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– mise en contexte
– La diffusion de l'Humanisme :
De nouveaux thèmes :
- Conclusion:
Mise en contexte:
Vers 1470,à la fin du Moyen Age, l'Europe donne l'impression d'un monde nouveau
après plusieurs décennies très difficiles. La Peste a reculé et les guerres se
terminent. La mortalité baisse. Au 15ème et 16ème siècle on entre dans une période
de « Renaissance »: un renouveau démographique, économique, scientifique,
artistique, religieux, intellectuel... Cette Renaissance s'inspire et s'associe à
l'humanisme. Elle place l'Homme au milieu de toute réflexion et va bouleverser les
visions à tous les niveaux.
Les premiers humanistes étaient les professeurs qui enseignaient « les lettres
humaines » (=humanités), opposées aux lettres divines (écrits biblique). Le terme
s'est développé et désigne la primauté de l'homme.
Ils allaient puiser leurs recherches dans les ouvrages de l'antiquité. Ils militaient en
faveur des humanités (= textes profanes) pour qu'on étudie le grec, le latin et la
littérature. Pour les humanistes, le Moyen Age est une période de déclin, de
ténèbres. Les humanistes traduisent les œuvres de l'antiquité grecque et latines.
corrigent les erreurs et tentent de reconstituer des versions plus fidèles des textes
grâce à la comparaison de plusieurs versions.
Pour améliorer l'Homme, les humanistes vont apprendre à l'éduquer. Il faut éveiller la
curiosité dans tous les domaines pour comprendre le monde et pour et être capable
de réfléchir par soi-même. C'est un nouveau modèle de perfection humaine: l'homme
curieux de tout, cultivé, capable de comprendre la nature et d'agir sur elle, etc....
Erasme publie des manuels de savoir-vivre pour les enfants. Castiglione fait un
manuel de politesse à destination des courtisans. Jérôme Budet publie un manuel
destiné au roi de France, François 1er. L'humaniste prend alors le rôle d'éducateur
de la noblesse. Les humanistes critiquent l'éducation médiévale, considérant la
culture générale comme très insuffisante.
Ils s'intéressent à toutes les formes de la connaissance (mathématiques,
astronomie, philosophie, médecine, théologie, ...) et souhaite une éducation qui
développe la liberté de chacun.
La diffusion de l'Humanisme :
Pour diffuser leur pensée, les humanistes vont enseigner dans les grandes
Universités et dans les collèges. Le nombre d'université augmente en masse. Il y à
une reforme de la pédagogie. La pédagogie rejoint les idées humanistes et enseigne
de manière à forger l'esprit critique, à lire des textes anciens, etc.
Les humanistes diffusent aussi leurs idées par les nombreux voyages qu'ils font et
parla correspondance.
Pour faciliter la diffusion et le partage des oeuvres chères aux humanistes, nombres
de traductions ont été publiées:
La croyance en l'Homme
Les humanistes sont optimistes, ils sont persuadés que le savoir rend l'Homme meilleur. Ils
préconisent un enseignement nouveau constitué de langues, de littérature, d'histoire, de
sciences, de biologie, de sport et de formation artistique. Ils sont persuadés que l'Homme est
libre et puissant : ce qui s'oppose au principe médiéval où l'Homme n'est rien et où l'individu
est intégré dans des réseaux (famille, villages, corporations).
Un nouvel esprit scientifique :
De nouveaux thèmes :
La chute d'Icare, est un tableau qui illustre bien ce changement: il raconte le mythe
d'Icare, un jeune homme qui s'étaient fabriqué des ailes en cire et en plume. Il réussit
à voler mais il vola si haut que le soleil fit fondre la cire et les ailes se détruisirent. Il
tomba et mourut. Le thème étant mythologique, est déjà éloigné du contenu
essentiellement sacré qu'on représentait avant, en art. Vient s'ajouter à cela, le fait
que le personnage principal du mythe est presque introuvable dans le tableau. On
voit principalement les paysans et leur activités, la vie humaine et sereine, opposé au
tragique de la scène d'Icare. Si on observe bien, on voit dans le coin à droite en bas,
une jambe qui sort de l'eau: c'est sans doute Icare qui se noie...
De nouvelles techniques de peinture :
Cette étude critique de la Bible entraîne une remise en question de l'Eglise dont le
comportement ne correspond pas toujours à ce qui est dit dans la Bible. -> Certains
humaniste demandent des réforme religieuses. Dans le même élan, au XVIs le
mouvement prendra une telle ampleur qu'il aboutira à la rupture entre catholiques
(église traditionnelle) et protestant (église réformée).
