10 Oscillateurs Mecaniques
10 Oscillateurs Mecaniques
10 Oscillateurs Mecaniques
ACTIVITÉ D’INTÉGRATION
Objectifs généraux
Un oscillateur mécanique est un système capable de se mouvoir de part et d’autre d’une position
moyenne.
Dans cette leçon, nous étudierons trois oscillateurs mécaniques appelés pendules pouvant être
décrits par le modèle de l’oscillateur harmonique et pouvant effectuer :
• des oscillations de translation tels que les pendules élastiques
• des oscillations de rotation tels que les pendules pesant et simple
Écartés de leur position d’équilibre puis abandonnés à eux-mêmes, ils effectuent des oscillations
libres par opposition aux oscillations forcées qui se font avec l’impulsion d’un agent extérieur.
On parlera d’oscillations non amorties lorsque l’amplitude des oscillations reste constante ou
d’oscillations amorties dans le cas contraire. L’entretien des oscillations se fera en compensant
les effets d’amortissement.
(Extrait Chap. 6 p162 Excellence en Physique Tle C,D,E et TI )
ACTIVITÉ D’INTÉGRATION
Soit un oscillateur mécanique non amorti. Sa pulsation est ω = 1 rad/s. L’équation différentielle
régissant le déplacement de son centre de gravité est : (E) : ẍ + ω 2 x = 0. On note x(t) la solution
de cette équation différentielle.
1-) Quelle est la caractéristique d’un mouvement non amorti ?
2-) Donner la forme générale de la solution x(t) de l’équation (E).
3-) Quels sont les paramètres qui vont décrire le mouvement de cet oscillateur ?
4-) Expliciter x(t) dans les cas suivants :
a. À t = 0, l’amplitude vaut 2 cm et la vitesse est nulle
b. x(0) = −1cm et ẋ(0) = 1 cm/s
c. x(t1 ) = x1 et ẋ1 = v1
OBJECTIFS
8.1.1. Description
C’est un oscillateur mécanique constitué d’un système {Solide - Ressort}. Le ressort (R) est à spires
non jointives et dont l’une des extrémités est fixée à un support et à l’autre extrémité est fixé un solide
(S) de masse m.
Selon que (R) travaille en extension ou en compression, il exerce sur (S), une force de rappel appelée
→
−
tension du ressort T = −k.→ −x où x est l’allongement ou le raccourcissement de (R) et k sa raideur.
a) Étude dynamique
r
k
• Pulsation propre : ω0 = Unités : k (N/m) ; m (kg) et ω0 (rad/s) (10.4)
m
2π
r
m
• Période propre : T0 = = 2π (s) (10.5)
ω0 k
b) Étude énergétique
1 1
• Énergie cinétique : EC = mv 2 = mẋ2 (*)
2 2
1 2
• Énergie potentielle : Epe = kx (2*)
2
1 1
• Énergie mécanique : Em = EC + Epe = mẋ2 + kx2 (3*)
2 2
En l’absence des frottements, l’énergie mécanique du système solide - ressort est constante. Par
5. équation différentielle
1 1
Em = mẋ2 + kx2
2 2
1
= m(xm ω cos(ωt + ϕ))2 + k(xm sin(ωt + ϕ))2
2
1 2
= kxm cos2 (ωt + ϕ) + sin2 (ωt + ϕ)
2 | {z }
1
1 2
= kx = cste
2 m
Ce résultat montre bien que l’énergie mécanique d’un système en absence de frottement est constante.
