Anthologie
Anthologie
Anthologie
J’ai choisi d’organiser mon Anthologie en classant chronologiquement les poèmes afin de
montrer là aussi l’évolution dans le temps et de faire un lien avec mon thème.
Le premier poème que j’ai choisi est le plus ancien.
Elle s’ouvrira sur « La fille qui n’a point d’ami » de Christine de Pisan (Balade de veuvage,
Poésie), 1402.
C’est une jeune femme qui est remplie de peine et d’angoisse face à l’avenir. La solitude la
gagne de plus en plus et qui prend une grande place dans sa vie depuis la mort de son mari.
Elle se sent seule. La douleur est très forte qu’elle pense à se suicider car avec le temps qui
passe, elle continue à souffrir. Le temps est assimilé à la douleur. La solitude est personnifiée
comme un être humain, c’est elle qui la tient éveillé, elle se parle à elle-même. On retrouve
des oppositions « Ce fait amour qui la réveille Et qui la garde de dormir. »
C’est un poème écrit en vers. Il est utilisé des rimes embrasées afin qu’il y soit une sonorité
de vers.
Le second poème choisi est « Le Lac » D’Alphonse de Lamartine, Les méditations poétiques,
publié en 1820.
Le poète revient seul près du lac où il a vécu des moments heureux avec son amante qui fut
condamné par la maladie. Ce lieu lui est cher car il a été le témoin de ses amours, et lorsqu'il
y revient sans la femme aimée, il subit douloureusement la fuite du temps. Il se rend compte
que seule la nature peut conserver la trace de son amour vécu. Il se sent impuissant face à la
fuite du temps alors que le lac est indestructible et garde les souvenirs. Il a été présent du
bonheur du poète et de sa bien aimé disparues.
Dans ce poème, le temps est assimilé à l’eau car elle coule sans s’arrêter comme le temps
qui ne peut également pas s’arrêter. C’est un poème fait en vers. Le poète personnifie le
temps comme si c’était à un être humain à qu’il parlait. « Ô temps ! suspends ton vol, et
vous, heures propices ! ».
On retrouve des oppositions « Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface ». Cela fait
références à des moments de bonheur qui ne dure pas.
Le poète constate que le passé heureux est perdu dans ses souvenirs et que le temps
effacera cette trace en vieillissant.
Le troisième poème