Déploiement D'une Démarche Lean Manufacturing Pour Amélioration Des Flux - EL Malouani Omar PDF
Déploiement D'une Démarche Lean Manufacturing Pour Amélioration Des Flux - EL Malouani Omar PDF
Déploiement D'une Démarche Lean Manufacturing Pour Amélioration Des Flux - EL Malouani Omar PDF
Faculté
lté des Sciences et Techniques Fès
Département de Génie Mécanique
Ingénieur D’Etat
Conception Mécanique et
Innovation
Déploiement d’une
démarche Lean
Manufacturing pour
amélioration des flux
Réalisé par: Encadré par : Parrain du
A toute ma famille
Merci d’être ma famille. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi.
Introduction générale
Chapitre 1 : « Contexte général du
projet»……………………………………………1
I. L’entreprise
d’accueil……………………………………………………………………..2
I.1. DELPHI
Monde…………………………………………………………………………2
I.2. DELPHI
Maroc………………………………………………………………………….3
I.3. Produits de
DELPHI…………………………………………………………………….3
I.4. Organigramme de
DELPHI………………………………………………………………4
I.5. Présentation des Processus de
Production……………………………………………….5
I.6. Organisation de la
Production…………………………………………………………..7
II. Présentation du
projet…………………………………………………………………..7
II.1. Le cahier des charges de départ du
projet………………………………………………7
II.1.1.
Mission…………………………………………………………………………………
……8
II.1.2.Finalité……………………………………………………………………………
…………..8
II.2.
Planification…………………………………………………………………………….9
PREMIERE PARTIE : « Etude d’implantation et équilibrage des
lignes
de Production »
Chapitre 2 : « Etude d’implantation et Optimisation de la zone
T8 »……………….11
I. Etude d’implantation de la zone T8
Principale…………………………………………...12
I.1.Présentation du Projet T8 Principale…........................................................................12
Production»……………………………………………………………….38
I. Problème d’équilibrage des lignes
manufacturières………………………………………39
I.1. Ligne
manufacturière ……………………………………………………………………..40
I.2. Equilibrage d’une ligne
d’assemblage …………………………………………………….41
DELPHI Automotive Systems s’inscrit parmi celles-là et, grâce à son système
d’excellence managériale se référant aux principes mettant en œuvre l’optimisation
et l’exploitation de ses ressources (surfaces disponibles, équipements et
machines, main d’œuvre,..), de clarification des ateliers et d’augmentation de la
fluidité des flux, de maîtrise des encours et réduction des délais de production.
Dans ce sens, il m’ a été demandé dans le cadre d’un projet industriel de fin
d’études de déployer une démarche LEAN manufacturing pour amélioration des
flux. Projet dont la finalité est de régulariser le fonctionnement d’une unité de
production.
La deuxième partie concerne la mise en place d’un flux tiré pour les activités coupe
et Production, elle s’étale sur les deux derniers chapitres :
*Interior Systems
*Energy and Chassis System
*Saginaw Steering System
*Packard Electric System
*Delco Electronics Systems
*Harrisson Thermal System
*Electronics Mobile Communication Sector
DEPLPHI emploie plus de 205.700 personnes à travers le monde, et compte 99 sites
de production, 45 joint-ventures, 51 centres client t bureaux de vente, et 52 centres
techniques dans 57 pays et qui ont réalisé un chiffre d’affaires de 26.4 billion de
dollars en 2009.
DELPHI Maroc fait la production des faisceaux électriques pour voitures qui sont les
premiers composants qui se fixent sur la carrosserie et dont le rôle et d’alimenter
électriquement tous les composants et les options de la voiture.
Assistante de Direction
Hayat Makarim
Matière Première
C Manufacturing La Coupe Préparation
Manager Ingénieurie - Contrôle.
- Fils électriques. -Dénudation.
Maroc
-Mohammed
Terminaux, Passe fils.
Bahri Filali -Sertissage.
- Connecteurs, Rubans.
SUPERMARCHÉ
(Composants)
Assemblage
Amélioration des Flux Internes Page 14
- Epissure.
- Isolation de l’épissure.
- Enfilement des tuyaux. SUPERMARCHÉ
- Encliquetage.
PRODUIT FINI
(Faisceaux électriques)
Non Ok
Déchargement O
k
Contrôle Logistique
Non Conforme Matière Première
Expertise
Stockage
Quarantaine
Sortie magasin
Coupe
Coupe
Contrôle
Non Conforme Coupe
Expertise
I.6. Organisation de la production : Stockage
Rebut
Figure 3 : logigramme du flux de production
Le système de production à DELPHI est de typologie manufacturière,
centrée essentiellement sur le facteurAssemblage mains d’œuvre. Le site de
production se compose de deux zones : la zone kitting (cellules
indépendantes) chargée de produire des parties du câblage ou des
Contrôle
Non Conforme Eléctrique
Electrique
sous ensembles du câble
pour alimenter la deuxième
Expertise zone qui est la chaine de production comportant
plusieurs postes tournant selon la vitesse de la chaine, chacun des
opérateurs Rebut effectue une tache spécifique selon le modeProduction
opératoire attribuer à ce poste, Un contremaître est chargé de
Contrôle superviser la production et
Non Conforme Contention changer la vitesse de la
Expertise chaine selon la cadence de la production dans chaque
ligne manufacturière, ainsi qu’ un chef de shift est
responsable sur la production dans toute
Rebut Emballage
la zone de production dédié au projet,
tout cela devant se réaliser en coordination avec les autres services de support
(Ingénierie, maintenance, logistique,Stockage ressources humains….)et
sous la supervision d’un directeur générale qui se trouve en tête de la
hiérarchie. Logistique
En ce sens vient le présent projet touchant au principaux axes de ce système et qui vise
le déploiement d’une démarche Lean manufacturing selon son axe ‘amélioration des
flux internes’
II.1.1. Mission :
Etude et optimisation de l’implantation
Equilibrage des lignes de production
La mise en place d’un flux tiré dans les zones de coupe et production
II.1.2. Finalité :
Exploiter au mieux la surface de la zone T8 Principale
Clarifier les flux physiques dans la zone T8 Principale
Equilibrer les lignes de production afin de maximiser leur cadence globale
Maitriser les en-cours de production et prévenir les ruptures
d’approvisionnement
II.2. Planification :
La réussite d'un projet est fonction d’une gestion efficace du temps et des ressources,
sa planification permet ainsi de fixer les objectifs, de coordonner les actions, de
Conclusion :
J’ai présenté DELPHI AUTOMOTIVE SYSTEMS Maroc, en tant qu’un
équipementier automobile leader de taille mondiale. Le déploiement d’une démarche
du Lean manufacturing, thème de mon présent projet, et dont j ai introduit le cahier de
charges et la planification des tâches, s’inscrit dans le cadre du système d’excellence
mis en place pour garder cette position de leader.
