Etude Hydrologique, Dimensionnement Du Réservoir Et Laminage Des Crues Du Futur Barrage Sidi-Khelifa (Wilaya de Tizi Ouzou)
Etude Hydrologique, Dimensionnement Du Réservoir Et Laminage Des Crues Du Futur Barrage Sidi-Khelifa (Wilaya de Tizi Ouzou)
Etude Hydrologique, Dimensionnement Du Réservoir Et Laminage Des Crues Du Futur Barrage Sidi-Khelifa (Wilaya de Tizi Ouzou)
Master
Filière : Hydraulique
Thème :
À notre encadreur,
Nous tenons tout d’abord à remercier notre promoteur Mr GUENDOUZ.A pour ses
orientations, et sa patience durant toute la période du travail.
Au jury,
Nos vifs remerciements vont également aux membres du jury pour avoir accepté d’examiner
notre travail.
À nos professeurs,
Nous remercions également Mme OUCHAR, directrice des études à l’Agence Nationale des
Barrages et Transfert, pour nous avoir proposé le thème de notre travail ainsi que Mr NOUI et
Mr OUSAAD pour leurs conseils, leurs services et leur disponibilité.
Nous remercions aussi toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Dédicaces
Je dédie ce mémoire …
À mes parents,
Pour leur affection et leurs prières et encouragements dont ils ont fait preuve durant
toutes mes années d’études et qui ont toujours cru en moi, à qui je dois ce que je suis
devenu aujourd’hui.
A mes grands-parents
Ilyes
Je dédie ce mémoire….
À mes parents,
Qui m’ont mis sur cette voie, qui m’ont apporté soutien, amour et affection afin que je
puisse venir à l’aboutissement de mes études et sans qui, rien ne pourrait être possible.
À mes grands-parents,
Mani,
Daddy et Mamouti,
Pour leur soutien moral, leurs conseils et pour le temps qu’ils m’ont consacré, je ne serais
jamais arrivé sans leur précieuse aide.
À ma famille,
Mes tantes et oncles, cousins et cousines.
À mes Amis,
Pour ceux qui ont cru en moi, encouragé et motivé.
Meriem
:ملخص
. لي لك إل ت في ب ن مج سع لتع ق.من نقص م ئي م ح ظ تع ني لجز ئ م س
لتي ل ع ل ئي من جل ت زين ماليين ألمت ل لحف ظ ع ي لتي ت ف إل الست تيجي ل في إ
ب يجب الهت،لك إث ع. إنش ء س لتح يال ض ي لس ل كل ل ل ت، لح إل تتس
لك يأتي ته في إ مت س ج يع م حقت قع ألمثل ل الختي ل سي من حيث تق ي ألبع ل ش
. ب الي تيز ف مست س مفص لس م ئي ع ج ه لت ت مش
تحجيم لس، ن تصفيح لفي، لت يم، ل ي مستج ع، ل جي س هي : الكلما المفتاحي
RESUME :
L’Algérie connait depuis quelques années un stress hydrique assez marqué. Ceci a
conduit à la mise en œuvre d’un vaste programme de mobilisation des eaux. Dans le cadre de
la stratégie nationale en matière de conservation des eaux et afin de mobiliser les millions de
mètre cubes d’eau qui sont perdus (rejet en mer). L’Agence Nationale des Barrages et
Transfert s’est vue réaliser des barrages. Toutefois l’étude, le choix et le dimensionnement des
ouvrages de stockage méritent d’être approfondis. Ainsi, l’étude que nous avons menée dans
ce projet de fin d’études est une étude de faisabilité d’un futur barrage dans la région
d’Azeffoune dans wilaya de Tizi Ouzou.
Mots clés: Etude hydrologique, bassin versant, régularisation, laminage des crues,
dimensionnement d’une digue.
ABSTRACT:
Algeria has for some years experienced a marked water stress. This has led to the
implementation of an extensive water mobilization program. In the setting of the national
strategy concerning conservation of water, in order to mobilize an important quality of water
that is lost (dismissal in sea). The ANBT saw itself achieving dams. However, the survey, the
choice and the dimensionality of the storage works deserve to be deepened. Sow to survey we
led in this thesis is a feasibility of a dam in Azeffoune at the wilaya of the area of Tizi Ouzou.
Tableau II.12. Répartition des pluies moyennes des stations pluviométriques selon leurs
surfaces……………………………………..…………………..…………………..………..28
Tableau II.13. La méthode des deux axes…………..…………………………..…....…....30
Tableau II.14. Tableau récapitulatif des précipitations moyennes……………..……….....30
Tableau II.15. Tableau de l’ajustement à la loi de GUMBEL………………....………….32
Tableau II.16. Test de Kolmogorov-Smirnov………………………………....…………..34
Tableau II.17. Ajustement à la loi Log-normale……………………………..................…36
Tableau II.18. Test de KOLMOGROV……………………………………......………......38
Tableau II.19. Récapitulatif des résultats du test de KOLMOGOROV……..………….....39
Tableau II.20. Pluies journalières maximales pour différentes périodes de retou…….......40
Tableau II.21. Récapitulatif des apports liquides ………………………………................44
Tableau II.22. Données de la station hydrométrique de Tifezouine…………..……..…....45
Tableau II.23. Débits maximals des crues de différentes périodes de retour (Formule de
GIANDOTTI ……………….………………………………………………………..……...46
Tableau II.24. Les Débits de crues selon différentes périodes de retour (Formule
TURAZA). …………....…………..………………………………………………………...46
Tableau II.25. Débits de crues selon différentes périodes de retour (MALLET
GAUTIER)………………………………………………………………………..………....47
Tableau II.26. Débits maximals des crues de différentes périodes de retour (Formule de
SOKOLOVSKY)………………………………………………………………….…...…….48
Tableau II.27. Récapitulatif des résultats des débits maximums…………….……...…….48
Tableau II.28. Tableau de l’hydrogramme de crues…………………………....…..……...49
Tableau II.29. Tableau des recommandations pour l’estimation de la crue de projet……..51
Tableau II.30. Valeurs de la variation de la perméabilité…………………………………52
Tableau II.31. Valeurs du coefficient Z……………….………………..……………..…..53
Tableau II.32. Récapitulatif des résultats……………………………..……………..…….54
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
ETUDE DU SITE
PARTIE 1
INTRODUCTION GENERALE
Le développement de notre pays suppose la maîtrise des ressources en eau, parmi
lesquelles les eaux de surface qui ont une importance vitale pour toute entreprise agricole ou
pastorale entre autres. Depuis la dernière décennie, l'édification des barrages a été une
solution très largement utilisée pour résoudre les délicats problèmes de mobilisation des
ressources en eau.
A cause de la sécheresse, qui sévit à Tizi Ouzou, les terres classées comme cultivables
ne cessent de se réduire et leur fertilité de baisser en raison du manque d'eau, de l'érosion, de
la disparition du couvert végétal et de la pression démographique. Les nappes phréatiques
risquent d'être épuisées d'ici quelques années à cause du pompage excessif. C'est pourquoi il
est important de réduire la consommation en eau et d'améliorer les techniques d'irrigation.
Cependant, cette lutte pour l'accessibilité sera très difficile dans notre pays qui est en voie de
développement.
Dans cette optique, la wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié d’importants projets de
réalisation des aménagements hydrauliques, parmi lesquels celui de Sidi-Khelifa destiné pour
l'irrigation des périmètres situé à l'aval de ce barrage et pour l'AEP (Alimentation d'eau
potable) des agglomérations voisines.
Pour la réalisation d'un barrage, il est nécessaire avant tout de bien examiner les
objectifs qui en découlent pour les caractéristiques de l'ouvrage à concevoir est son
implantation, en tenant compte de la bonne connaissance des conditions géologiques,
géotechniques et hydrologiques du site. Le projet du barrage comporte deux éléments, la
digue, l’évacuateur de crue et d’autres ouvrages annexes, ces derniers sont nécessaires à la
protection et l'exploitation du barrage.
Evaluer les ressources en eau superficielle d’un bassin versant, aussi bien dans son
aspect quantitatif que qualitatif, exige une certaine méthodologie. Cette dernière doit
déterminer la disponibilité de la ressource en eau, et tenir compte des caractéristiques
aléatoires des paramètres hydrologiques. C’est ainsi, qu’en plus de la régionalisation, joue un
rôle important dans l’évaluation des ressources en eau.
-1-
INTRODUCTION GENERALE
3. Etude des apports liquides qui est très importante pour le dimensionnement de notre
ouvrage.
