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MATERIELS ET TECHNIQUES D’IRRIGATION

OUNI AYMEN
E-MAIL : ouniaymen.mec@gmail,com
GSM : 98 780 743
GENERALITES SUR L’IRRIGATION
• 1.1. Définition
 L’irrigation connait plusieurs définitions dont les plus utilisées sont :
1. C’est l’art d’apporter volontairement de l’eau à un sol, généralement en vue de prévenir les
effets de la sécheresse.
2. Consiste à essentiellement à remettre au profit du sol, au moment opportun, l’eau
consommée par la culture.
3. C’est apporter aux plantes les quantités d’eau nécessaires, en complément des apports
naturels, aux moments opportuns, par l’intermédiaire d’un réseau d’irrigation.
4. C’est un ensemble de techniques culturales destinées à fournir aux végétaux par le truchement
du sol toute l’eau mais seulement l’eau dont ils ont besoin pour se développer.
 En termes simples, l’irrigation consiste à :
• trouver l’eau en quantité suffisante,
• la transporter,
• la répartir sur les champs.
GENERALITES SUR L’IRRIGATION
Règle d’or en irrigation
 La règle d’or, impérative, s’exprime ainsi (FAO, 1986) :
L’EAU DOIT PASSER PARTOUT ET NE SEJOURNER NULLE PART
‘’Passer partout’’ : cela veut dire que l’arrosage doit atteindre chaque plante et n’humidifier que la
couche de sol prospectée par les racines.
‘’Ne séjourner nulle part’’ , pose le double problème du drainage et l’aménagement de la parcelle.

 On distingue les systèmes d’irrigation suivants :


• L’irrigation par ruissellement ;
• L’irrigation dormante ou par submersion ;
• L’irrigation par aspersion ;
• L’irrigation par goutte à goutte.
GENERALITES SUR L’IRRIGATION
Questions fondamentales en irrigation
 Avant de commencer une activité de production agricole irriguée nécessitant un investissement
humain et financier, il faudra essayer de répondre clairement à ces quatre (4) question :
1. Pourquoi irriguer ?
2. Combien irriguer ?
3. Quand irriguer ?
4. Comment irriguer ?
 Les réponses précises à ces questions permettront d’optimiser les moyens investis et de tirer le
maximum de profits de l’activité d’irrigation.
Ainsi, pour une utilisation rationnelle de l’eau en irrigation, il est nécessaire et impératif d’avoir des
connaissances théoriques et pratiques sur :
les relations eau – sol – plante,
le calcul des besoins en eau des cultures,
les systèmes et matériels d’irrigation.
GENERALITES SUR L’IRRIGATION
Facteurs influençant le régime d’irrigation

 Les principaux facteurs qui influent sur le régime d’irrigation (quantité d’eau, fréquence
d’irrigation, système d’irrigation, etc.) sont :
• les propriétés physiques et chimiques du sol,
• le potentiel hydrique du sol,
• la période végétative de la culture,
• les conditions climatiques,
• le système d’irrigation.

 La connaissance de ces facteurs permet de déterminer le régime d’irrigation adéquat à chaque


culture, en vue d’obtenir des rendements optima.
GENERALITES SUR L’IRRIGATION
Conduite des irrigations

 Conduire des irrigations à la parcelle, c’est déterminer tout au long d’une


campagne :
• la quantité d’eau à apporter à chaque irrigation ;
• la date à laquelle il faut apporter cette quantité.

 Pour l’irriguant, tout le problème est de savoir quand irriguer (à quelle date,
tous les combien de jours…) et quel volume d’eau apporter (quelle dose).
L’IRRIGATION GOUTTE - GOUTTE

 Le goutte-à-goutte, ainsi que l'irrigation par aspersion et les systèmes de rampes mobiles ou
pivotantes font partie des techniques d'irrigation sous pression, dans lesquelles la force motrice
du mouvement de l'eau provient d'une source d'énergie extérieure (ou d'un grand réservoir). L'eau
est distribuée par un système de canalisations fermées.

 Dans les techniques d'irrigation de surface, au contraire (submersion, ruissellement, irrigation


par rigole ou par bassin), le mouvement de l'eau est régi par la gravitation, et les installations qui
permettent sa répartition et son application (canaux, sillons, rigoles, cuvettes et bassins) sont à
ciel ouvert.
L’IRRIGATION GOUTTE - GOUTTE

 L'irrigation au goutte-à-goutte fait partie de la micro irrigation (irrigation localisée), qui inclue
également les micro asperseurs et les micro jets.

 Le terme est généralement utilisé pour décrire des méthodes d'irrigation dans lesquelles l'eau est
distribuée directement dans le sol par petites quantités à intervalles rapprochés, au moyen
d'émetteurs points source distincts espacés le long d'étroits tuyaux ou tubes, de goutteurs.

 L'irrigation au goutte-à-goutte se distingue entre autres par l'humidification partielle du sol.


Dans les installations en surface, chaque émetteur mouille la surface du sol qui lui est adjacente.
Dans les installations souterraines, la surface du sol reste sèche.
L’IRRIGATION GOUTTE - GOUTTE
L’IRRIGATION GOUTTE - GOUTTE
Le pourcentage de la zone humectée et le volume de sol mouillé dépendent
• des propriétés du sol, de son degré d'humidité initiale,
• du volume d'eau appliqué
• du débit de l'émetteur.

