6.BTC Non Stabilisé
6.BTC Non Stabilisé
6.BTC Non Stabilisé
5. Enduits ....................................................................................................................................... 24
V. Avantages et inconvénients des BTC ............................................................................................ 25
1. Avantages .............................................................................................................................. 25
2. Inconvénients......................................................................................................................... 26
VI. Etude comparative entre BTC et parpaings ............................................................................... 27
Cas général ................................................................................................................................ 27
Application : cas du projet......................................................................................................... 27
a. Cas des parpaings .................................................................................................................. 28
b. Cas des BTC .............................................................................................................................. 28
VII. Projet de construction : maison à usage d’habitation ................................................................ 26
Table de figures
Figure 1 : immeuble de briques de terre crue .......................................................................................... 6
Figure 2 : école à Tombouctou ............................................................................................................... 6
Figure 3 : blocs pleins ............................................................................................................................. 7
Figure 4 : bloc évidé ................................................................................................................................ 7
Figure 5 : bloc alvéolaire ......................................................................................................................... 7
Figure 6 : résistance en compression en fonction de la norme ................................................................ 8
Figure 7 : test de consistance ................................................................................................................. 11
Figure 8 : test du cigare ......................................................................................................................... 11
Figure 9 : test de retrait.......................................................................................................................... 12
Figure 10 : broyeur ................................................................................................................................ 14
Figure 11 : broyeur ................................................................................................................................ 14
Figure 12 : tamis .................................................................................................................................... 14
Figure 13 : pulvérisateur........................................................................................................................ 15
Figure 14 : courbe Proctor ..................................................................................................................... 15
Figure 15 : illustration de la compression par la presse ........................................................................ 16
Figure 16 : remplissage du bac doseur .................................................................................................. 17
Figure 17 :remplissage du moule .......................................................................................................... 17
Figure 18 : compression à l’aide du levier ............................................................................................ 17
Figure 19 ............................................................................................................................................... 17
Figure 20 : démoulage ........................................................................................................................... 18
Figure 21 ............................................................................................................................................... 18
Figure 22 : grosse unité de production : ALROMA .............................................................................. 19
Figure 23 : maçonnerie de soubassement .............................................................................................. 20
Figure 24 : réalisation du béton cyclopéen ............................................................................................ 20
Figure 25 : ............................................................................................................................................. 22
Figure 26 : toiture inclinée .................................................................................................................... 24
Introduction
I. Contexte et justification
La terre crue est sans doute le matériau de construction le plus vieux du monde.
D’après les statistiques, près de 30 % de la population mondiale vit dans un habitat en terre.
Par ailleurs , en plus d’être disponible localement , la terre est une ressource naturelle
inépuisable ; socle de la grande partie des constructions et ouvrages de génie civil, la terre
s’est insérée au fil des temps dans les construction de l’homme en passant par de nombreuses
technologies jusqu’à aboutir au Bloc de terre comprimé (BTC) . En effet, ce matériau
nouveau (pour rappel, la première presse pour fabriquer les BTC a été mise au point en 1952)
permet de construire des bâtiments tout aussi contemporains et avec une rapidité d’exécution
défiant toute concurrence une fois les maçons formés correctement. Ainsi, ce thème d’exposé
s’inscrit dans un contexte important pour le futur ingénieur en génie civil car ce dernier doit
connaitre le matériau de construction utilisé, en effet il doit savoir quand, comment et
pourquoi utiliser ce matériau.
