Instruction Relative A La Tenue de La Comptabilite Des Perceptions DES
Instruction Relative A La Tenue de La Comptabilite Des Perceptions DES
Instruction Relative A La Tenue de La Comptabilite Des Perceptions DES
DES
BE : Balance d’Entrée
CT : Collectivité Territoriale
OR : Ordre de Recettes
La loi organique n°130-13 relative à la loi de finances promulguée par le dahir n° 1-15-62
du 14 chaabane 1436 (2 juin 2015) réserve une place importante à la comptabilité générale
de l’Etat faisant ainsi de la réforme comptable une dimension complémentaire indissociable
de la dimension budgétaire.
La comptabilité de l’Etat comprend une comptabilité budgétaire, une comptabilité générale
et une comptabilité d’analyse des coûts.
La comptabilité de l’Etat, dans ses dimensions de comptabilité budgétaire, de
comptabilité générale et de comptabilité d’analyse des coûts est, en termes de champ
d’application, étroitement liée à la personnalité juridique de l’institution étatique.
Elle englobe tous les services relevant de l’Etat qui ne disposent pas d’une personnalité
juridique propre à savoir, le budget général, les services de l’Etat gérés de manière
autonome et les comptes spéciaux du trésor, à l’exclusion des établissements publics et
autres organismes assimilés.
Elle consiste en la description, le contrôle des opérations budgétaires et financières et
l’information des autorités de l’Etat en charge des missions de contrôle et de gestion.
Elle vise, entre autres objectifs :
- la connaissance et le contrôle des opérations budgétaires et de trésorerie de l’Etat ;
- la détermination des résultats annuels d'exécution des opérations budgétaires et
financières;
- la connaissance de la situation du patrimoine de l’Etat;
- la connaissance des engagements à l’égard des tiers ;
- le calcul des prix de revient, du coût et du rendement des services ;
- l'intégration des opérations comptables de l’Etat au niveau des comptes nationaux.
Ainsi, l’Etat continuera à tenir une comptabilité budgétaire dite « comptabilité de caisse »,
pour retracer les opérations de recettes et de dépenses.
La comptabilité budgétaire retrace l’exécution du budget général, des comptes spéciaux du
Trésor et des services de l’Etat gérés de manière autonome dans une optique de caisse. Elle
est fondée sur le principe d’enregistrement des flux d’encaissement et de décaissement.
La comptabilité budgétaire permet:
- de suivre l’exécution de la loi de finances ;
- de retracer les opérations de recettes et de dépenses au titre de l’exercice
comptable au cours duquel elles ont été encaissées ou payées ;
- de vérifier la conformité de ces opérations aux autorisations données par le
Parlement.
En vue de mieux cadrer la comptabilité de l’Etat dans le sens de son alignement sur les
standards comptables en vigueur au niveau international en matière de comptabilité du
secteur public, les treize (13) normes comptables ci-après ont été adoptées par le
Conseil national de la comptabilité dans le cadre de la XIIème résolution de son
Assemblée plénière du 16 décembre 2008:
Normes Contenu
Bilan, compte de résultat, tableau des flux
Norme 1 : Etats financiers
de trésorerie, notes aux états financiers
Brevets, marques, licences, procédés,
Norme 2 : Immobilisations incorporelles
logiciels
Terrains, constructions et bâtiments,
Norme 3 : Immobilisations corporelles ouvrages d’infrastructures, installations
techniques, matériel de transport…etc.
Prêts et avances, participations, dotation
Norme 4 : Immobilisations financières en capital, droits d’adhésion aux
organismes internationaux
Biens acquis et détenus pour la
Norme 5 : Stocks
consommation ou la revente
Créances sur les clients, créances sur les
Norme 6 : Créances de l’actif circulant
redevables
Trésorerie actif (disponibilités…),
Norme 7 : Composantes de la trésorerie de
trésorerie passif (bons du Trésor, dépôts
l’Etat
de fonds…)
Norme 8 : Dettes financières et coûts
Dette intérieure / dette extérieure
d’emprunts
Norme 10 : Produits liés à l’exercice de la Produits requis par voie d’autorité sans
souveraineté de l’Etat contrepartie directe
Produits non liés à l’exercice de la
Norme 11 : Produits non liés à l’exercice de
souveraineté générés par l’activité
la souveraineté de l’Etat
ordinaire
Charges de fonctionnement, charges de
Norme 12 : Charges
transfert; charges financières
Engagements accords, découlant de la
Normes 13 : Engagements hors-bilan responsabilité de l’Etat, (dette garantie,
retraites……)
La production d’une information comptable fiable et pertinente exige le strict respect des
principes comptables fondamentaux ci-après, retenus au niveau de la réforme de la
comptabilité de l’Etat.
Conformément au plan de compte tel qu’il a été adopté par le Conseil national de la
comptabilité, les comptes sont présentés selon une codification qui obéit à des critères
de classement bien définis.
Les numéros des codes des comptes participent avec les intitulés des comptes qui les
accompagnent, à l’identification des opérations devant être enregistrées en comptabilité
générale de l’Etat.
La codification adoptée au niveau du plan de compte permet :
- le tri des opérations par grandes catégories (répartition dans les classes de
comptes) ;
- L’analyse plus ou moins développée de ces opérations au sein de chacune des
catégories visées ci-dessus, par l’utilisation d’une structure décimale des comptes.
L’ensemble des règles ayant prévalu à cette codification ont pour finalité de faciliter les
regroupements en postes, puis en rubriques, nécessaires à la production des documents
de synthèse normalisés.