dEm 1 d 1
= mẋ2 + kx2 = (2mẋẍ + 2k ẋx) = 0
dt 2 dt 2
ẋ 6= 0
(10.7)
ẍ + ω 2 x = 0
0
a) Étude dynamique
b) Étude énergétique
1
• Énergie cinétique : EC = mẋ2
2
1
• Énergie potentielle élastique : Epe = k(x + xe )2
2
• Énergie potentielle de pesanteur : Epp = −mgx
1 1
• Énergie mécanique : Em = EC + Epp + Epe = mẋ2 + k(xe + x)2 − mgx
2 2
dEm
• Conservation : = mẋẍ + k(xe + x)ẋ − mg ẋ = ẋ mẍ + kx + kxe − mg = 0
dt | {z }
0
d’où k
ẋ 6= 0 ⇒ mẍ + kx = 0 −−−→ ẍ + ω02 x = 0 avec ω02 =
m
• Valeur de v0 = ẋ0
1 1
– x = xm ⇒ Em1 = k(xe + xm )2 − mgxm = k(x2e + x2m ) + xm (kxe − mg)
2 2 | {z }
0
1
Em1 = k(x2e + x2m ) (10.9)
2
1 2 1
– x = 0 ⇒ Em2 = kx + mv 2 (10.10)
2 e 2 0
1 2 1 1
Conservation de l’Em : Em1 = Em2 ⇔ kxe + mv02 = k(x2e + x2m )
2 2 2
⇒ v0 = ω0 xm (10.11)
a) Étude dynamique
~ = ~0 (suivant x0 x) xe = ∆` = mg sin α
• Équilibre du solide : P~ + T~ + R (10.12)
k
• Solide en mouvement : T~ + P~ + R
~ = m~a
b) Étude énergétique
1 1
Em = EC + Epe + Epp = mẋ2 + k(xe + x)2 − mgh avec h = x sin α
2 2
1 1
⇒ Em = mẋ2 + k(x + xe )2 − mgx sin α
2 2
dEm
Conservation de l’énergie mécanique (Em = cste) : = mẍẋ + k(x + xe )ẋ − mg ẋ sin α = 0
dt
ẍ + ω0 x = 0
2
⇒
ω 2 = k
0
m
T 2 = 4π a = 4π
2 2
m
identif ication
k −−−−−−−−−→ k (10.14)
T 2 = am + b
b = 0
∆T 2 Tf2 − Ti2 4π 2
On a de même, a = pente = = = (10.15)
∆m mf − mi k
Jeu bilingue
• Ressort = Spring
• Constante de raideur = Stiffness constant
• Plan incliné = Inclined plane.
OBJECTIFS
8.2.1.1. Description
• Un pendule pesant est tout solide mobile autour d’un axe (∆) ne passant
pas par son centre de gravité G.
−−→\−−→
• La position du pendule est repérée par l’angle OGe ; OG
a. Cas général
Écarté de sa position d’équilibre d’un angle θm puis abandonné à lui-même sans vitesse initiale, le
pendule effectue des oscillations de part et d’autre de cette position.
L’équadif (10.18) n’admet pas de solution sinusoïdale. Dans ce cas (général), le pendule pesant non
amorti n’est pas un oscillateur harmonique.
Dans le cas des petites oscillations i.e. θm < 9◦ , sin θ ≈ θ (rad), l’équadif (10.18) devient alors :
θ̈ + ω02 θ = 0 (10.19)
Par cette approximation, le pendule pesant devient un oscillateur harmonique de rotation, de période
r
J∆
T0 = 2π (10.20)
mga
Unités : J∆ (kg.m2 ) ; a (m) ; g (m.s−2 ) ; T0 (s).
Remarque.
En prenant la position du centre d’inertie à l’équilibre (G0 ) comme origine des énergies potentielles,
on a :
1
– Ec = J∆ θ̇2 (10.21)
2
– Epp = mgh = mgOG(1 − cos θ) = mga(1 − cos θ) (10.22)
1
– Em = Ec + Epp = J∆ + mga(1 − cos θ)
2
dEm
= J∆ θ̇θ̈ + mgaθ̇ sin θ = θ̇ J∆ θ̈ + mga sin θ = 0
dt
mga
or θ̇ 6= 0 ⇒ θ̈ + sin θ = 0
J∆
Note
• Pour θ = θm , θ̇ = 0 : Em = Eppmax = mga(1 − cos θm ) (10.23)
2
θm
cos θm ≈ 1 −
2
• Pour de faibles amplitudes, (10.24)
2
Eppmax = θm mga
2
1
• Pour θ = 0, Em = Ecmax = J∆ θ̇02 (10.25)
2
• Vitesse θ̇ à la position θ
2mga(cos θ − cos θm )
r
θ̇ = (10.26)
J∆
2mga(1 − cos θm )
r
θ̇ =
J∆
Pour θ = 0 , V = θ̇.OG (10.27)
G
VM = θ̇.OM
Un pendule pesant réversible est un pendule pesant dont la période d’oscillation est la
même pour deux axes de rotation (∆1 ) et (∆2 ) différents. De tels axes sont dits réversibles.
