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EPIGRAPHE
Jessy BAZINET
DEDICACE
EPIGRAPHE ............................................................................................................................... I
DEDICACE ............................................................................................................................... II
I.4.4. Tectonique................................................................................................................ 7
II.2.2 LE MINAGE.......................................................................................................... 15
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................................... 37
Tableau 4: Les diamètres des trous des mines les plus souvent rencontrés.......................... 26
Tableau 7 : Profondeur des trous des mines par catégorie des terrains pour Sin a=1 .......... 29
Tableau 8 : Hauteur de bourrage pour chaque catégorie des terrains Hb=P/3. .................. 30
Tableau 9 : Les charges spécifiques théoriques pour le tir au cordeau détonant et le système
nonel pour chaque catégorie des terrains .............................................................................. 31
Tableau 10 : Valeurs des charges linéaires en fonction des diamètres des trous des mines32
AVANT - PROPOS
En rédigeant ce travail qui sanctionne la fin de cycle universitaire, nous
éprouvons un réel sentiment de satisfaction et de fierté sachant que le cursus estudiantin
est comblé d’autant des difficultés dont la plupart se présente à nous comme d’épreuves
qu’il faut endurer et surmonter. Voilà pourquoi, saisissant de cette occasion nous devons
remercier de tout cœur, ceux qui de prêt ou de loin ont prêté main forte afin qu’on arrive
à bon port :
Nous glorifions l’éternel Dieu et nous lui rendons grâce parce qu’il a
multiplié ses merveilles et ses desseins en notre faveur.
A nos grands-parents que le tout puissant renouvelle en vous sa bonté pour vos
encouragements et conseils.
A vous nos frères, sœurs, cousins et cousines que ce travail soit pour vous non
seulement un exemple à suivre mais aussi une barre à atteindre.
Nos sentiments des reconnaissances à nos amis et connaissances qui d’une part
m’ont toujours soutenu moralement dont nous citons : Destin KALUBI, Moise
KABWENESHE, Bienve MASOMPE, Herve SASAMBA, Pascal MUTAKA, Franck DJONI,
Derrick MUYAMBO, Lumière MWAKU, Dorcas TSHIPUITA, Ginette SANCHIKA, Felly
MWADIANVITA, Kipro KAZADI, Nathan TSHAMA, Chadrack KAWEL, Diane
MWEPU, Prisca SONY, Tegra KAUMBU.
Que tous ceux-là dont leurs noms ne figurent pas dans ce paragraphe qu’ils ne
se sentent pas oublier mais qu’ils trouvent par la même occasion, notre gratitude.
INTRODUCTION GENERALE
C’est dans cette optique que s’inscrit notre travail qui s’intitule de la manière
suivante : DETERMINATION DES PARAMETRES DE FRAGMENTATION DANS UN
TERRAIN AQUIFERE CAS DE LA MINE A CIEL OUVERT DE KAMFUNDWA.
Comme objectif :
L’entretien avec les travailleurs nous a facilité la collecte des données pour une bonne
évolution du présent travail.
La technique documentaire et intérêt ont été aussi une source d’inspiration pour nous.
D’autres recherches et travaux plus fournis que le nôtre ont déjà été faits auparavant. Des livres
ont aussi été publiés dans ce domaine. Qu a cela ne tienne ce travail ne sera qu’une contribution
dans ce domaine.
La mine à ciel ouvert de Kamfundwa est essentiellement cuprifère et contient des réserves
estimées à plus de 310.000 tonnes cuivre.
Les opérations de découverture avaient débuté en 1984, mais l’extraction a commencé en 1989
et a permis à la Gécamines de constituer un certain nombre de remblais.
Dès l’année 1992, l’extraction a été arrêtée à cause de la métallurgie difficile du minerai de
cuivre et du contexte de l’époque où le cobalt était plus recherché. C’est d’ailleurs pour cette
dernière raison que la Gécamines s’est rabattue sur le gisement de Kamoya qui offrait une
minéralisation cupro-cobaltifère.
Dès l’année 2008, l’extraction à la mine de Kamfundwa avait repris d’abord avec SOMIKA,
MCK, en 2011 avec l’entreprise RULCO S.P.R.L. et en suite la Gécamines a repris seule
l'exploitation.
La mine à ciel ouvert de Kamfundwa est située à environ 10km au Nord-Ouest des installations
du siège de Kambove et à environ 4km au Sud de la mine de Shangulowe sur le PE n°465
appartenant à la Gécamines/Groupe Centre entre 26°34’48’’ et 26°36’30’’ de longitude Est et
entre 10°48’00’’ et 10°49’30’’ de latitude Sud. Elle s’étend sur une superficie de 1Km de
longueur et 0.9Km de largeur. [Géologie/KVE/GCM ].
La prospection a montré que le gisement a un pendage de 75° vers le Nord-Est pour la lèvre
Nord, la lèvre Sud par contre s’ouvre largement au Sud-Ouest pour se redresser à proximité de
la surface. Son pendage moyen oscille entre 5° et 55° vers le Nord-Est.
