Audit Et Management Strategique.: Faculté Des Sciences Juridiques, Économiques Et Sociales Tétouan
Audit Et Management Strategique.: Faculté Des Sciences Juridiques, Économiques Et Sociales Tétouan
Audit Et Management Strategique.: Faculté Des Sciences Juridiques, Économiques Et Sociales Tétouan
HIMRI MAHER
AMINE AZZOUNI
BOUTAINA LOULIDI
MARIAM ROUANI
Introduction ............................................................................................................................. 3
Problématique .......................................................................................................................... 4
Les hypothèses.......................................................................................................................... 4
CONCLUSION : .................................................................................................................... 14
Bibliographie .......................................................................................................................... 15
Introduction
Questions dérivées
Les hypothèses
I. Concept de stratégie
1. Définition de la stratégie
La stratégie, c'est l'acte de déterminer les finalités et les objectifs fondamentaux à long terme
de l'entreprise, de mettre en place les actions et d'allouer les ressources nécessaires pour
atteindre lesdites finalités.
Les objectifs stratégiques sont les objectifs et les résultats financiers et non financiers que cible
une entreprise sur une période donnée (généralement au cours des trois à cinq années à venir).
Les objectifs stratégiques constituent l’un des trois éléments que doit formuler l’équipe de
direction d’une entreprise lors de son processus de planification stratégique. Les deux autres
éléments incluent les facteurs clés de réussite et sa portée stratégique (produits et services
offerts, clientèle ciblée et marchés).
• Ils orientent la détermination des priorités, l’allocation des ressources, les exigences en
matière de capacités et les activités de budgétisation.
• Ils servent de fondement aux objectifs des employés et des équipes qui permettent de
canaliser et d’uniformiser les efforts de tous les employés.
• Ils fournissent des repères pour comparer les résultats prévus et réels.
II. Le concept de management
1. L’origine du management
Le management est apparu vers la fin du XIXe siècle, quelques années après la seconde
révolution industrielle. Depuis cette époque, entrepreneurs comme ingénieurs ont réfléchi à la
meilleure manière d’obtenir une performance optimale pour la gestion et l’administration des
entreprises. En 1911, Frederick Taylor propose le concept d’organisation scientifique du
travail, axé sur la productivité dans les usines. Pour résumer, son idée repose sur une
organisation de manière rationnelle, le respect des normes et un système de rémunération au
rendement.
Dans la même foulée, Henri Fayol propose une approche similaire en apportant la
systématisation du travail du dirigeant, la base de l’administration moderne. Concernant les
principes de gestion : il s’agit d’organiser, de commander, de coordonner et de contrôler. Pour
cet ingénieur, un travail qualifié doit comporter les fonctions suivantes : production,
commerciale, financière, comptable, sécurité, administrative. Pour améliorer la productivité au
travail, Charles Bédaux a proposé en 1917 une pratique consistant à mesurer le travail qui
permet de rémunérer le personnel selon un système de prime. Cette méthode sert à calculer le
salaire en fonction des tâches. Le facteur humain est pris en compte plus tard notamment avec
la doctrine d’Elton Mayo et sa théorie sur le management qui est basée sur la psychologie (Effet
Hawthorne : « effet psychologique d’être l’objet d’une attention spéciale ») pour gérer la
motivation et les performances.
Les bases de la pensée managériale ont été fondées vers le début des années 1900, temps au
cours duquel se sont développés le Taylorisme et l’administration d’Henri Fayol. Le
management à cette époque se concentre sur la productivité, les procédures et les méthodes
rationnelles. L’enjeu devient humain par la suite avec l’apparition de courant de pensée qui est
basé sur la responsabilisation des individus (Mary Parker Follet), la satisfaction au travail par
des moyens non économiques (Elton Mayo), circulation de l’information et l’écoute des
attentes des salariés (Douglas Murray McGregor), ou encore la « Dynamique de groupe » (Kurt
Lewin).
Dans cette même lignée, Peter Drucker, « Pape du management » développe une théorie selon
laquelle la compétence, la capacité d’innovation et une organisation du travail tenant compte
du facteur humain sont essentielles pour faire progresser une entreprise.
Plus tard, de nouvelles théories managériales émergent telles que le management stratégique
(face à l’instabilité, l’organisation doit s’adapter en permanence pour survivre), le management
participatif (favoriser la participation et la collaboration du personnel en l’impliquant dans le
fonctionnement de l’entreprise : prise de décision, établissement des objectifs), ou encore le
management par l’Excellence (générer l’innovation en valorisant la singularité de chaque
collaborateur pour satisfaire au mieux le client)
Ensemble des décisions qui relèvent de la direction générale et qui définissent la stratégie de
l'entreprise, soit les voies pour atteindre les objectifs à long terme, en prenant en compte les
caractéristiques propres à l'entreprise et celles de son environnement.
2. Management opérationnel
Management qui consiste à mettre en œuvre les objectifs et décisions stratégiques par une
gestion efficace et performante des moyens mis en œuvre.