12345 Sous- compte Les cinq premiers chiffres indiquent le sous- compte
Les opérations relatives au bilan de la comptabilité générale de l’Etat sont réparties dans
des classes de comptes conformément aux dispositions de l’article 103 du décret n° 2-
09-608 du 27 janvier 2010 modifiant et complétant le décret n° 330-66 du 21 Avril 1967
portant règlement général de comptabilité publique.
Les dispositions dudit article précisent que la comptabilité de l’Etat est tenue
conformément à un plan de comptes fixé par le ministre chargé des finances. Il
comporte une architecture de comptes répartis en catégories homogènes intitulées
« classes ».
Chaque classe est subdivisée en comptes faisant l’objet d’une classification décimale.
Ces classes sont au nombre de neuf :
- Cinq classes de comptes de bilan décrivant les éléments du patrimoine de l’Etat:
Classe 1: Situation nette et comptes de financement ;
Comptes financiers
Pour que les comptes soient équilibrés, il est indispensable que pour chaque opération,
un compte soit débité et l’autre compte crédité, selon la méthode de partie double qui
permet de dégager les soldes des masses débitrices et créditrices.
A cet effet :
- Les comptes de disponibilités augmentent par le débit et diminuent par le crédit.
- Les comptes d'actif du bilan et de charges du compte de résultat fonctionnent de
la même façon. Ils augmentent par le débit et diminuent par le crédit
- Les comptes de passif du bilan et de produits du compte de résultat fonctionnent
de la même façon. Ils augmentent par le crédit et diminuent par le débit.
Les règles de comptabilisation déterminent les modalités d’enregistrement dans les
comptes des opérations et événements affectant les états financiers.
Les modalités d’enregistrement dépendent essentiellement du fait générateur et du
classement des comptes dans la nomenclature comptable.
II.6.1- L’actif
Il comprend tous les biens et droits que possède l'Etat (bâtiments, matériels, créances,
brevets déposés, etc.).
Il se compose de trois éléments différents à savoir, l'actif immobilisé, l'actif circulant et
la trésorerie-actif.
- l’actif immobilisé est constitué par les actifs durables. Il comprend les
immobilisations incorporelles, corporelles et financières ;
- l’actif circulant est constitué par les actifs non conservés durablement. Il comprend
notamment les stocks, les créances, ainsi que certains comptes de régularisation.
- La trésorerie- actif est constituée des disponibilités, des valeurs mobilisables à très
court terme et des placements à court terme.
II.6.2- Le passif
Le passif est constitué des obligations à l’égard des tiers qui existent à la date de clôture
et dont il est probable ou certain, à la date d’arrêté des comptes, qu’elles entraînent une
sortie de ressources au bénéfice de tiers.
Le passif comprend les dettes financières, le passif circulant, les provisions pour risques
et charges et la trésorerie - passif.
Les produits sont composés des produits de fonctionnement (produits fiscaux, droits de
douanes et impôts indirects, amendes et autres produits régaliens, produits domaniaux,
produits des ventes et de cessions des biens et services,…), des produits de transfert et
des produits financiers.
Les produits sont comptabilisés au titre de l’exercice au cours duquel ils sont acquis, ce
qui correspond généralement à la date de livraison du bien ou de l’exécution du service.
S’agissant des produits régaliens, ceux-ci sont rattachés, selon le cas, à l’exercice au
cours duquel les droits y afférents ont pris leur naissance ou à l’exercice au cours duquel
l’infraction a été constatée à la condition qu’ils puissent être mesurés de manière fiable.
La perception constitue le poste comptable de base pour l’exécution d’un certain nombre
d’opérations de recettes, de dépenses, de trésorerie et de patrimoine concernant les
finances de l’Etat et des collectivités territoriales, avec la tenue de la comptabilité
correspondant à ces diverses opérations.
Les percepteurs sont ainsi chargés notamment des attributions suivantes :
- d'assurer le recouvrement des créances publiques assignées à sa caisse ou pour le
compte d'autres postes comptables et le paiement de certaines dépenses de l’Etat;
- de recouvrer les recettes et de payer les dépenses des collectivités territoriales
lorsqu’il en est comptable assignataire ou pour le compte des comptables
collègues ;
- de l’exécution d’opérations de recettes et de dépenses pour le compte de tiers ;
- de la conservation des droits, privilèges et hypothèques de l’Etat et des
collectivités territoriales ainsi que des biens, objets ou valeurs confiées par des
tiers ;
- de la gestion et de la conservation des fonds et valeurs dont ils ont la garde ;
- du maniement des fonds et des mouvements de comptes externes de
disponibilités qu’ils surveillent ou dont ils ordonnent les mouvements ;
- de la tenue de la comptabilité du poste comptable dont ils assurent la gestion et
de la production des comptes de services de l’Etat et des comptes des collectivités
territoriales dont ils assurent la gestion financière et comptable ;
- d’une mission d’assistance et de conseil auprès des services ordonnateurs qui lui
sont rattachés ;
- et de toutes autres attributions qui leur sont confiées par la réglementation en
vigueur ou par voie conventionnelle.
Ces différentes attributions et les transactions financières y afférentes génèrent des
écritures comptables à passer par les percepteurs en termes d’opérations des comptes
financiers, d’opérations de recettes, de remboursement, dégrèvements et restitutions,
d’opérations diverses, d’opérations de dépenses de l’Etat et d’opération de recettes et de
dépenses des collectivités territoriales.
Les opérations financières constatées au niveau de la perception sont retracées dans les
comptes suivants :
Compte 51154000 « Numéraire chez les percepteurs » ;
Compte 51144000 «CCP des percepteurs ».
