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MATHÉMATIQUES
Durée : 4 heures
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N.B. : le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa copie
et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre.
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PROBLÈME 1
Suites et calcul matriciel
On considère les suites (un )n≥0 , (vn )n≥0 et (wn )n≥0 définies par :
u0 = 1
un+1 = 2un − vn + wn
v0 = 0 et ∀n ≥ 0,
vn+1 = vn + wn .
w = 0
w
0 n+1 = −un + vn + wn
On note :
2 −1 1 un
A = 0 1 1 et, pour n ≥ 0, Xn = vn .
−1 1 1 wn
Partie II - Trigonalisation de A
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Partie III - Calcul des puissances de T et expression de un , vn , wn
0 0 0
Q9. On note T = N + D, où D est une matrice diagonale et N = 0 0 1 .
0 0 0
Déterminer D et vérifier que N et D commutent.
Q10. Que vaut N n pour un entier n ≥ 2 ?
Q11. Déduire de ce qui précède une expression de T n . On donnera chacun de ses coefficients.
Q12. Pour n ∈ N, établir une relation entre Xn+1 , A et Xn .
Q13. En déduire, pour n ∈ N, l’expression de Xn en fonction de A, n et X0 .
Q14. Déterminer, pour n ∈ N, An en fonction de T n , P et P−1 . Démontrer cette relation par récurrence.
Q15. Déterminer, pour n ∈ N, l’expression de un , vn et de wn en fonction de n.
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PROBLÈME 2
Une fonction définie à partir d’une intégrale
Présentation générale
Ce problème traite de l’étude d’une fonction définie par une intégrale. De telles fonctions apparaissent
dans de nombreux domaines d’applications : automatique, traitement du signal, etc.
On s’intéressera en particulier au calcul de certaines des valeurs de cette fonction, à ses variations,
ainsi qu’à son comportement asymptotique.
Q19. Montrer que f (1) = ln(2), puis que f (2) = 1 − ln(2). On pourra remarquer que, pour t ∈ [0, 1] :
1 t
1− = .
1+t 1+t
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Q22. Écrire une fonction python d’en-tête def fEntier(n): qui calcule f (n) à partir de la formule
obtenue dans la question précédente et renvoie la valeur de f (n), pour n ∈ N∗ .
On supposera la fonction log (pour ln) importée de la bibliothèque numpy.
Q23. Rappeler la définition de la décroissance d’une fonction g définie sur un intervalle I et à valeurs
dans R.
Q24. Soit α et β deux nombres réels tels que −1 < α ≤ β. Comparer, pour t ∈ ]0, 1], tα et tβ .
En déduire que f est décroissante sur ]0; +∞[.
Q25. Montrer que, pour tout x > 0 et t ∈ ]0, 1] :
t x−1 t x−1
≤ ≤ t x−1 .
2 1+t
En déduire que, pour x > 0 :
1 1
≤ f (x) ≤ .
2x x
Q26. En déduire la limite de f en +∞ ainsi que la limite de f en 0.
Q27. Tracer l’allure de la courbe représentative de f dans un repère orthonormé. On placera en
particulier les points de cette courbe d’abscisses 1 et 2 (on donne ln(2) 0, 7).
Partie IV - Équivalent de f en +∞
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PROBLÈME 3
Étude d’un couple de variables aléatoires
Présentation générale
On considère l’expérience aléatoire suivante.
On dispose d’une pièce de monnaie donnant Pile avec une probabilité p ∈ ]0, 1[ et Face avec une
probabilité 1 − p. On effectue une répétition de lancers de cette pièce. Si le premier Pile a été obtenu
au n-ème lancer, on place n boules indiscernables au toucher numérotées de 1 à n dans une urne et
on pioche une de ces boules au hasard.
On admet l’existence d’un espace probabilisé (Ω, P) modélisant cette expérience aléatoire. On note
alors :
- X la variable aléatoire représentant le rang du premier Pile obtenu dans la suite de lancers ;
- N la variable aléatoire représentant le numéro de la boule piochée ensuite dans l’urne.
Prenons un exemple de tirage pour fixer les idées (on note P pour Pile, F pour Face). Si les lancers
successifs de la pièce donnent FFFPFF..., alors X vaut 4. On place alors quatre boules numérotées
de 1 à 4 dans l’urne (on a alors une chance sur quatre de piocher chacune d’entre elles au tirage qui
suit).
Le but de l’exercice est de décrire certains aspects des lois de X et N.
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Partie IV - Étude de l’indépendance de X et N
On admettra que cette définition s’étend au contexte de notre problème (où X et N sont des variables
aléatoires prenant un nombre infini de valeurs).
Q41. Montrer que P(N = 2) > 0.
Q42. Que vaut P ([X = 1] ∩ [N = 2]) ?
Les variables aléatoires X et N sont-elles indépendantes ?
Partie V - Espérance de N
Q45. On admet que le calcul de cette espérance peut être effectué en intervertissant l’ordre de
sommation ; et que l’on a :
+∞ n
k
E(N) = p(1 − p)n−1 .
n=1 k=1
n
FIN
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I M P R I M E R I E N A T I O N A L E – 23 1147 – D’après documents fournis