Choix Déploiement
stratégique stratégique
1. L’analyse stratégique :
Cette étape cruciale doit faire l’objet d’une analyse approfondie par l’entreprise à l’effet de
dégager tous les détails (forces et faiblesses de l’entreprise, opportunités et menaces de
l’environnement). Il est clair qu’il existe un nombre illimité de variables ce qui rend l’analyse
stratégique compliqué et complexe voire impossible. A des fins de simplification, ne sont
évoquées que les variables importantes.
A. Forces de l’entreprise :
▪ L’expérience et le métier de l’entreprise, acquis depuis 1981, dont l’activité principale
concerne les travaux de bâtiments tout corps d’état - récompensé par une qualification
professionnelle de classe sept sur les huit existantes, et l’activité secondaire porte sur la
maintenance industrielle, source d’une forte rentabilité ;
▪ La bonne réputation et le séreux de l’entreprise font que les sous-traitants proposent
leurs services pour les travaux ne faisant pas partie du métier de l’entreprise ;
▪ Un effectif à la base très étoffé (près de 200 salariés), pouvant facilement exécuter de
grands travaux de bâtiments ;
▪ Un siège social situé au centre de la ville, donc accessible à tous (clients, fournisseurs,
sous-traitants...).
B. Les faiblesses :
▪ L’approvisionnement en produits se fait en grande partie à Oran, nécessitant des
déplacements fréquents vers cette ville et avec un ou deux démarcheurs, l’entreprise ne
peut réaliser des achats réfléchis ;
▪ L’entreprise accuse un déficit en matière de personnel d’encadrement (notamment les
chefs de chantiers et chefs de projets), et cela se justifie par un turn over très élevé. Cet
état de fait trouve son origine dans l’incompétence des nouvelles recrues qui ne
répondent pas aux attentes de l’entreprise ;
▪ La situation juridique du patrimoine de l’entreprise n’est pas régularisée et donc
l’entreprise ne peut solliciter un prêt compte tenu de l’absence de garantie ou
d’hypothèque...
C. Les opportunités :
▪ Un marché potentiel durable proposé par les différents complexes de la zone
industrielle, qui nécessitent sans arrêts, des travaux de rénovation et d’entretien ;
▪ Un lien privilégié existe entre les responsables de complexes et le personnel de
l’entreprise ; donc source de dénouement de rares situations de conflits ;
▪ En cas de besoin en main d’œuvre temporaire, le marché local l’offre à des prix très
compétitifs, et expérimentés.
D. Les menaces :
▪ L’existence d’un grand nombre de concurrents et le danger ne provient pas du nombre
mais de la concurrence déloyale surtout.
▪ L’existence de relations privilégiées de certains cadres de la Sonatrach (le client
principal) avec les concurrents privés, tous issus de la même localité ;
▪ La forte fluctuation du marché des matériaux de construction ne permet pas de dégager
de grands bénéfices. L’augmentation des prix de matériaux de construction entraine des
manques à gagner, surtout lorsque la durée du contrat des marchés de l’entreprise
s’étale sur plusieurs exercices (généralement 3 ans) sans oublier les augmentations des
charges et autres.
2. Le choix stratégique :
L’entreprise va axer tous ses efforts pour s’accaparer une partie du lot de travaux à réaliser ou
de prestations à fournir dans le cadre de l’entretien des équipements de production au profit de
la Sonatrach (client principal). Donc, en terme stratégique, les deux domaines d’activité
stratégiques (DAS) sont "les travaux de bâtiment" et "la maintenance industrielle”.
Les efforts que l’entreprise doit déployer visent à répondre aux attentes de son principal
client.
Le choix stratégique portera évidemment sur la stratégie de concentration de l’activité ou
de niche.
Pour l’autre domaine stratégique représenté par les travaux de bâtiments, l’entreprise ne
doit pas le négliger même s’il ne dégage pas une forte productivité.
3. Le redéploiement stratégique :
D’assurer un plan de charge pouvant dégager un bilan financier équilibré, qui permet de
maintenir l’entreprise en état de fonctionnement normal. Cet objectif est ainsi fixé compte tenu
des difficultés rencontrées par toutes les entreprises publiques notamment celles de bâtiments
en particulier qui sont en concurrence déloyale avec le secteur privé proposant des prix très
compétitifs.
Résultats obtenus
Tout au long de ce travail, nous avons essayé de confirmer ou infirmer les hypothèses
présentées au début, et nous sommes arrivés aux résultats suivants :
H1 : Le management stratégique permet d’améliorer la performance de l’entreprise.
✓ Validé : La définition des objectifs stratégiques permet de rester focalisé sur l’essentiel et
d’éviter de s’égarer sur des tâches moins importantes.
L’entreprise publique Socotrab, qui est en phase de maintien, est une entreprise qui quand
même à dégager des résultats d’exploitation positifs grâce au management stratégique
pratiqué aux différents niveaux de son organisation, et en dépit de tous les obstacles qu’elle
surmonte.
H2 : le management stratégique adopté par les entreprises ne peut pas s’adapter aux
nouvelles conditions
Le management stratégique est une solution qui permet d’avoir une vision plus claire et
globale sur l’activité d’une entreprise. Il améliore la probabilité de prendre les bonnes
décisions en se servant des outils adaptés. Il met en lumière les objectifs qui découlent de la
stratégie dans le but de rassembler les collaborateurs autour d’objectifs communs.