Mémoire 2022
Mémoire 2022
Mémoire 2022
Campus Tamda II
Campus Tamda II
Nous remercions tout d’abord et avant tout le bon Dieu de nous avoir donné le
courage, la force, la patience et la volonté suffisante pour accomplir ce modeste
travail.
Nous tenons à adresser nos vifs remerciements à nos parents pour leur soutien,
leur patience et leurs encouragements tout au long de notre parcours
universitaire. Qu’ils trouvent dans ces mots les meilleures expressions de
remerciements et de respect.
Nous tenons à remercier sincèrement notre directeur de recherche, Mr OUCIF
FAIZA KHEIREDDINE, pour
son encadrement, son patience, son savoir partagé, son disponibilité et surtout
pour son confiance, et ses conseils qui nous a permis d’avancer sur ce travail et
grâce auxquels ce mémoire a pu aboutir.
Nous remercions également les membres du jury pour avoir accepté d’évaluer ce
travail
pour toutes leurs remarques et critiques.
Nos remerciements vont également à les Co-directeurs Généraux du GSE et les
directeurs de Direction de finance, notre promoteur de stage et les responsables
de service budget, et à l’ensemble du personnel de la Direction Finance pour
leurs aide, leur conseils ainsi leurs éclaircissements.
Enfin, nous remercions toute personne
qui nous a aidés de près ou de loin
dans la réalisation de ce mémoire.
DEDICACE
Yazid
DEDICACE
Zoubir
Liste des abréviations
CI : Contrôle Interne
MR : Marge réelle.
MP : Marge prévue
SH : SONATRACH
BP : British Petrolium
Adm : Administratif
Ing : Ingénieur
Remerciements
Dédicaces
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Résume
Introduction générale
Tout au long de ce travail, nous avons tenté d’apprécier le rôle de la maîtrise du budget et
l’élaboration du processus budgétaire au sein des entreprises pétrolière. Nous avons, calculé
les prévisions, et essayer de comprendre l’importance et le principe de calcul des écarts. La
maîtrise de budget est liée à la vision technique du contrôle de gestion, elle représente
l'ensemble des techniques utilisées pour établir des prévisions, adaptées à une gestion à court
et a long terme, et comparées aux résultats réels observés.
Il s'agit d'une tâche effectivement réalisée par les contrôleurs de gestion. Le contrôle
budgétaire donne un aspect très important à l’entreprise, car il vise à comparer les réalisations
aux prévisions, évaluer l’écart issu de cette comparaison, et de l’expliquer afin de l’exploiter.
La mise en œuvre de la gestion budgétaire comme outil de contrôle commence par l’étape de
la prévision consacrée à prédire les besoins de l’entreprise en termes de moyens et de
ressources et selon les objectifs fixés.
Une étape permettant, de vérifier si les budgets ont été respectés, et de mettre en œuvre des
mesures correctives. Le contrôle budgétaire représente donc, un des outils d’aide à la prise de
décision, d’où l'importance de son intégration dans le processus de gestion de l’entreprise. La
gestion budgétaire constitue une synthèse, dont les principaux concepts sont issus de
disciplines plus matures telles que, la comptabilité, la finance et la sociologie des
organisations.
À mesure que l'environnement évolue, les entreprises ont de plus en plus besoin d'outils
pour une gestion efficace de l'entreprise. C'est là qu'émerge le rôle de la maîtrise de budget.
Enfin, il existe une dépendance entre la gestion du budget et l'amélioration des performances
de l'entreprise.
ملخص:
خالل هذا العمل ،حاولنا تقدير دور مراقبة الميزانية وتطوير عملية الميزانية داخل شركات النفط .لقد قمنا بحساب
التوقعات ،وحاولنا فهم أهمية ومبدأ حساب االختالفات .ترتبط مراقبة الميزانية بالرؤية الفنية للرقابة اإلدارية ،فهي تمثل
جميع التقنيات المستخدمة إلنشاء التنبؤات ،وتكييفها مع اإلدارة قصيرة وطويلة األجل ،ومقارنة بالنتائج الفعلية المالحظة.
هذه مهمة تم تنفيذها بالفعل من قبل مراقبي اإلدارة .تعطي الرقابة على الميزانية جانبًا مه ًما جدًا للشركة ،ألنها تهدف
إلى مقارنة اإلنجازات مع التوقعات ،وتقييم الفرق الناتج عن هذه المقارنة ،وشرحها الستغاللها .يبدأ تنفيذ إدارة الميزانية
كأداة رقابة بمرحلة التنبؤ المخصصة للتنبؤ باحتياجات الشركة من حيث الوسائل والموارد ووفقًا لألهداف المحددة.
جعلت عملية تطوير الميزانية داخل مجموعة ، Sonatrach-Eniواستخدام البيانات المتاحة ،من الممكن حساب
التوقعات واالنحرافات .أعقب إعداد التوقعات تحليل الفروق خالل الفترات المحددة.
خطوة تسمح بالتحقق من احترام الميزانيات وتنفيذ اإلجراءات التصحيحية .وبالتالي ،فإن مراقبة الميزانية تمثل إحدى
أدوات دعم اتخاذ القرار ،و من هنا تأتي أهمية دمجها في عملية إدارة الشركة .إدارة الميزانية عبارة عن توليفة ،تأتي
المفاهيم الرئيسية لها من تخصصات أكثر نض ًجا مثل المحاسبة والتمويل وعلم اجتماع المنظمات.
مع تطور البيئة ،تحتاج الشركات بشكل متزايد إلى أدوات إلدارة األعمال الفعالة .هذا هو المكان الذي يظهر فيه دور
مراقبة الميزانية .أخيرًا ،هناك تبعية بين إدارة الميزانية وتحسين أداء األعمال.
Introduction générale
a
Introduction générale
entreprise. Quels que soit le type de contrôle de gestion mise en place, cela
permettra toujours à l’entreprise de mieux s’organiser.
b
Introduction générale
Problématique :
Pour orienter notre travail, nous avons subdivisé cette problématique dans
les sous- questions suivantes :
Qu’est- ce que le contrôle budgétaire et quel est son importance dans les
entreprises pétrolières ?
c
Introduction générale
L’objet d’étude :
Choix de sujet :
Le choix de sujet traité dans cette recherche a été motivé par le fais que :
_ Un sujet important, intéressant, qui joue un rôle principal dans notre domaine
_ Un sujet qui n’a pas encore traité dans la faculté ce qui nous permet de
donner un plus et encourager les autres étudiants à faire des recherches sur la
maîtrise des budgets au sein des entreprises hydrocarbures.
Démarches méthodologique :
d
Introduction générale
Structure de mémoire :
e
Chapitre I :
De contrôle de gestion à la
gestion budgétaire
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Introduction
L'environnement concurrentiel oblige les entreprises à trouver des solutions pour être si plus
productif à moindre coût, ainsi que le contrôle de gestion est un processus permettant à
l’entreprise d’évaluer en temps réel la rentabilité et la performance de ses différentes activités,
il est aussi un système de pilotage des fonctions de l’entreprise.
En effet la gestion budgétaire est un procédé de contrôle de gestion qui consiste à piloter
l’entreprise à travers des budgets, est une discipline dont la connaissance est indispensable à
tout responsable économique. Elle vise à établir des prévisions chiffrées et à les comparer
systématiquement avec les réalisations.
Dans ce chapitre introductif qui se compose de trois sections nous allons présenter dans la
première section des généralités sur le contrôle de gestion soit la définition à travers des
auteurs des évolutions historiques…, ensuit la deuxième section qui contient les notions de
base de la gestion budgétaire, les avantages, les limites et la place de la gestion budgétaire
dans l’entreprise. Enfin la troisième section parle de la gestion budgétaire comme un outil de
performance économique notion de pilotage et outil de la performance.
1
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Pour une meilleure recherche et bien comprendre un sujet il faut bien avoir une idée générale
par sa définition, le sens linguistique et comment les auteurs le définissent auteurs
C’est une action qui nous permet de vérifier et observer les différentes activités de l’entreprise
pour s’assurer que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité 1.
Illustration de la notion de contrôle
Information décision action contrôle
La gestion c’est la façon de gérer, d’administrer une organisation, un projet. La gestion désigne
l'action de gérer quelque chose. Le terme est utilisé dans de nombreux domaines comme celui de
l’entreprise, de l'immobilier, etc. La gestion se caractérise dans ces situations par le fait de confier à
autrui, ou à soi-même, des affaires à gérer.2
Chaque entreprise choisit ses outils, Ses méthodes, sa fréquence de travail, ses propres règles
d’évaluation Au sein de l’entreprise, donc le contrôle de gestion c’est le processus où la
manière dont l’entreprise gère ses différentes activités
1
Source : Claude ALAZARD et Sabrine SEPARI. DCG11, (2007) « contrôle de gestion », Dunod, Paris, p 8
2
https://www.journaldunet.fr/21/07/2021/17:50
2
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
« Le processus par lequel les managers obtienne l’assurance que les ressources sont obtenu et
utilisé de manière efficace et efficient pour la réalisation des objectifs de l’organisation ».
En 1988, il redéfinie le contrôle de gestion en ces termes : « le contrôle de gestion est le
Processus par lequel les managers influencent d'autres membres de l'organisation pour
appliquer les stratégies ». 1
Pour se développer au sein d'une entreprise, il faut mettre en place des contrôles de gestion un
certain nombre d'outils, notamment la mise en place d'une comptabilité analytique de gestion
(CAG). D'une manière générale, le contrôle de gestion est un processus destiné à motiver les
1
Anthony, R (1965) Planning and Control systems : A Framework for analysis. Boston : Harvard Business
press.
2
H. Bouquin (1994). Les fondements du contrôle de gestion. Press universitaire de France « Que sais –je ? » ;
N° 2892 ; Paris.
3
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
managers et les encourager à mener des activités qui contribuent à la réussite des objectifs
organisationnels
le contrôle organisationnel.
le contrôle interne.
l’audit interne.
Pour guider la performance, les managers ne peuvent pas simplement réguler les
comportements et résultat; il doit également surveiller la fiabilité et la qualité des opérations
de l'organisation, c'est-à-dire son processus décisionnel.
L'entreprise dispose de ses propres ressources internes et doit être contrôlable pour être en
permanence opérationnelles et tournés vers l’objectif à atteindre.
1
J. Consulting, (1986), « outils et techniques de contrôle de gestion », p.12
2
Abdelhamid El Gadi, « Audit et contrôle de gestion » ; p : 16.
4
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
« Le contrôle interne est un processus plus global mis en œuvre et supervisé par la direction
générale pour conserver la maitrise de l’organigramme ». Le Contrôle Interne Il est donc
chargé d'établir toutes les mesures de sécurité nécessaires pour :
- Les décisions prises pour assurer les meilleurs rendements pour l'organisation sont
appliquées correctement.
- Le comportement de tous les membres est conforme aux procédures formelles ou aux
principes reconnus, conforme aux lois et règlements en vigueur, et conforme aux objectifs
stratégiques.
5
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Il veut connaître son efficacité et la fiabilité, dans sa capacité à détecter et corriger les défauts,
couvre toutes les opérations et assure leur cohérence.
Elle est réalisée pour le compte des managers par un service d'audit interne spécifique qui ne
communique leurs informations qu'à leurs managers, les auditeurs internes sont chargés de :
- Analyser les contrôles existants, leur application et leur adéquation avec les objectifs.
- Observer et écouter le personnel.
Le contrôle de gestion est un terme complexe, néanmoins, il occupe une place importante
dans les entreprises modernes1
Le contrôle de gestion est une discipline de gestion au contenu « flou » qui, selon
certains, améliore l'utilisation des techniques comptables simplement pour contrôler les
dépenses budgétaires et produire des résultats rapidement pour informer les directeurs
généraux. D'autres voient la véritable fonction de la direction générale dans cette discipline,
responsable d'un large éventail de domaines allant de la stratégie à la gestion des opérations
en passant par la gestion organisationnelle, programmatique ou des ressources humaines.
1
Source : Claude Alazard, Sabin Sépari, « DECF contrôle de gestion », 5émé édition, p : 18.
6
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Après avoir esquissé l'état de fond dans lequel le contrôle de gestion a émergé et examiné son
évolution, nous aborderons ses principaux concepts.
L’évolution de la relation « offre/demande » peut être scindée en deux étapes majeures dont
l’année 1975 n’est qu’un jalon approximatif.
Avant 1975 : La période dite des « trente glorieuses » : Demande > offre
Cette période est dite « glorieux » pour les entreprises, la logique industrielle y est celle du «
produire pour vendre et donc réussir ».
Par conséquent, le produit n'est pas très diversifié "production de masse, marché de masse".
Dans ce cas, le client n'a aucune influence sur la façon dont l'entreprise fait des affaires.
L'équation économique est la suivante : prix de revient - profit = prix de vente.
Vers 1975 : Période d'inversion des relations : Demande = Offre
Le marché est saturé, les clients commencent à exister dans l'entreprise nous sommes dans la
logique "la production sera vendue", le temps s'exprime en "jalons" du plan, c'est la logique
de l'introduction de la période MRP (plan de montage R) basé sur le système de gestion de la
production.
L'équation économique est la suivante : marge = prix de vente - prix de revient.
Après 1975 : La période où l'économie de marché fonctionnait pleinement :
1
https://wikimemoires.net/2009/10/le-controle-de-gestion-apparition-et-evolution/ consulter
21/ 07/2022 à 15h: 30m.
7
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
**Phase 2: fait référence à la concurrence par les prix avec la qualité comme une "arme"
commençant à laisser tout le monde quitter le marché de manière égale (prix du marché).
Comme facteur décisif de compétitivité, les cercles de qualité, la certification ISO et la «
course » à la qualité totale.
** Phase 3: La troisième étape : Nous entrons dans la période où la qualité et le prix sont des
conditions préalables et où les armes sont utilisées.
Il est désormais temps pour les entreprises de les pousser à en faire un paramètre essentiel de
gestion en réduisant les délais, qui constituent aujourd'hui un avantage concurrentiel décision.
1
Avant les années 1970, le marché n'était que pour les biens de consommation personnels, ce
qui était lié à la saturation de la demande.
A partir du milieu des années 1970, avec les exigences toujours croissantes des
consommateurs.
On assiste à l'essor de nouvelles technologies de production et d'organisation qui vont
modifier les conditions de fonctionnement des activités en termes de processus, processus qui
s'étendent d'abord à d'autres fonctions.
Les machines et les postes de travail deviennent de plus en plus flexibles, obligeant les
entreprises à intégrer ces nouvelles technologies de l'information et de la communication à
l'intérieur et à l'extérieur de leurs organisations modifiées.
Par conséquent, leur modèle de gestion, leur processus décisionnel et leur structure
opérationnelle sont très importants.
