Images Séq Mémoire
Images Séq Mémoire
Images Séq Mémoire
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MOHAMED KHIDER – BISKRA
FILIERE DE FRANCAIS
DU DIPLOME DE MASTER
Année universitaire
2014 / 2015
1
Dédicace
Je dédie ce modeste travail aux êtres les plus chères :
- à mes parents
-à mon frère et mes sœurs
-à mon neveu et ma nièce
-à mes amies
2
Remerciement
J’adresse mes remerciements à tous ce qui m’ont soutenue
lors de la réalisation de ce modeste travail de recherche :
A ma directrice de travail Mme Slimani Souad
pour la confiance qu’elle a bien voulu m’accordé en
acceptant de diriger ce mémoire.
A l’enseignante de français de l’école Embarek
ElAnnabi pour son aide et ses conseils précieux
pendant la réalisation de l’expérimentation.
A tous ceux qui m’ont encouragée, soutenue et aidée de
près ou de loin.
3
Table des matières
Introduction générale…………………………………………………………………8
Introduction ……………………...……………………………………………...……..11
Conclusion…………………………………………….……………………………….18
Introduction…………………………………………………………………………….20
6.1. Le cadrage:…………………………………….……………………………...…25
6.2. Le plan :………………………………….……………………….…………...…25
Conclusion :……………………………………………………………………………29
Chapitre III : Analyse et interprétation des résultats
Introduction :…………………………………………………………………...………31
5
3. Les images séquentielles comme élément inducteur de la production
écrite :………………………………………………….……………………………… 34
3.1. Les images séquentielles :………………………………………………………34
3.2. Ecrire à partir des images séquentielles :……………………………………….34
4. Présentation de l’expérimentation…………………………………………………...35
4 .1.Le public visé :………………………… ……………………………………….35
Conclusion……………………………………..……………………………………….47
Conclusion générale…………………………………………………………………..49
Bibliographie
Annexes
6
INTRODUCTION
GENERALE
7
1
Introduction générale
A partir les images séquentielles, les élèves vont rédiger des textes. L’utilisation
de l’image comme un support initiateur à la production écrite donne l’occasion à tous
les élèves de s’exprimer quelque soit leur lacune, leur difficulté. Les élèves
comprennent ce qui se déroule sous leurs yeux et le décrivent.
Nous avons constaté que nos apprenants ont des difficultés dans la production
écrite. Selon certains enseignants, pendant la correction des copies des élèves, ils ne
1
Commission nationale des programmes, Programme et document d’accompagnement de la langue
française du cycle primaire (3ème , 4ème et 5èm année primaire), onps, 2011, p161
9
trouvent pas de réponses dans la partie réservée à la production écrite ou ils trouvent
une réponse qui n’a pas de relation avec la consigne.
De cette problématique découle l’hypothèse, qui sera une réponse provisoire qui
peut être confirmée ou infirmée.
Pour ce faire et afin de confirmer notre hypothèse nous allons effectuer une
expérimentation au sein de la classe et auprès les élèves de la 5èmeAP. Nous allons
proposer une activité de productions écrite où les élèves vont produire un texte en lisant
les images. Après nous allons analyser leurs productions écrites. Cette expérimentation
aura lieu l’école Embarek Elanabi-Biskra.
Quant au plan de notre travail de recherche, il sera devisé en deux parties. Au niveau de
la première partie, il est indispensable de construire le cadre théorique. Elle est scindée
en deux chapitres. Dans le premier chapitre intitulé: production et communication
écrite, nous abordons d'abord l'étude des bases théoriques de la production écrite en
clarifiant les concepts concernant l'acte d'écrire, la distinction entre la langue parlée et la
langue écrite. Le deuxième chapitre intitulé : l’apport de l’image à l’amélioration la
production écrite. Il s’agit de mettre l’accent sur l’image et son exploitation dans la
production écrite. Bien que la deuxième partie soit réservée à la pratique. En un seul
chapitre intitulé : analyse et interprétation des résultats.
Nous terminons notre recherche par une conclusion générale dans laquelle nous
essayons d’exposé le fruit auquel abouti notre travail. Dans cette conclusion nous
faisons part des résultats auxquels nous sommes arrivés. Lesquels nous ont permis de
vérifier et confirmer nos hypothèses de départ.
10
Chapitre I :
Production et
communication écrite
11
Introduction
L’écrit n’est pas encoder le langage oral, c’est un processus de confection d’un
message écrit par l’utilisation des signes graphiques. Il se distingue de l’oral au
niveau du contenu et de la forme. Il n’est pas aussi une simple application des règles de
la langue. L’écrit est conçu comme un processus de communication et d’expression. La
connaissance des règles n’est qu’un outil pour le réaliser et non pas un but
d’apprentissage. Il est essentiel que l’élève développe ses compétences linguistiques et
discursives afin de produire un écrit.