Etude d’implantation
Production
Etude d’implantation et
optimisation de la zone T8
I.1.1Présentation
Présentation de la zone T8 Principale :
LAY-OUT :
Zone des
épissures
Les cellules de kitting sont des structures qui contiennent des fils et des composants
entrant dans la composition d’un kit (petite partie du câble) et un tableau de
préparation du kit qui sera monté par la suite dans la chaine d’assemblage
Zone d’épissures :
La zone ou on effectue les opérations d’épissures (C’est l’union à l’aide d’une agrafe
de deux conducteurs ou plus pour assurer la continuité électrique) pour alimenter par
la suite les cellules kitting
Le sous ensemble :
La chaine du sous ensemble consiste à produire le sous ensemble du câblage qui sera
monté par la suite sur une chaine d’assemblage plus grande (Main), Ce sous ensemble
produit trois référence du câblage selon l’ordre de production (T84/Hybride & T87)
grâce à une tombola (cellule qui comporte deux tableau) chaque tableau produit une
référence spécifique de kit qui alimente le sous ensemble, et l opérateur fait tourner le
tableau selon l ordre de production
Main :
Le Main est la plus grande chaine da la zone T8 Principale, elle consiste à faire
l’assemblage Finale du câblage, cette dernière est alimenté par le sous ensemble ainsi
que les cellules de kitting
Cette chaine comporte 8 tableaux montés sur convoyeur tournant à une vitesse
déterminée, et chacun des opérateurs occupe un poste sur la chaine dans lequel il
effectue une tache spécifique selon le mode opératoire attribué à son poste
Le procès PUR :
Le procès Pur est un poste qui fait monter un joint t’étanchéité sur le câblage à
travers l’injection d’une matière (isopolyome) dans des moules, puis alimenter un
convoyeur qui porte le câblage jusqu’au banc électrique
JOINT
Contrôle électrique :
Le banc électrique vérifie successivement toutes les fonctions assurées par le câblage
électrique ainsi que ses composantes en affichant un message qui indique la validité
des faisceaux et imprime automatiquement une étiquette de CE que l’opérateur doit
coller sur l’emplacement spécifié.
Amélioration des Flux Internes Page 25
Figure10 : Banc Electrique
Contention :
Emballage :
Cellule 11
Connexion
Cellule 10
Figure17 :
Lay-out des cellules
10&11
La nouvelle
conception de la
cellule doit
répondre aux
exigences des critères d’alimentation des fils et des composantes en respectant le
système FIFO
Le système FIFO :
(First In First Out) Un des systèmes de gestion de tampon où les éléments sont sortis
dans le même ordre qu'ils sont rentrés. Un système FIFO est très utile pour mettre en
tampon un flux de données entre deux entités non synchronisées, i.e. qui n'envoient ni
ne reçoivent en même temps.
Cette nouvelle conception consiste à intégrer une cellule dans une autre plus grande
d’une façon que chaque face de la nouvelle cellule contienne un tableau de
préparation ainsi que ces fils et composants
Pour répondre aux critères d’alimentation et du système Fifo j’ai mis le tableau en
arrière à l’extrémité de la cellule afin de libérer un espace suffisant à l’alimentateur
pour alimenter la cellule avec le fils et les composants, sans perturber l’operateur qui
travail du coté du couloir dédié à l’alimentation, ainsi que j’ai séparé les fils et les
Sous Ensemble
In
Line
25
Ou
t
Line
26
Flux de Transport
Il est élaboré par un travail conjoint entre les responsables commerciaux, production,
achats, éventuellement RH et de la direction de l’entreprise. Chacun y apporte les
éléments pertinents dont il dispose, les confronte à ceux de ces collègues et tous
partagent une vision des potentialités de la période à venir. Le PIC permet de vérifier
la faisabilité et l’adéquation entre les ressources de production, les moyens financiers
et les objectifs commerciaux de l'entreprise. Ce plan est une traduction opérationnelle
de la stratégie de l’entreprise.
Fondé sur des prévisions, d'autant plus incertaines qu'elles sont éloignées dans le
temps, le PIC est remis à jour périodiquement, (mensuellement, trimestriellement) et
de manière glissante : l'horizon considéré se décale à mesure que l'on avance dans le
temps.
Les éléments chiffrés du PIC sont reversés dans les plans de vente, les plans
financiers, le budget d’usine, le plan prévisionnel de recrutement et formation, etc.
La démarche ABC est la plus pertinente pour aboutir à une classification à la fois plus
certaine et efficace.
Cette méthode permet de déterminer l’importance relative des éléments d’un ensemble
dans un contexte donné en les répartissant en trois axes d’importance:
b- Principe de base
Longueur du segment CB
RD =
Longueur du segment AB
1 > RD ≥ 0,90 1 10 10 80
Pour cette fin, on classe tout d’abord les références selon un ordre décroissant de la
demande mensuelle et on calcule la somme des demandes de toutes les références,
ensuite on calcule le pourcentage de la demande de chacune par rapport à cette
somme. Une fois les pourcentages sont calculés, on calcule le pourcentage cumulé en
commençant par la référence dont la demande est maximale.
On dresse le tableau ABC de toutes les références et on trace en parallèle les courbes
Pareto représentants le pourcentage cumulé de la production mensuelle en fonction
des références qui existent pour les deux projets. (La démarche et les résultats sont
détaillés dans l’annexe)
100
80
60
Réf
40 cumul
20
0
T8PPL1070
T8PPL1073
T8PPL1072
T8PPL1153
T8PPL1026
T8PPL1046
T8PPL1021
T8PPL1040
T8PPL1038
T8PPL0991
T8PPL1102
T8PPL1122
T8PPL1123
T8PPL1108
T8PPL1114
T8PPL1028
T8PPL1042
T8PPL1152
T8PPL1115
T8PPL1016
T8PPL1023
T8PPL1106
T8PPL1017
T8PPL0936
T8PPL0937
Figure 21 : Diagramme de Pareto
Une fois le ratio de discrimination est calculé pour la courbe, on peut retenir facilement
les « High Runners»:
T8PPL1070 T8PPL1074
T8PPL1150 T8PPL1046
T8PPL1071 T8PPL1119
T8PPL1073 T8PPL1154
T8PPL1151 T8PPL1021
T8PPL1020 T8PPL1044
T8PPL1072 T8PPL1027
T8PPL1010 T8PPL1040
T8PPL1079 T8PPL1081
T8PPL1153 T8PPL1025
T8PPL1075 T8PPL1038
T8PPL1110 T8PPL1036
T8PPL1026 T8PPL1155
T8PPL1078
Le contrôle calcule selon les formules suivantes le nombre de câble par shift et
le taux de capacité des moyens
Nombre de ligne× Le nombre de jours travaillés par semaine× Le nombre de câble produit par shift
Capacité % =
Le volume moyen à produire
On calcul le temps chiffré global du sous ensemble par la moyenne pondérée des
temps de cycles des High-Runners
Runners affectés à leurs taux de pénétration
Moyenne Pondérée :
,
Quotient de la somme pondérée des xi par la somme des poids;
Soit
Pour déterminer le temps chiffré global des cellules de kitting, il suffit de déterminer la
proportion des cellules de kitting dans le Sous Ensemble, et ensuite de le multiplier par la
moyenne pondérée du sous ensemble déjà calculée
D’après les résultats du contrôle 17-19, la proposition de garder une seule ligne du
sous ensemble pour alimenter les deux chaines du Main nécessite l’intégration de 20
personnes dans le sous ensemble, répartis en 6 personnes dans les cellules de kitting
et 14 personnes dans la chaine pour répondre à la demande du client.