Dans ce contexte, les entreprises doivent adapter leurs outils de production, leurs structures
organisationnelles et leurs modes de fonctionnement dans une situation en constante
évolution. 2
1
Op .cite
2
https://wikimemoires.net/2009/10/le-controle-de-gestion-apparition-et-evolution/ consulter le
23/07/2022 à 09h45min.
8
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
D'un point de vue ontologique et téléologique, le contrôle de gestion avait bien sa place
dans l'entreprise des années 1950, tandis que le courant comportementaliste avait une
représentation moins mécaniste de l'organisation. Au cours des années 1960 et depuis les
travaux d'Anthony (1965), Sloan (1966) et Chandler (1967), CDG n'a cessé d'évoluer. Du
point de vue de l'outil et de la technologie, il est vu comme une série d'actions menées par des
gestionnaires avec un objectif commun défini. Le référentiel comptable en est le fondement,
rendant compte de ses principales fonctions. Depuis, il est considéré comme une aide à la
décision pour les managers, leur permettant de "faire ce qu'il faut (efficacité)" et de "bien le
faire (efficience)", deux objectifs historiques du CDG.
Les années de 70 et 80 :
Durant cette période le contrôle de gestion était devenu organisationnel avec un but de
désignation de la stratégie H. Bouquin désigne d’abord deux objectifs importants du
CDG : la qualité de processus de la prise de décision et le développement de la
rentabilité. Il justifie sa place entre le contrôle opérationnel et planification stratégique
sein des entreprises. Au sein des entreprises. 1
Planification stratégique
CDG
Contrôle opérationnelle
1
Anthony, R 1988 The Management Control Function. Boston : Harvard Business School press. Bouquin, H
(1989) Le Contrôle De Gestion. Paris : PUF.
9
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
organisationnel, Processus internes, Client et Financier) dans une relation de cause à effet puis
d’effet à effet, et le contrôle organisationnel de Simons (1995) avec ses quatre systèmes 1 :
- Les systèmes de croyance formels (charte, code éthique, …) et informels définissent les
valeurs fondamentales et guident la recherche de nouvelles opportunités en environnement
incertain.
- Les systèmes de délimitation (ou garde-fou) encadrent la prise de risque et jouent un rôle
limitatif dans la recherche de nouvelles opportunités.
- Le système de contrôle diagnostic ou programmé est focalisé sur les écarts de
performance par rapport à des objectifs clairement pré-identifiés.
- Le système de contrôle interactif porte sur les zones d’incertitudes stratégiques
identifiées par les dirigeants. Ces deux outils sont fondés sur des démarches top-down et
buttom-up.
On voit peu à peu se confirmer une finalité organisationnelle et stratégique du CDG et pas
seulement une finalité comptable et économique, illustrée par la définition de Burlaud et
Simon (1997), « le CDG est un système de régulation des comportements de l’homme ».
1
le contrôle organisationnel de Simons, R.L (1995) Levers Of Control : How managers use Innovation
Control Systems to drive Strategic Renwal. Boston : Harvard Business School Press.
2
April 2017 Conférence : Le Contrôle de gestion dans tous ses états: Laboratoire EDETO, Faculté FJEC de Fès, Maroc.
10
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
2-2-2- Aujourd’hui
Aujourd’hui : un constat
Aujourd’hui le CDG est plus instrumentalisé soit dans le secteur privé soit public du fait du
poids politique. L’auteur Fabre (2014) constat l’échec tentatives d’implantation d’une
comptabilité de gestion dans le secteur public
La gestion de la performance est considérée comme objet principal de CDG en tant que
processus et la performance généralement associée dans la littérature en sciences de gestion
de cohérence et pertinence. 1
D’aprés les auteurs: Capet, Causse et Meunie (1997) « on entend par cohérence, que les
décisions sont logiques entre elles (cohérence interne) et par rapport à une échelle de
préférence (cohérence externe) »2
Bessire (1999) «la pertinence pose un problème de définition. Elle se définit
habituellement en relation avec un utilisateur ou une intention. Mais elle est quelquefois
confondue avec la cohérence »3.
AUJOURD’HUI … Un paradoxe :
Le contrôle de gestion aujourd’hui à tendance à oublier l’essence même de son utilité : la
gestion de l’incertitude (Bouquin, 2007) et la complexité. Erick (2014) affirme que :
« les pratiques du CdG, en tentant de réduire de façon excessive l’incertitude et la
complexité par de multiples découpages verticaux et horizontaux, s’évertuent à supprimer
ce qui justifie l’existence même du CDG, l’incertitude et la complexité »4.
2-2-3- Demain:
Demain………………Le rôle d’un contrôleur de gestion :
Si le contrôleur de gestion passe d'un rôle de producteur à celui de clarificateur de chiffres, il
a encore beaucoup de marge de progression en tant que catalyseur actif de l'organisation. Son
évolution, comme celle de CDG, est étroitement liée à l'évolution des systèmes d'information
(automatisation, standardisation, fiabilité, rapidité et facilité d'accès…). Si le CDG est
aujourd'hui largement considéré comme faisant partie de la démarche stratégique de
l'organisation, son image reste tournée vers la comptabilité et le contrôle par manque
d'information et de pédagogie sur sa finalité auprès des managers, notamment middle
managers.
1
Le contrôle de gestion d’hier et demain, séances plénière de Michel Pendaries Anciens professeur à Kedge
Business School, Colloque organisé les 21et 22 avril 2017 par le laboratoire Edeto.)
2
Capet, M. Causse, G et Meunier, J 1996 « Diagnostic Organisation Planification d’Entreprise » :
Economica, Tome 1.
3
Bessire, D. (1999) Définir la performance. Comptabilité Contrôle Audit, septembre, 5 (2), page 127.
4
Eggrickx, A (2014) « Les impasses du Contrôle de gestion : débats et perspectives ». In Bollekcker M. et
Naro G (coord), Le Contrôle de gestion aujourd’hui, Millau : Vuibert, p.123.
11
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Les outils de pilotage : Ils sont aux services d’analyser les résultats en s’informant qu'il
répond aux objectifs fixés.
Les outils de communication: ils autorisent de faire transférer des informations aux
managers en leur proposant des suggestions pour la mise en place.
Sont les outils qui permettent d’étudier le futur à travers les opportunités de l’environnement
et de son savoir-faire, son objectif de mettre les choix des axes stratégiques sous la disposition
de l’entreprise.
12
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
“On peut considérer que la comptabilité est une technique qui permet de traduire les
événements de l’entreprise suivant certaines conventions.
Dans cette optique, apprendre la comptabilité, c’est apprendre un ensemble de règles qui
constituent cette technique. L’étudiant doit mémoriser beaucoup d’informations et n’a pas
toujours la possibilité de faire des liens entre elles. Il peut alors facilement considérer la
comptabilité comme une technique neutre, intemporelle et universelle.1
3-2-1- Définition de la comptabilité générale :
La comptabilité générale est une obligation légale et la première source de données pour la
gestion des entreprises. Cependant, il ne donne pas une vision précise des coûts ou de la
rentabilité.
3-2-2- L’importance de la comptabilité générale :
Cette activité comptable permet d'avoir une vision globale de l'ensemble du trafic en
provenance ou à destination d'une entreprise et de le traduire en termes financiers.
Il analyse les actifs d'une entreprise, c'est-à-dire les actifs et les passifs, et mesure la
performance de l'entreprise en analysant ses résultats.
3-2-3- La comptabilité générale est une source d’information :
Pour les associés, les actionnaires, les banques ou encore l'administration fiscale, considèrent
que la comptabilité générale comme une source d’information, elle vise à 2:
Comparer les performances de l'entreprise avec celles de ses concurrents le même
domaine d'activité.
Assurez l'équilibre financier en utilisant des rations telles que les taux de marge, les taux
d'appréciation ou les rendements nets.
Constituer le socle de la comptabilité analytique.
La comptabilité analytique est un outil de gestion destiné à suivre et à examiner les flux
internes à l’entreprise afin de fournir les informations nécessaires à la prise de décision. 3
Plusieurs objectifs peuvent être associés à la comptabilité analytique y compris les objectifs
suivants :
- Connaître les coûts des différentes fonctions prises en charge par l’entreprise.
1
La comptabilité générale 3ème édition, Bernadette Collain, Fédérique Déjean, Marie-Astrid Le theule.
2
Comptabilité générale, « système français et normes ifrs » 8ème édition Jacques Richard, Christine collette
page 26 et 27.
3
La comptabilité analytique 3ème édition Gérard Milon dans la collection LEXIFAC.
13
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Les théoriciens ont depuis longtemps réfléchi aux différents rôles attribués au contrôle
budgétaire. Mais depuis quelques années, les contractions ne manquent pas d’apparaître entre
tous ses rôles. 2
1
https://www.thesaurus.gouv.qc.cat 24/07/2022 10h:30m.
2
Nicolas Berland. Université de Paris IX Dauphine « a quoi serte contrôle budgétaire » page 7,8.
3
Évaluer. (Barrette, M., Fraser L.B 1977, « Conflicting Rolesin budgeting for opérations », Harvard business
Review p, 137_146.
14
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
temps car cela provoquerait un conflit. La planification et la motivation posent problème "En
se basant sur le budget de fonctionnement le plus probable, on risque de se fixer des objectifs
trop bas pour que la motivation en pâtisse".
Le but d'un tableau de bord est de gérer une organisation à l'aide de métriques et de
communiquer les résultats aux responsables. Le tableau est un outil clé pour prendre des
décisions et définir la stratégie globale ou départementale d'une organisation.
Les tableaux de bord doivent mettre en évidence les résultats réels et les échecs, tout en
facilitant la prise de décision et le déploiement d'actions correctives.
Pertinents.
Rapides à obtenir.
Synthétique.
Les tableaux de bord peuvent varier d'un service à l'autre, mais il est toujours important de
maintenir une certaine homogénéité dans le temps pour pouvoir comparer facilement les
résultats sur plusieurs périodes.
3-6- Le reporting :
3-6-1- Définition :
Le reporting consiste à collecter des données à partir de différentes sources et les présenter de
manière compréhensible afin qu’elles soient prêtes à être analysées.
Dans une certaine mesure, le reporting consiste aussi à présenter des données et des
informations, de sorte qu’il inclut également une analyse, c’est-à-dire que l’audience finale
puisse à la fois voir et comprendre les données, et surtout prendre des décisions d’action en
conséquence. 1
3-6-2- Les aspects de reporting :
1
https://www.matthieu-tranvan.fr/management/reporting-manager-definition-
outil.html#La_definition_de_reporting le 25/07/2022 à 23h : 41m.
15
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
1
https://blog.hubspot.fr/sales/outils-controle-de-gestion ) le 26/07/2022 à 10h30m.
16
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
La gestion budgétaire est un mode de pilotage à court terme qui englobe tous les aspects de
l’activité de l’organisation dans un ensemble cohérent de prévisions chiffrées majoritairement
financières. Dans cette section nous allons voir c’est quoi la gestion budgétaire ?, qu’elles sont
els fondement de base de la gestion budgétaire généralement ? via des plusieurs auteurs.
La gestion budgétaire c’est la planification pour les dépenses, les recettes et les dépenses
revues pour une période données.
Des différents auteurs ont proposé des définitions depuis l’apparition de la gestion budgétaire
ce que nous allons voir maintenant:
Budgétisation Réalisation
Mise en place des Connaissance des
budgets résultats réels
Confrontation des
résultats
Contrôle budgétaire
Mise en évidences des écarts
1
ALZARD.C et SEPARI.S, « contrôle de gestion 11manuel et application », p225.
17
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
La gestion budgétaire est un mécanisme qui permet de faire les prévisions à court terme des
recettes et des dépenses de l’entreprise. C’est un outil de gestion qui permet de faire une
analyse comparative entre les prévisions et les résultats.
Assurer une certaine sécurité, des prévisions à court terme et améliorer la rentabilité en
augmentent le profit par le processus du contrôle entre la réalisation et la prévision ;
Avoir une ouverture d’esprit vers les dialogues, la négociation et la formation
inciter et engager ses acteurs à prendre leur responsabilité.
L’objectif essentiel de la gestion budgétaire est donc l’amélioration des performances
économiques de l’entreprise
Des différents acteurs sont impliqués dans la gestion budgétaire selon leurs positions dans la
hiérarchie: la direction générale, le contrôleur de gestion et les responsables des centres de
responsabilité.
- En amont du budget : dans toute entreprise, la planification stratégique peut identifier les
objectifs commerciaux ou les plans d'exploitation à long terme le moyen terme peut
intégrer les budgets futurs dans des perspectives à long terme et à moyen terme semestre.
La direction générale fixe les objectifs pour l'année à venir et formule hypothèses et
prévisions relatives à l'environnement des affaires.
- En aval du budget : La direction générale doit valider le budget avant l'exécution. Pendant
la phase d'exécution, il développe des stratégies de suivi contrôle avec l'outil de contrôle
budgétaire
1
Doriath. B, « Contrôle de gestion En 20 fiche » 5émé édition, Dunod, Paris, 2008, p :01
2
Depallens G « Gestion Financière de L’entreprise » 4émé édition, SIREY, Paris, 1971
18
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Les gestionnaires de centre de responsabilité sont impliqués dans cette phase en matière de
développement, ils ont la responsabilité d'identifier les objectifs de leurs centres de
responsabilité et les actions à entreprendre pour les atteindre, ainsi que les ressources
nécessaires pour les atteindre. « les responsable des centres de responsabilité budgétaire
jouent un rôle important dans l’élaboration du budget. Ils sont les acteurs qui sont au
quotidien en relation avec les réalités du terrain. Ils distillent à la direction générale et les
autres acteurs des informations pertinentes sur les réalités du marché. » 1
Selon M, Gervais pour que le système budgétaire soit efficace six conditions doit être
requises:
1
SELMER.C, «Construire et défendre son budget : Outils, méthode et comportement, Paris, Dunod, 2004, p43.
2
Gervais, J “gestion budgétaire par les systèmes budgétaire”, Vuibert, Paris, 1987, page.275.
19
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Les modèles de gestion à court terme des mandats budgétaires se sont révélés incapables de
prédire les évolutions de l'environnement des affaires : ces prévisions manquent d'un cadre
plus global pour indiquer la direction à suivre et les moyens d'atteindre les objectifs. Atteindre
: C'est le but de la stratégie et du plan d'exploitation. C'est ce réseau de prévisions allant du
long terme au court terme connu sous le nom de "planification" d'entreprise. 3
1
H. Hutin, toute la finance d’entreprise , édition d’organisation, Paris, France 2002, p387.
2
Doriath b,b “ le contrôle de gestion en 20 fiches”, 5émé édition,Dunod,Paris 2008 p203/204
3
. Claude Alazard, Sabine Sépari, « contrôle de gestion Manuel et applications » 2ème édition p ,231.