Les chèques bancaires reçus en paiement des créances publiques sont d’abord retracés au
débit du compte 51113000 « chèques reçus » avant leur versement, dans les conditions
habituelles, au comptable de rattachement par le biais du compte 36110000 «Compte de
liaison-dépense matérialisée».
Il en est de même pour les encaissements par effets de commerce qui doivent d’abord
transiter par le compte 51114000 « effets reçus ».
Les comptes 51154000 « numéraire chez les percepteurs » et 51144000 « CCP des
percepteurs» enregistrent tous les mouvements affectant la caisse et le compte courant
postal du percepteur.
Le compte 51154000 « numéraire chez les percepteurs » est :
débité de tous mouvements de fonds se traduisant par une augmentation de
l’encaisse;
crédité de tous mouvement de fonds se traduisant par une diminution de l’encaisse.
Le compte 51144000 « CCP des percepteurs » est :
débité de toutes les sommes versées ou virées au compte ouvert au nom du
percepteur à Barid Bank ;
crédité de toutes les sommes dégagées, payées ou virées à partir de ce compte.
Les comptes financiers doivent présenter un solde débiteur ou nul.
Les percepteurs sont chargés du recouvrement des créances publiques prévues par l’article
2 de la loi n° 15-97 formant code de recouvrement des créances publiques, à savoir :
- les impôts directs et taxes assimilées pris en charge ;
- les autres recettes budgétaires ou de trésorerie prises en charge ;
- les divers produits recouvrés sans prise en charge ;
- les produits perçus pour le compte d’autres comptables (percepteurs, receveurs de
l’administration fiscale, receveurs des douanes,….).
Dès réception des rôles ou des ordres de recettes et avant leur prise en charge, le
percepteur doit effectuer les contrôles de régularité de la perception des recettes ci-
dessous :
- le fondement juridique de la recette;
- l’exactitude des calculs de liquidation du montant de la créance au regard des taux et
tarifs prévus par les textes en vigueur ou sur la base des pièces justificatives
produites à l’appui de l’ordre de recettes;
- l’existence des mentions obligatoires;
- l’exactitude de l’imputation de la recette;
- le respect des règles de prescription d’assiette;
- l’exactitude des indications concernant l’identification du redevable.
Le contrôle de régularité de la perception des recettes se traduit soit par l’acceptation de la
prise en charge, soit par le rejet des rôles ou des ordres de recettes.
L’acceptation de la prise en charge des rôles ou des ordres de recettes donne lieu à
l’écriture comptable suivante :
débit : classe 3, selon la nature de la créance ;
crédit : classe 7, selon la nature de la recette.
La prise en charge d’une émission normale donne lieu à l’écriture comptable suivante :
débit : classe 3, selon la nature de la créance ;
crédit : classe 7, selon la nature de la recette.
La prise en charge d’une émission de régularisation des droits simples est comptabilisée
comme suit:
débit : classe 3, selon la nature de la créance ;
crédit : classe 7, selon la nature de la recette.
La prise en charge des majorations de retard d’assiette donne lieu à l’écriture comptable
suivante:
débit : compte 34823000 « majorations de retard » ;
crédit : compte 70813000 « majorations de retard ».
La prise en charge des pénalités d’assiette est constatée comme suit:
débit : compte 34822000 « créances-pénalités pour paiement tardif » ;
crédit : compte 70812000 « produits- pénalités pour paiement tardif ».
I.1.4. Prise en charge et recouvrement des impôts et taxes pour le compte des
collectivités territoriales et autres organismes
Après recouvrement d’un impôt ou d’une taxe réparti, les écritures comptables suivantes
sont constatées :
Le percepteur peut constater la non-conformité des rôles et des ordres de recettes aux
contrôles qui lui incombent en matière de contrôle de la régularité de la perception.
Dans ce cas, il doit procéder au rejet motivé desdits rôles et ordres de recettes. Pour les
ordres de recettes collectifs, le rejet peut être total ou partiel.
En cas de rejet partiel des titres de recettes, seule la partie des côtes acceptées est prise en
charge par le percepteur, le reste est renvoyé à l’ordonnateur compétent avec une note
expliquant le rejet. Le Bordereau d’émission est diminué des montants des côtes rejetées.
La partie des côtes acceptées donne lieu à l’écriture comptable suivante :
débit : classe 3, selon la nature de la créance ;
crédit : classe 7, selon la nature de la recette.
En cas de rejet total, le percepteur procède au renvoi des ordres de recettes à l’ordonnateur
compétent (DGI, ordonnateurs des collectivités territoriales…).Dans ce cas, aucune écriture
comptable n’est requise.
Le recouvrement en numéraire des divers impôts et taxes pris en charge, peut se faire au
niveau du guichet du percepteur. Il peut également se faire hors guichet par l’intermédiaire
des agents de notification et d’exécution du Trésor. Ces derniers sont tenus de verser les
sommes collectées en fin de journée, à la caisse du percepteur.
Cette opération se traduit par l’écriture comptable suivante:
débit : Compte 51154000 « numéraire chez les percepteurs » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance (principal, majorations et pénalités
d’assiettes) et classe 7, pour les majorations de recouvrement ou classe 4.
Le règlement des créances publiques peut se faire au moyen de chèques bancaires à l’ordre
du percepteur concerné.
Les chèques bancaires reçus en paiement des créances publiques sont d’abord retracés au
débit du compte 51113000 « chèques reçus » avant leur versement, dans les conditions
habituelles, au comptable de rattachement par le biais du compte 36110000 «Compte de
liaison-dépense matérialisée».
