ressources internes pour réajuster les indicateurs mis en place en fonction de l’avancement des
orientations stratégiques en interne et des remontées en informations.
5. E-influence : dans cette dernière phase, le processus de veille commence à influencer son
environnement informationnel en entreprenant les actions appropriées.

o Thibault Souchet
Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

Le web 2.0 adonne la possibilité aux gens d’accéder gratuitement (ou presque) à l’information et créer
des contenus en ligne ce qu’o appelle « journalisme citoyen ». On peut distinguer eux types de presse en
linge le premier issus de la presse traditionnelle et le deuxième né à l’ère du web.
La presse traditionnelle poste en ligne certains de ses contenus papier avec des formats de publication
web, bénéficie ainsi des formats que peut offrir le web : vidéos, slideshows, infographies…etc. Les sites
d’information « pure players » sont nés sur le web avant leur version papier. Le pure Player a la même
forme d’un titre classique mais leur fond diffère. Ces articles sont caractérisés par l’originalité, la
subjectivité et le traitement des sujets d’une manière différente des médias de masse.
Actuellement la presse en ligne ne se limite pas aux sites mais aussi aux réseaux sociaux qui sont
devenus des espaces d’accès à l’information et de commentaire. Les titres de presse ont compris cela
d’où la création des pages Facebook et de comptes Twitter pour diffuser l’information et permettre aux
internautes de commenter librement. Ce qui caractérise ces espaces c’est l’indépendance vis avis les
règles des sites traditionnels.
Apres la définition des besoins en veille, il faut passer à la collecte des informations. Pour cela plusieurs
outils sont accessibles on trouve d’abord les moteurs de recherche traditionnels (Google Actualité,
Yahoo News, Bing Actualités…). Les lecteurs de flux RSS sont parmi les outils utilisés dans la veille de
l’opinion, on trouve les lecteurs de flux RSS que les sites de journaux proposent désormais en intégrant
des fils RSS1 dans un lecteur de flux. Cela peut concerner soit la Une uniquement (ce qui représente peu
d’intérêt) ou bien les différentes rubriques du journal : Société, Politique, Technologie…
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Fiche du Chapitre 2 : Pas de veille sans humains : du spécialiste aux tous


veilleurs ?

o Patrick Cuénot

La veille économique permet de traiter des données et les rendre sous forme des informations
exploitables dans leur processus. Cela nécessite la mise en place d’un système d’organisation afin de
faciliter la circularisation de l’information sans la déformer et donc assurer la réalisation des objectifs.
On peut dire que les veilles se diffèrent entre les organisations par exemple celle de l’Oréal n’est pas la
même de la médecine.
La priorité accordée à l’un quelconque de ces éléments affecte la nature même de la mission du chargé
de veille.

 Supervisée par le Directeur commercial ou marketing : la veille surveillera les opportunités de


développement et tous ce qui est en relation avec le marché et les clients et fournisseurs et
distributeurs
 Sous l’œil attentif des actionnaires, du DAF, voire du DG : la veille aura pour fonction de
surveiller l’imminence des opportunités et menaces d’OPA et se penser à la rentabilité et
notoriété
 Soumise à la vigilance du responsable R&D : la veille se fait sur tout ce qui est technique
 La DRH, la Direction de la Communication, le Service des Relations Presse, QHSE, le syndicat,
le Comité d’Entreprise, le CHSCT : la veille se pensera sur le mode sociétal
Donc la veille représente une force pour les organisations qui permet d’avoir une position sur le marché
et atteindre les objectifs visés.
La veille égocentrique se diffère selon chaque service, elle est subjective, avoir une information c’est le
pouvoir. En effet toute veille qui n’attribue pas à l’amélioration de la situation est une perte.
La veille exploratoire : cette veille permet de comprendre la logique d’une stratégie au travers des choix
tactiques qu’il s’agisse de décrire des tendances de consommation, des mouvements sur les marchés
financiers, des évolutions technologiques ou sociétales,
Le regard du chargé de veille s’attachera en fonction des objectifs de l’entreprise et des rapports
humains, la place de chaque acteur au sein d’un environnement social, et ses rapports avec les autres.
o Fabrice Frossard

Il y a quelques fondamentaux à observer dans le process de collecte des informations dont :


1. La planification : la collecte d’information auprès des uns avec un gain de temps et d’argents et qui
permet : La définition des objectifs et La planification des opérations
2. La préparation : cette étape consiste à maîtriser le sujet
Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