Ils doivent remplir les conditions suivantes :
• situés de par et d’autre du centre d’inertie G
• parallèles et coplanaires
• les distances a1 et a2 doivent être différentes
On démontre que la longueur ` du pendule simple synchrone du pendule pesant réversible
est telle que :
` = a1 + a2 (10.28)
8.2.2.1. Description
Considérons une barre de masse m suspendue par son centre d’inertie à l’extrémité d’un fil de torsion
vertical fixé à un support. Tournée d’un angle θm puis lâchée sans vitesse initiale, la barre effectue des
oscillations autour de l’axe (∆).
On a alors :
C
θ̈ + θ=0 (10.30)
J∆
On obtient une équadif du second degré sans second membre linéaire : le pendule de torsion est alors
un oscillateur harmonique dont la solution peut être sous la forme θ(t) = θm cos(ω0 t + ϕ) et dont la
période propre et la pulsation propre sont :
r
J∆
T0 = 2π
C
r (10.31)
C
ω0 =
J∆
Unités : C (N.m.rad−1 ) ; J∆ (kg.m2 ) ; T0 (s) ; ω0 (rad/s)
1
– Ec = J∆ θ̇2
2
1
– Ept = C θ̇2 (10.32)
2
1 1
– Em = Ec + Ept = J∆ θ̇2 + Cθ2
2 2
dEm
= J∆ θ̇ + Cθθ̇ = θ̇ J∆ θ̈ + Cθ = 0 or θ̇ 6= 0,
dt
⇒ θ̈ + ω02 θ = 0
Remarque.
• L’énergie mécanique totale du pendule de torsion non amortie se conserve au cours des oscillations
1 2
et vaut : Em = Cθm
2
• La période et la pulsation propres sont ainsi appelées parce qu’elles ne dépendent que des carac-
téristiques de l’oscillateur et non de l’amplitude.
ACTIVITÉ D’INTÉGRATION
T0 (s)
OBJECTIFS
Remarque.
Écartons le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle θm , puis, abandonnons-le à lui-même
sans vitesse initiale. Il effectue des oscillations de part et d’autre de cette position.
sin θ ≈ θ
2 (10.35)
cos θ ≈ 1 − θ
2
En considérant la valeur de J∆ et l’approximation (10.35.1) ci-dessus, l’équadif (10.34) devient :
g
θ̈ + θ = 0 (10.36)
`
g
Posons ω02 = (pulsation propre) (10.37)
`
(10.36) devient alors : θ̈ + ω02 θ = 0 (10.38)
L’équadif (10.38) étant linéaire, les solutions sont alors sinusoïdales de la forme : θ = θm cos(ω0 t + ϕ),
où θm , ω0 et ϕ sont des constantes du mouvement du pendule. De la relation (10.37), on en déduit
alors que, le pendule simple, après approximations, a pour période propre T0 et pour fréquence propre
f0 définies par :
r
`
T
0
= 2π
g
(10.39)
f0 = 1
r
g
2π `
En considérant les oscillations du pendule simplet et en prenant pour origine des énergies potentielles
la position du centre d’inertie G à l’équilibre, l’énergie mécanique à un instant t quelconque, sera :
1
Em = Ec + Epp = J∆ θ̇2 + mgh or h = `(1 − cos θ)
2
1
⇒ Em = J∆ θ̇2 + mg`(1 − cos θ) (10.40)
2
La valeur de l’énergie mécanique Em étant
mg` 2
Em = θ = cste (10.41)
2 m
ce qui montre que l’Em du système est constante (système conservatif), par conséquent, sa dérivée
par rapport au temps est nulle. Dans ce cas, en dérivant (10.40) par rapport au temps, on aura :
` 6= 0
dEm
= `(`θ̈ + g sin θ) = 0 ⇒
dt θ̈ + g θ = 0
`
L’énergie mécanique totale d’un pendule simple non amorti se conserve au cours des oscillations et
peut s’écrire :
1
Em = mVm2 (10.42)
2
Nota Bene
Pour des oscillations de faible amplitude, la période du pendule est indépendante de l’am-
plitude. De telles oscillations sont dites isochrones : on parle d’isochronisme des petites
oscillations. Dans le cas contraire, la période s’écrit :
θ2
T = T0 1 + m (10.43)
16
√
Pour un même lieu, g = cste et T = cste. ` (loi des longueurs)
√
Pour une longueur donnée (` = cste), on a : T g = cste (loi des accélérations)
Pour vérifier l’influence de la valeur de l’intensité de la pesanteur g sur la période, on réalise
un pendule pesant incliné appelé pendule de MACH.