1. Définition de l’écrit :
Cuq estime que l’écrit est un produit, un essaie réalisé par un scripteur. Ce produit
permet d’établir une relation à distance entre le scripteur et le lecteur grâce à la graphie.
Pour Christine Barré De Miniac écrire « c'est d'une certaine manière, se dire, se
dévoiler : dévoiler ses émotions, ses sentiments, ses désirs ou ses conflits.»2 . Ecrire
c’est exprimer ses idées, ses sentiments, ses intérêts, ses préoccupations.
1
CUQ, Jean Pierre. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, CLE
INTERNATIONAL, 2003. pp 78.79
2- BARRE-De MINIAC, Christine.. le rapport à l'écriture aspects théorique et didactique, Paris, presses
universitaires du septentrion, 2000.p19 https://books.google.fr consulté le 22/04/2015.
12
Quant à Josette Jolibert, l'écrit « répond à des intentions, sous-entend des enjeux,
diffère selon les situations, permet de communiquer, de raconter des histoires, de
garder des traces. »1L’écrit est un moyen de communication.
D’après ce qui précède, l’écrit a deux sens distinct. Le premiers sens est celui du
geste graphique et le deuxième celui de la production. Alors avant de produire un écrit,
nous devons savoir écrire. Puis nous procédons à la recherche et la composition des
mots pour que cet écrit ait à la fin un sens et soit intégré dans une situation de
communication.
La production écrite est une activité complexe, car produire un texte ne veut pas
dire produire un ensemble de phrases correctes, il faut qu’il y ait une cohérence entres-
elles. C’est une action d’expression personnelle réfléchie d’un écrit par un scripteur
dans une situation de communication précise. La connaissance des règles graphiques et
linguistique est essentielle pour atteindre le but de la communication. Pour l'enseignant,
apprendre à écrire aux apprenants, c'est leur apprendre à produire des textes en situation
de communication réelle.
Par conséquent, la production écrite peut être définie sur deux plans : linguistique
et communicatif. Pour le premier, elle est considérée comme une activité complexe de
production des textes à la fois intellectuelle et linguistique, qui exige des habilitées de
réflexion et des compétences langagières. Pour le deuxième, elle est vue comme une
activité de production d’un texte écrit qui permet une interaction entre un lecteur et un
scripteur. Cuq et Gruca ajoutent que dans l’enseignement de type communicatif, les
écrits sont intégrés dans les pratiques sociales et que les écrits fonctionnels permettent
l’intégration de l’écrit dans des situations de communication bien définies. Ils
proposent, aux apprenants débutants, de rédiger des actes de paroles qui font partie du
quotidien par exemple, répondre à une invitation, demander une information, donner un
conseil …
1
DJOUIMAA, Nedjla. Question d’écriture en FLE chez les apprenants de la 2ème année moyenne.
Etude de travaux réalisés dans le collège de« Saad Merazga, route de Tazoult».p5
13
français : « l’opération mentale de décodage d’un message écrit d’une langue par un
lecteur. »1
« Le langage écrit implique une situation dans laquelle celui à qui est adressé le
discours soit est totalement absent, soit ne se trouve pas en contact avec celui qui écrit.
C’est un discours –monologue, une conversation avec la feuille blanche de papier,
avec un interlocuteur imaginaire ou seulement figuré »2.
1
ROBERT, Jean-Pierre. Dictionnaire pratique du didactique de FLE, col l’essentiel du français, éd.
OPHRYS, Paris, 2008. p 40
2
VYGOTSKI cité par CHISS, Jean-Louis. L’écrit, la lecture et l’écriture, Théories et didactiques, col
ENFANCE & LANGAGE. L’HARMATTAN, 2013. p 167
14
4. Les exercices de production écrite :
Dans les théories communicatives, s’exprimer à l’écrit ne veut pas dire écrire
uniquement mais écrire pour. C’est la raison pour laquelle les activités de production
écrite sont choisies pour réaliser un objectif communicatif. Elles se sont définies
comme des activités langagières dans lesquelles les apprenants s’impliquent pour
réaliser des tâches communicatives. Alors les apprenants vont produire des mots, des
propositions, des expressions et des phrases pour réaliser ces tâches.
Quant à la consigne de production écrite, elle doit entrainer une ouverture sur la
vie réelle. Elle doit aussi permettre de produire un texte qui dépasse le contexte
1
- KAVIAN, Eva. Ecrire et Faire Ecrire, Manuel pratique d’écriture, col entre guillemet, éd De Boeck,
1ere édition, Belgique, 2007 .p 24
2
CUQ, Jean-Pierre. GRUCA, Isabelle. Cours de didactique du français langue étrangère et seconde,
PUG, p 136
15
scolaire. C’est à dire le texte produit peut être introduit dans un contexte de situation de
communication probable.
