Optimisation de La Maintenance Préventive de Système Du Parc de Stockage Sonatrach-TRC - RTC Béjaia
Optimisation de La Maintenance Préventive de Système Du Parc de Stockage Sonatrach-TRC - RTC Béjaia
Optimisation de La Maintenance Préventive de Système Du Parc de Stockage Sonatrach-TRC - RTC Béjaia
Réalisé par :
lle
M ARKOUB Thilleli M lle CHERFAOUI Lila
Promotion 2020/2021
Remerciement
Louange A Dieu, le miséricordieux, sans lui rien de tout cela n’aurait pu être et de nous avoir
donné la force et la puissance pour pouvoir mener ce travail à terme.
Nous tenons d’abord à remercier nos encadreurs, P r AISSANI Djamil Professeur à l’université
de Bejaia, Dr ADEL-AISSANOU Karima docteur à l’université de Bejaia et P r LAGGOUNE
Redouane Professeur à l’université de Bejaia, qui nous ont encadré avec patience durant la
réalisation de ce travail, leurs consiels nous ont été bien utiles. Nous remercions vivement les
membres de jury : Dr AIT MOKHTAR El-Hassene pour l’honneur qu’il nous a fait en en
acceptant de présider le jury, M r CHERFAOUI Bachir et Dr SAADI Nora pour avoir
accepter d’examiner notre travail.
Un grand merci à toute l’équipe de l’entreprise SONATRACH-TRC-RTC Béjaia, ingénieurs,
techniciens et administratifs, pour l’accueil chaleureux et cordial qui nous a été réservé. Nous
tenons une place particulière aux personnels de département Exploitation, à savoir M r
M.KHIERDDINE chef de département exploitation oléoduc et M r A.HADERBACHE
ingénieur exploitation qui nous a été d’une grande aide et d’orientation.
Sans oublier non plus de remercie tous les enseignants de département ”Recherche
Opérationnelle” qui ont assuré notre formation universitaire.
Un grand merci pour tous les membres de nos familles pour leurs soutiens et leurs
encouragements, particulièrement nos parents. On tiens en dernier lieu à exprimer nos
reconnaissances et nos gratitudes à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à
l’aboutissement de ce travail.
1
Dédicace
Je rends grâce à dieu de m’avoir donné le courage et la volonté ainsi que la conscience d’avoir
pu terminer mes études.
Je dédie ce modeste travail : A mes très chère mère et père pour toutes leurs tendresses et
pour leurs nombreux sacrifices. Que Dieu les garde.
Á tout la famille spécialement mon oncle, mes frères, mes soeurs et belle soeur.
Á tous les professeurs et enseignants qui ont collaboré à ma formation depuis mon cycle
d’étude.
Á tous mes amis. Á mes cousins et cousine.
Á tous ceux qui m’ont aidé de loin ou de près mes études.
Á toute la promotion 2021 et en particulières les étudiants de Recherche Opérationnelle.
LILA
2
Dédicace
THILLELI
i
Table des matières
Acronymes vi
Introduction Générale 1
ii
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
iii
3.7.1 Réparation (Maintenance) Parfaite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.7.2 Réparation (Maintenance) Minimale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.7.3 Réparation (Maintenance) Imparfaite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.8 Politique de la Maintenance Pour Systèmes Elémentaires . . . . . . . . . . . . . 50
3.8.1 Politique de la Maintenance Préventive Dépendant de l’Age . . . . . . . 50
3.8.2 Politique de Maintenance Préventive Périodique . . . . . . . . . . . . . . 50
3.8.3 Politique de Remplacement Périodique et Réparation Minimale . . . . . 51
3.8.4 Politique de Maintenance Périodique Imparfaite et Réparation Minimale 51
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Conclusion Générale 67
Bibliographie 69
iv
Liste des tableaux
v
Table des figures
vi
Acronymes
vii
Introduction Générale
L’industrie pétrolière l’utilise pour établir des plans de production, utilise des unités de
raffinage, choisir le canal de distribution le plus rentable.
Le développement de l’économie moderne se traduit par une consommation toujours croissante
d’énergie. Les hydrocarbures en parlant de pétrole brut constitue aujourd’hui la source d’éner-
gie la plus utilisée. En effet, ils fournissent l’essentiel de la consommation mondiale en énergie.
Cependant, une sélection de plus en plus sévère est entrain de s’opérer : le monde actuel ne
demande pas seulement toujours plus d’énergie, il exige qu’elle soit fournie sous une forme ap-
propriée et à des conditions avantageuses.
1
Introduction Générale
SONATRACH est classée première entreprise d’Afrique, C’est un acteur majeur de l’in-
dustrie pétrolière,c’est une entreprise pétrolière et gazière algérienne, elle est structurée de
plusieurs régions. Nous nous intéressons à la région RTC -Béjaia (Région Transport Centre
Béjaia ) ou nous avons effectué notre stage, cette dernière gère les différentes opérations liées
à son fonctionnement (stockage , exportation, ..) et pour ce faire, elle assure l’acheminement
d’hydrocarbures à travers des pipelines et des stations de pompage vers le terminal marin Bé-
jaia, qui est composé d’un parc de stockage, et un port pétrolier pour l’exporter.
La première et celle réalisée en 2004, son objectif est la conception et la réalisation d’un
outil de gestion de la maintenance préventive à SONATRACH. Concerne la planification et
la répartition des opérations de maintenance sur les différents équipements des stations de
pompage de l’oléoduc HEH-Béjaia. Il s’agit d’élaborer un planning des interventions sur les
équipements, tout en prenant en considération le nombre d’heure de fonctionnement de chaque
machine, l’état de fonctionnement et la qualité du produit annuelle a transporter.
La deuxième est celle réalisé en 2014 [19], l’objectif du travail est de présenter la méthode
de mesure des coûts de transport des hydrocarbures (pétrole brut et gaz naturel), et ce afin d’ex-
pliquer les différents éléments qui pèsent lourdement sur les ressources de l’entreprise pétrolière.
La troisième est celle réalisée en 2016 [8], elle avait pour objectif de garantir une meilleure
sécurité offerte par les systèmes de contrôle d’accès tout en essayant de trouver un équilibre
entre le rapport coût/sécurité. D’où l’intérêt après avoir fait une étude de fiabilité d’essayer
d’élaborer un plan de maintenance optimal permettant de minimiser le coût total de la main-
tenance en optimisant les périodicités des interventions.