4. Etude des crues, elle a pour but la détermination de l’hydrogramme de crue et la crue
de projet.
5. Etude des apports solides, le transport solide est un phénomène très fréquent en
Algérie qui diminue la durée de vie d’un barrage d’une maniéré assez rapide, cette
partie de l’étude nous permettra de déterminer le volume mort du futur barrage de Sidi
Khelifa.
Etant donné la difficulté d’appréhender en un si peu de temps tous les éléments qui
composent ce champ d’étude, Notre étude se limitera au dimensionnement des ouvrages cités
préalablement,
-2-
Partie 1
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
1. Introduction :
Afin de pallier aux besoins en eau de la wilaya Tizi Ouzou la prospection des
ressources en eau de surface devient plus qu’une nécessité. Ainsi le barrage de Sidi
Khelifa projeté est destiné à l'alimentation en eau potable de la Ville de Tizi Ouzou et à
l'irrigation des terrains agricoles côtiers. [3]
2. Situation géographique :
-3-
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
-4-
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
La vallée de l'oued Sidi Ahmed Youcef coupe sur deux tiers de sa longueur le
flysch de Port Gueydon correspondant à la localité d’AzeFfoun. Ce flysch est constitué
d’une série continue gréso-pélitique de 550- m d’épaisseur environ, comprenant des
terrains crétacés (Albo Aptien, Sénonien], paléocènes, éocènes (Yprésien-Lutétien
Supérieur), oligocènes et miocènes-inférieur (Stampien- Aquitanien}.
La zone autour du site du barrage est située sur l‘oued Sidi Ahmed Youcef à
l’intérieur de la Grande Kabylie représentée surtout par les formations de flysch de la
période du Crétacé-oligocène avec une tectonique très complexe.
Les massifs côtiers de la région d’Azeffoune, Ait Aahouna, Cap Sigli, jusqu’à
Azazga vers le sud sont constitués de terrains allochtones de type flychs, recouverts par
endroits, par le numidien argilo-gréseux. Ces flyschs (massyliens et mauritaniens) sont
en position nord-kabyle par rapport à la chaine calcaire du Djurdjura. La fragilité des
terrains qui les constituent, à dominance pélitique, et leur mode de mise en place
(charriage, écaillage, plissement) leur confèrent une structure tectonique complexe. A
l’échelle de la cuvette du barrage de Sidi Khelifa, cette complexité est accentuée par la
présence d’une dense végétation et des recouvrements superficiels qui masquent une
grande partie des flyschs sub-affleurants. [3]
-5-
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
5. Climat de la région :
6.2.Matériaux de construction :
La diversité des roches identifiées dans la cuvette du barrage et dans la plaine
côtière, permet de donner une estimation qualitative des formations susceptibles d'être
réutilisées comme matériaux de construction de cet ouvrage, en admettant que celui-ci
sera conçu en remblai.
6.2.1. Matériaux de recharge :
Deux formations lithologiques peuvent être retenues pour les parements amont et
aval de la clique :
Les terrasses alluviales localisées dans la cuvette du barrage.
Les colluvions et cônes de déjection, formes de débris anguleux de flysch
(éléments gréseux, pelitiques et marno-calcaires, enrobés dans une matrice
argilo limoneuse). Ces colluvions se développent, suivant des épaisseurs très
variables, au pied des versants de la cuvette et de la plaine côtière.
-6-
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Les quantités existantes, sont suffisantes. Les galets et blocs de moindre taille, qui
parsèment le lit mineur, dans la plaine côtière, sont utilisables comme gabionnage.
6.2.3. Matériaux pour béton :
Les alluvions grossières contenues dans la cuvette sont utilisables, âpres
concassage, pour la confection des bétons. Cependant, la dureté excessive des blocs
quartzitiques, qui sont en grande proportion, nécessite des équipements (concasseurs)
adéquats.
Les alluvions fines, sableuses, n'existent qu'en très faible proportion dans la cuvette
et sont ainsi, difficilement exploitables. Les sables sont par contre, plus répandus dans la
partie littorale de la plaine côtière, en aval de la RN24.
7. Sismicité :
La région de Tizi Ouzou est situé en zone II de la carte de zone sismique, (sismicité
moyenne). [11]
Le rapport géologique obtenu de l’ANBT fournit une étude détaillée de l'analyse
sismique réalisée pour le site du barrage. En se basant sur ces données géologiques,
tectoniques et sismiques des données, il peut être conclu que la zone où est situé le
barrage a une activité sismique modérée. [3]
8. Conclusion :
Notre zone d’étude présente des caractéristiques positives pour l’implantation du
barrage de Sidi Khelifa en raison d’une hydrologie favorable, des bonnes conditions
géologiques et de la disponibilité des matériaux de construction.
-7-
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Le bassin versant de Sidi Khelifa est un sous bassin du bassin des côtiers Algérois
(0209) situé dans la partie centrale du nord de l’Algérie. [6]
Ce Sous bassin d’une surface S = 202 km2 est localisé dans la wilaya de Tizi Ouzou
à environ 10 kilomètres à l’est de la ville d’Azeffoune, et à 2 kilomètres en amont du
pont de la route nationale 24 franchissant l’oued Sidi Ahmed Youcef. [1]
1.2.1. La forme :
a. L’indice de compacité :
L’indice de compacité Kc caractérise ce phénomène. On compare le périmètre P du
bassin versant à celui, Pa, d’un cercle ayant la même surface :
P
Kc = … (1)
Pa
S P
Mais Pa = 2πR, S = πR², R=√ et Pa=2√𝜋. 𝑆 donc : Kc = √ ×0,282 … (2)
π S
-8-
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Où : KC : Indice de compacité
S : Surface du bassin versant (Km²)
P : Périmètre du bassin versant (Km) [12]
Kc = , ×
√
Kc = 1, 38
b. Le coefficient d’allongement :
P2
Ce coefficient est obtenu par la relation : KP=
S
Avec : P : le périmètre du bassin versant. S : la superficie du bassin versant. [12]
𝐾𝑝 = Ca= 29, 26
1.2.2. Le relief :
Il est caractérisé par la courbe hypsométrique, Cette courbe est obtenue en portant
en abscisses l’altitude considérée et en ordonnées la surface partielle du bassin versant
pour laquelle chaque point a une côte au moins égale à cette altitude.
Elévation bornes surface entre surface en Surfaces surface
les bornes % cumulée cumulée en %
-9-
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
1600
1400
1200
Hauteur (m)
1000
800
600
400
200
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Surface (km2)
L’altitude minimale Hm = 24 m.
H95% = 150 m.
H5% = 1100m.
1.2.3. Le réctangle équivalent :
Ce paramètre facilite la comparaison entre les bassins versants du point de vue de
leur influence sur l’écoulement.
Il s’agit d’une transformation purement géométrique dans laquelle: le contour du
bassin devient un rectangle de même périmètre, les courbes de niveau sont des droites
parallèles à la largeur du rectangle, l’exutoire est un des petits côtés du rectangle.
Les dimensions sont tirées comme suit :
P
Kc= 0,282 , et P = 2(L+1)
√S
c√ c√
Par conséquent, on a : P = ,
= 2(L+l), ce qui donne : 2(L+l) ,
=0
c√
En multipliant cette équation par L, on obtient : 2L2 + (2L.l) ,
=0
- 10 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
c√
C’est-à-dire : 2L2 ,
+ 2S = 0 → équation du second degré en L de type
c√
ax2+bx+c = 0, ou : a = 2, b = , et c = 2
,
En remplaçant on obtient :
2 2
L = Kc S 1 1 1.12 et l = Kc S 1 1 1.12
1.12
Kc 1.12
Kc
Lr =
, ×√
,
× +√ −
,
,
Lr = 27, 75 km
lr =
, ×√
,
× −√ −
,
,
lr = 7,28 km
Plus de 1465 0 0 0
800-650 90 45 12,49
650-450 20 10 2,78
450-300 10 5 1,39
300-150 20 10 2,78
150-24 10 5 1,39
- 11 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
1 n
Ip Si H i H i1
L i
12
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
= 336,32
Ip =
√ ,
,
×
Ip = 2,02 m/m
Ip =
√
,
,
Ig = 34,23 m/km
H max H min
Ipm
L L
13
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
d. La dénivelée spécifique :
Elle sert à comparer les indices de pentes du bassin de superficie différentes, d’après la
deuxième classification de l’O.R.S.T.O.M appliquée à tout basin quelle que soit sa surface.
Elle est donnée par la formule suivante :
Ds Ig S [12]
Ds = , ×√ Ds= 486,50
R1 Relief très faible DS<10m
14
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Dd = l i
s
n
L
i 1
i
: La longueur totale de tous les cours d’eau.