Travail de fin de cycle (2019-2020) TSHAMA Junior.
Détermination des paramètres de fragmentation dans un terrain aquifère cas de la mine à ciel ouvert de kamfundwa.
Page 3
En profondeur, les deux lèvres tendent à se refermer et la faille garde sans doute alors l’allure
générale de la lèvre Sud. La figure ci-dessous montre la localisation de la mine de Kamfundwa :
Le relief est très accidenté dans ce secteur ; les points élevés atteignent 1450 m d’altitude ou
plus. Ainsi donc, le relief du sud Katanga est caractérisé par de hauts plateaux dont les altitudes
varient entre 800 m et 1500 m.
La forêt de galerie se développe le long de certains cours d’eau avec plusieurs espèces.
Les principaux cours d’eau partent de la crête de partage des bassins hydrographiques des
fleuves d’eau qui coulent du sud vers le nord.
Le site de Kamfundwa bénéficie d’un climat tropical caractérisé par l’alternance de saison des
pluies qui s’étend de mi-octobre à mi-avril et d’une saison sèche couvrant le reste de l’année.
L’alternance des saisons est plus liée aux variations des précipitations qu’à celles des
températures. La température moyenne annuelle est de 20°C avec une variation annuelle de 6 à
8°C ; la température mensuelle est d’environ 18 à 22°C, avec une température maximum variant
entre 29 et 30°C aux mois de septembre et d’octobre.
Sous ce type de climat pousse une végétation tout à fait particulière, dominée par une savane
boisée plus herbacée qu’arborescente dans laquelle abondent des « brachystegia ». On y observe
fréquemment aussi une végétation basse du type steppe sur les hauts plateaux et le long des
cours d’eau, on rencontre des galeries forestières [François, 1973].
I.4. CADRE GEOLOGIQUE
Le gisement de Kamfundwa est situé dans la faille d'extrusion de M'Sesa orientée NW-SE dans
la région de Kambove. Selon François (2006), le gisement de Kamfundwa comprend 7 écailles
du sous-groupe des Mines (R2).
Deux types de CMN brèchifiés sont identifiés. Le premier est composé de fragments de roches
angulaires, elliptiques et non cimentées.
Ces fragments sont généralement disposés avec un grand axe vertical. Cette brèche est enrichie
en cristaux de malachite massive, de chrysocole et d’oxydes noirs.
Contrairement au premier type de brèche, le second est divisé en plusieurs parties qui
conservent leur stratification originale et celles qui sont hautement fracturées avec pratiquement
aucune stratification et donc pas des dépôts minéraux.
Les deux brèches minéralisées et non minéralisées se trouvent dans des zones de failles
transversales. La zone de faille hautement fracturée est liée au cœur du fragment plis et est riche
en malachite, chrysocole et en oxydes noirs. [GCM/DRP/EMI]
Les directions des plans de stratification mesurées dans la brèche stratifiée varient de NNE-
SSW à ENE-WSW. Les roches du Kundelungu moins inclinés entourant le gisement sont
affectées par des failles sub-verticales.
I.4.2. Stratigraphie
Formation de kundelungu
Ks
supérieur
La mine contient Presque toutes les categories de terrains, mais les plus rencontrees sont les
terrains du type < 2D > et < 3 > : il existe aussi un terrain intermediaire entre les deux, qu on
nomme < 2D3 > egalement observable a la mine. Alors le tableau ci-dessous montre la
classification des terrains selon la Generale des carrieres et des mines.
Tableau 2 : Catégorie de terrains selon la G.C.M
Catégories Correspondances Caractéristiques
Terrains rouges, S.D.S
T2 très altéré, R.G.S friable, Tendres, pas de minage
R.A.T très altérées
C.M.N relativement
dures, R.G.S relativement
dures, S.D.S noirs ou gris Ebranlement à faible
T2D
relativement dures, S.D.B charge explosive
altérés, R.A.T altérées
compactes
Dolomitiques, R.S.F
Tirs d'abattage avec
dolomitiques, R.S.C
T3 charges explosives plus
altérées, C.M.N
conséquentes
homogènes
Fragmentation avec
R.S.C dolomitiques et
T3D charge explosive plus
R.S.C dolomitiques
brisante
I.4.4. Tectonique
Le katanguien a largement subi les effets de l’orogenèse Lufilienne. Cette orogenèse s’est
déroulée en plusieurs épisodes échelonnées (885, 680 et 620Ma) que François (1974) appelle
phase Kolweziènne, phase Kundeluguienne et phase Monweziènne.
Au sud du Katanga, le katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la concavité est
tournée vers le Sud.
Dans le sud du Katanga aussi tectonisé, DEMESMAEKER (1962) ainsi que François (1973 et
1987) distinguent trois secteurs aux effets tectoniques inégaux :
Le secteur Sud-Est : la tectonique est simple et caractérisée par des anticlinaux complets
Le secteur Centre : la tectonique est extrusive et les plis déversés vers le sud. Il s’agit
des régions des Likasi, Shinkolobwe, Kambove et Fungurume ;
Le secteur Ouest : la tectonique est extrusive, chevauchante et se termine par un
charriage. C’est le secteur de Kolwezi qui présente une structure très complexe et faillée.