La quatrième est celle réalisée aussi en 2016 [7], ils se sont intéressés à la modélisation du
2
Introduction Générale
nombre de pannes des liens de transmission de la fibre optique dans la période 2011 jusqu’au
2015.
La cinquième est celle réalisé en 2016 aussi [10], l’étude se base donc principalement sur
la modélisation et la résolution du RCPSP qui consiste en l’accélération du projet en mettant
l’emphase sur le compromis durée/coût. Ils ont présenté une approche basée sur l’algorithme
Tabou pour l’accélération de projets de taille importante, permettant de minimiser le temps de
réalisation tout en déterminant le meilleur budget additionnel possible.
La sixième est celle réalisé en 2017 [9], cette étude se base principalement sur la modéli-
sation et la résolution d’un RCPSP avec différentes ressources et chevauchement d’activités. Le
chevauchement de ces activités consiste à les exécuter en parallèle i.e les exécuter de manière
séquentielle, en autorisant l’activité en aval à débuter avant la fin de l’activité en amont à partir
des informations préliminaires. Cela consiste en l’allocation des ressources financières, humaines
et matérielles, de manière à atteindre des objectifs bien précis. Cependant le chevauchement
des activités induit la surcharge des ressources et pour remédier à cette surcharge il faut faire
appel au lissage de ces ressources. Ainsi, dans ce mémoire ils ont implémenté l’heuristique de
lissage ’Burgress Killebrew’.
Et plusieurs d’autres études. Dans notre travail, nous nous focalisons sur les réservoirs
de stockage situés au parc de la RTC- Béjaia, qui doivent répondre au souci de fiabilité. Cette
dernière est une composante essentielle dans la sûreté de fonctionnement et participe à la dispo-
nibilité de ces derniers. Qui nous a conduit à réalise une étude d’optimisation de la maintenance,
Nous avons réalisé une étude d’optimisation de la maintenance préventive sur ces derniers, afin
d’étudier leur disponibilité.
Le travail est composé d’une introduction générale, 5 chapitres et une conclusion générale :
– Dans le premier chapitre, nous avons commencé par une présentation de l’entreprise d’ac-
cueil SONATRACH-TRC-RTC Béjaia et décrit brièvement la structure du terminal marin
et le processus de stockage au niveau de parc. Nous terminons par la position du problème.
– Dans le deuxième chapitre, nous nous focalisons dans la première partie sur les notions re-
latives aux concepts de base de la fiabilité. Dans la deuxième partie, nous avons introduit
les deux types de tests d’hypothèses (Kolmogorov-Smirnov et Khi-Deux) pour valider les
résultats d’ajustement de nos données par des lois de fiabilité.
3
Introduction Générale
– Ensuite, dans le troisième chapitre, nous avons évoqué la notion de maintenance, ses
types, notamment la maintenance préventive ainsi que ses effets sur les systèmes et son
objectif. Nous terminons par les principaux modèles de la maintenance préventive.
– Dans le quatrième chapitre, nous avons effectué une estimation des lois de fiabilité adé-
quates. Puis nous avons validé l’ajustement par le test de Kolmogorov-Smirnov.
4
Chapitre 1
Transport Par Canalisation de Brut de
la RTC Béjaia
Introdution
Dans le présent chapitre nous allons présenter l’entreprise SONATRACH et ses différentes
branches, ainsi que des généralités sur le réseau de transport par canalisation. Puis, nous nous
focalisons sur la Région Transport Centre Béjaia, plus précisément sur le Terminal Marin. A la
fin de ce chapitre, nous exposons la position du problème.
5
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
6
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
7
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
• Commercialisation extérieure.
• Commercialisation sur le marché intérieur.
• Transport maritime des hydrocarbures [22].
8
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
canalisations.
L’oléoduc OB1 fut le premier pipeline réalisé en ALGERIE par la société pétrolière de
gérance SOPEG, il a été mis en service en 1959 avec une longueur de 668 km reliant le centre
de stockage HAOUD EL HAMRA avec le terminal marin de BEJAIA.
Le diamètre du pipeline varie sur deux tronçons à savoir :
Par ailleurs, la ligne OB1 est constituée de huit stations de pompage dont quatre stations
principales, à savoir :
SP1 bis Djamâa, SP2 Biskra, SP3 Msila, SP4 Beni-Mansour et quatre stations intermédiaires
ou satellite : SPA, SPB, SPC et SPD.
9
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
Il contient :
• 12 bacs à toit flottant de capacité volumique de 35 000 m3 , Ces bacs sont posés de
façon à former un demi-cercle Chaque bac contient une vanne, deux agitateurs.
• Un jaugeur (transmetteur de niveau et de températures), des bouteilles de halon pour
étouffer le feu en cas d’incendie.
• Un bac 4Y1 à toit fixe de capacité de 2900 m3 utilisé pour emmagasiner le brut.
10
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
En générale, on emploi les réservoirs à toit flottants lorsqu’on veut réduire au maximum
les évaporation et les risque d’incendie. C’est un toit à ”Double-Deck”, qui assure une
haute flottabilité. En effet, un toit flottant étant toujours en contact direct avec le pro-
duit stocké, donne les avantages suivant :
1-Il réduit au maximum les pertes par évaporation causée par les variations de tempéra-
tures.
2-Au cours du remplissage d’un réservoir, il n’y a pas de perte par évaporation, parce
qu’il n’existe pas un espace vide entre le toit et le niveau du liquide ou les vapeurs s’ac-
cumulent.
3-Les hydrocarbures ne peuvent pas prendre feu, parce qu’ils ne sont pas en contact avec
l’air.
4-Le manque d’espace entre le toit et le niveau du liquide empêche la formation du mé-
lange détonant.
Le bac à toit flottant se constitue de :
11
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
– Les caissons : sont des compartiments dans les toits flottants, ils sont munis d’orifices
permettant le contrôle de leurs atmosphères.
– Système de jaugeage : trois trous pour le jaugeage, servent au prélèvement des échan-
tillons.
– Ligne de purge : elle est équipée d’une vanne qui sert à la purge de l’eau avant la dé-
cantation.
