TD Controle de Gestion Approfondi Licence 3 Gestion 2022 - 2023
TD Controle de Gestion Approfondi Licence 3 Gestion 2022 - 2023
TD Controle de Gestion Approfondi Licence 3 Gestion 2022 - 2023
2. Les activités :
A. S’inscrivent dans une vision fonctionnelle de l’entreprise.
B. S’inscrivent dans une vision de l’entreprise organisée autour des processus.
C. Correspondent à des centres de responsabilité.
D. Rassemblent en général plusieurs tâches.
6. Dans le cas d’un investissement de productivité (et dans le cadre d’une comptabilité par
centres d’analyse), l’effet de subventionnement peut être attribuable à :
A. L’unité d’oeuvre choisie.
B. Aux gains de productivité sur un produit.
C. La modification du montant des charges fixes communes.
D. Une mauvaise imputation des charges fixes directes.
1
8. Une activité est un ensemble de tâches élémentaires :
A. Réalisées par un individu ou un groupe.
B. Homogènes du point de vue du comportement de coût et de performance.
C. Constituées exclusivement de coûts directs.
D. Constituées exclusivement de coûts variables.
13. Le bénéfice global est le même en comptabilité par activité et en comptabilité par centres
d’analyse :
A. Vrai.
B. Faux.
2
Les circuits C2 sont fabriqués et vendus à la commande à un grand nombre de clients de divers
secteurs industriels : fabriques de jouets, menuiseries industrielles, horlogers, etc.
DOCUMENTS ET ANNEXES
DOCUMENTS
Document 1 :
INFORMATIONS RELATIVES A LA PRODUCTION ET AUX VENTES
La nomenclature des composants utilisés pour la fabrication d’un produit est la suivante :
Composants /
C1 C2 Prix unitaire HT
circuits
A 1 1 25
B 1 2 50
C - 1 45
Ces composants passent dans un atelier d’assemblage dans lequel ils nécessitent les temps de main-
d’œuvre suivants en en minute :
Circuits C1 C2
Temps de main oeuvre 15 mn 20 mn
3
Le coût horaire de la main d’œuvre, charges sociales comprises est évalué à 100 F.
Pour le premier semestre de l’année N, les charges indirectes sont actuellement réparties en trois
centres d’analyse pour les montants suivants :
Centres Approvisionnement Assemblage Administration/Distribution
Total 202 500 F 1 200 000 F 480 000 F
Unité d’oeuvre ou 1 minute de main
1 F d’achat 1 F de vente (1)
assiette de frais d’oeuvre
(1) La société travaillant à flux tendus, cette assiette de frais a été préférée au coût de
production des produits vendus normalement utilisé.
L’entreprise travaille en juste à temps, pour ses approvisionnements et pour ses livraisons à la
clientèle. Ainsi on peut négliger les problèmes de stockage.
Les ventes relatives à la période sont les suivantes :
Circuits C1 C2
Quantités vendues 10 000 7 500
Prix unitaires HT 180 F 400 F
Document 2 :
ANALYSE DE L’ACTIVITE DU CENTRE « APPROVISIONNEMENT »
Une première activité de ce centre englobe plusieurs tâches relatives à a gestion des marchés :
recherche de fournisseurs, appels d’offre, négociation, suivi des contrats, etc.
Pour cette activité, l’inducteur peut être le franc d’achat.
Une autre activité concerne la réception et le contrôle des composants achetés.
L’inducteur retenu peut être l’unité de matière achetée.
Après analyse, le partage des charges est le suivant :
Activités Montants
Gestion des marchés 81 000 F
Réception et contrôle 121 500 F
Total des charges d’approvisionnement 202 500 F
Document 3 :
ANALYSE DE L’ACTIVITE DU CENTRE « ASSEMBLAGE »
On peut distinguer deux activités homogènes :
4
C1 C2 Total
Nombre de séries 20 100 120
Taille de séries 500 75 -
Une activité d’assemblage dont l’inducteur serait le temps de main d’œuvre directe.
La répartition des charges d’assemblage est la suivante :
Activités Montants
Préparation/Ordonnancement 360 000 F
Assemblage 840 000 F
Total des charges d’assemblage 1 200 000 F
Document 4 :
ANALYSE DE L’ACTIVITE DU CENTRE « ADMINISTRATION/DISTRIBUTION »
Il inclut deux activités :
On remarque que le même inducteur (la série fabriquée) se retrouve pour deux activités appartenant
à deux centres différents : l’ordonnancement et les expéditions.