Dd =
,
Dd = 0,78 km/km2
Chaque kilomètre carré de notre bassin versant contient 0,78 km de cours d’eau, donc
notre bassin est bien drainé.
15
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Formule de Giandotti :
4 S 1,5L
TC
0,8 H
16
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Formule de Ventura:
S
TC 0,1272
Im
Formule de Turaza :
3
S .L
TC 0,108
Im
√ ×
Tc = , × Tc = 2, 68h
√ ,
Formule Algérienne :
𝑇𝑐 = , × + , × +( , × − )+ , Tc =
11,59 h
17
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
0.385
0.87 L3
TC
H
, × ,
Tc = Tc = 2,48 h
−
c. Tableau récapitulatif :
Formules TC [h]
Giandotti 4, 36
Ventura 0,25
Turaza 2, 68
Algérienne 11,59
SCS 2,48
On prend la moyenne des formules de Gianodtti, Turara et SCS car leurs valeurs se
rapprochent contrairement à celles des formules de Ventura et l’Algérienne.
Tc= 3 h
Le traçage par coloration ou par des produits chimiques reste le moyen le plus exacte
pour calculer le temps de concentration, cela dit il faut que les cours d’eau soient permanents
pour pouvoir effectuer cette méthode.
L
Vr
TC
1.4. Conclusion:
D’après les paramètres calculés on peut conclure que notre écoulement sera assez fort sur
une pente importante ce qui peut engendrer une érosion du sol. On déduit aussi que les crues
qui surviendront seront assez dangereuses.
Périmètre P Km 70
Longueur du thalweg
L Km 33
principal
Longueur Lr Km 27, 75
Rectangle
équivalent largeur lr Km 7,28
minimale Hmin m 24
Temps de concentration TC h 3
19
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
2.1.Introduction :
L’étude des précipitations dans un bassin versant consiste à traiter les données
pluviométriques et a pour but de déterminer la pluie moyenne annuelle et les pluies
fréquentielles sur le bassin versant. Elle permet aussi de choisir la station pluviométrique la
plus représentative du bassin versant.
20
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Test de WILCOXON :
Soit une série d’observations de longueur N à partir de laquelle on tire deux échantillons
X et Y tels que N1 et N2 sont respectivement les tailles de ces échantillons, avec N= N1 + N2
et N1<N2.
On classe ensuite les valeurs de notre série par ordre croissant. Par la suite, nous ne nous
intéresserons qu’au rang de chacun des éléments des deux échantillons dans cette série. Si une
valeur se répète plusieurs fois, on lui associe le rang moyen correspondant.
On calcule ensuite la somme Wx des rangs des éléments du premier échantillon dans la
série commune classée : Wx = Rang x
Wilcoxon a montré que, dans le cas où les deux échantillons X et Y constituent une série
homogène, la quantité Wxest comprise entre deux bornes Wmax et Wmin, données par les
formules suivantes:
W min
N1 N 2 1 Z N1N 2 N1 N 2 1
1/ 2
2 12
Les calculs et les résultats de ce test pour une des stations (station de Yakourene) sont
représentés dans le Tableau II.8 suivant du test de WILCOXON :
XuY
Année Ordre X Y XuY classé Rand de X Origine
mesuré
1980 1 1259,1 1259,1 1174,3 631,9
1981 2 1042,4 1042,4 696 696
1982 3 1078,1 1078,1 1663 717,9 X 3
1983 4 1207,3 1207,3 988,3 806,4 X 4
1984 5 1360,5 1360,5 831,6 829,4 X 5
1985 6 1144,6 1144,6 968,3 831,6
1986 7 1342,4 1342,4 631,9 890,3 X 7
1987 8 829,4 829,4 1700,4 968,3
1988 9 890,3 890,3 1256,3 988,3
1989 10 717,9 717,9 1066,9 990,6
1990 11 1163,2 1163,2 990,6 1024,1 X 11
1991 12 1024,1 1024,1 1232,5 1033,2 X 12
1992 13 1033,2 1033,2 1196,8 1042,4 X 13
1993 14 806,4 806,4 1374,9 1066,9
1994 15 1173,4 1173,4 1154,6 1078,1 X 15
1995 16 1174,3 1334,5 1144,6 X 16
1996 17 696 1268,9 1154,6
1997 18 1663 1317,8 1163,2 X 18
1998 19 988,3 1232,8 1173,4 X 19
1999 20 831,6 1316,9 1174,3
2000 21 968,3 1196,8
2001 22 631,9 1207,3 X 22
2002 23 1700,4 1232,5
2003 24 1256,3 1232,8
2004 25 1066,9 1256,3
2005 26 990,6 1259,1 X 26
2006 27 1232,5 1268,9
2007 28 1196,8 1316,9
2008 29 1374,9 1317,8
2009 30 1154,6 1334,5
2010 31 1334,5 1342,4 X 31
2011 32 1268,9 1360,5 X 32
2012 33 1317,8 1374,9
2013 34 1232,8 1663
2014 35 1316,9 1700,4
N1=15 N2=20 N=35
22
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
n XiYi Xi Yi
n n n
i 1 i 1 i 1
r
2 2
Xi n Yi Yi
2 n n 2 n
n Xi
i 1 i 1 i 1
Le coefficient de corrélation linéaire varie entre -1et +1, plus les points sont étroitement
alignés selon une droite, plus la valeur du coefficient de corrélation sera élevée et
s’approchant de + 1 ou - 1 selon le cas. On estime la variable Y à partir de la variable X grâce
à l’équation de la droite de régression : Y=aX+b.
Y : valeur estimée
a: La pente de la droite de régression
b: L’ordonnée à l’origine de la droite de régression
n XiYi Xi Yi
a ; b y ax
n Xi 2 Xi
2
X
Xi : Moyenne de X. Y
Yi : Moyenne de Y. [13]
n n
23
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Y = 0,8 X+ 191
Valeurs de Y
X le plus prob.
191,01
Tableau II.9. Tableau représentatif de la régression linéaire simple entre les stations de
Yakourene et de Tala Gassi.
24
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
1650
1450
Station de Tala Gassi
1250
1050
850
650
450
250
50
700 900 1100 1300 1500 1700 1900 2100
Station de Yakourène
Figure II.6. Droite de régression linéaire des stations Yakourene et Tala Gassi.
Les résultats des coefficients de corrélation pour toutes les stations sont représentés dans le
tableau ci – dessous :
L’extension de Y à partir de X se fait selon l’équation 𝑌̂j sur 𝑛́ années calculées comme
𝑘 − 𝑘− 𝑘²
suit : 𝑛́ = 𝑘⁄𝐸 avec : 𝐸= + −𝑛 𝑘−
- 25 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
- 26 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
P
Pi
n
- 27 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Tableau II.12. Répartition des pluies moyennes des stations pluviométriques selon leurs
surfaces
,
P = P = 1087,39mm
- 28 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
- 29 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
La pluie moyenne calculée par la méthode des deux axes est égale à la somme des pluies
de chaque pluviomètre Pi multipliées chacune par son coefficient de pondération Yi.