3. Le sourcing et l’étude de la cible : il faut bien évidemment trouver les personnes qui ont
potentiellement accès à l’information recherchée, et participent normalement de la veille classique, Une
fois vos cibles repérées, classez-les dans un fichier Excel avec leurs coordonnées et ajoutez les champs
que vous souhaitez. Et puis l’étude du profil des personnes afin de faciliter l’entrée en relation
4. La source : là il faut créer une interaction positive en utilisant certaines techniques de base : être
sympathique soit par téléphone ou face à face, Cultiver l’effet miroir que ce soit verbal ou gestuel.
Echanger des banalités pour créer un sentiment de connivence, Prendre le temps en évitant de beaucoup
parler.
On distingue sur le marché du business de la veille en France trois grands acteurs. Premièrement, Les
clients de la veille, qui vont acheter des prestations de veille aux agences et des logiciels spécialisés aux
éditeurs. Ces derniers commercialisent aussi leurs produits auprès des agences [Les grands comptes, Les
PME, Les institutions, Les particuliers]. Deuxièmement, Les agences [les Pure Players, Les grandes
agences de communication, Les référenceurs, Les nettoyeurs du net, Les consultants indépendant], et
troisièmement, Les éditeurs [Les leaders, Les spécialistes, Les Dashboard].
o Stéphanie Barthélémi

Sensibiliser les entreprises à la veille est devenu une nécessité à l’heure où les canaux et les sources
d’informations se multiplient et où il devient de plus en difficile de discerner l’information cohérente et
pertinente par rapport à son activité.
D’abord on fait une sensibilisation par Ateliers pratiques. Ces ateliers sont très souvent utilisés pour une
première approche de la veille. Les sessions se présentent généralement en deux parties : lors de la
première partie, l’animateur expose les différents apports théoriques liés à la formation qui permettront
de faciliter au mieux la phase pratique. Dans la deuxième partie, les participants utilisent l’outil
informatique pour une mise en situation issue d’un cas réel d’entreprise. Puis Formation – Action.
D’autre part Mises en situation. Ensuite Les serious games qui sont un des moyens de sensibilisation
essentiels et nécessaires à tester auprès des entreprises. Et enfin les Tables rondes.
o Bertrand Piechaczyk

Les différentes entités pratiquant la veille en Bretagne : le secteur public, les acteurs privés, les
entreprises, influence et formation.
Les actions publiques régionales réalisées pour accompagner les entreprises sont : : la Mise en
adéquation du dispositif des acteurs de l’IE et de la veille avec les besoins des entreprises,
l’amélioration des pratiques de veille des entreprises bretonnes, le développement de la formation et de
la mise en réseau des entreprises autour de l’IE,
Les territoires utilisent la veille en éclaircissant les élus régionaux et les stratégies de filières (les
grandes filières bretonnes et les marchés de demain et en Surveillant et améliorant l’image du territoire.
o Dorothée Créteur

Le VeilleLab est un concept issu de la réunion de deux précédentes initiatives : les PotsBlogsIE qui
réunissaient en 2005 des blogueurs IE, et les PotsVeille, rassemblements informels de veilleurs qui se
sont d’abord connus sur Twitter, en 2008. Le concept initial était de permettre aux professionnels de
l’information de se rencontrer dans un cadre informel et convivial, pour échanger sur leurs expériences,
bonnes pratiques et interrogations, mais aujourd’hui Dans l’Ouest et dans l’Est, les participants du
VeilleLab sont pour une bonne partie des dirigeants de PME ou des professionnels de la
communication, souhaitant en apprendre plus sur la veille.
Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

