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Annexe

1.1 Théorème des fonctions implicites

1.1.1 Exemples

1. Soient f : R3 → R dénie par : f (x, y, z) = (x2 + y 2 )ez − 2x2 − 1


et A = {(x, y, z) ∈ R3 /f (x, y, z) = 0}
On a
f (0, 1, 0) = 0
et
2x2 + 1
 
f (x, y, z) = 0 ⇒ z = ln pour (x, y) ̸= (0, 0).
x2 + y 2
Soit
2x2 + 1
 
φ : (x, y) → ln
x2 + y 2
φ dénie en tout point de R2 diérent de (0, 0) et on a :

φ(0, 1) = 0

et
∀ (x, y) ̸= (0, 0) : f (x, y, φ(x, y)) = 0.
On dit que φ est dénie implicitement par la relation f (x, y, z) = 0.
2. Soit f : R3 → R dénie par : f (x, y, z) = −x2 + y 2 + z 2
On a :
f (x, y, z) = 0
et
f (x, y, z) = 0 ⇒ z 2 = x2 − y 2
Ceci n'a un sens que si x2 − y 2 ≥ 0 c'est à dire (x, y) ∈ ∆, où ∆ est la partie de R2
limitée par les droites y = x et y = −x contenant l'axe (Oy). De plus z 2 = x2 − y 2
dénie par deux valeurs de z sur ∆ à savoir :
x2 − y 2 et z = − x2 − y 2
p p
z=

1
Plus généralement, on se pose le problème suivant :
Soit f : Rn → R qui à (x1 , x2 , ......., xn ) associe f (x1 , x2 , ......., xn )
A quelle condition la relation
f (x1 , x2 , ......., xn ) = 0,

permet de dénir une partie A de Rn−1 une application


φ : (x1 , x2 , ......., xn−1 ) → φ(x1 , x2 , ......., xn−1 )

vériant :
∀(x1 , x2 , ......., xn−1 ) ∈ A, f (x1 , ....., xn−1 , φ(x1 , ....., xn−1 )) = 0?

Théorème 1.1.1 (Théorème des fonctions implicites)

Soient U un ouvert de Rn , a = (a1 , a2 , ......, an ) ∈ U et


f : Rn → R

(x1 , x2 , ......, xn ) → f (x1 , x2 , ......, xn )


de classe C 1 vériant :
∂f
f (a) = 0 et (a) ̸= 0
∂xn
Alors il existe un voisinage ouvert V du point (a1 , a2 , ......, an−1 ) de Rn−1 , un voisinage
ouvert W du point an de R et une application
φ : V → W, de classe C 1

telle que
φ(a1 , a2 , ......, an−1 ) = an ,
∀(x1 , x2 , ......, xn−1 ) ∈ V, f (x1 , x2 , ......, xn−1 , φ(x1 , x2 , ......, xn−1 )) = 0
et pour tout i ∈ {1, ....., n}
∂f
∂φ ∂xi
f (x1 , x2 , ......, xn−1 , φ(x1 , x2 , ......, xn−1 ))
(x1 , x2 , ......, xn−1 ) = − ∂f
∂xi ∂x
f (x1 , x2 , ......, xn−1 , φ(x1 , x2 , ......, xn−1 ))
n

Remarque 1.1.1  Le théorème reste vrai pour toute autre variable x de f


 Si f est de classe C avec p > 1 alors φ est aussi de classe C . On obtient les
i
p p

dérivées successives de φ en dérivant f (x , x , ......, x , φ(x , x , ......, x )) = 0.


1 2 n−1 1 2 n−1

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