Cour SQL 1
Cour SQL 1
Cour SQL 1
1/34
SQL SELECT
L’utilisation la plus courante de SQL consiste à lire des données issues de la base de données. Cela
s’effectue grâce à la commande SELECT, qui retourne des enregistrements dans un tableau de
résultat. Cette commande peut sélectionner une ou plusieurs colonnes d’une table.
Commande basique
L’utilisation basique de cette commande s’effectue de la manière suivante :
SELECT nom_du_champ
FROM nom_du_tableau
Exemple
Imaginons une base de données appelée « client » qui contient des informations sur les clients d’une
entreprise.
Table « client » :
Si l’ont veut avoir la liste de toutes les villes des clients, il suffit d’effectuer la requête suivante :
SELECT ville
FROM client
Résultat :
ville
Paris
Nantes
Lyon
Marseille
Grenoble
2/34
Obtenir plusieurs colonnes
Avec la même table client il est possible de lire plusieurs colonnes à la fois. Il suffit tout simplement
de séparer les noms des champs souhaités par une virgule. Pour obtenir les prénoms et les noms
des clients il faut alors faire la requête suivante:
Résultat :
prenom nom
Pierre Dupond
Sabrina Durand
Julien Martin
David Bernard
Marie Leroy
Cette requête retourne exactement les mêmes colonnes qu’il y a dans la base de données. Dans
notre cas, le résultat sera donc :
Il y a des avantages et des inconvénient à l’utiliser. Pour en savoir plus sur le sujet il est recommandé
de lire l’article avantage et inconvénient du sélecteur étoile.
3/34
• Joindre un autre tableau aux résultats
• Filtrer pour ne sélectionner que certains enregistrements
• Classer les résultats
• Grouper les résultats pour faire uniquement des statistiques (note moyenne, prix le plus élevé
…)
Un requête SELECT peut devenir assez longue. Juste à titre informatif, voici une requête SELECT
qui possède presque toutes les commandes possibles :
SELECT *
FROM table
WHERE condition
GROUP BY expression
HAVING condition
{ UNION | INTERSECT | EXCEPT }
ORDER BY expression
LIMIT count
OFFSET start
A noter : cette requête imaginaire sert principale d’aide-mémoire pour savoir dans quel ordre sont
utilisé chacun des commandes au sein d’une requête SELECT.
4/34
SQL DISTINCT
L’utilisation de la commande SELECT en SQL permet de lire toutes les données d’une ou plusieurs
colonnes. Cette commande peut potentiellement afficher des lignes en doubles. Pour éviter des
redondances dans les résultats il faut simplement ajouter DISTINCT après le mot SELECT.
Commande basique
L’utilisation basique de cette commande consiste alors à effectuer la requête suivante :
Exemple
Prenons le cas concret d’une table « client » qui contient des noms et prénoms :
En utilisant seulement SELECT tous les noms sont retournés, or la table contient plusieurs fois le
même prénom (cf. Pierre). Pour sélectionner uniquement les prénoms uniques il faut utiliser la
requête suivante :
Résultat :
prenom
Pierre
Sabrina
David
Marie
Intérêt
L’utilisation de la commande DISTINCT est très pratique pour éviter les résultats en doubles.
Cependant, pour optimiser les performances il est préférable d’utiliser la commande SQL GROUP BY
lorsque c’est possible.
5/34
SQL AS (alias)
Dans le langage SQL il est possible d’utiliser des alias pour renommer temporairement une colonne
ou une table dans une requête. Cette astuce est particulièrement utile pour faciliter la lecture des
requêtes.
Syntaxe
Alias sur une colonne
La syntaxe pour renommer une colonne de colonne1 à c1 est la suivante :
A noter : à choisir il est préférable d’utiliser la commande « AS » pour que ce soit plus explicite (plus
simple à lire qu’un simple espace), d’autant plus que c’est recommandé dans le standard ISO pour
concevoir une requête SQL.
SELECT *
FROM `nom_table` AS t1
SELECT *
FROM `table`t1
SQL WHERE
La commande WHERE dans une requête SQL permet d’extraire les lignes d’une base de données
qui respectent une condition. Cela permet d’obtenir uniquement les informations désirées.