1. Historique
La terre crue est sans doute le matériau de construction le plus vieux du monde. 30 % de
la population mondiale vit dans un habitat en terre. Ainsi, l’utilisation de la terre comme
matériau de construction a connu de profondes mutations à travers tous les continents depuis
les temps anciens jusqu’à nos jours.
a. Au moyen Orient
les anciennes traces de terre crue remontent à 10000 ans à Jéricho et Mureybet (Syrie). La
technique utilisée est alors l'empilement de pains de terre façonnés à la main. Il y a 8 500 ans,
la brique de terre apparaît (site de Çatal Höyuk, en Anatolie). Puis il y a 7 000 ans, une
architecture de terre fait son apparition avec les ouvrages de fortification, suivent l'apparition
des coupoles il y a 6 500 ans, les temples monumentaux et les villes-temple il y a 5 000 ans
avec Sumer
b. En Asie
c. En Amérique
L'emploi de la brique crue apparaît entre 500 av. J.-C. et 600 ap. J.-C. Les civilisations
précolombiennes ont également utilisé la terre crue. Un des exemples les plus connus est
Chan Chan, au Pérou, grand ensemble de douze palais construits sur une surface de 20 km² en
bordure de l'océan. À Taos, les habitations empilées configurent une forme pyramidale à
degrés. Les murs d'adobe sont enduits de terre mêlée de paille finement hachée, boules de
terre jetées et lissées à la main. les toitures à "vigas" couvertes de brindilles sont recouvertes
de terre damée
d. En Afrique
Le rôle joué par le continent africain dans l'évolution humaine fut considérable. C'est en
Afrique que l'on situe l'apparition même de l'homme. c'est aussi en Afrique que s'est épanouie
la civilisation égyptienne durant près de trois
millénaires. Aux premiers établissements humains
des sites de Merimdé et du Fayoum (delta du Nil),
datés du Ve millénaire av. J.-C., correspond un
habitat de clayonnages de roseaux et de
branchages enduits d'argile ou remplis de mottes
de terre. Le matériau est modelé puis moulé en
briques crues qui sèchent sous le soleil. On peut
citer l'architecture des mosquées soudanaises
(mosquées de Tombouctou, XIIIe siècle apr. J.-C.,
Figure 2 : école à Tombouctou
de Djenné).
2. Description du matériau
Les briques de terre comprimée, souvent dénommées BTC, sont de la terre tamisée
(0,5 à 0,8 mm au tamis) très légèrement humide qui est fortement comprimée à l'aide d’une
presse (mécanique ou hydraulique). Cette compression permet de soustraire l'air dans le bloc
afin de l'imperméabiliser et d'augmenter sa résistance.
Les BTC se décline suivant plusieurs formes en fonction des usages. Selon le travail qui sera
réalisé (maçonnerie porteuse, maçonnerie de remplissage, maçonnerie armée, travaux
particuliers, pose par juxtaposition, pose par emboîtement,…), la brique la mieux adaptée sera
choisie.
o Les blocs pleins : ils conviennent pour les usages variés
o Les blocs creux : dont les vides représentent 15 à 30 % du volume et qui
permettent un allégement du bloc et une meilleure accroche du mortier
o Les blocs évidés ou claustras :
o Les blocs alvéolaires : présentent un pourcentage de vides plus important
o Les blocs à emboitement : ils ne nécessitent pas de mortier lors de la pose.
o Les blocs spéciaux : ils sont fabriqués exceptionnellement pour des applications
particulières.
Les propriétés des BTC dépendent de nombreux paramètres tels que la terre utilisée,
la méthode de compactage, l’utilisation d’un stabilisant, … De ce fait, elles sont difficilement
quantifiables car elles varient d’une production à l’autre.
a. Resistance à la compression
b. Densité
La masse volumique des BTC est généralement comprise entre 1500 et 2000 𝐾𝑔⁄𝑚3 . Elle
est liée au type de compactage et à la force de compaction appliquée lors de la production
ainsi qu’aux caractéristiques des matériaux utilisés et à leur teneur en humidité lors de la
presse. La masse volumique des briques en terre cuite est fort semblable à celle des BTC avec
une moyenne de 1800 𝐾𝑔⁄𝑚3
L’absorption d’eau est fonction de l’âge des briques et de la teneur en argile. Elle
influence fortement la résistance et à la durabilité des BTC. Cette propriété d’absorption et de
désorption est très importante pour ce qui est du confort intérieur de la construction car elle
permet une régulation hygrothermique qui conserve un taux d’humidité relativement stable à
l’intérieur. Le taux d’absorption d’eau ne doit pas être trop élevé pour éviter tout gonflement
de la fraction argileuse ou toute perte de cohésion du BTC. Pour cela, du sable peut être ajouté
au mélange. L’ajout de fibres augmente quant à lui l’absorption d’eau. Ainsi, pour des BTC
stabilisés au ciment, l’absorption est de l’ordre des 10%, pour des blocs stabilisés à la chaux,
elle est d’environ 12% et pour les blocs stabilisés aux fibres, elle est aux alentours des 13%.