Il s’agit de la transversalité de certains inducteurs communs à plusieurs activités.
Les activités ordonnancement et expéditions ayant le même inducteur peuvent voir leurs coûts
regroupés sur l’inducteur unique.
5
ANNEXES
Annexe 1 : ACHATS DE COMPOSANTS (EN QUANTITE ET EN VALEUR)
6
Annexe 4 : COÛTS DE REVIENT ET RESULTAT - METHODE DES COÛTS
COMPLETS
CAS 2
La société Imprim’Image est spécialisée dans la maintenance et la réparation d’imprimantes de
toutes marques à usage domestique ou professionnel. Les clients peuvent soit déposer leur
imprimante dans les locaux de la société, soit demander l’intervention d’un technicien à domicile,
le déplacement étant à leur charge. Deux tarifs sont proposés selon le cas de figure. En raison d’un
recours accru à la numérisation, la demande des clients tend à diminuer et le résultat est déficitaire
depuis quelques années. Le dirigeant s’interroge sur le positionnement de ses services ; il aimerait
savoir si les deux modalités de réparation doivent être poursuivies. Le dirigeant souhaite donc
connaître le résultat de chaque réparation. Grâce à quelques notions de comptabilité de gestion, il
7
a mis en place un calcul de coût complet à partir de la méthode des centres d’analyse pour le mois
de mars N. Voici les calculs réalisés et les résultats obtenus :
Tableau de répartition des charges indirectes
(a) 0,5 heure par réparation sur place et 0,75 heure par réparation chez le client.
Le dirigeant obtient un résultat analytique déficitaire de 554 F. Il aimerait discuter de ses calculs et
en comprendre les limites. Il vous demande de l’aider. Plusieurs pistes d’amélioration émergent de
vos échanges :
8
Le dirigeant précise également que sur les 126 réparations sur place terminées, certaines
sont commencées en février N (charges de février N égales à 670 F) et que d’autres ne sont
pas achevées en mars (valeur estimée à 1 200 F).
Le service commercial, en raison d’absences imprévues d’un salarié, a réalisé un chiffre
d’affaires inférieur de 20 % par rapport au chiffre d’affaires mensuel moyen des derniers
mois. 40 % des charges indirectes de ce centre sont fixes.
Partie I
TAF :
1) A partir des pistes d’amélioration identifiées dans l’énoncé, établissez le nouveau
tableau de répartition des charges indirectes.
2) Calculez les coûts de revient et les résultats en tenant compte des nouvelles charges
indirectes, des en-cours et du chiffre d’affaires liés aux réparations chez les clients.
(a) En mars N, 21 réparations ont fait l’objet d’une réclamation : un tiers concerne des réparations
sur place et deux tiers des réparations chez les clients.
(b) L’activité du mois de mars N correspond à 80 % de l’activité normale du centre. 80 % des
charges de communication et 20 % des charges de gestion des clients sont fixes.
(c) Total des charges indirectes autres que celles de la comptabilité et de la communication.
TAF :
1) Établissez le coût par inducteur de coût.
2) Calculez les coûts de revient et les résultats en tenant compte des nouvelles charges
indirectes, des en-cours et du chiffre d’affaires liés aux réparations chez les clients.
9
Partie III
Le dirigeant vous fournit des informations complémentaires afin de vérifier la couverture des
charges communes pour les deux modalités. A l’aide d’un système d’information plus performant,
il est possible de qualifier plus précisément les charges indirectes.
Acticité Nouvelles informations
Réparation technique Le coût de réparation technique est de 7,48 F par réparation.
Les réclamations nécessitent toujours le même travail de
vérification (que les réclamations soient avérées ou non).
Suivi des réparations Globalement, ce coût est de 300 F pour les réparations qui
avaient été réalisées sur place et de 700 F pour les réparations
chez les clients
Gestion des achats non stockés Le coût lié à la gestion des achats est de 1,87 F par réparation.
Le coût de 900 F n’est pas affecté par le nombre de
Communication
réparations à réaliser.
Le coût total de la gestion des clients est de 300 F pour les
Gestion des clients réparations sur place et de 600 F pour les réparations chez
les clients.
Le coût de 3 300 F n’est pas affecté par le nombre de
Comptabilité
réparations à réaliser.
