Ain Djasser
Ain Djasser
Ain Djasser
Université de Batna
Faculté des sciences de l’ingénieur
Département d’hydraulique
Laboratoire de recherche en hydraulique appliquée
(LARHYA)
Année : 2009
Mémoire :
Premier chapitre
Cadre géographique
1. Situation et morphologie………………………………………………………………........ 05
2. Végétation et réseau hydrographique……………………………………………………... 05
2.1. Végétation…………………………………………………………………………………. 05
2.2. Réseau hydrographique…………………………………………………………………... 05
3. Contexte socio-économique………………………………………………………………… 07
4. Conclusion…………………………………………………………………………………… 08
Deuxième chapitre
Cadre géologique
1. Introduction…………………………………………………………………………………. 09
2. Disposition générale dans la chaîne alpine……………………………………………….. 11
3. Disposition particulière en Algérie………………………………………………………… 12
3.1. Le socle kabyle……………………………………………………………………………. 12
3.2. La dorsale…………………………………………………………………………………. 13
3.3. Les domaines des flyschs…………………………………………………………………. 13
3.4. La zone des nappes telliennes……………………………………………………………. 13
3.5. L’ensemble néritique constantinois……………………………………………………… 13
3.6. L’ensemble sud-sétifien…………………………………………………………………... 13
3.7. Zone des écailles des Sellaoua …………………………………………………………… 13
3.8. Le para-autochtone Nord-Aurassien………………………………………………......... 13
3.9. L’autochtone Nord-Aurassien…………………………………………………………… 14
4. Analyse lithostratigraphique………………………………………………………………. 14
4.1. Formations du Quaternaire……………………………………………………………… 14
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De l’aquifère de Ain Djasser
Troisième chapitre
Cadre géophysique
1. Introduction…………………………………………………………………………………. 20
a. Objectif de l’étude………………………………………………………………………….. 20
b. Travaux effectués…………………………………………………………………………... 22
c. Examen critique des résultats des interprétations…………………………………....... 23
2. Echelle des résistivités……………………………………………………………………… 23
3. Examen des cartes de résistivité…………………………………………………………… 24
3.1. Carte de résistivité en ligne AB=100 m…………………………………………………. 24
a. Les plages conductrices…………………………………………………………………….. 25
b. Les plages résistantes………………………………………………………………………. 25
3.2. Carte de résistivité en ligne AB=1000 m………………………………………………... 25
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De l’aquifère de Ain Djasser
Quatrième chapitre
Cadre climatique
1. Introduction……………………………………………………………………………......... 35
2. Climatologie de la zone d’étude………………………………………………………......... 35
3. précipitations météoriques…………………………………………………………………. 35
4. Températures……………………………………………………………………………….. 38
5. Les indices climatiques……………………………………………………………………... 39
5.1. Indice d’aridité de De Martonne……………………………………………………….... 39
5.2. Le quotient pluviométrique annuel de Moral…………………………………………… 42
6. Estimation des paramètres du bilan hydrologique……………………………………….. 44
6.1. Evapotranspiration potentielle ETP……………………………………………………... 44
6.1.1. Méthode de Thornthwaite……………………………………………………………… 44
6.1.2. Méthode de Blaney-Criddle……………………………………………………………. 45
6.2. Evapotranspiration réelle ETR………………………………………………………….. 46
6.2.1. Méthode de Coutagne…………………………………………………………………... 46
6.2.2. Méthode de Turc………………………………………………………………………... 46
6.2.3. Méthode de Verdeil……………………………………………………………………... 47
6.3. Bilans hydrologiques……………………………………………………………………… 49
6.3.1. Bilan hydrologique de Thornthwaite………………………………………………….. 49
6.3.2. Bilan hydrologique de Blaney-Criddle………………………………………………… 51
6.3.3. Comparaison des deux bilans…………………………………………………………... 53
6.4. Calcul du ruissellement…………………………………………………………………... 53
6.5. Calcul de l’infiltration……………………………………………………………………. 54
7. Conclusion …………………………………………………………………………………. 55
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De l’aquifère de Ain Djasser
Cinquième chapitre
Cadre hydrogéologique
1. Introduction ………………………………………………………………………………… 56
2. Les formations aquifères ………………………………………………………………….. 56
2.1. La nappe superficielle …………………………………………………………………… 56
2.1.1. Etendue des formations de la nappe superficielle …………………………………… 57
2.1.2. Piezométrie ……………………………………………………………………………... 57
2.1.2.1. Inventaire des points d’eau ………………………………………………………….. 57
Sixième chapitre
Hydrochimie
1. Introduction ………………………………………………………………………………… 67
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Table des matières
De l’aquifère de Ain Djasser
Bibliographie………………………………………………………………………………... 130
Annexes…………………………………………………………………………..................... 132
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Liste des tableaux
De l’aquifère de Ain Djasser
Avant propos
en temps qu'examinateurs.
Mes remerciements vont également à tous mes enseignants qui ont contribué à
ma formation.
Mes remerciements les plus vifs vont également à toutes les personnes qui m'ont
facilité la tache pour acquérir les documents nécessaires à la réalisation de ce travail. Sans
oublier l'équipe du laboratoire de chimie des sciences de la terre à l'université de
Constantine.
1
Ma reconnaissance à tous les habitants de Ain Djasser qui m'ont autorisé à utiliser
leurs puits et forages pour effectuer les prélèvements et les mesures hydrodynamiques.
Mes meilleures reconnaissances vont également à mon père et mon frère AbdElali
de m'avoir accompagné sur le terrain, à ma mère, à tous mes frères, sœurs, amis et
collègues, en particulier Monsieur ATHAMENA Ali, qui m'ont encouragé et aider pour
réaliser ce modeste travail. A tous je dis merci.
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Généralités
De l’aquifère de Ain Djasser
Généralités
Ces ressources sont exposées à des risques potentiels d’altération continue (rejet
d’assainissement et d’unité industriel) ou épisodique (engrais chimique), et seront menacées
davantage dans l’avenir par l’insuffisance des volumes de recharge, vu que la région ne
connait pas de grands épisodes pluvieux (climat semi-aride) et au contraire connait une
surexploitation des ressources souterraine pour palier à l’expansion que connait la région
d’Ain Djasser surtout agricole.
La plaine d’Ain Djasser est située à soixante dix kilomètres au Nord Ouest du chef
lieu de la wilaya de Batna et appartient au bassin versant des hautes plateaux Constantinois,
caractérisé par un relief diversifié, à faible altitude pour la plaine et accentué pour les massifs.
Cette région est formée par un remplissage Miocène et Plio-Quaternaire dans la plaine et par
des massifs calcaires du Jurassique et du Crétacé. Le climat est semi aride avec un faible
couvert végétal type steppe et armoise. Ce type de végétation est le signe d’une salinité assez
élevée des terrains. L’autre partie des terrains est occupée par des cultures céréalières et
potagères. La pollution azotée n’est pas visible, bien que la région soit à vocation agricole.
La plaine abrite deux aquifères superposés et probablement communiquant entre eux :
3
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Généralités
De l’aquifère de Ain Djasser
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géographique
De l’aquifère de Ain Djasser
Premier chapitre
Cadre géographique
1. Situation et morphologie :
La plaine de Ain Djasser se trouve dans le Sud-est algérien, située au Nord-ouest de la
wilaya de Batna à quelques dizaines de kilomètres du chef lieu de la wilaya (voire Figure 1.1).