– La mise à terre : de cette façon les bacs forment des cages faraday dont l’intérieur est
préservé de toutes influences électrique et l’écoulement des charges atmosphérique se
fait de bonnes conditions, du fait que les bacs possèdent trois prises de terre.
– Déversoirs : ils sont constitués de tubes déflecteurs qui ont pour but de ramener le jet de
mousse contre la paroi du réservoir, la mousse s’écoule le long de cette dernière jusqu’à
la surface des hydrocarbures sur laquelle elle s’étale.
– Système fixe de refroidissement par eau : une canalisation circulaire (φ=6“) dotée de
têtes d’arrosages est installée en gardant un certain intervalle. Les tuyaux d’alimenta-
tion en eau vers chaque réservoir sont avec la canalisation principale à incendie et l’eau
est alimentée à travers le clapet d’arrêt et la crépine.
– Circuit mousse : des diffuseurs montés sur le haut de la robe étalent sur la surface du
liquide un tapis de mousse capable d’étouffer les flammes en cas d’incendie.
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CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
– Pour assurer une couverture rapide et uniforme, plusieurs diffuseurs sont judicieuse-
ment repartis sur le tour du réservoir.
2. Manifold :
– 06 vannes pour chaque lignes (LA, LB, LC, LD, LE, LF).
Chaque bac est doté d’une vanne motorisé appelée vanne pied de bac.
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CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
• M, N, O, P de 2500 m3 /h
• R de 1800 m3 /h
• S, T de 2200 m3 /h
3. Tour de Contrôle :
C’est une salle dans laquelle on trouve les tables de commande pour le terminal nord et
sud pour commander l’ouverture des vannes et la sélection du bac, la pompe et le chemin
de circulation du fluide, en plus de ça la tour a une hauteur importante permettant de
visualiser l’état des vannes et des bacs.
4. La Gare de Racleur :
Chaque station de pompage possède une gare racleur d’arrives et une de départ :
La gare racleur est la destination finale du racleur, on trouve aussi deux vannes L2 soit
vers le sud à travers la vanne L4.
La gare de racleur possède un système de sécurité de trois soupapes de décharge S1, S2,
S3 tarées respectivement à 14 kg/cm2 , 27 kg/cm2 , 83 kg/cm2 .
Racleur :
Les pipelines sont nettoyés à intervalles prévus ou lorsque cela est nécessaire pour main-
tenir le débit en réduisant les frottements et en conservant un diamètre intérieur aussi
grand que possible. Un dispositif spécial, appelé ”racleur” ou ”ramoneur”, est introduit
dans le pipeline où il est propulsé par le pétrole d’une station de pompage à l’autre. A
mesure qu’il avance, il enlève les impuretés, paraffines et autres dépôts accumulés sur les
parois. Lorsqu’il atteint une station de pompage, il est récupéré, nettoyé et réintroduit
dans la conduite jusqu’à la station suivante.
1. Parc de Stockage :
Il contient 4 bacs à toit flottant de capacité volumique de 50 000 m3 , chaque bac contient
une vanne, deux agitateurs, un jaugeur (transmetteur de niveau et de température), en
14
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
plus de ça des bouteilles de halon pour étouffer le feu en cas d’incendie.
2. Salle Electrique :
Elle est divisée en trois chambres, haut tension, moyenne et basse tension. On trouve
dans la chambre de haut tension, les deux arrivées de sonalgaz sont connectées a deux
disjoncteurs principaux redondants, un disjoncteur en amont et en aval de chaque trans-
formateurs de tension 30kv/5.5kv. Dans la chambre de moyenne tension, on trouve deux
transformateurs 5.5kv/380v redondant, un transformateur 380kv/380v pour extraire le
neutre du secondaire, un disjoncteur en amont et on aval de chaque transformateur et
des petits disjoncteurs pour l’alimentation des moteurs et des pompes. Dans la chambre
de basse tension on trouve des batteries rechargeables, des redresseurs de tension des
chargeurs de batterie et des armoires contenant les automates Allen Bradly et siemens
S7 300, S7 400 et un ordinateur pour la supervision des installations qui sont connectées
directement avec l’automate S7 400 par un câble Ethernet. Dans ces chambres on trouve
des capteurs de fumée et des bouteilles de Halon pour la sécurité de la salle électrique.
3. Manifold :
Il contient un ensemble de collecteurs ( canalisations, pompes, moteurs, électrovannes)
la conduite d’étalonnage et le skid de comptage. Ces pompes aspirent le pétrole ou bien
ensuite refoulent vers les postes de chargement qui se trouvent au port.
1. Station de déballastage :
Elle a deux séparateurs ainsi que deux réservoirs d’une capacité de 12000 m3 chacun. Son
15
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
2. Postes de chargement :
la Région Transport Centre (RTC-Béjaia) dispose de :
La bouée de Bejaia se trouve à une distance de 7 Km de la cote, elle est reliée à la station
de pompage du terminal sud via une conduite de 42” pour le pétrole brut, elles comportent
1 vanne de plage motorisée, à l’extrémité se trouve le PLEM (le collecteur de fin de canalisa-
tion qui est posé sur le fond marin et conduit le produit des canalisations offshores jusqu’aux
flexibles sous-marins).
16
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
17
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
1. Service mécanique
Ce service s’occupe essentiellement de la maintenance des parties mécaniques des équipe-
ments principaux des stations. Ses fonctions principales sont :
18
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
– Atelier mécanique :
Cette section assure la réalisation de certaines pièces de rechange et réalise les révisions
partielles (RP chaque 10000h) et les révisions générales (RG chaque 40000h) selon le
planning annuel prévisionnel de maintenance.
2. Service instrumentation
Il assure la sécurité des instruments (appareils de mesure) installés sur toute la ligne. Ce
service est composé de deux sections sont :
– Section intervention :
elle est chargée des révisions générales (RG) des instruments.
– Section atelier :
elle est chargée de la réparation de tous les instruments des différentes stations.
3. Service télécommunication
Il s’occupe de 3 types d’équipements :
4. Service électricité
Ce service s’occupe de trois types d’équipements :
• Equipements industriels.
• Equipements électromécaniques.
• Equipements conditionnements.
19
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
missions suivantes :
• Transport de pétrole brut de Haoud El Hamra vers les terminaux marins (Béjaı̈a et de
la raffinerie de Sidi Arcine-Alger).