 Dans une terre argileuse, le mouvement latéral de l'eau sous la surface du sol est plus prononcé
que dans les sols sableux.

 Le bulbe vertical de terre humectée en sol sableux ressemble à une carotte.


 Dans une terre franche, les dimensions du bulbe humide sont similaires en profondeur et en
diamètre.
 Dans les sols lourds, en revanche, la zone horizontale d'extension d'humidité est plus étendue
que sa profondeur.
L’IRRIGATION GOUTTE - GOUTTE
AVANTAGES ET LIMITES GOUTTE A GOUTTE
Les Avantages

 Avantages sur le plan technique.


Le goutte à goutte :
• Permet une économie de l’eau (50 à 70% par rapport au gravitaire et 30% par rapport à l’aspersion
• Contribue à une augmentation des rendements, de l’ordre de 20 à 40%,
• Contribue à l’amélioration de la qualité des produits maraîchers.

 Avantages sur le plan économique.


Le goutte à goutte :
• Permet une baisse de dépenses liées à l’énergie utilisée dans le pompage,
• Réduit les charges d’exploitation agricole ;
• Réduit le coût de la main d’oeuvre impliquée dans les opérations de l’irrigation
• Permet de diminuer les quantités d’engrais utilisés.
AVANTAGES ET LIMITES GOUTTE A GOUTTE
Les Avantages
 La technique du goutte-à-goutte possède d’autres nombreux avantages par rapport aux autres
systèmes d'irrigation :

• Précision de l'apport en eau : l'eau est déposée avec précision à un volume de sol restreint,
correspondant à la configuration du système radiculaire. Une gestion adéquate de l'eau peut
réduire au minimum les pertes en eau et en éléments nutritifs au-dessous de la zone racinaire.
• Réduction des pertes par évaporation : la réduction de la surface extérieure humectée diminue les
pertes par évaporation directe de la surface du sol.
• Elimination du gaspillage en eau sur la périphérie de la parcelle irriguée : grâce à la technique du
goutte-à-goutte, l’eau ne se répand pas au-delà des limites des parcelles irriguées comme c'est le
cas dans l'irrigation par aspersion. Le système de goutte-à-goutte s'adapte véritablement à chaque
parcelle de terrain, quel que soit sa forme, sa taille ou sa topographie.
AVANTAGES ET LIMITES GOUTTE A GOUTTE
Les Avantages
 La technique du goutte-à-goutte possède d’autres nombreux avantages par rapport aux autres
systèmes d'irrigation :

• Diminution des mauvaises herbes : la réduction de la zone arrosée diminue le développement des
mauvaises herbes.
• Equilibrage du rapport air-eau : le bulbe humecté par l'irrigation au goutte-à-goutte contient
habituellement plus d'air qu'une terre arrosée par aspersion ou par submersion.
• Application intégrée d'eau et d'éléments nutritifs : L'apport des engrais directement au bulbe
humidifié, en même temps que l'eau d'irrigation, diminue les pertes en éléments nutritifs,
améliore leur rentabilité et économise le travail et/ou la mécanisation nécessaires à l'application
des engrais.
AVANTAGES ET LIMITES GOUTTE A GOUTTE
Les Avantages
 La technique du goutte-à-goutte possède d’autres nombreux avantages par rapport aux autres
systèmes d'irrigation :

• Ajustement de l'apport en eau et en éléments nutritifs aux besoins variables des cultures au cours
de la saison agricole : La technique de fertigation conjuguée à l'application à grande fréquence
d'eau et d'engrais facilite l'adaptation de cet apport aux besoins variables de la récolte pendant la
saison.
• Automatisation : les systèmes d'irrigation au goutte-à-goutte sont facilement gérables par des
contrôleurs automatiques.
• Adaptation aux conditions topographiques et aux sols difficiles : le goutte-à-goutte fonctionne
avec succès sur des terrains en pente raide, sur des sols peu profonds et compacts à faible taux
d'infiltration et sur des sols sableux à faible capacité de rétention d'eau.
AVANTAGES ET LIMITES GOUTTE A GOUTTE
Les Avantages
 La technique du goutte-à-goutte possède d’autres nombreux avantages par rapport aux autres
systèmes d'irrigation :

• Pas d'interférence avec les autres activités agricoles : l'humidification partielle de la surface du sol
n'interfère pas avec les autres activités se déroulant dans le champ, comme les pulvérisations, la
dilution des fruits et le moissonnage.
• Insensibilité au vent : l'irrigation au goutte-à-goutte n'est pas affectée par les vents, contrairement
au système de l'aspersion. Elle peut donc se pratiquer même par fort vent.
• Faibles besoins en énergie : en raison de la faible pression, la consommation en énergie du goutte-
à-goutte est beaucoup plus faible que celle des autres techniques d'irrigation sous pression comme
l'aspersion et les systèmes d'irrigation mécanisés.
• Diminution les champignons des feuilles et les maladies des fruits : le goutte-à-goutte ne mouille
pas le feuillage de la plante, diminuant ainsi la fréquence des maladies des feuilles et des fruits.
AVANTAGES ET LIMITES GOUTTE A GOUTTE
Les Avantages
 La technique du goutte-à-goutte possède d’autres nombreux avantages par rapport aux autres
systèmes d'irrigation :

• Pas de brûlure des feuilles : l'élimination de l'aspersion du feuillage réduit la nécrose des feuilles
par le sel et les engrais contenus dans l'eau d'irrigation.