5. La communication écrite :
1
BOURDIEU, Pierre cité par TARDIEU ,Claire, La didactique des langues en 4 mots-clés,
communication, culture, méthodologie, évaluation, éd ellipses, France, 2008. p10
2
CUQ, Jean-Pierre. GRUCA, Isabelle. Cours de didactique du français langue étrangère et seconde,
PUG, p187
16
6. Les éléments de la communication écrite :
Référent
Message écrit
Canal
Code
Pour que la communication écrite soit possible ; six éléments doivent être réunis :
1-L’émetteur : Celui qui envoie le message c’est à dire la personne qui rédige.
Mais dans le cas du récit, l’auteur, le narrateur et les personnages peuvent être des
émetteurs.
3-Le référent : C’est l’ensemble des objets, des êtres et des choses dont il est
question dans le texte. L’auteur doit décrire le réel auquel il se réfère de la façon la plus
fidèle.
5-Le code : C’est la langue écrite. L’ensemble des signes et les règles de
combinaisons.
1
Peyroulet, Claude. La pratique de l’expression écrite, col Repère pratique, éd NATHAH, Paris, 1991. p
134
17
7. La compétence de communication à l’écrit au primaire :
1
HYMES cité par T. BOUGUERRA in Cours de méthodologie, université de Ouargla,pdf, asl.univ-
montp3.fr/.consulté le 20/04/2015
18
Au terme de la 5AP, à l’écrit, l’élève doit être capable de :1
Conclusion :
1
Opcit. p 161
19
Chapitre II :
L’apport de l’image à l’amélioration de
la production écrite
20
Introduction
1. Définition de l’image :
L’image occupe une place importante dans la didactique des langues culture. Elle
est considérée comme un élément essentiel de l’apprentissage. Le terme image vient du
latin imago. IL a plusieurs acceptations : image médiatique, image mentale, image
littéraire, image technique et d’autres. Dans notre travail, nous s’intéressons à l’image
en tant que signe visuel.
Il existe plusieurs définitions de l’image. Généralement, il s’agit d’un signe visuel,
un objet qui nous renvoie à un autre objet en le représentant visuellement. Autrement
dit ; elle imite le réel. Selon JOLY Martine : « L’image c’est le signe iconique qui met
en œuvre une ressemblance qualitative entre le signifiant et le référent. Elle imite ou
reprend un certain nombre de qualités de l’objet : forme, proportion, couleur, texture,
etc. Ces exemples concernent essentiellement l’image visuelle »1
Alors que Laurent Gervereau pense que l’image ne se limite pas à la reproduction
et la transposition du réel. C’est « un réel intrinsèque avec ses propriétés et ses
circuits. »2.
D’après les définitions précédentes, nous constatons qu’il part de l’analogie c’est
à dire le rapport de ressemblance et de similitude entre l’image et le réel.
1
MARTINE, Joly.cité par Slaouti Dalila, Le matériel didactique au service de
l’enseignement/apprentissage du FLE en contexte algérien : cas de l’image en deuxième année
Secondaire, p21
GERVEREAU, Laurent, Voir, comprendre analyser, les images, col repère pratique, 3emme édition, éd
2
• Les signifiants (representamen pour Pierce): ce sont les éléments présents dans
l’image, la trace matérielle et concrète.
3. Image et pédagogie :
1
VAILLANT, Pascal .Sémiotique des langages d’icônes, Honoré Champion, Paris, 1999. pp.266- 267.
/books.google.fr/ consulté 25/03/2015
22
« L’image entretien avec la didactique des langues une relation privilégiée.
Parce qu’elle est apte à véhiculer du sens et parce qu’elle est susceptible de
faire appel à l’imagination voire à l’affectif de l’apprenant. Elle occupe une
place de choix dans le paysage méthodologique de l’enseignement chez
l’apprenant, elle occupe une place de choix dans le paysage méthodologique de
l’enseignement des langues. L’image est notamment un outil efficace à
l’apprentissage de la langue étrangère aux enfants »1
Cependant, il ne faut pas abuser l’usage des images en classe. Il doit être un usage
réfléchi. Son choix s’inscrit dans le cadre des objectifs visés par une séquence
didactique. “L’image doit faire l’objet d’une utilisation raisonnée qui doit conduire
l’enfant à analyser dans celle-ci ce qui produit du sens et permet la construction de
savoirs” 2 . Elle peut être exploitée dans des activités diversifiées (activités orales,
lectures, travaux écrits...) où l’enseignant accompagne ses élèves dans le processus de
lecture de l’image : la perception ; la compréhension et production du sens.