La plaine fait partie du bassin versant des hauts plateaux constantinois et précisément
du sous bassin versant Merdja Zana (B.V 07-02), s'étalant sur superficie de 210km2 environ,
elle est délimitée topographiquement comme suit (voir figure 1.2):
Au Sud, elle est insérée entre Djebel Zana culminant à 1280m et kef Bouchareb
atteignant 1030m entraînant un fort rétrécissement dont l’altitude moyenne avoisine
920m à Draâ Eloust.
Au centre, la plaine est plus large et limitée par Djebel Agmeroual (1230m) à l’Ouest
et par Djebel Tabelkha (1020m) à l’Est.
Géographiquement elle se située dans la partie limitant des deux wilayas Batna et Sétif, la
majeure partie se située sur les terres de la wilaya de Batna, la partie nord appartient à la
wilaya de Sétif.
2.1. Végétation :
Les reliefs carbonatés de la région sont pratiquement nus présentant une rare
couverture végétale qui se résume en quelques genévriers, les glacis sont recouverts d’une
maigre steppe à armoise et alfa tandis que la plaine, elle est cultivée en céréales et
maraîchages.
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géographique
De l’aquifère de Ain Djasser
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géographique
De l’aquifère de Ain Djasser
3. Contexte socio-économique :
L’activité se limite essentiellement à l’agriculture et peu d’élevage, l’industrie se
Zone d'étude
résume en une petite unité textile dont le personnel est en majorité allochtone.
D’après le recensement de 1998 (4ème recencedment général 1998 : office national des
statistiques) la population de cette plaine est d’environ :
13000 habitants à Ain Djasser ;
9000 habitants à El Taya.
C’est une population à caractère rural, dispersée entre plusieurs douars repartis
administrativement et géographiquement entre la wilaya de Batna(Ain Djasser) et la wilaya de
Sétif (El Taya).
L’agriculture étant l’enjeu de développent et d’aménagement de la région, ne peut être
promue que par une exploitation étudiée du facteur essentiel « eau » de l’amélioration des
techniques agricoles (étude du sol, chimie des eaux, type de culture) et la mise en place d’une
politique d’état dans le domaine de l’agriculture et de l’hydraulique.
4. Conclusion :
La plaine de Ain Djasser situe à 70 km au nord de la ville de Batna, est une dépression
plane à faible largeur située entre les coordonnées X=791.000, X=803.000 et Y=280.000,
Y=299.000.
Du point de vue géomorphologie, c’est une surface relativement plane à très faible pente avec
des altitudes comprise entre 850m en plaine et 1230m sur les reliefs.
3. Contexte socio-économique :
L’activité se limite essentiellement à l’agriculture et peu d’élevage, l’industrie se
résume en une petite unité textile dont le personnel est en majorité allochtone.
D’après le recensement général de 1998 la population de cette plaine est de l'ordre de :
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géographique
De l’aquifère de Ain Djasser
4. Conclusion :
La plaine de Ain Djasser situe à 70 km au Nord de la ville de Batna, caractérisée par
une morphologie à faible altitude dans la plaine (850m) et accentuée pour les massifs
(1230m), cette morphologie nous donne l'impression que la plaine est une dépression plane.
Elle est caractérisée par un couvert végétal maigre qui est le résultat du climat semi aride de la
région, la faible pluviométrie et aussi la forte salinité des eaux de la plaine.
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Deuxième chapitre
Cadre géologique
1. Introduction :
La plaine de Ain Djasser est une vaste dépression typique des hautes plaines de l’Est
algérien, constituée essentiellement de formations sédimentaires d’âge Quaternaire et Mio-
pliocène.
Cette étendue plaine est entourée de reliefs en général carbonatés appartenant à
l’ensemble sud sétifien d’âge Secondaire, repartis comme suit :
A L’Ouest : Djebel Agmeroual culminant à 1241m ;
Au Nord : les collines d’Ouled Haif où affleurent d’une manière considérable les
formations salées du Trias.
Les formations sud sétifiennes aux quelles appartient la région de Ain Djasser (figure
2.1) s’étalent entre le méridien de Aïn Taghrout à l’Ouest et celui de Aïn M’lila à l’Est en
déterminant d’Ouest en Est et du Nord au Sud des alignements de petits reliefs carbonatés de
Koudiat Della, des Djebels Zdim, Youssef, Braou et Tnoutit, puis plus au Sud des Djebels
Sekrine, Kalaoun, Tella, Tafourer, Agmeroual, Azraouet, Tizourit, Guedamne et Hamouda et
enfin au Sud l’ensemble montagneux des Djebels Messaouda, Roknia, Zana et Mestaoua.
Selon J.M Vila (1980), à l’exception des Djebels Guergour et Anini, qui apparaissent
en fenêtres sous les nappes telliennes, ces formations constituent un vaste paquet d’écailles,
cet auteur leur a attribué le caractère d’allochtonie.
L’hypothèse d’allochtonie de cet ensemble sud sétifien peut être mise en cause après
les résultas de l’étude géophysique effectué par la compagne générale de la géophysique
(C.G.G) en 1972 pour le compte de la direction de l’hydraulique de la wilaya de Sétif. Cette
étude a montré que ces massifs carbonatés ont des racines en profondeur qui peuvent
atteindre 1000 m par endroit (Athamena 2006).
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Figure 2.1 : Plan de position simplifié des formations sud-setifiennes. (J.M Vila 1980)
Zone d’étude
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Le domaine tellien;
A l’échelle de l’Algérie du Nord-Est, une zonation plus fine montre du Nord au Sud
les domaines qu’on va examiner successivement.
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
3.2. La dorsale:
C’est une zone étroite, discontinue qui correspond à un ensemble de lames épilées.
Elle est subdivisée en dorsale interne, médiane et externe.
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
4. Analyse lithostratigraphique:
Les formations du Mio-plio-quaternaire reposent sur des structures d’ère secondaire
montrant une variation lithologique (figure 2.4).
On distingue dans l’ordre chronologique et de bas en haut :
Les formations carbonatées du Secondaire de l’ensemble sud sétifien et le
Trias exotique.
14
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Figure 2.4 : Carte géologique du Nord-Est Algérien Extrait de la carte géologique au 1 :500000.
15
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Figure 2.5 : Tableau de corrélation des séries typiques de l’ensemble sud-setifien.(J.M Vila 1980)
16
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
17
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
formation correspond à de gros paquets de roches stratifiées montrant des calcaires gris
rubanés à intercalations de marnes jaunâtres et des dolomies grises d’aspect bréchique.
5. Tectonique et paléogéographie:
5.1. Evolution paléogéographique:
La zone d’étude appartient au vaste ensemble structural des hautes plaines
constantinoises et plus précisément à l’ensemble sud sétifien compris entre les Aurès et l’atlas
tellien représentant un bassin fermé entouré de reliefs fortement plissés et tectonisés.
5.2. Tectonique:
Du point de vue tectonique, l’ensemble des formations sont souvent fortement
inclinées avec des pointements diapiriques du trias.
La tectonique prédominante est la tectonique atlasique des Aurès avec des structures
plissées et de grandes fractures de direction Sud ouest, Nord est.
Cette tectonique est rendue plus complexe par la combinaison des plis atlasiques et des
plis telliens.
6. Analyse structurale:
L’ensemble sud sétifien est constitue essentiellement :
Des écailles des Djebel Agmeroual et Roknia d’âge crétacé.