Comme l’objectif n’est ni d’évaluer des stocks, ni de calculer la rentabilité des réparations, la sous-
activité et les en-cours ne sont pas intégrés dans l’analyse.
TAF :
1) Quelle hypothèse de travail faut-il poser pour calculer les marges sur coût variable ?
2) Etablissez et commentez le compte de résultat différentiel.
CENTRES DE RESPONSABILITE
VRAI / FAUX
1- Un centre de responsabilité est un centre de direction comme peut l’être un conseil
d’administration.
2- Un centre de dépenses discrétionnaires est identique à un centre de coûts dans la mesure
où aucun des deux n’est censé engranger de recettes.
3- Les performances d’un centre d’investissement se mesurent à l’aide d’indicateurs tels que
les soldes intermédiaires de gestion ou la productivité des employés.
4- Un centre de profit s’oppose à un centre de couts, dans le sens où le premier n’apporte que
des recettes et le second n’engendre que des pertes.
5- Un centre de coûts n’est pas un centre de responsabilité.
10
QUESTIONS
1) Qu’est-ce qu’un centre de responsabilité ?
2) Quelles sont les principales caractéristiques des centres de responsabilité ?
3) Présenter les différents types de centres de responsabilité ainsi que des indicateurs de
mesures de performance qui leur sont appropriés.
4) Peut-on être responsable à la fois d’un service de trésorerie et d’un service de comptabilité-
clients ? d’un service de comptabilité-clients et d’un service de comptabilité-fournisseurs ?
5) Peut-on identifier des responsables s’il n’existe pas un manuel écrit des diverses tâches et
fonctions de l’entreprise ?
6) Un organigramme facilite la mise en évidence des divers centres de responsabilité de
l’entreprise ?
7) Un centre de coût discrétionnaire est un centre de responsabilité pour lequel il est difficile
d’établir une relation entre le niveau des réalisations et celui des consommations de moyens.
Le département « relations publiques » est-il un tel centre discrétionnaire ? le service
publicité ? le standard téléphonique du siège social ? le service de gardiennage ?
8) Des centres de coût prestataires, tels que les centres « énergie », « manutention », ou
« stockage », peuvent-ils être transformés en centres de profit ?
9) Une usine est co-dirigée par un ingénieur et par un spécialiste en relations humaines ; cette
usine constitue-telle un centre de responsabilité ?
11
- Application d’un taux de marge de 3 % à 5 % selon les configurations. Ces taux sont négociés
tous les ans.
Selon M. Moreau, les coûts agissent défavorablement sur l’usine de Lyon. Il considère le prix de
cession interne comme étant trop élevé, non pertinent et instable.
Selon ce responsable, l’établissement de Bécon devrait être un centre de coût. Dans de telles
conditions, il serait plus judicieux d’utiliser un prix de cession égal au coût complet standard.
TAF :
1. Expliciter toutes les critiques émises par M. Moreau relatives au prix de cession.
2. Que penser d’une valorisation au coût complet standard ?
12
jours plus tard les activités de production et de vente sont totalement désorganisées. A
votre avis, quel est le prix de cession interne qui correspond au bon fonctionnement de la
paie ?
12) Dans une entreprise, tous les centres de coûts existent sous la forme de centres de
responsabilité grâce à de multiples prix de cession interne. Comment établir ceux-ci pour
les centres « gardiennage » ? « manutention » ? « énergie » ? « nettoyage » ? « comptabilité-
clients » ? « comptabilité-fournisseurs » ?
CAS 4
La société Plasdom et la société Agro sont des filiales d’une même société mère.
Dans le cadre de la politique du groupe, la société Plasdom doit, en particulier réserver
annuellement 300 tonnes de sa production de films plastiques de type Q pour la société Agro. Le
prix de transfert est défini comme été le coût de revient complet standard supporté par la société
Plasdom.
La société Agro, à partir des films plastiques Q qui lui sont livrés en rouleaux, obtient des liasses
de sacs de congélation. Avec 300 tonnes de films Q, elle obtient 300 tonnes de liasses. La société
Agro ne vend des liasses qu’à l’extérieur du groupe.
Pour l’année à venir, les informations prévisionnelles suivantes ont été collectées :
TAF :
1) Calculer le résultat dégagé par la société Plasdom sur les ventes des films Q et le
résultat dégagé par la société Agro sur les ventes de liasses.
CAS 5
L’usine de Das cède des produits finis à l’usine de Fongba de la même société.