D’un point de vue méthodologique, Cuq distingue trois types d’images qui
peuvent être introduites dans la classe. Elles sont l’image fixe, l’image animée et
l’image numérique.
L’image fixe est une image destinée à être regardée directement ou projetée sans
mouvement à l'aide d'un instrument optique. On trouve les dessins, les films fixes, les
photos, reproduction de peinture, bande dessinée, affiche publicitaire, couverture de
livre, album..etc. L’image peut aussi illustrer un signe linguistique comme les
dictionnaires imagés. Ces images permettent la présentation et la compréhension de la
métalangue et facilitent l’accès à la situation de communication.
1
AISSI, Radhia, Le rôle de l’image dans l’enseignement du français langue étrangères, acedle.org
Consulté le 01/04/2015.
2
PALANDRI, Claud, La lecture de l’image, aide pour les enfants en
difficulté,p3http://glaude.xxl.pagesperso-orange.fr/ consulté le 25/03/2015
23
L’image animée est une image destinée à être regardée ou projetée avec
mouvement à l'aide d'un instrument optique. On trouve le film, bande-annonce, court-
métrage, film publicitaire, série télévisée, émission télévisée, reportage, clip
musical..etc. Ces images serviront à la présentation précise des éléments de la situation
de communication, à savoirs les personnages, leurs mimiques, le lieu et le thème.
Le terme d’image numérique désigne, dans son sens le plus général, toute image
qui a été acquise, traitée et sauvegardée sous une forme codée représentable par des
nombres (valeurs numériques).On distingue celle qui provient de l’information des
systèmes d’acquisition analogiques (dessin, photos), de celle qu’on appelle image de
synthèse et qui est créée entièrement à l’aide de l’ordinateur.
5. La lecture de l’image :
24
L’image a un langage propre. Sa lecture offre deux types de signification : la
dénotation et la connotation. C’est Barthes qui, dans Rhétorique de l’image, met en jeu
ces deux niveaux de langage à partir de l’analyse d’une image publicitaire: le dénoté
(propre) et le connoté (figuré). Ce dernier exige des outils intellectuels et des
compétences culturelles de la part des lecteurs pour la réception du message.
De manière générale, toute image se compose d’un cadrage, plan, couleur et éclairage.
6.1. Le cadrage:
1
LA BORDERIE, René . Education à l’image et aux médias, Ed. NATHAN, Paris, 1997.p.76
/books.google.fr consulté le 20/04/2015.
25
Cadrer une image c’est choisir ce qui apparaîtra dans l’image. Le cadrage est une
opération indispensable pour la création d'une image artificielle. Il structure l'image et
produit du sens, en exprimant le point de vue de l’auteur. Le cadrage dépend de deux
paramètres essentiels : le choix du point de vue et le type d'objectif utilisé qui
correspond à une vision humaine. Alors L'image inscrit le réel dans un cadre plus ou
moins souligné rectangulaire, carré, losangé, ovale, circulaire. Lorsque le cadre est
souligné, on parle de bordure. Le cadrage ne montre pas les mêmes choses. Il permet de
situer la scène où se déroule l’action. Il attire l’attention sur un petit détail, un élément
important ou montrer une émotion.
6.2. Le plan :
Les couleurs peuvent être qualifiées par primaires, secondaires, chaudes, froides,
saturées, claires, lumineuses, vives, ternes, sombres, éclatantes, violentes. La
composition des couleurs primaires permettent de reproduire toute les couleurs que l’œil
de l’être humaine peut voire. Chaque couleur possède une symbolique qu’elle peut
utiliser à des fins expressives par exemple la couleur blanche qui symbolise la vie,
26
naissance, pureté, vertu, silence et la couleur jaune qui symbolise la joie, stimulation
mais aussi vanité, gène, maladie.
L’éclairage concerne l’intensité des couleurs et leurs qualités, leurs angularités et leurs
sources. Elles peuvent être chaudes (jaune, orange, rouge…) et suggérer chaleur,
dynamisme, vie, envie voire la violence ou elles sont froides (bleu, vert, violet, noir) et
suggèrent le calme, l’apaisement.
7. L’analyse de l’image :
Pour analyser les images, Laurent Gervereau ; dans son livre Voir, comprendre
analyser, les images ; propose trois étapes d’analyse.
7 .1. Décrire
Cette première étape consiste à décrire l’univers général de l’image. Elle reste
étape fondamentale, car décrire c’est comprendre. Elle est devisée en trois parties :
7.1.1. Technique :
Selon Gervereau ce sont toutes les informations matérielles concernant les documents
concernés. Il s’agit du :
-Nom de l’émetteur ou des émetteurs,
-Le mode d’identification des émetteurs,
-Date de production,
-Le type du support et technique employée,
-Le format,
-La localisation.