20
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Sa définition repose sur une étude des forces et faiblesses de l'entreprise, qui doit conduire à
un diagnostic externe et interne :
le positionnement prix
le savoir-faire technique
la qualité des produits
le respect des délais
Sur la base des objectifs fixés, d'une analyse des forces et des faiblesses, la direction doit
planifier et organiser les actions et les ressources allouées pour piloter les activités : c'est un
business plan qui peut couvrir des périodes plus ou moins longues (trois à cinq ans).
Bien entendu, l'orientation prise à un moment donné peut évoluer au gré du déroulement de
l'activité et des imprévus de cette période : tout le rôle du management est d'anticiper
(horizons de planification à moyen et long terme) mais aussi de s'adapter.( aux changements à
court terme)
Dans une entreprise, un plan peut être vu comme un système d'information sur son avenir
parce que les responsables de la direction générale le « veulent ». Il est organisé en un
ensemble d'informations prospectives qui se combinent dans des plans aux horizons de plus
en plus restreints. Dans un processus de planification complet, il existe trois niveaux :
le plan stratégique
le plan opérationnel
un ensemble de budgets qui forment le cœur de la gestion budgétaire
21
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Elaboré après une étude précise des forces et faiblesses actuelles de l'entreprise et de son
environnement, le plan stratégique intègre les notions d'« idéal » et de « possible » dans un
ensemble cohérent et réaliste. A cet égard, elle est bien différente de la prospective, qui
imagine l'avenir et dont l’horizon est beaucoup plus lointain. Le plan est élaboré par les
directeurs généraux et comparé aux gestionnaires individuels Fonctions commerciales
puissantes. Comme tout plan d'action, il doit être soumis à Décentraliser le savoir des chefs
d'unité car il doit leur servir de cadre action et leur permettre de faire des recommandations de
mise en œuvre qui seront incorporées dans le plan fonctionner.
Il représente une approche de mise en œuvre pratique de deux à trois ans les modalités
pratique de mise en œuvre de la stratégie.
1
Idem p232.
22
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Elle conduit à considérer l'avenir à court terme de l'entreprise sous l'angle des aspects de
viabilité, de rentabilité et de financement de l'entreprise. C'est pourquoi il est parfois subdivisé
en plusieurs plans partiels :
- Plans d'Investissement.
- Plans de Financement.
- "Documents de Synthèse" Temporaires.
- Plans de Ressources Humaines.
Il constitue la voie sûre entre le plan stratégique et le budget des activités de l'organisation
actuelle. Le lien entre ces différents documents varie selon la nature du business plan ; cela
peut être :
Le plan opérationnel, Lorsqu'ils existent, les prévisions budgétaires et les résultats des
exercices doivent être ajustés fréquemment. C'est pourquoi certaines entreprises associent
budget et plans opérationnels dans un plan « glissant », les données prévisionnelles devenant
de plus en plus précises et détaillées. Nous nous rapprochons des travaux en cours.
Les acteurs de la gestion budgétaire Pour mettre le budget en place il doit être accompagné
par un partage des responsabilités par la création d’un centre des responsabilités de nature
différente. 1
La localisation des performances consiste que le responsable maîtrise les éléments du budget
affectés à son centre.
1
Claude Alazard, Sabine Sépari, « contrôle de gestion Manuel et applications » 2ème édition p: 233.
23
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Ce type des calculs évitent de transférer en succession les dépassements de budget de l’amont
vers l’aval et la mise en place dans les centres de responsabilité des charges discrétionnaires,
source de démotivation du personnel.
Cette mode de gestion ajoute au principe de pilotage seuils ou de valeur d’écart. Cette gestion
peut s’entendre :
Au sein de centre, donc la valeur de l’écart analysé n’est Pas jugée pour donner une
interprétation d’une action corrective.
Dans les rapports du centre avec le niveau hiérarchique Supérieur : En deçà d'une limite
fixée et acceptable, les actions d'amélioration à entreprendre relèvent de la responsabilité
du responsable central, la hiérarchie n'intervenant que pour les écarts anormaux.
Dans ce cas, la gestion budgétaire fait partie du réseau de prévision, qui est plus étendu.
24
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
- Un succès
- Un résultat de l’action
Selon LORINO3 « la performance dans l’entreprise est tous ce qui, et seulement ce qui,
contribue à améliorer le couple valeur coût, c’est-à-dire à améliorer la création de valeur (à
contrario, n’est pas forcément performance ce qui contribue à diminuer le coût ou à
augmenter la valeur, isolément, si cela n’améliore pas le solde valeur-coût ou le ratio
valeur/coût). »
1
BOURGUINGNON.A, « Peut-on définir la performance? », Revue française de comptabilité, n˚269, Juillet-
Aout, 1995, pp61-65≫≪2 ;Idem, pp61-62.
2
GILBERT.P et CHARPENTIER.M, « Comment évaluer la performance RH ? » Question universelle, réponses
contingence, Acte du 31 congrès de l’association francophone de la gestion des ressources humaines (AGRH),
Montréal, p359.
3
LORINO.P, « Méthode et pratique de la performance , le guide de pilotage », édition de l’organisation, 1997
p :18.
25
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Elle se traduit par une réalisation (ou un résultat) : la performance est le résultat
d’actions coordonnées, cohérentes entre elles, qui ont mobilisé des moyens (personnel,
investissement), ce qui suppose que l’organisation dispose d’un potentiel de réalisation
(compétences du personnel, technologie, organisation, fournisseurs, etc.).
Elle s’apprécie par une comparaison : La réalisation est comparée aux objectifs,
grâce à un ensemble d’indicateurs, chiffrés ou non. La comparaison suppose une forme de
compétition : faire mieux que lors de la période précédente, rejoindre ou dépasser les
concurrents. Elle donne lieu à des interprétations, qui peuvent différer en fonction des acteurs
concernés (actionnaires, dirigeants, syndicalistes).
La comparaison traduit le succès de l’action : c’est-à-dire que la notion de
performance est positive, elle désigne un avantage pour chaque organisation dite performante.
a) l’efficacité: L’efficacité signifie « Le rapport entre les résultats atteint par les système
et les objectifs visés. De ce fait les résultats seront proches des objectifs visés, plus le système
sera efficace. On s’exprimera donc sur le degré d’efficacité pour caractériser les performances
d’un système. »2
b) Efficience: l’efficience est une efficacité proche mais spécifiée optimisation des
ressources mise en œuvre pour obtenir des résultats. «L’efficacité est minimisée pour obtenir
le résultat donné. « L’efficience est la capacité à minimiser les moyens employés pour obtenir
un résultat donné.»3.
1
DORIATH.B, « Contrôle de gestion » 3éme édition, Dunod, Paris, 2002, p : 125.
2
MAHÈ DE BOISLANDELLE.H, Dictionnaire de gestion, vocabulaire, concepts et outils, Edition Economica,
Paris, 1998, p 139.
3
Idem, p313. 3
26
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
En d'autres termes, dans les affaires, cela signifie augmenter l'efficacité grâce à
l'utilisation faire un usage raisonnable des ressources à leur disposition. De plus, il est
possible de limiter l'efficacité au ralenti et déchets. Inactif signifie ne pas utiliser la capacité
de production entraînant des coûts de capacité, les déchets sont dégradés Utilisation de la
capacité utile qui peut produire plus et qui occasionnera des frais de fonctionnement. Par
conséquent, l'efficacité peut être définie comme un produit des rendements des ressources.
On peut dire qu'une entreprise réussit lorsqu'elle est mieux utilisée, ressources dominées
par une allocation optimale des ressources,
c) Economie: c’est le rapport qui existe entre les objectifs que l’entreprise souhaite à
atteindre et les moyens mis en œuvre tel que les couts de la production, les charges ...etc.
d) La pertinence : TAHON définit la pertinence comme le lien entre les buts et les
objectifs pour évaluer la pertinence, il convient de répondre aux questions suivantes : « Les
moyens mis en œuvre sont-ils cohérents avec les objectifs ? »1
Pour réussir, les entreprises doivent être efficaces et efficientes. En même temps, tant que
les objectifs fixés sont en rapport avec les moyens distribuer.
D’après l’auteur, l’économie vise à utiliser les ressources avec un minimum des coûts et
l’efficience c’est le fait d’augmenter la quantité obtenue des produits, des services avec une
quantité de la ressource donnée. Enfin l’efficacité est le fait de réaliser les objectifs et finalités
poursuivis.
1
TAHON.C, Evaluation des performances des systèmes de production, Edition Hermès science publications,
Paris, 2003, p 31.
27
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
2- Typologie de la performance :
La performance c’est un concept multiformes, nous allons étudier ses dimensions: stratégique,
financière, sociale, environnementale et globale.
Par conséquent, la performance financière peut être définie comme une entreprise atteint ses
objectifs financiers, essentiellement en maximisant sa création de valeur et en assurant sa
rentabilité.
1
1BARETTE.J, BERARD.J, « Gestion de la performance : lier la stratégie aux opérations », Revue
Internationale de Gestion, N˚04, Hiver 2000, p15
2
MARTORY.B et autres, Piloter les performances RH, Edition Liaisons, Rueil-Malmaison, 2008, p23.
28
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Par conséquent, la performance sociale est la Pas directement lié à l'activité économique. Ceci
est une application valide La mission sociale d'une organisation qui s'aligne sur les valeurs
sociales. Cette La performance est mesurée par la nature des relations sociales qui
interagissent qualitativement l'importance de la prise de décision collective, des conflits et des
crises sociales, Satisfaction des employés, rotation du personnel, absentéisme et retard au
travail.
1
DUCASSY.I et MONTANDRAU.S, Performance sociale : quelle influence de l’actionnaire , Revue.
29
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Performance globale
Performance économique
D'autres types de propriétés peuvent également être trouvés. Dans cette direction, DORIATH
ET GOUJETT ont distingué deux types de performance :
Performance externe :
La performance externe s’adresse de façon générale aux acteurs en relation contractuelle avec
l’organisation.
30
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Performance interne :
Génère l’analyse financière des grands Aboutir à la définition des variables d’action
équilibres.
Donne lieu à un débat entre les différentes Requiert une vision unique de la performance
parties prenantes. afin de coordonner les actions de chacun vers
un même but.
Source : DORIATH.B, GOUJET.C, Op. Cite 173-174
Le tableau ci-dessus, montre les informations financières pour Facilite la communication sur
la rentabilité et les grands équilibres de l'entreprise Toujours des informations sur les
performances externes, notamment pour actionnaire. Toutefois, les gestionnaires responsables
de l'organisation La performance interne s'intéresse davantage au processus d'obtention des
résultats. C’est pour Ils prennent, organisent et mettent en œuvre toutes les décisions
d'évaluation ressources pour atteindre les objectifs de l'entreprise.
D’après LORINO« Piloter c’est définir et mettre en œuvre des méthodes qui permettent
d’apprendre: 1
1
Idem, LORINO p507.
31
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Selon Doriath, le pilotage de la performance c’est : ≪organiser l’ensemble des actions qui
permettent d’atteindre les objectifs de l’entreprise. Le pilotage de la performance est à la fois :
- un processus de diffusion, dans l’entreprise, d’une information sur les objectifs et les
moyens ; - un processus d’animation afin de coordonner les actions des acteurs pour atteindre
les objectifs. Ce processus peut être décrit de la façon suivante :
a) Phase de prévision: Cette phase est déterminée par des politiques définies par la direction
générale. Ce dernier, ainsi que les différents responsables du centre de responsabilité,
planifient les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par la stratégie sur
plusieurs échéances. Les résultats attendus à court terme de la direction sont cosignés dans
deux types de documents : les budgets et les tableaux de bord.
c)Phase d’évaluation : Cette phase consiste à confronter les résultats obtenus par les entités
aux résultats souhaités par la direction afin d’évaluer la performance des entités. Cette étape
1
DORIATH.B, GOUJET.C, Idem p176 – 177
32
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
du contrôle met en évidence des écarts et en détermine les causes. Elle doit conduire les
responsables à prendre des mesures correctives. Le processus est plus réactif lorsque cette
étape du contrôle est réalisée régulièrement au niveau des centres de responsabilité
d) Phase d’apprentissage : Cette phase permet, grâce à l’analyse des écarts, de faire
progresser l’ensemble du système de prévision par apprentissage. Des facteurs de
compétitivité peuvent être découvert ainsi que d’éventuelles faiblesses.
Au sein de l’entreprise nous pouvons trouver des catégories des outils, parmi ces catégories
nous allons présenter les outils d’appui et les nouveaux outils;
Les outils d’appui sont des outils de support, Il est nécessaire de clarifier la situation de la
gestion. Pour cela, le benchmarking et les redesigns sont les plus couramment utilisés :
Benchmarking :
BOUIN et SIMON possèdent des repères: « comme un processus qui consiste à identifier,
analyser et adopter les pratiques des organisation les plus performantes en vue d’améliorer les
performances de sa propre organisation. C’est un travail approfondi de mesure de ses propres
performances, puis celles des entités de références, et la mise en œuvre dans son
organisation ».1
- Benchmarking interne : on compare entre les performances des unités comparables au sein
d’une même société ou d’un même groupe, soit sur des processus, soit sur une fonction ;
- Benchmarking compétitif : souvent basé sur des études faîtes par des tierces parties, telles
que des consultants, des organisations professionnelles, administration…, amène à comparer à
se comparer à ses concurrents.
- Benchmarking générique : qui compare des fonctions, des processus indépendamment dans
un autre secteur d’activité.2
Re-engineering :
1
BOUIN.X, SIMON.F, Les nouveaux visages du contrôle de gestion, Edition Dunod, Paris, 2000, p 77.
2
SELMER.C, «Construire et défendre son budget : Outils, méthode et comportement », Paris, Dunod, 2004 ,
p45.
33
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Le costing des activités permet d'orienter la performance des activité soutien de l'entreprise et
intégrer son coût dans le coût du produit. Selon GERVAIS, Méthode ABC« est un système
qui consiste à placer entre les centres de responsabilité et les produits une catégorie
intermédiaire : l’activité, calculer les coûts des activités fournis par les différents centres et
regarder dans quelle proportion tel produit utilise telle activité, de manière à obtenir une
évaluation des coûts des produits. La logique du système résume ainsi :
« C’est une méthode de management de l’entreprise qui doit permettre un pilotage stratégique
de l’organisation dans le but d’améliorer la performance par des démarches de progrès
continue. »
- Un système de pilotage qui favorise l’action, la réaction, la régulation par chacun des
acteurs,
- Les conditions qui assurent la cohérence des actions et des initiatives individuelles afin de
converger les objectifs stratégique de l’entreprise.