Dans la région de Kambove d’où est localisée la mine de Kamfundwa la tectonique est
extrusive, chevauchante ; les anticlinaux sont faillés et des plis déversés vers le Sud.
I.4.5. Minéralisation
L’ensemble d’écailles minéralisées s’étend sur une surface de 1,5km de longueur et de largeur
variant entre 200 à 900 mètres. Il comprend un grand nombre de blocs, répartis de façon
hétéroclite. Le minerai est en effet d’abord lié à l’agencement des écailles dans la brèche et
ensuite est distribué de manière assez variable au sein des écailles.
On observe en outre une grande variabilité des teneurs d’un bloc minéralisé à un autre et même
au sein de chaque entité.
Il est dès lors nécessaire de conduire l’exploitation sur plusieurs fronts en même temps, dans le
but d’assurer une alimentation continue et une teneur aussi homogène que possible, proche de
la valeur souhaitable.
Cette minéralisation est essentiellement oxydée (95%) avec une gangue siliceuse. La proportion
des oxydes dolomitiques est faible (5%) [Rapport mission KVE/MCO, 2012].
I.5. DESCRIPTION DU PROJET DE KAMFUNDWA
Le projet 1230 Est couvre la partie du gisement délimitée entre les coordonnées locales X=3200
et Y=2000 d’une part et X=3700 et Y=1600 d’autre part. Cette phase concerne principalement
l’exploitation de l’écaille 1 du gisement de Kamfundwa notamment les écailles 1 Aa, 1 AB, 1
Ba et 1 Bb depuis le niveau 1340 jusqu’au niveau 1240 avec un fond à 1230.
b) Phase B - projet 1280
Le projet 1280 couvre la partie du gisement délimitée entre les coordonnées locales X=3450 et
Y=1800 d’une part et X=2450 et Y=2300 d’autre part. Cette phase concerne l’exploitation des
autres écailles du gisement de Kamfundwa notamment les écailles 2 A, 2 B, 2 C, 3 A, 3 S-J, 4
A, 4 B, 6 A et 7 depuis le même niveau 1340 jusqu’au niveau 1280.
Le projet 1220 Nord-Est couvre la partie du gisement de Kamfundwa délimitée entre les
coordonnées locales X=3200 et Y=2250 d’une part et X=2800 et Y=1850 d’autre part. Cette
phase concerne l’exploitation des écailles du gisement de Kamfundwa notamment les écailles
2 AB, 2 B, 3 A, 4 B, 3 S-J, et 6 A depuis le niveau 1280 jusqu’au niveau 1230 avec fond à 1220.
d) Phase D - projet 1220 Nord-Ouest
Le projet 1220 Nord-Ouest couvre la partie du gisement de Kamfundwa délimitée entre les
coordonnées locales X=2900 et Y=2160 d’une part et X=2550 et Y=1890 d’autre part. Cette
phase concerne l’exploitation des écailles du gisement de Kamfundwa notamment les écailles
3 A, 3 S-J, 4 A, 4 B, 6 A, 6 B et 7 depuis le niveau 1280 jusqu’à l’horizon 1220.
L’accès au site se fait par route reliant la cité de Kambove aux gisements de M’sesa, Kazibizi
jusqu’à la mine de Kamfundwa.
I.6.CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce premier chapitre, nous avons épinglé les points concernant les généralités de la mine à
ciel ouvert de Kamfundwa. En guise de conclusion, nous dirons que : le gisement de
Kamfundwa se situe dans le PE no465 au centre du domaine minier de la Gécamines entre
26°34’48’’ et 26°36’30’’ de longitude Est et entre 10°48’00’’ et 10°49’30’’ de latitude Sud à
environ 10 km au NW des installations du siège de Kambove administrativement, il est localisé
dans le territoire de Kambove, dans la province du Haut Katanga. Ce gisement appartient au
système Katanguien, dans le super groupe de Roan, précisément dans le Groupe des Mines. Il
est constitué d’un ensemble de 7 écailles entourées des brèches à éléments calcaires appartenant
vraisemblablement au Groupe de la Dipeta.La prospection a montré que ce gisement a un
pendage de 75° vers le Nord-Est pour la lèvre Nord, la lèvre Sud par contre s’ouvre largement
au Sud-Ouest pour se redresser à proximité de la surface. Son pendage moyen oscille entre 5°
et 55°vers le Nord-Est. En profondeur, les deux lèvres tendent à se refermer et la faille garde
sans doute alors l’allure générale de la lèvre Sud.