III. 2.3 Flux de Production:
Câblage dans les deux cotés de la chaine, donc le câble sera monté et délivré dans un
seul coté de la chaine
Ainsi le sous ensemble doit fournir deux câbles à la fois pour alimenter les deux
chaines du Main (25&26)
Flux de Production
Figure 22: Sous Ensemble Double Take Off
catégorie B catégorie B
T8PPL1006 T8PPL1113
T8PPL1115 T8PPL1122
T8PPL1041 T8PPL1022
T8PPL1014 T8PPL1105
T8PPL1016 T8PPL1123
T8PPL1019 T8PPL1012
T8PPL1112 T8PPL1121
T8PPL1023 T8PPL1108
T8PPL1008 T8PPL1107
T8PPL1003 T8PPL1111
T8PPL1106 T8PPL1114
T8PPL1007 T8PPL1039
L’espace gagné par les deux structures optimales nous a permis d’intégrer
d’intégrer un poste
d’épissure à l’intérieur de chaque Main, qui sert à alimenter directement les cellules de
kitting à proximité
Ainsi le total de l’espace qu’on a pu libérer est de 127.14m2 qui va être utilisé pour
intégrer de nouveaux projets dans le futur
L’étude
’étude d’implantation et l’optimisation de la zone T8 Principale présentée dans ce
chapitre n’a traité que qualitativement
qualitativement la problématique des flux physiques. La
quantification de ces derniers et leur optimisation sera l’objectif des chapitres qui
suivent, tant au niveau interne des lignes de Production par amélioration de
l’équilibrage, qu’au niveau interlignes par mise en place d’un flux tiré et
dimensionnement des boucles Kanban.
CHAPITRE 3
Mon étude concernera toute la ligne de production. Parmi cette ligne, on trouve les
chaines d’assemblage, ce sont des lignes manufacturières d’assemblage : la seule
différence avec une ligne de fabrication est l’apport de composants (connecteurs). Ces
composants sont assemblés au produit qui circule sur la ligne, d’où le nom de ces
systèmes (figures 3.2 et 3.2’).
L’équilibrage des lignes d’assemblage est un outil efficace pour améliorer le débit
(cadence) de celles-ci, tout en minimisant les besoins en main-d'œuvre et les coûts.
L’équilibrage des lignes d'assemblage est un problème de l'attribution des opérations
aux postes de travail le long d'une ligne d'assemblage, de manière à ce que
l'affectation soit optimale dans un certain sens. Depuis Henry Ford l'introduction de
lignes d'assemblage, LB a été un problème d'optimisation de grande importance
industrielle: la différence entre l’efficience d’une affectation optimale et celle d’une
affectation moins optimale peut conduire à des économies(ou dés-économie),
atteignant des millions par ans.
Le temps de cycle impose une cadence aux stations car celles-ci ne doivent pas avoir
un temps de travail qui lui est supérieur. Le temps mort d’une station est défini comme
étant la différence entre le temps de cycle et son temps de travail. L’équilibrage d’une
ligne d’assemblage revient à trouver une affectation de l’ensemble des opérations telle
que les contraintes de précédence entre les opérations soient respectées et que le
temps mort total de la ligne soit minimal.
a-SALBP :
- Les temps d’exécution des opérations sont déterministes (connues avec certitude),
- Les temps d’exécution des opérations sont indépendants de la station sur laquelle elles
sont effectuées,
- Une opération est exécutée complètement sur une seule station, c’est-à-dire qu’il ne peut y
avoir de Chevauchement sur une autre station,
- La ligne est constituée d’une série de stations et le mode de fonctionnement est synchrone,
- Selon les variantes du SALBP soit le temps de cycle T0 est donné soit le nombre de
stations m est donné.
Temps de cycle
Donné A minimiser
Nombre de station
Donné
SALB-F SALB-2
E=
.
(Tel que n est le nombre d’opérations et ti est le temps d’exécution de l’opération i).
Du fait que ∑ ti est fixe, l’objectif revient à minimiser le produit du temps de
cycle et du nombre de stations en même temps soit à minimiser m.T0.
Notons enfin que toutes les approches de résolutions des problèmes d’équilibrage
découlent des règles de bons sens. Lorsque l’une ou plusieurs hypothèses parmi celles
précitées sont non satisfaites, comme le cas que je vais traiter où les opérations d’une
même ligne d’assemblage peuvent différer d’un poste à autre, c’est ce bon sens qui va
permettre d’obtenir des Configurations de lignes équilibrées
b- MALBP et MSP
c- GALBP
Dans la littérature, tous les types de problèmes généralisés qui ne vérifient une ou
plusieurs hypothèses de Baybars correspondantes au SALBP, sont appelées des
P : la période de cadencement
N : le nombre de stations réellement utilisées
Ce coefficient mesure l’écart maximal (en pourcentage) entre la charge des stations et leur
capacité. Il est noté CDM et se définit comme suit :
Dans le présent rapport je vais prendre la chaine du sous ensemble comme chaine
pilote pour en améliorer la productivité grâce à la revue de l’équilibrage des cellules
de kitting correspondantes, ainsi que les postes définis sur la chaine d’assemblage.
On rappelle dans les tableaux suivants l’ensemble des opérations relatives aux
processus d’assemblage dans les cellules et dans la chaine
B1
A1
A3
B2 B3 B4 B5 B6 B7
A2
Amélioration
B des Flux Internes Page 54
8
A4 A5 A6
Cellule 2 &
Poste Opérations indice Temps SE
Cellule 1& Tombola
Prédécesseur
Figure 3.4 : Processus d’assemblage dans les cellules
Opératoire(s)
Poste 5 SE Prendre manifest et kit11&42 du tobo A1 7’
gan et le mettre au tableau --
D A
F F F F F F E E E D C C C C C B A
D A
B
D A
F2
F3
F4
Amélioration des Flux Internes Page 57
F5
Calculons pour chaque ligne, les différents indicateurs pré-présentés lors des références
« High-Runners » afin de qualifier la qualité de l’équilibrage actuellement mis en place.