d. Durabilité
Le principal inconvénient des BTC est leur dégradation sous l’action des intempéries : la
succession des phénomènes climatiques de pluie, soleil, froid, humidité et vent détériore le
matériau. Les principales dégradations observées sont les fissures de retrait, l’érosion, le
sapement à la base du mur et la détérioration mécanique.
e. Resistance à l’érosion
Pour évaluer la résistance à l’érosion des BTC non stabilisées ,on effectue le test de
l’érosion par goutte à goutte. Il permet d’évaluer les dommages causés par l’eau sur les
BTC . La norme néo-zélandaise NZS limite l’indice d’érosion à 5, c’est-à-dire que le
diamètre d’érosion doit être inférieur ou égal à 120mm, tandis que les normes indiennes IS
1725 et sri-lankaises SLS 1382 limitent l’érosion à l’indice 1, soit un diamètre d’érosion
limité à 10mm. Pour l’essai d’érosion par goutte à goutte, la perte de poids maximale du BTC
devrait être comprise entre 5 et 10%.
f. Propriétés thermiques
g. Retrait au séchage
1. La préparation de la terre
a. L’extraction de la terre
Il est important de procéder à une analyse qualitative des terres que l’on souhaite
employer pour la fabrication des BTC. Pour faire ces analyses il faut effectuer (pour avoir un
échantillon représentatif) Plusieurs prélèvement, en plusieurs endroit du lieu prévu d’extraction.
Le but ici est d’évaluer la proportion des différents éléments constitutif de la terre on procède
par tamisage et décantation à l’issu desquelles on réussit à séparer les graviers des sables fins
et du mélange argile limons puis ce mélange argile limons va subir des tests permettant
d’évaluer indépendamment la proportion de chacun de ces deux éléments.
• Le test du cigare :
On fabrique un boudin de la grosseur d’un cigare et d’environ 25 cm de long et on
avance le boudin lentement dans le
vide. On note de 1 à 10 le
comportement de l’échantillon
comparativement à ceux d’argile
pure et limon pur.
• Le test du retrait
a.2 les critères de sélection de la terre pour la fabrication des BTC non
stabilisés
La terre exploitable pour la fabrication des BTC est une terre sélectionnée ; les critères étant :
- La localisation : il est fortement déconseillé (sauf dans des zones arides) d’exploiter les
couches en surface en raison de la présence de trop nombreuses matières organique. La
terre exploitable est celle située sous cette couche organique allant de quelques
centimètres à plusieurs mètres.
Cette composition étant idéale elle est presque impossible à avoir ce que l’on
cherche le plus souvent c’est une de proximité ; on peut aussi ajouter des graviers ou du sable
lorsque ces derniers sont en manque dans la terre extraite.
Les gravier et sable assurent la structure des BTC et les argiles agissent à la manière d’une
colle. Il est alors conseiller de chercher à avoir un total d’environ 15 à 25% du total d’argiles.
Ce pourcentage varie en fonction de la granulométrie des éléments inertes dans la terre
analysée : plus les éléments sont fins plus il y’a de surface à enrober, plus il faudra d’argile. Il
varie également en fonction de la qualité des argiles c’est ainsi qu’à 70% on peut avoir des
résultats satisfaisants.