L’un des maillons des processus technologiques de l’exploitation des gisements des minéraux
à ciel ouvert est la préparation des roches à l’extraction. Cette étape de préparation prédétermine
le rendement des engins, la sécurité du travail et, en général, l’efficacité des travaux à ciel
ouvert. Dans la plupart des cas, la préparation des roches a l’extraction repose sur la destruction
du massif des roches jusqu’ à l’obtention de morceaux de dimensions nécessaire et admissibles
pour le travail normal de tout le complexe d’extraction et de transport. Tout comme elle doit
assurer un degré minimal de mélange des roches stériles et de minerai afin d’avoir la plus petite
dilution possible. Le processus de l’abattage des roches à l’explosif occupe une grande place
importante dans le système de gestion de la qualité des minerais extraits.
II.2. LA FRAGMENTATION
C’est une opération minière qui consiste à réduire un massif rocheux en des fragments
(morceaux) de dimensions plus petites afin de permettre aux engins d’extraction, de transport
et aux machines de transformation d’œuvrer avec aisance.
Etant donné que l’explosif ne fournit son rendement optimal que confiné dans une cavité,
l’opération ‘’ fragmentation’’ consistera donc à forer d’abord des trous dans la roche puis à y
introduire correctement des explosifs pour les faire détoner.
Ainsi la fragmentation comprendra deux activités : le forage des trous de mine et leur minage.
Si d’une part, pour bien forer et miner, il est absolument nécessaire de connaitre certains
paramètres dont:
D’autre part pour être efficace, cette opération doit répondre aux impératifs ci-après :
La garantie des réserves suffisantes des produits minés (avance sur minage) en quantité
et qualité pour la production planifiée de l’entreprise et pour faire face aux imprévus du
retard d’abattage.
II.2.1 LE FORAGE
II.2.1.1 INTRODUCTION
Le forage est une opération consistant à creuser des trous dans une roche dans lesquels vont
logés les explosifs dans le but de la fragmenter.
Le forage est une des techniques permettant de forer des trous a un diamètre et à une profondeur
déterminés selon la catégorie des terrains afin d’arracher la roche du massif, se présente comme
une opération primordiale dans les mines ou les terrains ne sont pas terrassés directement par
les engins excavateurs.
Comme toute opération minière, le forage exige une étude minutieuse de certains paramètres
dont la variation influe directement sur les résultats de minage.
Le checking étant le contrôle du diamètre et de la profondeur des trous, est l’étape qu’il faudra
suivre après avoir foré tous les trous du terrain à miner.
1. La destruction de la roche.
On distingue plusieurs groupes et versions des engins de forage classés suivant le mode de
forage et le type d’énergie. Actuellement, l’outil pneumatique vient au premier plan en raison
des multiples qualités : puissance, souplesse, rapidité et maniabilité.
Les engins de forage utilisés dans les mines à ciel ouvert contemporaines permettent d’exécuter
deux modes de forage : le forage carottant et le forage destructif.
Divers facteurs doivent être pris en considération pour le choix de l’équipement de forage des
roches.
Le diamètre et la profondeur
A. forage carottant
Son but est le découpage en continuité sur toute la longueur forée d’un cylindre de roche mais
par passes successives. En carottant, la roche est attaquée au moyen des tubes carottiers qui
portent à leur extrémité une couronne diamantée animée d’un mouvement de rotation
accompagné d’une poussée. Se de cette façon le forage carottant permet de réaliser une saignée
de forme circulaire dans la roche tout en conservant la carotte.
B. Forage destructif.
Dans ce type de forage, l’outil arrache des fragments de roche par poussée
ou percussion. Les débris de forage (cuttings) sont remontés a la surface soit à l’aide d’une
circulation forcée d’un fluide de forage qui est un mélange homogène de différents produits
(Chimiques ou non) dans de l’eau, de l’huile, de l’air, soit à l’aide du courant d’air.
Le forage destructif sert dans le domaine ci-après : sélectivité de surface (sondage géologique),
forage d’exhaure (puits filtrants, puits d’eau potable), sondages horizontaux de décompression
des aquifères en carrières, sondages initiaux dans le creusement des galeries, forages de
canalisations pour câbles électriques.
Cependant la poussée est limitée par la capacité de résistance des roulements sur les quels sont
montes les cônes des tricônes.
L’outil de forage arrache des fragments des roches par percussion. L’impact sur le taillant
s’effectue à l’aide d’un piston actionne par l’air comprimé ou hydrauliquement et la vitesse de
pénétration acquise par le piston d’un poids donné et qui détermine la force de frappe est
fonction de la poussée qu’il reçoit.
Ici le marteau frappe en tête du train de tiges, le poids de ces tiges maintient constamment l’outil
en contact avec la surface de la roche.
Dans cette technique, une partie de l’énergie est perdue dans les raccords entre tiges, et
l’augmentation de la longueur du train de tige entraine des risques de rupture et flambement.
Cette technique est beaucoup plus utilisée pour la foration de trous à faibles profondeur.
Dans cette technique, le dispositif de percussion est place au fond du trou, ce qui remédie aux
inconvénients qu’offre le système au marteau en surface, et présente l’avantage d’avoir une
vitesse d’avancement constante quelle que soit la profondeur du trou et réduit les bruits en
surface.