N.B:
Pour le calcul du coefficient d’efficacité, je me suis basé sur les cadences objectives de la
semaine où j’ai chronométré les temps opératoires
L’idée ici c’est de déléguer, respectivement de la gamme de chaque référence, une tâche
spécifique à la ligne de préparation (celle-là doit être sans prédécesseurs direct et avoir un
temps opératoire inférieur au temps de cycle de la ligne de préparation). Ensuite je vais
réaffecter les opérations restantes sur les postes des lignes d’assemblage et procéder à
L’équilibrage de cette dernière. Je vais opter pour cela la méthode RPW (Ranked positional
weight – ordonnancement des opérations en fonction du poids relatif) connue à la fois par sa
simplicité et par la qualité de la solution obtenue.
Rappelons que la méthode RPW se définit comme méthode de résolution des SALBP et le
choix des opérations se fait à l’aide d’un critère non seulement basé sur la durée des
opérations concernées, mais aussi sur celles de leurs successeurs. L’idée qui sous-tend cet
algorithme est la suivante : plus la somme de la durée d’une opération et de successeurs est
grande, plus cette opération sera prioritaire pour l’affectation aux stations. L’algorithme
cherche donc à ‘libérer’ des suites d’opérations ayant une durée opératoire totale maximale à
chaque itération.
L’algorithme de la méthode est donné sur la figure suivante (Cf. Figure 3.6), et son
application conduit à l’affectation des opérations comme je présente dans la suite.
a. Explorer les opérations dans l’ordre obtenu en 1.b. Pour chaque opération
non encore affectée, procéder à l’affectation si (i) la durée de l’opération est
inférieure au temps non utilisée du poste et si (ii) tous les prédécesseurs de cette
opération ont été affectés.
Après l’analyse des tableaux (3.4 et 3.5), on peut remarquer que les postes de la chaine sont
soulagés puisque la plupart de ces derniers effectuent des opérations standard lors de toutes
les références, contrairement aux cellules de kitting qui sont sensiblement chargées, chose qui
peut accroitre le taux de perte de productivité dans le sous ensemble.
Balancement pour les cellules 2 & 3 :
La cellule 3 SE travaille en succession avec la cellule 2 SE, donc les deux cellules se chargent
simultanément lors des références suivantes (T8PPL1075/ T8PPL1025/ T8PPL1026/
T8PPL1027/ T8PPL1073/ T8PPL1074/ T8PPL1153/ T8PPL1155/ T8PPL1044/
T8PPL1010), car lors de ces derniers s’ajoute la préparation de deux kits supplémentaires
(kit 53, kit6 / kit54, kit 14 / kit3/kit 13) (voir Annexe)(kit selon réf)
Remarquons que les cellules 2 et 3sont sensiblement surchargées, tandis que les postes de la
chaine sont sensiblement sous-chargés, je propose dès lors de déléguer une fraction J1 des
opérations (équivalente à 38secondes) faites par la cellule 2 aux postes de séparation 5 et 6,
et déléguer encore une fraction J2 des opérations (équivalente à 6secondes) faites par la
cellule 3 aux postes de bandage 7 et 8.
Supprimer 3 lanières+couper
Poste 9 -18'
ces lanières
*Le temps de cycle définie pour ces références est 120 sec/ poste
Supprimer 3 lanières+couper
Poste 9 -18'
ces lanières
Remarquons que les cellules 2 et 3, ainsi que le poste 9 sont sensiblement surchargées, tandis
que les postes de la chaine sont sensiblement sous-chargés, je propose dès lors de déléguer
une fraction J1 des opérations (équivalente à 10 secondes) faites par la cellule 2 aux postes
de séparation 5 et 6, et déléguer encore une fraction J2 des opérations (équivalente à 24
Supprimer 3 lanières+couper
Poste 9 -18'
ces lanières
*Le temps de cycle définie pour ces références est 125 sec/ poste
Gain direct :
Une diminution du temps de cycle de 161s à 123s,
Donc une augmentation de la capacité de production de 31%.
Gain direct :
Une diminution du temps de cycle de 147s à 117s,
Donc une augmentation de la capacité de production de 26%.
Pour les cellules 2 et 3 SE (Réf 1044/1046):
*Le temps de cycle définie pour ces références est 143 sec/ poste
Gain direct :
Une diminution du temps de cycle de 167s à 137s,
Donc une augmentation de la capacité de production de 22%.
D’après les tableaux (3.5 & 3.6), la cellule 1 et la tombola 4 sont sensiblement
chargées lors de la majorité des références pris en « High-Runners », D’où la nécessité du
balancement des deux cellules considérée. Comme déjà décris dans le processus
d’assemblage, la cellule 1 et la tombola 4 prépare un kit fermé (un kit fini et contrôlé, qui
contient une étiquette portant le code de la référence produite)
Un balancement pour les deux cellules semble difficile, puisqu’on ne peut pas déléguer une
fraction des opérations faites par ces derniers aux postes de la chaine, car le kit produit est
un kit fermé.
La solution proposée est de créer un poste intermédiaire entre les deux cellules, la personne
qu’on va définir pour ce nouveau poste existe déjà dans la définition de la méthode pour une
référence intitulé HYBRID.
Présentation du câblage HYBRID :
Le câblage HYBRID est le câble qui relie le moteur au tableau de bord pour la voiture
T8 du client PEUGEOT, dont le système de fonctionnement est différent.
La voiture T8 HYBRID fonctionne avec un couplage entre diesel et gaz, car lorsque la voiture
s’arrête dans un feu rouge le moteur passe de la consommation du diesel au gaz pour but de
réduire le degré de pollution.
Cette voiture écologique n’a pas de grand marché dans le monde, mais elle est demandée en
Europe.
HYBRID est un câblage dans lequel une grande branche s’ajoute aux références T84, d’où
vient la criticité de cette référence au niveau production, par la suite on va analyser l’impact
de HYBRID sur la production en série.
Intégration d’HYBRID dans le sous ensemble :
Le tableau suivant montre le temps de cycle réel des différents postes du sous ensemble
en production de la référence HYBID
250''
200''
150''
100''
50''
0''
Seconds
Workstation
Figure 3.7 : Répartition des charges sur les postes du SE
Remarquons que les postes de séparation 5 &6 et les postes de bandage 7 & 8 sont
sensiblement chargés, d’où la nécessité d’ajouter un poste supplémentaire dans la chaine
ainsi de déléguer quelques fractions d’opérations sur les postes soulagés selon le plan
d’action suivant :
Le nouveau poste défini lors de la référence HYBRID va nous servir pour résoudre les
problèmes des cellules chargés lors des autres références produite en série.