1
LORINO.P, Idem , p 344…….
2
GERVAIS.M, Op.cit, pp172-173……….
34
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Selon DORIATH et GOUJETT, ≪le coût cible repose sur une démarche d’analyse qui part
du prix du marché et de la marge désirée pour en déduire le coût à atteindre≫ : Coût Cible =
Prix du marché ‒ Marge souhaitée
La définition du coût cible adopte la méthode d'inversion. En effet, l'entreprise ne fixe pas son
prix de vente en fonction du prix de revient, mais fixe un objectif (coût cible) à atteindre en
fonction du prix de marché. C'est un outil qui permet de piloter depuis le marché.
BSC est un système de mesure de la performance stratégique. Les dirigeants ne l'utilisent pas
seulement pour articuler, communiquer et mettre en œuvre une stratégie. C'est un outil
administratif dans lequel :
- Les métriques sont divisées en quatre (04) sections, du court au long terme reflétant la
perspective actionnariale (résultats financiers), le perspectif client (qualité, satisfaction client,
performance commerciale), le perspectif processus internes (productivité, délais, réactivité,
fiabilité genre), perspectives d'innovation et de compétences (formation, recherche,
développement) ;
- Les indicateurs sont liés les uns aux autres par un modèle causal, et les indicateurs non
financiers peuvent prédire l'évolution ultérieure des indicateurs financiers
Compte tenu de l'importance de la performance, les entreprises ne peuvent pas le piloter. Pour
ce faire, elle doit choisir le ou les outils de gestion qui lui conviennent le mieux et
l'accompagner dans l'atteinte de ses objectifs. A travers cette section, nous nous intéressons
davantage à la gestion budgétaire en tant qu'outil de pilotage de la performance d'une part, et
nous citerons quelques critiques de l'outil d'autre part.
La gestion budgétaire est un outil de gestion aux multiples fonctions pour une entreprise. Les
procédures budgétaires sont utilisées pour définir la stratégie d'une entreprise et mettre en
évidence les écarts. Ces éléments sont discutés ci-dessous :
1
Source : François Giraud, Olivier Saulpic, Gérard Naulleau, « Contrôle de Gestion et Pilotage de la
Performance » 2émé édition, Gualino éditeur, Août 2005, p 20-50.
35
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Le budget doit disposer des ressources nécessaires pour mettre en œuvre la stratégie
commerciale. L'affectation du budget s'effectue au moyen d'une lettre cadre, qui est transmise
aux différents services de l'entreprise et adaptée à chaque service Pour HENOT et HEMICI :
«c’est une étape essentielle par laquelle la direction générale transmis à toute les autres
directions un document où figure les orientations et les objectifs pour l’année N+1. »
Par conséquent, il peut informer les participants de l'entreprise les hypothèses de la direction
sur l'environnement et divers Objectifs stratégiques. Cette lettre donne à chacun un cadre
commun.
L'exécution du budget garantit que les activités sont réalisées pour atteindre les objectifs de
l'entreprise. Par conséquent, il est nécessaire de suivre les résultats réels pour confirmer ou
non les hypothèses et les escomptes. L'objectif est de contrôler l'entreprise et de prévenir les
dérives qui pourraient avoir des conséquences néfastes
Il y aura des ajustements au cours des prochaines périodes. Cela se produit au fur et à mesure
que le travail est fait. Un budget est créé pour détecter lorsque les résultats sont différents de
ce qui était attendu. Les effets des erreurs doivent être corrigés et empêchés de se reproduire.
Le contrôle budgétaire doit suivre quelques principes stricts et a des implications sur le reste
de l'opération. SELMER explique que le budget doit être analysé lorsqu'il y a des écarts, et
que le contrôle doit être maintenu. Est bien établie:
Vérifier uniquement les différences significatives dans les quantités, les tolérances,
etc. C'est une erreur d'ignorer certains écarts qui semblent négligeables, mais il s'avère qu'ils
sont la somme d'écarts plus importants qui se compensent. Les raisons en seront
soigneusement vérifiées en distinguant spécifiquement les différences de quantité et de prix.
Le calcul des écarts n'est pas une fin en soi, l'analyse des causes doit conduire à des
actions correctives.
Il est nécessaire d'assurer la fiabilité et la cohérence des informations sur les
réalisations et les prévisions. Il convient de noter que les écarts peuvent également provenir
de réalisations (hors objectifs ad hoc) ou d'éléments ad hoc (budgets ou coûts standard
irréalistes).
Il faut aussi savoir que certains écarts sont dus à des événements indépendants de sa
volonté.1
1
SELMER.C, Op.cit, p178.
36
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
La gestion budgétaire consiste à préparer un budget basé sur les hypothèses de l'activité, dont
le périmètre est le budget annuel, et la formation d'objectifs comme base de calcul des écarts
et d'évaluation des performances. Toutes ces caractéristiques sont remises en cause selon
ALAZAR et SEPARI :
Budget et le temps : La préparation du budget prend en moyenne quatre (04) mois pour
coordonner les différents services de l'entreprise, construire le consensus, étudier tous les
scénarios possibles, définir les différentes priorités, consolider et approuver le budget. D'une
part, tous ces processus comportent de nombreuses contraintes qui rendent l'étape
d'élaboration d'un budget longue et compliquée. Le suivi budgétaire, quant à lui, permet un
reporting financier mensuel, autorisant des résultats consolidés. Elle focalise l'attention des
managers sur les objectifs à court terme et induit un mode de raisonnement orienté vers le
passé.
Le budget et l’incertitude Le principe de la gestion budgétaire est de prévoir le futur en
prenant le passé et en y ajoutant un pourcentage d’augmentation. Or, cette procédure gardait
sa pertinence dans un contexte de concurrence stable. Aujourd'hui, l’environnement est
devenu complètement incertain, les couples produits-marchés sont réactualisés dans des
horizons deux à trois ans, l’incertitude existe au sein même des organisations quant aux
processus ou aux technologies à mettre en œuvre.
Budget et performances : Le budget attire l'attention sur l'analyse des écarts, qui est un
outil de suivi des performances. Il fournit une interprétation financière de la performance
d'une entreprise. Cette focalisation sur les critères financiers ne s'inscrit pas dans la
conception actuelle de la performance devenue multicritère. Il faut désormais gérer la valeur,
la qualité et les délais tout en maîtrisant les coûts 1.
1
ALAZARD.C SEPARI.S, Op.cit, pp 606-607
37
Chapitre I : De contrôle de gestion à la gestion budgétaire
Conclusion :
En définitive, le contrôle de gestion est à la fois une discipline des sciences de gestion en tant
que discipline, il repose sur des stratégies, des outils, et des théories. Mais il est aussi un
moyen qui permet de recouvrir des aspects tell que la vérification et la maîtrise.
La gestion budgétaire, un modèle qui s’applique sur la base des prévisions relatives à l'activité
de l'entreprise, sert à établir des programmes d'action exprimés par la confrontation avec les
réalisations.
Nous pouvons dire que la gestion budgétaire représente une gestion prévisionnelle, à court
terme, dont l'instrument est le budget. Elle est donc une méthode de gestion prévisionnelle à
basée sur l'évaluation des moyens à mettre à la disposition des responsables pour atteindre les
objectifs fixés, issus du plan stratégique défini par la direction .La gestion budgétaire
représente une véritable modélisation de l'activité de l'entreprise et inclut un processus de
contrôle budgétaire.
A travers des recherches nous avons réalisé ce chapitre théorique et de réussir à trouver des
réponses sur le contrôle de gestion et son évolution historique et de mettre en place l’essentiel
de la gestion budgétaire comme un modèle de prévision et comme un outil de la performance
économique de l’entreprise à partir de ce que les auteurs parlent sur ce thème
38
Chapitre II :
Le budget, le processus budgétaire et
contrôle budgétaire.
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Introduction :
Pour assurer le bon fonctionnement et la continuité de ses activités et faire face à la
concurrence, les entreprises doivent augmenter la valeur des produits ou services qu'elles
fournissent et chercher à réduire la consommation de ressources. La maîtrise des budgets et
des coûts est donc une condition nécessaire de réussite que tout programme de contrôle doit
prendre en compte.
Ce chapitre est consacré aux généralités sur le budget, au processus budgétaire et au contrôle
budgétaire. La première section porte sur le budget en général, la seconde sur le processus
budgétaire et la troisième sur le contrôle budgétaire.
39
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Un budget est un état prévisionnel des dépenses et des recettes d'une entreprise, d'un Etat,
d'une collectivité territoriale, d'une institution, d'une association, de tout agent économique,
d'un particulier.
Le budget fait l'objet d'un suivi permanent pour s'assurer qu'il est respecté et de mesures
correctrices si son exécution s'écarte ce qui était prévu. Il peut faire l'objet de révisions, par
exemple semestrielles ou trimestrielles, si les hypothèses de départ ont changé ou si le réalisé
n'est pas conforme à la prévision initiale.
Pour une entreprise, le budget est un outil de gestion prévisionnelle, d'aide au pilotage, de
coordination, de délégation et de communication1.
D’après BOUQUIN .H Le budget peut être défini comme « une expression comptable et
financière des plans d’action retenus pour que les objectif visés et les moyens disponibles sur
le court terme convergent vers les butes à long terme de l’organisation. »2.
Selon LOCHARD : « Le budget est une prévision chiffrée en volume et en unités monétaires
de tous les éléments correspondant à un programme d’activités déterminé et établi, en
fonction d’objectifs négociés et acceptés. Un budget d’exploitation est la traduction chiffrée
de tous. »3
1
https://www.toupie.org/Dictionnaire/Budget.htm le 20/07/2022 à 20h:48m.
2
Bouquin H., « La maîtrise des budgets dans l’entreprise », Edicef, 1992, P. 09
3
Lochard.J, La gestion budgétaire outil de pilotage des managers, Edition d’Organisation, Paris,1998, p12
40
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Ils informent les managers sur les objectifs de l'entreprise et leur mise en œuvre au niveau
de chaque centre de responsabilité.
Ils responsabilisent et motivent les hommes dans le cadre de la décentralisation en
négociant les objectifs et les moyens de mise en œuvre.
c)- Le budget est un moyen de contrôle et de mesure :
En analysant l'écart entre les données réelles et budgétées, les lacunes de l'entreprise
peuvent être évitées afin que les anomalies puissent être détectées et des actions
correctives prises.
1
« Https://wikimemoires.net/2012/03/procesus-budgetaire-5-phases-procedure/, » 2012.
2
D. B. e. G. C, Doriath B et Goujet C 2007, «Gestion prévisionnelle et mesure de la performance », Edition
Dunod, Paris P.105., paris: Edition Dunod, 2007.
41
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Dans la fonction de gestion budgétaire, nous pouvons identifier l'évolution de différents types
de budgets et suivre la trajectoire de l'entreprise à travers celui-ci. Pour y parvenir, une
entreprise doit établir un budget de fonctionnement, qui comprend (budget de vente, budget
de production, budget d'approvisionnement), un budget financier (budget d'investissement,
budget de fonctionnement et trésorerie), et des documents de synthèse, qui sont ensuite
agrégés pour obtenir les budgets généreux.
Il regroupe :
a)- Budget de vente :
Le budget des ventes « est la première construction du réseau des budgets de l’entreprise. Il
est défini comme un chiffrage en volume et en valeur dont le but premier et de déterminer les
ressources de l’entreprise et dans un deuxième temps d’en déduire les moyens nécessaires aux
services commerciaux ». 1
Il s'agit d'une prévision des ventes futures, et il s'agit de prévoir les ventes et les prix unitaires
sur une base mensuelle. Cette segmentation des ventes peut se faire par période, produit ou
région. En d'autres termes, il peut prédire un chiffre d'affaires qui dépend de prix compétitifs,
de ventes de livres, d'études de marché. Comme tous les autres budgets, le budget des ventes
doit être aligné sur les objectifs et les stratégies fixés par la direction de l'entreprise. 2
Tableau n° 1-2 : Représentation de budget de vente :
janvier février mars ……………… décembre
Programme
d’action(quantités)
Prix de vente
Chiffre d’affaire
horsTaxes (H.T)
TVA (%)
Chiffre d’affaire
(T.T.C)
1
Alazard C, Séparis S, Op. Cit, P.307
2
Mr HEMMI, cours contrôle de gestion S6 : Parcours Gestion, 2013, P15
42
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Inclure tous les achats de matières premières qui peuvent être utilisés pour fournir des entrées
de stock. Les budgets d'approvisionnement sont naturellement liés aux intrants et aux extrants.
Il tient compte de l'évolution de l'inflation (prix fournisseurs) et dépend de la politique
d'approvisionnement, de la spéculation, des capacités de stockage, Le budget
d'approvisionnement est divisé en plusieurs sous-budgets :
- Budget de commande.
- Budget de livraison.
- Budget de consommation.
- Budget de stock.2
Qui regroupe :
a)- Budget d’investissement :
Les décisions d'investissement font généralement partie d'un plan d'investissement qui s'étend
sur plusieurs années avec des engagements à long terme pour l'avenir de l'entreprise. Les
budgets d'investissement fixent des engagements d'action à court terme, dont l'impact ne se
développera qu'à moyen ou long terme. Ils sont étroitement dépendants des plans
d'exploitation et n'auront qu'un impact à court terme sur la trésorerie et les états financiers
prévisionnels.3
Les budgets d'investissement correspondent aux dépenses affectant le patrimoine d'une
entreprise, d'une collectivité ou d'un organisme dans le but de remodeler significativement son
cycle d'exploitation. Ainsi, le budget d’ investissement se différencie du budget de
fonctionnement (charges quotidiennes et à court terme pour faire tourner la structure).
1
DERVAUX.B et COULAUD.A, Dictionnaire de management et de contrôle de gestion, 2ème édition ;
DUNOD, Paris, 1990, P25
2
DERVAUX.B et COULAUD.A, Dictionnaire de management et de contrôle de gestion, 2ème édition ;
DUNOD, Paris, 1990, P25.
3
Langlois L, Bonnier C et Bringer M, 2006, « Contrôle de gestion », Edition Foucher, Paris, P.186.
43
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
le budget de tresorerieest un outil qui convertit les dépenses et les revenus prévus en flux de
trésorerie projetés qui permettent de prendre des décisions appropriées concernant la liquidité
et la solvabilité d'une entreprise.
Le budget du Trésor "transforme les dépenses et produits des budgets précédents en
encaissement et decaissement". 2
- Budget d'encaissement : Ce budget centralise toutes les prévisions de recettes liées à
l'exploitation des machines (encaissement auprès des clients) et comprend également les
cessions d'actifs, les subventions reçues, etc.- Budget TVA : Dans les différents budgets de
fonctionnement, les recettes et dépenses soumises à la TVA conservent leurs montants HT, la
TVA étant neutre en résultat. Il est dans notre intérêt que ce budget soit établi avant de passer
au budget des paiements, car la TVA a un impact sur la trésorerie car elle est collectée par
l'entreprise puis reversée à l'Etat.