Les chèques bancaires reçus par les percepteurs en règlement d’impôts, droits et taxes
présentés aux agences de Bank Al Maghrib pour encaissement sont revêtus selon le cas, de
l’une des deux formules d’endos suivantes :
- « Pour encaissements avec crédit immédiat» pour les chèques reçus par les
comptables en règlement d’impôts, droits et taxes de l’Etat et des collectivités
territoriales et leurs groupements, devant donner lieu à un crédit d’office.
- « valeurs à l’encaissement » pour les chèques reçus par les comptables publics en
règlement des autres produits ainsi que ceux remis à l’encaissement pour le
compte de clients titulaires de comptes « fonds particuliers », dont la
comptabilisation n’est effectuée qu’après réception de l’avis de crédit
correspondant.
Deux cas de figures peuvent se présenter :
Cas d’une place bancable : Les chèques reçus en paiement sont déposés directement
par le percepteur à l’agence de Bank Al Maghrib après avoir été endossés en apposant la
mention « Payable à l’ordre de BAM » au dos du chèque;
Cas d’une place non bancable : Les chèques sont envoyés au comptable de
rattachement après avoir été endossés pour son compte à l’aide de la mention « endossé à
l’ordre du comptable de rattachement ».
Dans les deux cas de figure, l’écriture comptable est la suivante :
Le percepteur reçoit des avis de crédit de Barid Bank suite à des virements effectués par
des redevables sur son compte CCP, en paiement des créances prises en charge. Cette
opération se traduit par l’écriture comptable suivante :
Pour le recouvrement d’un impôt avec prise en charge, dès réception de l’avis de crédit par
CCP, l’écriture comptable suivante est constatée :
débit : compte 51144000 « CCP des percepteurs » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance (principal, majorations et
pénalités assiettes) ;
crédit : classe 7, pour les majorations de recouvrement.
Cette opération donne lieu simultanément au transfert des recettes au comptable
assignataire concerné, avec constatation de l’écriture comptable ci-après :
débit : compte 36200000 « contrepartie des recettes transférées » ;
crédit : compte 36000000 « compte de liaison -recette dématérialisée ».
II.1.4. Recouvrement via la Trésorerie Centrale de Recouvrement (TCR)
Le Trésorier Centrale de Recouvrement reçoit tous les avis d’opérations envoyés par Bank
Al Maghrib. La procédure s’achève par l’émargement des rôles au niveau de la perception et
l’emploi des avis de crédit dématérialisés au niveau de la Trésorerie de rattachement.
Les recettes encaissées par la Trésorerie Centrale de Recouvrement concernent
principalement:
- les recettes consécutives aux actes de recouvrement qu’elle a initiés ;
- les recettes que les redevables acquittent par virement bancaire au compte de la
TCR, au profit d’autres comptables ;
- les recettes provenant des paiements effectués via internet, par les redevables ;
- les recettes provenant des paiements effectués auprès des établissements de
crédit ;
- les recettes que les redevables acquittent par un paiement par carte bancaire au
guichet de la perception.
Les recettes ainsi encaissées sont imputées au compte courant du trésor de la TCR ouvert
auprès de Bank Al Maghrib.
Le Trésorier Central de Recouvrement envoie un avis de crédit au percepteur.
Dès la réception de cet avis, valant pièce justificative, le percepteur procède après les
vérifications qui s’imposent (l’identité du redevable, l’article, la créance …) à l’émargement
informatique des rôles, en tenant compte de la date valeur portée sur l’avis de crédit.
Les éventuelles majorations de retard sont liquidées sur la base de cette date de valeur.
La réception de l’avis de crédit donne lieu à l’écriture comptable suivante :
débit : compte 36000000 « compte de liaison -recette dématérialisée » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance (principal, majorations et
pénalités assiettes).
crédit : classe 7, pour les majorations de recouvrement.
Les transactions liées aux encaissements des créances publiques par voie de Terminal de
Paiement Electronique (TPE) au niveau des perceptions, sont constatées au sous compte du
compte courant du trésor ouvert à Bank AL Maghrib, au nom de la trésorerie centrale de
recouvrement (TCR), chargée de transférer le produit au trésorier de rattachement par voie
d’avis de règlement.
En fin de journée, le chargé de comptabilité procède à l’édition à partir du système « GIR »
du relevé des encaissements effectués au moyen du TPE et procède ensuite, au
rapprochement du relevé précité avec les copies des tickets de confirmations des
transactions et à la validation dans le système GIR de l’ensemble des opérations.
L’encaissement par TPE donne lieu à l’écriture comptable suivante:
débit : compte 3601000 « compte de liaison -dépense dématérialisée » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance ;
Crédit : classe 7, pour les majorations de recouvrement.
Cette opération se traduit simultanément par le transfert des recettes au comptable
assignataire concerné, ce qui donne lieu à l’écriture comptable suivante :
débit : compte 36200000 « contrepartie des transferts des opérations de
recettes » ;
crédit : compte 36000000 « compte de liaison -recette dématérialisée ».
Si les encaissements par TPE sont effectués pour le compte des autres collègues, le
percepteur procède à l’écriture comptable suivante :
débit : compte 3601000 « compte de liaison-dépense dématérialisée » ;
crédit : compte 3600000 « compte de liaison recette-dématérialisée ».
Le percepteur peut recevoir des effets de commerce comme moyen de paiement pour
l’apurement des créances publiques.
Les effets de commerce reçus en paiement des créances publiques sont d’abord retracés au
débit du compte 51114000 « effets reçus » avant leur versement, dans les conditions
habituelles, au comptable de rattachement par le biais du compte 36110000 «Compte de
liaison-dépense matérialisée».