P = Yi Bi [12]
P = 1121,70 mm
2.5.5. Conclusion :
, + ,
P = , P = 1077,53 mm
- 30 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
⁄α = . s, x0=X-0,577 [12]
- 31 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Ajustement
à une loi de
Gumbel
Taille
n= 35 Xo= 73,28
I.C. à
g= 26,02 (en%)= 80 UGauss= 1,2817
Valeurs
de Valeurs Ordre de Fréquence Variable Valeur Valeur Borne Borne
départ classées classement expérimentale réduite expérimentale théorique inférieure supérieure
106,1 38,4 1 0,014 -1,447 38,4 35,65 23,05 44,39
63,5 40,2 2 0,043 -1,147 40,2 43,43 32,68 51,18
144,5 45,9 3 0,071 -0,970 45,9 48,04 38,29 55,27
94,5 46,3 4 0,100 -0,834 46,3 51,58 42,57 58,48
97 51,3 5 0,129 -0,718 51,3 54,59 46,14 61,25
143,5 51,4 6 0,157 -0,616 51,4 57,27 49,28 63,75
115,4 53 7 0,186 -0,521 53 59,73 52,13 66,10
55,7 55,7 8 0,214 -0,432 55,7 62,04 54,77 68,34
38,4 61,1 9 0,243 -0,347 61,1 64,25 57,25 70,51
51,3 63,5 10 0,271 -0,265 63,5 66,38 59,60 72,64
103,5 67,1 11 0,300 -0,186 67,1 68,45 61,86 74,76
67,1 67,5 12 0,329 -0,107 67,5 70,50 64,05 76,89
67,5 67,8 13 0,357 -0,029 67,8 72,52 66,18 79,03
53 80,6 14 0,386 0,048 80,6 74,54 68,27 81,20
67,8 83,2 15 0,414 0,126 83,2 76,57 70,33 83,42
80,6 84,3 16 0,443 0,205 84,3 78,62 72,37 85,70
40,2 84,6 17 0,471 0,285 84,6 80,70 74,41 88,04
97,7 88,2 18 0,500 0,367 88,2 82,82 76,46 90,46
45,9 93,2 19 0,529 0,450 93,2 84,99 78,53 92,98
107,1 94,5 20 0,557 0,536 94,5 87,23 80,63 95,60
84,3 95,6 21 0,586 0,626 95,6 89,56 82,78 98,35
46,3 96,6 22 0,614 0,719 96,6 91,99 85,00 101,26
172,3 97 23 0,643 0,817 97 94,53 87,30 104,33
61,1 97,7 24 0,671 0,920 97,7 97,23 89,70 107,61
113,3 97,7 25 0,700 1,031 97,7 100,10 92,24 111,14
96,6 103,5 26 0,729 1,150 103,5 103,20 94,94 114,96
148,6 106,1 27 0,757 1,279 106,1 106,57 97,86 119,15
97,7 107,1 28 0,786 1,422 107,1 110,29 101,06 123,79
93,2 113,3 29 0,814 1,583 113,3 114,46 104,62 129,03
51,4 115,4 30 0,843 1,766 115,4 119,24 108,67 135,06
95,6 133,6 31 0,871 1,983 133,6 124,88 113,42 142,20
133,6 143,5 32 0,900 2,250 143,5 131,83 119,24 151,04
83,2 144,5 33 0,929 2,602 144,5 140,98 126,86 162,73
84,6 148,6 34 0,957 3,128 148,6 154,66 138,19 180,25
88,2 172,3 35 0,986 4,241 172,3 183,63 162,03 217,49
Tableau II.15. Tableau de l’ajustement à la loi de GUMBEL.
- 32 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
200
Pluies journalières maximales
150
100
50
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5
Variables réduites de GUMBEL
Test de Kolmogorov-Smirnov :
C'est un test d'ajustement qui permet de comparer une distribution de valeurs observées à
une distribution théorique.
- 33 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
On cherche dans la colonne 6 la valeur DMax, on trouve la DMax= 0,1 pour 19éme valeur.
Le tableau des valeurs de dndonne pour N = 35 et α = 0,05, c’est à dire pour une PND =
0,95, dn = 022425.
Comme DMax est inférieur à dn, on accepte l’hypothèse qu’une loi de Gumbel avec 1/ α =
26,02 et x0= 73,28 peut représenter lespluies journalières maximales au bassin versant de
l’oued Sidi Ahmed Youcef.
Où z = aLog( x – x0) + b.
- 35 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
- 36 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
100
10
-2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
Variables résuites de la loi Log-normale
Test de Kolmogorov-Smirnov :
On va appliquer le test de Kolmogorov-Smirnov à la série de pluies maximales journalières de
la station de Yakourene. La procédure est exposée dans le tableau suivant :
- 37 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
- 38 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
On cherche dans la colonne 7 la valeur DMax, on trouve la DMax= 0,0979 pour 19éme
valeur.
Le tableau des valeurs de dn donne pour N = 35 et α = 0,05, c’est à dire pour une PND =
0,95, dn = 0,22425.
Comme DMax est inférieur à dn, on accepte l’hypothèse qu’une loi log - normale, ayant
pour moyenne des log la valeur 4,41 et un écart type des logs de 0,39 peut représenter les
pluies maximales du bassin versant de l’oued Sidi Ahmed Youcef.
Les résultats des pluies journalières maximales et les pluies de courtes durées pour
différents périodes de retour sont résumés dans le tableau suivant :
b
Pc(t) = 1,13 Pjmax t
24
Avec:
Pc(t) : pluies de courtes durées en mm.
Pjmax : pluies maximales journalières en mm.
t : tempsde concentration en h.
b : Exposant climatique, b = 0,34 d’après l’ANRH,[12]
- 39 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
- 40 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
3.1. Introduction :
Les apports annuels sont une notion fondamentale en hydrologie. C’est le volume d’eau
qui arrive en 365 jours à l’exutoire d’un bassin. Son estimation est vitale pour les calculs du
volume d'eau régularisé par la retenue d'un barrage.
La détermination de ces apports est faite de préférence en utilisant les observations
hydrométriques, quand elles existent sur le bassin versant propre du site étudié ou par
analogie avec un bassin voisin ayant la même morphologie. A défaut d’observations
hydrométriques, des modèles et des formules empiriques basées sur la pluviométrie devront
être appliqués. [8]
A=Le S
A= apport moyen annuel en hm3
Le = lame ruisselée (précipitation efficace) en m.
Formule de SAMIE I :
Le = 0 ,784 (Pm - 0.232) 2 où Pm = pluie moyenne annuelle [8]
Le = 0,784(1,07753-0,232)2 Le = 0,56 m
A = 0,56×202 A = 113,12 hm3
- 41 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Le = , × − , √ )Le = 303,89 mm
Le = , × , − , √ Le= 0,26 m
A = 0,26×202A = 52,52 hm3
Le =0,39 m
2
Le = 0,6×1,07753×(1-10-0,36×(1,07753) )
Le = ( , − , √ )× , )Le = 0,15 m
Formule de l’ANRH :
2
Le = Pmoy(1-10-k×P moy ), k = a-0.01 log(s) Avec a : coefficient de sécurité
a = 0,18 condition favorable à l’écoulement
a = 0.2 condition défavorable à l’écoulement [8]
k = 0,18-0,01×log 202 k = 0,127
Le = 1,07753×(1-10-0,127×(1,07753) ) Le = 0,31 m
2
- 42 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
𝑺 𝜶
𝑨= 𝑨 ×{ }
𝑺
A : l’apport relatif à l’emplacement du barrage en hm3
S : la surface du bassin versant en km2
A0 : l’apport au niveau du bassin équipé de la station en hm3
S0 : la surface du bassin équipé de la station en km2
: Coefficient géographique (pour le nord d’Algérie =0,8)
Avec:
S = 202 km2
S0= 402 m2
A0=179,60 hm3 [9]
A= , × ,
A = 103, 6 hm3
3.2.3. La méthode analogique
Cette méthode consiste à estimer les débits d’un bassin versant de superficie connue S, à
partir d’une série des débits connus enregistrés dans un autre bassin versant de superficie S0,
si les deux bassins en question sont morphologiquement et hydrologiquement semblables
S
Elle est valable seulement si la condition suivante est satisfaite :0,5 < <2s
S0
L’apport moyen dans ce cas est obtenu par la formule suivante :
𝐒
𝐀=𝐀
𝐒
Tel que : A,A0 ,S et S0 dont des paramètres définis précédemment.
S 202
Le rapport des surfaces nous a donné : 0,51
S 0 402
La condition est vérifiée, donc on peut appliquer la méthode d’analogie. [9]
2
202 3
A 179,60 A = 113,5 hm3
402
- 43 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Méthodes A (hm3)
Formule de SAMIE I 113,12
Conclusion :
L’apport moyen annuel sur le bassin versant de l’oued Sidi Ahmed Youcef est de
52,52hm3, cette valeur est donnée par la formule de MEDINGER I qui donne un apport
annuel qui se rapproche de l’apport annuel de la station de Tifezouine (020916) d’une série de
6 ans et qui est égale à 54,77 hm3 base sur des données réelles.
