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Humanisme et Renaissance: une nouvelle vision de l'Homme:

– mise en contexte

– Naissance et l'humanisme et influences

– Une éducation qui mène au nouveau modèle de l'homme:

– La diffusion de l'Humanisme :

– Un nouvel esprit scientifique :

– Une nouvelle vision géographique du monde vient s'ajouter à ces boulversements:

– Une nouvelle façon de représenter le monde, une Renaissance artistique :

De nouveaux thèmes :

De nouvelles techniques de peinture :

- Une nouvelle vision de Dieu

La crise religieuse en Europe et les critiques des humanistes :

La nouvelle relation homme-dieu

- Conclusion:

Mise en contexte:

Vers 1470,à la fin du Moyen Age, l'Europe donne l'impression d'un monde nouveau
après plusieurs décennies très difficiles. La Peste a reculé et les guerres se
terminent. La mortalité baisse. Au 15ème et 16ème siècle on entre dans une période
de « Renaissance »: un renouveau démographique, économique, scientifique,
artistique, religieux, intellectuel... Cette Renaissance s'inspire et s'associe à
l'humanisme. Elle place l'Homme au milieu de toute réflexion et va bouleverser les
visions à tous les niveaux.

Naissance de l'humanisme et influences:

L'humanisme est un mouvement intellectuel qui est né en Italie au 15ème siècle: à


cette époque, des lettrés byzantins, qui tentent d'échapper à l'avance turque,
apportent à Florence et à Venise d'anciens manuscrits grecs. Par curiosité, les
italiens apprennent le grec et s'enthousiasme aussitôt pour les idées des Anciens.

Les premiers humanistes étaient les professeurs qui enseignaient « les lettres
humaines » (=humanités), opposées aux lettres divines (écrits biblique). Le terme
s'est développé et désigne la primauté de l'homme.

Ils allaient puiser leurs recherches dans les ouvrages de l'antiquité. Ils militaient en
faveur des humanités (= textes profanes) pour qu'on étudie le grec, le latin et la
littérature. Pour les humanistes, le Moyen Age est une période de déclin, de
ténèbres. Les humanistes traduisent les œuvres de l'antiquité grecque et latines.
corrigent les erreurs et tentent de reconstituer des versions plus fidèles des textes
grâce à la comparaison de plusieurs versions.

Une éducation qui mène au nouveau modèle de l'homme:

Pour améliorer l'Homme, les humanistes vont apprendre à l'éduquer. Il faut éveiller la
curiosité dans tous les domaines pour comprendre le monde et pour et être capable
de réfléchir par soi-même. C'est un nouveau modèle de perfection humaine: l'homme
curieux de tout, cultivé, capable de comprendre la nature et d'agir sur elle, etc....
Erasme publie des manuels de savoir-vivre pour les enfants. Castiglione fait un
manuel de politesse à destination des courtisans. Jérôme Budet publie un manuel
destiné au roi de France, François 1er. L'humaniste prend alors le rôle d'éducateur
de la noblesse. Les humanistes critiquent l'éducation médiévale, considérant la
culture générale comme très insuffisante.
Ils s'intéressent à toutes les formes de la connaissance (mathématiques,
astronomie, philosophie, médecine, théologie, ...) et souhaite une éducation qui
développe la liberté de chacun.

La diffusion de l'Humanisme :

La révolution de l'imprimerie en 1454 par Gutenberg a permis de multiplier le nombre


d'ouvrage et le nombre d'exemplaires de chaque livre. Certains princes et certains
rois comme François 1er soutiennent, financent et défendent les humanistes.

Pour diffuser leur pensée, les humanistes vont enseigner dans les grandes
Universités et dans les collèges. Le nombre d'université augmente en masse. Il y à
une reforme de la pédagogie. La pédagogie rejoint les idées humanistes et enseigne
de manière à forger l'esprit critique, à lire des textes anciens, etc.

Grâce au effort des humaniste, l'alphabétisation progresse.

Les humanistes diffusent aussi leurs idées par les nombreux voyages qu'ils font et
parla correspondance.