• Chargement de bateaux en pétrole brut.
• Stockage de pétrole brut.
• Gestion des stations de pompage et des terminaux.
1. Service lignes
Ce service est composé de deux sections :
– Section inspection :
Son rôle est d’assurer le contrôle et l’inspection des canalisations et auxiliaires.
– Section préparation :
Son rôle et l’étude ainsi que l’engineering des installations du transport pour une ex-
ploitation optimum.
2. Service trafic
Son rôle essentiel est la surveillance et l’acheminement du fluide jusqu’aux terminaux. Il
s’occupe aussi de la coordination du fonctionnement des stations de pompage. Ce service
contient trois sections :
– Section dispatching :
Cette section s’occupe du réglage de débit envoyé vers le parc de stockage de Bejaia.
20
CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
– Section shipping :
A partir d’un planning élaboré par la direction commerciale, cette section prépare les
dossiers des clients pour la transaction commerciale.
3. Service laboratoire
Ce service contrôle la qualité du produit, il effectue des tests sur la densité, la teneur en sel
et en souffre, la pression et la recherche de sédiments et d’eau. Ce service est très impor-
tant puisque les résultats des analyses effectués sur le brut définiront sa qualité et son prix.
4. Service terminal
Assure la réception, le stockage et les chargements des navires citerne au port pétrolier.
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CHAPITRE 1. TRANSPORT PAR CANALISATION DE BRUT DE LA RTC BÉJAIA
– Chaque bac de stockage du parc de la RTC dispose d’une durée de validité (certificat de
barèmage) de 10 ans.
– Suivie par l’opération de barème qui s’étale sur une durée de deux (02) mois environ.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes structures de l’entreprise SONA-
TRACH et plus précisément la Région Transport Centre de Béjaı̈a, dans laquelle nous avons
fait notre stage au sein du département exploitation. En suite, nous avons posé le probème.
22
Chapitre 2
Théorie de la Fiabilité et Analyse des
Données Statistiques
Introdution
Dans ce chapitre, nous allons donner quelques notions théoriques sur la fiabilité et ces diffé-
rents indices, et un rappel sur les lois de probabilité qui décrivent le comportement des systèmes,
grâce à l’estimation pour trouver les valeurs des paramètres de ces lois puis l’ajustement avec
les tests des hypothèses de Kolmogorov-Smirnov ou bien de Khi-Deux pour la validation.
2.1 La Fiabilité
La fiabilité est l’aptitude d’un dispositif a accomplir une fonction requise, dans des conditions
données, pendant une durée donnée. C’est la probabilité R(t) que l’entité E accomplisse ces
fonctions, dans des conditions données pendant l’intervalle de temps [0,t], sachant que l’entité
n’est pas en panne à l’instant initial [8].
Ou bien c’est la probabilité d’être encore en service à l’instant t. Et la probabilité d’avoir une
duée de vie T supérieure à t [13].
Pour compléter l’approche théorique de la notion de fiabilité, il est nécessaire de définir aussi
les notions suivantes, qui sont issues de la théorie des probabilités.
La fonction F(t) représente la fonction de répartition de la variable aléatoire T. C’est la proba-
bilité complémentaire à 1 de la fiabilité R(t) définie par :
23
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
dF (t)
f (t) = (2.2)
dt
2.2 Défaillance
La défaillance est une perte partielle ou totale ou simplement une variation des propriétés
de l’élément qui diminue significativement, ou bien entraı̂ne la perte totale de la capacité de
fonctionnement.
24
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
est à noter que la corrosion ne fait que conduire à l’état original du métal, celui-ci existant
dans la nature sous forme d’oxydes, de sulfures ou de carbonates (à l’exception de l’or ou
du platine que l’on peut trouver à l’état métallique) [21].
f (t) f (t)
λ(t) = = (2.3)
(1 − F (t)) R(t)
Rt
R(t) = exp− 0 λ(u)du
(2.4)
Z t
H(t) = h(u)du (2.5)
0
25
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
La période de jeunesse concerne les défaillances précoces dues à des problèmes de conception
(mauvais dimensionnement d’un composant, etc) ou de production (dérive d’un processus de
fabrication,etc). La période utile, plus ou moins importante selon le type de matériel (plus pour
l’électronique et moins pour la mécanique), est caractéristique des défaillances aléatoires, La
période d’usure ou de vieillissement correspond aux défaillances dues à des phénomènes d’usure,
de vieillissement, etc.
Les technologies utilisées pour réaliser les différents composants qui constituent le système sont
de nature différente : mécanique, électronique, logiciel,etc. Néanmoins, leurs défaillances sont
toutes caractérisées plus ou moins par la courbe en baignoire, en tenant compte de leurs spéci-
ficités [17].
26
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
Taux de Défaillance Pour des Composants Mécaniques :
Les composants mécaniques sont soumis, dès le début de leur vie, au phénomène d’usure ou de
vieillissement. Si on trace la courbe du taux de défaillance, en fonction du temps, on obtient
une courbe différente de la courbe en baignoire, la période de vie utile (taux de défaillance
constant) n’existe pas ou elle est réduite. Le taux de défaillance du dispositif est une fonction
non linéaire du temps et ceci dans chaque phase de sa vie.
• Phase 1
La première phase définit la période de mortalité infantile. C’est une durée de vie en prin-
cipe très courte Elle est décrite par une décroissance progressive du taux de défaillance
avec le temps dû à une amélioration des caractéristiques internes (caractéristiques de dé-
fauts) et des interfaces, par un rodage préalable des pièces. Par conséquent il n’est pas
souhaitable de tester les composants mécaniques dans cette période de leur vie.
• Phase 2
La dernière phase définit la période de vieillissement qui comporte la majorité de la vie du
dispositif. Elle est caractérisée par une augmentation progressive du taux de défaillance.
Les pièces mécaniques sont soumises à des phénomènes de vieillissement multiples qui
peuvent agir en combinaison : corrosion, usure, déformation, fatigue, et finalement perte
de résilience ou fragilisation [3].
27
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
d’aide à la décision, dans l’étude de la plupart des composants, produits et processus “grand
public” : Transport, énergie, bâtiments, composants électroniques, composants mécaniques, etc.