• Utilisation possible de l'eau saumâtre pour l’irrigation : le goutte-à-goutte permet l'utilisation


d'eaux contenant une concentration relativement élevée de sels minéraux pour l'arrosage, avec un
impact minimum sur le développement et le rendement de la plante. La fréquence des
applications dilue la concentration de sel dans le bulbe humide situé sous l'émetteur, le drainant à
ses marges.
AVANTAGES ET LIMITES GOUTTE A GOUTTE
Les Limites
 En raison du volume limité du sol humidifié, du passage étroit de l'eau dans les émetteurs et de
l'importance de l'équipement requis, l'irrigation au goutte-à-goutte présente cependant certains
inconvénients :

• Risques d’obstruction : les étroits passages des émetteurs sont susceptibles d'être obstrués par des
particules solides, des matériaux organiques en suspension ou la précipitation de sels chimiques
contenus dans l'eau. L'obstruction peut encore être occasionnée par la succion de particules de
sol et l'intrusion de racines dans le goutteur.
• Coût initiaux élevés : en raison du grand nombre de conduits latéraux et d'émetteurs, il est
généralement difficile de déplacer le système au cours de la saison agricole. La plupart des
installations sont fixes, d'où un coût d'équipement élevé par zone irriguée.
• Accumulation de sel à la surface du sol : le mouvement capillaire de l'eau dans la terre irriguée
vers le haut et l'évaporation de la surface du sol laissent une forte concentration de sels dans la
couche supérieure du sol. Les pluies même légères dissolvent les sels accumulés vers la zone
radiculaire active, pouvant endommager les cultures.
AVANTAGES ET LIMITES GOUTTE A GOUTTE
Les Limites
 En raison du volume limité du sol humidifié, du passage étroit de l'eau dans les émetteurs et de
l'importance de l'équipement requis, l'irrigation au goutte-à-goutte présente cependant certains
inconvénients :

• Exposition des canalisations latérales en surface et des goutteurs aux dégâts causés par les
animaux : les canalisations latérales, en particuliers les tuyaux à paroi mince et les goutteurs
minuscules sont sujets aux dommages causés par les rongeurs, les rats, les taupes, les sangliers et
les piverts. Les canalisations latérales et les goutteurs souterrains peuvent également être
endommagés par les rondeurs.

• Influence négligeable sur le microclimat : l'irrigation est parfois utilisée pour améliorer les
conditions du climat local – réduction de la température pendant les vagues de chaleur et
augmentation pendant la période de gel. Avec l'irrigation par aspersion ou par vaporisation, une
fraction de l'eau aspergée s'évapore, dégageant de l'énergie vers l'atmosphère par temps froid ou
absorbant la chaleur par temps chaud. Naturellement, cela n'est pas le cas avec l'irrigation au
goutte-à-goutte.
AVANTAGES ET LIMITES GOUTTE A GOUTTE
Les Limites

• Limitation du volume des racines : l'application répétée de l'eau à un volume


de sol limité conduit au développement de systèmes radiculaires restreints et
parfois peu profonds. Par conséquent, la récolte dépend de la fréquence des
arrosages et devient plus sensible à la tension d'humidité par temps
particulièrement chaud. Les grands arbres aux systèmes radiculaires peu
profonds sont susceptibles d'être déracinés par des vents rapides.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Ces éléments se répartissent en six catégories principales :

1. Une source d’eau : système de pompage à partir d’une source superficielle ou


souterraine, ou en connexion à un réseau d’approvisionnement public, commercial ou
coopératif ;
2. Un système de distribution : conduite principale, canalisations secondaires et
collecteurs (tuyaux d’alimentation) ;
3. Des rampes latérales ;
4. Des accessoires de contrôle : valves, compteurs d’eau, régulateurs de pression et de
débit, dispositifs automatiques, dispositifs anti-retour, valves anti vide, valve de
vidange d'air etc. ;
5. Un système de filtrage ;
6. Un équipement d’injection de produits chimiques : éléments nutritifs pour les
plantes et agents de traitement de l’eau.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE

Système d’irrigation Goutte à Goutte


DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE

Source d’eau
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE

Station de Pompage
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE

Système de distribution
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE

Vanne à opercule

Vanne à papillon Vanne sphèrique

Clapet antiretour Compteur d’eau


Système de distribution Crépine
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE

Filtre à gravier
Filtre à Disque

Système de Filtration
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Injecteur d’engrais de type
Pompe doseuse

Injecteur d’engrais de
type Venturi Système de Fertilisation
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La station de pompage / L'unité de tête
 Il existe deux sources d’approvisionnement en eau possible : un pompage
indépendant à partir d’une source superficielle (rivière, cours d’eau, mare ou
retenue) ou souterraine (puits), ou bien une connexion à un réseau
d’approvisionnement commercial, public ou coopératif.
 Dans le cas du pompage indépendant, la pompe est choisie en fonction des
conditions de décharge et de pression dans la zone irriguée.
 Dans le cas de la connexion à un réseau d’approvisionnement, le diamètre de
connexion, la valve principale et la conduite de distribution d'eau doivent
correspondre au débit programmé et à la pression de service requise, avec un
minimum de perte de pression par friction.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Le système de distribution
Les conduites
Les conduites maitresses de distribution et de répartition : les conduites sont
fabriquées en PVC ou en polyéthylène (PE).