√
Ainsi, en posant g0 = g. cos α, on obtient : T cos α = cste (loi de substance de la masse)
• Un pendule simple est dit synchrone d’un pendule pesant lorsque les deux pendules possèdent la
même période d’oscillation.
• La longueur du pendule simple synchrone d’un pendule pesant est :
J∆
`= (10.44)
m.OG
• Une oscillation amortie est une oscillation dont l’amplitude diminue au cours du temps sous
l’effet des forces de frottement.
• Le phénomène des amortissements est dû à la perte d’énergie au cours des oscillations. Ce phénomène
se traduit par la diminution de l’amplitude des oscillations.
• On distingue deux types d’amortissement :
– l’amortissement par frottement solide
– l’amortissement par frottement visqueux
• Dans les deux cas, les oscillations ne sont plus périodiques et on les qualifie de pseudo-périodique
et la période T d’une oscillation est appelée pseudo-période.
Dans ce cas, si les frottements sont importants, l’amplitude décroît linéairement au cours du temps.
• TCI : T~ + P~ + f~ + R
~ = m~a Suivant (Ox), on a :
−kx + 0 + 0 − bẋ = mẍ ⇒ mẍ + bẋ + kx = 0
ω02 = k
b k
m
ẍ + ẋ + x = 0 posons (10.46)
m m b
λ =
m
ẍ + λẋ + ω02 x = 0 (10.47)
λ = coefficient d’amortissement.
L’équadif (10.29) est une équadif du second ordre avec second membre.
• lorsqu’il se produit une seule oscillation avant l’arrêt, on parle d’amortissement sous critique
• lorsque l’oscillateur s’arrête juste en atteignant la position d’équilibre, on parle d’amortissement
critique et le régime est apériodique
• lorsqu’il n’y a plus d’oscillations, le mouvement est apériodique et on parle d’amortissement sur-
critique
Pour atténuer les vibrations verticales qui nuisent au confort et à la sécurité des passagers, par
exemple lors du passage d’un véhicule dans un trou sur une route, on associe à chaque roue un système
(amortisseur) formé d’un ressort et d’un fluide visqueux.
Jeu bilingue
8.4 Exercices
la résonance augmente-t-elle ?
8.1. La période d’un pendule élastique dé- 9.b. Le pendule élastique est un oscillateur de
pend : translation.
a. la longueur du ressort
9.c. Un pendule élastique horizontal non
b. la masse du solide amorti est un oscillateur harmonique.
c. la pesanteur
9.d. Un pendule simple est u solide de forme
8.2. La période propre d’un pendule simple, arbitraire pouvant osciller autour d’un
dans le cas de petites oscillations, est axe quelconque.
donnée par la relation :
9.e. Pour tout oscillateur mécanique, les os-
r
`
a. T0 = 2π cillations de faible amplitude sont iso-
g
r chrones.
g
b. T0 = 2π
` 9.f. L’équation différentielle d’un oscillateur
√
c. T0 = 2π g.` mécanique ne peut être établie qu’en ap-
pliquant la relation fondamentale de la
8.3. L’équation horaire du mouvement d’un dynamique.
pendule simple est donnée par : x(t) =
10 sin(100πt). Sa période et sa fréquence 9.g. Un oscillateur mécanique est dit amorti
propres valent respectivement : lorsque son énergie mécanique totale
a. 50 Hz et 0,02 s augmente avec le temps.
b. 20 ms et 50 Hz
9.h. Deux pendules sont dits synchrones lors-
c. 20 s et 100 Hz qu’ils commencent leur mouvement en
même temps.