C’est ainsi que ces deux critères de choix permet d’employée des terres susceptible de donner
au BTC des caractéristiques tel :
- Une bonne cohésion dans le matériau : garanti par une présence d’argiles de bonne
qualité en quantité suffisante pour lier les autres éléments entre eux
- Une bonne plasticité : de sorte que la déformation du matériau doit se faire sans
fissuration
- Une terre compressible qui devient plus dense lors du compactage
- Une granulométrie qui sera tel que les éléments du matériau seront très ben organisé
sans laisser de vide.
Lorsque le site est jugé bon ou en ayant connaissance des corrections qu’il faut apporter on peut
alors extraire la terre. Le matériel est fonction de la quantité des blocs. En industrie on procède
avec :
➢ Des bennes
➢ Des pelleteuses
➢ Des Caterpillar
Pour une production plus faible on peut se servir de :
➢ Pioches
➢ Pelles
➢ Brouettes
b. Le broyage
Figure 11 : broyeur
Figure 10 : broyeur
c. Le tamisage
Figure 12 : tamis
d. La régularisation de l’humidité
Figure 13 : pulvérisateur
a. Typologies de presse :
Figure 20 : démoulage
Pour construire en bloc de terre comprimés il faut considérer deux grands problèmes ; le
problème de structure qui oblige à respecter le principe de bonne résistance à la compression et de
faible résistance à la traction des briques, et le problème d’humidité. Les dispositifs de constructions
sont conçus de manière à solutionner ces deux problèmes.
1. les fondations
2. les murs
La maçonnerie en blocs de terre comprimée permet de réaliser soit des murs porteurs, des mus minces
ou des murs épais.
Pour l’ensemble des systèmes de murs en blocs de terre comprimés non stabilisé les principaux défis
sont la résistance à l’écrasement, les charges excentriques verticales, le flambement, et les charges
horizontale. Pour résoudre ces problèmes il est important de bien connaitre les matériaux utilisés et
d’employer des techniques de mise en œuvre efficace.
a. L’appareillage
L’appareillage ici désigne le mode de rangement des briques dans toutes les directions d’une structure
en maçonnerie. Le but de l’appareillage est de garantir la stabilité, la résistance et la cohésion d’une
structure de maçonnerie en petits éléments. L’appareillage aide à éviter les coups de sabre (la
superposition de deux joints verticaux) qui risque de favoriser la propagation des fissures.
L’appareillage choisi pour un ouvrage en blocs de terre comprimés non stabilisé dépend du type de
structure, de sa taille, et de l’effet esthétique recherché.
Les blocs peuvent être disposé de trois manière différentes ; en « panneresse », en « boutisse » ou en
« carreau ».
Pour une disposition en panneresse, ce sont les champs des blocs qui sont présentés, tant dis que la
disposition en carreau présente les faces des blocs et la disposition en boutisse, les bouts et les chants.
Les têtes de murs utilisés en début des assises peuvent être des blocs demis, des blocs trois quarts ou
des blocs entiers. Ceci permet des dispositions particulières pour les angles de murs et les
embranchements. L’épaisseur des murs va aussi dépendre de ces dispositions.
b. Les mortiers
Le mortier est un mélange d’agrégats, et de liant (chaux ou ciment) dans des proportions bien définis.
Le rôle du mortier dans la maçonnerie est de liaisonner les blocs de terre, transmettre les efforts entre
les éléments et de distribuer les efforts sur toute la surface des blocs de terre. Un bon mortier doit avoir
une bonne ouvrabilité. Il doit présenter une bonne cohésion et un pouvoir de rétention de l’eau. Il est
important qu’il puisse aussi accepter la déformation et avoir une bonne perméabilité à l’eau. Par-
dessus tout il doit présenter une bonne résistance mécanique. Sa résistance à la compression et à
l’érosion doit être la même que celle des blocs de terre. Ceci parce que une résistance inférieure à
celle des blocs exposera les blocs de terre à l’érosion, l’infiltration d’eau et la détérioration. Tandis
qu’une résistance supérieure va favoriser l’érosion des blocs et leur fissuration.