 Les tuyaux en PVC sont installés en sous-sol, car ils ne disposent généralement pas de
protection anti-UV et ils sont fragiles au choc et l’écrasement.
 Les conduites PVC sont tubes rigides de 4 à 6 m, à emboîtement et joint d’étanchéité,
 Il est déconseillé d’utiliser les tubes à coller qui finissent souvent à se déboîter. De plus
un collage en fond de tranchée n’est pas facile à réaliser proprement,
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Le système de distribution
Les conduites

 Les tuyaux PE sont posés sur le sol ou légèrement recouverts, car ils contiennent
du carbone noir, fournissant une protection contre les UV. La PN (pression de
service nominale) des tuyaux doit être supérieure de celle des canalisations latérales.
La PN la plus courante est de 6 à 8 bar (60 à 80 m hauteur de pression).
 Les tuyaux se présentent en couronne de 50 ou 100 mètres,
 Le changement de direction ne nécessitent pas de pièces de raccordement. Par
contre, la manipulation des couronnes sur les gros diamètre est assez pénible
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Le système de distribution
Autre Matériaux :

 L’acier galvanisé :

 ils sont livrés sous forme de tubes de 3 , 6 ou 9 mètres à raccords rapides ou semi
rapides. L’acier galvanisé est surtout intéressant quand ne peut ou qu’on ne veut pas
enterrer le tuyau , ou que l’on souhaite pouvoir démonter le réseau.

 Il résiste à de fortes pressions, supérieurs à 10 bars


DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Le système de distribution
Autre Matériaux :

 L’acier soudé:

 On l’utilise surtout en tête de réseau, à la sortie de la pompe mais aussi pour


passage aérien,
 Il est très résistant à la pression et aux chocs,
 Il se soude et permet donc de réaliser facilement tous les montages mais il est
sensible à la corrosion.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Le système de distribution
Autre Matériaux :

Fonte :

 Ce matériau est très peu utilisé sur les petits réseaux en raison de coût des petits
diamètres,
 C’est un matériau résistant aux chocs et à la pression ( 25 bars) mais lourd et donc
nécessitant un matériel de pose spécifique
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Le système de distribution
 Les collecteurs :

 Dans certaines circonstances, lorsque les rangées de culture sont trop longues ou
les conditions topographiques trop difficiles, la subdivision de la parcelle par les
conduites secondaires est insuffisante et un niveau de ramification de l'irrigation
supplémentaire est installé sous forme de collecteurs.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Le système de distribution
 Les rampes latérales :
 Les rampes latérales sont reliées à la conduite secondaire ou aux collecteurs. Ils
sont fabriqués en PELD (polyéthylène de faible densité). Il existe différents types de
connexion entre les conduites secondaires, les collecteurs, et les rampes latérales.

Les connecteurs doivent être capable de résister à la fois la pression de service


normale, aux pics de pression et aux coups de béliers. Les rampes latérales peuvent
être soit posées sur le sol soit souterraines (SDI).
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Les accessoires de contrôle et de surveillance
• Valves et jauges
 L'irrigation de plusieurs parcelles, dont chacune présente des besoins en eau
différents, à partir d'une même source d'eau, nécessite une subdivision de la surface
irriguée en secteurs, contrôlés chacun par une valve. Celles-ci peuvent être actionnées
manuellement ou automatiquement
 Les compteurs d'eau ainsi que les valves volumétriques sont utilisés pour mesurer
et contrôler l'approvisionnement en eau des divers secteurs.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Les accessoires de contrôle et de surveillance
• Valves et jauges
 Les régulateurs de pression sont utilisés pour empêcher la surpression.
 La mise en place d'un clapet anti-retour/ anti-siphon est nécessaire si l'eau provient d'un
puits ou d'une source d'eau municipale servant également à l'approvisionnement en eau
potable, lorsque les engrais ou les autres produits chimiques sont injectés dans le système
d'irrigation.
 Des valves de vidange d'air doivent être installées aux points culminants du système pour
éviter l'ingérence de l'air dans le flux de l'eau, le frottement trop fort des parois du tuyau
ou l'éclatement de celui-ci par surpression.
 Les dispositifs anti-vide sont utilisés pour éviter l'affaissement des tuyaux dans les pentes
raides.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La filtration
 IL n’y a pas d’irrigation Localisé sans filtration. La filtration a pour objet
d’extraire de l’eau, destinée à être injectée dans Le réseau d’irrigation, Les impuretés
susceptibles d’obérer le bon fonctionnement de celui-ci notamment en obstruant les
distributeurs. Les dispositifs de filtration installés doivent être adaptés aux
caractéristiques de l’eau brute à traiter et à celles requises par les distributeurs de
l’installation.