Fiche du Chapitre 3 : Les notions et outils avancés

o Terry Zimmer

Cet article présente un tutoriel sur Yahoo Pipes, qui est un outil gratuit qui permet de collecter les
informations, les trier et les diffuser à travers ses outils gratuits. En effet, Pipes est une application web
créée par Yahoo en 2007. Il présente une interface graphique simple permettant de faire de la
programmation grâce à des pipes. Chaque « pipe » (tuyau) constitue un canal de communication entre
deux programmes, reliant la sortie de l’un à l’entrée de l’autre. Cela permet de réaliser des tâches
complexes en chaînant une succession de programmes simples tout en utilisant des éléments comme  : le
flux RSS, des données XML, du Regex, des modules de recherche, des champs de saisie, des boucles,
des compteurs, ...
Pour l’utiliser, il faut disposer d’un compte Yahoo. Une fois le compte créé et connecté, il faut cliquer
sur le bouton « Create a pipe » et suivre les étapes suivantes :
« Fetch feed » : on glisse dépose le module « Fetch feed » sur la page blanche et colle les flux RSS que
nous voulons suivre dans le module ; « Union » ce module permet de fusionner les flux provenant de
plusieurs modules ; « Filter » : Les filtres permettent de bloquer des articles, ou de les laisser passer ; «
Unique » : qui permet de supprimer les doublons, « Sort » : Permet de ranger les articles contenus dans
le flux soit du plus récent au plus ancien, « Truncate » : ce module permet de limiter le flux à un nombre
déterminé d’objets pour éviter son alourdissement avec des anciens articles.
Yahoo! Pipes peut être plus bénéfique si on y ajoute d’autres outils gratuits. Pour la collecte on peut
utiliser : Alertes Google, TwitterSearch ou Diphur. Pour Trier, Les opérateurs booléens dans la
constitution des alertes permettent de filtrer à la source. Afin de traduire, Mloovi est un outil plus
efficace que google traduction. Le flux dans un lecteur RSS est un moyen pertinent pour la diffusion des
informations. Les informations collectées et analyse doivent être stockées pour cela il est conseillé
d’utiliser l’outil Scrapbook.
o Frédéric Martinet

Aujourd’hui le monde connait une surcapacité informationnelle qu’on peut appeler « infobésité » cela
est dû la diversification des ressources d’informations et l’abondance de ces derniers. Cet « infobésité »
rend le métier du veiller beaucoup plus complique surtout dans la collecte des données car il doit
qualifier chaque information et chaque donnée et dire s’elle est adéquate à ses besoins de veille ou non.
Pour qualifier une information on doit vérifier : si L’information est exacte tout simplement, Si elle fait
l’objet d’un contrôle avant sa publication, si son auteur est qualifié et a une bonne réputation, savoir si
L’information est objective ou partisane, si L’information a été mise à jour et enfin si elle traite le sujet
de façon exhaustive, complète ou superficielle.
Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

Pour faire face au problème d’infobésité, plusieurs recourent aux réseaux sociaux pour la veille. Cela
fonctionne à travers le suivi de certains influenceurs ou justes des pages sur les médias sociaux qui
partagent des contenus crédibles et intéressants représentant ainsi une source fiable.
Les veilleurs ne doivent pas se contenter de la qualification d’une source d’information pour valider
l’exactitude d’une information, sinon ils seront tombes dans un grand risque de désinformation. Pour
cela il faut vérifier la source mais aussi vérifier l’exactitude de l’information elle-même.

o Olivier Mamavi

Observation de l’entreprise de l’environnement, des acteurs qui le composent ainsi que de ses relations
constituent une étape cruciale dans la veille. Parmi les outils innovants qui permettent cela on trouve les
réseaux sociaux. Ces derniers offrent des méthodes, des concepts et des outils pour représenter, analyser
les acteurs et leurs relations et mesurer des indicateurs sur la cohésion d’un réseau.
La société dans l’analyse des réseaux sociaux est considérée comme un système d’individus reliés par
des relations représentable sous la forme d’un graphe (outil de visualisation des réseaux de relations)
Généralement, pour analyser les réseaux sociaux, on distingue deux grandes catégories d’indicateurs :
La première permet d’identifier la cohésion au sein du réseau. Cela veut dire constater l’existence de
relations fortes plus ou moins directes entre les individus d’un groupe. Et La seconde catégorie
d’indicateurs permet d’identifier la position, plus ou moins dominante, d’un individu au sein du réseau.
Carte d’acteurs
Les cartes d’acteurs sont nécessaires pour analyser et utiliser les indicateurs. Cette carte permet de
déterminer la position qu’occupent les individus au sein du réseau. La carte d’acteurs est composée d’un
graphe avec des indicateurs. Il faut deux types de données pour la tracer : des informations sur les
profils des individus et des données sur la nature des relations entre les individus.
Carte sectorielle
Pour approfondir l’analyse et passer à un niveau plus global, le veilleur peut réaliser des cartes
sectorielles. Ces cartes permettent d’avoir une vision complète d’un réseau que ça soit un groupe de
travail, une communauté, une organisation, un secteur d’activité ou un marché. Ces cartes produites
représentent une bonne illustration de graphes complets de réseaux.
o Philippe Boukozba