3.3.Caractéristiques de l’écoulement :
3.3.1. La lame d’eau ruisselée :
A
Le =
S
Avec A : l’apport moyen annuelen hm et S : la surface du bassin versant en S2 [9]
3
,
Le = Le = 0,26 m
Le ,
Ce= × 100 [9] Ce =
,
× Ce = 24,13%
Pmoy
- 44 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
4.1. Introduction :
Une crue est une augmentation brutale du débit quel que soit ce débit ou la période durant
laquelle le débit dépasse le débit moyen annuel. L’intérêt de la détermination du débit
maximum probable des crues d’un cours d’eau, est de dimensionner certains ouvrages, tel que
les réseaux d'assainissement, les ouvrages de protection, les évacuateurs de crues des
barrages, la hauteur des digues de protection contre la crue maximum probable à laquelle ces
ouvrages devront faire face. [8]
Station Tifezouinz(020916)
Années Débit Hauteur (mm) heure
3
maximum(m /s)
1990 96,45 285 17h00
1991 60,54 222 6h45
1992 101,58 294 2h00
1993 77,64 252 13h00
1994 51,99 207 23h30
1995 130,60 332 15h00
1996 47,08 198 16h15
1997 113 310 12h00
1998 171,80 330 16h00
1999 342,206 470 12h00
2001 362,66 392 08h30
Tableau II.22. Données de la station hydrométrique de Tifezouine. [6]
On dispose d’une série d'observations hydrométriques sur l’Oued Sidi Khelifa d’une
durée de 11 ans. Cela reste insuffisant pour déterminer le débit maximum des crues
probables. Cela a suscité l’utilisation de nombreuses formules pour le calcul du débit
maximum de crue probable d’après les caractéristiques essentielles (superficie, pluviométrie,
fréquence des crues,) de notre bassin versant.
Ces formules sont basées sur l’analyse des données recueillies au niveau du bassin
versant étudié.
- 45 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Formule de GIANDOTTI :
C S Pct H moy H min 2
1
Qmax
4 S 1,5L
Avec :
C : Coefficient topographique variant entre 66 et 170, on prend C = 110.
S : Superficie du bassin versant en km².
PCt : Précipitation de probabilité P% correspondant à un temps de concentration en m,
(pluie de courte durée).
Hmoy : Altitude moyenne en m.
Hmin : Altitude minimale en m.
L : Longueur de thalweg principal en m. [8]
× ×Pct× −
Q ma =
√ + , ×
Qmax = 6071,71 Pct
Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant :
Période de retour
T (an) 10 20 50 100 1000 10000
Pc(t) (mm) 80,60 90,60 110,09 123,76 162,61 224,2
Tableau II.23. Débits maxima des crues de différentes périodes de2retour (Formule
GIANDOTTI.
Formule de TURAZA :
P (%).S .C
Qmax= 0
3,6.TC
Avec :
P0(%) : Pluies maximales journalières de fréquence donnée(Pjmax) en mm.
S : Superficie du bassin versant en km².
C : Coefficient de ruissellement selon Chaumont pour différentes périodes de retour.
TC : Temps de concentration en h.
P % × ×
Qmax =
, ×
[8] Qmax =18,70. P0(%).C
Les résultats de la méthode sont représentés dans le tableau suivant :
Tableau II.24. Les Débits de crues selon différentes périodes de retour (Formule TURAZA).
- 46 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Qmax 2 KLog 1 APmoy
S
1 4 LogT LogS
L
Avec :
k = Coefficient dépendant de la géomorphologie du bassin versant, variant entre 2 et 4,
pour un bassin peu perméable, k =3.
A = Constante relative au bassin, variant entre 20 et 30, valeur généralement admise en
Algérie par l’A.N.R.H, A=20
Pmoy = Précipitation moyenne annuelle.
S = Superficie du bassin versant en m².
L : Longueur de thalweg principal en km, T =Périodes de retour en années. [8]
𝑄𝑚𝑎𝑥 = × log + × , × × √ + 𝑙𝑜𝑔𝑇 − 𝑙𝑜𝑔
√
𝐐𝐦𝐚𝐱 = , 𝟗 × √ 𝐥𝐨𝐠𝐓 − ,
Période de retour,
T (ans) 10 20 50 100 1000 10000
Débit maxQmax(m 3/s)
529,69 637,31 755,81 835,34 1055,94 1237,83
Tableau II.25. Débits de crues selon différentes périodes de retour (MALLET GAUTIER).
Formule de SOKOLOVSKY :
0,28PC t CV S
Qmax f
TC
Avec :
PCt : Précipitation de probabilité P% correspondant à un temps TC en [mm], (Pluie de
courte durée),
CV : Coefficient de ruissellement du bassin versant, CV =0,24.
S : Superficie du bassin versant en km2.
TC : Temps de concentration en h.
12
f : Coefficient de forme de la crue, f
4 3
Pour un bassin boisé avec un sol peu perméable : 2 2,5
Pour un bassin versant boisé : 3 4,
On prend : = 2,5 ; D’où : f = 1,04 [8]
Qmax =
, × , × ×Pct
× , Qmax = 4,71 Pct
- 47 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Pluie de courte durée pct (mm) 80,60 90,60 110,09 123,76 162,61 224,2
Debits max Qmax(m 3/s) 379,63 426,73 518,52 582,91 765,89 1055,98
Tableau II.26. Débits maxima des crues de différentes périodes de retour (Formule
SOKOLOVSKY).
Les résultats des débits maxima des différentes périodes de retour appliqué par diverses
formules empiriques sont résumés dans le tableau :
T(an)
10 20 50 100 1000 10000
Formules
GIANDOTTI
489,38 550,1 668,43 751,43 987,32 1361,28
TURAZA 1021,77 1148,55 1395,77 1569,08 2061,56 2842,4
MALLET GAUTIER 529,69 637,31 755,81 835,34 1055,94 1237,83
SOKOLOVSKY 379,63 426,73 518,52 582,91 765,89 1055,98
Nous retiendrons les résultats fournis par la formule de SOKOLOVSKY, car elle inclut
des paramètres spécifiques aux crue tels que le coefficient de ruissellement, le temps de
concentration, le coefficient de forme de la crue et l’intensité des pluies. De plus c’est la
formule qui donne un débit maximum décennale le plus proche de celui des données
disponibles à la station hydrométrique (020916) Qmax = 362 m3/s
−t
Qd t = Qmax Pour la décrue. (0 t 9h)
Les résultats obtenus pour différentes périodes de retour sont indiqués dans le tableau
suivant :
t (heures) Q10 Q20 Q50 Q100 Q1000 Q10000
0 0 0 0 0 0 0
1 30,1 47,4 57,6 64,8 85,1 117,3
2 120,5 189,6 230,4 259,1 340,4 469,3
3 271,1 426,7 518,5 583 766 1056
4 190,4 299,7 364,2 409,5 538,0 741,7
5 127,6 200,8 244,0 274,3 360,4 496,9
6 80,3 126,4 153,6 172,7 227,0 312,9
7 46,5 73,2 88,9 100,0 131,3 181,1
8 23,8 37,5 45,5 51,2 67,2 92,7
9 10,0 15,8 19,2 21,6 28,4 39,1
10 3,0 4,7 5,7 6,4 8,4 11,6
11 0,4 0,6 0,7 0,8 1,1 1,4
12 0 0 0 0 0 0
Tableau II.28. Tableau de l’hydrogramme de crues.
- 49 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
1200
Q10
1000
Q20
Q50
800
Débits en m3/s
Q100
Q1000
600
Q10000
400
200
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Temps en heures
- 50 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Nous optons pour une crue de projet de probabilité de 0,1% (T = 1000 Ans)
D’où Q0,1%= 766 m3/s
700
600 Q1000
Débits en m3/s
500
400
300
200
100
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Temps en heures
- 51 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
5.1. Introduction :
Les principaux responsables du phénomène d’envasement des retenues des barrages sont
l’érosion des berges et le transport solide apporté par l'oued. La connaissance de l’apport
solide moyen annuel permet d’estimer la perte de capacité du réservoir et le calcul du volume
mort. La quantification des volumes des apports solides est une étape importante lors du
dimensionnement d’un barrage.
Le transport des sédiments apparaît selon 2 formes :
- 52 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Dans le bassin de Sidi Khelifa, la perméabilité est faible à moyenne, d’où le choix d’un
coefficient α = 875. [8]
Ta = × ,
Ta = 2015 t/km2/an
Formule de GRAVILLOVIC :
Z
Ts = T × Pmoy × ×
t
T 0.1
10
P H moy
D
0.2L 10
Avec :
Ta : taux de production annuelle de matériaux en m³/km².an
T : coefficient de température
t° : température moyenne annuelle en °C
Pmoy : précipitation moyenne annuelle en m
P : périmètre du bassin versant en km
Hmoy : altitude moyenne du bassin versant en m
L: longueur du thalweg principal km
Z : coefficient empirique lié à l’érosion du bassin versant
Type d’érosion Z
Excessive 1 – 1,5
Intense 0,7 – 1
Faible 0,2-0,4
- 53 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
,
T=√ + ,
T = 1,44
−
D=
√ ×
, ×
×
+
D = 0, 83
Ts = , × , ××
,
,
[8] Ts = 1065, 66 t/km2/an
Conclusion :
La formule de TIXERONT a été établie à partir de 32 bassins algériens et 9 bassins
tunisiens pour des durées d’observation comprises entre 2 et 22ans ; elle tient compte de la
répartition du bassin versant en fonction de sa perméabilité.