7.1.2. Stylistique :
Il importe d’interroger les constituants plastiques propres de l’objet d’analyse. »
Autrement dit
-Le nombre de couleur, l’estimation des surfaces et des prédominances
-Le volume et intentionnalité du volume,
-L’organisation iconique(les lignes directrices)
27
7.1.3 Thématique :
Elle concerne essentiellement La première lecture. Essayant de dégager la signification
principale de l’image et, éventuellement, des significations secondaires. Elle s’intéresse
à:
-Le titre de l’œuvre et le rapport (s’il y en a) texte image,
-L’inventaire des éléments représentés,
- Les symboles et les thématiques d’ensemble.
Cette phase comprend l’étude du contexte. Une image est toujours produite dans
un but et dès sa création entame une nouvelle vie. Laurent Gervereau distingue deux
contextes.
7 .3. Interpréter :
L’interprétation est la phase la plus importante. L’interprétation n’a pas pour ambition
de tout dire sur une image, ni d’être définitive. Elle comprend aussi deux étapes.
28
-Les suggestions du ou des créateurs de l’image sur les interprétations différentes de son
titre, de son sens premier.
-En fonction des éléments forts relevés dans la description, l’étude du contexte,
l’inventaire d’interprétations étagées dans le temps, quel bilan général pouvons-nous
déduire ?
- Comment regardons-nous cette image aujourd’hui ?
-Quelle appréciation subjective tenant à notre goût individuel – annoncé comme telle –
pouvons-nous donner ?
En effet, selon Gromer et Weiss, « on n’écrit pas à partir de rien, sur commande, sans
préalable ni contexte, sans envie de le faire, sans stimulation à cette envie. Il faut
établir une situation créative »1 et il paraît alors que l’image peut prendre la place de ce
« rien » et stimuler l’envie d’écrire.
L’image peut alors être vue, non plus comme une illustration d’un texte, comme un
décor, mais comme une stimulation riche à l’écrit, le point de départ d’une histoire,
courte ou longue. Nous pouvons partir d’une image pour rédiger un texte d’invention
qui vient en regard de celle-ci, soit en racontant l’histoire de cette image, soit en
1
lilie2fr.pagesperso-orange.fr/ consulté le 09/04/2015.
29
expriment son regard. C'est-à-dire en décrivant ses propres réactions, description
subjectif.
Conclusion :
D’après tout ce que nous avons rapproché sur l’image dans ce chapitre, nous
pouvons dire que le statut de l’image en pédagogie mérite l’intérêt qu’on lui porte. En
effet, l’image suscite les interrogations chez les apprenants et elle les lance dans
l’imagination. Par conséquent son exploitation au sein de la classe des langues devient
indispensable. C’est l’avis des spécialistes du domaine que nous partageons. Ils voient
dans l’image un facteur qui peut éveiller les intérêts des apprenants et les aider à
produire des énoncés véhiculant du sens.
30
Chapitre III :
Analyse et interprétation
des résultats
31
Introduction :
« Au terme de la 5°AP, l’élève sera capable de produire, à partir d’un support oral ou
visuel (texte, image), un énoncé oral ou écrit adapté à une situation de communication
donnée et mettant en œuvre des faits de langue fondamentaux. 1»
Il ne s’agit pas de repérer des mots ou une structure donnée dans un dialogue.
Mais de produire des discours à partir d’une compréhension de la situation présentée par
le texte oral ou écrit ou par l’illustration. Par conséquent, la production écrite est
l’objectif à atteindre dans le cadre du projet pour faire produire différents types de
textes : pour raconter, pour décrire, pour informer et/ou dialoguer. Autrement dit,
l’élève est amené progressivement à écrire des textes dans des situations signifiantes,
1
Opcit, p 161
32
par exemple écrire une lettre pour inviter les parents d’élèves à une fête de l’école. Ces
produits peuvent être diffusés dans la société ce qui motive les élèves.
C’est une séance dont le but est de préparer l'élève à la production écrite. C'est un
atelier où l'on initie l'élève à la production de texte de type discursifs bien définis et à y
appliquer tout ce qu'il aura appris tout le long de la séquence. Pour ce faire l'enseignant
devra préparer quelques activités de réécriture, des exercices lacunaires ou
reconstitution d'un paragraphe pour mettre en place les compétences visées.
Lors de cette séance l'élève est confronté à la lumière de ce qu'il aura appris
précédemment; à la production écrite proprement dite, en classe et individuellement.