 Le poste de filtration doit être conçu avec Le plus grand soin, afin de fournir une
eau permettant un bon fonctionnement du réseau sans omettre de prendre en
compte La nature de l’eau brute.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La filtration
Les types de filtres :
Le filtre à sable:
 Le filtre à sable est une cuve à pression remplie d’une épaisse couche de sable
calibré ; qui arrête les éléments solides en suspension dans L’eau qui la traverse. Il
est indispensable pour arrêter les éléments organiques.

 Le sable peut être roulé ou concasse. Le sable roulé, d’une seule granulométrie,
permet une filtration plus homogène. L’emploi de couches de sable de
granulométries différentes entraîne une variation de la porosité â la suite des lavages
du filtre.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La filtration
Les types de filtres :
Le filtre à sable:

schéma d’une circulation d’eau dans un


filtre à sable.
Source
(Léopold RIEUL, Pierre RUELLE, 2003)
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La filtration
Les types de filtres :
Les filtre à tamis
 Les filtres â tamis sont constitués d’une cuve à pression contenant une paroi
filtrante ou tamis en matière plastique ou en acier inox, dont les mailles varient
de 80 à 250 microns. Les particules de dimensions supérieures à cette maille
sont arrêtées par le tamis.
 On obtient une bonne filtration pour une vitesse de passage de l’eau à travers
le tamis du même ordre de grandeur qu’à travers un filtre à sable,
soit 2,8 cm/s.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La filtration
Les types de filtres :
La pré filtration
 Lorsque l’eau est chargée en éléments grossiers ou en sable, un pré filtration
est souhaitable. Pour cela, on devra disposer une crépine filtrante de
l’aspiration de la pompe ou un séparateur du type hydro cyclone à l’amont du
poste de filtration.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La filtration
Le nettoyage des filtres
 Au fur et à mesure qu’un filtre se colmate, la perte de charge à travers Le
filtre augmente ce qui entraîne une baisse de pression à sa sortie. Lorsque la
différence de pression entre rentée et La sortie du poste de filtration atteint
0,3 à 0,5 bar (3 à 5 m de hauteur de colonne d’eau), il est nécessaire de
nettoyer Les filtres.

 Le nettoyage se fait différemment suivant qu’il s’agisse d’un filtre à sable ou


d’un filtre à tamis.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La filtration
Le nettoyage des filtres
 Nettoyage d’un filtre à sable
o Le nettoyage d’un filtre à sable se fait par contre-Lavage, en faisant passer de
l’eau filtrée en sens inverse de la filtration, par un jeu de vannes. Les impuretés
sont évacuées à l’extérieur par le courant d’eau.

 Nettoyage d’un filtre à tamis


o Pour nettoyer un filtre à tamis, on doit brosser et rincer le tamis. Il faut éviter
d’utiliser des brosses métalliques dures qui peuvent détériorer les mailles du
tamis.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La filtration
Le nettoyage des filtres
 Nettoyage automatique

Il existe des dispositifs qui permettent le nettoyage automatique des filtres, tant
pour Les filtres à sable que pour les filtres à tamis. Le déclenchement du lavage
est commandé soit par la différence de pression entre l’entrée et la sortie du
filtre, soit par une horloge.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
La filtration
La maintenance des filtres
Malgré les nettoyages, des dépôts finissent par altérer la perméabilité des filtres
plus ou moins rapidement, suivant la qualité de l’eau. Les interventions suivantes
sont nécessaires pour y remédier.
 Filtre à sable
IL est conseillé de changer le sable au moins tous les deux ans, plus
fréquemment si les eaux sont chargées. Il faut veiller â la qualité du sable (calibré
ou roulé) et faire un contre-lavage avant la première utilisa- bon.
 Filtre à tamis
Il faut vérifier périodiquement l’état du tamis et le changer si Les mailles sont
obstruées ou détériorées. Qu’il s’agisse de filtres à sable ou de filtres à tamis, il
est conseillé de les vidanger en fin de saison d’irrigation.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Les appareils d'injection de produits chimiques
Trois types de produits chimiques sont injectés par les systèmes de goutte-à-
goutte : les engrais, les pesticides et les agents anti-obstruants.
oLes engrais sont les produits chimiques les plus couramment injectés : la
possibilité de nourrir la plante "à la cuillère" contribue à l'augmentation des
rendements obtenus par le goutte-à-goutte.
oLes pesticides systémiques sont injectés par les systèmes de goutte-à-goutte
pour traiter les insectes et protéger les plantes de certaines maladies.
oDes produits chimiques pour nettoyer les goutteurs ou empêcher les
phénomènes d'obstruction sont également injectés. Le chlore est employé pour
empêcher la formation d'algues et autres microorganismes et pour dissoudre les
matières organiques, les acides étant utilisés pour modifier le pH de l'eau et
dissoudre les précipités chimiques.
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Le dilueur d’engrais liquide (fermé):
• Le taux de dilution ainsi que le taux
d’injection ne sont pas constants. La
concentration d’engrais est élevée au
début et devient très basse en fin
d’opération,
• Cette appareil est pourtant encore en
service à très petit échelle dans
certains pays, en raison de son faible
coût et de sa fabrication aisée
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
L’injection de type Venturi :
• Ce dispositif est basé sur le principe du tube de Venturi. Une différence de
pression est nécessaire entre l’entrée et la sortie de l’injecteur,