On prend le résultat obtenu par la formule de TIXERONT, Ts = 2015 t/km2/an.
- 54 -
PARTIE 1 ETUDE DU SITE
Vm =
𝐭/𝐤𝐦²/𝐚𝐧×
, t/m
𝐚𝐧𝐬× 𝐤𝐦²
Vm= 13.567.666, 67 m3
5.5. Conclusion:
Le débit solide du bassin versant de Sidi Khelifa est de 2015 t/km²/an. Le volume estimé
de l’apport solide dans la cuvette du barrage, accumulé pendant 50 ans est de 13,57 Hm3.
- 55 -
Partie 2
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
1. Introduction :
L’écoulement superficiel est la source principale pour garantir l’approvisionnement en
eau de différentes branches de l’économie de la région considérée, mais cet écoulement varie
beaucoup avec le temps et l’espace c'est-à-dire qu’il est difficile d’utiliser les richesses en eau
dans leur état naturel pour assurer l’approvisionnement en eau au moment voulu et en quantité
nécessaire; il faut donc régulariser l’écoulement superficiel de manière à ce qu'il soit
disponible lorsque la demande se manifeste.
La régularisation est une nouvelle répartition artificielle des débits naturels irréguliers au
cours du temps conformément aux exigences des consommateurs et des utilisateurs de l’eau.
L’étude de régularisation a pour but de définir le rapport entre le volume demandé et
celui qui peut être stocké par la retenue afin de satisfaire la demande avec une meilleure
garantie et un minimum de déficit possible.
Cette étude permet de déterminer :
- La capacité utile de la retenue, qui est à la base du dimensionnement d'un barrage.
- Le volume régularisé, c'est à dire le volume que peut fournir le barrage.
2. Caractéristiques de la retenue :
Les données nécessaires pour mener l’étude d’une régularisation, sont généralement les
résultats de l’étude hydrologique, dont :
- La répartition mensuelle des apports.
- La répartition mensuelle des précipitations.
- La répartition mensuelle de l’évaporation.
- La répartition mensuelle de l’infiltration.
- Le volume mort.
- La répartition des besoins.
- La courbe de capacité – hauteur – surface du réservoir.
L’étude des apports liquide permet d’évaluer un apport moyen annuel de 56,6 hm3
obtenue par la formule empirique.
- 56 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
On a obtenu la répartition mensuelle des apports liquides à partir d’une série de données
de la station hydrométrique de Tifezouine (020916) située dans notre bassin versant. Les
apports moyens mensuels sont les suivants :
Mois Sep Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout
3)
Apport(hm 0,01 0,03 1,74 6,36 20,21 13,85 7,89 2,20 2,41 0,07 0 0
Tableau I.1. Répartition mensuelle des apports. [6]
Mois Sep Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout
Précipitations 40,73 79,34 135,31 196,41 164,95 142,41 127,07 109,73 69,66 15,26 4,52 10,47
(mm)
Tableau I.2. Répartition mensuelle des apports. [6]
Mois Sep Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout
Evap(mm) 135 89 57 44 45 56 74 98 131 175 209 178
2.5.Volume mort :
L’étude des apports solides a évalué un volume Vm = 15hm3, le volume de sédiments qui
sera accumulé dans la retenue à l’issue de 50 années, correspondant à la durée de vie
économique de l’ouvrage.
- 57 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
La modulation mensuelle de la demande en eau potable et en eau d’irrigation (en %), telle
que fixée par l’Administration, est donnée par le Tableau suivant:
Mois Sep Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout
AEP 8 8 8 8 8 8 8 8 9 9 9 9
Irrigation 13 9 2 0 0 0 0 7 15 17 18 19
Tableau I.4. Modulations mensuelles de la demande en AEP et en eau d’irrigation. [3]
Pour notre futur barrage l’utilisation de l’eau sera mixte, pour cela il faut trouver la
modulation adéquate à la demande en AEP et en Irrigation pour cela on utilise la règle de
trois.
Mois Sep Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout
AEP+Irri 9 8,2 6,8 6,4 6,4 6,4 6,4 7,8 10,2 10,6 10,8 11
Tableau I.5. Modulation mensuelle de la demande en AEP + irrigation.
- 58 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
250 60
50
200
Surface de la retenue (ha)
Volume de la retenue(hm3)
40
150
30
100
20
50
10
Surface
0 0
20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70
Cote de terrain Volume
3. Etude de Régularisation :
Il existe trois types de régularisation :
- Régularisation Saisonnière.
- Régularisation interannuelle : Cette méthode est fondée sur une simulation du
fonctionnement du barrage. On le fait « tourner » sur une période assez longue. Cette
période dépend de la longueur de la série des apports. Cette série peut être historique
(mesurée) ou simulée, c’est-à-dire créée artificiellement. [14]
3.2.Principe de calcul :
Les calculs sont faits mois par mois, le taux de régularisation optimal est celui pour
lequel la retenue est vide en début de saison (hypothèse de départ) et en fin de saison, pour
éviter un sous dimensionnement ou un sur dimensionnement de la retenue.
- 59 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
Le volume utile est alors égal au volume résiduel max diminué du volume mort pendant
l’année. Vutil = Vrésid - Vm
Si le volume résiduel > volume mort, cela veut dire que nous n’avons pas consommé
toute l’eau disponible, on augmente donc le taux de régularisation.
Si le volume résiduel < volume mort, on diminue le taux de régularisation.
Si le volume résiduel = volume mort, donc on obtient un taux de régularisation
optimum. [14]
On trace ci-dessous les droites de variation du volume résiduel en fonction du taux de
régularisation pour trouver les taux de régularisation optimums ainsi que les tableaux de
régularisation des trois cas :
45.00
40.00
Volume de régularisation Max
35.00
30.00
25.00
Volume risiduel minimum
20.00 Volume mort
15.00
10.00
5.00
0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1
Taux de régularisation
- 60 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
Taux = 0,999 17
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 V résiduel
Mois Apports Précip Evap Infil Modulation Apports S1 S2 Smoy Vol Vol Vol Besoins Vol Vol 13,57
(mm) (mm) (mm) cumulés (km²) (km²) précip évap Inf mens consommé restant
Sept 0,01 40,73 135,00 13,50 8,00 13,58 0,70 0,70 0,70 0,03 0,09 0,01 4,38 4,48 -4,44 9,13
Oct 0,03 79,34 89,00 8,90 8,00 9,16 0,74 0,74 0,74 0,06 0,07 0,01 4,38 4,45 -4,36 4,77
Nov 1,74 135,31 57,00 5,70 8,00 6,50 0,82 0,78 0,80 0,11 0,05 0,00 4,38 4,43 -2,58 2,18
Dec 6,36 196,41 44,00 4,40 8,00 8,55 0,88 0,75 0,81 0,16 0,04 0,00 4,38 4,42 2,11 4,29
Jan 20,21 164,95 45,00 4,50 8,00 24,50 0,83 0,77 0,80 0,13 0,04 0,00 4,38 4,42 15,92 20,21
Fev 13,85 142,41 56,00 5,60 8,00 34,06 0,71 1,02 0,87 0,12 0,05 0,00 4,38 4,43 9,54 29,75
Mars 7,89 127,07 74,00 7,40 8,00 37,65 0,89 1,17 1,03 0,13 0,08 0,01 4,38 4,46 3,56 33,32
Avril 2,20 109,73 98,00 9,80 8,00 35,51 1,00 1,08 1,04 0,11 0,10 0,01 4,38 4,49 -2,18 31,14
Mai 2,41 69,66 131,00 13,10 9,00 33,55 0,93 1,01 0,97 0,07 0,13 0,01 4,92 5,06 -2,58 28,56
Juin 0,07 15,26 175,00 17,50 9,00 28,63 0,85 0,86 0,86 0,01 0,15 0,01 4,92 5,09 -5,00 23,55
Juil 0,00 4,52 209,00 20,90 9,00 23,55 0,75 0,75 0,75 0,00 0,16 0,02 4,92 5,10 -5,09 18,46
Ao 0,00 10,47 178,00 17,80 9,00 18,46 0,70 0,70 0,70 0,01 0,12 0,01 4,92 5,06 -5,05 13,40
- 61 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
- 62 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
Début
M Vci=Vbi+Vinfi+Vevpi
Vbi= Vrég .
100
Vrésidi=Vrésidi-1+Vrést
τ
- 63 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
45.00
40.00
Volume résiduel
minimum
35.00
Volume résuduel Max
30.00
25.00
20.00
15.00
10.00
5.00
0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1
Taux de régularisation
Figure I.4. Taux de régularisation optimum.