De plus, au Moyen Age, l'Europe est traversée par de nombreux fléaux comme la
peste. Le clergé n'apportait pas de réponse pour calmer la population. La population
brûlait des femmes qui étaient considérées comme des sorcières. Erasme a critiqué
le clergé qui au lieu de rassurer la population vivait dans la richesse. Il a écrit "éloge
de la folie" ou il critiquait des prêtres qui ne respectaient pas les voeux de chasteté.
Pour les humanistes, il fallait corriger l'attitude du clergé et se consacrer sur la Bible.
Cependant, les humanistes sont restés chrétiens.
Nouvelle conception qui met l'accent sur l'individualité. La relation de l'homme avec
Dieu ne passe plus forcément par le biais de l'Église, mais chacun doit chercher sa
voie vers Dieu. L'Eglise n'aime pas cette nouvelle conception et craint qu'elle
n'aboutisse au rejet de la domination de l'Eglise.
L’Humanisme
[ Caractéristiques de l’humanisme
Éloge du savoir
Glorification du temps présent (Carpe Diem)
Quête d'une nouvelle sagesse
Amour de la vie
1) Les Humanistes sont des savants, des écrivains de toutes les parties de l’Europe.
Passionnés de connaissance, ils défendent l’idée que l’homme instruit pense librement. Ils
cherchent des œuvres des auteurs de l’Antiquité qu’ils considèrent comme des modèles.
2) Les Humanistes croient que l’homme a été créé par Dieu à son image, qu’il est doué
d’une intelligence exceptionnelle et qu’il peut dominer le monde. Ils remettent en cause
les connaissances qui ne sont pas raisonnées. En 1543, l’astronome Polonais Nicolas
Copernic publie un livre dans lequel il explique que la terre n’est pas au centre du
système solaire.
-Thomas More
Thomas More fut l'une des personnalités les plus remarquables de son temps. Chancelier
du roi d'Angleterre Henri VIII, il s'opposa à son suzerain lorsque celui-ci prétendit devenir
chef suprême de l'Eglise anglicane. S'obstinant à reconnaître la supériorité du pape, il fut
emprisonné dans la Tour de Londres. Son nom est lié à son ouvrage en latin, « l'Utopie »
(1516). S'inspirant de Platon, il y décrit une société idéale, installée sur une île
imaginaire, organisée selon les règles de cohabitation pacifique et de tolérance entre
hommes de croyance diverses. En Utopie, il n'y a pas de propriété privée, et tous les
biens sont mis en commun.
-Erasme
1463-1494
Il fut l’un des plus typiques représentants de l’humanisme italien, connu pour sa
mémoire prodigieuse et son érudition exceptionnelle.
Jean Pic de la Mirandole fut l’un des plus typiques représentants de l’humanisme
italien. Il apprit l’hébreu, l’araméen et l’arabe.
Selon lui l’homme a été placé par Dieu au centre de l’univers avec le devoir
d’étudier le monde pour comprendre les lois qui le régissent et de s’étudier lui-
même pour comprendre les exigences de son âme.
-André Vésale :
-Léonard de Vinci :
Le Collège de France :
Au début, il y a 5 siècles :
Sa fondation remonte à l’époque de François Ier, lorsqu’en 1530 son « maître de librairie »,
le grand traducteur d’œuvres antiques Guillaume Budé, lui suggère d’instituer un collège
de « lecteurs royaux ». Des humanistes payés par le Roi sont chargés d’enseigner des
disciplines que l'Université de Paris ignorait. Deux postes de professeurs furent
initialement créés, un pour le grec et un pour l’hébreu, puis ce nombre passa rapidement
à dix avec l'enseignement du droit français, du latin, des mathématiques et de la
médecine. Dès lors le Collège royal, dont la devise est « Docet omnia » (Il enseigne tout),
restera un des lieux d’excellence de la transmission du savoir en France.
Ce fut sous le règne d'Henri II qu'il occupa son emplacement actuel, d'abord abrité dans
les Collèges de Tréguier et de Cambrai. Leur réunion fut décidée par Henri IV et le projet
d'un unique édifice arrêté pour les remplacer. Claude Chastillon devait en dessiner
l'aspect. L'assassinat du roi limita l'exécution du projet et seule une partie du collège
prévu fut réalisée sous la régence de Marie de Médicis (1612).
Ce ne fut qu'en 1772 que des travaux, menés par l'architecte Jean-François Chalgrin,
apportèrent des agrandissements autour de la cour d'honneur. Les dernières
modifications datent du milieu du XIXe siècle. Elles furent dirigées par l'architecte Paul
Letarouilly qui donna son aspect actuel au Collège de France.
D'abord appelé « Collège royal », il connut différentes appellations (« Collège impérial »),
avant de recevoir son nom actuel en 1870.
Aujourd’hui :
Evolution en 5 siècles :