A Venise et a Florence, des humanistes se réunissent pour discuter. Ces sociétés


savantes s'appellent Académies (en souvenir à l'école fondée par Platon)

L'humanisme ignore les frontières, il se veut mouvement européen. Différents


humanistes de différents pays correspondent entre eux. Le latin leur permet de se
comprendre, mais bien vite des dictionnaire sont publié, des index, des lexiques,
pour que tous les lecteurs puissent comprendre le texte au mieux. C'est un vrai
souhait de lutter contre l'ignorance.

Pour faciliter la diffusion et le partage des oeuvres chères aux humanistes, nombres
de traductions ont été publiées:

Erasme de Rotterdam a retraduit la Bible en latin en 1516 et a corrigé les fautes


dans la Vulgate (version latine officielle du clergé).Les humanistes traduisent les
oeuvres en langue Vernaculaire (en langue locale). Le but est de diffuser au
maximum les oeuvres de l'antiquité et qu'elles soient le plus accessibles possible.
Un humaniste c'est:
 C’est d’abord quelqu’un qui veut rompre avec la scolastique médiévale et qui prône
un retour aux textes originaux des Anciens.
 Il affiche un optimisme certain sur l’Homme et sa capacité à tout connaître, en tous
domaines.
 Il est attaché à la traduction des textes anciens qui représentent à ses yeux la
perfection en matière de littérature et de philosophie.
 Il aime le beau qui est une voie directe vers le divin.
 Il croit enfin en la bonté et en la liberté de l’Homme, au centre de ses préoccupations.

La croyance en l'Homme
Les humanistes sont optimistes, ils sont persuadés que le savoir rend l'Homme meilleur. Ils
préconisent un enseignement nouveau constitué de langues, de littérature, d'histoire, de
sciences, de biologie, de sport et de formation artistique. Ils sont persuadés que l'Homme est
libre et puissant : ce qui s'oppose au principe médiéval où l'Homme n'est rien et où l'individu
est intégré dans des réseaux (famille, villages, corporations).
Un nouvel esprit scientifique :

La période de la Renaissance est une période ou il y a eu de nombreux progrès


techniques. On a découvert de nouvelles encres (encre de chine...), inventé
l'imprimerie, inventé le papier... Les humanistes sont de grands ingénieurs, de
grands inventeurs. Léonard de Vinci a proposé de multiples inventions comme
l'ancêtre du char d'assaut, de l'avion, de la bicyclette... On fait des progrès dans les
mathématiques : un humaniste italien, Robert Recorde est le premier qui introduit les
lettres dans les équations. On fait des progrès dans la médecine: André Vésale
démontre que le foie n'est pas au centre de la circulation sanguine, c'est le coeur.
Ambroise Paré, maître chirurgien barbier propose la ligature des vaisseaux sanguins
plutôt que la cicatrisation au fer rouge.

Les humanistes s'intéressent aux sciences car ils veulent comprendre le


fonctionnement des choses

Une nouvelle vision géographique du monde vient s'ajouter à ces


boulversements:

La Renaissance est une période de nouveaux horizons grâce à la découverte de


nouvelles terres. En 1492, Christophe Colomb au nom des rois Espagnols lance une
grande expédition avec son navire appelé " la Santa Maria " et découvre les Antilles
et donc l'Amérique. En 1497, un autre explorateur appelé "Americo Vespucci" atteint
le Venezuela et appelle le continent découvert "l'Amérique".

Les grandes découvertes ouvrent des horizons nouveaux, fouettent l'imagination,


suscitent de nouvelles réflexions et de nouvelles disciplines

Une nouvelle façon de représenter le monde, une Renaissance


artistique :
Au XVè siècle, un art nouveau naît en Italie (Florence en est le premier foyer).
Comme l'humanisme, cet art s'inspire de l'Antiquité mais invente de techniques et
des représentations nouvelles. Encouragés par des mécènes (les Médicis, banquiers
et négociants à Florence, les papes à Rome), les artistes s'intéressent à toutes les
formes de représentation et placent l'homme au centre de leurs oeuvres: parmi eux
on trouve les peintres Raphaël, Michel-Ange (peintre, sculpteur et dessinateur),
Léonard de Vinci (peintre, mais également ingénieur et inventeur, auteur de
nombreux dessins techniques et de planches anatomiques), etc. Cette Renaissance
artistique se diffuse en Europe: Aux Pays-Bas, il s'exprime à travers la peinture
flamande (Van Eyck au Vè siècle, Bosch et Bruegel au siècle suivant).