Syntaxe
La commande WHERE s’utilise en complément à une requête utilisant SELECT. La façon la plus
simple de l’utiliser est la suivante :
6/34 sql.sh
SELECT nom_colonnes
FROM nom_table
WHERE condition
Exemple
Imaginons une base de données appelée « client » qui contient le nom des clients, le nombre de
commandes qu’ils ont effectués et leur ville :
Pour obtenir seulement la liste des clients qui habitent à Paris, il faut effectuer la requête suivante :
SELECT *
FROM client
WHERE ville = 'paris'
Résultat :
Opérateurs de comparaisons
Il existe plusieurs opérateurs de comparaisons. La liste ci-jointe présente quelques uns des
opérateurs les plus couramment utilisés.
Opérateur Description
= Égale
<> Pas égale
!= Pas égale
> Supérieur à
< Inférieur à
>= Supérieur ou égale à
<= Inférieur ou égale à
IN Liste de plusieurs valeurs possibles
BETWEEN Valeur comprise dans un intervalle donnée (utile pour les nombres ou dates)
LIKE Recherche en spécifiant le début, milieu ou fin d'un mot.
7/34 sql.sh
SQL AND & OR
Une requête SQL peut être restreinte à l’aide de la condition WHERE. Les opérateurs logiques AND
et OR peuvent être utilisées au sein de la commande WHERE pour combiner des conditions.
SELECT nom_colonnes
FROM nom_table
WHERE condition1 AND condition2
Ces opérateurs peuvent être combinés à l’infini et mélangés. L’exemple ci-dessous filtre les résultats
de la table « nom_table » si condition1 ET condition2 OU condition3 est vrai :
Attention : il faut penser à utiliser des parenthèses lorsque c’est nécessaire. Cela permet d’éviter les
erreurs car et ça améliore la lecture d’une requête par un humain.
Exemple de données
Pour illustrer les prochaines commandes, nous allons considérer la table « produit » suivante :
Opérateur AND
L’opérateur AND permet de joindre plusieurs conditions dans une requête. En gardant la même table
que précédemment, pour filtrer uniquement les produits informatique qui sont presque en rupture de
stock (moins de 20 produits disponible) il faut exécuter la requête suivante :
8/34 sql.sh
Résultat :
Opérateur OR
Pour filtrer les données pour avoir uniquement les données sur les produits « ordinateur » ou «
clavier » il faut effectuer la recherche suivante :
Résultats :
Combiner AND et OR
Il ne faut pas oublier que les opérateurs peuvent être combinés pour effectuer de puissantes
recherche. Il est possible de filtrer les produits « informatique » avec un stock inférieur à 20 et les
produits « fourniture » avec un stock inférieur à 200 avec la recherche suivante :
Résultats :
9/34 sql.sh
SQL IN
L’opérateur logique IN dans SQL s’utilise avec la commande WHERE pour vérifier si une colonne est
égale à une des valeurs comprise dans set de valeurs déterminés. C’est une méthode simple pour
vérifier si une colonne est égale à une valeur OU une autre valeur OU une autre valeur et ainsi de
suite, sans avoir à utiliser de multiple fois l’opérateur OR.
Syntaxe
Pour chercher toutes les lignes où la colonne « nom_colonne » est égale à ‘valeur 1′ OU ‘valeur 2′ ou
‘valeur 3′, il est possible d’utiliser la syntaxe suivante :
SELECT nom_colonne
FROM table
WHERE nom_colonne IN ( valeur1, valeur2, valeur3, ... )
A savoir : entre les parenthèses il n’y a pas de limite du nombre d’arguments. Il est possible
d’ajouter encore d’autres valeurs.
Cette syntaxe peut être associée à l’opérateur NOT pour recherche toutes les lignes qui ne sont pas
égales à l’une des valeurs stipulées.
Simplicité de l’opérateur IN
La syntaxe utilisée avec l’opérateur est plus simple que d’utiliser une succession d’opérateur OR.
Pour le montrer concrètement avec un exemple, voici 2 requêtes qui retournerons les mêmes
résultats, l’une utilise l’opérateur IN, tandis que l’autre utilise plusieurs OR.
Exemple
Imaginons une table « adresse » qui contient une liste d’adresse associée à des utilisateurs d’une
application.
10/34 sql.sh
3 65 28 Avenue de Cornouaille 27220 Mousseaux-Neuville
4 67 41 Rue Marcel de la Provoté 76430 Graimbouville
5 68 18 Avenue de Navarre 75009 Paris
Si l’ont souhaite obtenir les enregistrements des adresses de Paris et de Graimbouville, il est
possible d’utiliser la requête suivante :
SELECT *
FROM adresse
WHERE addr_ville IN ( 'Paris', 'Graimbouville' )
Résultats :
SQL BETWEEN
L’opérateur BETWEEN est utilisé dans une requête SQL pour sélectionner un intervalle de données
dans une requête utilisant WHERE. L’intervalle peut être constitué de chaînes de caractères, de
nombres ou de dates. L’exemple le plus concret consiste par exemple à récupérer uniquement les
enregistrements entre 2 dates définies.