Pour ce fait la texture d’un bon mortier doit être plus sableuse que celles des blocs. Il doit contenir du
sable grossier. Pour une plus grande efficacité il faut veiller à ce que l’eau de gâchage soit propre, que
la surface des blocs soit préparée, que le mortier ne sèche pas trop vite et dimensionner l’épaisseur des
joints de 1 à 1.5cm.
3. le chainage
Le rôle principal du chainage est de liaisonner les murs, notamment pour reprendre les efforts
horizontaux, ceux de nature verticale étant repris par les fondations. Cet effet de liaisonnement ne peut
être garanti si le chainage est parfaitement connecté au mur et s’il est rigide et indéformable. Pour ce
fait, les principaux matériaux utilisés pour le chainage sont le bois, l’acier ou le béton. Ils doivent
avoir une bonne adhérence avec la maçonnerie en bloc de terre comprimés pour une bonne efficacité.
Dans le cas du chainage en bois ou en acier, ils sont posés en bain de mortier dans l’épaisseur du mur,
tant dis que les chainages en béton armés sont coulés en couronnement de l’épaisseur du mur soit dans
les blocs spéciaux évidés ou dans un système d’appareillage des blocs constituant un coffrage perdu.
4. la toitures
Les ouvrages en blocs de terre comprimée doivent être protégés par une bonne toiture,
particulièrement dans les régions climatiques marquées par des pluies abondantes. Elle épouse le
ruissellement des pluies au-delà du mur et joue un rôle essentiel dans la préservation contre la
pathologie d’humidité qui représente un risque majeur.
Les types de toitures utilisées pour les ouvrages construits en blocs de terre comprimés sont les
suivants.
➢ Les toitures plates
Elles sont généralement réalisées suivant le principe des planches précédemment évoqué, soit
à poutres de bois, poutrelles de bétons ou d’acier et entrevous en blocs de terre comprimée.
Les principaux défis de ces toitures sont l’étanchéité, la diminution de la dilatation thermique
et le drainage du toit.
➢ Les toitures inclinées
Elles sont réalisées en corps de charpente en bois et couverture en tuiles, tôles ou bacs d’acier.
Leur pente doit être suffisante ainsi que la largeur du débord de toiture (qui doit (être au
minimum 30cm). Pour favoriser un rejet de l’eau de pluie au-delà du mur.
➢ Les toitures courbées
Les toitures courbés sont réalisées sous forme de voutes ou de coupoles. Les principaux
problèmes sont de même nature que pour les toitures plates.
Il est important de noter ici que les toitures peuvent aussi être fait en blocs de terre comprimés de
la même manière que les coupoles et les voutes. Les problèmes principaux qu’ils posent sont ; la
charge trop élevé qu’ils imposent à la structure ; le problème de calcul de structure ; le problème
d’étanchéité ; et aussi celui de la dilatation thermique. Elles doivent être protégées avec soin avec
des enduits étanches régulièrement entretenus. Ce pendant la toiture en bloc de terre comprimé
reste très économique.
5. Enduits
Les blocs de terre comprimés non stabilisé, pour des raisons d’esthétique et de protection contre
l’humidité et l’usure, doivent être recouverts d’une protection qu’on appelle enduit.
Les enduits en mortier s’effectuent généralement en trois couches, mais deux couches peuvent suffire.
La première couche, dénommée « gobetis », est constitué d’un mortier assez fluide et d’une épaisseur
de 3 à 5mm.La deuxième couche, dénommée « crépis » ou encore « corps d’enduit » est appliquée au
moins deux jour après le gobetis. Elle est épaisse de 8 à 20mm et ne doit présenter aucune fissure. La
troisième couche, dénommée « enduit de définition », achève la réalisation de l’enduit et colmate les
éventuelles fissures de retrait du crépi. Son épaisseur n’est que de quelques mm
En dehors du mortier, d’autres types d’enduits peuvent être utilisés pour les revêtements de murs en
bloc de terre comprimée non stabilisé notamment les enduits au plâtre, en coulis de ciment ou en
chaux hydraulique. Ces enduits doivent respecter le principe respiratoire de la brique, être élastique et
capable de résister à l’eau surtout s’ils sont utilisés à l’extérieure.
