2-Philosophie A1a2 - Sujet Bac Blanc 2023
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2-Philosophie A1a2 - Sujet Bac Blanc 2023
BONDOUKOU
PHILOSOPHIE
SÉRIES : A1 – A2
Cette épreuve comporte deux (02) pages numérotées 1 sur 2 et 2 sur 2.
EXERCICE 1 (2 points)
Sans reproduire le tableau, écris (V) devant le numéro si l’affirmation est vraie et (F) si elle est
fausse. Exemple : 5- V
N° Les propositions V F
1 Freud et Leibniz sont favorables à l’idée d’un inconscient psychique.
2 Pour les philosophes du contrat, la vie en société est naturelle.
L’introduction du commentaire de texte philosophique est l’étape qui
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évalue la portée du texte.
4 Tous les États sont des nations.
EXERCICE 2 (2 points)
Parmi les propositions suivantes, recopie sur ta feuille celle qui constitue, l’argument qui peut être
illustré par la citation suivante : « Chaque homme porte en lui la forme entière de l’humaine
condition. » Cf. Michel de Montaigne, Essais (1580, Paris, Gallimard, 2009)
Les peuples sont uniques par leur culture, leur histoire et particulièrement par leur niveau de
civilisation.
Toute forme de culture quelle qu’elle soit, a des traits rudimentaires qui peuvent être polis par les
productions novatrices d’une tradition différente.
Par essence, la race n’est rien, les différences morales minimes et les us (coutumes) ne sont rien.
Ce que l’homme peut faire est inscrit dans sa nature d’être raisonnable. Tout ce que fait un être
humain, tout ce qu’il est, tout autre homme le peut également quelle que soit ses origines.
Certains hommes restent encore au stade des croyances primitives, leur univers est limité par
l’étendue de leur religion, leurs régions, leurs habitudes sectaires.
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DEUXIÈME PARTIE : (16 points)
Dans le cadre des révisions en vue du baccalauréat blanc régional, ton groupe de travail te propose le
sujet suivant : La vie morale a-t-elle besoin de l’idée de Dieu ?
L’expérience même l'atteste chaque jour par des témoignages si clairs que presque tous répètent :
l'homme est un Dieu pour l'homme. Il est rare cependant que les hommes vivent sous la conduite de la
Raison ; telle est leur disposition que la plupart sont envieux et cause de peine les uns pour les autres.
Ils ne peuvent cependant guère passer la vie dans la solitude et la plupart agrée fort cette définition que
l'homme est un animal sociable ; et en effet les choses sont arrangées de telle sorte que de la société
commune des hommes naissent beaucoup plus d'avantages que de dommages. Que les Satiriques donc
tournent en dérision les choses humaines, que les Théologiens les détestent, que les Mélancoliques
louent, tant qu'ils peuvent, une vie inculte et agreste, qu'ils méprisent les hommes et admirent les bêtes ;
les hommes n'en éprouveront pas moins qu'ils peuvent beaucoup plus aisément se procurer par un
mutuel secours ce dont ils ont besoin, et qu'ils ne peuvent éviter les périls les menaçant de partout que
par leurs forces jointes ; et je passe ici sous silence qu'il vaut beaucoup mieux considérer les actions des
hommes que celles des bêtes, et que ce qui est humain est plus digne de notre connaissance.
Baruch SPINOZA, Ethique (in Œuvres, Tome 3, Paris, Garnier-Flammarion, 1965, p. 249)
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