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SOMMAIRE
Remerciements
Introduction générale : .......................................................................... 4
Position ................................................................................................ 22
Conclusion ........................................................................................... 31
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Remerciements :
Dr DIAI AZIZ pour nous avoir suivis et conseilles tout au long de la réalisation
de ce mémoire..
Ce mémoire n'aurait jamais pu voir le jour sans le soutien actif des membres de
notre famille, surtout nos parents qu'ils nous ont toujours encouragé moralement
et matériellement et à qui on tient à les remercier.
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Introduction générale :
Dans un contexte économique social et surtout technologie en pleine mutation
,les défis demeurent très importants , et s’ajoutent à la complexification des
entreprises , et aux changements de l’environnement celles-ci qui sont appelées
dorénavant à s’y adapter en anticipant les évolutions et mettant en place les
méthode et les outils nécessaires pour suivre tout changement.
les Petites et les Moyennes Entreprises sont des Entreprises dont la taille est
définie à partir du chiffre affaires , nombres d’employés ne dépasse pas certaines
limite selon chaque pays .
Dés milieu des années 80 , les gestionnaires se concentrent sur les effets de la
compétitivité des TIC , Il s’agit d’abord en explorant les stratégies proposées par
Porter (1986) de se demander si l’on trouve un rapport entre l’information et
les gains de compétitivités en termes d’avantage de coût et ou de différenciation
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nous proposons alors d’étudier les impact d’internet sur la compétitivité de PME
en mobilisant les travaux de porter (1985) sur la relation <TIC avantage
concurrentiel . Selon cet auteur ,le changement des technologie de l’information
transforme profondément les conditions de la concurrence et de la réalisation
d’avantages concurrentiels en raison principalement du rôle générique de
l’information dans la chaîne de valeur . Ainsi , les TIC peuvent être tenues pour
une source de compétitivité au même titre que d’autres technologies participant
à la mise en œuvre de stratégies génériques ( globales ou ciblés) de réduction
des coûts et de différenciation
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les TIC ne constituent pas une panacée à tous les problèmes rencontrés par les
gestionnaires/propriétaires de PME, elles offrent un terrain de jeu solide pour
l'exploitation et la gestion des affaires (Kyem, 2007). Permet D’opérer et de
faire des affaires (Kyem, 2012).
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CHAPITRE 1 : contexte, définitions et concepts clés pour
la compréhension de l’étude
.
1- Contexte de l’étude :
2-Définitions et Concepts :
1-1 Technologies de l’information et de télécommunication :
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téléphonie mobile, à Internet, aux réseaux informatiques, aux satellites, à la
radiodiffusion, à la télévision, aux logiciels et aux applications.
Selon la Commission des Communautés Européennes, les TIC se définissent
comme les technologies de l'information et de la communication qui
comprennent l'informatique les télécommunications et les médias .Selon les
PME marocaines, les TIC sont souvent considérées comme un moyen de
stimuler leur croissance et de renforcer leur compétitivité en leur permettant
d'optimiser leur gestion, de réduire leurs coûts, d'améliorer leur productivité et
d'élargir leur marché en exploitant les possibilités offertes par Internet et les
réseaux sociaux.
Les (TIC) jouent un rôle de plus en plus important pour les petites et moyennes
entreprises (PME). Les TIC peuvent aider les PME à améliorer leur efficacité
opérationnelle, à renforcer leur compétitivité sur le marché, à mieux comprendre
les besoins de leurs clients et à développer de nouveaux produits ou services.
Les TIC peuvent permettre aux PME d'automatiser les tâches administratives, de
gérer les ressources humaines, de suivre les ventes et les stocks, et de
communiquer plus efficacement avec les clients et les fournisseurs. Les PME
peuvent également utiliser les TIC pour améliorer leur marketing et leur
présence en ligne, en créant des sites Web et des comptes sur les réseaux
sociaux pour interagir avec les clients.
De plus, les TIC peuvent aider les PME à accéder à de nouveaux marchés et à
trouver des opportunités d'affaires à l'étranger. Les technologies telles que les
services cloud les plateformes de commerce électronique et les applications
mobiles peuvent aider les
PME à étendre leur portée et à augmenter leur base de clients.