7. Conclusion:
La zone d’étude fait partie de l’ensemble sud sétifien formé de roches sédimentaires,
où on distingue :
18
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Les reliefs carbonatés du Crétacé et du Jurassique qui entourent la plaine et qui sont
favorables à l’existence d’une nappe profonde de grande capacité.
La nature et la qualité des roches de cette région sont déterminantes aussi bien pour la
connaissance du potentiel aquifère que pour le chimisme des eaux souterraines.
19
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
Troisième chapitre
Cadre géophysique
1. Introduction :
Une étude géophysique a été effectuée par la compagnie générale de géophysique
« C.G.G » pour le compte de l’agence nationale des ressources hydrauliques (l'A.N.R.H) par
méthode électrique dans la plaine de Ain Djasser, au Nord-ouest de la wilaya de Batna. Les
travaux ont été réalisés du 29 novembre 1971 au 20 février 1972. Les lignes AB des sondages
électriques verticales sont égales ou supérieures à 2000m. Les profils de sondages électriques
sont orientés généralement Ouest- Est et sont distant de 1 km (Figure 3.1 et 3.2).
Nous n'examinerons ici que la partie concernant la plaine de Ain Djasser proprement
dite, ce qui correspond à la zone qui est limité comme suit:
au Sud, par les massifs des Djebels Massaouda et Mestaoua ;
a. Objectif de l’étude :
L’étude géophysique réalisée dans la plaine de Ain Djasser avait pour objectifs de :
Voir l'extension de la continuité des massifs Calcaires Crétacés;
Les renseignements que l'on peut tirer grâce à cette prospection sont multiples :
Déterminer l’épaisseur des niveaux surmontant les massifs calcaires ainsi que
leurs caractéristiques;
localiser les accidents tectoniques qui déterminent soit une zone de fissuration
susceptible de donner le meilleur rendement à un ouvrage de captage, soit un
20
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
21
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
F55
b. Travaux effectués :
Dans le cadre des travaux géophysiques de cette étude, il a été réalisé les travaux
suivants :
22
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
les sondages au nombre de 146 sont distants de 1km et d’une longueur de ligne
AB égale ou supérieure à 2000 m.
23
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
24
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
Ces plages peuvent être attribuées à l'influence en profondeur des formations calcaires
qui entourent la dépression. Elles permettent ainsi de fixer à priori la limite de ces massifs qui
plongent sous le recouvrement ainsi que la situation des niveaux grossiers de remplissage: tels
les niveaux à graviers ou encore des calcaires pliocènes. L'étude de l'évolution des deux cartes
nous permettra de distinguer les deux formations. Ainsi Djebel Tabelkha semble se
poursuivre à faible profondeur plus au Nord. Il en est de même pour la gouttière qui sépare le
Djebel Agmerouel et le Djebel Messaouda où l'influence du substratum reliant ces deux
massifs se fait sentir à faible profondeur.
25
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
26
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
F55
27
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
Profil A :
L'épaisseur du recouvrement ne dépasse généralement pas la centaine de mètres (S.E
A3, A5 et A7). Au niveau du sondage A7, il existe une intercalation d'une cinquantaine de
mètres.
Profils D et G :
L'épaisseur maximum au niveau de ces profils est de 200 m à 300 m et centrée sur les
sondages D2, D4, E2, G3 et G5.
Ce recouvrement est constitué de bas en haut:
D'un horizon de résistivité de 20 à 50 ohm.m, dont l'épaisseur maximum est de l'ordre
de 75 m (S.E.D2, F4, F5, G3, G4). Il s'y présente parfois des intercalations plus conductrices
ayant une résistivité de 10 ohm.m (S.E.G3, G4) où au contraire plus résistant en bordure de la
plaine (S.E F2, G1). Ce dernier niveau correspond vraisemblablement à des niveaux qui sont
le siège de la nappe phréatique ; d’un horizon argileux dont la résistivité varie entre 5 et 10
ohm.m et dont l'épaisseur moyenne est de 150 à 200m.
28
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
29
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
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De l’aquifère de Ain Djasser
32
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
4. Conclusion :
Le remplissage mio-plio-quaternaire (couverture) est constitué essentiellement d'un
matériel argilo-marneux associé à des formations détritiques (gravier et conglomérats) et à des
calcaires lacustres.
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre géophysique
De l’aquifère de Ain Djasser
Un aquifère captif contenu dans les calcaires fissures dont le toit est atteint à
des profondeurs variables ;
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Quatrième chapitre
Cadre climatique
1. Introduction :
La bonne connaissance des conditions climatiques da la zone d’étude, des
caractéristiques hydrodynamiques de l’aquifère et des directions d’écoulement des eaux
souterraines joue un rôle majeur dans la compréhension de l’évolution des éléments
chimiques, la protection et la compréhension des phénomènes de pollution au niveau de la
nappe. Pour cela il est impératif de faire une étude climatique de la région de Ain Djasser qui
conditionne surtout les phénomènes de recharges.
Le bilan hydrologique.
3. précipitations météoriques :
L’analyse de la variabilité des précipitations se fera sur la base des données de deux
stations pluviométriques (tableau n° 01) situées à l’intérieur du sous bassin (07.02)
35
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Figure n° 4.1: Carte des sous bassins du grand bassin versant constantinois 07
36
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Nom X Y Altitude
N°
de la station (Km) (Km) (m)
01 Ain Djasser 798,325 289,100 865.000
02 Aéroport de Batna 814,220 255,700 1050.000
Cette station est exploitée par l'agence nationale des ressources hydriques (ANRH).
La station de l'aéroport de Batna nous a permis d’exploiter une série de 15 ans (1998-
2003) pour l'ensemble des paramètres mesurés.
Cette station est exploitée par l'office national de la météorologie (ONM).
Les moyennes de ces données sont représentés dans les tableaux 4.2, 4.3 et 4.4.
On remarque que les courbes sont quasiment parallèles puisque les deux stations sont
soumises aux mêmes influences climatiques (Figure 4.2).
A l’échelle mensuelle on remarque que pour la station de Ain Djasser les mois les
moins arrosés sont ceux de juin, juillet et aout avec un minimum de 5 mm enregistré au mois
de juillet, par contre le mois le plus arrosé et le mois d’avril avec 32 mm, ce qui permet une
recharge de la nappe et une dilution des éléments chimiques. De même pour la station de
l’aéroport, le minimum est enregistré au mois de juillet avec 9mm alors que le maximum est
enregistré au mois d’avril avec 40mm. (Figure 4.2).
37
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
50
40
30
P(mm)
20
10
0
S O N D J F M A M J J A
Mois
4. Températures :
L’étude des températures est d’un grand intérêt, car elle permet de quantifier
l’évaporation et par conséquent les conditions d’alimentation des aquifères et la concentration
des sels dissous dans leurs eaux. Les données utilisées sont portées dans les tableaux (4.3 et
4.4).
Tableau 4.3: variations mensuelles des températures au niveau de la station de Ain
Djassser(1973-1998)
Mois S O N D J F M A M J J A Moy.ann
T°C 23 17 11 8 7 8 11 13 18 24 28 25 16
Tableau 4.4: variations mensuelles des températures au niveau de la station de Batna aéroport
(1998-2003)
Mois S O N D J F M A M J J A Moy.ann
T°C 22 17 11 7 6 7 10 12 15 24 28 26 15
Ces données montrent que la zone d’étude est caractérisée par un climat doux en hiver
et chaud en été, caractérisant le climat méditerranéen. Les moyennes mensuelles les plus
élevées sont enregistrés essentiellement pendant l’été (juin à septembre) avec des
températures allant de 22 à 28°C pour les deux stations, par contre les températures les plus
basses (6 à 11 °C) sont observées pendant l’hiver (décembre à mars) avec un minimum
38
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
pendant le mois de janvier (6°C). Les autres mois présentent des températures intermédiaires
allant de12 à 17 °C (Figure 4.3).