De nombreux industriels travaillent à l’évaluation et l’amélioration de la fiabilité de leurs pro-
duits au cours de leur cycle de développement, de la conception à la mise en service (conception,
fabrication et exploitation) afin de développer leurs connaissances sur le rapport Coût/Fiabilité
et maı̂triser les sources de défaillance [3].
28
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
d’ou :
n
Y n
Y
R(t) = P(Tk > t) = Rk (t). (2.8)
k=1 k=1
29
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
On peut déduire à partir de la formule pécédente que la durée de vie du système en série
est plus fiable que celle du composant le moins fiable.
2. Configuration parallèle
Un système en parallèle fonctionne si au moins un de ses éléments fonctionne. Une dé-
faillance ne se produit donc que si tous les éléments sont défaillants. Il en résulte que :
d’ou :
n
Y n
Y
F (t) = P(Tk ≤ t) = Fk (t). (2.11)
k=1 k=1
ou encore :
n
Y
R(t) = 1 − [1 − Rk (t)] (2.12)
k=1
La fiabilité d’un système en parallèle est donc supérieure à celle du composant le plus
fiable.
30
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
3. Configuration k parmi n
Un système k-de-n fonctionne si au moins k de ses n éléments fonctionnent. Si en par-
ticulier ces éléments ont la même fiabilité R1 (t), le nombre d’éléments non défaillants à
l’instants t obéit à une binomiale et l’on trouve [6] :
n
X
R(t) = Cin Ri (t)[1 − Ri (t)]n−i . (2.13)
i=k
n
X
R(t) = Cin Ri (t)[1 − Ri (t)]n−i R(t) = P(Nt ). (2.14)
i=k
31
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
l’intervalle de temps entre deux défaillances. Elle est définie par un seul paramètre, le taux de
défaillance, λ [8].
La densité de probabilité
La fonction fiabilité
λ(t) = λ. (2.17)
e−λ(t+∆t)
P(T ≥ t + /T ) = −λt
= e−λ.∆t = P(T ≥); t > 0, ∆ > 0. (2.18)
e
32
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
Comme l’indique la figure ci-dessus, ce résultat montre que la loi conditionnelle de la durée
de vie d’un dispositif qui a fonctionné sans tomber en panne jusqu’à l’instant t est identique
à la loi de la durée de vie d’un nouveau dispositif. Ceci signifie qu’à l’instant t, le dispositif
est considéré comme neuf (”as good as new” ), de durée de vie exponentielle de paramètre λ [20].
1 1 t−µ 2
f (t) = √ e− 2 ( σ ) . (2.19)
σ 2π
La fonction de répartition :
Z t
1 (x−µ)2
F (t) = √ e− 2σ 2 dx. (2.20)
σ 2π −∞
t−µ
R(t) = 1 − φ( ). (2.21)
σ
Z t
1 u2
φ(t) = √ e− 2 du. (2.22)
2π −∞
33
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
β t − γ β−1 −( t−γ β
f (t) = ( ) e η ) , t ≥ γ. (2.23)
η η
où :
t−γ β
R(t) = e−( η
) .
(2.24)
β t − γ β−1
λ(t) = ( ) . (2.25)
η η
Suivant les valeurs de β, le taux de défaillance est soit décroissant (β< 1) soit constant
(β=1), soit croissant (β> 1). La distribution de Weibull permet donc de représenter les trois
périodes de la vie d’un dispositif décrites par la courbe en baignoire. Le cas (γ> 0) correspond
à des dispositifs dont la probabilité de défaillance est nulle jusqu’à un certain âge γ.
34
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
La fonction fiabilité
t β
R(t) = e−( η ) .
(2.27)
Le taux de défaillance
β t β−1
λ(t) = ( ) . (2.28)
η η
β est le paramètre de forme. C’est le paramètre le plus important de la loi de Weibull, car il
joue sur la variation du taux de défaillance et permet ainsi de modéliser alternativement les
trois phases de la courbe en baignoire.
35
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
Soit Tii=1,α le vecteur représentant les durées inter-évènements ( les temps entre les dé-
faillances successives d’un système). Si ces durées sont des variables aléatoires indépendantes
et identiquement distribuées selon une loi exponentielle de paramètre β, alors le temps cumulé
d’apparition de α défaillances suit une loi Gamma de paramètre (α, β).
Sa densité de probabilité s’écrit :
β α tα−1 e−βt
f (t) = , t ≥ 0, α ≥ 1 et β ≥ 0. (2.29)
Γ(α)
α−1 −βt
β e
λ(t) = R +∞ (2.30)
t
Γ(α)f (u)du
La loi gamma est très utilisée dans l’approche bayésienne, elle est la conjuguée naturelle
Z +∞
µ0t = f (T, θ1 , θ2 , ...., θi )dt. (2.31)
−∞
36
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
n
1X
m0t = Ti . (2.32)
n i=1
µ01 = m01
µ0 =m0
2 2
(2.33)
µ3 =m03
0
0
µ4 = m04
n
Y
L(t1 , t2 , ..., tn , θ) = f (ti , θ); fi (x) est la loi de X. (2.34)
i=1
∂logL(x,θ1 )
∂θ1
= 0
∂logL(x,θ2 )
0 =
∂θ2
. (2.35)
..
∂logL(x,θn ) = 0
∂θn
37
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
– Si x ∈(D ) On rejette H0 .
Les tests d’ajustement ont pour but de vérifier si un échantillon provient ou pas d’une va-
riable aléatoire de fonction de distribution connue F0 (x). SoitF (x), la fonction de réparation de
la variable échantillonnée. Il s’agit de tester :
H0 ”F(x)= F0 (x)” contre H1 ” F(x)6= F0 (x)”
Parmi les tests classiques connus :
√
lim P( nDn < x) = K(x). (2.37)
n→∞
38
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
Avec :
(
K(x)= 0, Si x≤ 0 .
(2.38)
K(x)= ∞ j −2j 2 x2
P
j=−∞ (−1) e , Si x >0.
– ni : l’effectif de la classe Ci .
– pi : probabilité de se trouve dans la classe Ci . Elle est déduite a partir de la loi de proba-
bilité à tester.
r
X (Ni − npi )2
Kn2 = . (2.39)
i=1
npi
39
CHAPITRE 2. THÉORIE DE LA FIABILITÉ ET ANALYSE DES DONNÉES
STATISTIQUES
Suit asymptotiquement une lois de Khi-Deux à (r-1) degrés de liberté. Ni étant la variable
aléatoire représentant l’effectif de classe Ci et dont la réalisation est ni .