Lors de la production de la référence HYBRID le nouveau poste est défini sur la chaine car ce
sont les postes de séparation qui se montrent les plus chargés, mais lors des autres références
produites en série, l’opérateur va occuper le nouveau poste intermédiaire entre la cellule 1 et
la tombola 4 selon le plan d’action suivant :
*Le temps de cycle définie pour ces références est 120 sec/ poste
Gain direct :
Une diminution du temps de cycle de 180s à 117s,
Donc une augmentation de la capacité de production de 53%.
Conclusion :
Coefficient
d’efficacité
Capacité de
Production 22 câble/heure 30 câble/heure + 31% 20 câble/heure 30.76 câble/heure + 53%
Tableau 3.9 : Gain apporté par l’équilibrage des lignes de Production
L’équilibrage des lignes de Production du sous ensemble et l’application des règles de bon
sens m’ ont permis des améliorations considérables de productivité.
Je recommande ainsi de réévaluer l’équilibrage des lignes dédiées aux autres Procédés et de
suivre la même démarche afin d’étendre les profits apportés par le déploiement de cet outil du
lean manufacturing en interne des lignes d’assemblage.
CHAPITRE 4
Amélioration des Flux Internes Page 74
Définition de la problématique
& Préparation du terrain
I. Définition du problème :
La définition du problème est la première étape à franchir vers une bonne résolution. Je
Procède à une formalisation du problème, suivie par un diagnostic de l’état actuel. C’est ce
qui me permettra de cibler mes champs d’actions.
Le problème sera d’autant mieux défini si on peut le chiffrer à l’aide d’indicateurs qui le
Synthétisent. Une méthode couramment utilisée pour définir le problème est le QQOQPC
Ce qui signifie Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Comment ?
Le fait de répondre à ces questions permet de cerner le problème et de le formaliser
(Cf. Tableau4.1)
Après avoir répondu aux six questions QQOQPC et après avoir eu une idée générale sur
notre problématique, je vais élaborer un diagnostic de l’existant. Ce diagnostic permet après
une analyse, de dégager les différents écarts entre la situation actuelle et les objectifs à
atteindre.
La gestion actuelle de la production se base sur une planification inspirée d’un mode de
gestion sous un flux poussé, qui ne prends pas en compte la demande effective des centres de
Figure 4.1: stock de coupe surdimensionné Figure 4.2: stock de coupe sous dimensionné
Figure 4.3: stock de préparation surdimensionné Figure 4.4: stock de préparation sous dimensionné
L’objectif de ce chapitre consiste alors à remédier aux problèmes cités auparavant en mettant
en place un flux tiré entre les unités de production, et ceci à travers une gestion adéquate des
Pour faire appel à cette approche de Juste-à-Temps, deux conditions doivent être réunies:
- Il faut d’abord que l’on ait affaire à une production de masse visant à satisfaire des
demandes relativement stables.
- Il faut ensuite que le «contexte de production» soit conforme à la philosophie du JAT.
Ce n’est sans doute pas un hasard si la philosophie du JAT est apparue au Japon. En effet,
elle vise fondamentalement à éliminer toutes les sources de gaspillage dans la production, en
fournissant le bon composant au bon endroit et au bon moment. Cette hantise du gaspillage
des Japonais s’explique par l’exiguïté de l’espace disponible au Japon et l’absence quasi
complète de ressources minières ou énergétiques.
Il s’ensuit que tout ce qui ne contribue pas directement à la valeur d’un produit est considéré
comme du gaspillage. Dans cette perspective, le stock est à bannir puisqu’il ne génère pas de
valeur ajoutée. Le non-respect des spécifications d’une fabrication est également à prohiber
puisqu’il se traduit par un rebut ou par des procédures de rectification des défauts constatés
qui ne contribuent pas non plus à la création d’une valeur ajoutée.
Enfin, les équipements productifs doivent être maintenus en état de marche par une
maintenance préventive pour éviter non seulement les pertes de temps et de matières
consécutives à des pannes mais également la constitution de stocks de sécurité pour pallier
les conséquences de cette source de perturbations.
La notion de gaspillage ne s’arrête pas aux produits et aux équipements. Elle vise également
la bonne utilisation des ressources humaines. On doit alors considérer comme gaspillage
toute sous utilisation du potentiel des travailleurs. De par leur qualification polyvalente
(capacité à travailler sur des machines fortes différentes) et leur haut niveau (capacité à
accomplir non seulement des tâches simples mais aussi des tâches complexes, comme les
réglages), les travailleurs sont à même d’assumer la responsabilité qui leur incombe: fournir
à temps les composants requis. Il s’ensuit notamment qu’en cas d’incidents, on assistera à
une mobilisation collective pour résoudre les problèmes ponctuels posés.
Sur le moyen terme, cette «philosophie» conduit à impliquer fortement les travailleurs dans la
recherche permanente d’une amélioration des processus de fabrication et cela, à travers des
systèmes participatifs divers (cercles de qualité, systèmes de suggestion…).
Une dernière caractéristique japonaise explique l’émergence du JAT dans ce pays.
Historiquement, les industries européennes et nord-américaines ont défini leurs gammes de
production dans une optique de production de masse (tendance encore très largement
observable de nos jours). Elle s’expliquait à l’origine par le fait que l’on était
fondamentalement en présence de marchés «offreurs», c’est-à dire dans lesquels la demande
solvable devait s’adapter à une offre relativement peu variée. Dans ce contexte, le bureau des
méthodes (qui définit les gammes de fabrication et d’assemblage) ne prête qu’une attention
très limitée au temps de préparation préalable au lancement d’une série en production parce
qu’il considère que les temps de préparation devant être répartis sur des lots importants, il
vaut mieux se focaliser sur les temps unitaires de production pour baisser les coûts.
Le recueil des informations, que j’effectue, n’est pas aléatoire mais plutôt orienté par un
nombre de réunions de brainstorming. Le brainstorming permet à chacun de s’exprimer sans
jugement, ni classement sur le projet ouvert. Le résultat est une banque d’informations qui
pourra ensuite être utilisée pour la résolution du problème. Le principe est la création d’idées
nouvelles par la friction des idées entre elles : le « synergie du groupe »
Cette méthode est très utile dans notre situation pour éviter que le groupe connaisse un
problème relationnel après le changement et afin d’augmenter la motivation des personnes
impliquées. Ceci tout en atteignant notre objectif qui est la collecte d’informations des
différentes personnes concernées par le projet.