Ces fortes températures provoquent une évaporation intense de l’eau ce qui entraine
une augmentation de la concentration des éléments chimiques dans l’eau en général.
30
25
20
T(C°)
15
10
5
0
J F M A M J J A S O N D
Mois
39
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Selon cet indice, la zone d’étude est une zone ayant un climat semi aride. Pour préciser
les conditions de la semi aridité estivale, les élèves de De Martonne avaient proposé
l’utilisation d’un indice d’aridité mensuel donné par la relation suivante :
12P
I
T 10
Où :
P : précipitations du mois considère ; multiplie par 12 pour rendre cet indice annuel (mm).
Un abaque établi par De Martonne permet de représenter les différentes stations ce qui
permet d’avoir plus de détail sur les caractéristiques du climat (figure n° 04). Les deux
stations étudiées se trouvent dans la zone à régime semi aride à écoulement temporaire.
40
80
70
60
2600
50
2400 Légende :
Station de Batna aéroport Ecoulement abondant
2200
Station de Ain Djasser
2000 40
1800
Ecoulement exoréique
1600
30
1400
Zone tempérée
drainage extérieur
41
1200 irrigation non indispensable
1000 20
600
10
Régime désertique
400 Ecoulement temporaire
drainage intérieur endoréisme
200
Hyperaridité aréisme
0
0
2
4
6
8
20
22
24
26
28
30
32
34
36
38
40
10
12
14
16
18
Température (°C)
Cadre climatique
Les valeurs de l’indice d’aridité calculées selon la relation de Moral sont portées dans
le tableau (n°06)
Tableau 4.6: Indice d’aridité de Moral
Selon cet indice, la zone d’étude est une zone ayant un climat semi aride.
Ces différents indices confirment les travaux de M.Côte de 1998 qu'il a
synthétisé dans une carte des zones bioclimatiques de l'Est algérien (Figure 4.5).
42
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
43
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
a
10T
ETP (mm ) 16
I
Où :
ETP : évapotranspiration potentielle mensuelle (mm) ;
T : température moyenne mensuelle (°C) ;
I : indice thermique annuel ;
I i
44
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Où :
ETP : évapotranspiration potentielle mensuelle (mm) ;
ETP c : évapotranspiration potentielle mensuelle corrigée (mm) ;
K : facteur de correction donné par un abaque.
Où :
ETP clim : évapotranspiration climatique (mm) ;
F : force évaporante de Blaney-Criddle (mm/mois) ;
a et b : coefficients de correction en fonction des trois paramètres climatiques : l’humidité
relative, la vitesse du vent et l’insolation moyenne effective (rapport des heures d’insolation et
de la durée astronomique du jour), (Voir annexe 01).
La force évaporante de Blaney-Criddle se calcule par la formule suivante :
F P *
8,13 0,46t
Où :
F : force évaporante de Blaney-Criddle (mm/mois) ;
P : pourcentage journalier moyen des heures de jour pour un mois et une latitude donnée ;
t : température moyenne mensuelle (°C)
ETP K c * F
45
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Où :
ETR : évapotranspiration réelle (mm) ;
P : précipitation moyenne annuelle (mm) ;
λ: facteur dépondant de la température moyenne annuelle ;
1
0,8 0,14T
Cette formule est applicable pour les précipitations comprises entre 1/8 λet 1/2 λ;
cette condition n’est pas vérifiée pour nos stations par conséquent elle ne peut pas être
appliquée.
Où :
ETR : évapotranspiration réelle (mm) ;
P : précipitation moyenne annuelle (mm) ;
L : le pouvoir évaporant de l’atmosphère ;
L 300 25T 0,05T 3
46
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Où :
L : le pouvoir évaporant de l’atmosphère ;
T : température moyenne annuelle (°c).
Les valeurs de l’ETR calculées selon la méthode de Turc sont portées dans le tableau
4.7.
Tableau 4.7: valeurs de l’ETR selon la méthode de Turc :
47
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Batna
Ain Djasser
48
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
49
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Afin d’éclairer les résultats obtenus, une représentation graphique des données a été
faite en (figure 4.7).
200
Hauteur d'eau (mm)
150
Consommation de
100 l'excèdent et de la RFU
Recharge de la RFU et
de la nappe Déficit
50 Déficit
agricole agricole
0
S O N D J F M A M J J A
Mois
Ce graphe montre que l’évapotranspiration maximale a été observée pendant les mois
de juillet et d’août pour des valeurs de 185 et 145 mm pour la station de Ain Djasser et des
valeurs de 186 à 155 pour la station de Batna aéroport, ce qui induit un déficit agricole et
nécessite une irrigation pour les zones cultures, par contre entre les mois de Décembre et
50
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
Avril pour la station de Ain Djasser et entre les mois de Novembre et Mai pour la station de
Batna aéroport, on observe un excedent de 15 mm uniquement pour la zone de l' aéroport.
51
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
52
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
250
200
Hauteur d'eau(mm)
150
100
50
0
J F M A M J J A S O N D
M ois
53
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
54
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre climatique
De l’aquifère de Ain Djasser
On constate que l’infiltration directe à partir du sol est nulle pour les deux stations
étudiées.
7. Conclusion :
L’étude climatologique a abouti aux conclusions suivantes :
L’étude des indices climatiques a permit de dire que la région de Ain Djasser a un
climat semi aride influencé par les courants humides de la méditerrané en hiver et
chauds du Sahara en été. Cette semi aridité favorise une agressivité climatique qui
se traduit par une insuffisance en eau, du essentiellement à l’irrégularité des
précipitations et provoque une absence de couverture végétale, ceci expose la
région à une augmentation des températures, de l’évaporation et à une érosion plus
ou moins intense.
Quand au bilan hydrologique ; on constate qu’il est déficitaire pour les deux
stations étudiées avec un déficit de 597mm s’étalant sur 6 mois et un excèdent nul
pour la station de Ain Djasser et de l'ordre de 15mm pour la région de l'aéroport.
55
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Cinquième chapitre
Cadre hydrogéologique
1. Introduction :
L’hydrogéologie est la science qui étudie l’eau souterraine. Elle consiste à faire une
analyse des caractéristiques géologiques et géophysiques de la région qui sont les facteurs les
plus déterminant de la répartition et de l’extension des aquifères, et à déterminer le
compartiment hydrodynamique de ces derniers. Elle est donc essentiellement basée sur la
géologie, la géophysique, l’étude des logs stratigraphiques des forages implantés sur la région
et l’expérimentation par pompage.
Dans ce chapitre on s’intéressera au comportement hydraulique de la nappe
superficielle et on étudiera essentiellement :
La piézométrie de juillet 2007 et Février 2008.
Evolution piézométrique.
Un aquifère profond dans les calcaires fissurés reconnu à l’aide des forages profonds
réalisés par la direction de l’hydraulique de la wilaya de Batna. Il s’agit des calcaires
fissurés du crétacé.
56
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
la zone de remplissage argileux dans la partie de Bled El Mardja et Bled Louni avec la
présence parfois de niveaux salés.