Cette technique est avantageuse pour la foration de trous de grandes profondeurs avec les
diamètres pouvant varier de 65 et 150mm.
4. L’engin de forage est conçu de manière à avoir deux mouvements alternés, l’un de
frappe et l’autre de rotation de l’outil, la destruction de la roche est alors complète.
fleurets monoblocs.
Le curage s’obtient en utilisant un fleuret hélicoïdal ou ruban qui, agissant à la façon d’une vis
d’Archimède, ramené les produits de forage.
Les fleurets hélicoïdaux facilitent l’évacuation lorsqu’ on les emplois avec injection d’eau ou
infiltration d’air comprimé.
II.2.1.3 LES PARAMETRES DE FORAGE
La Maille de forage ;
II.2.2 LE MINAGE.
II.2.2.1 INTRODUCTION
Le choix de la méthode d’abattage est généralement guidé par la dureté des roches à excaver.
Dans les roches semi dures à dures, un abattage à l’explosif est indispensable.
Désagréger les terrains présentant une certaine dureté afin de faciliter le travail des
engins de chargement.
Réduire ensuite les dimensions des blocs trop grands pour être charges ensuite dans les
unités de transport, ainsi que les blocs dépassant les possibilités des mailles des
concasseurs a l’usine de traitement.
II.2.2.2. PREPARATION DU COUP DE MINE.
La préparation du coup de mine est une opération qui consiste au chargement des trous des
mines jusqu’ à la mise à feu. Le chargement des trous des mines se fait soit par cartouches
cylindriques, soit à l’aide des explosifs en grain (ANFO), soit enfin au moyen explosif sous
forme d’émulsion.
cordeau détonant
tube nonel
b. Amorçage :
Il se fait normalement par le cordeau détonant, soit par cartouche amorce, sois sans cartouches
initiatrice. Actuellement, on utilise également des tubes nonel avec cartouche amorce.
Figure.2 : L’amorçage
c. Chargement de l’explosif :
L’efficacité du minage peut aussi résulter du choix d’explosifs et de leur répartition dans le trou
de mine lors de chargement d’explosifs. De ce fait on distingue trois cas suivant :
trou contenant de l’eau : dans ce cas on préfère l’amorçage des trous des mines par le
fond en utilisant la cartouche contenant des explosifs très fort et résistant à l’eau comme
cartouche amorce. Le cordeau détonant est normalement utilisé comme cordeau
secondaire ou dérivé car il résiste à l’eau. On charge le trou en fonction de la
consommation spécifique.
Dans ce cas, on repartit la charge d’explosifs alternativement suivant la composition des roches.
trous des mines sans eau : une seule cartouche amorce pentolite booster et puis on verse
l explosifs en grains (ANFO) dans le trou des mines ou on pompe des explosifs sous
formes d’émulsions.
d. Avantages de l’amorçage :
Les cartouches sont en contact du cordeau détonant car il est sur toute la hauteur du trou
de mine et supprime ainsi les rates.
Il peut être employé dans l’eau car son enveloppe est étanche.
On obtient une bonne granulométrie des blocs et une dimunition sensible des pieds de
butte.
Le système nonel et ses accessoires évitent une rupture intempestive des lignes avant
les délais prévus dans la séquence du minage malgré ses contacts avec l’onde de choc,
on évite des ratés.
Ce bourrage se fait soit : Au moyen des cuttings de forage, au moyens des rejets, au moyen des
sacs de sable
5. Nettoyage du chantier : on concentre tous les cartons et papiers qui contenaient les
explosifs en un lieu qui ne sera pas perturbé par les tirs. Ce tas sera brulé après
minage.
6. Sécurité de minage : avant la mise à feu, on déplace tout engin minier à une distance
d’environ 200m. Apres une brève et attentive vérification, le chef mineur ordonne à
tous les ouvriers ou mineurs de quitter le chantier au son de la trompette. Tan disque
lui et son boutefeu restent sur le chantier. Le camion fait le tour de tout le chantier
et laisse à un endroit délicat l’ouvrier à la trompette au drapeau rouge. Et après le
camion revient au chantier pour prendre le chef mineur et son boutefeu.
du feu : l’amorçage des trous des mines se fait toujours au moyen de la capsule
detonatrice (détonateur ordinaire) et d une mèche d’allumage appelée bick ford.
Le minage primaire :
Il a comme avantages :
une économie à l’explosif dans les premières rangées qui sont dégagées parce qu’il y a
moins de résistance aux pieds de butte ;
Il a comme inconvénient :
la projection des produits abattus augmente le déplacement des pelles et diminue ainsi
leur rendement.
Il s’agit d’un tir dit en ferme qui utilise un matelas de roches minées.
Un matelas est formé de déblais d’un minage précèdent sur lequel on rabat le minage en cours.
Il a comme avantage :
le matelas permet de prendre une avance de minage, ce qui donne plus de souplesse au
point de vue de déplacement des sondeuses.
le non étalement des produits ne crée pas souvent un mélange des minerais de teneurs
différentes et de minerai avec le stérile. donc pas beaucoup des problèmes de dilution.