Le Mind Mapping est une méthode qui permet l’organisation des idées selon une approche non-linéaire,
visuelle, synthétique et holistique. Ces idées sont présentées sous forme de branches hiérarchiquement
organisées autour d’un centre qui représente le thème principal. Plus on s’éloigne du centre, plus on
entre dans les détails, plus on se rapproche du centre, plus on accède aux catégories principales. Cette
méthode est caractérisée par sa simplification dû à son usage des mots-clés au lieu de phrases, des
repères visuels (couleurs, pictogrammes) …etc.
Le mind mapping est très utile dans la structuration des idées et des recherches car il permet de clarifier
les idées avec une structuration à la fois hiérarchique et simple tout en utilisant une approche créative et
motivante. Plusieurs utilisateurs sont satisfaits de cette méthode car elle leur permet synthétiser,
structurer les concepts et de décomposer la complexité d’un thème en plusieurs couches. Ce qui cette
méthode beaucoup plus avantageuse c’est la disponibilité d’un très large choix de logiciel pour réaliser
ces cartes heuristiques, payants et même gratuits. En revanche, le mind mapping a ses propres limites.
Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

Ce dernier est caractérisé par son caractère subjective et personnelle du coup il ne peut pas être compris
et partage par un grand nombre de personne et restera limité à un individu ou un groupe. Et enfin,
l’usage efficace du mind mapping nécessite un temps d’apprentissage important et la participation à des
formations.

Fiche du Chapitre 4 : La veille pour les travailleurs du Web

o Flavien Chantrel

-Une communauté se définit comme un ensemble de personnes liées par un intérêt commun. Le statut
du Community manager dans cette communauté peut prendre différentes formes. Accompagnement
unique échanges pour les uns, contributeurs pour les autres, créateur de contenu pour les plus impliqués.
Il peut lui-même être un expert sur le sujet à travers ses études et son expérience dans l'entreprise ou
complètement étranger au sujet. Dans tous les cas, le CM doit être informé et à jour.
Le travail du CM en termes de relationnel et de développement des compétences par la mise en place de
projets où chacun a quelque chose à y gagner. La capacité à identifier, fédérer et mutualiser les talents,
qu'il s'agisse de personnes ou de ressources de qualité, sont des qualités essentielles que le community
manager doit posséder. Apprendre à sélectionner et redistribuer l'information au cas par cas est une
caractéristique supplémentaire qui aidera que ce soit pour garder des membres ou les attirer. Le
community manager doit donc réfléchir sa veille pas seulement pour lui, mais aussi pour les autres.
C'est tout sa fonction est d’alerter le personnel concerné.
-Une fois consultée, triée et contextualisée, l’information doit être transmise aux bonnes personnes.
-C’est au CM de sensibiliser les autres acteurs de son entreprise (ou de son client s’il travaille en
freelance ou en agence) et de leur apporter du sens.

o Sylvain Guéguen

Les principaux intérêts qui peuvent amener une organisation à adopter une démarche de Social
Monitoring sont :

– Identifier les mentions de la marque Afin d’identifier les conversations concernant notre société.
Ces conversations peuvent concerner une marque, un produit / service, la politique RH ou autre.
– Identifier les opportunités ou les risques en dédiant des ressources à l’activité de monitoring
pour détecter de potentiels opportunités ou risques business.
– Analyser les actions marketing en utilisant les outils de monitoring qui permettront d’analyser
l’impact des actions marketing sur les conversations en temps réel.
– Mesurer la satisfaction des consommateurs à travers La mise en place d’une démarche de
monitoring qui analysera le niveau de satisfaction des consommateurs. Cette analyse est
effectuée par des machines et des personnes aussi pour qualifier la tonalité des mentions
Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

– Optimiser la relation client : en détectant de potentiels consommateurs insatisfaits via le social


monotoring, il est possible de contacter les personnes identifiées et essayer de trouver une
solution adaptée à la problématique.
– Développer sa connaissance client en enregistrant avec le temps un grand volume de données et
ainsi développer sa connaissance clientèle.