La partie nord est limitée par Bled Chouf Rherab ou affleure le Trias salifère.
2.1.2. Piezométrie :
L’analyse piézométrique a pour but d’étudier le comportement hydrodynamique de la
nappe superficielle du Moi-Plio-Quaternaire dans son environnement géologique, et de
caractériser sa fonction capacitive et conductrice. C’est la synthèse la plus importante d’une
étude hydrogéologique. Sa connaissance a nécessité deux compagnes piezométriques (juillet
2007 et février 2008).
57
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
laboratoire, Il a été retenu pour ces données relatives a la nappe superficielle les points
suivants:
30 points d'eau pour la compagne de Juillet 2007.
Figure 5.1 : Position des points d’eau retenus pour la piézométrie et les analyses
chimiques.
58
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Zone sud: les courbes sont espaces, caractérisées par des écoulements
convergents à partir de l'ouest et du sud vers la zone de Bled El Mardja
considérée comme zone de drainage avec axe d'écoulement des eaux du sud
vers le nord jusqu'à oued Boughezel (Figure 5.2).
59
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Sauf que:
60
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Les niveaux piézométriques mesurés en février 2008 ont subit une élévation
par rapport a celui mesure en juillet 2007, ceci est probablement du à deux
facteurs:
Le pompage est moins intense au mois de février qu'au mois de juillet qui
correspond à la période des grands besoins d'eau pour l'irrigation.
Les fortes pluies enregistrées entre juillet 2007 et février 2008 où l'apport
pluviométrique était très important dépassant parfois la moyenne annuelle.
61
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
880,00
870,00
Niveaux pièzometrique (m)
860,00
850,00
840,00
830,00
820,00
810,00
1
21
2
F3
F4
F5
F6
7
8
9
10
2
13
4
15
6
17
8
19
20
22
3
24
5
26
7
28
29
30
F1
F
F1
F1
F1
F1
F2
F2
F2
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
Points d' eau
87 0
86 0
Niveau pièzomètrique(m)
85 0
84 0
83 0
810
80 0
0 52 7, 58 134 1 20 42 ,1 29 72 ,9
Dista nc es(m )
62
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
2.1.2.3.5.1. Transmissivité :
Elle mesure la quantité d’eau qui peut être transmise horizontalement sur toute
l’épaisseur d’un aquifère saturé.
La Transmissivité du terrain est faible, elle est de l'ordre de 8*10-3 m2/s (Donnée
DHW de Batna).
63
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
2.1.2.3.5.2. Perméabilité :
Avec :
X : distance du piézomètre à l’axe du puits=30m.
Le coefficient d’emmagasinement est de l’ordre de (0.2à0.01) pour les nappes libres et
de (0.001à0.0001) pour les nappes captives.
Dans notre cas S=2.64*10-2 donc on a dans le cas d’une nappe libre.
64
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
Evaporation directe.
Ce bilan montre que les sorties sont largement supérieures aux entrées criant un
déséquilibre dans le bilan hydrogéologique, ce qui entraîne l'abaissement du niveau
piézométrique.
65
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Cadre hydrogéologique
De l’aquifère de Ain Djasser
varie entre 12.40m et 59.20m alors que pendant la deuxième compagne elle varie entre
13.70m et 70.50m, la région est caractérisée par la présence d’une dépression centrale
alimentée par les formations carbonatées, par contre la limite nord correspond à une zone de
décharge vers l’extérieur du système.
A partir des deux cartes de la piezométrie (juillet 2007 et février 2008), on peut dire que
l'aquifère de la plaine de Ain Djasser est limité comme suit:
En profondeur que nous considérons imperméable;
A l'Ouest, Sud et Est par une limite à flux imposé entrant;
Au Nord par une limite à flux sortant.
3. Conclusion
L'ensemble aquifère de la région est forme de deux nappes:
La nappe profonde présentant quelques indications des divers forages profonds
en exploitation.
Soit par infiltration directe lors du ruissellement qui est faible voir nulle
(voir bilan hydrologique de la station de Ain Djasser).
Dans notre cas, la nappe superficielle est alimentée par les formations calcaires
fissures qui entourent la plaine. Les apports de surface sont négligeables tandis que
l'influence latérale des limites calcaires contribue en grande partie à alimenter la
nappe.
Le bilan établi au niveau de cet aquifère est déséquilibré ce qui a entraîné une baisse
alarmante du niveau piezométrique.
66
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Sixième chapitre
Hydrochimie
1. Introduction :
La composition chimique d’une eau joue un rôle important dans la détermination de sa
qualité, donc la possibilité de son utilisation pour l’alimentation en eau potable ou pour
d’autres usages (irrigation, industrie…etc.).La chimie des différentes sources en eau (eaux de
surface, eaux souterraines) est souvent influencée par la dissolution des formations
géologiques, des rejets industriels et l’activité agricole (Nafa (1985), Kherici (1993), Djabri
(1996), Lauhi (1996), Zenati (1999)). En raison de l’utilisation multiple de ces eaux, cette
étude a été menée afin de contrôler l’état actuel de la chimie des eaux souterraines de
l’aquifère de la plaine de Ain Djasser, son évolution dans le temps et dans l’espace.
Un plan de travail a été adopté pour atteindre ces buts, il consiste au début à faire un
suivi chimique des différents points d’eau appartenant à la zone d’étude, pendant la période de
juillet 2007 à février 2008.
67
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Figure 6.1 : Position des points d’eau retenus pour la piézométrie et les analyses chimiques.
68
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
3. Mesures in situ :
Cinq paramètres (T, pH, Eh, la conductivité électrique et le niveau piézométrique ont
été mesurés in situ, immédiatement après le prélèvement de l’échantillon à l’aide d’un multi
paramètres.
69
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Cette analyse montre une eau alcaline, pauvre en oxygène (<0.5mg/l) et riche
principalement en deux éléments chimiques: l'ammonium (10.2-10.9mg/l) et les nitrates (65-
70mg/l), lié principalement aux déchets humains (urines) avec des teneurs élevées en
phosphate (29.5-30.5mg/l) qui est essentiellement du à l'utilisation des produits détergents.
Les conséquences de ce rejet sur la qualité des eaux de l'oued est de donner un caractère
réduit à l'eau et de favoriser l'apparition des éléments polluants.
4.1.2. L'agriculture:
Son influence apparaît par l'effet de l'utilisation intensive des produits fertilisants
(chimiques et organiques) sur les terrains perméables, ces derniers permettant une infiltration
directe de la forme azotée (nitrates) vers la nappe. Plusieurs cas de contamination ont été
observés au niveau de la nappe superficielle de la plaine de Ain Djasser par des
concentrations élevées en nitrates qui atteignent une valeur de 128 mg/l au niveau du forage
F15.
70
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
4.3.1.1. Température:
Elle joue un rôle important dans l’augmentation de l’activité chimique, bactérienne et
de l’évaporation des eaux, elle varie en fonction de la température extérieure de l’air, des
saisons, de la nature géologique et de la profondeur du niveau d’eau par rapport à la surface
du sol. Les valeurs de la température observées sont inférieures à la norme de potabilité fixée
par l’OMS qui est de 25 °C, elle varie entre 17.40et 19.0 °C (Figures 6.2 et 6.3).