Syntaxe
L’utilisation de la commande BETWEEN s’effectue de la manière suivante :
SELECT *
FROM table
WHERE nom_colonne BETWEEN 'valeur1' AND 'valeur2'
La requête suivante retournera toutes les lignes dont la valeur de la colonne « nom_colonne » sera
comprise entre valeur1 et valeur2.
id nom date_inscription
1 Maurice 2012-03-02
2 Simon 2012-03-05
3 Chloé 2012-04-14
4 Marie 2012-04-15
5 Clémentine 2012-04-26
11/34 sql.sh
Si l’ont souhaite obtenir les membres qui se sont inscrit entre le 1 avril 2012 et le 20 avril 2012 il est
possible d’effectuer la requête suivante :
SELECT *
FROM utilisateur
WHERE date_inscription BETWEEN ’2012-04-01′ AND ’2012-04-20′
Résultat :
id nom date_inscription
3 Chloé 2012-04-14
4 Marie 2012-04-15
Résultat :
id nom date_inscription
1 Maurice 2012-03-02
2 Simon 2012-03-05
3 Chloé 2012-04-14
SQL LIKE
L’opérateur LIKE est utilisé dans la clause WHERE des requêtes SQL. Ce mot-clé permet d’effectuer
une recherche sur un modèle particulier. Il est par exemple possible de rechercher les
enregistrements dont la valeur d’une colonne commence par telle ou telle lettre. Les modèles de
recherches sont multiple.
Syntaxe
La syntaxe à utiliser pour utiliser l’opérateur LIKE est la suivante :
SELECT *
FROM table
WHERE colonne LIKE modele
Dans cet exemple le « modèle » n’a pas été défini, mais il ressemble très généralement à l’un des
exemples suivants :
• LIKE ‘%a’ : le caractère « % » est un caractère joker qui remplace tous les autres caractères.
Ainsi, ce modèle permet de rechercher toutes les chaines de caractère qui se termine par un «
a ».
12/34 sql.sh
• LIKE ‘a%’ : ce modèle permet de rechercher toutes les lignes de « colonne » qui commence
par un « a ».
• LIKE ‘%a%’ : ce modèle est utilisé pour rechercher tous les enregistrement qui utilisent le
caractère « a ».
• LIKE ‘pa%on’ : ce modèle permet de rechercher les chaines qui commence par « pa » et qui
se terminent par « on », comme « pantalon » ou « pardon ».
• LIKE ‘a_c’ : peu utilisé, le caractère « _ » (underscore) peut être remplacé par n’importe quel
caractère, mais un seul caractère uniquement (alors que le symbole pourcentage « % » peut
être remplacé par un nombre incalculable de caractères . Ainsi, ce modèle permet de
retourner les lignes « aac », « abc » ou même « azc ».
Exemple
Imaginons une table « client » qui contient les enregistrement d’utilisateurs :
id nom ville
1 Léon Lyon
2 Odette Nice
3 Vivien Nantes
4 Etienne Lille
SELECT *
FROM client
WHERE ville LIKE 'N%'
id nom ville
2 Odette Nice
3 Vivien Nantes
SELECT *
FROM client
WHERE ville LIKE '%e'
Résultat :
id nom ville
2 Odette Nice
4 Etienne Lille
13/34 sql.sh
SQL GROUP BY
La commande GROUP BY est utilisée en SQL pour grouper plusieurs résultats et utiliser une fonction
de totaux sur un groupe de résultat. Sur une table qui contient toutes les ventes d’un magasin, il est
par exemple possible de liste regrouper les ventes par clients identiques et d’obtenir le coût total des
achats pour chaque client.
A noter : cette commande doit toujours s’utiliser après la commande WHERE et avant la commande
HAVING.
Exemple d’utilisation
Prenons en considération une table « achat » qui résume les ventes d’une boutique :
Ce tableau contient une colonne qui sert d’identifiant pour chaque ligne, une autre qui contient le
nom du client, le coût de la vente et la date d’achat.