De nouveaux thèmes :

Le clergé reste le principal acheteur d'oeuvres de sculptures, de peintures... Les


techniques artistiques vont s'améliorer pendant l'Humanisme. On change la manière
de représenter les scènes religieuses. On commence à représenter les êtres
humains de manière réaliste. Les artistes font de plus en plus d'œuvres profanes
(non religieuses) comme "la Naissance de Vénus" de Botticelli qui raconte la
naissance de la déesse de l'Amour. En sculpture, Michel Ange représente David qui
était un grand roi juif et qui aurait vaincu un géant nommé Goliath.

La chute d'Icare, est un tableau qui illustre bien ce changement: il raconte le mythe
d'Icare, un jeune homme qui s'étaient fabriqué des ailes en cire et en plume. Il réussit
à voler mais il vola si haut que le soleil fit fondre la cire et les ailes se détruisirent. Il
tomba et mourut. Le thème étant mythologique, est déjà éloigné du contenu
essentiellement sacré qu'on représentait avant, en art. Vient s'ajouter à cela, le fait
que le personnage principal du mythe est presque introuvable dans le tableau. On
voit principalement les paysans et leur activités, la vie humaine et sereine, opposé au
tragique de la scène d'Icare. Si on observe bien, on voit dans le coin à droite en bas,
une jambe qui sort de l'eau: c'est sans doute Icare qui se noie...
De nouvelles techniques de peinture :

La peinture à l'huile sur toile commence à faire son apparition lors de la


Renaissance. On utilise de plus en plus un crayon utilisé pour la peinture appelé le
fusât. Les artistes se servent des mathématiques pour réaliser leurs oeuvres.
Léonard de Vinci utilisait le sfumato (constituer une sorte de brume autour des
personnages pour permettre les jeux de lumière). On a l'impression qu'il y a une
profondeur dans l’oeuvre (peinture en 3 dimensions). Les artistes redécouvrent le
nombre d’or (1.64) qui permet une proportion harmonieuse dans l'oeuvre.

Une nouvelle vision de Dieu


La crise religieuse en Europe et les critiques des humanistes :
les humanistes s'intéressent aussi aux textes authentiques de la Bible: ils lisent en
grec et en hébreu. Puis ils comparent leur traduction à la Vulgate (=traduction
officielle latine utilisée par le clergé depuis 1000ans) et découvre plusieurs erreurs.
Ils les corrigent et publient de nouvelles versions pour les fidèles.

Cette étude critique de la Bible entraîne une remise en question de l'Eglise dont le
comportement ne correspond pas toujours à ce qui est dit dans la Bible. -> Certains
humaniste demandent des réforme religieuses. Dans le même élan, au XVIs le
mouvement prendra une telle ampleur qu'il aboutira à la rupture entre catholiques
(église traditionnelle) et protestant (église réformée).

De plus, au Moyen Age, l'Europe est traversée par de nombreux fléaux comme la
peste. Le clergé n'apportait pas de réponse pour calmer la population. La population
brûlait des femmes qui étaient considérées comme des sorcières. Erasme a critiqué
le clergé qui au lieu de rassurer la population vivait dans la richesse. Il a écrit "éloge
de la folie" ou il critiquait des prêtres qui ne respectaient pas les voeux de chasteté.
Pour les humanistes, il fallait corriger l'attitude du clergé et se consacrer sur la Bible.
Cependant, les humanistes sont restés chrétiens.