Un problème de mise en place d’un flux tiré est un problème complexe qui nécessite un grand
nombre de données. Les informations nécessaires sont souvent dispersées et la première
étape consiste à réunir l’ensemble des informations.
Voici les éléments nécessaires :
En se basant sur le PIC (Avril-Octobre) préétabli par le service logistique on peut en sortir,
selon une classification bien adaptée, les références « High Runners » qui représentent au
moins 80% de la production total pendant les sept mois du PIC.
On constate qu’il y a eu au total 107 fils basic appartenant à la catégorie « High Runners »,
Pour le Projet T8 Principale.
Avant de passer au dimensionnement des boucles Kanban entre les deux processus coupe et
Production, il faut au préalable bien expliciter les postes en aval de la machine de coupe,
autrement dit, pour les fils nécessitant la préparation il est indispensable de déterminer le
nombre de lignes de préparation.
Une fois le nombre de lignes de coupe et préparation est connus pour notre projet, on peut
ainsi faire l’affectation des fils à ces lignes en respectant la capacité-charge de chacune.
Afin d’éviter la rupture des encours coupe-Production au cours des semaines de pointe où la
demande client est maximale, il est préférable de déterminer le nombre des lignes de coupe et
de préparation en se basant sur la demande maximale de chaque référence.
Le tableau suivant montre la capacité de production da la machine de coupe KOMAX ALPHA 433
Selon les opérations effectuées et en fonction des longueurs des fils
• Machine de Torsade:
=123333.6sec
=2 machines
Exigence
Production/24H 860
Sec
Temps d'arrêt: 0.00% -
NB de fils 2.0
Grande Section
Exigence
Production/24H 860
Sec
Temps d’arrêt : 0.00% -
NB de fils 2.0
Tps Reg 180 360.0
Tps de préparation 63.4 54524
Total (pré+Reg) 54,884.0
HUNK
Exigence
Production/24H 860
Sec
Temps d’arrêt : 0.30% 82.8
NB de fils 12.0
Tps Reg 240 2880
Sertissage
Après l’analyse des résultats, je peux facilement dresser la cartographie des flux détaillée sur
laquelle je vais me baser pour le dimensionnement des boucles Kanban:
Machine de coupe
(Grande section) Presse GS (HUNK)
SHEULINGERN
Le JAT est très souvent confondu avec le Kanban. En réalité, le Kanban est un mode de
gestion décentralisé des flux d’information et des flux de production qui n’est que l’une des
composantes du JAT, les autres composantes ayant été évoquées précédemment. Le caractère
décentralisé et «manuel» de ce système d’information prend fortement le contre-pied des
systèmes fortement centralisés s’appuyant sur des logiciels lourds axés sur la MRP. C’est
sans doute la raison essentielle qui fait que les responsables européens et nord-américains
n’ont retenu au départ que cet aspect des choses.
Cette technique, mise au point au Japon dans les années 1970, permet, grâce à des étiquettes
(Kanban en japonais), de piloter une production en flux tirés par la consommation du client.
L’élimination des gaspillages obtenue par l’utilisation des nombreux outils du « juste-à
temps» autorise ensuite à tendre les flux par un retrait progressif et maîtrisé d’étiquettes, au
fur et à mesure des progrès et de la volonté de réduire l’en-cours.
C’est justement cet en-cours de production maximal qui sert à dimensionner le nombre initial
d’étiquettes à mettre en circulation.
Kanban, en japonais, signifie étiquette (carte ou ticket), nous retiendrons ici le terme français
étiquette. A chaque référence utilisée est associé un nombre fixe d’étiquettes qui mentionnent
notamment le numéro de la référence et la quantité que contient le conteneur. Celles-ci sont
nécessairement:
_ Soit accrochées à des conteneurs pleins ;
_ Soit accrochées à un tableau situé dans le centre de fabrication de la référence ou à un
tableau situé dans le centre de consommation de cette référence ;
_ Soit, enfin, en transit entre le centre de consommation de la référence et celui de sa
fabrication (sans être accrochées à des conteneurs pleins) ;
Je rappelle dans un premier temps le fonctionnement d’une boucle Kanban, puis je vais
étudier les cas de trois boucles en parallèle avec de nombreux paramètres communs puis des
boucles simples,
Le système à deux bacs est l’ancêtre ou l’aboutissement le plus simple d’une boucle Kanban :
_ Au stade N°1, les pièces du bac 1 sont consommées par le poste aval.
_ Au stade N°2, lorsque le bac 1 est vide, il retourne vers le poste amont.
_ Au stade N°3, le bac 1 est rempli par le poste amont pendant que le poste aval
p: Cadence de production du poste amont (unités /unité de temps notée par la suite ut, en
Général heure ou minute) ;
d : Cadence de consommation (demande) du poste aval (u/ut) ;
q : Capacité d’un conteneur (unités) ;
Tr : Temps de recyclage d’un Kanban depuis le poste aval vers le poste amont ;
Ta : Temps d’attente moyen des étiquettes sur le tableau ;
Tcs : Temps de changement de série ;
Tt : Temps de transport du conteneur depuis le poste amont vers le poste aval ;
Tp : Temps de production d’un conteneur au poste amont : Tp = q/p ;
Q : Quantité « économique » de production après chaque changement de série ;
Nmax : Nombre maximal de Kanban à mettre en circulation ;
Le temps d’attente Ta est souvent appelé coefficient de sécurité, pour ne pas dire coefficient
d’ignorance. Il est a priori indépendant du stock de sécurité (Ss), dont on peut également
tenir compte avec la formule suivante :
Les étiquettes situées sur le tableau du poste amont donnent une image « inverse » de la file
d’attente au pied du poste aval. Plus il y a d’étiquettes sur le tableau, moins il y a de
conteneurs en attente devant le poste aval. Dans ce cas, un seuil va indiquer à l’opérateur du
poste amont le moment où il devra absolument produire pour éviter la rupture
d’approvisionnement du poste aval. C’est le rôle de l’index rouge, qui fixe le nombre
d’étiquettes donnant obligation de produire.
A l’opposé, moins il y a d’étiquettes sur le tableau, plus il y de conteneurs en attente devant le
poste aval. Dans ce cas, si le nombre d’étiquettes sur le tableau est faible, il est inutile de
produire. En conséquence, en dessous d’un certain seuil, aussi appelé index vert, on ne doit
pas produire. Au-dessus de cet index vert, et donc en dessous de l’index rouge, on peut
produire.
Dans le cas d’une boucle Kanban entre un poste amont et un poste aval, c’est-à-dire lorsque
le poste amont ne produit qu’une seule référence, il n’est pas nécessaire d’utiliser l’index
vert.