4.3.1.2. Conductivité électrique :
Elle est liée à la présence des espèces ioniques en solution. Les valeurs mesurées pour
l’ensemble des échantions s’échelonnent entre :
un maximum de 3580 μs/cm dans le puits F16 et un minimum de 910 μs/cm au
puits F30 pour la période de juillet 2007 (Figure 6.4) ;
un maximum de 3650μs/cm dans le puits F16 et un minimum de 900 μs/cm au
puits F30 pour la période de février.2008 (Figure 6.5) ;
On s'aperçoit qu'on assiste à une concentration dans le sens de l'écoulement.
Tableau 6.3: Classification des eaux souterraines en fonction de la conductivité
électrique
71
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
72
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Le tableau 6.3 montre que la majorité des points d’eau de la plaine de Ain Djasser
pendant les deux périodes de mesure ont une forte conductivité, donc un degré de
minéralisation élevé. Ces valeurs restent supérieures au limite de potabilité fixée par la
Comité Européenne des eaux (<1250 µs/cm).
73
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
74
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
75
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
76
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
250,00
200,00
Eh (mv)
150,00
100,00
7,00 7,20 7,40 7,60 7,80 8,00 8,20 8,40
pH
250
200
Eh ( mv)
150
100
7,00 7,20 7,40 7,60 7,80 8,00
pH
77
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
78
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
(Juillet 2007)
Figure 6.13 : Carte de Ca (mg/l)
2+
(Février 2008)
79
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
(Juillet 2007)
Figure 6.15: Carte de Mg (mg/l)
2+
(Février 2008)
80
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Les teneurs en chlorures sont très corrélées avec celles du Sodium (Cr =0.7), ce qui
confirme l’origine salifère de ces deux éléments.
Les teneurs en chlorures présentent des valeurs importantes à celle du sodium, à cause des
caractéristiques spéciales de cet élément qui ne rentre pas dans les phénomènes de
précipitation chimiques, ne s’adsorbe pas par les formations géologiques et qui est très
mobile.
Les teneurs du Sodium et du Chlorure présentent en général des valeurs supérieures aux
normes de potabilité avec une moyenne qui varie entre 157.50 et 967.50mg/l pour les
Chlorures et entre 92.50et 665mg/l pour le Sodium. (Figures 6.16 et 6.17 pour Cl- et Figures
6.18 et 6.19 pour Na + ).
On assiste également au même phénomène de concentration selon le sens de l'écoulement
que précédemment.
4.3.2.1.4. Le potassium K + :
Le Potassium provient de l’altération des formations silicatées (Gneiss, Schiste), des
argiles potassiques et de la dissolution des engrais chimiques.
Les résultats de mesure ont données des teneurs de l’ordre de 1 à11mg/l qui sont
inférieures à la limite de potabilité (12mg/l) (Figures 6.20 et 6.21).
81
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
(Juillet 2007)
Figure 6.17: Carte de Cl (mg/l)
-
(Février 2008)
82
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
(Juillet 2007)
Figure 6.19 : Carte de Na (mg/l)
+
(Février 2008)
83
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
(Juillet 2007)
Figure 6.21 : Carte de K (mg/l)
+
(Février 2008)
84
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
85
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
86
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
87
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Le transfert naturel de l’azote dans les eaux se fait selon les conditions
d’oxydoréduction et les réactions biologiques montrées selon la figure 6.26.
Le transfert de la forme ammonium vers les nitrites et les nitrates se fait par oxydation,
cette réaction est rapide en présence de l’oxygène. La forte teneur en CO2 et la faible teneur
en oxygène accroissent la concentration en ammonium dans l’eau.
4.3.2.2.3. L’ammonium NH 4+ :
C'est la forme d’azote la plus toxique, sa présence dans l’eau est liée soit aux rejets
urbains, soit par réduction des formes azotées (nitrates et nitrites) en conditions réduites.
Les concentrations observées sont dans l’ensemble inférieures à la norme de potabilité
qui est de 0.25 mg/l pour les eaux souterraines.
88
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
89
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
90
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
2+
Figure 6.29 : Carte de rapport rMg /rCa
2+
(Juillet 2007)
2+
Figure 6.30 : Carte de rapport rMg /rCa
2+
(Février 2008)
91
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
-
Figure 6.31: Carte du rapport r SO4 /r Cl
-2
(Juillet 2007)
-
Figure 6.32 : Carte du rapport r SO4 /r Cl
-2
(Février 2008)
92
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
-2
Figure 6.33 : Carte du rapport r HCO3 /SO4
-
(Juillet 2007)
-2
Figure 6.34 : Carte du rapport r HCO3 SO4
-/
(Février 2008)
93
De l’aquifère de Ain Djasser
94
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine
+ + +2 +2
Figure 6.35: Carte du rapport r (Na ++K +)/r (Ca +2+Mg+2)
Figure 6.36: Carte du rapport r (Na +K )/r (Ca +Mg ) (Juillet 2007)
(Février 2008)
Hydrochimie
4.3.3.2.
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
95
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
30,00
20,00
N a+ (méq/l)
15,00
10,00
5,00
0,00
0,00 5,00 10, 00 15,00 20,00 25,00 30,00
Cl- (méq/ l)
40,00
35,00
Droite de dissolution del' halite de pente 1
30,00
25,00
Na+ (méq/l)
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
0,00 5,00 10, 00 15,00 20,00 25,00 30,00
Cl- (méq/ l)
96
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
40,00
35,00
30,00
25,00
Na+ (méq/l)
20,00 Pen te 1
15,00
10,00
5,00
0,00
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00
SO4 -- (méq/l)
40,00
35,00
30,00
25,00
Pen te 1
N a+(m éq/l)
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00
SO4--(méq/ l)
97
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
30,00
25,00
20,00 Pen te 1
Ca+ (méq/l)
15,00
10,00
5,00
0,00
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00
SO4 --(méq/ l)
30,00
25,00
20,00 Pen te 1
Ca+ (méq/l)
15,00
10,00
5,00
0,00
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00
SO4 -- (méq/l)
98
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De l’aquifère de Ain Djasser
20,00
15,00
Ca++( méq/ l)
5,00
Origine ca rbonatée
0,00
0,00 5,00 10,00
HCO3-(méq /l)
20,00
15,00
Origine évaporitique
Ca++(méq/l)
10,00 Pente 1
0,00
0,00 5,00 10, 00
HCO3-(méq/ l)
99
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De l’aquifère de Ain Djasser
1.00
Pôle carbonaté
0.80
HCO3-/(Cl-+SO4--)(méq/l)
0.60
0.40
0.00
1700
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000
Conductivité(µs/cm)
1.0
Pôle carbona té
0.8
HCO3-/(Cl-+SO4--)(méq/l)
0.6
0.4
0.35
Pôle évaporitique
0.2
0.0
1700
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000
Conductivité (µs/cm)
100
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De l’aquifère de Ain Djasser
Figure 6.47: Répartition des faciès Figure 6.48 : Répartition des faciès
chimiques Juillet 2007 chimiques Février 2008
Répartition des fasciès chimiques des eaux selon la Répartitin des faciès chimiques des eaux selon la
classification de la méthode de Schoeller_Berkaloff classification de la méthode de Schoeller_Berkaloff
(Juillet 2007) (Février 2008)
7%
10% 10%
10%
13% 50%
20%
63%
17%
101
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De l’aquifère de Ain Djasser
La première est l’échange des alcalins avec les alcalino_terreux, selon le modèle
suivant:
I .E.B1 rCl r (Na K ) / rCl
La deuxième est. l’échange des alcalino_terreux de l’eau avec les alcalins, selon le
modèle suivant:
I .E .B2 rCl r ( Na K ) / r( HCO3 SO4 2 NO3)
110
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De l’aquifère de Ain Djasser
111
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
4.3.7.1. Salinité:
Selon R.S.AYERS et D.W.WESTCOT (1988); quand les eaux d’irrigation sont
chargées en sels, ces derniers s’accumulent dans la zone racinaire après que la plante ait
prélevé l’eau. Ces sels s’épaississent et limitent la disponibilité de l’eau dans le sol pour la
culture. Les directives pour l’interprétation de la qualité d’une eau d’irrigation montre que:
Si la salinité exprimée par la conductivité en µs/cm est inférieure à 700, il n’y
aucune restriction pour l’irrigation;
Si la conductivité variée entre 700 et 3000 µs/cm, la restriction pour l’irrigation
est légère à moyenne;
Si elle est supérieure à 3000µs/cm, la restriction pour l’irrigation est forte.