8.4. Un oscillateur constitué d’un solide de
petites dimensions, oscillant à l’extré- 9.i. Plus l’amplitude du pendule élastique est
mité d’un fil inextensible, est : grande, plus sa période est grande.
a. un pendule pesant
b. un pendule élastique 9.j. La longueur de la trajectoire d’un pen-
dule élastique non amorti est le double
c. un pendule simple
de son amplitude.
8.5. Le pendule de torsion effectue un mou-
9.k. Le pendule de torsion est un oscillateur
vement :
de rotation.
a. rectiligne
b. hélicoïdal 9.l. La période d’oscillation d’un pendule pe-
c. sinusoïdal de rotation sant dépend de l’amplitude.
8.6. La longueur du pendule simple syn- 9.m. L’énergie mécanique d’un pendule pe-
chrone d’un pendule pesant est : sant est proportionnelle au carré de l’am-
r plitude.
J∆
a. ` =
m.OG 9.n. Le pendule pesant non amorti est un os-
J∆ cillateur harmonique.
b. ` =
m.OG
m.OG La période des oscillations d’un pendule
c. ` = dépend des conditions initiales.
J∆
8.7. Des oscillations sont dites faibles lorsque 9.o. L’énergie mécanique d’un oscillateur
l’angle θ élastique amorti est constante.
a. est inférieur à 9◦
9.p. La période des oscillations d’un pen-
b. est supérieur à 9◦ dule simple ne dépend pas de l’amplitude
c. égal à 9◦ lorsque celle-ci est faible.
E xercice 1
masse passe par sa position la plus basse, le mé- Déterminer la longueur ` du ressort quand le sys-
tronome émet un signal sonore, marquant ainsi un tème est à l’équilibre.
battement. On donne g = 9,81 m.s−2 .
E xercice 7
3.a. Quelle caractéristique des oscillations peut-on
régler en faisant coulisser la masse le long de Un solide de masse m = 400 g est suspendu à
la tige ? deux ressorts identiques de raideur k = 25 N.−1 , de
3.b. Le métronome est réglé pour un tempo de 160, longueur à vide `0 = 20 cm. On donne g = 9,80
c’est-à-dire 160 battements par minute. Dé- m.s−2
.
terminer `.
3.c. Quelle serait sa période sur la Lune où gLune
= 1,6 m.s−2 ?
E xercice 4
On considère un pendule pesant constitué d’un 7.a. Déterminer la longueur `e des deux ressorts à
solide de masse m accroché à une tige de masse l’équilibre.
négligeable, de longueur `. On note θ(t) l’abscisse 7.b. Quelle serait la raideur k’ d’un ressort de
angulaire du pendule. même longueur à vide `0 , qui s’allongerait de
la même manière à la longueur `e sous l’effet
4.a. Effectuer le bilan des forces extérieures s’exer-
de m ?
çant sur le solide, et les représenter à un ins-
tant quelconque.
E xercice 8
4.b. En déduire que les seules positions d’équilibre
possibles sont θ = 0 et θ = π. Lors de l’étude du solide accroché à un ressort,
les paramètres physiques en jeu sont l’accélération
E xercice 5
de la pesanteur g, la raideur du ressort k et la masse
m du solide.
On relève l’abscisse angulaire d’un epndule À l’aide de l’analyse dimensionnelle, construire
simple au cours du temps. une grandeur ayant la dimension d’un temps que
l’on cherchera donc sous la forme Cg α k β mγ , où C
est une constante sans dimension.
r
m
Comparer avec l’expression T0 = 2π de la
k
période propre du système solide-ressort.
E xercice 9
E xercice 10
10.a. Déterminer la longueur `0 du ressort à l’équi- 12.a. Rappeler la forme de la force exercée par le
libre. ressort sur la masse.