L’unité de Fongba utilise les produits ainsi reçus en sous-produits dans sa production.
L’organisation comptable de l’entreprise est la suivante :
2) Proposer les réajustements à faire sur la valeur des stocks de l’usine de Fongba dans
le cas de la cession des produits au prix de 520 F l’unité.
INFORMATIONS COMPTABLES
Usine de Das Usine de Fongba
Etat des stocks initiaux
Matières premières 520 tonnes à 200 F l’usine 240 t à 100 F l’unité
Sous-produits (en provenance de Das) - 100 t pour 49 000 F
Encours de produits finis - 24 000 F -
Produits finis 315 tonnes pour 143 680 F 50 t à 300,8 F la tonne
Charges de l’exercice
Achats de matières premières 1 800 t pour un montant de 383 200 F 920 t à 100 l’unité
Achats de sous-produits - 770 t à p F
14
(en provenance de Das)
Charges de personnel 104 000 F 120 000 F
Charges indirectes
Atelier 1 170 000 F 55 000 F
Atelier 2 230 000 F 41 000 F
Charges de distribution 70 700 F 104 000 F
(dont 7 700 F sur les cessions de Das à
Fongba dont ½ à charge de Fongba)
Ventes de l’exercice
Clients ordinaires 1 050 t à 633,6 F la tonne 1 550 t à 570 F la tonne
Cessions à Fongba 770 t à p F
Etat des stocks de fin de période
Matières premières 450 tonnes 200 tonnes
Sous-produits -
(en provenance de Das) 130 tonnes
Encours de produits finis 41 800 F -
Produits finis 365 tonnes 200 tonnes
CAS 6
La société GAUTHIER est une PME crée en 1959 installée au sud du Puy en Veiay, dans le
département de la Haute-Loire. En 2009, le chiffre d'affaires a atteint 30 millions d'euros et I'effectif
est de 265 personnes. La société a deux activités de menuiserie pour tout type de bâtiments neufs
et en réhabilitation : une activité traditionnelle bois et une activité aluminium et PVC. La production
est réalisée sur le site de Montagnac situé dans la commune de Solignac sur Loire alors que les
services administratifs se situent sur un site différent au lieu dit Les Baraques. Le site administratif
des Baraques utilise un parc d'ordinateurs, de serveurs et d'imprimantes reliés en réseau client-
serveur. Le site de production de Montagnac dispose d'un réseau local relié au réseau administratif.
La stratégie de développement de GAUTHIER prend appui sur l’acquisition d'entreprises
existantes. Cette croissance externe est décidée en vue de réaliser des synergies grâce à une
diversification dans des activités complémentaires ou liées, telles que les panneaux solaires et les
vérandas. GAUTHIER poursuit sa stratégie par le rachat de l'entreprise CHAMBON, spécialisée
dans la conception et la réalisation d'ouvrages métalliques (structure de vérandas en acier et en
aluminium). Cette acquisition permettra à GAUTHIER de répondre à plusieurs objectifs : -
diversifier son activité sur le marché porteur des vérandas ; - bénéficier d'un débouché commercial
privilégié ; - développer sa production industrielle. Afin d'exploiter au mieux les synergies, cette
stratégie a coûts et la fixation des prix de cession interne. des incidences sur la détermination des
Assistant(e) du contrôleur de gestion, M THIEBAUT, vous êtes amené(e) à traiter différents
travaux liés aux conséquences du rachat de I'entreprise CHAMBON tant dans le domaine de la
gestion que du système d'information
Dans le cadre de son partenariat avec l'entreprise CHAMBON, I'entreprise GAUTHIER s'engage
à foumir un certain nombre de fenêtres OFl, chaque mois, à un prix de cession interne négocié
préalablement. Le contrôleur de gestion qui participera à cette négociation, désire connaître le
nouveau coût estimé de production d'une fenêtre OFI tenant compte des modifications apportées
par l’investissement et le développement de la production induit par ce nouveau partenariat.
TAF :
A partir des annexes 1, 2, et 3,
15
1) Calculer le coût d'une fenêtre OFl, avant la mise en place de la nouvelle chaîne de
montage, en distinguant les parties variables et fixe.
3) Identifier les causes justifiant la variation du coût fixe d'une fenêtre OF1.
4) Déterminer le prix de cession interne qui sera proposé par l'entreprise GAUTHIER
à son nouveau partenaire la société CHAMBON.
