Chapitre 4+5 PDF
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La qualité du compactage est primordiale pour éviter les tassements ulterieurs, et pour améliorer
la portance du sol.
Les engins de compactage les plus courament utilisés sur les chantiers de terrassement sont :
-Les compacteurs à pneus (Pi);
-Les compacteurs vibrants à cylindres lisses (Vi);
-Les compacteurs vibrants à pieds dameurs (VPi);
-Les compacteurs statiques à pieds dameurs (SPi);
-Les plaques vibrantes (PQi);
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Les Compacteurs vibrants à cylindre lisse
Le phénoméne de vibration de l'engin est généré par la rotation d'un balourd à l'interieur du (ou
des) cylindre(s).En agissant sur la vitesse de rotation, on agit sur la fréquence de vibration, et en
jouant sur la masse du balourd et/ou son excentricité on peut modifier l'amplitude de la
vibration.
De part leur polyvalence et leur efficacité, ce sont aujourd'hui les compacteurs les plus répandus
sur les chantiers.
On distingue :
-Les monocylindres :
On pourra parfois leur reprocher bque la partie du poids de l'engin qui repose sur les pneus n'est
pas utiliée pour le compactage.
-Les tandems :
La totalité de la masse de l'engin est utilisée pour le compactage.
On distingue les tandems longitudinaux (possédant un cylindre avant et un cylindre arriére), et
les tandems tranversaux (les 2 cylindres sont fixés sur un seul essieu).
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-Les compacteurs mixtes :
Il s'agit d'un compacteur hydride dont l'un des essieuxest equipé comme un compacteur à pneus,
l'autre essieu entraine un cylindre vibrant lisse.
Ces engins sont biens adaptés sur le sol fins plastiques (surtout pas sur les sables propres) et
donnent de bons résulats avec une vitesse de travail de l'ordre de 10 à 12 km/h.
Précision que ces engins qui possédent une puissance trés élevée sont souvent équipés d'une lame
de bouteur.
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On distingue deux types de compacteurs à pieds dameurs:
- Les compacteurs vibrant à pieds dameurs classés selon les mémes critéres que les compacteurs
vibrant à cylindres lisses. On retrouve les 5 classes VP1. VP2. VP3. VP4.et VP5.
- Les compacteurs statiques à pieds dameurs avec deux classes selon la charge statique moyenne
par unité de longueur du cylindre:
SP1:30<M1/L<60 kg/cm
SP2:60<M1/L<90 kg/cm
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Chapitre 5 Les engins de mise en oeuvre des matériaux de chaussées
Finisseur
Un finisseur (ou finisher) est un engin mobile destiné à appliquer les enrobés bitumineux sur les
chaussées.
Il existe également des finisseurs pour l'application de béton, pour des chaussées, des canaux,
glissières, caniveaux, bordures, etc.
une trémie disposée à l'avant, dans laquelle les camions déversent la matière ;
une plate-forme de commande depuis laquelle le chauffeur pilote l'engin ;
une convoyeur située en dessous destinée à amener les matériaux depuis le fond de la
trémie vers la table de réglage ;
des chenilles ou des roues ;
une table de réglage, disposée à l'arrière, par où l'enrobé ou le béton est déversé sur la
chaussée, et sur laquelle il est possible de déplacer les éléments latéraux et verticaux afin
de définir l'épaisseur et la largeur de l'application ;
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Un enrobé (ou enrobé bitumineux ou béton bitumineux) est un mélange de graviers, de sable et de
liant hydrocarboné (type goudron ou bitume) appliqué en une ou plusieurs couches pour constituer
la chaussée des routes, la piste des aéroports et d'autres zones de circulation.
Fonctionnement
Pour effectuer l'application d'enrobé pour une chaussée, le camion contenant l'enrobé recule et
soulève sa benne afin de la déverser lentement dans la trémie du finisseur, puis c'est le finisseur
qui pousse celui-ci jusqu'à ce que la benne soit vide, et qu'un autre camion vienne prendre sa
place.
Au cours de l'opération, l'engin garde une vitesse la plus constante possible, tout en restant
aligné à l'axe de la chaussée à couvrir, le régleur a pour responsabilité de régler en permanence
la table de réglage afin d'assurer une application d'épaisseur et de largeur correcte, tout cela
sous le contrôle d'un chef d'application.
Il peut être intercalé entre le finisseur et les camions de transport une benne mobile,
permettant d'avoir un « tampon » d'enrobé plus important que le simple déversoir du finisseur,
afin de ne pas risquer d'interrompre l'avancée de l'engin pour cause de rupture
d'approvisionnement.