10.b. En notant x = OM = `, montrer que la pro- 12.b. Établir l’équation différentielle du mouve-
jection verticale de la deuxième loi de Newton ment.
d2 x 12.c. ‘A l’instant initial, on écarte la masse d’une
s’écrit m 2 = −k(x − `0 ) + mg.
dt distance x0 de sa position d’équilibre et on
10.c. On note y = x − `e l’écart de M à sa position l’abandonne sans vitesse initiale. Déterminer
d’équilibre. l’expression de la position de la masse en fonc-
Montrer que l’équation du mouvement s’écrit tion du temps.
d2 y 12.d. Donner les expressions des énergies cinétique
alors m 2 = −ky. Ec et potentielle Ep .
dt
Quelle équation retrouve-t-on ? Quelle est la 12.e. En déduire que l’énergie mécanique E = Ec +
période propre de ce système ? Ep est constante.
E xercice 11 E xercice 13
Un pendule simple est constitué d’une boule de 13.1. Un pendule simple est constitué d’un fil in-
masse m = 100 g accroché à un fil sans masse de extensible de longueur ` auquel est attachée
longueur ` = 1,0 m. On donne g = 9,8 m/s2 . une masse m assimilée à un point matériel.
On choisit l’origine des énergie potentielles sur On donne g = 9,8 m/s2 . L’évolution de l’angle
le plan horizontal contenant le centre de la boule θ que fait le pendule avec la verticale, pour de
(S), lorsqu’elle est en équilibre le fil étant vertical. petits angles, est régie par l’équation différen-
g
(Voir fig. a) tielle θ̈ + θ = 0.
`
Que valent la période T et la fréquence
f du mouvement ?
13.2. L’évolution de θ(t) est donnée par le graphe
ci-dessous.
E xercice 12
a. Déterminer une valeur approchée de 15.1. Faire l’inventaire des forces appliquées au so-
l’amplitude θm et de sa phase ϕ à l’ori- lide et les représenter.
gine du signal. 15.2. Écrire, dans un référentiel approprié que l’on
b. Donner une expression numérique de précisera, la deuxième loi de Newton, sous
θ(t). En déduire par calcul, les conditions forme vectorielle.
initiales θ(0) et θ̇(0). 15.3. Écrire les projections de cette relation dans la
c. Déterminer graphiquement la valeur de base de Frenet, ~t orienté dans le sens trigono-
θ(0) et le signe de θ̇(0). Comment métrique et ~n vers le point O.
pourrait-on procéder pour mesurer cette 15.4. Déduire de l’une des projections, l’équation
dernière valeur graphiquement ? différentielle du mouvement du pendule.
15.5. Déterminer les expressions de la pulsation et
E xercice 14
de la période propres dans le cas des oscilla-
Un petit cylindre de masse m = 248 g, glisse tions de faible amplitude.
sans frottement le long d’une tige horizontale. Il est 15.6. Écrire l’équation horaire du mouvement du
accroché à une extrémité d’un ressort à spires non pendule.
jointives dont l’autre extrémité est fixe. La position
du centre d’inertie G du cylindre est repérée par son E xercice 16
extrémités du ressort est fixée à un support rigide c. Au passage à la verticale le fil casse.
lié à la Terre. À l’autre extrémité E, est suspendu Quelles sont alors la nature et l’équation
un solide S de masse m = 100 g. On donne g = 9,8 de la trajectoire de S ?
m/s2 .
Quelle est la durée du mouvement jus-
17.1. À l’équilibre, le ressort est allongé de b = 4 qu’au moment où S touche B ?
cm. Quelle est la constante de raideur du res-
sort ?
E xercice 19 : Pendule réversible
17.2. On tire le solide S, verticalement, vers le bas et
on l’abandonne sans vitesse initiale. S prend On considère un pendule, de masse m, de centre
alors un mouvement de translation rectiligne d’inertie G, pouvant osciller autour de plusieurs
verticale. axes horizontaux situés dans un même plan conte-
Quelle est la nature du mouvement de S ? nant G. Soit JG , le moment d’inertie du pendule
par rapport à un axe horizontal passant par G.