- Budget des décaissements : ce budget centralise toutes les dépenses prévisionnelles, celles
liées à l’exploitation (paiement des fournisseurs et des salaires), mais aussi d’autre sortie
comme par exemple des remboursements d’emprunts ou des paiements de dividendes. 3
1
https://www.rachatducredit.com/definition-budget-d-investissement-9797.html le 25/07/2022 à 23h 20m.
2
ALAZARD.C, SEPARI.S, « Contrôle de gestion : Manuel et applications», édition Dunod, 2éme édition, Paris,
2010, p307-341.
3
Longlois L, Bonnier C et Bringer M, 2008, Op. Cite, P.286
44
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
1
MAYER, (Jean), « gestion budgétaire », 7eme édition, DUNOD, 1978.
45
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Le budget est :
Un budget est créé dans une entreprise pour aider l'entreprise à travailler vers des objectifs
futurs. Le budget est un outil de planification qui aide l'entreprise à être plus efficace que ses
concurrents et à gagner de gros avantages. L'entreprise doit disposer d'un budget, ainsi que
d'autres outils de planification. Le processus de planification comprend les étapes suivantes :
Le budget est également un mode d'allocation des ressources de l'entreprise à chaque service
ou département en fonction des objectifs assignés par la direction générale. Cependant, avant
d'allouer des ressources, les différentes missions des services doivent être clarifiées afin que la
1
Cabane. P, « essentiel de la finance à l’usage des managers », édition d’organisation, 2008, P 260.
46
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
cohérence de leurs actions respectives soit totale : le budget, processus interactif couvrant
toutes les fonctions de l'entreprise, joue un rôle de coordination. Structure, vous Il faut
s'assurer que les produits que le service commercial vendra sont bien fabriqués en usine.
Si le budget offre la meilleure visibilité pour la prochaine période et fixe un cadre et des
objectifs clairs pour chacun, cela ne s'arrête pas là. Cette comparaison est souvent utilisée
entre le copilote d'une voiture de course et le contrôleur de gestion de l'entreprise, le directeur
général étant le pilote. Les budgets permettent de « suivre la route » en confrontant la réalité
aux prévisions. Ce contrôle peut être réalisé a priori en contrôlant les engagements de
dépenses, lors des actions et a posteriori, en comparant les réalisations aux budgets. Ainsi, on
voit que le processus budgétaire correspond à la volonté de contrôler les décisions et/ou les
actions à court terme dans l’objectif d’atteindre une performance souhaitée. Il correspond
également à des choix organisationnels orientés vers la décentralisation de la prise de décision
et de la responsabilité opérationnelle. Par conséquent, le modèle budgétaire doit être combiné
avec le modèle organisationnel.1
Le budget a pour mission de favoriser une réflexion approfondie sur les opérations, les
processus, l'organisation, les outils utilisés, etc. Elle ne doit donc pas être vue comme une
simple répétition de l'histoire, mais comme une opportunité d'imaginer comment l'entreprise
peut devenir plus efficace, ou dans les limites réalistes de la stratégie globale de l'entreprise.
1
Un outil de contrôle : Ibid. P 261
47
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Le principe exige que tous les recettes et dépenses budgétisés soient présentés dans un seul
document. Cependant, il existe des exceptions à ce principe. Ainsi, les services publics
industriels et commerciaux, les services à caractère administratif sans personnalité juridique
que les collectivités territoriales souhaitent personnaliser, les services à caractère social gérés
par les collectivités elles-mêmes, ainsi que les activités de segmentation et de développement,
doivent disposer d'un budget auxiliaire.
Lorsqu'une collectivité aménage un terrain pour le vendre comme terrain à bâtir (lotissement à
usage d'habitation ou parcs d'activités), l'activité doit être gérée dans le budget de lotissement
annexe, en tenant compte du stock de terrains de service - l'activité est soumise à la TVA.
Pour être clair, le principe d'unification exige que les budgets principal et supplémentaire
soient votés lors d'une seule réunion de la Conférence de révision.
Toutes les recettes doivent être utilisées pour couvrir toutes les dépenses. Le principe se
décline en deux règles :
Une règle de non-répartition qui interdit l'affectation de certains revenus à certaines
dépenses. Il existe cependant des mécanismes de flexibilité, notamment pour les recettes
des amendes de police affectées aux travaux de sécurité routière, les fonds de soutien, etc.
Aucune règle de retrait, qui exige que toutes les dépenses et tous les revenus soient inclus
dans le budget sans retrait entre eux.
Le budget est le projet de loi autorisant toutes les dépenses et recettes pour l'année civile qui
commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre. Toutefois, sauf dispositions contraires,
les collectivités locales doivent adopter leurs budgets au plus tard le 15 avril de l'exercice
budgétaire auquel ils s'appliquent (le 30 avril pour l'année au cours de laquelle l'organe de
contrôle est mis à jour). Il existe quelques atténuations pour cette règle :
1
http://www.somme.pref.gouv.fr le 26/07/2022 à 11h02m
48
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Les dépenses et recettes ne sont autorisées que pour des objets spécifiques. Les subventions
sont ouvertes et votées par chapitre ou par clause. Par conséquent, dans chaque section, les
dépenses et les revenus sont classés par chapitres et articles.
Cependant, il est possible d'inscrire des crédits pour des dépenses imprévues.
Ce principe impose aux collectivités locales de voter de manière équilibrée sur les deux
parties de leur budget. 1
Les budgets sont fortement critiqués par les consultants et les chercheurs, et non par les
praticiens. Les critiques du budget sont nombreuses. Elles reposent généralement sur
l'inadéquation des institutions face aux nouvelles conditions de concurrence. Ainsi, il est cité
dans un désordre :
• Changements rapides dans la conception des produits.
• Changements rapides dans la technologie.
• Raccourcir les cycles de vie des produits.
• Extension de portée.
• Augmentation de la taille des lots fabriqués selon les spécifications du client.
• L'évolution rapide des prix des matériaux.
• Apprentissage significatif des nouveaux produits.
• Modifications des tarifs et des taux de change.
• Signaler les retards de production.
• Problèmes de compréhension pour les mangeurs.
1
http://www.somme.pref.gouv.fr le 26/07/2022 à 11h02m
49
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Un outil de prévision, mais aussi un outil d'évaluation voire de sanction ; un outil d'allocation
des ressources, mais aussi de coordination, etc.
Le budget, notamment le contrôle budgétaire, offre une vision rétrospective basée sur la
conception N-1 année, dont le taux de rebut augmente de mois en mois.
Un produit final (synthèse) est une transformation purement financière d'un résultat
économique si des données commerciales, techniques ou humaines se reflètent dans son
élaboration. Par ailleurs, la principale source de pouvoir des systèmes budgétaires est la
comptabilité, qui ne peut leur fournir que des données purement financières. Ce dernier ne
permet pas toujours de gérer les activités dans les moindres détails. 1
1
Frédéric Gautier, Anne Pezet, contrôle de gestion, Ed DREIOS, France, 2006, P66.)
50
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Le processus budgétaire est au cœur des activités de contrôle de gestion. Il permet de formuler
des stratégies d'entreprise, d'allouer des ressources et de définir des objectifs.
Nous aborderons brièvement tout ce qui concerne le processus budgétaire dans cette section.
2- La planification budgétaire :
Choix Plan
Programme Budget
stratégique d'action
Source : GERVAIS M, Contrôle de gestion, 5ème édition, Economica, Paris, 2000, P300.
1
LÖNING Hélène et AL, « Le contrôle de gestion : organisations, outils et pratiques », édition Dunod, 3ème
édition, Paris, 2008, P95.
2
MINTZBERG, H, « The Rise and Fall of Strategic Planning », New York, NY: The Free Press, 1994, P12
51
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
2-1-1- Le diagnostic :
C’est la première étape, comprenant l'analyse interne et l'analyse externe. L'analyse interne
comprend les forces et les faiblesses de l'entreprise, telles que les personnes, la technologie et
les capacités financières. Quant à l'analyse externe, elle représente les menaces et les
opportunités de l'environnement, telles que l'évolution du marché et de ses produits.
Utilisé pour définir et quantifier des objectifs généraux basés sur plusieurs hypothèses, qui
couvriront l'entreprise pour les années à venir. Le plan est élaboré conjointement par les
managers de chacune des grandes fonctions de l'entreprise, et comme tout plan d'action, il doit
être porté à la connaissance des managers des unités dispersées, car il doit servir de cadre à
leurs actions et leur permettre de proposer des plans de mise en œuvre qui seront intégrés au
plan d'exploitation. Il s'agit généralement d'un texte qui exprime une orientation générale.
Ces budgets sont en fait les objectifs à atteindre et les moyens mis en œuvre dans le business
plan à court et moyen terme. Suit plusieurs budgets, tels que les budgets fonctionnels qui
donnent une vue de toutes les opérations de l'entreprise (telles que les opérations
commerciales et administratives), les budgets d'investissement impliquant des états de
trésorerie prévisionnels et des budgets de trésorerie, et les budgets des centres de
responsabilité, tels que les budgets des sites de production, budgets délégués aux chefs de
produits, Budget information.
Des actions correctives peuvent être mises en place, des outils de mesure et de contrôle des
activités peuvent être acquis et développés.
La planification oblige tous les employés à proposer des solutions pratiques de manière
rationnelle et réaliste dans les limites du temps et des ressources. Il offre une vision globale de
l'entreprise. Il oblige ce dernier à s'interroger sur son interaction avec l'environnement, et, de
plus, il définit l'objectif principal en le formulant explicitement et en identifiant les choix qui
justifient les choix employés et facilitent leur correction au-delà de la réalisation.
1
BOUDJETTOU Amina, FERDJ Ibtissem, « Les budgets, cas pratique entreprise portuaire de Béjaia », mémoire
master, université de Béjaia, 2012., P09
52
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
La planification aide à motiver les équipes, car les dirigeants et le personnel sont obligés
d'engager une réflexion stratégique pour saisir les opportunités, anticiper les difficultés futures
et être en mesure de rechercher la meilleure utilisation des facteurs de production.1
Plan opérationnel
A moyen terme
Budget
1
HAX A. C. & MAJLUF, N. S, « The Strategy Concept and Process », A Pragmatic Approach. Upper Saddle
River, NJ: Prentice Hall, 1996, P36.
2
GERVAIS.M, « Contrôle de gestion », édition Economica, 7ème édition, Paris, 2000, P275.
53
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Le système budgétaire Doit couvrir toutes les activités de l'entreprise. En effet, pour que les
actions d'une entreprise s'équilibrent et qu'on ne se gêne pas, la définition de la mission des
différents départements est très importante.
Le découpage et la présentation des budgets doivent être calqués sur un système de pouvoir,
c'est-à-dire selon la répartition du pouvoir entre les managers, puisque la planification des
actions est l'œuvre de l'organisation du manager. Cependant, les entreprises peuvent être
organisées par fonction, produit, région géographique ou projet.
Cela revient à dire qu'un partage clair des responsabilités ne peut compromettre l'esprit
d'équipe et la nécessaire unité interministérielle. Par conséquent, chaque chef de service doit
travailler dur pour atteindre ses objectifs tout en se souciant de l'impact de ses actions sur les
autres services.
Fixez des normes qui ne sont ni optimistes ni pessimistes, mais qui tiennent compte de
l'évolution qu'il convient normalement d'observer au cours de l'exercice.
Élaborer et respecter un calendrier qui fixe les étapes de construction du budget et la
nature des informations fournies à chaque responsable.
Il existe une équipe de coordination responsable de la collecte, du développement et de la
présentation des données.
Calculer l'impact de tout changement standard par rapport aux budgets précédents et
comparer aux écarts enregistrés au fil des années. L'analyse budgétaire sera coordonnée et
Co-préparée, ce qui suppose que la partie budgétaire de l'étude du barème « n » sera
menée conjointement avec le barème.
Les budgets basés sur des objectifs visant à atteindre une rentabilité optimale, excluant
tous les facteurs non significatifs, peuvent fausser les normes et créer des écarts sans
valeur.
A la fin de la période calendaire, l'écart entre prévision et réalisation doit être analysé et
expliqué. 1
1
LAUZEL.P, TELLER.R, « Contrôle de gestion et budget », édition Dalloz, 7ème édition, Paris, 1994, P240-
241.
2
GERVAIS M, « contrôle de gestion », opcit, P. 281.
55
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Sur la base des données de l'étude préalable et des hypothèses de prix (prix de vente, prix
d'achat, salaires horaires, etc.), les services concernés procéderont à une estimation
substantielle des résultats probables de l'année budgétaire. L'essentiel est de savoir si l'objectif
envisagé est susceptible d'être atteint.
Cette tâche vous oblige à tester différents scénarios, à construire plusieurs postes budgétaires
et, si vous utilisez des modèles de simulation informatique, vous pouvez éviter des calculs
fastidieux. A l'issue de ces analyses, si les objectifs paraissent irréalistes, généralement la
direction devra les revoir à la baisse.
Une fois la simulation terminée, plusieurs projets sont généralement éligibles. C'est ensuite à
la direction générale de se réunir en comité budgétaire et de choisir celui qui lui semble le
meilleur. Le projet prend le nom de Pré-budget.
56
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Les discussions de la phase précédente sont terminées et il faut maintenant revenir à la ligne
budgétaire d'origine et intégrer les ajustements au milieu. Ces travaux correspondent à un
budget détaillé consolidé, même si le budget global qui en résulte doit bien entendu être
approuvé par la direction générale.
Les navettes budgétaires sont des mouvements itératifs observés au cours du processus
budgétaire. En effet, lors du processus de budgétisation, l'entité de l'entreprise chargée de
l'élaboration du budget (généralement, le service contrôle de gestion ou service budgétaire
fonctionnellement subordonné à la direction générale) restitue les prévisions contestées aux
responsables qui ont réalisé les prévisions afin qu'ils puissent poursuivre leur travail. Révision
: C'est ce mouvement qui se qualifie de « navette budgétaire ». 2
1
LECLERE, Didier. Op.cit., p. 161.
2
MYKITA, P., TUSZYNSKI, J. Contrôle de gestion : prévision et gestion budgétaire, mesure et analyse de la
performance. Paris : Foucher, 2002, p. 288.
58
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
C'est la mise en œuvre des activités planifiées selon le budget de l'entreprise et l'entrée des
ressources consommées et des produits fabriqués par le centre de responsabilité dans divers
comptes sous forme monétaire. Pour ce faire, l'ensemble du réseau budgétaire d'une
organisation doit respecter certaines règles de gestion financière.