- 64 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
Taux = 0,999 17
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 V résiduel
Mois Apports Précip Evap Infil Modulation Apports S1 S2 Smoy Vol Vol Vol Besoins Vol Vol 13,57
(mm) (mm) (mm) cumulés (km²) (km²) précip evap Inf mens consommé restant
Sept 0,01 40,73 135,00 13,50 13,00 13,58 0,70 0,70 0,70 0,03 0,09 0,01 7,11 7,22 -7,18 6,39
Oct 0,03 79,34 89,00 8,90 9,00 6,42 0,78 0,78 0,78 0,06 0,07 0,01 4,92 5,00 -4,91 1,48
Nov 1,74 135,31 57,00 5,70 2,00 3,22 0,90 0,85 0,88 0,12 0,05 0,00 1,09 1,15 0,71 2,19
Dec 6,36 196,41 44,00 4,40 0,00 8,55 0,88 0,75 0,81 0,16 0,04 0,00 0,00 0,04 6,48 8,67
Jan 20,21 164,95 45,00 4,50 0,00 28,88 0,74 0,86 0,80 0,13 0,04 0,00 0,00 0,04 20,30 28,97
Fev 13,85 142,41 56,00 5,60 0,00 42,82 0,87 1,42 1,14 0,16 0,06 0,01 0,00 0,07 13,94 42,91
Mars 7,89 127,07 74,00 7,40 0,00 50,81 1,43 1,92 1,67 0,21 0,12 0,01 0,00 0,14 7,97 50,88
Avril 2,20 109,73 98,00 9,80 7,00 53,08 1,92 2,08 2,00 0,22 0,20 0,02 3,83 4,05 -1,63 49,25
Mai 2,41 69,66 131,00 13,10 15,00 51,67 1,81 1,98 1,89 0,13 0,25 0,02 8,21 8,48 -5,93 43,32
Juin 0,07 15,26 175,00 17,50 17,00 43,39 1,45 1,45 1,45 0,02 0,25 0,03 9,30 9,58 -9,49 33,83
Juil 0,00 4,52 209,00 20,90 18,00 33,83 1,02 1,02 1,02 0,00 0,21 0,02 9,85 10,08 -10,08 23,75
Ao 0,00 10,47 178,00 17,80 19,00 23,75 0,76 0,76 0,76 0,01 0,13 0,01 10,40 10,54 -10,54 13,22
- 65 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
45.00
40.00
35.00
Volume résiduel Max
20.00
15.00
10.00
5.00
0.00
0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1
Taux de régularisation
- 66 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
Taux = 0,999 17
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 V résiduel
Mois Apports Précip Evap Infil Modulation Apports S1 S2 Smoy Vol Vol Vol Besoins Vol Vol 13,57
(mm) (mm) (mm) cumulés (km²) (km²) précip évap Inf mens consommé restant
Sept 0,01 40,73 135,00 13,50 9,00 13,58 0,70 0,70 0,70 0,03 0,09 0,01 4,92 5,03 -4,99 8,58
Oct 0,03 79,34 89,00 8,90 8,20 8,61 0,75 0,75 0,75 0,06 0,07 0,01 4,49 4,56 -4,47 4,11
Nov 1,74 135,31 57,00 5,70 6,80 5,85 0,83 0,79 0,81 0,11 0,05 0,00 3,72 3,77 -1,92 2,19
Dec 6,36 196,41 44,00 4,40 6,40 8,55 0,88 0,75 0,81 0,16 0,04 0,00 3,50 3,54 2,98 5,17
Jan 20,21 164,95 45,00 4,50 6,40 25,37 0,81 0,78 0,80 0,13 0,04 0,00 3,50 3,54 16,80 21,96
Fev 13,85 142,41 56,00 5,60 6,40 35,81 0,73 1,09 0,91 0,13 0,05 0,01 3,50 3,56 10,42 32,38
Mars 7,89 127,07 74,00 7,40 6,40 40,28 0,97 1,29 1,13 0,14 0,08 0,01 3,50 3,59 4,44 36,83
Avril 2,20 109,73 98,00 9,80 7,80 39,02 1,13 1,23 1,18 0,13 0,12 0,01 4,27 4,40 -2,07 34,76
Mai 2,41 69,66 131,00 13,10 10,20 37,17 1,05 1,15 1,10 0,08 0,14 0,01 5,58 5,74 -3,25 31,51
Juin 0,07 15,26 175,00 17,50 10,60 31,58 0,94 0,94 0,94 0,01 0,16 0,02 5,80 5,98 -5,89 25,61
Juil 0,00 4,52 209,00 20,90 10,80 25,61 0,79 0,79 0,79 0,00 0,16 0,02 5,91 6,09 -6,09 19,53
Ao 0,00 10,47 178,00 17,80 11,00 19,53 0,71 0,71 0,71 0,01 0,13 0,01 6,02 6,16 -6,15 13,38
- 67 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
4. Conclusion :
Pour un apport moyen annuel de 54,77 Mm3 au futur barrage de Sidi Khelifa, on a obtenu
les résulatats suivants :
Vutile = Vrésiduel max - Vmort , Vrégularisé = Apport moyen annuel × τ [14]
AEP :
Vutile = 33,32 - 13,57 = 19,75 Mm3
Vrégularisé = 54,77 × 0,999 = 54,71 Mm3
Irrigation:
Vutile = 50,88 - 13,57 = 37,31 Mm3
Vrégularisé = 54,77 × 0,999 = 54,71 Mm3
AEP + Irrigation:
Vutile = 36,83 - 13,57 = 23,26 Mm3
Vrégularisé = 54,77 × 0,999 = 54,716 Mm3
Dans le cas d’une régularisation pour l’AEP le volume utile est égale à 19,75 Mm3 et un
volume régularisé de 54,71 Mm3.
Dans le cas d’une régularisation pour l’irrigation le volume utile est égale à 37,31 Mm3 et
un volume régularisé de 54,71 Mm3.
Dans le cas d’une régularisation mixte (AEP + irrigation) le volume utile est égale à
23,26 Mm3 et un volume régularisé de 54,71 Mm3.
- 68 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
1. Introduction :
Le phénomène de laminage des crues est la transformation de l’onde de crue entre l'entrée
du réservoir du barrage et son évacuateur de crues.
Parmi tous les risques d’accident qui menacent l’existence d’un barrage, la submersion de
la digue est la plus grave. Le déversement sur la crête d’un tel ouvrage est un phénomène très
dangereux qui peut engendrer la rupture du barrage. Le débit qui passe à travers l’évacuateur
de crue est inférieur à celui de la pointe de la crue à l’entrée de la retenue. L’effet de laminage
de crue dépend de la forme de l’hydrogramme des crues entrantes, de la capacité de
l’évacuateur de crue et de la forme de la retenue.
Pour cela une crue critique peut provoquer des dommages humains et matériels d’où
l’importance de dimensionner correctement le barrage et son évacuateur de crue.
- 69 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
C’est-à-dire sa largeur, en fonction des hauteurs laminées sans affecter la sécurité globale de
l’aménagement, et justifier tout cela par une étude d’optimisation. [15]
Il existe plusieurs procédés permettant le calcul du laminage des crues. Parmi ces
méthodes il convient de citer les suivantes :
Cote (m) 25 30 35 40 45 50 55 60 65
Volume (Mm3) 0,15 1,09 3,28 7,17 12,91 20,15 28,84 38,92 50,38
Surface (km2) 8,8 31,12 57,85 99,94 130,24 159,68 188,44 214,99 243,7
Tableau II.1. Courbe surface- capacité – hauteur.
250 60
50
200
Surface de la retenue (ha)
Volume de la retenue(hm3)
40
150
30
100
20
50
10
Surface
0 0
20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70
Cote de terrain Volume
Le volume mort du futur barrage de Sidi Khelifa et son volume utile obtenues de
l’études de régularisation sont les suivants :
Le volume utile est égal à 23,26 Mm3, Le volume mort est égal à 13,57 Mm3.
- 70 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
t (heures) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Q1000 0 85,10 340,40 765,89 131,33 67,24 28,37 8,40 1,05 0
Tableau II.2. L’hydrogramme de la crue dix milléniale.
La forme de la digue :
On a tracé la forme de la digue selon le profil du dénivelé de la gorge ou sera
construite la digue.