L’examen du tableau 6.5 montre que la majorité des points d’eau de la plaine de Ain
Djasser représentent une restriction légère à modérée pendant les deux saisons avec 70 à 77%,
et une restriction forte comprenant 23 à 30% des points d’eau. En cas d’irrigation avec ces
eaux chargées en sels, on peut s’attendre à des chutes de rendements (R.S.AYERS et
D.W.WESTCOT, 1988) de certaines cultures pratiquées au niveau de la plaine de Ain Djaseer
(Tableau 6.6).
112
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Il est recommandé dans ce cas d’utiliser ces eaux pour des cultures tolérantes en sels,
de pratiquer des cultures sur les sols légers (sableux), de faire des apports d’eau
supplémentaires et faire le drainage.
4.3.7.2. Infiltration:
Les problèmes d’infiltration lies à la qualité de l’eau apparaissent lorsque la vitesse de
pénétration de l’eau d’irrigation ou de la pluie est notablement réduite provoquant une
stagnation de l’eau à la surface du sol, l’infiltration influe sur l a vitesse d’infiltration de l’eau
dans le sol et elle diminue la qualité d’eau mise en réserve tan disque la salinité diminue la
disponibilité de l’eau en réserve.
Na
SAR Où tous les éléments sont exprimés en méq/l.
Ca 2 Mg 2
2
113
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Le tableau 6.7, récapitule les résultats obtenus après interprétation des diagrammes de
Richards (Figures 6.57 et 6.58). (Voir annexe 06 et annexe 07).
4.3.7.2.3.1. Sodium :
L’emploi d’une eau d’irrigation riche en sodium se traduit généralement par une
accumulation du sodium dans le sol. Les modifications qui peuvent apparaître dans le sol sont
fonction des fréquences d’irrigation (R.S.AYERS et D.W.WESTCOT, 1988). Les cultures
absorbent le sodium en même que l’eau et celui-ci se concentre dans les feuilles tan disque
l’eau s’échappe par transpiration, il peut en résulter une toxicité si l’accumulation de sodium
atteint une concentration dépassant la tolérance de la culture. Les symptômes caractéristiques
114
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
sont les brûlures et le roussissement du feuillage ainsi q’une nécrose des tissues situés sur le
bord des feuilles. Souvent la toxicité par le sodium se modifié et s’atténue en présence du
calcium.
L’interprétation des analyses selon les directives du tableau 6.8 permet de dire que
l’ensemble des points d’eau de la plaine de Ain Djasser présentent une restriction pour
l’irrigation qui varie entre légère à modérée et la forte ainsi on a:
50 % des points d’eau pour les deux compagnes qui présentent une restriction
légère à modérée, et 50% des points d'eau pour les deux périodes qui
présentent une restriction forte.
rNa
% Na 2
2
r Ca Mg Na K
* 100
Cette classification définie cinq classes d’eau, 1: excellente, 2: bonne, 3: admissible, 4:
médiocre, 5: mauvaise.
On ce qui nous concèrne les diagrammes de Wilcox (Figures 6.59 et 6.60) donne trois
classes:
115
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Selon le tableau 6.9, 40 à 50% des points d’eau pendant les deux périodes sont
médiocres et 23 à 33% des points d’eau sont de mauvaise qualité ; Tandis que 27% de ces
points seulement sont de bonne qualité. (Voir annexe 08 et 09).
4.3.7.2.3.2. Chlore :
Le chlore est un ion qui n’est pas absorbé par les sels mais se déplace facilement avec
l’eau du sol. Il est absorbé par les racines et s’accumule dans les feuilles, comme le sodium
(R.S.AYERS et D.W.WESTCOT, 1988).les symptômes se manifestent par des brûlures du
feuillage.
Pour évaluer le degré de toxicité du chlore, on utilise le tableau 6.8, Ce tableau montre
que les teneurs en chlore qui sont inférieures à 4 méq/l représentent seulement 3% des points
d’eau pour la période de Février 2008 alors q’aucune valeur n’a été enregistrée pour la
période de juillet 2007.
Celles comprises entre 4 et 10 méq/l constituent une restriction légère à modérée, il
correspond à un pourcentage qui varie entre 67% pour la période de juillet 2007 et 50% pour
la période de février 2008 des points d’eau testés alors que 33% pour la période de juillet
2007 et 47% pour la période de février 2008 présentent une forte restriction.
116
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
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De l’aquifère de Ain Djasser
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
4.3.8.1. Principe :
Dans un tableau comportant (N) variables quantitatives, les individus peuvent être
représentés dans un espace à (N) « dimensions ». Pour des raisons de visualisation, les
espaces retenus sont à une dimension (droites) ou, et se sera le cas le plus fréquent, à deux
dimensions (plans).
Les droites et les issus d’une ACP, ne sont pas réalisés avec les variables initiales mais
avec des « indices synthétiques » obtenus par combinaisons linéaires des variables initiales.
Parmi tous les indices possibles, l’ACP recherche d’abord celui qui permet de voir au mieux
les individus c'est-à-dire pour lequel la variance des individus est maximale. Cet indice est
appelé première composante principale, ou encore premier axe principal.
Une certaine proportion de la variation totale des individus est expliquée par cette composante
principale. Ensuite une deuxième composante est recherchée, cette deuxième composante
principale fournit la plus grande information possible complémentaire de la première. Le
processus se déroule jusqu'a l’obtention de la dernière composante principale. Si la variable
ou un individu joue un rôle particulier, on l’introduit dans l’ACP « variable à expliquer » ou
« variable supplémentaire » (ne participe pas a la construction des axes).
121
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
variables en les réduisant. On réalise ainsi l’ACP soit sur des données centrées (variables de
même nature) a partir de la « matrice des variances-covariances » entre variables, soit sur des
données centrées réduites c'est-à-dire des variable de différentes natures « matrice de
corrélation ».
Apres l’élaboration des matrices des corrélations et de variances-covariances, il s’ensuit une
diagonalisation basée sur :
Une matrice de « vecteurs propres » qui contiennent des combinaisons linéaires des
(N) variables initiales actives ;
Une matrice de « valeurs propres » qui représentent les variances des individus sur les
axes principaux correspondants.
Pour un axe donné, les variables qui ont les plus forts coefficients (en valeur absolue) sont
celles qui contribuent le plus à la formation de cet axe. Une variable est d’autant mieux
représentée sur le plan qu’elle est proche du cercle. Le choix du nombre de composantes est
exprimé en fonction des « valeurs propres » ou « les pourcentages de variation expliqués par
chaque composante principale ».