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Fraiseuse
la fraiseuse de chaussée est un engin de génie civil utilisé pour le décapage et la réfection des
chaussées, des aires industrielles ou des pistes d'aéroports, par exemple pour améliorer la
rugosité d'une piste. Elle agit par fraisage pour enlever les matériaux durs tels que béton de
ciment ou bitumineux avant d'appliquer un nouveau revêtement.
Grâce à un tambour rotatif muni de dents, pics ou couteaux, la fraiseuse désagrège les matériaux
de la chaussée sur 1 à 2 m de large et jusqu'à 32 cm de profondeur. Les matériaux fraisés sont
alors enlevés par un système de convoyage (bande de réception qui alimente une sorte de tapis
roulant appelé « bande de déversement ») jusqu'à une benne.
Les matériaux fraisés récupérés dans la benne d'un camion, peuvent être réutilisés dans des
centrales de recyclage ou d'enrobage. La fraiseuse peut aussi servir pour l'égalisation de
chaussées (fraisage fin).
Comme la fraiseuse routière est efficace, flexible et facile à utiliser, elles sont grandement
utilisées pour l'entretien et l'amélioration des conditions des autoroutes et routes municipales.
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Le tambour de fraisage est muni d'un dispositif d'arrosage d'eau qui atténue la formation de
poussière et refroidit les pics de fraisage pour en allonger la durée d'utilisation. Celle-ci est
souvent assez courte : sur des sols durs, il n'est pas rare d'utiliser trois à quatre jeux d'outils
par jour !
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Domaines d'emploi
En général, le fraisage constitue la première phase d'une opération d'entretien ; on remplace
alors l'enrobé fraisé par une épaisseur égale d'enrobé neuf sans surélévation du niveau de la
chaussée par exemple :
- sur ouvrage d'art (problème de surcharge),
- sous ouvrage d'art (problème de tirant d'air),
- lorsqu'un rehaussement du niveau de la chaussée entraînerait des travaux annexes
importants (seuils, îlots, bordures, dispositifs de retenue, etc.),
- lorsqu'on réalise un traitement partiel, en particulier sur une seule voie.
Dans tous ces cas, on peut avoir recours après étude préalable à des enrobés neufs à
performances améliorées.
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Tombereau
Le terme tombereau (dumper en anglais) est utilisé pour désigner un engin de chantier, ou de
carrière, comportant une benne montée sur un châssis.
On peut les classer en trois catégories :
- les engins de petite taille ;
- les tombereaux articulés ;
- les tombereaux rigides.
Ils sont nommés « basculeurs ». Leur charge utile varie d'une centaine de kilogrammes à
plusieurs tonnes. Ils sont généralement très maniables; certains d'entre eux ont un poste de
conduite réversible, ce qui facilite les manœuvres.
Les bennes à fond plat : qui sont particulièrement bien adaptées aux carrières de
roche dures et abrasives. Le vidage est plus régulier et l’usure de la partie arrière de la benne
est moindre.
Les bennes à double déclive : qui sont mieux adaptées aux travaux traditionnels de
terrassement. La charge est mieux centrée et la « queue » arrière est plus relevée pour mieux
retenir les matériaux dans les pentes. Par contre le vidage est moins régulier avec une usure
importante de la partie arrière de la benne dans les matériaux abrasifs.
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c) Les tombereaux à châssis articulés :
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Camion Malaxeur
Un camion malaxeur ou bétonnière portée, appelé communément camion toupie, désigne un
camion spécialisé dans le transport du béton frais. Le camion est pour l'essentiel pourvu d'un
réservoir rotatif en forme de toupie et incliné suivant un axe presque horizontal.
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Contrairement à l'idée reçue, le mouvement n'empêche pas la prise du béton. Ainsi, pour garder
toutes ses qualités, le béton ne doit pas séjourner durant une trop longue période dans le camion
(on se fixe en général un maximum de deux heures). Des adjuvants retardateurs peuvent
augmenter ce temps mais les conditions atmosphériques et notamment la température ambiante
sont des contraintes importantes.
Le camion est également muni d'un entonnoir situé au-dessus de l'ouverture, pour faciliter son
remplissage sous la centrale à béton, de canalisations amovibles, appelées « goulotte » qui
permettent de faire couler le béton directement à l'endroit où on en a besoin, et d'une cuve
d'eau, pour le nettoyage du camion et l'ajout éventuel d'eau pour fluidifier le béton à la livraison
(ceci est à éviter [et même formellement interdit] pour ne pas faire chuter la résistance du
béton).
Certains camions peuvent être équipés d'une cuve d'environ 60 litres contenant du fluidifiant qui
évite de rajouter beaucoup trop d'eau et qui évite une chute trop importante de la résistance du
béton. Les camions toupies sont parfois équipés d'un tapis convoyeur à béton embarqué ou d'une
pompe à béton , permettant de transporter le béton directement sur le lieu de coulage.
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