Fiches de Révision Droit Des Affaires PDF
Fiches de Révision Droit Des Affaires PDF
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- les sources du droit des affaires proviennent de la Grèce mais essor au Moyen-Age
- les croisades ont permis un dvlp du commerce : création lettre de change et
compatibilité
- 1549 : création du premier tribunal de commerce à Toulouse
- Loi du 2 et 17 mars 1791 “Le chapelier” : tout citoyen est libre de créer un
commerce et d’exercer une activité commerciale
- 1808 : création du Code de commerce mais :
. élaboré trop vite donc mal réfléchi
. règles insuffisantes donc vite dépassé par le contexte économique
. a subi de nombreux ajouts au fil des ans :
. loi de 1909 sur les fonds de commerce
. ordonnance de 1986 sur le droit de la concurrence
- le DAF est un droit d’exception donc règle spécifique (code de commerce) ou règle
générale (code civil) lorsqu’il n’y a pas de règle spécifique
- mais les textes législatifs régissant le droit commercial sont illisibles
- tribunaux de commerce
- cours d’appel
- la chambre commerciale de la Cour de Cassation
- la CJUE
- la CEDH
- permet de répondre à la demande des commerçants qui veulent des règles simples
- utilisation de l’arbitrage
- la présence de commerçants dans les tribunaux de commerce
- le principe de liberté de la preuve
- réformes souvent mal faites et incohérentes ayant que peu d’effets bénéfiques
- il faut envisager la simplification du pdv de l’accès à la règle commerciale
A) Le secret professionnel
- pèse principalement sur le banquier qui ne peut divulguer des informations sur ses
clients
- ces opérations font partie des plus anciennes activités considérées comme
commerciales
- Loi du 24 juillet 1994 : les opérations de banque et de change comprennent :
. les opérations de dépôt (réception des fonds des clients)
. les prêts (opération de crédit)
. les services bancaires de paiement (CB, chequier)
III- Le courtage
- le courtage
- l’entreprise de commission
- l’agent d’affaires
- clinique
- hotel
- restaurant
- acte civil par nature mais qui devient un acte de commerce par accessoire car il a été
effectué par un commerçant dans le cadre de son activité commerciale
- 3 conditions pour appliquer la théorie de l’accessoire :
. l’auteur de l’acte doit être un commerçant
. celui qui invoque la théorie de l'accessoire doit être inscrit au RCS
. l’acte civil doit pouvoir se rattacher à l’activité commerciale
B) La preuve
C) L’incapacité et la solidarité
- a pour vocation de protéger les consommateurs dans leurs relations avec les
professionnels
- création du code de la consommation en 1993
1. L’information du consommateur
- les activités agricoles, libérales et associatives sont par nature civiles mais peuvent
être des actes de commerce si application de la théorie de l’accessoire
- concerne une personne, qui dans les faits, se livre à une activité commerciale de
manière habituelle alors qu’elle n’est pas inscrite dans le RCS
- rupture d’égalité entre les commerçants de fait et les commerçants de droit
- le commerçant de fait se verra opposer toutes les obligations du DAF (ex: liberté de
la preuve, …) qui incombent au commerçant inscrit en RCS sans pouvoir bénéficier
des avantages d’être commerçant (ex: bail commercial)
- Cass. Com., 17 mars 1981, arrêt Mosquée de Paris
III- Conclusion
- Si l'activité commerciale est accessoire alors l'intéressé ne devient pas pour autant
un commerçant car application de la théorie de l'accessoire donc les actes de
commerce en question deviennent des actes civils et réciproquement.
- Si la profession commerciale devient principale, c’est lorsque l’acte de commerce est
prépondérant dont on doit s’inscrire au RCS,
- Si l’activité commerciale est prépondérante mais est secondaire de l’activité
économique non commerciale, on ne peut pas savoir quelle activité englobe l’autre,
L'intéressé a la qualité de commerçant et la qualité de personne civile il est donc
soumis aux 2 régimes. Cependant, impossibilité pour les professions libérales car on
ne peut pas être libéral + commerçant.