17.3. À la date t = 0, S passe par sa position la plus
basse situé à 2 cm sous la position la plus éle- 19.1. Donner l’expression de la période des oscilla-
vée. Quelle est la loi horaire du mouvement ? tions de faible amplitude de ce pendule par
17.4. L’énergie mécanique totale du système {so- rapport à un axe (∆1 ) distant de a1 de G.
lide S, Terre, Ressort}, comprenant l’éner- 19.2. On montre que la période de ce pendule est
gie potentielle élastique et l’énergie poten- la même lorsqu’il oscille autour d’un axe (∆2 )
tielle de pesanteur, est prise égale à zéro pour situé de l’autre côté de G et à une distance a2
la position d’équilibre. Montrer qu’avec cette de G (a1 6= a2 ).
convention, l’énergie mécanique de l’oscilla-
JG
teur est égale à l’énergie cinétique maximale Montrer que : a1 a2 = .
m
de S et qu’elle est proportionnelle au carré de
19.3. Montrer que la longueur du pendule simple
l’amplitude des oscillations.
synchrone de ce pendule oscillant autour de
(∆1 ) ou de (∆2 ) est : ` = a1 + a2 .
E xercice 18
E xercice 21
E xercice 24
E xercice 23
b. La période propre de l’oscillateur que
constitue la remorque chargée.
Un ebille ponctuelle de masse m est posée au 25.2. Les bosses de la piste sont régulièrement es-
repos au centre G0 du fond d’une gouttière fixe en pacées de 1,5 m :
demi-cercle de rayon R = OG = OG0 = 14 cm. On
l’écarte du centre G0 d’un angle θm = 0, 15 rad et a. Pourquoi faut-il éviter de tire la re-
on l’abandonne dans vitesse initiale à la date t = morque à une certaine vitesse ?
0. On repère sa position à la date t 6= 0 par l’angle b. Déterminer la valeur numérique de cette
θ = (OG \
0 ; OG). vitesse.
26.3. Une masse ponctuelle mB = 2mA est placée Un dispositif solide-ressort constitué d’un res-
en B. sort de raideur k = 35 N.m−1 et d’un solide de
a. Calculer le moment d’inertie de ce nou- masse m = 200 g, est relié à un excitateur de fré-
veau système par rapport à (D) et don- quence f . L’amortissement est faible.
ner la position du centre d’inertie. 28.a. Rappeler l’expression de la fréquence propre
b. Donner la période T’ des oscillations de f0 du dispositif, et calculer sa valeur.
faible amplitude de ce pendule. 28.b. Comparer qualitativement l’amplitude des os-
26.4. La tige AB, munie uniquement de la masse cillations du résonateur avec celle de l’excita-
mA , est maintenue horizontalement puis teur pour les valeurs suivantes de fréquences
abandonnée à elle-même sans vitesse initiale, de l’excitateur :
son axe de rotation étant toujours (D). Quelle
f1 = 0,02 Hz ; f2 = 2,0 Hz ; f3 = 80 Hz.
est la vitesse angulaire acquise par le système
au passage par sa position d’équilibre ?
E xercice 29
E xercice 27
On se propose de déterminer la raideur k d’un
ressort par deux méthodes.
Un solide (S) de masse m = 100 g, de centre
d’inertie G, peut se déplacer en translation sur la 29.a. On dispose de masses m de 100, 200, 300 et
ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un 400 g. On les suspend successivement au res-
angle α par rapport à l’horizontale. Au bas de la sort vertical, et on note son allongement ∆` :
pente, on dispose un ressort hélicoïdal à spires non 6,54 cm, 13,1 cm, 19,6 cm et 26,2 cm.
jointives (R), de raideur k = 50 N.m−1 et de lon- mg
gueur à vide `0 = 12 cm. Montrer que ∆` = . Représenter graphi-
k
quement ∆` en fonction de m, et en déduire
Le mouvement du solide est étudié dans le re-
k. On donne g = 9,81 m.s−2 .
père (O ; ~i). L’origine O du repère coïncide avec G0 ,
position au repos du centre d’inertie du solide. 29.b. On suspend la masse m = 200 g verticalement
au ressort, et on observe les oscillations ver-
ticales. On mesure 165 oscillations en 2 mi-
nutes. Sachant que la période propre des os-
cillations du système solide-ressort vertical est
la même que celle du système horizontal sans
frottement, en déduire la raideur k.