En résumé, les TIC ont transformé le monde des affaires en offrant de nouvelles
opportunités et en améliorant l'efficacité et la productivité des entreprises. Les
entreprises qui parviennent à tirer parti des TIC peuvent avoir un avantage
concurrentiel significatif sur celles qui ne le font pas
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les infrastructures insuffisantes. L'émergence de l'économie numérique offre
cependant de nouvelles opportunités pour les PME marocaines de relever ces
défis et de se développer de manière durable
Alors les Petite et Moyenne Entreprise (PME) est une entreprise de petite ou
moyenne taille, dont le nombre d'employés et le chiffre d'affaires annuel se
situent en dessous d'un certain seuil déterminé par chaque pays. Au Maroc, les
PME sont définies comme des entreprises ayant entre 10 et 200 employés et un
chiffre d'affaires annuel compris entre 1 million et 200 millions de dirhams. Ces
entreprises sont souvent considérées comme le moteur de l'économie marocaine,
car elles représentent une grande partie du tissu économique du pays et sont
généralement créatrices d'emplois et d'innovation. Les caractéristiques de la
Petite et Moyenne Entreprise (PME) au Maroc sont multiples et variées. En
général, une PME est une entreprise qui emploie moins de 250 personnes, qui
réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 50 millions de dirhams et dont le
capital est détenu par des personnes physiques ou des entreprises non cotées en
bourse. Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) jouent un rôle crucial dans
l'économie marocaine. Elles représentent la majorité des entreprises du pays et
contribuent de manière significative à la création d'emplois, à la croissance
économique et à l'innovation. Les PME sont considérées comme des moteurs de
l'économie, car elles offrent des emplois à des millions de personnes, souvent
dans des régions où les grandes entreprises sont absentes
En effet, les PME ont un impact majeur sur le développement économique, car
elles sont généralement plus flexibles que les grandes entreprises et peuvent
s'adapter plus rapidement aux changements du marché. Elles sont également des
vecteurs de développement régional, en créant des emplois et en stimulant les
activités économiques locales. Les PME contribuent ainsi à réduire les disparités
régionales et à encourager la croissance économique de manière équilibrée.
En termes d'innovation, les PME sont souvent à la pointe de la recherche et du
développement, car elles ont la capacité de se concentrer sur des marchés de
niche et de répondre aux besoins spécifiques des clients. Les PME peuvent
également être plus agiles et réactives que les grandes entreprises, ce qui leur
permet de saisir rapidement les opportunités d'innovation et de croissance.
En somme, les PME constituent un pilier de l'économie marocaine, en
contribuant à la création d'emplois, à la croissance économique, au
développement régional et à l'innovation. Il est donc important de soutenir et de
promouvoir le développement des PME, afin de renforcer leur rôle et leur
impact dans l'économie nationale.
L'objectif des PME marocaines est de contribuer à l'économie nationale en
création des emplois, en stimulant la croissance économique et en favorisant
l'innovation.
Les PME marocaines jouent un rôle crucial dans le tissu économique du pays, en
particulier en fournissant des biens et des services aux marchés locaux e…
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Elles représentent également une source importante de dynamisme
entrepreneurial, favorisant ainsi la compétitivité économique et la diversification
des secteurs d'activité. En outre, les PME marocaines peuvent contribuer à
réduire les inégalités sociales et régionales en créant des emplois et des
opportunités d'affaires dans des zones où les grandes entreprises ont moins de
présence.
Les problèmes rencontrés par les PME au Maroc peuvent varier en fonction de
plusieurs facteurs tels que leur secteur d'activité, leur taille, leur situation
géographique, etc. Cependant, voici quelques problèmes courants auxquels de
nombreuses PME marocaines peuvent être confrontées dans un premier temps
l’accès au financement C’est-à-dire les PME peuvent avoir des difficultés à
obtenir des prêts bancaires en raison du manque de garanties suffisantes ou les
banques considèrent les PME comme des investissements à haut risque en
second lieu la Concurrence les PME peuvent avoir du mal à concurrencer les
grandes entreprises disposant de ressources financières et humaines
substantielles et de positions de marché plus établies
Les PME marocaines peuvent bénéficier de plusieurs solutions pour renforcer
leur développement et leur compétitivité. Certaines de ces solutions incluent Les
PME peuvent innover dans la conception de nouveaux produits ou services, la
création de nouveaux processus de production ou l'adaptation de nouvelles
technologies. L'innovation peut être encouragée par des incitations fiscales, des
subventions, des programmes d'incubation ou des collaborations avec des
partenaires de recherche.