• Par conséquence, il est installé sur une dérivation placée sur une cuve ouverte
contenant le fertilisant,

• Le taux d’injection est très sensible au variations de pression et il faut parfois


poser de petits régulateur de pression pour assurer une injection constante
(environ 1 bars perte de pression)
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
L’injection de type Venturi :
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Pompe doseuse :
Il existe deux types:
Pompe doseuses hydrauliques
Pompe doseuses électriques

 Pompe doseuses hydrauliques :


Le mécanisme d’injection est actionnée par l’eau sous pression du réseau
 Pompe doseuses électriques
Le mécanisme d’injection est actionné par moteur électrique
DESCRIPTION DU SYSTEME GOUTTE A GOUTTE
Pompe doseuse :

Pompe doseuses électriques Pompe doseuses hydrauliques


En cours de saison
• Vérifier régulièrement au compteur le volume d’eau passé, pour détecter une éventuelle fuite
ou un colmatage,
• Vérifier les pressions au moins une fois par semaine :
• Contrôler les manomètres placés avant et après les filtres, s’il apparaît une variation de plus de
0,5 bar, nettoyer le filtre,
• Deux ou trois fois dans la saison, faire passer dans le réseau solution d’acide nitrique à 0,2 à
0,3 %, et purger les bouts de rampes, à faire souvent si l’eau est chargée, En cas d’algues,
traiter à l’eau de javel à 1 à 2 ppm ( 1 à 2 ml/m3) et bien rincer
En fin de compagne
• Faire un dernier passage à 0,3 à 0,5 % d’acide nitrique, purger puis vidanger la station de
pompage, les filtres, laisser les vannes ¼ de tours,
• Vérifier l’état du sable (ou gravier des filtres à sable : à changer au moins une fois tous les
deux ans,
Exemple
• Injecter, en cours de saison, d’une solution d’acide à 0,2 % (2/1000) par pompe hydraulique
de type proportionnel, l’installation se compose de 5000 goutteur de 2 l/h, ce qui donne un
débit de 10 m3/h (10000 l/h),
• On souhaite un temps d’injection de 15 minutes, soit un quart d’heure, il faudra :

2/1000 X 10000 X ¼ = 5 litre d’acides


• En pratique :
- On préparera dans un bac, au préalable, une solution mère à 20 % en diluant 5 litre d’acide
dans 20 litre d’eau , soit 25 litre d’acide dilué,
- On réglera la molette d’injection de la pompe doseuse à 1 % =, de manière à avoir un débit
d’injection de 100 litres par heure, soit en un quart d’heure : 25 litres
Contrôle de la propreté des filtres :
Après démarrage de la motopompe, on pourra lire sur les manomètres la pression indiquée
à l'entrée et la sortie des filtres ;
Filtre à sable ou à gravier Filtre à disque ou à maille
Si la différence entre ces deux pressions Si la différence entre ces deux pressions
est supérieure à 0,3 bars et inférieure à est supérieure à 0,3 bars et inférieure à
0,6 bars, il faut nettoyer rapidement. 0,5 bars, il faut nettoyer rapidement.
Si cette différence de pression est Si cette différence de pression est
supérieure à 0,6 bars, le filtre est supérieure à 0,5 bars, le filtre est
complètement bouché. complètement bouché.

Le contrôle des filtres est fréquent lorsque les eaux d'irrigation sont chargées.
LES CONSEILS LIES A L’INSTALLATION DUU RESEAU
Les conseils liés à l’installation du réseau
o Une installation d’un réseau goutte à goutte ne peut être réalisée sans calculs
techniques et économiques préalables, pour être adaptée aux besoins de
l’exploitation. La mise en place du réseau est pour toute la durée de la culture
et est difficilement modifiable si cela n’a pas été prévu au départ.

o Un devis ne résulte pas forcément d’une étude et le coût de l’installation ne


doit pas être le critère prioritaire du choix. Une installation qui n’assure pas le
service attendu n’est pas rentable à l’usage.
Les conseils liés à l’installation du réseau
I. Station de tête
La station de tête devra être installée au dessus du sol (30 cm de hauteur au
minimum) pour éviter le contact du sol et garder le plancher de la station de
tête propre. De même, il faudrait :

o Installer un clapet anti retour après la pompe ou la borne : le rôle du clapet


anti-retour est de créer une disjonction entre le réseau d’irrigation et la
ressource d’eau pour éviter tout risque de pollution par retour de l ’eau du
réseau d ’irrigation et de la solution fertilisante dans la source.
Les conseils liés à l’installation du réseau
I. Station de tête
o Utiliser un filtre à sable quel que soit l’origine de l’eau, surtout dans un réseau
d’irrigation goutte à goutte.

o Aérer la station de tête : prévoir une distance minimale de 1,20 m entre le


filtre à sable et le filtre à tamis (ou à disques) pour pratiquer la fertigation sans
être encombré.