27.1. La longueur du ressort correspond à la posi-
29.c. Quelle est, en % et en N/m, la précision P(k)
tion d’équilibre est `1 = 11,5 cm. En négli-
faite sur la raideur k du ressort ?
geant les frottements dans cette position sta-
tique, calculer α.
E xercice 30
27.2. On tire le ressort d’une amplitude xm = +4, 5
cm, le centre d’inertie du solide passe alors de Est-ce plus difficile de comprimer un ressort
G0 à GM , et on l’abandonne sans vitesse ini- pour diminuer sa longueur de 10 %, ou de le tendre
tiale. pour augmenter sa longueur de 10 % ?
o
Activité N 1
Un pendule de torsion est constitué d’un fil de torsion de masse négligeable, inextensible et de constante
de torsion C inconnue. L’une des extrémités du fil est fixée en un point O ; l’autre extrémité A, est soudée
au centre de gravité d’une tige homogène de masse m = 500 g et de longueur ` variable.
On se propose de déterminer, expérimentalement la valeur de la constante de torsion C.
Autour de la verticale du fil, on tourne la tige horizontalement d’un angle θ = 0,1 rad, puis on
l’abandonne sans vitesse initiale.
1- En appliquant le théorème du centre d’inertie en rotation, établir l’équation différentielle du mou-
vement.
2- Exprimer la période T des oscillations en fonction des paramètres m et C du système.
3- En déduire que la période T est proportionnelle à la longueur L de la tige.
4- Pour différentes valeurs de la longueur L, on a mesuré à l’aide d’un chronomètre, les valeurs corres-
pondantes de la période T. On a obtenu le tableau suivant :
Un pendule simple est constitué d’un fil OA de longueur ` = 1 m, portant à son extrémité extérieure
A, une bille de masse m = 100 g. On écarte ce pendule de sa position d’équilibre d’un angle α0 = 0, 1 rad
puis on l’abandonne sans vitesse initiale à la date t = 0.
1- Établir l’équation différentielle des oscillations du pendule.
2- Afin de déterminer la valeur de g de l’intensité de la pesanteur, on mesure pour différentes longueurs
` du fil du pendule, la durée t0 de 20 oscillations isochrones d’amplitude 0,1 rad. Les résultats sont
consignés dans le tableau suivant :
T2 (s2 )
Un pendule simple est constitué d’un solide de masse m suspendu à un fil sans masse de longueur `.
On note α, l’angle que fait le pendule avec la verticale. On écarte le pendule d’un angle α0 , et on le lâche
sans vitesse initiale. Le pendule se met alors à osciller autour de la verticale. Après n = 10 oscillations
pour une durée d’une minute, le fil paraît plus long et semble alors se casser. À l’aide d’un dispositif
approprié, on constate que le fil casse si la vitesse atteinte par le pendule à la position la plus basse est
supérieure ou égale à 12,53 m/s. On donne g = 10 m.s−2 et π 2 ≈ 10.
À l’aide de vos connaissances et du texte, répondez brièvement à la tâche suivante.
Tâche
Prononce toi sur l’état du fil (cassé ou pas cassé) après les 20 oscillations.
o
Situation N 3
À l’aide de vos connaissances et du texte ci-dessus, répondre brièvement aux tâches ci-dessous :
Tâches
o
Situation N 4
À l’aide d’un pendule simple de longueur `, M. TONGA veut connaître l’heure qu’il est dans un lieu
où g = 10 m.s−2 . Pour cela, il accroche une petite boule ponctuelle de masse m = 300 g. Les différentes
valeurs de la longueur ` sont :
0,1 m ; 0,2 m ; 0,3 m ; 0,4 m ; 0,5 m ; 0,6 m ; 0,7 m ; 0,8 m ; 0,9 m ; 1 m
À l’aide de vos connaissances et d’un raisonnement scientifique approprié, vérifier que l’expérience
réalisée par M. TONGA représente l’évolution du temps dans le temps, puis, donner conve-
nablement l’écriture du temps, si l’on considère le taux de confiance à 95 % pour un facteur
de qualité k = 2,13.