Les schémas des tirs couramment utilisés tiennent compte des contraintes du lieu où on se
trouve et des résultats escomptes :
Le pendage des couches ou du gisement pour souci de sélectivité, la présence des matériels à
sauvegarder, le tir en butte dégagée ou avec matelas, les tirs spéciaux (creusement d’un puisard).
Le débitage secondaire
Les gros blocs produits par des tirs primaires que les unités de transport et les excavateurs ne
peuvent enlever directement sont chose courante dans les carrières ou mines et présentent un
problème qui préoccupe souvent les exploitants.
Il en est de même lors de l’existence des pieds des buttes et des bosses après le minage primaire.
Ainsi, les gros blocs, les pieds des buttes, les bosses après minage primaire nécessitent
l’exécution du débitage secondaire pour améliorer la fragmentation.
II.2.2.3 LES PARAMETRES DE MINAGE
La présence de l’eau dans un terrain est toujours source de préoccupation pour un mineur, les
opérations de forage et minage sont fondamentales pour l’assurance des bonnes performances
des engins de chargement et transport. Nous savons bien qu’elles se réalisent à partir des
paramètres de fragmentation que l’ingénieur se fixe pour une mine bien déterminée, ces
paramètres de forage et minage se détermine d’une manière bien propre à chaque pratiquant.
C’est ainsi dans ce chapitre il sera question de déterminer les paramètres de forage et minage à
appliquer dans un terrain aquifère dans la mine à ciel ouvert de kamfundwa.
Les phases A et CD de la mine de kamfundwa évoluent sous niveau hydrostatique dont le degré
de dureté varie du tendre 2D au dur 3D.
III.2 LE TERRAIN AQUIFERE
Un terrain aquifère c’est un sol ou une roche réservoir originellement poreuse ou fissurée,
contenant une nappe d’eau souterraine et suffisamment perméable pour que l’eau puisse y
circuler librement.
III.3 INFLUENCE DE L’EAU SUR LES PARAMETRES DE FRAGMENTATION
La présence de l’eau dans un terrain n’ influence généralement que sur trois paramètres qui
sont :
La foration
Le proccesus d’ abattage
Le choix de l’explosive
III.3.1 LA FORATION
L’eau a tendance à réduire la résistance de la masse de la matrice rocheuse et par conséquent à
faciliter la pénétration de l’outil de foration. Cependant, la vitesse instantanée de la foration est
augmentée par contre, la diminution de la résistance de la paroi du trou peut favoriser des
éboulements localisées d’ou des risques des grossissements des trous et diminution de
profondeur et coincement de l’outil de foration.
On sait que l’eau altère la résistance au cisaillement des discontinuités ; le massif rocheux est
donc probablement moins résistant et par conséquent plus apte à être abattu. La présence d’eau
doit donc faciliter l’abattage du massif, par réduction globale de sa résistance.
Le choix de l’explosif dépend aussi dans large mesure de la présence d’eau dans le massif à
abattre ou des conditions climatiques, parce qu’il y a des explosifs très sensibles à l’eau et
d’autre résistants.
Cependant c’est à l’utilisateur de bien choisir le type d’explosif ou jouer sur les techniques
permettant la conservation ou la protection de l’explosif contre l’eau.
Les explosifs nitrates : les explosifs nitrates sont à base d’ammonium 80% environ et
d’un explosif pur (TNT, pentrite).
Les émulsions : les émulsions sont des mélanges de deux liquides du nitrate
d’ammonium en solution aqueuse emprisonnées dans une matrice liquide à base d’huile,
l’ensemble étant stabiliser par des tensioactifs.
Les nitrates fuels (ANFO) : les nitrates fuels sont constitués de nitrate d’ammonium
94% en grain et d’huiles minérales en général du fuel domestique 6%.
Apres analyse du tableau ci-haut nous pouvons conclure que lorsqu’ on évolue sous niveau
hydrostatique il est préférable d’utiliser soit les dynamites ou soit les émulsions parce qu’ils
ont une grande densité et résiste à l’eau ce qui n’est pas le cas pour les deux autres.
Dans notre cas la détermination des paramètres des fragmentations se basera sur l’émulsion qui
est l’explosif actuellement utilisé à kamfundwa.
Les émulsions sont sensibles à l’eau et peu sensibles aux chocs. Elles sont peu sensibles à
l’amorçage au détonateur et doivent être amorcées soit à un booster soit avec une charge
amorce.
Elles sont disponibles en cartouches ou en vrac. Dans ce dernier cas, la mise en place s’effectue
avec une unité mobile de fabrication d’explosifs.
Dans le but de concevoir un plan de tir nous devons déterminer les paramètres qui entre en ligne
de compte dans l’élaboration du plan de tir. Les paramètres des fragmentations sont des
éléments ou des données que l’ingénieur se fixe par expérience, par calcul afin d’espérer les
meilleurs résultats de fragmentations. Elles se diffèrent selon les types des terrains rencontrés,
et dans notre cas nous trouvons dans un terrain aquifère qui varie de 2D, 3 à 3D .