Sur chaque plan retenu, on regarde :
La structure des variables à partir de leurs corrélations avec les axes principaux,
représentée par « des cercles de corrélation » ;
La répartition des individus, à partir de leurs coordonnées sur les axes principaux et
d’indices.
4.3.8.3. Application de l’ACP aux données chimiques des eaux de la plaine de Ain
Djasser :
L’analyse effectuée est une ACP centrée réduite qui a été réalisée sur un tableau à 08
variables (Ca2+ ,Mg2+ ,Na+,Cl -,HCO 3-,SO 42-,K+ ,résidu sec) et à 60 échantillons prélevés au
niveaux des deux compagnes de mesure , celle de juillet 2007 et celle de février 2008.
L’interprétation de l’analyse se fera selon l’ordre des informations données par le logiciel
(STATISTICA).
122
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
Les fortes corrélations correspond aux couples Mg2+ /Résidu et Ca2+ /Na+ , éléments
probablement salifères .Si on considère les corrélations des autres paramètres, on constate que
les valeurs un peu moins fortes correspondent aux couples Na+/Cl- et aux couples liants les
éléments SO4 2- et K + au résidu sec. D'autres corrélations moins significatives sont observées
notamment Na+ / Cl- et SO42-/K+ liés également à la formation salifère.
123
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
124
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
125
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Hydrochimie
De l’aquifère de Ain Djasser
5. Conclusion:
126
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Conclusion générale
De l’aquifère de Ain Djasser
Conclusion générale
L'étude que nous avons entreprise dans la région de Ain Djasser, nous a permis
d'approfondir la connaissance des différents paramètres hydrogéologiques concernant les eaux
souterraines de la nappe superficielle et les principales sources de pollution dans la région.
A travers cette contribution, on retiendra essentiellement:
1-La région de Ain Djasser est une région relativement plane à très faible pente, appartenant
au sous bassin 07-02 du bassin versant 07 des hautes plaines constantinoises, elle est soumise
à un climat semi aride influencé par les courants humides de la méditerrané en hiver et chauds
du Sahara en été. Cette semi aridité favorise une agressivité climatique qui se traduit par une
insuffisance en eau due essentiellement à l'irrigularité des précipitations et provoque une
absence de couverture végétale, ce qui expose la région à une augmentation des températures,
de l'évaporation et à une érosion plus ou moins intense.
2-La zone d'étude fait partie de l'ensemble sud sétifien formé de roches sédimentaires où on
distingue:
Des formations du Moi-Plio-Quaternaire constituées essentiellement de conglomérats
et d'alluvions, ces formations dont l'épaisseur moyenne (80m), constituent une
structure favorable au développement de la nappe superficielle.
Des formations Carbonatées du Crétacé et du Jurassique qui entourent la plaine sont
favorables à l'existence d'une nappe profonde de grande capacité.
Des formations Triasiques d'argiles et de marnes gypsifères affleurant au Nord à Bled
Tachema et au Sud à Bled El Mardja
3-l'examen des cartes de résistivités et les coupes géoélectriques ont permis de bien cerner la
géométrie et l'extension des différents nappes. Ceci a permis de mettre en évidence la
superposition de deux aquifères:
Aquifère superficiel objet de l'étude contenu dans les formations du Mio-Plio-
Quaternaire.
Aquifère profond des calcaires fissurés.
127
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Conclusion générale
De l’aquifère de Ain Djasser
Du point de vue hydrogéologique, l'étude de la nappe superficielle montre une très faible
alimentation de surface directe par infiltration lors des précipitations et une alimentation
importante latérale provenant des massifs calcaires entourant la plaine de Ain Djasser.
Les caractéristiques de cet aquifère du point de vue profondeur de la nappe et l'accessibilité
facile à l'exploitation par rapport à l'aquifère profond l’expose à une surexploitation qui
provoque une abaisse des niveaux et une dégradation de la qualité des eaux.
La surface pièzométrique garde la même morphologie suivant la topographie avec une
fluctuation en liaison avec les saisons et de la pluviométrie.
Le sens d’écoulement préférentiel se fait vers la localité de Ain Djasser axe du Sud vers le
Nord.
4-la chimie des eaux a mis en évidence la prédominance des chlorures et des sulfates qui
semblent être liées à la nature géologique, le magnésium, le sodium et le calcium qui
accompagnent les sulfates d'un degré moins. Les eaux présentent une potabilité permanente
de bonne, passable à médiocre concernant l'alimentation en eau potable et de bonne à
mauvaise pour l'agriculture avec la présence d'un danger de salinisation.
L'analyse en composantes principales ACP à confirmée le caractère très minéralisant des eaux
de la plaine de Ain Djasser, et elle a mis en évidence les liens significatifs entre les eaux
fortement minéralisées, riches surtout en Cl -,Ca 2+,Na+ ,SO42-,Mg2+ et K+ et les eaux faiblement
minéralisées. L'étude a montrée aussi que le chimisme des eaux souterraines de la nappe n'est
pas lié seulement à la nature des terrains traversés, il peut être influencé par l'utilisation des
fertilisants chimique et des rejets des eaux usées c'est le cas des nitrates et du potassium.
La forte minéralisation enregistrée dans cette zone est liée avec une forte conductivité
traduisant une salinité élevée qui doit être prise en considération et que l'eau doit être utilisée
avec beaucoup de précaution en agriculture.
L'étude des éléments polluants a monté que les eaux de la plaine sont légèrement polluées par
Mg2+ , Na+ et Cl- et d'un degré moins par les nitrates.
5-au vu de ce qui a été cité précédemment, il est préférable pour le bon suivi et la bonne
exploitation des eaux souterraines de cette région de prendre les dispositions suivantes :
Faire un bon suivi des deux stations existantes à l’intérieur du sous bassin de la plaine
de Ain Djasser (ANRH et ONM).
128
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Conclusion générale
De l’aquifère de Ain Djasser
Prévoir des piézomètres de contrôle loin des zones d’influences pour avoir des
données fiables.
Veiller à une meilleure gestion des eaux en évitant l'exploitation anarchique des eaux
souterraines par les nombreux sondages existants.
les forages et les puits doivent être conformes à des exigences techniques concernant
l’implantation, la réalisation et l’exploitation.
Faire les analyses chimiques nécessaires pour déterminer la destination de l'eau afin de
connaitre s’il y a risque d’utilisation tout en ayant à disposition l’étude du sol pour une
agriculture programmée (les dosages d'engrais en eau d’irrigation apportée aux
cultures devraient être calculés).
Enfin l’instauration d’un système d’observation et de contrôle périodique permettra de :
Connaitre les conditions et les limites d’exploitation ainsi que la qualité des eaux et
leur destination.
Prévoir en s’appuyant sur une banque de données un programme d’exploitation
rationnelle des différents horizons aquifères.
En conclusion, nous espérons que l'étude que nous avons menée au niveau de la plaine de Ain
Djasser se trouvant en zone semi aride, a apporté un certain nombre d'informations
supplémentaires et de précision qui pourront orienter les futures travaux dans le domaine de la
maîtrise des ressources en eaux.
129
Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Bibliographie
De l’aquifère de Ain Djasser
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Bibliographie
De l’aquifère de Ain Djasser
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Annexes
De l’aquifère de Ain Djasser
Annexes
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Impact de la pollution agricole et urbaine sur la qualité des eaux souterraine Annexes
De l’aquifère de Ain Djasser
Annexe_2
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