ANNEXE 1 : Éléments de calcul du coût actuel des fenêtres OFl Avant investissement, la
production mensuelle s'établit à 1 000 fenêtres OF1 pour un coût total de 120 000 F composé
comme suit :
16
Charges directes
Coût des éléments nécessaires pour la fabrication des OFI
En raison des quantités achetées en nombre supérieur les fournisseurs se sont engagés à accorder
des réductions sur les prix habituellement pratiqués.
Grâce à la nouvelle chaîne d'assemblage, des économies de matières seront réalisées. On peut, en
conséquence, estimer à 5% la baisse du coût unitaire de ces éléments.
Heures de MOD du mois pour Ia fabrication des OFI
En raison d’un gain de productivité attendu de cet investissement, les charges de main d'æuwe
directe seront désormais évaluées à 54 F par fenêtre OF 1.
Charges indirectes
Seules les charges indirectes fixes seraient modifiées par l’investissement, leur montant mensuel
augmenterait de 5 000 F.
ANNEXE 3 : Détermination du prix de cession interne
Le prix de cession interne est le prix de la fenêtre modèle OFl qui sera facturé par GAUTHIER
SA à l’entreprise CHAMBON.
Ce prix, arrondi à l’entier supérieur, s’établit de la façon suivante : coût de production unitaire plus
marge de 15% de ce coût.
CAS 7
Dans le cadre d’une restructuration interne et en vue d’instaurer un système de mesure des
performances, la société Toutenfer, dont l’organisation actuelle tourne autour de la notion de centre
de responsabilité, a décidé de les transformer en centre de profit.
Dans cette hypothèse que l’on vous demande d’étudier les stratégies possibles de deux centres
particuliers A et B, et ce compte tenu des informations figurant en annexe.
Pour ce faire, on vous propose de suivre la démarche suivante :
1) A partir des informations 1, 2, et 3 de l’annexe et en supposant que le centre A atteigne sa
capacité maximale en en vendant le complément au centre B :
2)
a) L’entreprise at-t-elle intérêt à fabriquer le produit X ?
b) Le prix de cession interne retenu permet-il d’optimiser le résultat global de l’entreprise ?
c) Expliquer l’origine de la différence de résultat entre ces deux stratégies (l’actuelle et
l’envisageable).
3) Déterminer les limites de prox de cession interne qui feront qu’il sera acceptable à la fois
par A et par B, en présentant les marges de manœuvre possibles.
4) En considérant l’information 4 de l’annexe, quel résultat le centre A et l’entreprise peuvent-
ils espérer en ne s’intéressant qu’au marché extérieur ? En fonction de ce résultat,
déterminer le prix de cession interne entre A et B.
Conclusion.
17
Annexe :
Information 1
Le centre A fabrique des pièces détachées de type « A 105 ». Il en vend actuellement 900 unités par
semaine sur le marché au prix unitaire de 600 F.
La capacité de production possible actuelle est de 1 200 unités au maximum par semaine.
Pour réaliser cette fabrication maximale, ce centre estime ses coûts de production unitaires à 380 F
dont 260 F en partie variable et 120 F en partie fixe.
Compte tenu de la situation concurrentielle actuelle, le nouveau produit X fabriqué par B pourrait
être vendu 1 000 F l’unité.
Le contrôleur de gestion a estimé les coûts additionnels unitaires de fabrication de ce produit par
le centre B à 300 F de coût variable et 200 F de coût fixe, pour une fabrication hebdomadaire
potentielle maximale de 300 unités.
Ce centre prévoit d’être capable de travailler à pleine capacité pour cette fabrication compte tenu
des perspectives d’évolution du marché.
Information 2
On considère que la cession interne nécessaire se ferait au prix du marché.
Information 3
Une étude de marché faite récemment sur la pièce détachée de type « A 105 » montre que si le
prix de vente unitaire passait à 595 F, le centre A pourrait espérer en vendre 1 060 unités sur le
marché extérieur.
COUTS CIBLES
CAS 8
La société HOUBLON est l’une des dernières brasseries françaises indépendantes. Fondée en
1748, c’est une société anonyme dont la famille a conservé la totalité du capital. Elle est installée
dans une petite ville d’Alsace où l’activité brassicole s’appuie sur la qualité exceptionnelle du bassin
hydrographique alimenté par les eaux vosgiennes.