La nouvelle relation homme-dieu


Le rêve des humanistes: trouver un accord entre foi chrétienne et pensée des
Anciens. On retrouve un peu l'ide du Bon Sauvage de Rousseau. L'homme est bon
par nature, proche de la nature et de Dieu, libre et responsable. Il peut se rapprocher
de Dieu par la nature, etc. L'homme créer à l'image de dieur -> l'homme aussi est
créateur, artisan, poète, inventeur....

Nouvelle conception qui met l'accent sur l'individualité. La relation de l'homme avec
Dieu ne passe plus forcément par le biais de l'Église, mais chacun doit chercher sa
voie vers Dieu. L'Eglise n'aime pas cette nouvelle conception et craint qu'elle
n'aboutisse au rejet de la domination de l'Eglise.

Conclusion: L'Europe de 1470-1560 est marqué par une période de


renouveau scientifique, religieux, artistique qu'on appelle Renaissance.
Cette Renaissance est une rupture dans la façon de voir l'Homme.
Clémentine Chassot Ma1-3 Le 18 février
2010

L’Humanisme

Quelques représentants célèbres :

[ Caractéristiques de l’humanisme

 Éloge du savoir
 Glorification du temps présent (Carpe Diem)
 Quête d'une nouvelle sagesse
 Amour de la vie

 Sens de la dignité de l’homme ]


Les idées des Humanistes

1) Les Humanistes sont des savants, des écrivains de toutes les parties de l’Europe.
Passionnés de connaissance, ils défendent l’idée que l’homme instruit pense librement. Ils
cherchent des œuvres des auteurs de l’Antiquité qu’ils considèrent comme des modèles.

2) Les Humanistes croient que l’homme a été créé par Dieu à son image, qu’il est doué
d’une intelligence exceptionnelle et qu’il peut dominer le monde. Ils remettent en cause
les connaissances qui ne sont pas raisonnées. En 1543, l’astronome Polonais Nicolas
Copernic publie un livre dans lequel il explique que la terre n’est pas au centre du
système solaire.

-Thomas More

 né en 1478 à Londres et mort en 1535


 savant, juriste, théologien et homme d’Etat anglais
 description futuriste d’une société idéale
 chancelier du roi Henri VIII, renonce à cette charge puis est condamné à mort
 grand ami d’Erasme
 illustre représentant anglais de l’humanisme
 béatifié en 1886 par l’Eglise catholique et canonisé en 1935

Thomas More fut l'une des personnalités les plus remarquables de son temps. Chancelier
du roi d'Angleterre Henri VIII, il s'opposa à son suzerain lorsque celui-ci prétendit devenir
chef suprême de l'Eglise anglicane. S'obstinant à reconnaître la supériorité du pape, il fut
emprisonné dans la Tour de Londres. Son nom est lié à son ouvrage en latin, « l'Utopie »
(1516). S'inspirant de Platon, il y décrit une société idéale, installée sur une île
imaginaire, organisée selon les règles de cohabitation pacifique et de tolérance entre
hommes de croyance diverses. En Utopie, il n'y a pas de propriété privée, et tous les
biens sont mis en commun.
-Erasme

 né en 1466 ou 1469 à Rotterdam et mort en 1536 à Bâle


 Hollandais
 Humaniste et théologien néerlandais
 Une des plus éminentes figures de l’humanisme
 Devise = « Nulli concedo » = « Je ne fais de concession à personne »
 Avec ses nombreux voyages, il put entrer en contact avec les principaux
mouvements culturels qui apparaissaient en Europe à cette époque
 Il fut l’ami intime de Thomas More
 Parmi ses ouvrages, on retrouve « l’Eloge de la folie », dans lequel il dénonce la
corruption et les vices du clergé, rejoignant ainsi l’esprit de la Réforme.
Cepandant, dans son « Essai sur le libre arbitre », il défend la liberté de l’Homme
et prend position contre l’idée luthérienne de la prédestination.