Dès l’adoption du budget, il y a lieu de procéder à :
- Ventilation de l'allocation budgétaire par centre de responsabilité (ou par projet).
- Budget mensuel.
- Définition de l'autorité (crédit autorisé) donnée à chaque responsable de centre (ou de
programme) pour exécuter son budget.
L’exécution de tous les budgets se traduit par :
- Décisions sur les dépenses et les revenus.
- Paiements et reçus.
Le suivi est régulier, lorsque chaque responsable budgétaire rend compte à sa hiérarchie de la
valeur atteinte par le système de reporting dans son service (les rapports ou bilans
mentionnent les écarts significatifs constatés et préconisent des actions correctives).
Les données budgétaires issues des différents reportings sont ensuite mutualisées et des
réunions mensuelles et/ou trimestrielles de suivi budgétaire sont organisées pour réunir les
contrôleurs de gestion des managers de la hiérarchie. Par conséquent, l'application du réseau
budgétaire au processus de surveillance et la génération d'informations rapides et fiables
devraient permettre la mise en œuvre du contrôle budgétaire. 1
1
Ayite, Ayi-Kutu., Alvine, Ayélé-Kynach. Analyse de la gestion budgétaire : Cas de la compagnie Ivoirienne
d’électricité (CIE). Master professionnel en audit et contrôle de gestion, 2010-2012, p. 23-24.
59
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
60
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
1
».N. BERLAND, Y. DE Rongé, « Contrôle de gestion », Edition Pearson, Education, P300
2
LAUZEL, Pierre. Contrôle de gestion et budgets. 3ème Éd. Paris : SIREY, 1980, p. 48-49.
3
GERVAIS, M. Contrôle de gestion et planification de l’entreprise. Paris : Economica, 1991, p. 30.
4
Lörning.H, Mallent.V, « contrôle de gestion : organisation, outils et pratique », 3éme édition, Dunod, P127
61
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Le contrôle budgétaire passe par plusieurs étapes successives qui peuvent se résumer comme
suit :2
- Le contrôle avant l’action.
- Le contrôle pendant l’action.
- Le contrôle après l’action.
Son objectif est d'améliorer l'approche prospective que constitue l'action de compilation. Il est
nécessaire de vérifier que les hypothèses retenues pour le budget sont cohérentes avec les
objectifs à moyen et long terme (Plan Opérationnel et Plan Stratégique). Les conséquences
des décisions budgétaires doivent également être prises en compte avant de s'engager à agir.
Elle se déroule dans le cadre de l'année budgétaire. Son but est d'identifier rapidement les
écarts entre les prévisions et les résultats réels afin que les actions correctives nécessaires
puissent être mises en œuvre. Pour ce contrôle, il est nécessaire de pouvoir fournir à
l'opérateur des informations sur la réalisation en permanence et rapidement. Une analyse
supplémentaire est effectuée pour expliquer la cause de l'écart avant que des mesures
correctives ne soient mises en œuvre. Les techniques d'analyse des écarts sont utilisées pour
comprendre la cause profonde du problème.
1
GERVAIS. M, « contrôle de gestion par le système budgétaire vuilbert », Paris, France 1987, p.20
2
HUTIN Hervé, « Toute la finance d’entreprise », édition d’organisation, 2éme édition d’Organisation, France,
2002, P679
62
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
L'objectif n'est plus une action corrective, mais une évaluation finale de la période budgétaire
proposée. L'évaluation finale permet d'expliquer les écarts, de mettre à jour les normes
techniques et de refléter la fiabilité des prévisions. Il mesure également la performance des
managers, qui fait partie du processus d'évaluation de l'entreprise.
1
ALAZARD Claude, SEPARI Sabine, « Contrôle de gestion », Paris : édition Dunod, 2007, P510
2
L. LAGLOIS, C. Bonnier, M. Bringer, « contrôle de gestion », édition BERTI, Paris, 2006, P399.
63
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
dépassent les seuils de tolérance préalablement définis. Par conséquent, chaque responsable
doit donc préciser section par section, rubrique par rubrique, le niveau de ses seuils.
Outre les multiples avantages, le contrôle budgétaire présente également certaines limites qui
peuvent impacter négativement la performance d'une entreprise :
• Cependant, les budgets risquent de devenir la norme et de ne pas être remis en cause lors de
l'analyse des performances.
• Les retards dans l'obtention régulière d'informations peuvent affecter la réactivité d'une
organisation.
• Elle ne traduit la performance qu'en performance financière, laissant de côté la performance
en termes de qualité, de sécurité, de délais, de climat social, etc.
• Cela peut être une source de négativité lorsque les évaluations de rendement sont médiocres
ou lorsqu'une personne est responsable d'écarts défavorables (sanction de l'employé).
• Les centres de responsabilité n'ont peut-être pas une réelle autonomie dans leurs décisions,
mais ils le devraient. 1
1
. : Doriath.B, Lazato.M « comptabilité et gestion des organisations », 6éme édition, DUNOD, Paris, 2008,
P100.
2
Doriath. B, Goujet. C, « gestion prévisionnelle et mesure de la performance », 3ème éditions, Dunod, Paris,
France 2007, P 19
64
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Contrôle de gestion
Source : Gervais .M, « contrôle de gestion par le système budgétaire Vuibert », Paris, France
1987, P20
1
MERYEM AFRYAD, « Cour de contrôle de gestion et le tableau de borde PDF », Page 116
65
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Selon B. Doriath, un écart est défini comme étant « la différence entre une donnée de
référence et une donnée constatée. Écart entre coût prévu et coût réalisé, entre quantité allouée
et quantité consommée »1.
L’écart peut être exprimé en valeur absolue (écart = réalisation – prévision) ou en valeur
relative par rapport au référentiel (prévisions).
(𝑅é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 − 𝑃𝑟é𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛)
𝐸𝑐𝑎𝑟𝑡 𝑒𝑛 % =
𝑝𝑟é𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛
La mise en évidence d’écarts répond aux besoins de suivi des entités à piloter, elle est par
nature contingente, il n’est pas envisageable de définir, de façon exhaustive, tous les écarts
possibles. Nous allons nous limiter à donner quelques principes conventionnels de
construction des écarts2.
Principe 1 : Un écart est la différence entre la valeur constatée de la donnée étudiée et la
valeur de référence de cette même donnée.
La valeur constatée est en général la valeur réelle telle qu’elle apparait dans la comptabilité de
gestion. La valeur de référence peut-être une valeur budgétée standard ou prévisionnelle.
Dans le cas d’une comparaison de données entre deux exercices successifs, la valeur de
référence est celle de l’exercice le plus ancien.
Principe 2 : Un écart se définit par un signe (+ ou -), une valeur et un sens (favorable ou
défavorable). En effet, dans l’analyse des écarts, un écart de même valeur algébrique n’a pas
le même sens selon qu’il s’agit d’un produit.
Principe 3 : La décomposition d’un écart cherche toujours à isoler l’influence d’une et d’une
seule composante par sous-écart calculé : une donnée constituée de (n composantes) oblige à
la mise en évidence de (n sous-écarts).
Principe 4 : En harmonisation avec la position du plan comptable générale dans la méthode
des coûts préétablis, toute donnée constituée par le produit d’un élément monétaire par un
élément qui exprime un volume doit se décomposer en deux écarts. (Application du
principe3) définis comme suit :
1
BRIGITTE Doriath, « Le contrôle de gestion », 5ème Ed DUNOD, paris, 2008, P72.
2
ALAZARD C, SEPARI S, « Contrôle de gestion, manuel et applications », opcite, P 368-369
66
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Les contrôles budgétaires doivent permettre à la direction de vérifier que les prévisions de
revenus, les budgets et les prévisions de coûts sont suivis. Les écarts favorables ou
défavorables seront calculés puis analysés entre les éléments observés (chiffre d'affaires,
bénéfice, coût) et les éléments prévus et prédéterminés. L'analyse des écarts est effectuée en
mettant en évidence l'écart entre le budget exécuté et le budget prévisionnel.
Selon DORIATH B et GOUJET C, « chaque type d’écart correspond à un type de déviation,
à une catégorie de phénomènes perturbateurs qui ont pu se produire »1
Dans le contrôle budgétaire, l’écart de résultat est l’écart de base, il se définit comme la
différence entre le résultat réel et le résultat préétabli de référence. Il mesure la déviation de la
performance globale à court terme. Il se calcule de la façon suivante :
Écart ⁄ résultat = Résultat réel*- Résultat préétabli**
Avec :
Les réalisations (chiffre d’affaire) représentent une atteinte par rapport au prévisionnel, c’est
dans cette optique qu’une analyse de l’écart est indispensable. Il est constitué en deux
compositions :
1
DORIATH, B., GOUJET, C. Gestion prévisionnelle et mesure de la performance. 3ème Éd. Paris : Dunod,
2007, p.105
67
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
L’écart sur le chiffre d’affaire est favorable lorsque le chiffre d’affaire réel est supérieur au
chiffre d’affaire prévue et il est défavorable dans le cas contraire. Sachant que :
E/CA : Écart sur chiffre d’affaires.
E/P : Écart sur prix.
E/Q : Écart sur quantité.
PR : Prix de vente réel.
PP : Prix de vente prévisionnel.
QR : Quantité réellement vendus.
QP : Quantité prévisionnel vendus.
*Marge réelle = (prix de vente réel - coût de revient réel) x quantité réelle.
**Marge prévue= (prix de vente prévisionnel - coût de revient prévisionnel) x quantité prévue
La marge sur le coût préétabli se compose d’une part à la hausse du volume des ventes (écart
quantité) et d’autre part à la baisse du prix (écart sur prix).
Un écart positif signifie que la marge réalisée est supérieure à celle budgétée, donc il est
favorable. Par contre un écart négatif est défavorable. Sachant que :
E/M : Ecart sur marge
E/Q : Ecart sur quantité.
E/P : Écart sur prix.
QR : Quantité réellement vendus.
QP : Quantité prévisionnel vendus.
MR : Marge réelle.
68
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
MP : Marge prévue.
Le coût matière est le résultat du produit d’une quantité fabriquée et son prix de fabrication,
c’est-à-dire :
Cas des productions réelles : Production réelle = Quantité réelle × Coût unitaire réel
Cas des prévisions : Production prévue = Quantité prévue * Coût unitaire prévu
L’écart sur le coût matière est la différence entre le coût matière réel et le coût matière
préétabli.
Écart / coût de matière globale = (Qt réelle × Px réel) – (Qt prévisionnelle × Px prévisionnel)
L’écart globale ou totale est décomposé à partir de la formule précédente en peut distinguer
entre deux causes qui expliquent cette écart :
Le signe résultant du calcul d’un écart sur coût matière est à contrario de celui du chiffre
d’affaire.
Un écart sur coût positif est défavorable car il traduit des coûts réels supérieurs aux coûts
prévu, et vice versa pour un écart négatif
« Les écarts n’ont d’autre rôle que de mettre en évidence des phénomènes, mais ils ne sont
pas en eux-mêmes porteurs de toutes les explications. »1
Pour agir, prendre des décisions, il est bon de faire un inventaire des raisons des écarts, les
causes principales sont les suivantes :
Dysfonctionnement interne : climat sociale, ambiance, contrôle de gestion défaillant.
Événement interne : départ, décès, embauches ratés.
Lois de finance dont les effets sont loin d’être négligeables sur le plan de la gestion
budgétaire, quel que soit le pays.
Évolution technologique : produit nouveau ou produit passant dans quelques semaines en
phase de déclin
Évolution technique : mobilisation obsolète, méthodes et processus périmés ou coûteux.
Saute d’humeur du marché : mode, crise écologique soudaine.
Événement politique : révolution culturelle.
1
J-L. ARDOIN, D. MICHEL, J. SCHMIDT, Le contrôle de gestion, Publiuion, 1985, P130
69
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Interpréter et analyser les écarts permet de donner les différentes causes des résultats
favorables ou défavorables, pour identifier l’origine des calculs des écarts afin d’apporter des
actions correctives pour améliorer la situation.
Le contrôle budgétaire est une branche du contrôle de gestion qui a pour fonction d’analyser
la performance en comparant ce qui était prévu à ce qui s’est réellement produit. Il propose
donc des analyses d’écarts entre l’objectif et la réalité dans le but de les expliquer et de
permettre la décision d’actions correctives adaptées. Les actions correctives permettent de
résoudre les problèmes posés. Il s’agit de mettre en œuvre une démarche méthodologique
(méthode de résolution de problèmes) s’attachant à identifier la cause première d’une
situation réelle afin que la solution retenue mise en œuvre puisse éviter toute réapparition de
ce dit problème. Parmi ces actions :
Réduire des coûts pour une meilleure utilisation, plus rationnelle, des moyens de
production (atelier, bureau, magasins, boutique, transport, logiciel, moyen de
communication).
Proposer des modifications des procédures, de structure, de réseau d’information ainsi que
le traitement de ces informations.
Sélectionner des fournisseurs et modifier les méthodes de travail avec certains d’entre eux.
Supprimer les documents inutiles.
Promouvoir des hommes et les formés.
Créer, modifier, supprimer, développer des produits ou des services.
1
: M. GERVAIS « contrôle de gestion par le système budgétaire », édition Dunod, Paris, France 1987 p 167
70
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Chiffres Budgets
prévisionnel
Réels Comparaison
Principaux écarts
Information
responsables
Actions correctives
71
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire
Conclusion :
Les budgets sont l'un des outils les plus couramment utilisés pour planifier et contrôler la
gestion. Les méthodes budgétaires donnent aux gestionnaires une vision d'avenir et l'inscrit
dans un point de vue pour profiter des opportunités, ce qui leur permet de prévoir les
problèmes. Un budget aide à refléter la santé financière d'une entreprise.
La mise en place d'un processus budgétaire permet d'évaluer les objectifs atteints, un budget
couvrant les activités de l'entreprise ainsi que la gestion et l'autorisation de ses personnels.
72
Chapitre III :
Le processus d’élaboration de budget
au sein du groupement
SH-ENI
Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Introduction
Dans ce chapitre on parlera de l’organisme d’accueil de l’entreprise ainsi un aperçu sur le
secteur pétrolier en premier lieu, dans la deuxième section on évoquera le processus
d’élaboration des budgets au sein du groupement SONATRACH-ENI en fonction des
données disponible. Dans la dernière section nous allons procéder à l’exécution de contrôle
budgétaire y compris l’analyse et l’interprétation des écarts à travers les documents fournis
par le groupement.
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Dans cette section, nous présenterons une vision globale et historique sur le groupement GSE.