Le paiement par effets de commerce est retracé dans la comptabilité de la manière
suivante :
- Chez le percepteur
Dès réception des effets de commerce, le percepteur constate l’écriture comptable
suivante:
Le recouvrement des créances publiques peut intervenir, par voie de compensation légale
sur demande du redevable, ou à l’initiative du comptable chargé du recouvrement, dans les
conditions prévues par le code des obligations et contrats.
L’apurement par voie de compensation légale fait intervenir deux applications remettantes
GID et GIR. Le lien entre ces applications est assuré par un compte de liaison technique
36900000.
Dès réception du montant d’un avis à tiers détenteur, le percepteur constate l’opération
comptable suivante :
- Versement des fonds en numéraire par le tiers détenteur
débit : compte 51154000 «numéraire chez les percepteurs » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance ;
crédit : classe 4 (taxe locale au profit des communes et/ou autres tiers) ;
crédit : classe 7, pour les majorations de recouvrement.
- Versement de fonds par chèque bancaire par le tiers détenteur
débit : compte 51113000 « chèques reçus » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance ou compte 451000000
« Créances à recouvrer pour le compte de tiers- Collectivités territoriales et
groupements».
crédit : classe 7, pour les majorations de recouvrement.
L’envoi du bordereau de remise à Bank Al Maghrib donne lieu à l’écriture ci-après :
débit : 361100000 « Compte de liaison-dépense matérialisée»
crédit : compte 51113000 « Chèques reçus »;
Il reste entendu que les prescriptions prévues au niveau du point II.1.2 du titre III (page
23) de la présente instruction notamment celles relatives au compte « chèque reçu », à la
remise de chèque avec crédit immédiat, à la remise de chèque sans crédit immédiat et à la
relation comptable avec le comptable de rattachement demeurent applicables.
L’opération est effectuée par le biais du système GID/ collectivités territoriales. Elle se
traduit par l’écriture comptable suivante:
débit : compte 45100000 « Collectivités territoriales et groupements » ;
crédit : compte 36000000 « compte de liaison- recette dématérialisée » ou
compte 36100000 « compte de liaison- recette matérialisée ».
Le percepteur est chargé de percevoir des taxes et impôts et autres créances publiques sur
simple déclaration ou au comptant.
Cette opération donne lieu à l’écriture comptable suivante :
débit : classe 5 comptes financiers ou compte 36110000 « compte de liaison –
dépense matérialisée »;
crédit : classe 7, selon la nature de la recette.
III.1. Encaissement au comptant d’un impôt/taxe
débit : compte 51154000 « numéraire chez les Percepteurs » ;
Crédit : classe 7, selon la nature de la recette ou compte 45100000
« Collectivités territoriales et groupements».
Cette opération se traduit simultanément avec le transfert des recettes constatées pour le
compte de l’Etat, au comptable assignataire concerné :
Débit : compte 36200000 « contrepartie des transferts des opérations de
recettes » ;
Crédit: compte 36000000 « compte de liaison- recette dématérialisée ».
III.2. Encaissement par chèque d’une recette au comptant sans crédit immédiat
chez le percepteur
Dès réception des chèques par le percepteur, l’écriture comptable suivante est
constatée :
débit : compte 51113000 « chèques reçus » ;
crédit: compte 48412100 « percepteurs-comptes transitoires-recettes
attendues ».
Le percepteur procède ensuite à l’envoi des bordereaux de remise de chèque au
comptable de rattachement (avis de règlement, bordeaux visés par BAM) en constatant
l’écriture comptable suivante:
débit : compte 36110000 « compte de liaison-dépense matérialisée » ;
crédit: compte 51113000 « chèques reçus ».
Chez le Trésorier préfectoral ou provincial
L’avis de débit reçu par le comptable de rattachement est comptabilisé à son niveau,
comme suit :
L’encaissement des recettes peut être effectué par le percepteur pour le compte d’un
collègue (TR, TM, TP et percepteurs,…) au vu d’un avis d’imposition ou tout autre
document délivré par le percepteur détenteur du rôle, permettant l’identification de la
créance à régler.
Ainsi, le recouvrement des recettes pour le compte de collègues, donne lieu à l’écriture
comptable suivante :
Encaissement pour le compte de collègues détenteurs de rôles :
débit : comptes financiers ou compte 36110000 « compte de liaison – dépense
matérialisée » ;
crédit : compte 36000000 « compte de liaison -recette dématérialisée » ou
compte « 36100000 compte de liaison – recette matérialisée »
Cette opération donne lieu à une notification de l’avis de crédit qui retrace toutes les
informations nécessaires au comptable détenteur du rôle pour l’imputation définitive de la
recette.
Chez le comptable détenteurs de rôles
débit: compte 36000000 « compte de liaison -recette dématérialisée » ou
compte « 36100000 compte de liaison – recette matérialisée »
crédit : classe 3, selon la nature de la créance ;
crédit : classe 7 pour les majorations en retard.
Les recettes peuvent être encaissées par d’autres comptables pour le compte du
percepteur. Les dites recettes lui sont transférées via un compte de liaison, accompagnées
d’un avis de notification comportant toutes les informations nécessaires lui permettant de
procéder à l’imputation de la recette.
L’encaissement de la recette par le collègue pour le compte du percepteur doit se traduire
par un émargement au niveau de l’application GIR. L’écriture comptable suivante est ainsi
constatée :
débit : compte 36000000 « compte de liaison-recette dématérialisée » ou compte
36100000 « compte de liaison –recette matérialisée » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance ou compte 45100000 « Collectivités
et groupements » ;
Crédit : classe 7, pour les majorations de recouvrement.
