Succession D Epreuves Independantes Schema de Bernoulli - Fiche de Cours
Succession D Epreuves Independantes Schema de Bernoulli - Fiche de Cours
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binomiale
Nos graphistes font tout leur possible pour les réaliser au plus vite.
Introduction :
Dans cette partie, nous rappellerons quelques notions de première sur les
probabilités.
Définition
Partition de l’univers :
supérieur ou égal à 2.
On dit que ces événements forment une partition de l’univers Ω (ou un
système complet d’événements) si les 3 conditions suivantes sont
vérifiées :
1 et n ;
3 la réunion des A i est égale à l’univers Ω :
A1 ∪ A2 ∪ … ∪ An = Ω
1 Dans une urne contenant des boules jaunes, noires et rouges, on tire une
boule.
Soit A1 : « La boule tirée est jaune », A2 : « La boule tirée est noire », et
Théorème
quelconque de Ω.
Alors la probabilité de B est donnée par la formule :
Démonstration
b. Probabilités conditionnelles
Définition
Probabilité conditionnelle :
p(A ∩ B)
pA (B) =
p(A)
A s’est réalisé ;
= pB (A) ;
pA (B)
À retenir
Définition
Exemple
3 1
p(A) = =
6 2
2 1
p(B) = =
6 3
1
et : p(A ∩ B) =
6
D’o u
ˋ : p(A ∩ B) = p(A) × p(B)
A et B sont indépendants.
Attention
Propriété
Démonstration
On a : B = (A ∩ B) ∪ ( Aˉ ∩ B) et (A ∩ B) ∩ ( Aˉ ∩ B) = ∅ .
p(B) = p(A ∩ B) + p( Aˉ ∩ B)
= p(A) × p(B) + p( Aˉ ∩ B)
Définition
Indépendance de 2 épreuves :
Exemple
Épreuve 2 : on tire une boule au toucher dans une urne contenant 2 boules
rouges et 3 boules noires, indiscernables, et on note la couleur de la boule
tirée.
À retenir
2
=
5
Attention
Elle est donnée par la règle suivante : la probabilité d’un événement est égale
à la somme des probabilités des chemins qui conduisent à cet événement.
Exemple
p(B) = p(A ∩ B) + p( Aˉ ∩ B)
= pA (B) × p(A) + p Aˉ (B) × p( Aˉ)
p(A ∩ B)
Donc : pA (B) =
p(A)
Définition
Propriété
on a :
a. Épreuve de Bernoulli
Définition
Épreuve de Bernoulli :
À retenir
Exemple
2 L’expérience qui consiste à tirer une carte au hasard dans un jeu de 32 cartes
et à regarder si c’est un as est aussi une épreuve de Bernoulli : les issues
possibles sont tirer un as (succès) et toute autre carte (échec).
b. Loi de Bernoulli
Dans le cas d’une épreuve de Bernoulli, nous pouvons définir une variable
aléatoire X .
Par convention, nous choisissons d’associer 1 à toute issue correspondant à
un succès et 0 à toute issue correspondant à un échec.
Définition
Loi de Bernoulli :
À retenir
xi 1 0
p(X = x i ) p 1−p
Propriété
la variance de X vaut :
V (X ) = p(1 − p)
Démonstration
=p
Nous allons maintenant voir ce qui se passe si l’on répète une épreuve
de Bernoulli plusieurs fois de suite.
c. Schéma de Bernoulli
Définition
Schéma de Bernoulli :
Attention
Exemple
Nous voyons bien ici que les issues sont les mêmes : « La boule tirée est
verte » et « La boule tirée est blanche ».
Et, comme, il y a remise après tirage, les probabilités sont identiques pour
chaque expérience.
Attention
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24
Dans l’exemple que nous venons de voir, nous l’avons sous-entendu,
mais insistons tout de même : s’il n’y avait pas eu remise après tirage,
alors les probabilités n’auraient pas été identiques d’un tirage à l’autre.
En effet, si par exemple on tire au premier tirage une boule verte et
qu’on ne la remet pas, alors la probabilité lors du deuxième tirage
d’obtenir une boule verte sera moindre, tandis que celle d’obtenir une
boule blanche sera plus grande.
Nous n’aurions alors pas été dans le cas d’une épreuve de Bernoulli.
3 Loi binomiale
a. Définition
Définition
Loi binomiale :
À retenir
Exemple
3
X suit une loi binomiale B (3, 8 ).
3
Avec l’arbre précédent, on peut expliciter cette loi binomiale B (3, 8 ).
5 3 3 3 5 3 3 3 5
p(X = 2) = ( × × )+( × × )+( × × )
8 8 8 8 8 8 8 8 8
45 45 45
= + +
512 512 512
45
= 3×
512
135
=
512
b. Coefficient binomial
Nous allons ici rappeler certaines propriétés et préciser la notion dans notre
contexte.
Définition
Coefficient binomial :
correspondant à k succès.
3
( )=3
2
De même, on a :
3
( ) = 1 Il y a 1 seul chemin contenant 0 succès (E, E, E)
0
(S, E, E)
3
( ) = 3 Il y a 3 chemins contenant 1 succès (E, S, E)
1
(E, E, S)
3 3
( )=( )=1
0 3
3 3
( )=( )=3
1 2
Propriété
( )=( )=1
n n
0 n
( )=( ) [o uˋ 0 ≤ k ≤ n]
n n
n−k
Propriété
Si n ≥ 2 et 1 ≤ k ≤ n − 1, nous avons :
n−1 n−1
( )=( )+( )
n
k k k−1
Pour cela, nous pouvons nous servir du triangle de Pascal, que nous redonnons
jusqu’à n = 9 :
0 1
1 1 1
2 1 2 1
3 1 3 3 1
4 1 4 6 4 1
5 1 5 10 10 5 1
6 1 6 15 20 15 6 1
7 1 7 21 35 35 21 7 1
8 1 8 28 56 70 56 28 8 1
9 1 9 36 84 126 126 84 36 9 1
Astuce
Théorème
p(X = k) = ( ) pk (1 − p)n−k
n
p × … × p × (1 − p) × … (1 − p) = pk × (1 − p)n−k
k fois n−k fois
p(X = k) = ( ) pk (1 − p)n−k
n
k
n
C’est ( k ) fois la probabilité d’un chemin avec k succès.
Exemple
3
En effet, avec n = 3 et p = 8 , on a :
2 3−2
3 3 5
p(X = 2) = ( ) × ( ) × ( )
2 8 8
45
= 3×
512
135
=
512
Conclusion :