L’enseignant procède à la façon suivante :
1-Un petit rappel de texte de type discursif (vocabulaire, structure, sa visée et le temps à
employer).
2-L’enseignant écrit le sujet de la production écrite ( une petite situation problème)
suivie d'une lecture individuelle ou deux.
33
3- En bas du sujet, il écrit la consigne de la production écrite bien précisée.
4- Il termine la consigne par des conseils, des orientations ou parfois des
recommandations pour que la production écrite soit une situation d'intégration dans
laquelle l'apprenant intègre ses compétences antérieures.
5- En terminant la consigne, maintenant le reste du temps c'est pour les apprenants qui
commencent la rédaction de leurs paragraphes.
Le travail peut se faire de manière individuelle ou collective. C’est à l’enseignant de
décider.
34
d’incohérence.
6) Les copies sont distribuées aux élèves à la fin de la séance et ils précèdent à une
correction individuelle et l'amélioration de leurs textes en suivant le code de correction
afin d'avoir une deuxième note.
L’image occupe une place importante dans l’enseignement des langues étrangères
parce qu’elle véhicule du sens et susceptible de faire appel à l’imagination voire à
l’affectif de l’apprenant. Il s’avère que certains élèves n’ont pas la capacité imaginante
suffisante pour écrire une histoire. L'usage d'images séquentielles constitue un support
pertinent au service de la production écrite. Elle constitue une source d’idées et une
aide pour des élèves qui ont du mal à se lancer dans l’écriture. Les images séquentielles
permettent aux élèves d’imaginer et de suivre les événements et d’écrire le déroulement
de l'histoire.
En fait, il s’agit de faire écrire les élèves c'est-à-dire produire un texte à partir
d'images séquentielles. C’est imaginer et écrire le déroulement de l'histoire, image par
image. Le fait d’ordonner ces images leur a permis d’identifier l’histoire narrée, ce qui
est une avance prise pour leur travail de production écrite.
35
4. Présentation de l’expérimentation
Notre travail, à titre de rappel porte sur la production écrite, sa relation avec les
images séquentielles, ainsi le but de notre travail est de trouver une technique
d’enseignement adéquate, qui nous permettra de mieux voir comment améliorer cet
exercice de production chez nos élèves, vu qu’il est d’une grande importance dans
l’évaluation des apprentissages et dans la vie quotidienne. Dans notre travail nous allons
montrer comment par le biais des images, l’élève peut améliorer sa production écrite.
Notre choix s’est porté sur les apprenants de la 5éme année primaire, qui sont à leur
troisième année d’apprentissage de FLE dont l’âge varie entre (9-10 ans). Nous avons
choisi un groupe qui contient trente (30) apprenants. Rappelant que dans cette école, il
y’a trois classes de 5 AP. Nous avons pris dix élèves de chaque classe.
-Le nombre des garçons : 10.
-Le nombre des filles : 20.
4.2. Le corpus :
Notre expérimentation est menée sur les productions écrites des élèves des 5
année primaire, scolarisé à l’école primaire Embarek ElAnnbi willaya de Biskra,
année 2014/2015
4.3. L’école :
36
4.4. La classe
Elle contient quatre rangées, les tables sont disposées les unes derrière les autres,
de plus, elle est vaste et airée, ce qui aide les apprenants à travailler dans de bonnes
conditions.
Nous avons remarqué pendant notre présence, cette relation de respect mutuelle entre
l’enseignant et les apprenants.
4.5. Le temps :
Nous avons opté pour la méthode analytique, nous avons analysé les productions
écrites des élèves.
5. Présentation de l’activité
:
C’est une activité de production écrite où nous avons fait écrire les élèves à partir
d’un support visuel « les images séquentielles ». Au-delà de la maitrise de la langue, il
est aussi important de nourrir l’imaginaire des élèves. Pour cela, nous avons
accompagné la consigne par six images racontant une histoire intitulée « jouer au
ballon ». Ces images sont mises en ordre. Attirant votre attention que nous avons
proposé à l’enseignante trois sujets différents de productions écrites à partir d’images
séquentielles intitulés : « jouer au ballon », « les pompiers » et « se préparer le
matin ». L’enseignante a choisi le sujet « jouer au ballon » parce qu’elle le considère
37
le plus motivant et plus adéquat au niveau de ses élèves. Nous avons aussi proposé un
tableau sur lequel nous avons mentionné des noms et des verbes afin que les élèves
utilisent dans leurs productions.
Dans cette activité, les élèves sont amenés à percevoir les images, les analyser
puis extraire les informations. C'est-à-dire, ils vont repérer les éléments essentiels dans
les images pour écrire leurs histoires. Rappelant que les élèves vont répondre sur la
même feuille. Car il nous semble pratique de garder les images devant les élèves
lorsqu’ils écrivent.