Soit kn2 la réalisation de la variable aléatoire Kn2 , la règle de décision est alors :
– Si kn2 < X2( r − 1, α), on accepte l’ajustement de la variable aléatoire X par la loi choisie.
– Si kn2 > X(2 r − 1, α), on rejette l’ajustement de la variable aléatoire X par la loi choisie.
Lorsque les paramètres de la loi a valider sont estimé a partir de l’échantillon, le degré de
liberté du Khi-Deux est alors égal a (r − q − 1), q étant le nombre de paramètres estimés.
L’application du test du Khi-Deux doit satisfaire les conditions suivantes :
– Les éffectifs théoriques des r classes doivent être sensiblement égaux [6].
Conclusion
Dans le but de proposer un modèle adapté à notre étude, nous avons présenté les notions de
la fiabilité et ses indices. Cela implique que la fiabilité du système soit mise en balance avec les
performances du service de maintenance afin de déterminer une valeur de disponibilité dans tous
les cas, et pour cela nous présontons dans le chapitre suivant tout ce qui inclut l’optimisation
de la maintenance.
40
Chapitre 3
Concepts et Politique de la
Maintenance Pour Systèmes
Elémentaires
Introdution
La fiabilité et la maintenance se complètent pour garantir un niveau élevé de service et de
sécurité malgré le vieillissement, l’usure, les dégradations inhérents à tout système technique.
La fiabilité s’organise sous trois formes, prévisionnelle, expérimentale et opérationnelle. Plus on
agit en amont (fiabilité prévisionnelle), plus on est efficace. La maintenance est pratiquée lors
de l’exploitation du système, mais elle peut être pensée lors de la conception, notamment en
concevant des systèmes plus maintenables.
Dans ce chapitre, nous allons définir les notions de maintenabilité et de disponibilité, et tous
ce qui concerne l’étude des concepts de la maintenance.
Enfin, il est important de construire des modèles sur les effets de la maintenance vis-à-vis des
systèmes réparables et d’évaluer leur efficacité.
3.1 La Maintenabilité
Dans des conditions données, la maintenabilité est l’aptitude d’un bien à être maintenu
ou rétabli dans un état où il peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions données, en utilisant des procédures et des moyens prescrits.
C’est aussi la probabilité de rétablir un système dans des conditions de fonctionnement spéci-
fiées, en des limites de temps désirées, lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions
41
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
3.2 La Disponibilité
La disponibilité est l’aptitude d’un bien à être en état d’accomplir une fonction requise dans
des conditions données, à un instant donné ou durant un intervalle de temps donné, en suppo-
sant que la fourniture des moyens extérieurs est assurée. Les moyens autres que la logistique
de maintenance (personnel, documentation, rechanges, etc) n’affectent pas la disponibilité d’un
bien [1].
42
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
Ainsi, la fonction maintenance est devenue, avec le temps un domaine complexe où inter-
viennent différentes compétences parmi lesquelles on trouve les méthodes de recherche opéra-
tionnelle pour l’optimisation de divers aspects : l’optimisation des coûts, la gestion des stocks
des pièces de rechanges, la planification et l’ordonnancement des interventions compte tenu des
capacités d’action de l’entreprise, les compétences pour le diagnostic et pour la prédiction afin
d’accomplir les actions de maintenance préventive, etc [15].
43
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
1. La Maintenance Curative
Ce type de maintenance permet de remettre définitivement en état le système après
l’apparition d’une défaillance. Elle se caractérise par la recherche des causes initiales
d’une défaillance en vue de réparer l’équipement. Cette remise en état du système
est une réparation durable.
2. La Maintenance Palliative
Opération destinée à remettre un équipement dans un état provisoire de fonction-
nement de manière à ce qu’il puisse assurer une partie des fonctions requises. L’in-
tervention a un caractère provisoire dans le sens où elle nécessitera forcément une
intervention ultérieure.
44
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
La maintenance préventive doit consister à suivre l’évolution de l’état d’un organe, de manière
à prévoir une intervention dans un délai raisonnable et l’achat de la pièce de remplacement
nécessaire [12].
a) Visites Systématiques
Les visites sont effectuées selon un échéancier établi suivant le temps ou le
nombre d’unités d’usage. À chaque visite, on détermine l’état de l’organe qui
sera exprimé soit par une valeur de mesure (épaisseur, température, intensité,
etc), soit par une appréciation visuelle. Et on pourra interpréter l’évolution de
l’état d’un organe par les degrés d’appréciation : Rien à signaler, Début de dé-
gradation, Dégradation avancée et Danger.
Par principe, la maintenance préventive systématique est effectuée en fonction
de conditions qui reflètent l’état d’évolution d’une défaillance. L’intervention
peut être programmée juste à temps avant l’apparition de la panne.
b) Remplacements Systématiques
Selon un échéancier défini, on remplace systématiquement un composant, un
organe ou un sous-ensemble complet (il s’agit d’un échange standard). Dans la
mise en place d’une maintenance préventive, il vaut toujours mieux commencer
par des visites systématiques, plutôt que par des remplacements systématiques,
sauf dans les cas suivants :
45
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
– lorsque le coût de la pièce concernée est si faible qu’il ne justifie pas de visites
systématiques.
46
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
47
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
– la sécurité : diminution des avaries en service ayant pour conséquences des ca-
tastrophes.
48
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
49
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
réparation imparfaite est une catégorie générale puisqu’elle peut contenir les deux extrêmes,
réparation parfaite et réparation minimale [4].
Cp R(t) + [1 − R(t)]Cc
C(T ) = RT . (3.1)
0
R(t)dt
50
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
caractérisé est un processus de renouvellement, Le coût moyen par unité de temps est donné par :
Cc N (T ) + Cp
C(T ) = . (3.2)
T
• N(T) : représente le nombre moyen de remplacement de 0 à T.
• Cp : est le coût de la pièce.
• Cc : est le coût entraı̂né par la défaillance [8].