La société HOUBLON, avec un effectif stable autour d’une centaine de salariés, possède une filiale
de distribution et deux dépôts dans les Vosges et le Haut-Rhin.
Le produit phare de sa gamme est la bière « Grand Houblon » dont 400 000 hectolitres sont écoulés
chaque année auprès de ses clients : grandes et moyennes surfaces (GMS) pour 60 % du volume ;
cafés, hôtels, restaurants (CHR) (35 %) ; le solde (5 %) réalisé à l’export en Europe et aux Etats
Unis.
Malgré la crise économique, le marché de la bière reste globalement stable.
18
Enfin, il estime indispensable de renforcer le contrôle des coûts, notamment en matière de
ressources humaines, et d’améliorer la rentabilité globale de la société par l’optimisation de son
organisation.
La société HOUBLON est capable d’augmenter sa production avec des investissements limités.
La force de vente actuelle pourrait très facilement assurer la commercialisation de ces bières plus
sophistiquées que ce soit auprès des GMS ou des CHR.
Pour lancer ce projet, le PDG a diligenté une étude de marché auprès d’un cabinet spécialisé et le
contrôle de gestion a chiffré les coûts estimés des différents critères perçus par le consommateur
de la bière classique Grand Houblon.
L’étude de marché a pour cible une clientèle haut de gamme capable de payer un prix élevé pour
une bière. Elle a pour objectif de détecter les critères les plus déterminants dans l’achat d’une bière
haut de gamme pour ce type de consommateurs.
L’étude permettra donc de déterminer les investissements les plus pertinents pour conquérir cette
clientèle.
L’objectif de rentabilité de la société pour cette nouvelle bière est de 20 % du chiffre d’affaires.
TAF :
1) Après avoir défini la méthode des coûts cibles, préciser en quoi sa mise en œuvre
nécessite une refonte organisationnelle.
À l’aide de l’annexe :
4) Déterminer l’écart en valeur absolue et en valeur relative entre les coûts estimés et les
coûts cibles de chaque élément-clé du processus, afin de mettre en évidence les efforts à
effectuer dans le processus de production.
19
ANNEXE :
Analyse des coûts
L’enquête de marché auprès des consommateurs potentiels a permis de retenir un prix cible de 1,50
francs TTC la bouteille de 33 cl (en prenant le taux de TVA à 20 %).
L’étude a mis en évidence 5 critères essentiels demandés par le marché de la bière haut de gamme
selon la hiérarchie suivante :
C1 Fermeture de la bouteille 15 %
C2 Degré d’alcool 30 %
C3 Couleur de la bière 5%
C4 Arôme 40 %
C5 Esthétique de la bouteille 10 %
L’analyse de la valeur effectuée par le contrôle de gestion a identifié la contribution des différents
types de coût aux différents critères de choix des consommateurs :
Types de coût C1 C2 C3 C4 C5
Brassage 10 10 10
Fermentation 70 10 10
M.P. (orge, houblon, eau, levures) 10 60 30
Epices 10 20 50
Capsule 80 20
Bouteille 20 40
Etiquette 20
Emballage carton 20
Coûts estimés
Le produit envisagé positionné sur le segment premium nécessite un soin et une attention
particuliers dans sa distribution se traduisant par un coût de distribution de 40 centimes par
bouteille vendue.
Par ailleurs, le contrôle de gestion a estimé le coût de production des 8 références de coût retenues
correspondant aux critères de l’étude de marché.
Pour cela, il s’est appuyé sur le processus productif actuel de la bouteille de bière classique Grand
Houblon de 33 cl :
20
Références coûts Coût estimé
Brassage 0,04
Fermentation 0,14
M.P. (orge, houblon, eau, levures) 0,07
Epices 0,01
Capsule 0,08
Bouteille 0,02
Etiquette 0,01
Emballage carton 0,02
0,39
CAS 9
La société Miss Mode réalise la conception de robes. Le PDG pense que la rentabilité de la société
n’est pas assez suffisante. Le contrôleur de gestion a déjà préparé le budget 2015. Il estime que la
situation financière de l’entreprise est assez bonne. En revanche, le PDG pense qu’il y a des sources
d’amélioration de la performance qui ne sont pas bien exploitées. Le contrôleur de gestion pense
que la meilleure façon de convaincre le PDG est d’élaborer le compte de surplus de productivité
totale. Pour ce faire, il collecte les données à partir du compte de résultat, et confronte les données
réelles de 2014 à celles prévisionnelles de 2015 (annexes 1, 2 et 3).