Ensuite Les PME ont besoin d'infrastructures adéquates pour améliorer leur
performance. Cela peut inclure l'accès à des infrastructures de transport, des
technologies de l'information et de la communication, des équipements de
production, Enfin peuvent également se regrouper pour mieux défendre leurs
intérêts et améliorer leur position dans les marchés nationaux et internationaux.
Les PME marocaines ont un rôle essentiel dans l'économie nationale en termes
de création d'emplois, de développement économique et de croissance.
Cependant, elles sont confrontées à de nombreux défis, notamment en matière
d'adoption des technologies de l'information et de communication.
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Chapitre 2 : Adoption des technologies de l’information et de
télécommunication
Au Maroc l’utilisation des TIC dans les PME est en constante progression , mais
reste toutefois relativement faible par rapport à d’autres pays . les PME
marocaines rencontrent plusieurs défis dans l’adoption des TIC , tels que la
faible disponibilité des compétences et des connaissances techniques, les coûts
élevés et la faiblesse de l’infrastructure technologiques .
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réduction des coûts réduits et amélioration de la communication avec les clients
et la compétitivité sur le marché parmi les TIC les plus utilisées Par les PME
marocaines, on peut rappeler :
L’utilisation des TIC dans les PME au Maroc est en pleine expansion ,même si
elle reste un niveau relativement bas par rapports d’autres pays .
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Amélioration de l'efficacité : L'économie numérique permet une utilisation
plus efficace des ressources et une automatisation des tâches, ce qui peut aider à
réduire les coûts et à améliorer la productivité.
l'adoption des TIC dans les PME est complexe et plusieurs facteurs tels que les
coûts, la complexité des technologies, la résistance au changement et la culture
organisationnelle peuvent constituer des obstacles. Cependant, les avantages des
TIC sont évidents et leur adoption est essentielle pour rester compétitif dans un
marché mondial en constante évolution. Pour réussir cette adoption, les PME
doivent élaborer une stratégie claire, impliquer les employés et les parties
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prenantes, s'adapter à la culture organisationnelle et chercher l'aide de
spécialistes. En somme, la compréhension de ces facteurs clés permet aux PME
de mieux s'adapter et de réussir leur transformation numérique.
Dans les pays en développement, la majorité des entreprises sont des PME. Elles
sont considérées comme la principale source de revenus, un vivier
d'entrepreneurs et des pourvoyeurs d'emplois (Mutula et Brakel, 2007). Les
PME dominent l'économie de plusieurs pays (Kapurubandara et Lawson, 2006).
Malgré le fait que les PME jouent un rôle important dans les économies des pays
en développement, l'adoption des TIC dans les PME reste relativement faible par
rapport aux pays développés (Alam et al., 2007). Il semble que l'on ait accordé
moins d'attention aux PME et à la recherche sur les TIC dans les pays en
développement, dont les circonstances économiques, politiques et culturelles
sont différentes (Kapuruandara et Lawson, 2006).
Kapurubandara et Lawson (2006) ont identifié des facteurs tels que les
caractéristiques des propriétaires/gestionnaires, le rôle de la haute direction, les
caractéristiques de l'entreprise, les coûts et le retour sur investissement, le
manque d'infrastructures de télécommunications adéquates, comme une
mauvaise connectivité Internet, le manque de lignes téléphoniques fixes pour les
utilisateurs finaux, l'accès par ligne commutée et l'état sous-développé des
fournisseurs de services Internet (ISP), comme étant des problèmes qui
empêchent les PME d'adopter les TIC dans un pays en développement comme le
Sri Lanka. De même, Kunda et Brooks (2000) se concentrent sur la question de
l'insuffisance de l'infrastructure des systèmes et du problème des applications.