o Toujours installer l’injecteur d’engrais


avant le filtre à tamis (ou à disques).
Les conseils liés à l’installation du réseau
I. Station de tête
o Prévoir un compteur d’eau en aval de la station : en effet, le compteur d’eau
permet de s’assurer du bon fonctionnement du réseau par un contrôle
ponctuel du débit (rupture de conduites, bouchages) et de connaître la
quantité d’eau apportée sur une parcelle lors d’un arrosage. Il permet
également de dresser un bilan des apports pour l’ensemble de la campagne
d’irrigation.
o Installer un régulateur de pression lorsque la pression amont est trop élevée ou
variable. Son rôle est de maintenir constante la valeur de la pression aval . Il se
place en amont de la station de tête et protège les installations contre les
risques de surpression
Les conseils liés à l’installation du réseau
2. Réseau d’irrigation
Un certain nombre de règles de conception et d’installation sont à respecter.
o Eviter de sur-dimensionner ou sous dimensionner les diamètres des conduites
de distribution. Le tableau suivant indique les diamètres conseillés en fonction
du débit véhiculé.
Les conseils liés à l’installation du réseau
2. Réseau d’irrigation
o Longueur des rampes : des longueurs importantes des rampes d’irrigation
engendrent une mauvaise distribution de l’eau à la parcelle. Plus la longueur de
la rampe est importante, plus la variation de charge entre le premier et le
dernier goutteur est élevée engendrant ainsi une grande variation des débits .
Pour un débit des goutteurs de 4 l/h en terrain horizontal : les longueurs
maximales des rampes de goutteurs sont :
Les conseils liés à l’installation du réseau
2. Réseau d’irrigation
o Placer toujours les rampes dans le sens de pente pour améliorer la distribution
de l’eau
o Eviter de mettre les orifices des goutteurs au contact du sol pour réduire
l’accumulation de la terre autour des orifices.
o Eviter des longueurs de la porte rampes supérieures à 50 m pour assurer un
meilleur contrôle de la pression .
o Equilibrer les postes d’irrigation : pour obtenir un fonctionnement
hydraulique convenable du réseau, l’ensemble des postes d’irrigation (ou
vannes) doivent recevoir presque le même débit (10 à 15 % de variation de
débit au maximum).
Les conseils liés à l’installation du réseau
2. Réseau d’irrigation
o Pour l’arboriculture, le nombre de goutteurs à installer par plant est très
important. Un des plus important facteurs à considérer dans le calcul d’une
installation est la proportion de surface ou de sol qui peut être humidifiée par
rapport à la surface totale ou au volume de sol qui peut être exploré par les
racines d’une plante. Il faudrait humidifier au minimum 30 % de la surface du
plant recouvert par le feuillage au stade adulte.
o Placer les rampes d’irrigation à une certaine distance par rapport au plant : 10
cm pour les cultures maraîchères et 40 cm pour l’arboriculture au minimum.

A EVITER
MESURE DES PRECIPITATION
Pour des raisons pratiques, on exprime la hauteur de lame d’eau tombé en
millimètre :
1 mm = 1 l/m2 = 10 m3/ha
MESURE DE LA PRESSION
La pression exprime la force exercé par l’eau sur les parois des canalisations. On
la mesure avec un manomètre. Plusieurs unités sont couramment utilisées
1 bar = 1 Kg/cm2 = 10 m colonne d’eau
MESURE DE DEBIT
Le débit correspond au volume transitant dans un réseau en un temps
donné. L’unité utilisée peut être, selon les cas :
m3 /heures , litres/seconds , litres/heure , litre/minute

1 m3/h = 0,28 l/s = 1000 l/h


1 m3/h = 16,7 l/min
1 l/min = 60 l/h = 0,06 m3/h
Unité de mesure de dimensions
 Les diamètres des canalisations et des appareils hydrauliques ( vanne,
raccord….) peuvent être en millimètre (mm) ou en pouce ( ") ,
 Quelques diamètres et unités couramment utilisés :

oLigne de goutte à goutte, micro asperseur : 16 mm, 20 mm, 25 mm


oTuyaux polyéthylène (Ø extèrieur) : 25 mm, 32 mm, 40 mm, 50 mm, 63 mm
oVanne, (Ø du filtage) : ¾'‘, 1'‘, 1'‘ ¼ , 1'‘ ½ (19mm , 25,4 mm, 31,7 mm, 38,1 mm)
Equivalence des diamètres en mm et en pouce et leurs débits conseillés
Diamètre Diamètre en pouce Débit conseillé
(inté/ exté) mm
m3/h l/s

20/27 mm ¾'‘ 1,4 0,4

26/34 mm 1'‘ 2,6 0,7

33/42 mm 1'‘ ¼ 4,8 1,3

40/49 mm 1'‘ ½ 6,0 1,7

50/60 mm 2'‘ 9,0 2,5

60/70 mm 2'‘ ¼ 12,0 3,3

66/76 mm 2'‘ ½ 14,0 3,9

80/90 mm 3'‘ 18,0 5


Les besoins nets en eau des cultures
• Les besoins en eau d’une plante consistent donc en la somme de la
transpiration et de l’évaporation,
• Les besoins en eau d’une culture sont habituellement exprimé en
mm/jour , mm/saison,
• Les besoins eau peuvent être également exprimé en :
m3/jour/ha , m3/ha/mois ou en mm/ jour