III.5.1 LES PARAMETRES DE FORAGE
La connaissance du type de terrain est très nécessaire pour la fragmentation dans une mine à
ciel ouvert. Elle permet de déterminer les paramètres de forage (le diamètre des trous, la
profondeur des trous et la maille de forage) et de minage (charge spécifique d explosive, la
hauteur de bourrage, le mode de raccordement, le mode d’initiation) :
1) Le diamètre des trous.
C’est un paramètre de base dans les calculs de fragmentation qui dépend essentiellement du di
amètre de l’outil de forage que l’on dispose. Les dimensions de la maille de forage augmenten
t avec le diamètre des trous des mines. Il ressort de ce qui précède que pour décider de la gran
deur du trou, il faut avoir fait un certain nombre d’essais sur terrain. Toutes fois on peut retenir
l’usage des trous de petit diamètre dans les terrains très durs fissurés et ceux relativement durs;
et des trous de grand diamètre dans les terrains très durs et compacts.
Tableau 4: Les diamètres des trous des mines les plus souvent rencontrés.
Diamètres usuels des trous de mines
Elle représente la surface ou zone minimale dans laquelle un explosif peut facilement agir et
désagréger complètement la roche ; elle est fonction de la nature, types de terrain et aussi de
l’expérience du mineur.
Nous trouvons :
la maille en quinconce.
Sm= VxE
Avec:
Sm : la surface de la maille de forage en 𝑚2
V : l’écartement entre différentes rangées des trous des mines parallèles au front
d’abattage. Il aussi appelé ligne de moindre résistances correspond a la distance
maximum séparant la première ligne des trous de fonction et le talus de gradin.
E : la distance entre deux trous de mines voisins d’une même rangée et est exprimé en
mètre.
Nécessitants des tirs d’abattage avec une charge d’explosifs 6x6 ; 6x7
T3 plus conséquents
Nous retiendrons la maille de 4x4 qui est actuellement utilisée à kamfundwa vu qu’ils sont sur
un terrain qui varie de 2D, 3 à 3D, et nous noterons que cette maille a été choisie en fonction
de l’expérience du mineur.
2) La profondeur du trou
La dureté d’un terrain influence beaucoup la profondeur des trous de mine et permet aussi
l’attribution du surforage afin d’éliminer les pieds de butte lors d’un minage.
D’une manière générale, la profondeur de trous de mines est déterminée par l’expression
mathématique ci-après (KAMULETE) :
𝑯𝒈 𝑽
P= + ;
𝑺𝒊𝒏 𝒂
Avec:
N.B : Faisons remarquer ici que le surforage augmente avec la dureté du terrain plus le terrain
est dur, plus le surforage est grand afin d’éviter la formation des pieds de butte qui seront
difficile à évacuer avec un excavateur.
Vu qu’a kamfundwa ils n’ont qu’une seule marque d’engin de foration et cet engin ne peut
forer des trous allant jusqu’ à 7m de profondeur ; sur ce la Gécamines évolue en deux
tranches pour atteindre 10m de hauteur de butte.
Pour la suite de mes calculs nous prendrons Hg=5m
Tableau 7 : Profondeur des trous des mines par catégorie des terrains pour Sin a=1
Profondeur Surforage
Catégories de Coefficient (a) Hauteur de gradin
terrains (Hg) P = [Hg + (V/a)] SF= P – Hg
T2 ∞ 5m 5m SF = 0 m
T2D a=V 5m 6m SF = 1m
T3 3 5m 6,33 m SF = 1,33m
Nous distinguons quatre principaux paramètres de minage sur lesquels il est très importants
d’agir afin d’assurer un bon rendement et une efficacité lors d’un tir à l’explosif.
N.B: L’expérience montre que s’il n y a pas de bourrage. Le minage peut être sans effet Par
ailleurs, si la charge est insuffisante et que la hauteur de la boue est trop grande, l’effet de
l’explosion n’atteint pas la surface. Il y aura un camouflet et le terrain inferieur sera ébranlé.
Une hauteur insuffisante provoque sensiblement des projections de blocs. Ce qui entraine une
perte sensible d’énergie de l’explosif.
2) Charge Spécifique D’explosifs
La charge spécifique quand a elle est la quantité d’explosifs nécessaire pour fragmenter un
mètre cube dans un terrain donné.
Q= ChL x Hc en kg
𝜋.𝐷.𝐷.𝐶𝑒𝑞
ChL= en Kg/m
4𝑥1000
Avec :
Tableau 10 : Valeurs des charges linéaires en fonction des diamètres des trous des mines
TYPES D’EXPLOSIFS
ANFO EMULSION
( pouce ) ( mm ) En Kg/m
1° La charge de pied
2° La charge de colonne
Elle peut être constituée de n’importe quel explosif (solide, Anfo, à émulsion, etc.) à
condition de respecter les modalités de chargement et les règles liées à l’usage de l’explosif
choisi. Mais d’une manière générale, ayant pour but de réduire les terrains se trouvant dans
la butte, cette charge sera d’un explosif moins dense et moins brisant.