Le recouvrement peut se faire également via avis à tiers détenteur, avec constatation de
l’écriture comptable ci-après :
débit : compte 36000000 « Compte de liaison-recette dématérialisée » ou compte
36100000 » compte de liaison –recette matérialisée » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance ou compte 45100000 « Collectivités
et groupements ».
Il est procédé ensuite, au transfert des recettes au comptable assignataire concerné,
comme cité plus haut.
Les titres d’annulations et de dégrèvements émis par les ordonnateurs ou les sous
ordonnateurs concernés sont adressés au percepteur pour leur prise en compte dans ses
écritures comptables.
Dans le cas où le percepteur reçoit des titres d’annulations ou de dégrèvements émis par
les services ordonnateurs au profit de redevables au titre des créances non payées
concernant les droits simples, le percepteur passe l’écriture comptable suivante :
- Titre d’annulation reçu au titre d’un impôt avec prise en charge :
moins débit classe 3, selon la nature de la créance ;
moins crédit classe 7 ou classe 4, selon la nature de la recette.
Si le contribuable est redevable envers l’Etat d’autres créances exigibles, le percepteur est
tenu d’appliquer le montant de l’excédent de versement aux côtes non encore recouvrées.
L’application du montant de l’excédent de versement aux créances dues donne lieu à
l’écriture comptable suivante :
Une fois la remise gracieuse accordée au redevable par les services ordonnateurs, le
percepteur doit, après réception des ordres de paiement y afférents, appliquer lesdits
ordres de paiement pour apurer les accessoires.
- Remise gracieuse des majorations de retard d’assiette :
débit : compte 61372000 « remises gracieuses de dettes » ;
crédit : compte 34829000 « annulation – majorations, amendes et pénalités ».
- Remise gracieuse des pénalités d’assiette
débit : compte 61372000 « remises gracieuses de dettes » ;
crédit : compte 34829000 « annulation – majorations, amendes et pénalités ».
L’imputation définitive des droits simples est constatée à travers la passation de l’écriture
suivante :
débit : compte 48411300 « recettes à classer - percepteurs » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance.
Cette opération se traduit simultanément par le transfert des recettes au comptable
assignataire concerné.
Le transfert des ordres de paiements des remises gracieuses des majorations de retard,
pénalités et amendes au comptable assignataire se traduit par l’écriture comptable
suivante :
Les impôts payés par anticipation peuvent être réglés soit en numéraire soit par chèque
bancaire.
III.1.1. IPPA « en numéraire »
Pour les impôts payés par anticipation en numéraire, l’écriture comptable à constater est la
suivante :
Les versements des chevillards sont effectués quotidiennement par le régisseur qui les
verse à la caisse du trésorier de rattachement en sa qualité de gestionnaire des collectivités
territoriales. Ce dernier assure par la suite le transfert des recettes encaissées par un avis
de règlement au percepteur concerné.
L’avis de crédit émis par le TPP et transmis au percepteur donne lieu à l’écriture comptable
ci-après :
Toutes les sommes perçues en trop doivent être consignées dans un compte « excédent de
versement» jusqu'à ce qu’elles soient remboursées au bénéficiaire ou appliquées.
La comptabilisation d’un trop perçu donne lieu à la passation de l’écriture comptable
suivante :
Les recettes sont imputées au compte d'imputation provisoire recettes à classer (RAC),
lorsque l'opération est en attente de transfert ou lorsqu’il manque au comptable concerné
des éléments d’identification desdites recettes.
La comptabilisation des recettes à classer (RAC) selon le mode de règlement, se traduit par
l’écriture comptable suivante :
débit : classe 5 comptes financiers ou compte 36110000 « compte de liaison-
dépense matérialisée » ou compte 36010000 « Compte de liaison- dépense
dématérialisée » ;
crédit : compte 48411300 « recettes à classer- percepteurs ».
Les rejets de virements sont effectués soit par Bank Al Maghrib, soit par le comptable de
rattachement après le contrôle effectué sur les pièces justificatives reçues au motif de
l’existence d’une irrégularité au niveau du règlement de la dépense.
La réception de l'avis de crédit indiquant le montant du rejet donne lieu à l'écriture
comptable suivante :
débit : compte 36000000 « compte de liaison- recette dématérialisée » ;
crédit : compte 48411400 « rejet de virement ».
Les écritures comptables relatives aux propositions en non-valeur sont constatées comme
suit :
débit : compte 61941000 « dotations aux provisions pour dépréciations-
redevables-impôts directs et taxes assimilées » ;
crédit : compte 39410000 « PNV redevables impôts directs et taxes assimilées »
La proposition en non-valeur peut faire l’objet soit d’admission en non-valeur de la créance
par les services ordonnateurs, soit de rejet de la proposition en non-valeur.
Dans le cas de rejet de la proposition en non-valeur (PNV) par l’ordonnateur, l’écriture
comptable suivante est constatée par le percepteur:
débit : classe 3, selon la nature de la recette ;
crédit : compte 71940000 « reprise sur provisions pour dépréciation des créances
de l’actif circulant ».
En cas de non réponse par les services ordonnateurs dans les délais prévus par la
réglementation en vigueur, la créance proposée en non-valeur est admise en non-valeur
d’office. Le percepteur procède d’abord à l’annulation de l’écriture comptable de la
proposition en non-valeur, et passe ensuite l’écriture comptable qui retrace l’admission en
non-valeur.
L’annulation de l’écriture comptable de la proposition en non-valeur donne lieu à la
passation de l’écriture comptable suivante :
Si en dépit des vérifications et des contrôles qui s’imposent, l’origine du déficit de caisse n’a
pas pu être déterminée, le montant du déficit doit être constaté dans un compte dit
« déficit de caisse ».