o Grégory Pouy

La réputation en ligne a été le buzzword avec ses avantages et ses inconvénients. Positivement,
beaucoup de marketers ont compris que les consommateurs parlaient de leurs marques sur Internet et
que cela peut impacter limage de marques.
Les marketers utilisent des outils de buzzmonitoring dont il existe deux grandes familles de produits :
- Des outils de cartographie : aperçu à un instant t de ce qui se dit de la marque sur le web
- Des outils de buzzmonitoring : ils suivent au jour le jour ce qui se dit de la marque
La cartographie est un outil nécessaire car elle permet de savoir où vous en êtes, quelles communautés
vous allez pouvoir intégrer, quelles communautés vous ne devriez pas aller voir, comment aborder les
gens (quels sujets) …

o Anne-Laure Raffestin

A travers la veille Un blogueur peut trouver plusieurs dont on peut citer : l’inspiration ; savoir ce qu’il
se dit ailleurs, et dans quels termes ; découvrir de nouveaux blogs pour construire une communauté…
donc la veille est très utile pour s’ouvrir à la blogosphère, et améliorer sa pratique.
Pour les blogueurs parmi les principaux intérêts de la veille c’est la recherche d’informations. Une
bonne veille permet de rendre la recherche moins chronophage et de trouver l’information intéressante à
travailler.
Afin de mettre en place une bonne veille et gagner du temps. Il est conseillé d’utiliser certains outils tel
que : un agrégateur de RSS comme Netvibes, Google Reader ou encore Sage. Le blogueur peut aussi
suivre des personnes intéressantes sur Twitter ou d’autres réseaux sociaux.
La veille technologique est aussi importante pour un blogueur. Il est important de se tenir informé des
mises à jour et des nouveautés technologiques. A travers cette veille le blogueur pourra faire évoluer son
design ou les fonctionnalités de son blog. Faire une veille technique est également un bon moyen
d’apprendre et de se perfectionner d’un point de vue technologique. Le développement des
connaissances en HTML ou en CSS sont hyper utiles pour comprendre et à améliorer son blog.
Le blog permet de se constituer une communauté et un entourage avec lequel le blogueur partage des
centres d’intérêt. Créer un blog pour le plaisir ou professionnelle est un bon moyen de dialoguer et
d’interagir avec nombre de personnes partageant vos passions.
Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

Fiche du Chapitre 5 : Enjeux et perspectives d’avenir

o Camille Alloing

Issue du renseignement humain, la veille s’est toujours concentrée sur le réseau humain. Elle est basée
sur des pratiques documentaires qui consistent à la recherche et la surveillance d’informations sur des
grandes bases de données structurées où l’humain est le principal émetteur et le développement des
réseaux socio numériques.

La veille sur le web, grâce à l’internaute, a développé le concept de recherche sociale. Il s’agit de la
recommandation sociale dans la recherche d’informations. Cela a donné l’apparition de nouveaux outils,
avec pour objectif de faciliter la recherche directe dans ses contacts et ce qu’ils peuvent apporter en
matière informationnelle. Ces pratiques de facilitation de l’accès aux contenus numériques amènent
deux biais importants à prendre en compte : la redondance de l’information et la qualification des
sources…cette dernière deux pratiques : La nécessaire mémorisation d’une information en « temps réel
» et la nécessaire réactivité inhérente aux activités en pleine essor de social CRM.

o Cyril Rimbaud

L’homme s’est retrouvé petit à petit noyé dans de l’information brute ou transformée sur Internet. Il
s’est adapté progressivement sur cet environnement informationnel digital. Aujourd’hui tout le monde
s’adapte et veille sur Internet. Les entreprises sont les initiatrices à ce comportement de veille
permanente, elles ont commencé par la veille sectorielle, technologique et concurrentielle, mais petit à
petit, elles ont associé cette veille à leur gestion de crise, à leur communication et marketing. La veille
est devenue après une obligation pour les entreprises et elle est reconnue comme un axe de
développement de l’entreprise.

En plus de l’adaptation comportementale des individus à l’ère de l’information, l’homme va également


s’adapter physiquement à celle-ci grâce à l’existence des outils et extensions qui transforment des
informations virtuelles en données physiques.

Avec la nouvelle typologie des datas, les données suivantes seront omniprésentes partout et organisées
en fonction de leur proximité avec soi-même : Les données concernant notre intimité, les données
concernant notre cercle de relations intimes ou passionnelles, les données concernant nos centres
d’intérêts, nos passions ou croyances, l’environnement physique proche et l’environnement plus
lointain.

o Flavien Chantrel et Franck La Pinta


Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

La veille joue un rôle important en matière d’emploi, que ce soit du côté des candidats ou de celui des
entreprises. Pour que l’offre et la demande se rencontrent, l’information doit circuler, être traitée
rapidement et arriver aux personnes concernées.

