TD - Politique Écoconomique
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TD - Politique Écoconomique
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Université de Yaoundé II
Faculté des sciences économiques et de gestion
Cours de Politique Economique (Licence 3)
Pr AVOM Désiré ; Pr NKOA François ; Dr ONGONO Patrice ; Dr AZENG Thérèse
(15) Que représente l’équation suivante ? Utilisez cette équation pour expliquer pourquoi
la courbe de Phillips devient verticale à long terme.
Taux de chômage Taux d' inflation Taux d' inflation
Taux de chômage -
-
naturel
u actuel
anticipé
uN
e
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Les réserves obligatoires désignent le montant des fonds qu’une banque commerciale doit
conserver auprès de la Banque centrale pour se prémunir contre les demandes de conversion
soudaines des clients de leurs dépôts en cash.
(b) Quelles sont les principales finalités de la politique des réserves obligatoires ?
Les principales finalités de la politique des réserves obligatoires sont : (i) La prudence (Il s’agit
ici pour la Banque centrale de s’assurer que les banques commerciales détiennent
suffisamment des actifs liquides de très haute qualité qui couvrent ne serait-ce qu’en partie,
leurs engagements) ; (ii) Le contrôle de la masse monétaire (Il s’agit ici de contrôler le
multiplicateur monétaire et le spread des taux d’intérêt, c'est-à-dire l’écart entre le taux
d’intérêt sur les dépôts et le taux d’intérêt sur les prêts) ; (iii) La gestion de la liquidité bancaire
et le pilotage des taux d’intérêt à court terme : Grâce aux réserves obligatoires, la Banque
centrale peut réguler l’offre et la demande des liquidités sur le marché monétaire et stabiliser
les taux d’intérêt à court terme.
(c) Présentez les principaux types d’opérations d’open-market effectuées par la BEAC.
(4) La politique d’open-market constitue une autre mesure dite conventionnelle de la
politique monétaire.
(a) Qu’appelle-t-on open-market ?
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Les opérations d’open-market désignent les achats et les ventes de titres de très haute qualité
par la banque centrale sur le marché monétaire dans le but d’injecter ou de ponctionner
(retirer) les liquidités.
Tout comme la politique des réserves obligatoires, la politique d’open-market a aussi pour
finalité : le pilotage des taux d’intérêt à court terme, la gestion de la liquidité bancaire, et le
contrôle de la masse monétaire. Mais en plus de ces trois finalités, la politique d’open-market
est le principal indicateur de l’orientation générale que la banque centrale souhaite donner à
la politique monétaire.
(5) Selon l’économiste néerlandais Jan Tinbergen, il est délicat pour les autorités monétaires
de cibler directement un objectif final tel que la stabilité des prix, à cause du caractère
imprécis et instable de la relation qui lie les objectifs finals aux instruments. Pour faire face
à une telle difficulté, l’économiste néerlandais Jan Tinbergen recommande de recourir à
des variables intermédiaires
(a) Qu’appelle-t-on objectif intermédiaire de la politique monétaire ?
(b) En matière de politique monétaire, quelles sont les deux principaux types d’objectifs
intermédiaires que vous connaissez ?
(c) Quels sont les trois critères que propose Jan Tinbergen pour guider le choix des
objectifs intermédiaires ?
(6) On définit le marché monétaire comme le lieu immatériel où les banques et d’autres
institutions éligibles, s'échangent des liquidités à court terme qu’elles détiennent en
compte auprès de la banque centrale.
(a) Quelle différence faites-vous entre la liquidité d’un actif et la liquidité bancaire ?
Selon John Maynard Keynes, la liquidité d’un actif désigne « sa capacité à être échangé
rapidement dès que le besoin se présente, contre le moyen de paiement de l’économie (la
monnaie), dans un délai minimum, sans coût ni risque de perte de valeur ». La liquidité
bancaire quant à elle mesure la capacité des banques à faire face à leurs obligations de
trésorerie (demandes de conversion en cash) suivant leur échéance.
(b) Dans la CEMAC quelle est le nom de l’organisme chargé de veiller à la capacité des
banques à faire face à leurs demandes de cash ?
(c) Au niveau international, des normes ont été édictés par le Comité de Bâle sur le
contrôle bancaire pour s’assurer que les banques gèrent au mieux le risque de
liquidité. Qu’appelle-t-on risque de liquidité ? Pourquoi appelle-t-on les normes
édictées par le Comité de Bâle Ratios Cooke ?
Le risque de liquidité est le fait pour une banque de ne pas avoir assez de liquidités pour
répondre à ses demandes de cash à court terme. Pour faciliter le contrôle du risque de
liquidité, la communauté internationale a institué un certain nombre de normes et de règles
appelées normes prudentielles ou ratios prudentiels. Ces normes ont été adoptées par le
Comité de Bâle sur le contrôle bancaire pour s’assurer que les banques gèrent au mieux le
risque de liquidité. Ce Comité fut initialement appelé Comité Cooke, du nom de Peter Cooke,
Directeur de la Banque d’Angleterre qui avait été le premier à proposer sa création.
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(d) Quels sont les deux principaux compartiments du marché monétaire de la BEAC ?
Présentez leurs spécificités respectives. Sur quel compartiment s’effectue l’open-
market ?
(7) Le recours aux instruments conventionnels peut considérablement réduire l’efficacité de la
politique monétaire surtout pendant les périodes de crise financière.
(a) Qu’appelle-t-on instrument conventionnels de la politique monétaire ?
(b) Qu’est ce qui peut justifier l’inefficacité des instruments conventionnels pendant les
crises financières ?
(c) Quelles sont les principales mesures non conventionnelles que les banques centrales
ont utilisées pendant la crise financière des subprimes ?
Les principales mesures non conventionnelles utilisées pendant la crise financière des
subprimes furent : les taux d’intérêt négatif, le quantitative easing et le qualitative easing.
(d) L’une des mesures non conventionnelles a consisté à pratiquer des taux d’intérêt
négatifs. Quel était l’objectif d’une telle politique ? Quelles sont ses limites ?
Les taux d’intérêt négatifs sur les réserves excédentaires des banques : l’objectif de la politique
de taux d’intérêt négatifs est d’encourager l’octroi des crédits par les banques commerciales,
et non d’induire des déplacements de cash des comptes de la Banque centrale vers les
coffres-forts des banques commerciales. Les taux négatifs visent donc à amplifier le caractère
expansionniste de la politique monétaire et sont complémentaires du quantitative Easing dont
l’objectif est de fournir massivement des liquidités aux banques commerciales et les inciter à
réallouer ces liquidités dans l’économie.
(8) Les règles de politique monétaire guident la fixation du niveau de l’instrument (taux
d’intérêt ou masse monétaire) que la banque centrale manipule pour atteindre ses
objectifs. Trois principales règles sont généralement évoquées : la règle de Milton
Friedman, la règle de McCallum et la règle de Taylor.
(a) En quoi consiste chacune de ces règles ?
(b) Pourquoi dit-on que la règle de Taylor est plus activiste que la règle de McCallum ?