En outre, dans la plupart des pays en développement, les problèmes
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d'alimentation électrique irrégulière et les barrières culturelles subsistent. Une
enquête menée par Lal (2007) sur la mondialisation et l'adoption des TIC dans
les PME nigérianes a révélé que la médiocrité de l'infrastructure physique est un
facteur majeur inhibant la diffusion des TIC. Asrafi et Murtaza (2008) notent
que certains des défis liés à l'adoption des TIC dans les pays en développement
incluent des questions juridiques et réglementaires, des stratégies TIC faibles, un
manque de recherche et de développement, une dépendance excessive à l'égard
des technologies étrangères et des faiblesses permanentes dans la mise en œuvre
des TIC. Houghton et Winklhofer (2004) ont également signalé la lenteur de la
réaction des PME en matière d'adoption des TIC.
L'attitude de la direction joue un rôle essentiel dans l'adoption des TIC dans les
organisations et est considérée comme un facteur qui affecte l'adoption des TIC
dans les PME des pays en développement. La direction de toute organisation est
chargée de déterminer la culture, la vision et la politique appropriées de
l'organisation (Singh, 2008). Dans les PME, les dirigeants jouent un rôle
important dans la prise de décision et, dans la plupart des cas, ils sont
généralement les propriétaires de l'entreprise. Selon Grover (1993), Premkumar
et Ramamurthy (1995), Crook et Kumar (1998) et Tarafdar et Vaidya (2006),
une approche proactive et un engagement actif de la part des cadres supérieurs
peuvent conduire à une adoption réussie des TIC. Yap et al. (1992) affirment
que l'implication de la direction est cruciale pour le succès des TIC dans les
PME. Sarkar (2008) affirme que le soutien de la direction générale ou du
propriétaire/gestionnaire est une condition préalable à l'adoption réussie des TIC
dans les PME. Matlay et Addis (2003) font également remarquer que la décision
d'adopter les TIC dans les PME est susceptible d'être prise par le propriétaire.
De même, Thong (1999) affirme que le soutien du directeur général (PDG)
influe positivement sur la probabilité d'adoption de la technologie. MacGregor
(2004) ainsi que Xu et Quaddus (2004) indiquent que le niveau d'éducation du
PDG est significativement associé à la décision d'adopter une technologie.
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projets liés à l'adoption des TIC, en fournissant des ressources pour l'achat des
infrastructures nécessaires aux nouvelles TIC. Cela implique que la capacité
d'un dirigeant à fournir des ressources pour les initiatives en matière de TIC
aurait une incidence positive sur la propension d'une organisation à adopter les
TIC. Par conséquent, la direction générale ne peut pas seulement aider en
parrainant des projets, mais elle peut aussi veiller à ce que les ressources
techniques et humaines nécessaires soient disponibles et peut aider à éliminer les
procédures bureaucratiques inutiles (Kempis et Ringbeck, 1998 ; Tarafdar et
Vaidya, 2006).
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Dans de nombreuses PME, les ressources en capital ainsi que les actifs
incorporels, tels que les connaissances, l'expertise et le temps, sont rares. Les
dirigeants de PME passent une grande partie de leur temps à essayer d'exploiter
au maximum les ressources limitées de l'entreprise. Pool et al. (2006) affirment
que l'affectation de ressources limitées à une nouvelle initiative telle que
l'adoption des TIC exige un engagement sérieux. Par conséquent, Priem et
Butler (2001) suggèrent la nécessité pour les PME de disposer d'une
combinaison de ressources et de capacités afin d'avoir une sorte d'avantage
concurrentiel. Une PME peut se démarquer de ses concurrents si elle décide
d'investir dans les TIC, ce qui lui procurera un avantage concurrentiel durable.