Un passage pour dire que nous présenterons les éléments constitutifs de l'association avant de
présenter le groupement lui-même.
Le groupe SONATRACH emploie 41 204 salariés et 120 000 avec ses filiales, génère 30% du
PNB de l'Algérie. SONATRACH est une compagnie nationale algérienne d’envergure
internationale, et la clé de voûte de l’économie algérienne. En ce qui concerne le transport
maritime le groupe SONATRACH participe à hauteur de 31 % des parts de marché dans
l'exportation du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) algérien et à hauteur de 24 % pour le Gaz de
Pétrole Liquéfié (GPL) avec sa propre flotte représentée par la filiale Hyproc shipping.
Elle a pour mission fondamentale la valorisation optimale et sur le long terme des ressources
des hydrocarbures en Algérie et à l’international pour contribuer au développement
économique et social. Cette mission et tous les objectifs qui en découlent en termes de
création de richesses, de réalisation de gains et de profils, vont s’accomplir dans un
environnement totalement ouvert à la concurrence dans notre pays comme à l’étranger.
Elle est assurée par le président directeur général qui chapeaute tout le groupe SONATRACH
avec ses différentes activités qui sont : les activités opérationnelles, commerciales et transport
par canalisation.
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
• Durant la phase de Recherche la conduite des opérations est assurée par Agip ;
• Durant la phase EXPLORATION, la conduite des opérations sera assurée conjointement
par Sonatrach et Agip :
Il est constitué sans capital. Le financement est assuré par les parties en proportion de leur
pourcentage de participation dans les Contrats.
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Le Groupement n'a pas de but lucratif, ni droit, titre, intérêt ou propriété qui découlent des
Contrats d'Association.
Le Groupement est doté de la personnalité morale et de la capacité juridique pour exercer les
activités et la conduite des opérations d'exploitation qui lui ont été confiées, ci-après :
L'exploitation des gisements BRN, BRW et BRSW, situés dans le Bloc 403 (Contrat
Constitutif)
L’exploitation des gisements ROM, ZEK, ZEA et BRW-SW situés dans le Bloc 403a
et les gisements ROME et REC situes dans le bloc 403d (Avenant N° 1)
L'exploitation des gisements de ROD, SENE et Gisements Satellites situés dans le
Bloc 401a-402a (Avenant N° 3)
L'exploitation du gisement de l'unité SF-SENE (Accord cadre de Pré-Unitisation).
Il est aussi habilité à fournir des prestations à Eni (Avenants N° 1 et 4).
Il est habilité à fournir des prestations à Sonatrach (Avenant N° 5).
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
L'Administrateur est nommé alternativement par une des parties, pour une durée de
trois (03) ans
L'Administrateur Adjoint est nommé par l'autre partie.
3-2- La direction de groupement est exercée par le conseil de gestion selon
les dispositions contractuelles :
3-2-1- La direction de l'association est exercée par le Conseil de Gestion :
SONATRACH et ENI constituent le Conseil de Gestion dans les trente (30) jours de l'entrée
en vigueur du présent contrat et désignent, respectivement, trois (03) membres titulaires, et
pour chacun des titulaires, un suppléant appelé à le remplacer en cas d'absence. Chaque
membres titulaires ou suppléant peut aussi donner à l'un quelconque des autres membres
titulaires ou suppléants pouvoir de le représenter audit Conseil.
78
Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Direction générale
Assistant sûreté
Département
Direction HSE Département
gisement
MOG
Département
Forage
Direction technique Direction
finance
Service
Géologie Op
Service asset
Integrity
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
4- Département RHU :
Assistante Formation
Departement RHU
Sport C
Loisirs Infirmerie
Gestion ADM
Gestion ADM
Personnels
Sous-traitant
Gestion
ADM Relex
Personnels Activité
Expatrie
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Il s’occupe de la gestion du personnel expatrié et effectue les tâches relatives aux activités
suivantes :
- Le suivi des dossiers administratifs : les permis de travail, résidences, le renouvellement
des visas, et les laissés passer.
- Le suivi du pointage.
- La gestion des plannings…etc.
5- Département forage :
5-1- Présentation et tâches du département :
Superviseur junior
forage et complétion
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
6- Département projet :
Documentaliste Coordinateur
construction
Coordinateur
projet
Contrôleur Superviseur
matériel travaux (BRN)
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
- Le suivi de l’engineering.
- L’acquisition du matériel.
- La construction.
7- Direction finance :
Direction finance
Ing
Comptable Comptable Comptable
etudes
économiques
Cette direction assure le contrôle comptable et financier des actes de gestion du Groupement,
et procède aux appels de fonds auprès des associés (sociétés-mères) pour faire face aux
dépenses inhérentes aux opérations d’investissement et d’exploitation inscrites au budget.
Chacune des structures représentées ci-dessus joue un rôle déterminé dans le processus de
budgétisation des opérations pétrolières.
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Il reste bien entendu que des réunions entre les structures se tiennent en vue d’assurer la
cohérence des prévisions ; et que les prévisions servent de base de travail à d’autres structures
(production, maintenance, procure-ment, ressources humaines, trésorerie).
Les révisions budgétaires font suite aux augmentations de coûts ou aux retards dans la
réalisation des projets. Les éléments présentés font l’objet d’analyses débouchant sur les
appréciations des écarts par rapport aux prévisions et au planning initiaux.
Chaque structure concernée, corrige les éléments initiaux et communique au Service Budget
les résultats avec les justificatifs y afférents. Les structures techniques apportent leur expertise
et leur expérience du terrain pour les justifications des révisions budgétaires.
Le budget révisé est ensuite examiné par le conseil de gestion en Juin en vue de comparer les
taux d’avancement par rapport à ce qui a été prévu.
Le conseil de gestion saisi, approuve ou modifie les éléments présentés par le GSE.
Le Service Budget a également en charge le suivi et le contrôle mensuel de l’exécution du
budget avec des opérations suivantes nécessaires à l’intervention des structures du
Département« Finances » mais également de la structure Ordonnancement au niveau du site
de production :
- Suivi des réalisations des opérations de développement et d’investissement et
explication des écarts ;
- Suivi des investissements et des achèvements des projets ;
- Calcul des éléments relatifs au partage de production ;
- Confirmation d’ouverture des centres de coûts ;
- Eléments de contrôle de gestion (PMTE +forecast ENI + canevas ALNAFT).
Pour des projets d’investissement, tout commence par l’élaboration de fiches de projets.
Chaque projet est évalué et une liste de projets est ensuite proposée conformément à la
démarche budgétaire au conseil de gestion qui a autorisé pour les approuver ou demander leur
modification.
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Une procédure d’appel de fonds et mise en place. Elle peut se résumer comme suit :
- Les appels de fonds en devises et en dinars relatifs aux prévisions de
déboursements de chaque activité sont préparés le mois « n-1 » pour le mois « n »
avec des prévisions de paiement pour les mois « n » et « n+2 ». Ils sont détaillés de
manière à pouvoir permettre un rapprochement aux items budgétaires ;
identification des besoins (échéancier des factures à payer, des lettres de crédit à
ouvrir)
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Article n°11.texte n°6. En cas de nécessité il devra être procédé à une révision
budgétaire. Celle-ci devra être examinée et adaptée dans les mêmes conditions que le
Budget initial lui-même.
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
- les besoins directs d'exploitation au niveau des puits et des installations de traitement, des
réseaux de collecte et de desserte, des conduites d'évacuation et des autres installations de
surface comprenant les bases vie, les bureaux et locaux administratifs, les camps, les routes
ainsi que les plates-formes ;
- les besoins d'entretien, de maintenance et de réparation de tout équipement et/ou installation
- les besoins en énergie et matières énergétiques ;
- les besoins du personnel en produits sociaux.
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
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SH-ENI
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Préparation des canevas (finance par structure en considérant les réalisations N-1
Présentation C.G
Validation et approbation
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
2-4- Echéances
Tableau 2-3 : représentation des échéances
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Les RDA (Requête D’approvisionnement) reçues des services demandeurs sont vérifiées
quant à leur inscription au budget :
Si l’opération est inscrite au budget : Le chef de service procède à la vérification de
l’imputation analytique de la classe de coût.
Après paraphe, il transmet la RDA à l’Administrateur pour signature
La RDA doit être transmise ensuite au service utilisateur pour exécution.
Si l’opération n’est pas inscrite au budget : le chef de service appose un cachet « hors
budget » sur la RDA, vérifier l’existence d’une note d’opportunité.
- Il transmet ensuite la RDA à l’administrateur qui approuve ou rejette l’opération sur la
base de la note d’opportunité établie par le demandeur.
- Si l’opération est acceptée, la RDA suit le cheminement normal. Sinon elle est
annulée. Dans ce cas, elle est accompagnée par un courrier de l’Administrateur.
Le service Budget reçoit les formulaires dûment renseignés du service comptabilité
Analytique.
Le service transmet ces formulaires aux différentes structures en vue de leur explication.
Ces formulaires sont retournés après objet rempli, au service budget.
Le service exploite les résultats sous forme de synthèse qu’il remet au chef de département.
(Voir l’annexe 06)
100
Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Chaque année le service budget doit présenter un PMTE (05 ans) des activités du
groupement.
- Les Canevas renvoyés sont consolidés. Le budget consolidé est ensuite établi pour une
première présentation de brouillon (Draft) aux CO-DG’s.
101
Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Après avoir élaboré le budget le département de finance est devenu capable de trouver la
différence entre les prévisions et la réalisation à travers les informations reçus des différentes
structures forage, projet, gisement…etc.
INSTALLATIONS SPEC. –
2 620
FACILITIES
INSTALLATIONS
GENERALES. - GENERAL
(315) -27%
FACILITIES
EQUIPEMENTS (490) -39%
OPERATIONS &
(11 810) -31%
MAINTENANCE
SERVICES - SUPPORT HMD
2 643 10%
& CHAMP*
PERSONNEL* (9 352) -11%
TOTAL WO OVERHEAD (31 014) -14%
OVERHEAD (1%) (310) -14%
TOTAL W OVERHEAD (31 324) -14%
a) L’écart sur le chiffre d’affaire E/C : L’écart sur chiffre d’affaires se calcule de la
manière suivante
Le résultat de l’écart constaté est égale à 0 (nul) :cela veut dire que l’entreprise a
atteint de justesse ses objectifs
Le cas où l’écart est positif : ça veut dire que les objectifs sont réalisés. Ceci a un
impact positif sur la situation financière de l’entreprise. Cependant, cette situation ne
104
Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
105
Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
3- Etudes 0 0 0
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Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
5
4,4758
3,082
budget initial
3
forage
2 raccordement
projet
1 biens patrimoniaux
0,1082 reliquat
0
réalisation 2021
-0,0172
-0,3708
-1
-1,3966
-2
3- Workover
5 700 0,62 3073 0,40 -2 627 -0,22
4- Entretient 4 085 0,44 5 142 0,66 1 056 0,22
installation
5- Coûts communs
22 759 2,48 22 712 2,92 -47 0,44
dont coûts du
personnel 17 194 1,87 17 824 2,29 630 0,42
6- Arrêt triennal
617 0,07 789 0,10 172 0,03
7- Traitement gaz
23 733 2,58 17 098 2,20 -6 635 -0,38
Coûts communs : le budget initial est supérieur au celle de réalisation avec un écart
de 47 KUSD, sauf les coûts de personnel qui sont augmentés de 630 KUSD
Arrêt triennal : les frais de ce type des coûts d’exploitation sont augmentés de 172
KUSD
Traitement de gaz :cet opération n’est pas consommée la totalité de budget initial et
un écart de 6 635 KUSD.
Le montant total de budget initial de l’année 2021 des Opex est de 63 221 KUSD au
début c’était un montant de prévisionnel, si on fait la comparaison entre le BI et celui
de réalisation qu’a un montant de 55 177 KUSD on observe une différence de -8 043
KUSD Réalisation – budget initial comme un écart négatif, et les facteur qui
conduisent à de telles résultats :
L’annulation d’un projet et donc les coûts de ce projet sont annulées
Un en panne inattendu, ex appareil de forage et les travaux sont arrêtés
temporairement donc il n’ya pas des frais.
diminution des frais ex : diminution des hydrocarbures donc les coûts de
déplacement (transport) sont élevés.
b)- L’interprétation des écarts opex de l’année 2021 :
Entretient puits : Augmentation, intervention sur puits producteur (coil tubing et entretient
puits) sur BRN.
Workover : Report WO BRN 18 en 2022.
Entretient installations : Quote-part BRW sur coût station injection d’eau à la hausse suite
arrêt exploitation champ ROM Est.
Traitement gaz : surestimation de la provision de 2021 par rapport au coût réel et effet
reversal provisions 2020.
Graphique de variation des écarts OPEX 2021 Bloc 403 :
Opex : -8 043 k$
Variation : -13% vs budget initial 2021
Graphique 8-3 : OPEX Réalisation vs budget initial 2021 Valeur : KUSD
109
Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
7
63 222 budget initial
2 Arrêt triennal
1 Traitement gaz
-2
110
Chapitre III : Le processus d’élaboration de budget au sein du groupement
SH-ENI
Conclusion de chapitre 03 :
Grace à les recherches effectuées au sein de l’association Sonatrach-Eni (GSE) nous a
donné une permission à des nouvelles informations, idées et des connaissances sur
l’organisation de cette association y compris l’élaboration de budget par ses différentes étapes
qui est un moyen de la gestion des budgets, et l’importance du contrôle budgétaire pour
l’analyse de écarts dans le groupement .
Nous avons fait cette étude pour savoir comment le budget est-il élaborer au sein de
groupement pétrolier Sonatrach-Eni et l’application de contrôle budgétaire et l’analyse des
écarts en particulier.
Cette étude nous a permis de constater que :
Avant de faire une élaboration de budget l’association doit avoir tous les informations
concertante les frais, les coûts et les charges des différents départements c’est le programme
financier.
Après le traitement des programmes physique le département finance et le service budget en
particulier doit lancer une compagnie budgétaire et de sortir par un résultat, c’est le budget
soit initial, révisé …etc.
Après la deuxième étape nous allons voir le rôle de contrôle budgétaire c'est-à-dire l’analyse
et l’interprétation des écarts.
En fin nous pouvons dire que la gestion budgétaire en générale et le contrôle budgétaire en
particulier ont un rôle important au sein de département finance de GSE parce que
l’élaboration des budgets c’est une opération qui se répète donc il s’agit des processus énorme
et respectés de la gestion budgétaire et les principes de contrôle budgétaire.