TAF :
1) Calculer le résultat avant impôt des deux années (2014 et 2015).
2) Présenter les deux comptes de résultat en termes de quantité et en termes de coût
(ou prix), en complétant l’annexe n°4.
3) Calculer le surplus de productivité globale créé.
4) Calculer le surplus de productivité global réparti.
5) Présenter le compte de surplus de productivité totale.
6) Commenter. Pensez-vous que les partenaires de l’entreprise sont traités de la même
manière par cette entreprise.
21
7) A partir des informations qui sont à votre disposition, est-il possible de calculer
l’EVA. Expliquez votre réponse.
8) Le contrôleur de gestion veut calculer l’EVA. Quel est l’apport de cet indicateur ?
22
Annexe 3. Les coûts des facteurs et la prévision de leur croissance
Annexe 4 : la quantification et la valorisation des coûts des facteurs pour 2014 et 2015
23
5) Existe-t-il des informations standardisées pour les tableaux de bord ?
6) Que doit contenir le tableau de bord d’un niveau hiérarchique ?
7) Existe-t-il une périodicité normalisée pour le tableau de bord ?
8) Quelle est la démarche d’élaboration d’un tableau de bord ?
9) Qu’est qu’un indicateur de pilotage ? Quels sont ses caractéristiques ?
10) Les mots critère et indicateur sont-ils synonymes ?
11) Sous quels formats peut-on présenter les indicateur d’un tableau de bord
12) Qu’est-ce qu’un tableau de bord prospectif ?
13) Quels sont les principaux axes d’un tableau de bord prospectif ?
14) Quelle est la différence entre la balance scorecard et un tableau de bord opérationnel ?
15) Proposer quelques indicateurs appropriés pour tableau de bord social.
IICI est un importateur de composants informatiques. Cette société s’est spécialisée dans le
montage et la vente de micro-ordinateurs, via deux établissements situés en région parisienne et à
Lyon. L’établissement de Lyon dispose d’un service après-vente (SAV) qui assure le suivi de tous
les ordinateurs vendus par la société et offre des prestations diverses (conception et vente de
configurations spécifiques, vente d’autres périphériques, opérations de maintenance sur d’autres
matériels, etc.). Les coûts des prestations onéreuses sont facturés et encaissé directement pour le
compte de la société IICI par un secrétaire caissier dépêché au niveau de chaque SAV. A cet effet,
les SAV ne génèrent de recettes propres.
De nombreuses réclamations concernant le SAV parviennent à la secrétaire commerciale d’IICI de
Lyon. La plupart des clients considèrent que le temps d’intervention est beaucoup trop long. En
effet, le temps d’attente moyen est de 72 heures pour les clients d’Île-de-France et de 18 heures
pour ceux de Lyon.
Les clients évoquent la qualité des prestations offertes par l’agence commerciale concurrente : mise
à disposition de matériels, service « numéro d’urgence » 24 heures/24, 7 jours/7, maintenance sur
site, délai moyen d’intervention de 12 heures, etc.
Pour satisfaire au mieux la clientèle, le contrôleur de gestion propose en particulier pour l’année à
venir :
- La création d’un SAV en Île-de-France via un transfert de techniciens issus de Lyon ;
- L’assistance téléphonique ;
- Des actions de parrainage auprès des bureaux des élèves des grandes écoles lyonnaises ;
- La vente de formations sur matériel ou sur logiciel.
En votre qualité d’assistant au service Contrôle de Gestion, votre supérieur vous a confié le dossier
de mise en place d’un tableau de bord adapté aux SAV.
24
TAF :
1. Après avoir défini la notion de centre de responsabilité, caractériser chaque centre de
SAV.
2. A quoi peut servir le tableau de bord pour le responsable de chaque SAV ?
3. Lorsque le tableau de bord est destiné à la hiérarchie, quel nom lui donne-t-on ? Dans
ce cas, à quoi sert-il ?
4. Proposer les principaux critères ainsi que des indicateurs appropriés à prendre en
compte pour l’élaboration du tableau de bord du SAV.
5. Proposer un tableau de bord « qualité » pour le SAV d’IICI.
6. Quelle périodicité le service Contrôle de Gestion d’IICI peut-il proposer pour la du
tableau de bord du SAV. Justifiez votre réponse.
25