Selon Andrade et Urquhart (2009), les PME qui sont prêtes à intégrer des
applications TIC doivent surmonter les difficultés liées aux ressources et aux
économies d'échelle.
sont d'autres facteurs qui affectent l'adoption des TIC par les PME dans les pays
en développement. Chibelushi et Costello (2009) affirment que le manque de
sensibilisation peut conduire les PME à ne pas comprendre le potentiel que les
technologies peuvent offrir dans les domaines de l'amélioration de l'efficacité et
de la productivité. La sensibilisation a une influence positive sur l'inclinaison
d'une organisation à adopter les TIC (Tarafdar et Vaidya, 2006). Koh et Maguire
(2004) et Taylor et Murphy (2004) expliquent que la plupart des PME ne sont
généralement pas conscientes du potentiel des TIC pour améliorer leurs
opérations commerciales. Dans la plupart des cas, les PME ne disposent pas de
services de conseil aux entreprises économiquement et professionnellement
qualifiés, capables de les guider dans l'évolution des technologies, des processus
de gestion et des pratiques (Nguyen et al., 2008). L'obstacle le plus important
qui empêche les PME d'exploiter les opportunités croissantes d'une économie
fondée sur la connaissance est leur incapacité à faire face aux changements de
l'environnement commercial (Wickramasinghe et Sharma, 2005). Selon Monk
(2000), à mesure que les économies deviennent plus connectées au marché
numérique, la sensibilisation des PME aux processus et outils de gestion est
nécessaire pour créer un avantage concurrentiel. Par conséquent, l'exposition des
propriétaires/gestionnaires à la technologie des TIC par le biais d'interactions
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avec les fournisseurs et les associations professionnelles accroît leur
sensibilisation et leur compréhension.
Voici quelques facteurs influençant l’adoption des TIC dans les PME : Les
Coûts des TIC élevé peut être un obstacle à l’adoption des PME au Maroc car
les entreprise peuvent être réticentes à investir dans technologie coûteuse,
surtout si elles ne voient pas de bénéfices à Court terme et l’accès à une
infrastructure de TIC est faible abordable est un autre facteur clés , les entreprise
en besoin d’une connexion internet stable et rapide pour utiliser efficacement les
TIC . Cependant certaines régions du Maroc peuvent avoir une connectivité
internet limitée , les entreprise ont besoin des personnes ayant les compétences
technique .Cela peut inclure la capacité concevoir ,par exemple développer et
maintenir des sites web , des applications mobiles et des systèmes de gestion de
base de donnés etc. Les PME ne pas avoir les ressources pour recruter du
personnel ayant des compétences . les PME peuvent être réticentes à adopter les
nouvelles technologies en raison de la perception des risque , les PME peuvent
également influence avoir peur de perdre de temps et de l’argent en investissant
dans des technologie qui ne fonctionnent pas ou qui sont obsolètes rapidement ,
la lois et règlement peuvent également influencer l’utilisation des TIC par les
PME au Maroc , les PME soumises à des réglementation strictes en matière de
protection des données , de la confidentialité et de sécurité. en plus de ca les
facteurs économiques peuvent être enclines à investir dans les TIC lorsque
l’économie est en croissance et que les conditions de marché sont favorables ,
Les PME peuvent bénéficier de la collaboration avec d’autres entreprise pour
utiliser efficacement les TIC . Les partenariats peuvent permettre de partager les
coûts liés à l’adoption des TIC et de renforcer les compétences technique de
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l’entreprise . Cependant, il est probablement plus difficile pour la direction des
PME de reconnaître la nécessité du changement. En outre, la plupart des PME
n'ont pas une culture qui favorise la discussion d'idées nouvelles et innovantes
liées aux TIC. Les discussions sur les idées nouvelles et innovantes au sein des
PME ont une influence positive sur les dirigeants en termes de développement et
d'adoption des applications des nouvelles technologies (Apulu et Latham,
2009c). Hoffman et Klepper (2000) affirment qu'une culture dans laquelle les
idées et les innovations en matière de TIC sont librement partagées peut
potentiellement contribuer à renforcer l'inclinaison organisationnelle vers
l'adoption de nouvelles TIC. En outre, Mehrtens et al. (2001) affirment qu'une
attitude organisationnelle favorable à l'innovation des systèmes augmente
l'adoption des TIC. En outre, Olutimayin (2002) affirme que la technologie fait
elle-même partie de la culture. L'existence d'un changement technologique
présuppose une acceptation culturelle. Par conséquent, si une certaine
technologie n'est pas adoptée dans une société, cette technologie ne fera pas
partie de la culture de la société et peut grandement affecter la culture de cette
société (Olutimayin, 2002). La culture sociétale est donc un déterminant
organisationnel important pour l'adoption des TIC.