Section 1 : L'artisanat
- Loi du 5 juillet 1996 : les artisans doivent être immatriculés dans le répertoire des
métiers
Section 2 : L’agriculture
- Arrêt Hospice de Beaune, 1976 : la personne qui transforme le raisin de ses vignes
en vin n’est pas un commerçant
- ils ont leur propre banque (crédit agricol), leur propre code (code rural) et leur propre
juridiction (tribunal paritaire des baux ruraux)
- Article L.311-1 du Code rural et de la pêche maritime : définit quels actes sont de
nature agricole
- en principe, les associations sont étrangères au DAF car elles ont un but caritatif
- Loi de 1901 article 1er et 6
- si l’association réalise des activités commerciales application de la théorie de
l’accessoire
- ordonnance du 1er décembre 1986 : les associations peuvent se livrer à des
activités commerciales si ces dernières sont prévues dans les statuts sociaux
- 2 catégories d’association :
. les associations obligées d’accomplir quelques actes de commerce afin de
couvrir leur dépense et de pouvoir vivre. Ces actes de commerce sont des actes de
commerce par accessoire.
. Les associations ayant le statut de commerçant de fait, si l’association ne
partage pas ces bénéfices malgré un nombre d’employés et de stock important alors
elle respecte la loi.
- est un commerçant celui qui exerce une activité commerciale de manière habituelle
et indépendante
I- La profession habituelle
II- L’indépendance
- l’indépendance se traduit par le fait d’agir en son nom et pour son compte
- cas ou la personne n’est pas indépendante donc pas commerçante :
. les salariés des grands magasins
. la personne ayant reçu procuration
. les dirigeants des sociétés
. le conjoint du commerçant (dans certains cas)
- s’agissant du conjoint du commerçant plusieurs statuts :
. statut de salarié : contrat de travail entre les époux mais :
. salaire correspondant à la catégorie professionnelle
. lien de subordination
. participation effective à titre professionnel
. statut de conjoint exploitant : inscrit au RCS, sur le même pied d’égalité
que son conjoint
. statut de conjoint collaborateur : participe à l’exploitation du fonds de
commerce, pas commerçant mais collaboration inscrite au RCS
I- Les restrictions qui tendent à protéger la personne qui désire entreprendre une
activité commerciale
- Loi du 15 juin 2010 : le mineur émancipé peut être commerçant sans autorisation du
juge des tutelles
C) Les adultes incapables
1. Le défaut d’honorabilité
2. L’existence d’incompatibilité
I- La liberté de la preuve
- Article L.110-3 du Code de commerce : “À l'égard des commerçants, les actes de
commerce peuvent se prouver par tous moyens à moins qu'il n'en soit autrement
disposé par la loi”.
- la preuve est libre et peut être prouvée par tous moyens
A) Le rôle du silence
B) Le rôle de l’anticipation
- la lettre de change
- la cession de créances (cessionnaire, cédé, cédant)
- la crédit bail : fait de louer des objets (camions, machines) avec possibilité d’achat à
la fin du bail
IV- La prescription
- à l’origine, il y avait une prépondérance des coutumes et des usages et seuls les
commerçants les connaissaient, d’ou leur présence
- proposition présence d’un juge professionnel afin de respecter l’IG mais :
. les commerçants vont se rallier à son avis
. les TC fonctionnent déjà très bien car très peu d’appel
. il faudra la rémunérer car les commerçants sont bénévoles eux
- ces juges-commerçants doivent suivre une formation juridique
- toutes les personnes inscrites au RCS vont élire des délégués qui eux-mêmes vont
élire les juges
- mandat de 2 ans renouvelable, limite d'âge à 30 ans
- incompatibilité d’exercer un métier dans la justice ou dans la fonction publique
- composition :
. 3 juges dont un président élu pour 4 ans
. des huissiers
. des greffiers qui contrôlent l’immatriculation au RCS
B) La compétence des Tribunaux de commerce
1. La compétence d’attribution
2. La compétence territoriale
II- L’arbitrage
A) L'intérêt de l’arbitrage
C) La procédure arbitrale
1. La désignation de l’arbitre
2. L’organisation de l’arbitrage
- créé en 1919
- le RCS est un moyen d’information et de contrôle
- obligation de s’inscrire pour les personnes physiques et morales commerçantes, les