Tout se passe comme une gestion de stock de la file d’attente avec pour mode de
fonctionnement le point de commande. Ce point de commande est le niveau à partir duquel il
faut lancer le réapprovisionnement; c’est donc bien le même rôle que l’index rouge.
On l’appelle aussi seuil de commande ou stock de couverture. Hors stock de sécurité, il
représente la quantité consommée pendant le délai de réapprovisionnement (T). Si d est la
cadence de consommation et q la capacité du conteneur, la position de l’index rouge par
rapport au nombre total de Kanban est donnée par le paramètre R tel que :
d×T
R=E[ ] +1
q
Il y a deux boucles lorsque la machine M (fournisseur) fabrique deux types de pièces : des
pièces P1 pour la machine M1 (client) et des pièces P2 pour la machine M2 (autre client). Le
« client » peut être aussi bien externe à l’entreprise qu’interne, proche ou éloigné, d’où
l’emploi de ce terme.
La position de l’index vert fixe la quantité minimale à partir de laquelle on peut produire ;
C’est la taille du lot de fabrication. Dans le cas qui nous intéresse de deux boucles en
parallèle, on ne peut déterminer l’index vert d’une boucle sans calculer celui de l’autre
boucle. Les deux paramètres sont imbriqués.
Le principe est simple : pour que ces boucles fonctionnent correctement, il faut que la
machine M conserve une capacité de production supérieure à la consommation des machines
M1 et M2 réunies. Autrement dit, il faut que l’offre reste supérieure à la demande.
Considérons le cycle de base composé d’un temps de changement de série (Tcs), suivi du
temps de production d’un lot de pièces P1 (V1·Tp), puis d’un nouveau changement de série
(Tcs), et enfin du temps de production d’un lot de pièces P2 (V2·Tp). Pendant le cycle de
base, la quantité de pièces P1 produites doit être supérieure à la quantité de pièces P1
consommées.
L’important est de retrouver que ces formules n’ont de sens physique que si le dénominateur
est strictement positif, c’est-à-dire si p > d1 + d2. Ce qui signifie que la cadence de
production (p) doit être supérieur à la somme (d1 + d2) des cadences de consommation.
L’indicateur de boucle est le nombre d’emplacements pour étiquette entre l’index vert et
l’index rouge. Nous l’appelons indicateur de boucle car il est le reflet de la présence des
autres boucles. Pour la boucle 1, il représente le nombre de conteneurs consommés par la
machine M1 pendant le temps d’attente (Ta1) de la dernière étiquette relative aux pièces P1
arrivée sur le tableau.
On a donc :
Ainsi, il vient :
On peut maintenant écrire une nouvelle formule donnant le nombre total de Kanban en
faisant la somme de l’index vert, de l’indicateur de boucle et de l’index rouge 6 :
Figure 5.6: N = R + B + V
A l’aide des différentes formules précédentes, on retrouve un fait bien connu : l’influence
prépondérante du temps de changement de série (Tcs). En effet Tcs apparaît dans les trois
termes : celui de l’index rouge, celui de l’index vert ainsi que celui de l’indicateur de boucle
par l’intermédiaire du temps d’attente.
Le nombre total de Kanban est proportionnel au temps de changement de série. Cela veut
direque, si l’on divise le temps de changement de série par 2, le nombre total de Kanban en
circulation sera pratiquement divisé par 2, à plus ou moins une unité près en raison de la
Dans certains cas industriels, les deux boucles peuvent avoir des paramètres différents. On
obtient un modèle plus général sans difficulté conceptuelle supplémentaire.
Voici les notations utilisées pour ce deuxième modèle dans lequel les paramètres
caractéristiques des deux boucles sont tous différents :
p1 : Cadence théorique moyenne de production de la machine M quand elle produit des
pièces P1 ;
p2 : Cadence théorique moyenne de production de la machine M quand elle produit des
pièces P2 ;
d1 : Cadence de consommation (demande) de la machine M1;
d2 : Cadence de consommation (demande) de la machine M2;
q1 : Capacité d’un conteneur (quantité) transportant les pièces de M vers M1 ;
q2 : Capacité d’un conteneur (quantité) transportant les pièces de M vers M2 ;
Tcs12 : Temps de changement de série pour passer de la production de pièces P1 à la
production de pièces P2 ;
Tcs21 : Temps de changement de série pour passer de la production de pièces P2 à la
production de pièces P1 ;
Tr1 : Temps de recyclage d’un Kanban depuis la machine M1 vers la machine M ;
Tr2 : Temps de recyclage d’un Kanban depuis la machine M2 vers la machine M ;
Tt1 : Temps de transport d’un conteneur depuis la machine M vers la machine M1 ;
Tt2 : Temps de transport d’un conteneur depuis la machine M vers la machine M2 ;
Tp1 : Temps de production d’un conteneur de pièces P1 ;
Tp2 : Temps de production d’un conteneur de pièces P2 ;
Dans ce cas, le calcul de l’index rouge et de l’indicateur de boucle est inchangé. Les formules
s’obtiennent facilement en utilisant les indices.
De même, le calcul de V1 et V2 nécessite de résoudre le système à 2 équations :
Il a pour solutions :
Il est maintenant relativement facile de modéliser plusieurs boucles. C’est le cas lorsqu’une
machine crée de la diversité et alimente plusieurs postes de consommation.
On utilise les mêmes variables qu’au paragraphe « Deux boucles avec de nombreux
paramètres communs » ; seules les cadences de consommation changent.
En utilisant i comme indice des machines, on a :
di : Cadence de consommation (demande) de la machine Mi ;
vi : Index vert correspondant au produit Pi consommé par la machine Mi ;
I.6.2. Le calcul des index verts Vi
T8 PPL
Boucle 1
P1
Machine de
Presse de sertissage
coupe 1
KOMAX 433 Boucle 2
P2
On est en présence de Trois boucles en parallèle, une pour la zone de Production précisement
le Projet T8PPLP (boucleBoucle
1) et les
3 autres pour les lignes de Préparation Précisement la
Machine(boucle
Presse de sertissage (boucle 2) et la machine de torsade de Torsade
3) . Pour chacune de ces
trois boucles on calcule tout d’abord ses caractéristiques avant de passer au
dimensionnement. P3
P1 P2 P3 d1 d2 d3 q1 q2 q3 Tcs Tr1
(fil/h) (fil/h) (fil/h) (fil/h) (fil/h) (fil/h) (fil) (fil) (fil) (h) (h)
156 .5 3309 156.5 60 199 .5 247.7 100 100 100 0.063 1
Avec V1 et V2,V3 sont respectivement les index vert de la boucle 1 et la boucle 2et la boucle 3.