-Jean Pic de la Mirandole

 1463-1494
 Il fut l’un des plus typiques représentants de l’humanisme italien, connu pour sa
mémoire prodigieuse et son érudition exceptionnelle.
 Jean Pic de la Mirandole fut l’un des plus typiques représentants de l’humanisme
italien. Il apprit l’hébreu, l’araméen et l’arabe.
 Selon lui l’homme a été placé par Dieu au centre de l’univers avec le devoir
d’étudier le monde pour comprendre les lois qui le régissent et de s’étudier lui-
même pour comprendre les exigences de son âme.

-André Vésale :

- né en1514 à Bruxelles et mort en 1564


- surnommé "le pére de l’anatomie moderne"
- fait partie des grands humanistes
- fait progresser la connaissance du corps humain en pratiquant la
dissection, longtemps interdite par l’Eglise.Il mourut le 15 octobre 1564 pendant le
voyage de retour du pélerinage de Jérusalem.

-Léonard de Vinci :

 né en 1452 et mort en 1519


 peintre réputé, dessine le corps humain et des machines de guerre

Le Collège de France :

Au début, il y a 5 siècles :

 dans le quartier latin de Paris, place Marcelin- Berthelot


 grand établissement d’enseignement et de recherche
- enseignement donné par des humanistes payés par le Roi
 devise = « Docet omnia » = « Il enseigne tout »

Sa fondation remonte à l’époque de François Ier, lorsqu’en 1530 son « maître de librairie »,
le grand traducteur d’œuvres antiques Guillaume Budé, lui suggère d’instituer un collège
de « lecteurs royaux ». Des humanistes payés par le Roi sont chargés d’enseigner des
disciplines que l'Université de Paris ignorait. Deux postes de professeurs furent
initialement créés, un pour le grec et un pour l’hébreu, puis ce nombre passa rapidement
à dix avec l'enseignement du droit français, du latin, des mathématiques et de la
médecine. Dès lors le Collège royal, dont la devise est « Docet omnia » (Il enseigne tout),
restera un des lieux d’excellence de la transmission du savoir en France.

Le Collège Royal par Claude Chastillon - 1612

Ce fut sous le règne d'Henri II qu'il occupa son emplacement actuel, d'abord abrité dans
les Collèges de Tréguier et de Cambrai. Leur réunion fut décidée par Henri IV et le projet
d'un unique édifice arrêté pour les remplacer. Claude Chastillon devait en dessiner
l'aspect. L'assassinat du roi limita l'exécution du projet et seule une partie du collège
prévu fut réalisée sous la régence de Marie de Médicis (1612).

Ce ne fut qu'en 1772 que des travaux, menés par l'architecte Jean-François Chalgrin,
apportèrent des agrandissements autour de la cour d'honneur. Les dernières
modifications datent du milieu du XIXe siècle. Elles furent dirigées par l'architecte Paul
Letarouilly qui donna son aspect actuel au Collège de France.

D'abord appelé « Collège royal », il connut différentes appellations (« Collège impérial »),
avant de recevoir son nom actuel en 1870.

Le Collège de France inspira, à la fin du siècle des Lumières, les fondateurs du


Conservatoire national des arts et métiers.

Aujourd’hui :

Le Collège de France, situé au no 11 place Marcelin-Berthelot dans le quartier latin de


Paris (Ve arrondissement), est un grand établissement d'enseignement et de recherche. Il
dispense des cours non diplômant de haut niveau dans des disciplines scientifiques,
littéraires et artistiques. L'enseignement est gratuit et ouvert à tous sans inscription, ce
qui en fait un lieu à part dans la vie intellectuelle française. Être nommé professeur au
Collège de France est considéré comme une haute distinction dans l'enseignement
supérieur français.

Evolution en 5 siècles :

Depuis sa fondation, en 1530, à l’initiative de Guillaume Budé et de Marguerite de


Navarre, sœur du roi François Ier, le Collège de France a peu changé. Il a échappé à toutes
les réformes « et cela l’a sauvé ». Il comptait alors six professeurs, il en compte
aujourd’hui 52 dont neuf de nationalité étrangère. Voilà tout de même un changement
notoire.

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