L’écriture comptable est retracée comme suit :
débit : compte 34850000 « déficit de caisse » ;
crédit : compte 51154000 « numéraire chez les percepteurs ».
- Régularisation du déficit de caisse :
Dans le cas où le déficit de caisse est couvert par règlement de la compagnie d’assurance
par chèque, l’écriture de régularisation du déficit est la suivante :
débit : compte 51113000 « chèques reçus » ;
crédit : compte 34850000 « déficit de caisse ».
L’envoi du chèque au comptable de rattachement pour remise à l’encaissement
débit : compte 36110000 « compte de liaison- dépense matérialisée » ;
crédit : compte 51113000 « Chèques reçus ».
Dans le cas où le comptable comble lui-même le déficit constaté, l’écriture comptable est la
suivante :
débit : compte 51154000 « numéraire chez les percepteurs » ;
crédit : compte 34850000 « déficit de caisse ».
L’opération de rejet de chèque est initiée par le comptable de rattachement. Dès réception
des chèques rejetés, le percepteur procède à l’écriture suivante :
débit : compte 38411100 « rejet de chèque » ;
Crédit : compte 36110000 « compte de liaison -dépense matérialisée » (emploi
de l’avis de débit du TPP).
Le percepteur adresse au titulaire du chèque « par lettre recommandée avec accusé de
réception », une mise en demeure de se libérer, dans un délai de cinq jours qui suit la
remise de la lettre au destinataire.
Si le redevable se présente chez le percepteur, pour régulariser le montant du chèque en
souffrance, cette opération donne lieu à l’écriture comptable suivante :
La régularisation de la consignation relative au rejet de chèque est faite soit par
paiement en numéraire soit par un chèque certifié, si le rejet du chèque est motivé par le
manque de provisions ou s’il est initialement mal libellé.
- Régularisation du rejet de chèque en numéraire :
débit : compte 51154000 « numéraire chez les percepteurs » ;
crédit : compte 38431100 « rejet de chèque -percepteurs ».
- Régularisation du rejet de chèque par chèque certifié :
débit : compte 51113000 « chèques reçus » ;
crédit : compte 38431100 « rejet de chèques ».
Les créances publiques se rapportant aux impôts, droits et taxes, peuvent faire l’objet d’une
amnistie fiscale édictée par loi de finance de l’année, faisant ainsi, bénéficier les
contribuables de l’annulation de créances fiscales.
Les créances faisant l’objet d’amnistie fiscale sont constatées en tant que charges donnant
lieu aux écritures comptables ci-après :
débit : compte 61373000 « amnisties » ;
crédit : classe 3, selon la nature de la créance
crédit : compte 34819000 « frais de recouvrement forcé – annulations » ;
crédit : compte 70890000 « autres produits régaliens - annulations».
Le percepteur est chargé du paiement des dépenses, soit sur ordre émanant des
ordonnateurs accrédités, soit au vu des titres présentés par les créanciers, soit de leur
propre initiative, ainsi que de la suite à donner aux oppositions et autres significations.
Les types de dépenses que le percepteur est chargé de régler peuvent notamment,
concerner le paiement des pensions françaises ainsi d’autres allocations et rentes.
L’écriture relative au paiement des pensions et rentes par le percepteur donne lieu, selon le
cas, à l’écriture suivante :
- Paiement en numéraire :
débit : 38412200 « dépenses à transférer- percepteurs » ;
crédit: compte 51154000 « numéraire chez les percepteurs ».
En fin de mois, le compte pièces de dépenses à régulariser (PDR) est soldé par le transfert
au comptable de rattachement, en passant l’écriture comptable suivante :
débit : compte 36110000 « compte de liaison-dépense matérialisée » ;
crédit : 38412200 « Dépenses à transférer-Percepteurs ».
- Paiement par CCP :
débit : 38412200 « dépenses à transférer-Percepteurs »
crédit : compte 51144000 « CCP des percepteurs ».
En fin de mois, le compte pièces de dépenses à régulariser (PDR) est soldé par le transfert
au comptable de rattachement et la passation de l’écriture comptable ci-après :
débit : compte 36110000 « compte de liaison- dépense matérialisée » ;
crédit : 38412200 «dépenses à transférer- percepteurs ».
Ces opérations de recettes et de dépenses peuvent résulter soit de l'émission d'un titre de
recette ou d’un ordre de paiement par l'ordonnateur, soit d'un encaissement ou d'un
décaissement de fonds, soit d'un virement ou versement par l'intermédiaire du compte
courant postal, soit d'un transfert d'une recette ou d'une dépense d'un compte d'imputation
définitive, soit enfin d'un versement des régisseurs de recettes ou d’avances accordés aux
régisseurs de dépenses des collectivités territoriales.
Les opérations effectuées par le percepteur pour le compte des collectivités territoriales
concernent le versement des régisseurs de recettes d’une collectivité territoriale en
numéraire, le recouvrement sur titre des taxes locales et le recouvrement pour le compte de
collègues.
Pour les encaissements reçus par avis de crédit, l’écriture comptable suivante est constatée:
débit : compte 36000000 « Compte de liaison- recette dématérialisée » ;
crédit : compte 45100000 «Collectivités territoriales et groupements ».
En ce qui concerne les encaissements par virement au compte CCP du percepteur, celui-ci
procède à la passation de l’écriture comptable ci-après :
débit : compte 51144000 « CCP des percepteurs » ;
crédit : compte 45100000 « Collectivités territoriales et groupements ».