Pour obtenir le coût total de chaque client en regroupant les commandes des mêmes clients, il faut
utiliser la requête suivante :
La fonction SUM() permet d’additionner la valeur de chaque tarif pour un même client. Le résultat
sera donc le suivant :
client SUM(tarif)
Pierre 262
Simon 47
Marie 38
14/34 sql.sh
La manière simple de comprendre le GROUP BY c’est tout simplement d’assimiler qu’il va éviter de
présenter plusieurs fois les mêmes lignes. C’est une méthode pour éviter les doublons.
Juste à titre informatif, voici ce qu’on obtient de la requête sans utiliser GROUP BY.
Requête :
Résultat :
client SUM(tarif)
Pierre 262
Simon 47
Marie 38
Marie 38
Pierre 262
15/34 sql.sh
SQL HAVING
La condition HAVING en SQL est presque similaire à WHERE à la seule différence que HAVING
permet de filtrer en utilisant des fonctions telles que SUM(), COUNT(), AVG(), MIN() ou MAX().
Syntaxe
L’utilisation de HAVING s’utilise de la manière suivante :
Cela permet donc de SÉLECTIONNER les colonnes DE la table « nom_table » en GROUPANT les
lignes qui ont des valeurs identiques sur la colonne « colonne1″ et que la condition de HAVING soit
respectée.
Important : HAVING est très souvent utilisé en même temps que GROUP BY bien que ce ne soit
pas obligatoire.
Exemple
Pour utiliser un exemple concret, imaginons une table « achat » qui contient les achats de différents
clients avec le coût du panier pour chaque achat.
Si dans cette table on souhaite récupérer la liste des clients qui ont commandé plus de 40€, toute
commandes confondu alors il est possible d’utiliser la requête suivante :
Résultat :
client SUM(tarif)
Pierre 162
Simon 47
16/34 sql.sh
SQL ORDER BY
La commande ORDER BY permet de trier les lignes dans un résultat d’une requête SQL. Il est
possible de trier les données sur une ou plusieurs colonnes, par ordre ascendant ou descendant.
Syntaxe
Une requête où l’ont souhaite filtrer l’ordre des résultats utilise la commande ORDER BY de la sorte :
Par défaut les résultats sont classés par ordre ascendant, toutefois il est possible d’inverser l’ordre
en utilisant le suffixe DESC après le nom de la colonne. Par ailleurs, il est possible de trier sur
plusieurs colonnes en les séparant par une virgule. Une requête plus élaboré ressemblerais alors
cela :
A noter : il n’est pas obligé d’utiliser le suffixe « ASC » sachant que les résultats sont toujours classé
par ordre ascendant par défaut. Toutefois, c’est plus pratique pour mieux s’y retrouver, surtout si on a
oublié l’ordre par défaut.
Exemple
Pour l’ensemble de nos exemple, nous allons prendre un base « utilisateur » de test, qui contient les
données suivantes :
Pour récupérer la liste de ces utilisateurs par ordre alphabétique du nom de famille, il est possible
d’utiliser la requête suivante :
SELECT *
FROM utilisateur
ORDER BY nom
17/34 sql.sh
Résultat :
id nom prenom date_inscription tarif_total
4 Dubois Chloé 2012-02-16 98
5 Dubois Simon 2012-02-23 27
2 Dupond Fabrice 2012-02-07 65
1 Durand Maurice 2012-02-05 145
3 Durand Fabienne 2012-02-13 90
En utilisant deux méthodes de tri, il est possible de retourner les utilisateurs par ordre alphabétique
ET pour ceux qui ont le même nom de famille, les trier par ordre décroissant d’inscription. La requête
serait alors la suivante :
SELECT *
FROM utilisateur
ORDER BY nom, date_inscription DESC
Résultat :
18/34 sql.sh
• Obliger de remplir toutes les données, tout en respectant l’ordre des colonnes
• Il n’y a pas le nom de colonne, donc les fautes de frappe sont limitées. Par ailleurs, les
colonnes peuvent être renommées sans avoir à changer la requête
• L’ordre des colonnes doit resté identique sinon certaines valeurs prennent le risque d’être
complétée dans la mauvaise colonne
Insérer une ligne en spécifiant seulement les colonnes souhaitées
Cette deuxième solution est très similaire, excepté qu’il faut indiquer le nom des colonnes avant «
VALUES ». La syntaxe est la suivante :
A noter : il est possible de ne pas renseigner toutes les colonnes. De plus, l’ordre des colonnes n’est
pas important.