Le système ci-dessus peut s’écrire sous la forme matricielle suivante :
'1 − 1 1 − 1 2 − 1 3 ,1 3 1
− 2 1 '2 − 2 2 − 2 3 ,2 = 3 2
− 3 1 − 3 2 '3 − 3 3 ,3 3 3
Mon but est de connaitre la valeur numérique des indicateurs verts V1 et V2,V3, j’ai utilisé la
méthode de Cramer pour résoudre cette équation matricielle
B1 = E [d 1c(Ta1 / q)] +1
B2 = E [d 2×(Ta2 / q)] +1
B3 = E [d 3×(Ta3 / q)] +1
• Ta1 est le temps d’attente qui correspond à la production d’un conteneur de fils pour
le Projet T8PPL précédée du temps de changement de série :
Ta1 = V1× Tp1 + Tcs
• Ta2 est le temps d’attente qui correspond à la production d’un conteneur fils pour la
Presse de sertissage précédée du temps de changement de série :
Ta2= V2× Tp2 + Tcs
• Ta2 est le temps d’attente qui correspond à la production d’un conteneur fils pour la
machine de torsade précédée du temps de changement de série :
Ta3= V3× Tp3 + Tcs
Le tableau suivant indique les résultats obtenus des trois indicateurs :
R1 2
B1 1
P P1
Boucle 4
Boucle 5
On est en présence de deux boucles simple, déstinées pour le Projet T8PPL T8 PPL
Pour chacune de Machine de Torsade
ces deux boucles on calcule tout d’abord ses caractéristiques avant de
passer au dimensionnement. P2
P
Puisqu’on a absence de boucles en parallèle, le seul index rouge suffira pour dimensionner
les encours, donc le nombre total des Kanban nécessaire pour éviter la rupture de stock dans
ce cas est égal à l’index rouge. Sous le mode de gestion de stock à point de commande on a la
formule :
On calcul le nombre total des Kanban nécessaire pour chacune des deux boucles :
R4 2
Boucle 4
R5 2
Boucle 5
Boucle 6
Machine de
coupe 2 T8 PPL
En se basant sur KOMAX 433 de Production de la ligne d’assemblage et les capacités de
l’exigence
Production des machines de Coupe KOMAX 433 Alpha , ainsi que le chronométrage P1 effectué
P
sur le terrain des différents paramètres cités ci-dessus, j’ai réussi à établir le tableau suivant
Boucle 6 R6 2
Tableau5.10: Résultats du dimensionnement de la boucle 6
II.1.4. Boucle entre la machine de coupe grande section et T8PPL
Boucle 7
Machine de coupe
Grande section Presse Grande section
Boucle 8
P1
Pour chacune de P ces deux boucles on calcule tout d’abord ses caractéristiques avant de
passer au dimensionnement.
En Presse
se basant sur l’exigence
Grande section de Production de la ligne d’assemblage et les capacités de
T8PPL
Production des machines de Coupe Grande section et de la Presse HUNK , ainsi que le
chronométrage effectué sur le terrain des différents paramètres cités ci-dessus, j’ai réussi à
P P2
établir le tableau suivant
On calcul le nombre total des Kanban nécessaire pour chacune des deux boucles :
R7 2
Boucle 7
R8 2
Boucle 8
Temps moyen entre deux pannes (Mean Time Between Failure), mesure la probabilité d’un
dispositif pour qu’il accomplisse une fonction requise dans des conditions données, pendant
un temps donné.
Temps de marche total
MTBF =
Nombre d’arrets
Fil « High-Runners » N1 N2 N3 N4 N5 N6 N7 N8
Encour Total 5 5 11 3 3 3 3 3
Tableau5.13: Calcul du nombre total des Kanban avec la prise en compte du coefficient de
Sécurité
Conclusion :
Dans un premier temps, j’ai décris ‘Kanban’ comme étant un outil principal pour concrétiser
la mise en place de la philosophie Juste à temps.
Après j’ai développé un modèle de calcul des paramètres utilisés dans une boucle
Kanban, dont l’originalité réside dans la prise en compte du cas de trois boucles en parallèle.
Un calcul de l’index vert, de l’index rouge et de la zone intermédiaire, appelée indicateur de
boucle, permet de définir complètement les paramètres de pilotage de la machine située en
amont des boucles.
Ensuite j’ai dimensionné toutes les boucles Kanban à l’optimum en appliquant une
méthodologie structurée.
Dans le présent projet, j’ai montré que le déploiement d’une démarche Lean
manufacturing pour l’amélioration des flux permet une meilleure exploitation des
ressources propres pour faire face à la conjoncture critique et conduisant à des gains
Considérable. Il permet en plus de la réduction des stocks d’en-cours la maîtrise des
flux physiques et d’information et une régularisation du fonctionnement des zones de
Production.
En conclusion, je peux dire que les buts visés au départ sont bien atteints : la bonne
exploitation de la surface de la zone T8 Principale, l’équilibrage des lignes Production,
la maitrise des en-cours de fabrication et la prévention des ruptures
d’approvisionnement, et enfin la régularisation du fonctionnement de l’unité de
production.
- Par la suite, j’ai proposé un modèle de mise en place d’un flux tiré pour les activités
coupe et Production par déploiement des boucles kanban
Pour que cela soit efficace, je Propose, comme perspectives, que ce travail soit une
plate forme pour une démarche d’amélioration de la productivité et des conditions de
travail de l’unité de production DELPHI. Une démarche qui sera basée sur la mise en
œuvre des outils tels que le Kaizen, la TPM et le SMED. Tous ces outils se révèlent
utiles dans une démarche Lean Manufacturing globale, afin de pérenniser une
dynamique permanente de perfectionnement.
[1] : LAMRANI Safia, Les systèmes manufacturiers. Note du cours de systèmes de produ
2008.
[2] : BELMOKHTAR Sana, Lignes d’usinage avec équipements standard : modélisa
Configuration et optimisation. Thèse présentée pour le grade de Docteur de l’É
Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne, 2006.
[8] : SHIN GO (S.), Maîtrise de la production et méthode Kanban – Le cas Toyota, édition
D’organisation, 1983.
[10] : COURTOIS (A.), MARTIN -BONNE FOUS (C.), PILLET (M.), Gestion de produc
Éditions d’organisation, 1995 (chap. 8).
Temps de cycle :
Temps de temps de
poste de travail
l’élément cycle
Post Seal 120'' 122'' Cellules de
Cell 01 SE 120'' 122''
kitting
Cell 02 SE 120'' 122''
Cell 03 SE 120'' 122''
Post 04 SE 120'' 120''
Sous
Post 05 SE 120'' 122''
Ensemble Post 06 SE 120'' 122''
Post 07 SE 120'' 122'' chaine