Les retenues sur salaire concernent les précomptes sur salaires au profit :
- Régime Collectif d’Allocation de Retraire (RCAR);
- Caisse Marocaine de Retraire (CMR) ;
- Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) ;
- Etat au titre d l’IR (retenu à la source).
Le percepteur procède à l’écriture comptable suivante :
débit : compte 4510000 « Collectivités territoriales et groupements» ;
crédit : compte 36000000 « compte de liaison-recette dématérialisée ou compte
36100000 « compte de liaison- recette matérialisée ».
crédit : compte 36900000 « compte de liaison technique » pour l’impôt sur le
revenu (IR).
La constatation de la recette au titre de l’IR donne lieu à l’écriture comptable suivante :
débit : compte 36900000 « compte de liaison technique » ;
crédit : compte 70141000 « impôt sur le revenu - émission sur rôle ».
Le compte 36900000 est utilisé lorsque le précompte et l’imputation de l’IR interviennent
au niveau du même poste comptable.
Le transfert des recettes ainsi constatées au titre de l’impôt sur le revenu est comptabilisé
comme suit :
débit : compte 36200000 « contrepartie des transferts des opérations de
recettes» ;
crédit : compte 36000000 « compte de liaison-recette dématérialisée ».
- Les erreurs constatés pour une journée « j » par un poste comptable après
verrouillage des applications métiers ne constituent pas un motif de non
validation du rapport quotidien généré par le système d’information du plan
comptable de l’Etat (SIPCE) ;
- Les redressements correspondants sont effectués à partir de j+1 et donnent lieu
soit à des écritures de contrepassation des écritures précédemment constatées
soit à des écritures de signe négatif au débit ou au crédit des comptes concernés;
- Les redressements en ce qui concerne la comptabilité budgétaire sont effectués
par une écriture en moins au niveau de la rubrique ayant supporté à tort
l’opération et une écriture en plus à la rubrique devant supporter ladite
opération;
- Les redressements portant sur des opérations de recettes ou de dépenses ayant
fait l’objet d’avis de règlement à destination d’un autre poste ne peuvent être
effectués sans son aval et peuvent être effectuées dans certain cas par l’envoi
d’avis de règlement pour des signes négatifs.
Noureddine BENSOUDA
Comptes financiers
Comptes
38421200 Dépenses à régulariser
transitoires
38412100 Percepteurs- compte transitoire - débiteur
Comptes de produits
708 Autres produits régaliens
de fonctionnement
Produits divers du Budget Général, des
715 Comptes Spéciaux du Trésor, des SEGMA
et des comptes de trésorerie
Disponibilités
Numéraire chez les
1003 Numéraire 51154
Percepteurs
82.15 CCP 51144 CCP des Percepteurs
Services gérés
Services gérés
4410 Créances des collectivités
60.03 territoriales et groupements
Règlements
Comptes de liaisons
internes
SC1 : Règlement du
Compte de liaison - recette
82.01 percepteur au comptable 36000000
dématérialisée
supérieur
Compte de liaison - dépense
36010000
dématérialisée
61373000 Amnisties
Sous total Poste 613
Sous total Rubrique 61
Sous total Classe 6
1 Comptabilité générale
Total :
Mode de Paiement :
Année antérieure
113010101 Taxe de services
990 communaux
113010101
Taxe habitation
890
Sous Total
Année précédente
113010101 Taxe de services
990 communaux
Sous Total
TOTAL : Annulation
Déconsignation
Année précédente
113010101 Taxe de services
990 communaux
113010101
Taxe habitation
890
Sous Total
TOTAL : Déconsignation
Année précédente
113010101 Taxe de services
990 communaux
113010101
Taxe habitation
890
114010102
Taxe professionnelle
590
Sous Total
TOTAL : Avec pec (cotes vivantes)
TOTAL : Encaissement via Avis de
Constatation de Recettes
Remise gracieuse
Au comptant
Droit Amendes Pénalités Majorations Majoration Pénalités Frais
Nature Total
Simple Ord Ord Ord TGR TGR poursuite
Année courante
114010102
Taxe professionnelle
590
Sous Total
TOTAL : Avec pec (cotes vivantes)
TOTAL : Encaissement par chèque
IPPA par chèque
Au comptant
Droit Amendes Pénalités Majorations Majoration Pénalités Frais
Nature Total
Simple Ord Ord Ord TGR TGR poursuite
TOTAL : Chèque
TOTAL : Au comptant
Avec pec (cotes vivantes)
Droit Amendes Pénalités Majorations Majoration Pénalités Frais
Nature Total
Simple Ord Ord Ord TGR TGR poursuite
Année antérieure
110001300
Impôt sur les sociétés
05000116
110001300 Taxe sur la valeur ajoutée
050004090 à l’intérieur
Sous Total
Année courante
114010102
Taxe professionnelle
590
Sous Total
Année précédente
113010101 Taxe de services
990 communaux
114010102
Taxe professionnelle
590
Sous Total
TOTAL : Avec pec (cotes vivantes)
Contrainte extérieure
Au comptant
Droit Amendes Pénalités Majorations Majoration Pénalités Frais
Nature Total
Simple Ord Ord Ord TGR TGR poursuite
TOTAL : Encaissement en
numéraire pour collègue
TOTAL : Numéraire
Situation de disponibilité
Poste : Journée du :
Opérations XX / XX / 20XX
Numéraire
Recette de la journée
Dépenses de la journée
Solde en écriture
Constitution de l’encaisse en numéraire :
Billets de banque
Monnaie d’appoint
Timbres fiscaux
Autres valeurs
TOTAL :
Différences en + ou en -
TOTAL :
- Dépenses de la journée
Solde en écriture
Avoir au compte (dernier relevé
comptabilisé)