5 .1.L’activité :
-Regarde les images et raconte ton histoire. Ecrit au moins une phrase par image. Aide-
toi du tableau.
38
Noms Verbes
garçon fenêtre jouer
ami père lancer
ballon monsieur taper
pied peur casser
football verre changer
vitre honte remplacer
gronder
disputer
briser
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………….
Le choix de la production d’une histoire n’est pas du au hasard. Cette activité peut
être faite au niveau du deuxième projet intitulé « Lire et écrire un conte ». Le but de
cette activité est de faire écrire les élèves de courtes phrases à partir ces images. En
d’autres termes, les images présentent une banque d’idées à partir lesquelles les élèves
vont produire un court texte narratif de cinq à dix lignes.
39
L’élément perturbateur : un des deux garçons casse la vitre.
La solution : Le père change la vitre.
Le déroulement :
40
La deuxième phase : Production écrite :
Pour chaque image, l’élève doit écrire une phrase en s’aidant des mots
proposés.
Pour les élèves les plus aisés, ils peuvent écrire deux phrases par image.
La phrase écrite doit décrire l’image.
Un travail individuel.
L’élève écrit au brouillon et après au propre.
Quand les élèves terminent, ils donnent les copies à l’enseignante.
8. La grille d’évaluation :
41
E1 X X X X X X
E2 X X X X X X
E3 X X X X X X
E4 X X X X X X
E5 X X X X X X
E6 X X X X X X
E7 X X X X X X
E8 X X X X X X
E9 X X X X X X
E10 X X X X X X
E11 X X X X X X
E12 X X X X X X
E13 X X X X X X
E14 X X X X X X
E15 X X X X X X
E16 X X X X X X
E17 X X X X X X
E18 X X X X X X
E19 X X X X X X
E20 X X X X X X
E21 X X X X X X
E22 X X X X X X
E23 X X X X X X
E24 X X X X X X
E25 X X X X X X
E26 X X X X X X
E27 X X X X X X
E28 X X X X X X
E29 X X X X X X
E30 X X X X X X
42
9. Description et analyse des résultats :
D’après les résultats du tableau et la lecture des productions des élèves, nous
pouvons dire que :
Les élèves réagissent par rapport aux images et ils ont tous produit des hypothèses
de sens. C'est-à-dire tous les élèves ont produit un écrit qu’il soit des phrases isolées ou
un paragraphe bien structuré. Ils ont tous inséré les personnages principaux dans leurs
histoires. Ils ont nommé ces personnages ; les deux garçons (Sife, Samir, Ali, Amine,
Rami, Rafik…etc), et pour le troisième personnage, chaque élève le voit différemment,
pour certains, c’est le père, le monsieur ou le voisin, pour d’autres c’est un plombier, ils
veulent dire que c'est la personne qui répare les fenêtres.
Les élèves ont tous raconté ce qui se passe sur les images. Ils ont respecté l’ordre
chronologique des événements figurants sur les six images. Il parait que les élèves ne
manquent pas d’idées. Ils ont même essayé d’introduire et de rapporter les paroles des
personnages.
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Certains élèves ont indiqué le cadre spatio-temporel de l’histoire. En utilisant les
formules d’entrés :
44
C3 Il a écrit au moins une phrase par image:
Nous avons 11élèves qui n’ont pas écrit six phrases bien qu’ils racontent tous
l’évènement figurant sur les images. Cela est du à :
-Certains élèves n’ont pas écrit des phrases simples. Ils ont produit des phrases longues
où ils décrivent deux images ou plus.
-Pour les autres, nous avons remarqué qu’ils ont des difficultés au niveau de la syntaxe.
Certains ont pu rédiger tout un paragraphe sans aucune ponctuation : ni majuscule au
début des phrases, ni point à la fin, ni tout autre signe. D’autres ont utilisé certes la
ponctuation mais de façon totalement incohérente, ajoutant des majuscules au gré de
leurs envies.
Dans cet exemple, l’élève décrit les trois premières images en une seule phrase.
C3Les verbes sont conjugués.
Certains élèves ont conjugué tous les verbes figurant dans leur texte (exemple1).
Pour d’autres, ils ont conjugué quelque verbe et les autres sont à l’infinitif (exemple2).
Nous avons constaté que les élèves ont employé le présent de l’indicatif (le présent de
narration) ou le passé composé.
exemple1 :
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Exemple2 :
D’une manière générale, les élèves ont su utilisé les aides mis en place. Tous les
élèves ont utilisé quelque mot existant dans le tableau pour décrire les images.