A noter : lorsque le champ à remplir est de type VARCHAR ou TEXT il faut indiquer le texte entre
guillemet simple. En revanche, lorsque la colonne est un numérique tel que INT ou BIGINT il n’y a
pas besoin d’utiliser de guillemet, il suffit juste d’indiquer le nombre.
19/34 sql.sh
SQL UPDATE
La commande UPDATE permet d’effectuer des modifications sur des lignes existantes. Très souvent
cette commande est utilisée avec WHERE pour spécifier sur quelles lignes doivent porter la ou les
modifications.
Syntaxe
La syntaxe basique d’une requête utilisant UPDATE est la suivante :
UPDATE table
SET nom_colonne_1 = 'nouvelle valeur'
WHERE condition
Cette syntaxe permet d’attribuer une nouvelle valeur à la colonne nom_colonne_1 pour les lignes qui
respectent la condition stipulé avec WHERE. Il est aussi possible d’attribuer la même valeur à la
colonne nom_colonne_1 pour toutes les lignes d’une table si la condition WHERE n’était pas utilisée.
A noter, pour spécifier en une seule fois plusieurs modification, il faut séparer les attributions de
valeur par des virgules. Ainsi la syntaxe deviendrait la suivante :
UPDATE table
SET colonne_1 = 'valeur 1', colonne_2 = 'valeur 2', colonne_3 = 'valeur 3'
WHERE condition
Exemple
id nom rue ville code_postal pays
1 Chantal 12 Avenue du Petit Trianon Puteaux 92800 France
2 Pierre 18 Rue de l'Allier Ponthion 51300 France
3 Romain 3 Chemin du Chiron Trévérien 35190 France
Pour modifier l’adresse du client Pierre, il est possible d’utiliser la requête suivante :
UPDATE client
SET rue = '49 Rue Ameline',
ville = 'Saint-Eustache-la-Forêt',
code_postal = '76210'
WHERE id = 2
Résultat :
20/34 sql.sh
SQL DELETE
La commande DELETE en SQL permet de supprimer des lignes dans une table. En utilisant cette
commande associé à WHERE il est possible de sélectionner les lignes concernées qui seront
supprimées.
Attention : Avant d’essayer de supprimer des lignes, il est recommandé d’effectuer une sauvegarde
de la base de données, ou tout du moins de la table concernée par la suppression. Ainsi, s’il y a une
mauvaise manipulation il est toujours possible de restaurer les données.
Syntaxe
La syntaxe pour supprimer des lignes est la suivante :
Attention : s’il n’y a pas de condition WHERE alors toutes les lignes seront supprimées et la table
sera alors vide.
Exemple
Imaginons une table « utilisateur » qui contient des informations sur les utilisateurs d’une application.
id nom prenom date_inscription
1 Bazin Daniel 2012-02-13
2 Favre Constantin 2012-04-03
3 Clerc Guillaume 2012-04-12
4 Ricard Rosemonde 2012-06-24
5 Martin Natalie 2012-07-02
Si l’ont souhaite supprimer les utilisateurs qui se sont inscrit avant le « 10/04/2012″, il va falloir
effectuer la requête suivante :
21/34 sql.sh
SQL CREATE DATABASE
La création d’une base de données en SQL est possible en ligne de commande. Même si les
systèmes de gestion de base de données (SGBD) sont souvent utilisés pour créer une base, il
convient de connaître la commande à utiliser, qui est très simple.
Syntaxe
Pour créer une base de données qui sera appelé « ma_base » il suffit d’utiliser la requête suivante
qui est très simple :
L’option IF NOT EXISTS permet juste de ne pas retourner d’erreur si une base du même nom existe
déjà. La base de données ne sera pas écrasée.
Options
Dans le standard SQL la commande CREATE DATABASE n’existe normalement pas. En conséquent
il revient de vérifier la documentation des différents SGBD pour vérifier les syntaxes possibles pour
définir des options. Ces options permettent selon les cas, de définir les jeux de caractères, le
propriétaire de la base ou même les limites de connexion.
Syntaxe
Pour supprimer la base de données « ma_base », la requête est la suivante :
Attention : cela va supprimer toutes les tables et toutes les données de cette base. Si vous n’êtes
pas sûr de ce que vous faites, n’hésitez pas à effectuer une sauvegarde de la base avant de
supprimer.