1. Avantages
L’utilisation de la brique de terre comprimée est une alternative à l’importation. Les BTC
contribuent ainsi à la mise en valeur des ressources locales.
2. Inconvénients
Dispositifs de construction
Cas général
Dans le même ordre d’idées, les constructions en matériaux locaux sont moins chers
qu’en utilisant les parpaings, car selon une étude réalisée par la MIPROMALO, un mur
réalisé en BTC fabriqué sur site de construction permet de faire une économie de 30 à 40 %
comparé à celui en parpaing de sable et de ciment. En plus, le mur en BTC n’a pas
nécessairement besoin de crépissage ou de peinture.
Nous allons mener une étude comparative sur les éléments de structure poteaux et chainage ainsi
que le remplissage en effet , nous supposons que les fondations, la toiture sont réalisés avec les mêmes
procédés de construction . Notre construction a une longueur totale de remplissage de
on a 11 poteaux
Pour une estimation du prix des poteaux on intègre : prix béton , prix acier, prix du sable prix
de gravier 5/15, prix de l’eau
Le volume d’un poteau est : 𝑉𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 = 3 ∗ 15 ∗ 15 ∗ 10−4 = 0.0675 𝑚3
Pour un dosage en ciment de 350 𝐾𝑔/𝑚3 on aura une masse de ciment de
𝑀𝑐 = 0.0675 ∗ 350 = 23.625 𝐾𝑔
Il nous faudra donc un ½ sac de ciment . sachant que le prix d’un sac est de 4500 Fcfa , le cout
pour le ciment sera de 2250 Fcfa. En procédant de même pour les autres matériaux, on a le
prix d’un poteau qui est de 10600 Fcfa. Ainsi, le prix estimatif total pour le remplissage est :
𝑪𝟏 = 𝟏𝟏 ∗ 𝟏𝟎𝟔𝟎𝟎 = 𝟏𝟏𝟔𝟔𝟎𝟎 𝑭𝒄𝒇𝒂
➢ Remplissage
La surface du parpaing étant de 0.08 𝑚2 pour tout le projet, on aura besoin de 3128
parpaings. Sachant que le prix du parpaings de 15 est 250 Fcfa ainsi, le cout total pour le
remplissage serait à 𝑪𝟐 = 𝟑𝟏𝟐𝟖 ∗ 𝟐𝟓𝟎 = 𝟕𝟖𝟐𝟎𝟎𝟎 𝑭𝒄𝒇𝒂
➢ Chainage
Au final, dans le cas des parpaings pour notre projet, le cout total reviendra à
𝐶 = 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 = 116600 + 782000 + 347256 = 1 245 856 𝐹𝑐𝑓𝑎
➢ remplissage
Ici, les murs seront porteurs, la brique a les dimensions de 29.5𝑐𝑚 ∗ 14𝑐𝑚 ∗ 9𝑐𝑚 ainsi, la surface de
la brique est 𝑆 = 29.5 ∗ 9 ∗ 10−4 = 0.02655 𝑚2 ainsi le nombre de btc utilisé est de :
250.18
𝑛= = 9423 𝑏𝑡𝑐
265.5 ∗ 10−4
Par ailleurs, d’après les résultats de la MIPROMALO, le btc s’élèvera à un cout de 100 Fcfa ainsi, le
prix total de remplissage sera : 𝐶1 = 9423 ∗ 100 = 942300 𝐹𝑐𝑓𝑎
➢ chainage :
en constituant des chainages de 15cm*15cm sur la longueur totale des murs d’où le prix
98.28∗7000
𝐶2 = 3
= 229320 Fcfa
Ainsi, le cout total pour les BTC est : 𝐶 = 𝐶1 + 𝐶2 = 942300 + 229320 = 1 237 140 𝐹𝑐𝑓𝑎
Nous constatons que le cout de la construction en Btc est inférieure à celle de la même
construction en parpaings. Ces résultats ne font que corroborer le constat général observé dans
le cas de la construction en BTC