Calcul de la charge spécifique
La charge spécifique est calculée en partant de la formule :
𝑸
Ou nous allons tirer le volume VXEXP =
𝑺𝒑
Et menant nous allons nous choisir une charge spécifique théorique dans le cas où nous utilisons
les tubes nonel ce qui est le cas à kamfundwa :
Hors Q = ChL X Hc
1 2
Hc = P – Hb = P - P = x 6,6 = 4,4 m
3 3
𝑄 58080
ChL =
𝐻𝑐
=
4,4
= 13200 g/m = 13, 2 kg / m
Apres avoir trouvé la charge linéaire ou densité de chargement c’est par là que nous allons
savoir quel type d’émulsion utiliser et quel diamètre qui correspondra à cette densité.
Nous allons regarder dans le tableau qui nous donne les valeurs des charges linéaires en
fonction des diamètres des trous (tableau III.7)
Et le diamètre des trous trouver est de 127mm ; le coefficient d’équivalence est de 1,05 ; le type
d’émulsion P105.
3) Mode de raccordement
Il existe plusieurs schémas de raccordements réalisés dans une mine à ciel ouvert notamment
le schéma de diagonale aplatie, le schéma de raccordement « Rangée par rangée », le schéma
de raccordement en « Trapèze », le schéma de raccordement en V, etc.
La réalisation de ces schémas tient compte des contraintes du lieu où l’on se trouve et des
résultats escomptés.
Le mode de raccordement le plus utilisé à KAMFUNDWA est celui en forme de V parce qu’il
a un avantage de réunir les caractéristiques du trapèze et de la diagonale aplatie, il nous permet
d’obtenir un taux de dilution très faible et négligeable
4) Séquence d’initiation
Elle peut se faire :
a. L’initiation électrique
Il se fait à l’aide des allumeurs électriques et des électro-détonateurs. Les capsules destinatrices
connectées directement aux allumeurs sont appelées détonateurs électriques instantanés.
b. L’initiation par feu
C’est le mode qui est actuellement utilisé à la Gécamines. Il se fait au moyen d’une mèche lente
et d’un détonateur ordinaire dont la partie vide est appelée à recevoir la mèche lente pour le
sertissage.
En conclusion nous pouvons retenir de ce chapitre que lorsqu’ on r encontre un aquifère dans
la chaine d’exploitation plusieurs paramètres de fragmentation ne changent pas, l’eau n’influe
généralement que sur le choix de l’explosif à utiliser vu qu’ il existe certains explosifs très
sensibles à l’eau pendant que d’autres ne le sont pas, parmi les explosifs utilisés en mine à ciel
ouvert l’émulsion et les dynamites ont été choisis parce qu’ils ont une grande densité et résistent
à l’eau.
CONCLUSION GENERALE
L’eau étant considéré comme un élément gênant dans les mines et carrières, et comme Dieu a
créé l’homme au-dessus de toute chose sur terre rien n’est lui est impossible sur terre. Notre
objectif dans ce travail était de déterminer les paramètres de fragmentation lorsque nous nous
trouvons face à un aquifère, ce qui est le cas de la mine à ciel ouvert de kamfundwa qui évolue
sous niveau hydrostatique dans la phase A et CD. Premièrement nous avons eu à chercher
l’influence de l’eau sur les différents paramètres de fragmentation et nous avons trouvez que
l’eau n influence généralement que sur le choix de l’explosif. Parmi les explosifs utilisés en
carrières nous avons ressorti l’émulsion et les dynamites comme explosifs à utiliser lorsque
nous sommes face à un aquifère.
Pour les autres paramètres de fragmentation tel que la hauteur de bourrage, la charge spécifique
d’explosif, la profondeur des trous des mines le diamètre des trous et la maille de forage peuvent
être calculés de la même façon qu’on les calcule en terrain sec.
Il sera aussi à retenir que ce qui compte beaucoup dans le calcul des paramètres de forage et
minage c’est l’expérience du mineur et selon l’expérience de kamfundwa qu’ils soient dans le
terrain sec ou dans le terrain aquifère les calculs sont les mêmes, seulement que dans le cas de
l’aquifère ils utilisent un explosif qui a une densité supérieure à celle de l’eau.
Nous devons aussi retenir que lors de la foration des trous de mines dans le cas où on se trouve
dans un terrain 2D aquifère l’operateur doit devoir faire attention pendant la foration pour éviter
l’éboulement des parois qui pourra causer le grossissement des trous et pourra causer beaucoup
d’inconvénients par la suite.
BIBLIOGRAPHIE
4. BIN MPUKA, MCO, matériels explosifs et minage, troisième graduat Mines, Faculté
polytechnique, université de Likasi, 2020, inédit ;
3. NEFIS Mouloud : Modèle d’un plan de tir, MEMOIRE faculté de science de terre,
université de Badji Mokhtar Annaba 2010.