Pendant la lecture du corpus, nous avons constaté que la majorité des élèves ont
commis des erreurs sur des niveaux différents. Mais le nombre des erreurs commises
diffère d’un élève à un autre. Ces erreurs constatées renvoient aux difficultés rencontrés
par les élèves pendant l’application des règles de la langue française.
Exemples :
Dais Dit
beaucou beaucoup
enfans enfants
mi mais
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vien vient
a lancer a lancé
caro carreau
novo nouveau
son sont
-Il ya des élèves en difficulté qui sont incapable de recopier les mots correctement du
tableau.
Romplace remplace
peure père
balon ballon
rami Rami
bachir Bachir
amine Amine
samir Samir
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- Après un point.
Conclusion
D’une manière générale, les élèves ont su exploité les images. Ils ont presque
raconté tous les évènements de l’histoire. L’image présente une banque d’idées pour les
élèves. Elle évite que les élèves soient totalement découragés. Cependant, les élèves
souffrent des difficultés au niveau de l’orthographe et de la syntaxe. Nous avons trouvé
des phrases mal construites. Alors, nous pouvons déduire que les images aident les
élèves et les incitent à se lancer dans l’écriture, rafraîchissent leurs imagination et les
difficultés rencontrées reste à travailler au fur et au mesure.
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CONCLUSION
GENERALE
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Conclusion générale
A la fin de ce modeste travail, qui porte sur l’exploitation des images séquentielles
dans l’enseignement de la production écrite chez les élèves de 5Ap. Nous avons déduit
que l’image sert comme un déclencheur de la production écrite. En effet, l’importance
de ce travail était plus les idées qui proviennent des images séquentielles que la manière
d’écrire elle-même(le produit).
D’après les difficultés observées chez les élèves dans la production écrite en fle,
nous avons pensé à réaliser ce travail et nous avons essayé de répondre à notre
problématique posée auparavant : comment préparer les élèves à la production écrite ?
Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour les aider à améliorer leurs écrits ?
Pour répondre à ces questions, nous avons mené une recherche où nous avons
essayé d’éclaircir tout d’abord le domaine de l’écrit et l’importance de la compétence
de l’écrit dans l’apprentissage de la langue étrangère en proposant quelques définitions
de ce concept. Ensuite, nous avons fait un parcours sur l’image et son apport à
l’amélioration la production écrite. Sachant qu’au primaire l’enseignement doit être
attractif et motivant. En fait, ce sont les images qui permettent à l’enfant d’agir et qui le
poussent à améliorer son apprentissage.
A travers l’expérimentation que nous avons effectuée au sein des classes de 5AP.
Nous avons pu vérifier notre hypothèse. Nous avons proposé des exercices de la
production écrite dont la consigne construite accompagnée par des images
séquentielles. L’analyse des résultats obtenus à partir des productions écrites, nous a
permis de dire que les images séquentielles aident les élèves à se lancer dans l’écriture.
D’après le corpus, certes nous avons constaté quelques imperfections orthographiques et
syntaxiques, mais nous avons remarqué que la plupart des élèves ont produit des textes.
À travers cette recherche, nous finirons par dire que l’image a pu vraiment assurer
sa place comme document pédagogique efficace à coté de la consigne d’écriture, elle
sert l’enfant dans son apprentissage du FLE à l’école. De ce fait, les images
séquentielles sont une source d’inspiration et de motivation pour les élèves. Elles évitent
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le blocage total devant la consigne d’écriture. L’élève peut se référer à ses images à tout
moment et d’écrire tout ce qu’il voit sue celles-ci.
Enfin, nous souhaitons avoir pu donner, à travers cette modeste recherche une
description aussi objective que possible sue l’activité de la production écrite. Il est aussi
nécessaire de dire qu’il est indispensable de varier les supports et les matériaux
d’enseignement de la production écrite dans nos classes.
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BIBLIOGRAPHIE
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Bibliographie :
Les ouvrages :
Les dictionnaires :
Les mémoires :
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-
DJOUIMAA, Nedjla. Question d’écriture en FLE chez les apprenants de la 2ème
année moyenne. Etude de travaux réalisés dans le collège de« Saad Merazga, route de
Tazoult».p5
-PALANDRI, Claud, La lecture de l’image, aide pour les enfants en
difficulté,p3http://glaude.xxl.pagesperso-orange.fr/ consulté le 25/03/2015
-SLAOUTI, Dalila, Le matériel didactique au service de l’enseignement/apprentissage
du FLE en contexte algérien : cas de l’image en deuxième année Secondaire, p21
Sitographie :
http://glaude.xxl.pagesperso-orange.fr
http://asl.univ-montp3.fr/.
http://lilie2fr.pagesperso-orange.fr/
https://books.google.fr
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ANNEXES
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