3. La méthode grapho-analytique :
Le laminage des crues avec la méthode grapho-analytique se déroule selon les étapes
suivantes :
- 71 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
On a :
Hauteur à partir du lit de Volume à partir du lit de Hauteur à partir Volume à partir
l’oued l’oued de la NNR de la NNR
59 36,83 0 0
60 38,92 1 2,09
61 41,5 2 4,67
62 43,8 3 6,97
63 46 4 9,17
64 48 5 11,17
65 50,38 6 13,55
Tableau II. 3. Tableau de la courbe caractéristique.
16
Volume à partir de la NNR
14
12
10
Mm3)
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Hauteur à partir de la NNR (m)
- 72 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
3.3.Equation de bilan :
𝐝𝐒
𝐈 𝐟𝐥 𝐰 − 𝐎 𝐟𝐥 𝐰 =
𝐝
La colonne 2 donne le volume déversé pour chaque hauteur d’eau calculée avec la formule ci-
dessus( 𝑣 é = 𝑚𝑏√ 𝑔 × ℎ ⁄ ) où m = coefficient de Graiger = 0,495
b = largeur du déversoir,
g = accélération de la pesanteur = 9,81,
h = hauteur d’eau au-dessus du seuil du déversoir.
- 74 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
1 2 3 4 5 6 7
Volume
Hauteur Qdev (m3/s) Volume déversé caractéristique Vdev/2 V - Vdev/2 V + Vdev/2
0 0 0 0 0,00 0,00 0,00
1 66 0,12 2,09 0,06 2,03 2,15
2 132 0,36 4,67 0,18 4,49 4,85
3 197 0,59 6,97 0,30 6,67 7,27
4 263 0,83 9,17 0,41 8,76 9,58
5 329 1,07 11,17 0,53 10,64 11,70
6 395 1,30 13,55 0,65 12,90 14,20
- 75 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
On porte cette valeur comme un vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗𝑂 sur l’axe des volumes avec zéro pour
origine et une longueur de 0,15
⃗⃗⃗⃗⃗ , on trace un vecteur vertical ⃗⃗⃗⃗⃗
Verticalement, à partir de l’extrémité A du vecteur𝑂
jusqu’à son intersection avec la courbe h = f (V+ΔV/2) au point B,
A partir de cette intersection on revient horizontalement vers la gauche jusqu’à
l’intersection avec la courbe h = f (V-ΔV/2) au point C, ensuite l’intersection avec
l’axe des hauteurs au point D et enfin l’intersection avec la courbe h = f (Qdev) au point
E.
A partir du point E on descend verticalement jusqu’à l’intersection F avec l’axe des
débits. L’abscisse du point F est le débit déversé par l’évacuateur de crue au temps t1
et l’ordonnée du point D est la hauteur atteinte par les eaux au bout du temps t1.
- 76 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
- 77 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
- 78 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
- 79 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
On a : Si = b × Hi + ½ m1 × Hi² + ½ m2 × Hi²
pour notre cas Si = 12×Hi + ½ × 2.5 × Hi² + ½ × 2.5 × Hi² = 12 × Hi + 2.5 × Hi²
Nous formons, ensuite, pour chaque largeur de déversoir, un tableau comme ci-dessous, où :
b2 = 30 m
Si Hi (m) Si (m²) Si moy(m²) Li (m) Vi (m3)
0 0 0
6124,8 207,7 1272121,863
1 61,77 12249,6 0,0 0
12249,6 103,7 1270284,422
2 61,77 12249,6 0,0 0
6124,8 251,4 1539775,814
3 0 0 0 0
Vol Digue 4 082 182,10
- 80 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
- 81 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
10,000,000,000.00
9,000,000,000.00
8,000,000,000.00
7,000,000,000.00
Cout (DA)
6,000,000,000.00
5,000,000,000.00
4,000,000,000.00
3,000,000,000.00
2,000,000,000.00
20 30 40 50 60 70 80
Largeur du déversoire (m)
Figure II.12. Largeur de déversoir optimum.
4. Conclusion :
La largeur optimale est celle pour laquelle le coût total est minimal c'est-à-dire 30 m,
ce qui correspond à un débit déversé égale à 69 m3/s et une hauteur d’eau déversée de 1,45 m.
- 82 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
- 83 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
- 84 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
La hauteur du barrage est déterminée à partir du niveau du terrain naturel jusqu’au sommet,
comprenant le niveau normal de retenue additionné de la charge maximale au dessus du seuil
du déversoir et de la revanche, ainsi que du tassement du barrage après sa réalisation formulée
comme suit :
Hb = NNR + Hdev + R + T
Avec :
NNR : Niveau Normal de la Retenue,
Hdev : Hauteur d’eau déversée,
T : Tassement du Barrage, T = 0,5m
R : Revanche ou hauteur de sécurité. [8]
R 1 0.3 F
F : le Fetch exprimé en Km, c’est la longueur continue du plan d’eau comprise entre le
barrage et la rive opposée la plus éloignée selon la direction du vent. [8]
- 85 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
Pour de déterminer la largeur de base, il faut faire le choix des pentes de talus du barrage,
qui sont fixées par des conditions de stabilité mécanique du massif et de ses fondations.
Le choix se fait à partir du tableau suivant:
- 86 -
PARTIE 2 CAPACITE DE LA RETENUE
*Homogène 2,5 2
3 à 5m
*Zoné 2 2
5 à 10m
2,5 2,5
*Homogène à fort pourcentage d’argile
*Zoné 2 2,5
*Zoné 2 3
*Zoné 3 3
Tableau III.2. Détermination des pentes des talus (élaboré par CEMAGREF). [8]
5. Conclusion :
Vu le tableau ci-dessus, notre barrage est zoné avec un noyau imperméable au centre, il
est d’une hauteur de 67 m, donc : m1=3 et m2=3
- 87 -
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Les résultats de l’analyse et calculs exécutés dans le cadre de l’étude de faisabilité du Barrage
de Sidi Khelifa ont permis de tirer les conclusions suivantes :
Après le traitement des données pluviométriques des différentes stations présentes sur
le bassin versant de Sidi Khelifa, on a déterminé la pluie moyenne annuelle et les
pluies fréquentielles sur le bassin versant. On a choisi la station pluviométrique la plus
représentative du bassin versant (station de Yakourene 020902) pour calculer les
pluies journalières maximales et les pluies de courtes durées pour différentes périodes
de retour.
Le futur barrage est de type en terre avec un noyau argileux, dimensionné comme
suit :
Hauteur : 62,27 m.
Longueur en crête : 563 m.
Largeur en crête : 13 m.
Largeur à la base de la digue : 387 m.
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CONCLUSION GENERALE
o ég a i é
Notre barrage aura un rapport = , ce qui est acceptable, à notre
o a ig
avis.
Recommandations :
Cette étude est un début et doit être complétée par d’autres études et investigations
telles que : études des sols, des filtres, de la stabilité des talus, des ouvrages annexes etc.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] Agence Nationale des Barrages et Transferts, Aout 2005, Etude d’Avant-Projet Détaillé du
barrage de Sidi Khelifa (Wilaya de Tizi Ouzou), Mission 2 : géologie du barrage de Sidi
Khelifa et de sa cuvette.
[2] Agence Nationale des Barrages et Transferts, Octobre 2005, Etude d’Avant-Projet Détaillé
du barrage de Sidi Khelifa (Wilaya de Tizi Ouzou), Mission 3 : Etude géologique,
géotechnique et de sismicités.
[3] Agence Nationale des Barrages et Transferts, Février 2006, Etude d'Avant-Projet Détaillé
du barrage de Sidi Khelifa (Wilaya de Tizi Ouzou), Mission 2 : Étude de Régularisation.
[8] Etude de faisabilité du futur barrage de Zaouia Wilaya de Tizi Ouzou, AFROUN. K, 2008,
Université Houari Boumediene, Alger
[9] Etude du barrage de Tabellout Wilaya de Jijel, MIMOUNI.N et ZAID.R, 2008, Université
Houari Boumediene, Alger
[12] SARI AHMED.A, 2002, Maitre de conférence associé, faculté de génie civil, USTHB
Alger, Initiation à l’hydrologie de surface (Cours), Edition distribution HOUMA.
[14] SARI AHMED.A, 2010, Cours ouvrages hydrauliques, Régularisation d’un oued par un
barrage (Cas du Barrage de Soubella, wilaya de M’sila), faculté de génie civil, USTHB.
Alger.
[15] SARI AHMED.A, 2010, Cours de barrages, Calcul du volume forcé d’un barrage –
Laminage de crues (Cas du barrage de Tagharist, sur l’oued Tagharist, wilaya de Khenchela),
faculté de génie civil, USTHB. Alger.