Du côté recruteurs, la veille sert à identifier des cibles, optimiser son offre RH, sélectionner les moyens
pour toucher ces cibles. Elle doit se focaliser sur 4 populations : les entreprises concurrentes, les
candidats que l’on souhaite toucher, les leaders d’opinions de l’écosystème, les collaborateurs de
l’entreprise. Pour le candidat, la mise en place d’une veille l’aide à optimiser sa recherche d’emploi
d’une manière directe ou indirecte. Elle lui fournira aussi des informations concernant la tenue
d’évènements liés à son secteur, la découverte des entreprises recherchant des candidats à son poste,
l’actualité de ces entreprises, de leurs besoins et de leurs évènements RH… Pour la mettre en place, les
entreprises utilisent des outils qui se trouvent sur Internet, qui sont très simples d’utilisation et peu
coûteux, même cas pour les candidats qui utilisent principalement le lecteur RSS et la boite mail.
Concernant son traitement, la veille doit servir un objectif au sein des entreprises et aider dans la prise
de décision pour limiter le risque d’erreur. Du côté candidats, elle doit être traitée rapidement, pour
qu’elle soit utile, et catégorisée pour arriver à l’essentiel en peu de temps. Ainsi, pour avoir une bonne
e-réputation, l’entreprise doit être crédible, dans le sens où cette réputation ne doit pas émaner
directement de l’entreprise mais être identifiée comme produite par des tiers (anciens collaborateurs,
stagiaires…). Pour les candidats, il faut avoir la participation et la bonne utilisation des informations
trouvées lors de la veille pour constituer une identité numérique cohérente et constructive et avoir un
avantage par rapport aux autres. La veille permet aussi de trouver des offres ou à les diffuser facilement,
pour une entreprise, la veille RH est un moyen de pénétrer le marché gris, espace dans lequel se trouve
des candidats potentiels et puis avoir accès à une population complémentaire à celle des jobboards, des
réseaux sociaux professionnels. Pour le candidat, elle doit être capable de lui faire gagner du temps dans
la consultation des offres sur des sites récurrents ce qui lui permettra d’accéder à des offres différentes.

o Isabelle Guyot

L’innovation est souvent employée, pour désigner des réalités différentes : l’invention, le changement,
la créativité. Pour qu’un produit soit reconnu comme innovant, il doit répondre à trois critères : La
nouveauté, la valeur et l’acceptation par le marché. Le management d’innovation est l’ensemble des
pratiques qui tendent à augmenter la probabilité de produire des innovations. Deux types d’innovation
ont été mentionnés : participative et ouverte. L’innovation participative se base la mobilisation d’une
large part des acteurs d’une structure qui en étaient autrefois exclus. L’innovation ouverte s’agit de
l’exploitation de la sagesse de foules bénévoles et pas toujours conscientes de participer à des
démarches commerciales ou de recherche. Les entreprises innovantes ont besoin de nouvelles
compétences en matière de sélection et d’analyse afin d’atteindre la haute qualité informationnelle, en
plus de talents qui sont capables à suivre les nouvelles formes de relations sociales, conséquentes à
l’entrée de nouveaux acteurs et à l’utilisation de plateformes informatiques collaboratives.

o Antoine Montoux

Lorsque l’analyse automatique de sentiment est évoquée, il faut prendre en considération les éléments
suivants :

 Ironie et sarcasme : il s’agit des clefs servant à classer les mentions dans la case « Positif », «
neutre » ou « négatif ».
 Langage SMS et grossier : consiste en évolution des langages qui provoque un problème pour la
majorité des outils de veille en matière d’analyse automatique de sentiments.
Fiche par chapitre de l’e-book : Regards croises sur la veille

 L’importance du contexte : il s’agit de prendre en considération le contexte de l’article. Les outils


n’arrivent pas de gérer la mise en contexte d’une entreprise dans son environnement.
 Messages courts : consiste à limiter le nombre de caractères ce qui rend difficile pour un outil de
veille de détecter un contexte et de juger la tonalité du message.
 Spams et pertinence : les outils d’analyse automatique n’arrivent pas à détecter les mentions
jugées non pertinentes, ce qui engendre une perte de temps et d’efficacité.
 Pas ou peu de nuances : L’analyse automatique des sentiments évalue la façon dont le contenu est
rédigé, elle ne reflète pas la tonalité réelle du contenu.

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