sociétés civiles…
- délai de 15 jours pour les personnes physiques mais pas de délai pour les sociétés
car c’est dans leur intérêt de se faire immatriculer au plus vite
- tout changement doit être inscrit dans le RCS (mariage, SARL → SAS, liquidation…)
- la cessation d’activité commerciale mène à la radiation du RCS
1. La loyauté de la concurrence
a. la faute
- le dénigrement
- la confusion
- la désorganisation interne de l’entreprise rivale
- le débauchage
- le parasitisme
b. le dommage
c. le lien de causalité
d. les sanctions
2. La libre concurrence
- en principe tout ce qui n’est pas interdit est autorisé pour attirer la clientèle
- avantages :
. permet l’apparition de nouveaux produits sur le marché
. permet la baisse des prix car ça attire la clientèle
. permet l’amélioration de la qualité des produits et des services
. permet l’augmentation de la diversité des offres
- interdiction de pratiques commerciales illicites (refus de vente, rupture brutale…)
- les ententes sont réglementées (bonne entente acceptée dans le but de réaliser un
progrès)
- les abus sont prohibés (abus de domination, abus de dépendance économique)
- contrôle des opérations de concentration des entreprises
- c’est l’ensemble des biens mobiliers affectés à l’exercice des activités commerciales
- la clientèle
- le droit au bail commercial : cédé en même temps que les autres éléments du fonds
de commerce
- les enseignes et le nom commercial
- les brevets d’invention, les marques, les dessins et les modèles
- le matériel et l’outillage
- les stocks et les marchandises
I- La loi de 2010
A) Le principe
B) Les exceptions
- l’étanchéité ne profite qu’aux vendeurs de bonne foi et pas à ceux commettant des
fraudes :
. non tenue d’une comptabilité
. absence d’ouverture de comptes en banque pour chaque patrimoine
d’affectation
. omission volontaire de certains biens professionnels
- si l’activité commerciale dégage des bénéfices, ils peuvent servir à payer des dettes
personnelles
- possibilité de céder le patrimoine d’affectation à une personne physique
A) Le principe
2. L’action résolutoire
- possibilité de faire opposition dans un délai de 10 jours via une lettre recommandée
- c’est au notaire de valider ou non la demande d’opposition
- contrat par lequel le propriétaire d’un fonds de commerce loue son bien à un
commerçant qui va l’exploiter à ses risques et périls
- le locataire devra donc payer le propriétaire du fonds de commerce mais également
le propriétaire des murs
- la location présente un gros risque pour le locataire et le bailleur
- le locataire doit se faire immatriculer au RCS
- les créanciers ont un délai de 3 mois pour demander le remboursement de leurs
dettes en cas de location du fonds de commerce
- le propriétaire et le locataire sont solidairement tenus des dettes contractées par le
locataire
- sûreté destinée à garantir le paiement d’une dette mais c’est un gage sans
dépossession afin que la personne continue d’exercer son activité
- la clientèle doit être personnelle, c’est-à-dire qu’elle doit venir uniquement pour le
commerce en question
- si une clientèle se restaurent à une buvette sur un terrain de foot ce n'est pas une
clientèle personnelle car elle vient à la base voir le match et pas se restaurer
- tous les 3 ans le locataire peut résilier le bail cependant il doit prévenir au moins 6
mois à l’avance
- une clause empêchant la résiliation du bail peut être insérée dans le contrat
3. La possibilité de changer d’activité commerciale
- si le fonds de commerce est cédé alors le bail commercial suit car il fait partie des
éléments incorporels
5. Le droit de préemption
- si le bailleur décide de vendre son local, il doit informer le locataire par lettre
recommandée en lui indiquant le prix, les conditions de vente et le locataire dispose
d’un mois pour acheter les locaux
2. Le paiement du loyer
- le bailleur doit donner conger au moins 6 mois à l’avance par lettre recommandée ou
par acte extra-judiciaire
- si les conditions de renouvellement ne sont pas remplies = pas d’indemnités
- si les conditions de renouvellement sont remplies = indemnité d’éviction