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Par exemple, les organisations qui ont une culture résistante au
changement peuvent être réticentes à adopter de nouvelles technologies.
3. Les facteurs technologiques : les caractéristiques des TIC elles-mêmes
peuvent influencer leur adoption et leur utilisation. Par exemple, des
problèmes de compatibilité entre différentes plateformes informatiques
peuvent compliquer l'adoption de nouveaux outils.
4. Les facteurs environnementaux : les contextes sociaux, économiques et
politiques peuvent influencer l'adoption et l'utilisation des TIC. Par
exemple, dans les régions où l'accès à Internet est limité, les individus et
les organisations peuvent avoir des difficultés à adopter des outils
numériques.
En outre, d'autres défis liés à l'adoption des TIC sont dus à l'absence de
soutien du gouvernement, à des initiatives coûteuses, à des procédures
risquées à multiples facettes et à un leadership chancelant en matière de
gestion. La section suivante aborde certains de ces défis.
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avoir des ressources limitées pour mettre en place des mesures de sécurité
adéquates.
Interopérabilité: l'adoption de nouvelles technologies peut entraîner des
problèmes d'interopérabilité, c'est-à-dire la capacité de différents systèmes
informatiques à communiquer et à échanger des données entre eux.
Besoins de formation: la formation des employés sur les nouvelles
technologies peut être nécessaire pour garantir une adoption réussie et une
utilisation efficace des TIC, ce qui peut représenter des coûts et des
perturbations supplémentaires pour les PME.
En somme, l'adoption des TIC peut apporter de nombreux avantages aux PME,
mais cela peut également présenter plusieurs défis importants. Les PME doivent
donc être conscientes de ces défis et prendre des mesures pour les surmonter
avant d'adopter de nouvelles technologies.
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CHAPITRE 3 : Analyse des données
Analyse de l'enquête
Au total, 200 questionnaires ont été distribués aux PME de la région, comme
indiqué au chapitre quatre. Au total, 105 questionnaires remplis ont été
retournés, soit un taux de réponse de 52,5%. Parmi ceux-ci, 39 (37,1%) n'étaient
pas remplis ou comportaient des informations clés manquantes et 66 (62,9%)
étaient entièrement remplis. Par conséquent, pour cette recherche, le nombre
total d'entreprises considérées sera de 66. Position dans l'entreprise.
Position
La première section du questionnaire fournissait de brèves informations sur les
entreprises qui ont répondu. Ces informations ont été présentées en premier, afin
de placer les données dans un contexte significatif. Les personnes interrogées
venaient d'horizons très divers et la majorité d'entre elles occupaient des postes
de direction, tels que propriétaires/gestionnaires d'entreprise, directeurs
généraux, directeurs de cabinet et directeurs généraux. Les autres étaient soit des
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professionnels de l'informatique, soit des chefs de service, des superviseurs, des
chefs comptables, des secrétaires, etc. Le tableau suivant donne un aperçu des
personnes interrogées qui ont participé à l'enquête et ont rempli entièrement le
questionnaire. Le résultat montre que la majorité des répondants qui ont rempli
le questionnaire occupaient des postes de direction dans leur entreprise.
Directeur/Directeur général 36 55
Responsable 3 4
informatique/Chef de service
Manager 20 30
Autres 7 11
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Tableau 2: Niveau d'éducation
Primaire 3 5
Secondaire 28 42,4
Lycée technique 33 50
Licence 32 48,5
Master 5 7,5
Doctorat 1 1,5
Oui 43 65
Non 23 35
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dans le tableau suivant, qui fournit des détails complets sur le nombre
d'ordinateurs dans les entreprises.