Syntaxe
La syntaxe générale pour créer une table est la suivante :
Dans cette requête, 4 colonnes ont été définies. Le mot-clé « type_donnees » sera à remplacer par
un mot-clé pour définir le type de données (INT, DATE, TEXT …). Pour chaque colonne, il est
également possible de définir des options telles que (liste non-exhaustive) :
• NOT NULL : empêche d’enregistrer une valeur nulle pour une colonne.
• DEFAULT : attribuer une valeur par défaut si aucune données n’est indiquée pour cette
colonne lors de l’ajout d’une ligne dans la table.
• PRIMARY KEY : indiquer si cette colonne est considérée comme clé primaire pour un index.
Exemple
Imaginons que l’ont souhaite créer une table utilisateur, dans laquelle chaque ligne correspond à un
utilisateur inscrit sur un site web. La requête pour créer cette table peut ressembler à ceci :
23/34 sql.sh
caractères au maximum
• prenom : idem mais pour le prénom
• email : adresse email enregistré sous 255 caractères au maximum
• date_naissance : date de naissance enregistré au format AAAA-MM-JJ (exemple : 1973-11-
17)
• pays : nom du pays de l’utilisateur sous 255 caractères au maximum
• ville : idem pour la ville
• code_postal : 5 caractères du code postal
• nombre_achat : nombre d’achat de cet utilisateur sur le site
Syntaxe de base
D’une manière générale, la commande s’utilise de la manière suivante :
Le mot-clé « instruction » ici sert à désigner une commande supplémentaire, qui sera détaillée ci-
dessous selon l’action que l’ont souhaite effectuer : ajouter, supprimer ou modifier une colonne.
Exemple
Pour ajouter une colonne qui correspond à une rue sur une table utilisateur, il est possible d’utiliser la
requête suivante :
MySQL
ALTER TABLE nom_table
MODIFY nom_colonne type_donnees
PostgreSQL
ALTER TABLE nom_table
ALTER COLUMN nom_colonne TYPE type_donnees
Ici, le mot-clé « type_donnees » est à remplacer par un type de données tel que INT, VARCHAR,
TEXT, DATE …
MySQL
Pour MySQL, il faut également indiquer le type de la colonne.
Ici « type_donnees » peut correspondre par exemple à INT, VARCHAR, TEXT, DATE …
PostgreSQL
Pour PostgreSQL la syntaxe est plus simple et ressemble à ceci (le type n’est pas demandé) :
25/34 sql.sh
SQL DROP TABLE
La commande DROP TABLE en SQL permet de supprimer définitivement une table d’une base de
données. Cela supprime en même temps les éventuels index, trigger, contraintes et permissions
associées à cette table.
Attention : il faut utiliser cette commande avec attention car une fois supprimée, les données sont
perdues. Avant de l’utiliser sur une base importante il peut être judicieux d’effectuer un backup (une
sauvegarde) pour éviter les mauvaises surprises.
Syntaxe
Pour supprimer une table « nom_table » il suffit simplement d’utiliser la syntaxe suivante :
A savoir : s’il y a une dépence avec une autre table, il est recommandé de les supprimer avant de
supprimer la table. C’est le cas par exemple s’il y a des clés étrangères.
Intérêts
Il arrive qu’une table soit créé temporairement pour stoquer des données qui n’ont pas vocation à
être ré-utiliser. La suppression d’une table non utilisée est avantageux sur plusieurs aspects :
• Libérer de la mémoire et alléger le poids des backups
• Éviter des erreurs dans le futur si une table porte un nom similaire ou qui porte à confusion
• Lorsqu’un développeur ou administrateur de base de données découvre une application, il est
plus rapide de comprendre le système s’il n’y a que les tables utilisées qui sont présente
Exemple de requête
Imaginons qu’une base de données possède une table « client_2009 » qui ne sera plus jamais utilisé
et qui existe déjà dans un ancien backup. Pour supprimer cette table, il suffit d’effectuer la requête
suivante :
Jointure SQL
Les jointures en SQL permettent d’associer plusieurs tables dans une même requête. Cela permet
d’exploiter la puissance des bases de données relationnelles pour obtenir des résultats qui
combinent les données de plusieurs tables de manière efficace.
Types de jointures
Il y a plusieurs méthodes pour associer 2 tables ensemble. Voici la liste des différentes techniques
qui sont utilisées :
• INNER JOIN : jointure interne pour retourner les enregistrements quand la condition est vrai
dans les 2 tables. C’est l’une des jointures les plus communes.