Z T
N (T ) = λdt. (3.3)
0
Où λ(t) représente le taux d’occurence de défaillance, pour un composant non réparable il
RT
Cc N (T ) + Cp Cc 0
λ(t)dt + Cp
C(T ) = = . (3.4)
T T
51
CHAPITRE 3. CONCEPTS ET POLITIQUE DE LA MAINTENANCE POUR
SYSTÈMES ELÉMENTAIRES
Nous donnons le modèle de Gertsbakh (2000) où elle suppose que l’effet de toutes les main-
tenances préventives est constant, il fait varier le taux de défaillance exponentiellement, d’une
quantité égale à eσ (σ > 0). Le coût moyen par unité de temps est donné par :
Conclusion
Au cours de ce chapitre, nous avons défini la maintenabilité et la disponibilité qui sont deux
concepts liés à l’efficacité de la maintenance et leur relation avec la fiabilité. Puis, nous avons
cité les différents modèles de la maintenance pour les systèmes élémentaires proposée par Ilya
Gertsbakh, dans le but de trouver la politique de maintenance qui nous permet d’optimiser la
disponibilité des réservoirs de stockage.
52
Chapitre 4
Analyse de la Fiabilité du Système de
Parc de Stockage de la RTC-Béjaia
Introdution
Notre travail consiste à determiner la fiabilité du parc de stockage de la RTC-Béjaia. Pour
cela, nous avons estimé les paramètres de la loi de ”Weibull” à l’aide de logiciel ”EASYFIT”
des données collectées au niveau du parc de stockage sur lequel nous allons effectuer l’applica-
tion.
Le présent chapitre, a pour objectif la modélisation de la fiabilité des sous-systèmes (réservoirs
de stockages) du parc de stockage par la loi paramétrique ”Weibull”.
53
CHAPITRE 4. ANALYSE DE LA FIABILITÉ DU SYSTÈME DE PARC DE STOCKAGE
DE LA RTC-BÉJAIA
– Nettoyage aux alentours de bac et sur le toit du bac.
– Etalonnage des instruments de mesure ”Télé-jaugeur, fin de course des vanne et radars de
niveau”.
54
CHAPITRE 4. ANALYSE DE LA FIABILITÉ DU SYSTÈME DE PARC DE STOCKAGE
DE LA RTC-BÉJAIA
1. Réfection du fond.
2. Réfection de toit du bac.
3. Reconstitution de la fondation.
4. Réfection des Tôles.
5. Réfection des tôles périphériques.
– Contrôles et essais.
– Travaux divers :
55
CHAPITRE 4. ANALYSE DE LA FIABILITÉ DU SYSTÈME DE PARC DE STOCKAGE
DE LA RTC-BÉJAIA
6. Remplacement de toute la boulonnerie.
7. Remplacement des panneaux déflecteurs petit modèle par le type grand modèle
et réparation des grands existants.
56
CHAPITRE 4. ANALYSE DE LA FIABILITÉ DU SYSTÈME DE PARC DE STOCKAGE
DE LA RTC-BÉJAIA
Et aussi, nous avons récupéré les types des défaillances survenus sur cette période, qui sont
présentés dans le tableau 4.2.
57
CHAPITRE 4. ANALYSE DE LA FIABILITÉ DU SYSTÈME DE PARC DE STOCKAGE
DE LA RTC-BÉJAIA
58
CHAPITRE 4. ANALYSE DE LA FIABILITÉ DU SYSTÈME DE PARC DE STOCKAGE
DE LA RTC-BÉJAIA
1. La densité de probabilité :
3.125 t t 3.125
f (t) = ( )2.125 e−( 76.356 ) , t ≥ 0. (4.1)
76.356 76.356
2. La fonction de répartition
t 3.125
F (t) = 1 − e−( 76.356 ) , t ≥ 0. (4.2)
3. le taux de défaillance
3.125 t
λ(t) = ( )2.125 , t ≥ 0. (4.3)
76.356 76.356
59
CHAPITRE 4. ANALYSE DE LA FIABILITÉ DU SYSTÈME DE PARC DE STOCKAGE
DE LA RTC-BÉJAIA
Nous remarquons que le taux de défaillance est croissant, ce qui signifie que le parc de sto-
ckage est en période de vieillesse.
1
M T BF = η ∗ Γ(1 + ) = 68.31 (4.4)
β
t 3.125
R(t) = e−( 76.356 ) , t ≥ 0. (4.5)
60
CHAPITRE 4. ANALYSE DE LA FIABILITÉ DU SYSTÈME DE PARC DE STOCKAGE
DE LA RTC-BÉJAIA
calculer les valeurs de fiabilité. Les résultats obtenus ont montré que les résevoirs à une fiabilité
réduite, cela nécessite une planification des révisions partielles à des périodicités optimales.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons procédé à une collecte de données. Puis nous avons calculé
les indices de fiabilité de notre système, ainsi que sa modélisation, afin d’adopté un plan de
maintenance qui nous permet de réduire la vitesse de dégradation et d’augmenter l’âge du
système. Ce qui fera l’objet du chapitre suivant.
61
Chapitre 5
Optimisation de la Maintenance du
Système du Parc de Stockage de la
RTC-Sonatrach
Introdution
Les réservoirs de stockage de Sonatrach est soumis à trois actions de maintenance :
Le but de notre étude est de proposer une périodicité T optimale pour les révisions partielle,
qui minimise la fonction du coût global C(T).
62
CHAPITRE 5. OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DU SYSTÈME DU PARC DE
STOCKAGE DE LA RTC-SONATRACH
– Une révision générale des revervoirs à toits flottants après un certain âge fixé kT= 10 ans,
c’est par rapport au certificat de barèmage que nous pouvons pas modifier sa durée qui
est 10 ans.
Nous donnons le modèle de Gertsbakh [11], où il suppose que l’effet de toutes les mainte-
nances préventives est constant, il fait varier le taux de défaillance exponentiellement, d’une
quantité égale à eσ / (σ> 0). Le coût moyen par unité de temps est donné par :
63
CHAPITRE 5. OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DU SYSTÈME DU PARC DE
STOCKAGE DE LA RTC-SONATRACH
eKσ−1
(1 + eσ + ........ + eσ(K−1) ) = (5.2)
eσ − 1
On definit la politique la plus adequat celle de remplacement periodique imparfaite et ré-
parations minimale (suite a une defaillance l’élement reçoit une réparation minimale).
Cmin : Coût de réparation minimale.