111
Conclusion générale
Conclusion générale
Nous sommes arrivés au terme de notre travail intitulé « la maitrise des budgets au sein des
entreprises hydrocarbure » cas de groupement Sonatrach-Eni. Toute entreprise soucieuse de
son devenir est sensée s'interroger : où je-vais aller, avec quels moyens, comment et quand
arriver ?, et la problématique dans notre recherche «Comment le budget est-t-il élaboré au
sein d’une entreprise pétrolière le cas du GSE ? » pour cela nous avons essayé de présenter
le budget de l’association SH-ENI, et essayer de savoir le processus d’élaboration de budget
aussi les stratégies de la gestion et le contrôle budgétaire de cette entreprise pour la bonne
maitrise des budgets, nous pouvons dire aussi que le contrôle de gestion y compris la gestion
budgétaire et le contrôle budgétaire sont les outils idéal pour répondre à tous ces questions, ce
que nous avons vu pondant notre recherche.
Ce thème de mémoire qui a fait l’objet de notre étude nous a permis de prendre des
connaissances des différentes concepts inhérents de la fonction de contrôle de gestion qui est
aujourd’hui bien institutionnalisé dans les entreprises, elle permet une gestion rigoureuse et
une capacité de réaction plus rapide, et d’autre part de savoir le système de la gestion
budgétaire et l’importance de cette dernière au sein des entreprises en générale et les
entreprises hydrocarbure en particulier, et d’après tous les recherches effectuées de notre part
soit des ouvrage soit dans la période de notre stage la gestion budgétaire à une relation directe
avec les prévision donc c’est un mode qui permis de faire des prévisions à court terme.
Ensuite le contrôle budgétaire d’après ce que nous avons trouvé pendant la période de stage
que ce dernier est un moyen de vérification et d’observation des budgets, il permit d’analyser
les écarts et de les interpréter par les responsables pour la bonne gestion et une performance
de l’entreprise.
112
Conclusion générale
Après avoir confronté les principes généreux d’élaboration de budget énoncé dans le
deuxième chapitre et les principes d’élaboration de budget de GSE suit les principes
universellement à partir des constats qui suivent :
Nous avons remarqué l’élaboration de budget se fais trois pendant l’année tel
que le budget initial, la révision et la clôture successivement.
Son système budgétaire couvre la totalité de ses activités ;
Chaque responsable de département finance doit participer dans l’élaboration
de budget en fonction de son rôle réel.
La participation de la maison mère dans les cas exceptionnel dans le conseil
de gestion ex : le totale de budget dépasse le montant mentionné dans les
articles de conseil ;
Les départements de groupement sont solidaires et travail en équipes malgré
l’identification claire de leurs responsabilité ;
Le troisième chapitre a porté aussi sur la gestion budgétaire à GSE (exercice de 2021). Nous
avons exposé les données sur le contrôle budgétaire, concernant l’exécution budgétaire nous
avons présenté les données de l’année précédente pour notre objet d’étude.
Dans ces rapprochement évoqué si haut nous avons vu que la gestion budgétaire de
l’entreprise est un outil efficace pour que cette dernière atteint ses objectifs, même si il y a
des écarts entre la prévision et la réalisation mais l’explication de ces écarts sont des
explications logique et correcte peut se produire par des causes ne sont en relation directe
avec la gestion budgétaire.
L’entreprise donne l’importance et respecte les principes de la gestion budgétaire lui permis
d’éviter les écarts défavorable dans la grande partie de son budget et grâce à l’existence de la
révision de budget respecté.
La présence de suivi et de contrôle facilite la détection des écarts et pour ne pas empêcher
l’activité de l’entreprise.
113
Liste des
bibliographies
Liste des bibliographies
Remerciements
Dédicaces
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Résume
Introduction ................................................................................................................................ 01
Section 1 : Généralité sur le contrôle de gestion ................................................................. 02
1- Les concepts clés de contrôle de gestion .............................................................................. 02
1-1- Notion et définition de contrôle de gestion ....................................................................... 02
1-1-1- Définition de contrôle...................................................................................................... 02
1-1-2- Définition de gestion ....................................................................................................... 02
1-1-3- Définition de contrôle de gestion ................................................................................... 02
1-1-4- Les formes de contrôle de gestion .................................................................................. 04
1-1-4-1- Le contrôle organisationnel ......................................................................................... 04
1-1-4-2- Le contrôle interne ...................................................................................................... 05
1-1-4-3- Audit interne ................................................................................................................ 06
2- Le contexte d’apparition et d’évolution de contrôle de gestion ............................................ 06
2-1- Le contexte d’apparition .................................................................................................... 07
2-1-1- L’évolution de la relation entre l’offre et la demande ..................................................... 07
2-1-2- Environnement technique ............................................................................................... 08
2-2- L’évolution de contrôle de gestion ..................................................................................... 08
2-2-1- Hier ................................................................................................................................. 08
2-2-2- Aujourd’hui .................................................................................................................... 11
2-2-3- Demain ............................................................................................................................ 11
3- Les outils de contrôle de gestion et leurs impacts sur l’entreprise ........................................ 12
3-1- Les outils prévisionnels ...................................................................................................... 12
3-1-1- Définition des outils prévisionnels ................................................................................. 12
3-1-2- Les instruments prévisionnels ........................................................................................ 12
3-2- La comptabilité générale .................................................................................................... 13
3-2-1- Définition de la comptabilité générale ........................................................................... 13
3-2-2- L’importance de la comptabilité générale ....................................................................... 13
3-2-3- La comptabilité générale est une source d’information ................................................. 13
3-3- La comptabilité analytique ................................................................................................ 13
3-3-1- Définition de la comptabilité analytique ........................................................................ 13
3-3-2- Objectif de la comptabilité analytique ........................................................................... 13
3-4- Le contrôle budgétaire ....................................................................................................... 14
3-4-1- La définition .................................................................................................................. 14
3-4-2- Les fonctions de contrôle de gestion contradictoires de contrôle de gestion .................. 14
3-4-3- Les rôles de contrôle budgétaire ..................................................................................... 14
3-5- Le tableau de bord ............................................................................................................. 15
3-5-1- La définition ................................................................................................................... 15
3-5-2- Les caractères de tableau de bord ................................................................................... 15
3-6- Le reporting ....................................................................................................................... 15
3-6-1- Définition ....................................................................................................................... 15
Les aspects de reporting ............................................................................................................ 15
3-6-2- Les aspects de reporting ................................................................................................. 16
3-6-2-1- Le reporting d'activité ................................................................................................. 16
3-6-2-2- Reporting des ressources humaines ........................................................................... 16
3-6-2-3- Les reporting commerciaux ........................................................................................ 16
3-6-2-4- Un reporting financier ................................................................................................. 16
Section 2 : La gestion budgétaire ......................................................................................... 17
1- Notion de base sur la gestion budgétaire ............................................................................. 17
1-1- Définitions de la gestion budgétaire selon les auteurs ....................................................... 17
1-2- Les objectifs de la gestion budgétaire ................................................................................ 18
1-3- Les Acteurs impliqués dans la gestion budgétaire .............................................................. 18
1-3-1- La direction générale ...................................................................................................... 18
1-3-2- Le contrôleur de gestion ................................................................................................. 19
1-3-3- Responsables de chaque centre de responsabilité .......................................................... 19
2- Les caractéristiques, les avantages et les limites de la gestion budgétaire ........................... 19
2-1- La caractéristique de la gestion budgétaire ....................................................................... 19
2-2- L’importance de la gestion budgétaire .............................................................................. 20
2-3- Les limites de la gestion budgétaire ................................................................................... 20
3- La place de la gestion budgétaire dans la planification d’entreprise ..................................... 20
3-1- Stratégie et planification d'entreprise ................................................................................ 21
3-1-1- De la gestion budgétaire ................................................................................................. 21
3-2- Outils de planification ....................................................................................................... 22
3-2-1- Le plan stratégique .......................................................................................................... 22
3-2-2- Plan opérationnel ........................................................................................................... 22
3-3- Les acteurs de la gestion budgétaire ................................................................................... 23
3-3-1- La localisation des performances ................................................................................... 23
3-3-2- La gestion par exception ................................................................................................. 24
Section 3 : La gestion budgétaire et le pilotage de la performance économique .............. 25
1- Généralité sur la performance ............................................................................................... 25
1-1- Définitions de la performance ......................................................................................... 25
1-2- Les caractéristiques de la performance .............................................................................. 26
1-3- Les concepts clés de la performance .................................................................................. 26
2- Typologie de la performance ................................................................................................ 28
2-1- La performance stratégique ............................................................................................... 28
2-2- La Performance financière ................................................................................................. 28
2-3- Performance sociale ......................................................................................................... 28
2.4 La performance global ......................................................................................................... 29
3- Gestion budgétaire outils de pilotage de la performance ...................................................... 31
3-1- Notion de pilotage ............................................................................................................. 31
3-1-1- Définition du pilotage de la performance ....................................................................... 31
3-1-2- Suivi de processus de pilotage......................................................................................... 32
3-2- Outils de pilotage ............................................................................................................... 33
3-2-1- Outils d’appui ................................................................................................................. 33
3-2-2- Nouveaux outils............................................................................................................... 34
3-3- Gestion budgétaire comme outil de pilotage de l’entreprise : ............................................ 35
3.3.1 Le rôle de la gestion budgétaire dans le pilotage de la performance économique ........... 35
3-3-1- Remise en cause de la Gestion budgétaire ...................................................................... 37
Conclusion ............................................................................................................................... 38
Chapitre II : Le budget, le processus budgétaire et contrôle budgétaire.
Introduction ........................................................................................................................... 39
Section 01 : Généralités sur le budget .................................................................................... 40
1- Définition et rôle de budget ................................................................................................... 40
1-1- Définition de budget .......................................................................................................... 40
1-2- Définition selon les auteurs ............................................................................................... 40
2- Rôle et objectifs de budget .................................................................................................... 40
2-1- Rôle de budget .................................................................................................................... 40
2-2- Objectifs de budget ............................................................................................................ 41
2-3- Typologie des budgets ....................................................................................................... 42
2-3-1- Budgets opérationnels .................................................................................................... 42
2-3-2- Budget financier ............................................................................................................. 43
2-4- Fonctions du budget ........................................................................................................... 45
2-5- Les caractéristiques du budget ........................................................................................... 46
2-5-1- Un outil d’anticipation au service de la stratégie : .......................................................... 46
2-5-2- Un outil de coordination, de communication et de motivation ...................................... 46
2-5-3- Un outil de contrôle ........................................................................................................ 47
2-5-4- Un outil de remise en cause et d’amélioration des performances .................................. 47
2-6- Les principes budgétaires ................................................................................................... 48
2-6-1- L’unité budgétaire .......................................................................................................... 48
2-6-2- L’universalité budgétaire ................................................................................................ 48
2-6-3- L’annualité budgétaire .................................................................................................... 48
2-6-4- La spécialité budgétaire .................................................................................................. 49
2-6-5- L’équilibre budgétaire .................................................................................................... 49
3- Les limites de budget ............................................................................................................ 49
3-1- Ses fonctions sont multiples et souvent contradictoires .................................................... 50
3-2- Sa vision est rétrospective plutôt que prospective ............................................................. 50
Section 2 : LE PROCESSUS BUDGETAIRE ...................................................................... 51
1- Définition du processus budgétaire ....................................................................................... 51
2- La planification budgétaire ................................................................................................... 51
2-1- Les étapes de la mise en œuvre de la planification ............................................................ 52
2-1-1- Le diagnostic .................................................................................................................. 52
2-1-2- Le plan stratégique ......................................................................................................... 52
2-1-3- Elaborer les budgets et les programmes ......................................................................... 52
2-1-4- Le contrôle et mesure corrective dans l’analyse des écarts ............................................ 52
2-2- Les avantages de la planification ....................................................................................... 52
2-3- Principes d’élaborations des budgets ................................................................................. 53
2-3-1- Principe de non remise en cause de la politique générale de l’entreprise ..................... 53
2-3-2- Principe de la totalité du système budgétaire ................................................................. 54
2-3-3- Principes de superposition du système budgétaire et du système d’autorité .................. 54
2-3-4- Principe de non-destruction de la solidarité nécessaire entre les départements ............. 54
2-3-5- Principe de couplage du système budgétaire avec la politique du personnel ................. 54
.2-3-6- Principe de mise à jour des prévisions en fonction de nouvelles informations ............. 54
3- Les conditions d’élaboration de budget ................................................................................ 54
3-1- Les étapes du processus budgétaire ................................................................................... 55
3-2- Réaliser des études préparatoires ....................................................................................... 55
3-3- Elaborer des projets de budgets ......................................................................................... 56
3-4- Choisir le pré-budget ......................................................................................................... 56
3-5- Construire et négocier des budgets détaillés ...................................................................... 56
3-6- Elaborer les prévisions définitives ..................................................................................... 57
4- Le cycle budgétaire annuel ................................................................................................... 58
4-1- Note d’orientation .............................................................................................................. 58
4-2- Navettes budgétaires .......................................................................................................... 58
4-3- L’exécution budgétaire ..................................................................................................... 59
Section 3 : LE CONTROLE BUDGETAIRE ....................................................................... 61
1- Définition de contrôle budgétaire ......................................................................................... 61
2- Les objectifs et les étapes du contrôle budgétaire ................................................................. 62
2-1- Les objectifs du contrôle budgétaire .................................................................................. 62
2-2- Les étapes du contrôle budgétaire ...................................................................................... 62
2-2-1- Le contrôle avant l’action ............................................................................................... 62
2-2-2- Contrôle pendant l'action ................................................................................................ 62
2-2-3- Le contrôle après l’action ............................................................................................... 63
3- Les conditions d’efficacité et les principes du contrôle budgétaire ..................................... 63
3-1- Les conditions d’efficacité ................................................................................................. 63
3-2- Principes du contrôle budgétaire ....................................................................................... 63
4- Les limites et les caractéristiques du contrôle budgétaire ..................................................... 64
4-1- Les limites du contrôle budgétaire ..................................................................................... 64
4-2- Les caractéristiques du contrôle budgétaire ....................................................................... 64
5- Utilité du contrôle budgétaire ................................................................................................ 65
5-1- Elaboration et interprétation des écarts............................................................................... 66
5-1-1- Définition de l’écart......................................................................................................... 66
5-1-2- Principes d’élaboration des écarts .................................................................................. 66
5-2- Calcul des écarts budgétaires ............................................................................................. 67
5-2-1- Ecart sur le résultat global .............................................................................................. 67
5-2-2- Ecart sur chiffre d’affaires .............................................................................................. 68
5-2-3- Ecart sur marge ............................................................................................................... 68
5-2-4- Ecart sur coût matière ..................................................................................................... 69
5-3- Interprétation des écarts ..................................................................................................... 69
5-4- Action corrective ............................................................................................................... 70
5-4-1- Les propriétés de l'action corrective ............................................................................... 70
Conclusion ................................................................................................................................. 72