• CROSS JOIN : jointure croisée permettant de faire le produit cartésien de 2 tables. En
d’autres mots, permet de joindre chaque lignes d’une table avec chaque lignes d’une seconde
26/34 sql.sh
table. Attention, le nombre de résultats est en général très élevé.
• LEFT JOIN (ou LEFT OUTER JOIN) : jointure externe pour retourner tous les
enregistrements de la table de gauche (LEFT = gauche) même si la condition n’est pas vérifié
dans l’autre table.
• RIGHT JOIN (ou RIGHT OUTER JOIN) : jointure externe pour retourner tous les
enregistrements de la table de droite (RIGHT = droite) même si la condition n’est pas vérifié
dans l’autre table.
• FULL JOIN (ou FULL OUTER JOIN) : jointure externe pour retourner les résultats quand la
condition est vrai dans au moins une des 2 tables.
• SELF JOIN : permet d’effectuer une jointure d’une table avec elle-même comme si c’était une
autre table.
• NATURAL JOIN : jointure naturelle entre 2 tables s’il y a au moins une colonne qui porte le
même nom entre les 2 tables SQL
• UNION JOIN : jointure d’union
Syntaxe
Pour utiliser ce type de jointure il convient d’utiliser une requête SQL avec cette syntaxe :
SELECT *
FROM table1
INNER JOIN table2 ON table1.id = table2.fk_id
La syntaxe ci-dessus stipule qu’il faut sélectionner les enregistrements des tables table1 et table2
lorsque les données de la colonne « id » de table1 est égal aux données de la colonne fk_id de
table2.
SELECT *
FROM table1
INNER JOIN table2
WHERE table1.id = table2.fk_id
La syntaxe avec la condition WHERE est une manière alternative de faire la jointure mais qui
possède l’inconvénient d’être moins facile à lire s’il y a déjà plusieurs conditions dans le WHERE.
Exemple
Imaginons une application qui possède une table utilisateur ainsi qu’une table commande qui
contient toutes les commandes effectuées par les utilisateurs.
Table utilisateur :
27/34 sql.sh
2 Esmée Lefort esmee.lefort@example.com Lyon
3 Marine Prevost m.prevost@example.com Lille
4 Luc Rolland lucrolland@example.com Marseille
Table commande :
utilisateur_id date_achat num_facture prix_total
1 2013-01-23 A00103 203.14
1 2013-02-14 A00104 124.00
2 2013-02-17 A00105 149.45
2 2013-02-21 A00106 235.35
5 2013-03-02 A00107 47.58
Pour afficher toutes les commandes associées aux utilisateurs, il est possible d’utiliser la requête
suivante :
Résultats :
Le résultat de la requête montre parfaite la jointure entre les 2 tables. Les utilisateurs 3 et 4 ne sont
pas affichés puisqu’il n’y a pas de commandes associés à ces utilisateurs.
Attention : il est important de noter que si un utilisateur à été supprimé, alors on ne verra pas ses
commandes dans la liste puisque INNER JOIN retourne uniquement les résultats ou la condition est
vrai dans les 2 tables.
28/34 sql.sh
SQL Sous-requête
Dans le langage SQL une sous-requête (aussi appelé « requête imbriquée » ou « requête en
cascade ») consiste à exécuter une requête à l’intérieur d’une autre requête. Une requête imbriquée
est souvent utilisée au sein d’une clause WHERE ou de HAVING pou remplacer une ou plusieurs
constante.
Syntaxe
Il y a plusieurs façons d’utiliser les sous-requêtes. De cette façon il y a plusieurs syntaxes
envisageables pour utiliser des requêtes dans des requêtes.
SELECT *
FROM `table`
WHERE `nom_colonne` = (
SELECT `valeur`
FROM `table2`
LIMIT 1
)
Cet exemple montre une requête interne (celle sur « table2″) qui renvoi une seule valeur. La requête
externe quant à elle, va chercher les résultat de « table » et filtre les résultats à partir de la valeur
retournée par la requête interne.
A noter : il est possible d’utiliser n’importe quel opérateur d’égalité tel que =, >, <, >=, <= ou <>.
SELECT *
FROM `table`
WHERE `nom_colonne` IN (
SELECT `colonne`
FROM `table2`
WHERE `cle_etrangere` = 36
)
Exemple
La suite de cet article présente des exemples concrets utilisant les sous-requêtes.
29/34 sql.sh
Imaginons un site web qui permet de poser des questions et d’y répondre. Un tel site possède une
base de données avec une table pour les questions et une autre pour les réponses.