1 mm/jour = 10 m3/jour/ha
1 l/s/ha ( durant 24 heures) = 8,64 mm /jour
1 mm /jour = 0,12 l/s/ha (durant 24 heures)
DONNEES:
• La méthodologie pour la conception d’un réseau d’irrigation goutte à goutte est explicitée ci-après.
• Considérons une parcelle de 2 ha (100 * 200) de pomme de terre
• Main d’eau : 3,9 l/s

 Cultures :
- Ecartement des lignes de plants : 0,75 m ;
- Ecartement des plants sur la ligne : 0.30 m
 Distributeurs :
• Goutteurs intégrés (diamètre 13/16 mm), perte de charge admissible 10 %
• Ecartement des goutteurs sur la ligne : 0,40 m
• Débit des goutteurs : 4l/h
 Parcelle :
• Surface nette : 1,6 ha ; Largeur nette (La) : 87 m ; Longueur nette (Lo) : 187 m
Déterminez :
• Longueur maximale admissible des rampes d’irrigation (Lmax)
• Le nombre de position de rampes sur la largeur (Np)
• Longueur des rampes d’irrigation (Lr) à aménager
• Débit de la rampe qr (l/s)
• Nombre maximal de rampes pouvant fonctionné simultanément (Nrms)
• Nombre de rampes à aménager sur la longueur de la rampe (Nra)
• Nombre d’unités parcellaires sur la longueur de la parcelle (Nσln)
• Nombre de rampes fonctionnant simultanément à aménager (Nrs)
• Surface de l’unité parcellaire (σ)
• Nombre total d’unités parcellaire (Nσ)
Annexe
Solution :
1- Longueur maximale admissible des rampes d’irrigation (Lmax)
Si l’on admet que la perte de charge admissible de l’ordre de 10 % et pour un
écartement des goutteurs de 0,40 m sur la rampe, la longueur maximale
admissible de la rampe sera de 36 m

2- Le nombre de position de rampes sur la largeur (Np)


Np = partie entière (largeur de la parcelle / Longueur maximale admissible de la rampe)+1
Np = ENT(La/Lmax)+1
Ainsi Np = ENT(87/36)+1 = 3 On admettra que ce nombre devra être entier
et pair. On prendra donc Np = 4
Solution :
3- Longueur des rampes d’irrigation (Lr) à aménager
Lr = La/Np
Lr = 87/4 = 21 m

4- Débit de la rampe qr (l/s)


Débit de la rampe =Nombre de goutteurs par rampe (Ng) x débit du goutteur (qg)
Nombre de goutteurs par rampe =
Longueur de la rampe (Lr) / Ecartements des goutteurs sur la rampe (Eg)
Ainsi, on aura : qr (l/s) = (Lr/ Eg) * (qg/ / 3600)

qr (l/s) = (21 / 0,4) * (4 / 3600) = 0,058 l/s


Solution :

5-Nombre maximal de rampes pouvant fonctionné simultanément (Nrms)


Nrs = main d’eau M (l/s) / débit de la rampe (l/s)
Nrms = M / qr
Nrms = 3,9 / 0,058 = 66

6- Nombre de rampes à aménager sur la longueur de la rampe (Nra)


Nra = Longueur nette de la parcelle (Lo) / Ecartement des rampes (Er)
Nra = Lo / Er
Nra = 187 / 0,75 = 249 rampes
Solution :
7- Nombre d’unités parcellaires sur la longueur de la parcelle (Nσln)
Nσln =
partie entière (Nombre de rampes à aménager sur la longueur de la rampe / Nombre maximal de rampes pouvant fonctionner simultanément) +1

Ainsi
Nσln = ENT(249 / 66) + 1 = 4

8- Nombre de rampes fonctionnant simultanément à aménager (Nrs)


Nrs = partie entière (Nombre de rampes à aménager sur la longueur de la rampe / Nombre d’unités parcellaires sur la longueur de la parcelle)
Nrs = ENT(Nra / Nσln)

Nrs = ENT(249/4) = 62
Solution :
9- Surface de l’unité parcellaire (σ)
Nous avons ainsi déterminé l’unité parcellaire qui est constituée de Nrs rampes
de longueur Lr à savoir 62 rampes de 21 m chacune.
• Longueur de l’unité parcellaire (Lσ) =
Nombre de rampes fonctionnant simultanément à aménager * Ecartement des rampes
Lσ = Nrs * Er
Lσ = 62*0,75 = 46,5 m et Largeur de l’unité parcellaire (lσ) = Lr = 21 m
On aura ainsi :
σ = 46,5 * 21 =976,5 m2
Solution :
10- Nombre total d’unités parcellaire (Nσ)
Nσ =
Nombre d’unités parcellaires sur la longueur de la parcelle * nombre de position de rampes sur la largeur

Nσ = Nσln * Np

Nσ = 4 * 4 = 16 unités parcellaires

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