1–5 21 32
6 – 10 9 13
11 – 15 3 4.5
16 – 20 2 3
21 – 25 3 4.5
26 – 30 3 4.5
31 – 35 0 0
36 - 40 1 2
41 – 45 0 0
46 – 50 1 1.5
Aucune 23 35
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Il a été identifié que la majorité des PME qui ont participé à l'enquête utilisent
principalement des applications bureautiques standard et, dans certains cas,
l'Internet, qui sont considérés comme des technologies informatiques de base ou
traditionnelles. Seules quelques PME utilisent des progiciels de gestion intégrés,
des systèmes de gestion des données, des progiciels de comptabilité, etc. Les
TIC de base ou traditionnelles sont considérées comme des progiciels qui
peuvent être utilisés sur un ordinateur personnel à la maison ou au travail. Elles
comprennent le traitement de texte (pour la rédaction de lettres), les tableurs
(pour les calculs et l'analyse d'informations financières), les logiciels de
présentation (pour faire des présentations à l'aide d'un écran d'ordinateur ou d'un
projecteur de données), la publication assistée par ordinateur (pour produire des
bulletins d'information, des magazines et d'autres documents complexes) et les
logiciels graphiques (pour créer et modifier des images comme des logos), entre
autres. Les résultats de l'enquête indiquent que le marché est dominé par les
ordinateurs personnels (PC) basés sur Microsoft.
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de documents car il offre un accès facile aux systèmes de classement. Dans
certaines PME, la seule solution TIC sophistiquée qui a été identifiée est
Internet. Là encore, dans le cadre de cette recherche, l'Internet est classé comme
une TIC de base puisque le service Internet est censé être présent sur tous les
lieux de travail et peut être utilisé sur un ordinateur personnel à la maison ou au
travail. En outre, il a été observé que seules quelques PME utilisent un ERP, un
DMS, un LAN (Local Area Network), un intranet, etc. Il est surprenant
qu'aucune PME n'utilise actuellement de PDA, de WAN (Wide Area Network)
ou d'extranet.
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reconnu que son entreprise ne dépendait pas actuellement des TIC ; toutefois,
elle a indiqué que son entreprise avait besoin des TIC pour se développer, mais
qu'en raison de contraintes financières, elle ne pouvait pas se permettre de les
acquérir.
Oui 39 59
Non 7 11
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Tableau 6: Raisons de la non adoption des TIC
Raisons Nombre
Manque d’énergie 11
Manque de compétences 10
Manque du savoir 7
Coût de la formation 6
Coût de l'investissement 5
Coût de la maintenance 4
Autres 17
Ce chapitre a présenté les résultats des données obtenues à partir de l'enquête qui
a été menée dans la première phase de la recherche afin d'identifier les adoptants
réussis des TIC parmi les PME au Maroc. L'enquête était basée sur un
échantillon de 66 PME et les résultats montrent que plusieurs problèmes
empêchent un certain nombre de PME Marocains d'adopter les TIC. Par
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exemple, le manque d'énergie électrique et le manque de compétences ont été
identifiés comme les deux principaux obstacles à l'adoption des TIC parmi les
PME de la région qui ont participé à l'étude, avec 48% et 44% respectivement.
Néanmoins, un certain nombre de répondants ont indiqué que le manque de
connaissances (30 %) était un obstacle, ce qui pourrait être lié à leur manque de
compétences. En outre, les résultats ont également identifié que la majorité des
PME participantes ont adopté les TIC mais utilisent principalement les
progiciels Microsoft en termes d'applications logicielles et l'internet en termes
d'applications de communication.
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Conclusion
Dans l'économie actuelle, les avancées modernes en matière de TIC, associées à
la nécessité d'améliorer les processus commerciaux, d'accroître l'efficacité et de
faciliter l'accès à l'information, continuent de motiver les entreprises, y compris
les PME, à adopter et à utiliser diverses solutions TIC. Il existe de nombreuses
recherches sur l'adoption des technologies, mais la plupart sont axées sur les
pays développés et peu sur les pays en développement, en particulier dans la
région du Nord Afrique, par exemple le Maroc
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motivations des décisions des PME d'adopter les TIC ont été identifiées et
l'utilisation des TIC par les PME pour améliorer la performance
organisationnelle a été discutée. Les recommandations proposées, fondées sur
les résultats empiriques de cette recherche, devraient permettre de guider les
PME Marocaines pour qu'elles adoptent davantage les TIC.
TIC et à leur utilisation efficace dans les PME des pays en développement.
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