Table « question » :
Table « reponse » :
SELECT *
FROM `question`
WHERE q_id = (
SELECT r_fk_question_id
FROM `reponse`
ORDER BY r_date_ajout DESC
LIMIT 1
)
30/34 sql.sh
Ce résultat démontre que la question liée à la dernière réponse sur le forum est bien trouvée à partir
de ce résultat.
SELECT *
FROM `question`
WHERE q_id IN (
SELECT r_fk_question_id
FROM `reponse`
WHERE r_date_ajout BETWEEN '2013-01-01' AND '2013-12-31'
)
Résultats :
Une telle requête permet donc de récupérer les questions qui ont eu des réponses entre 2 dates.
C’est pratique dans notre cas pour éviter d’obtenir des réponses qui n’ont pas eu de réponses du tout
ou pas de nouvelles réponses depuis longtemps.
31/34 sql.sh
SQL EXISTS
Dans le langage SQL, la commande EXISTS s’utilise dans une clause conditionnelle pour savoir s’il y
a une présence ou non de lignes lors de l’utilisation d’une sous-requête.
A noter : cette commande n’est pas à confondre avec la clause IN. La commande EXISTS vérifie si
la sous-requête retourne un résultat ou non, tandis que IN vérifie la concordance d’une à plusieurs
données.
Syntaxe
L’utilisation basique de la commande EXISTS consiste à vérifier si une sous-requête retourne un
résultat ou non, en utilisant EXISTS dans la clause conditionnelle. La requête externe s’exécutera
uniquement si la requête interne retourne au moins un résultat.
SELECT nom_colonne1
FROM `table1`
WHERE EXISTS (
SELECT nom_colonne2
FROM `table2`
WHERE nom_colonne3 = 10
)
Dans l’exemple ci-dessus, s’il y a au moins une ligne dans table2 dont nom_colonne3 contient la
valeur 10, alors la sous-requête retournera au moins un résultat. Dès lors, la condition sera vérifiée et
la requête principale retournera les résultats de la colonne nom_colonne1 de table1.
Exemple
Dans le but de montrer un exemple concret d’application, imaginons un système composé d’une
table qui contient des commandes et d’une table contenant des produits.
Table commande :
Table produit :
32/34 sql.sh
p_id p_nom p_date_ajout p_prix
2 Ordinateur 2013-11-17 799.9
3 Clavier 2013-11-27 49.9
4 Souris 2013-12-04 15
5 Ecran 2013-12-15 250
Il est possible d’effectuer une requête SQL qui affiche les commandes pour lesquels il y a
effectivement un produit. Cette requête peut être interprétée de la façon suivante :
SELECT *
FROM commande
WHERE EXISTS (
SELECT *
FROM produit
WHERE c_produit_id = p_id
)
Résultat :
Le résultat démontre bien que seul les commandes n°1 et n°2 ont un produit qui se trouve dans la
table produit (cf. la condition c_produit_id = p_id). Cette requête est intéressante sachant qu’elle
n’influence pas le résultat de la requête principale, contrairement à l’utilisation d’une jointure qui va
concaténer les colonnes des 2 tables jointes.
33/34 sql.sh
Commentaires en SQL
Il peut être intéressant d’insérer des commentaires dans les requêtes SQL pour mieux s’y retrouver
lorsqu’il y a de grosses requêtes complexes. Il y a plusieurs façon de faire des commentaires dans le
langage SQL, qui dépendent notamment du Système de Gestion de Base de Données utilisées
(SGBD) et de sa version.
Exemple
SELECT * -- tout sélectionner
FROM table1 -- dans la table "table1"
Compatibilité
• Depuis la version 3.23.3 de MySQL
• PostgreSQL
• Oracle
• SQLite
Commentaire dièse : #
Le symbole dièse permet de faire un commentaire jusqu’à la fin de la ligne.
Exemple
SELECT * # tout sélectionner
FROM table1 # dans la table "table1"
Compatibilité
• MySQL
Commentaire multi-ligne : /* et */
Le commentaire multi-ligne à l’avantage de pouvoir indiquer où commence et où se termine le
commentaire. Il est donc possible de l’utiliser en plein milieu d’une requête SQL sans problème.
Exemple
SELECT * /* tout sélectionner */
FROM table1 /* dans la table "table1" */
WHERE 1 = /* exemple en milieu de requete */ 1
Compatibilité
• MySQL
• PostgreSQL
• Oracle
• SQL Server
• SQLite .
34/34 sql.sh