Cmp : Coût de maintenance préventive imparfaite (révision partielle).
Crv : Coût de la révision générale(hors exploitation).
σ : facteur de l’efficacité de la maintenance.
eσ : Facteur de dégradation.
Pour une loi de fiabilité de type Weibull λ(t) = βη ( Tη )β−1 . Sachant que pour des réparations
minimales après défaillance le processus d’occurrence des pannes est de type Processus de Pois-
son non Homogène, donc le nombre de défaillances sur un intervalle de temps de longueur T
est donné par :
Z kT
kT β
N (T ) = h(t)dt = ( ) (5.3)
0 η
ce qui donne :
kσ−1
Cmin ( kT
η
)β ( eeσ −1 ) + (k − 1)Cmp + Crv
C(T ) = (5.4)
kT
L’annulation de la dérivée de C(T) donne :
64
CHAPITRE 5. OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DU SYSTÈME DU PARC DE
STOCKAGE DE LA RTC-SONATRACH
@ σ
@ 0.1 0.3 0.5 0.7 0.9
k @@
2 73.06 70.5339 67.8828 65.1354 62.3223
3 43.5972 40.5498 37.4096 34.2534 31.1524
4 30.2758 27.0739 23.8554 20.7471 17.8470
5 22.8217 1.5828 16.4258 13.5192 10.9629
6 18.1065 14.8802 11.8479 9.2027 7.0199
7 14.8753 11.6872 8.8118 6.4464 4.6199
8 12.5325 9.3976 6.6962 4.6074 3.0998
D’après les calcules précedent, Nous avons calculés le coût C(T) représenté dans le ta-
bleau5.2 :
@ σ
@ 0.1 0.3 0.5 0.7 0.9
k @@
2 2274.5 1667.5 1595.1 1604.8 1976.4
3 2423 2017.5 2070.2 2213.7 2410.3
4 2644.6 2419.5 2641.5 2996.9 3465.2
5 2902.5 2872.5 3328.6 4010 4930.5
6 3184.2 3380.9 4157.5 5323.4 6967.7
7 3484.7 3951.4 5158.6 7027 9797
8 3801.8 4591.8 6368.2 9234.9 13720
65
CHAPITRE 5. OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DU SYSTÈME DU PARC DE
STOCKAGE DE LA RTC-SONATRACH
5.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons appliqué le modèle de mainenance périodique imparfaite et
réparation minimale à la défaillance de Gertsbakh, dans le but de trouver le cycle T optimal pour
les révisions partielles qui minimise le coût total de la maintenance. Sachant que ces révisions
partielles peuvent être pris en charge en termes matérielles, personnelles, mains d’oeuvre et
pièces de rechanges par la RTC-Béjaia et même sans déclarer les réservoirs hors exploitation.
66
Conclusion Générale
L’optimisation de la maitrise d’un système est donc devenu un enjeu capital pour la survie
de la pérennité des entreprises. Ainsi, il est devenu indispensable d’assurer sa disponibilité, en
analysant leur fiabilité et d’optimiser leur conditions d’exploitation en vue d’une maintenance
préventive optimale.
En effet, les notions de coût, qualité et fiabilité ont de plus en plus d’importance, Il est vital de
pouvoir s’appuyer sur un système performant à tout instant.
Dans la première partie de ce travail, nous avons décrit le système étudié ainsi que son
mode de fonctionnement. En suite, nous avons modélisé du point de vue fiabilité, en recourant
à l’approche paramétrique et en utilisant l’estimation et l’ajustement avec le test de Kolmogov-
Smirnov pour la validation de notre système avec le logiciel ”EasyFit”.
Nous avons opté pour l’utilisation de la loi de Weibull à deux paramètres, qui possède l’avantage
de modéliser les trois phases de la vie d’un composant.
Nous avons réalisé une analyse statistique des données relative au temps de bon fonction-
nement. L’ajustement avec le logiciel ”EasyFit a fait ressortir que la valeur de β de la loi
Weibull, pour le système est supérieure à 1. Cela permet d’affirmer que le système se dégrade
par vieillissement (taux de défaillance croissant), d’où la justification du recours à la mainte-
nance préventive.
D’autre part, afin de déterminer le système le moins fiable, nous avons calculé son temps moyen
de bon fonctionnement MTBF et la fonction de fiabilité des réservoirs.
Dans la deuxième partie, nous avons opté pour une politique de maintenance préventive pério-
dique avec réparation minimale à la défaillance, ou nous avons considéré que les maintenances
67
Conclusion Générale
périodiques sont imparfaites. Cette politique est la plus utilisée dans l’industrie, vu que c’est
l’une des politiques qui reflètent le mieux la réalité industrielle.
Après avoir attribué σ appelé facteur d’efficacité pour chaque maintenance préventive faite
sur la réduction du taux de défaillance, avec eσ et cela en le faisant varier entre [0.1,0.9].
Ensuite, nous avons appliqué le modèle de Gertsbakh dans le but de trouver les périodicités
optimales T des révisions partielles qui minimisent le coût total de la maintenance. Elle nous a
permis l’obtention de la période T ceci montre qu’il faut procéder à faire des révisions partielles
chaque 5 ans et à des révisions générales au bout de 10 ans.
68
Bibliographie
69
BIBLIOGRAPHIE
70
Résumé
Sur un site de stockage des hydrocarbures, la mise en place d’un plan de maintenance
préventive des réservoirs de stockage s’intègre dans une stratégie de maintenance retenue pour
un coût global minimum, mais aussi pour répondre aux exigences décrites dans les bonnes pra-
tiques des visites de routines et les révisions sachant que la modélisation par les lois de fiabilités
et les modèles paramétriques affirme que ces derniers sont en période de vielliesse (selon la loi
de weibull).
Dans un premier temps, nous avons étudié la fiabilité des réservoirs du parc de stockage
de la RTC-SONATRACH-Béjaia. Puis, nous avons adopté une politique de maintenance pré-
ventive périodique imparfaite avec réparation minimale à la défaillance.
Plus précisément, nous avons déterminé la période optimale des révisions partielles qui minimise
le coût de la maintenance, tout en considérant l’efficacité de cette dernière. Afin d’examiner la
possibilité d’optimiser la période des révisions générales, nous avons également étudié l’impact
de l’efficacité de la maintenance sur les équipements.
Abstract