Ce Document Est À Usage Exclusif Et Non Collectif: 49678714 Ingeniose 07/02/2017 17:44
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Société : INGENIOSE
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procédé que ce soit, des pages publiées dans Batipédia, est illicite et constitue une contrefaçon.
CSTB Editions pour INGENIOSE le 07/02/2017 17:44
Joseph Pacitti - [email protected]
GUIDE PRATIQUE
Fondations
Fondations
Conception, dimensionnement et réalisation
Maisons individuelles et bâtiments assimilés
Avec la collection Guide Pratique, le CSTB offre aux professionnels du bâtiment une lecture plus facile
des règles techniques de construction. Recueils de détails d’exécution présentant un large éventail
de situations possibles de mise en oeuvre, ces guides ne remplacent pas les textes de référence,
qu’ils soient réglementaires (lois, décrets, arrêtés…), normatifs (normes, DTU ou règles de calcul) ou
codificatifs (Avis Techniques, CPT…) mais en constituent un complément indispensable.
Ce guide expose les précautions à prendre lors de la conception et de la réalisation des fondations
(fondations superficielles et fondations sur puits) et des dallages en béton pour un ouvrage courant
de type maison individuelle.
Comment apprécier les charges appliquées ? Comment en déduire les dimensions et armatures
correspondantes ? Comment prendre en compte le sol de fondation et estimer sa portance ? Comment
préparer convenablement la plate-forme des dallages posés sur le sol ? Comment traiter les points
à risque : dispositions parasismiques, radiers, dispositions pour les réseaux, traitement des joints,
choix du vide sanitaire ou du plancher porté ?
En s’appuyant notamment sur les DTU 13.12 et 13.3, le Guide Pratique « Fondations » répond à toutes
ces questions et constitue une synthèse accessible sur le sujet.
Cette 3e édition du Guide Pratique « Fondations » prend en compte les normes eurocodes de calcul
des structures et les nouveaux textes réglementaires sismiques.
Ce guide très illustré sera l’outil indispensable de tout professionnel des fondations (maître
d’ouvrage, architecte, BET, bureau de contrôle, entreprise, maçon, etc.).
Il a été rédigé par Ménad Chenaf, directeur adjoint à la direction Sécurité structures et feu au CSTB et
Nicolas Ruaux, responsable du pôle Évaluation à la direction technique du CSTB.
Fondations
> Conception, dimensionnement et réalisation
Maisons individuelles et bâtiments assimilés
SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r
3e ÉDITION
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Fondations
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Ce guide a été réalisé d’après les documents de référence déjà publiés à la date du 15 juillet 2014.
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage,
faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006 Paris), est illicite et
constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées
à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de
l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - article L 122-4 et L 122-5 et Code Pénal article 425).
© CSTB juillet 2014 ISBN 978-2-86891-595-5
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GUIDE PRATIQUE
Fondations
Conception, dimensionnement et réalisation
Maisons individuelles et bâtiments assimilés
En application des DTU 13.12, 13.3 et du fascicule 62, titre V
Ménad CHENAF
Nicolas RUAUX
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Remerciements
Nous remercions l’Institut de Recherche et d’Innovation
sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST) pour la
rédaction des encadrés « prévention sécurité/santé ».
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S OM M AI R E
7 Domaine d’application du guide
9 Fondations
9 1. Sols de fondation
11 2. Dispositions générales et matériaux
13 3. Charges sur les fondations
16 4. Interaction entre fondations
17 5. Fondations superficielles
30 6. Fondations sur puits
32 7. Fondations à redans
33 8. Dispositions parasismiques
36 9. Radiers
38 10. Protection contre les termites
38 11. Dispositions particulières pour les réseaux
41 Les dallages en béton 5
41 1. Constitution et exécution d’un dallage
46 2. Les joints de dallage
49 3. Tolérances d’exécution des dallages
50 4. Canalisations sous dallage
51 5. Cas du vide sanitaire
52 6. Cas du plancher porté
53 Choisir un terrain à bâtir
59 Glossaire
63 Réglementation, normes et autres documents de référence
63 1. Textes législatifs et réglementaires
63 2. DTU - NF DTU
64 3. Autres normes
64 4. Autres documents de référence
67 Index
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CHAPITRE 1
Domaine d’application
du guide
Le présent guide présente de manière synthétique les différentes précautions à
prendre pour concevoir et réaliser les fondations ainsi que les dallages d’un ouvrage
courant, de type maison individuelle.
Deux grandes parties structurent ce guide :
■■ la première partie développe les pratiques et précautions en matière de fondations
superficielles, en explicitant de quelle manière il est possible d’apprécier
correctement les charges appliquées et d’en déduire les dimensions et armatures
correspondantes, en fonction du sol de fondation, dont on apprendra à connaître
l’ordre de grandeur de la portance ;
■■ la seconde partie vise les dallages posés sur le sol, en insistant sur l’importance de
la préparation de la plate-forme.
Ce guide propose des dispositions entrant dans la pratique courante, et qui
permettent de respecter les exigences normatives en la matière.
Les auteurs attirent l’attention de l’utilisateur de ce guide sur le fait que les méthodes et
dispositions présentées ici pourraient se révéler enveloppes par rapport à l’application 7
stricte des exigences normatives figurant dans les normes et DTU concernés. Les
dispositions proposées sont adaptées aux ouvrages de faible importance, du type
maison individuelle, bien que certains aspects puissent également être transposés à
des ouvrages plus importants.
Couverture
Charpente
Plafond
Mur
Chaînage
vertical
Plancher
Soubassement
Sol de
fondation
Semelle filante
CHAPITRE 2
Fondations
1. Sols de fondation
Norme XP P94-011
Pour réaliser un ouvrage durable, il est nécessaire que le projet s’adapte parfaitement
au terrain et à son sous-sol. Même si, pour des raisons juridiques ou commerciales, la
reconnaissance de sol de fondation n’est pas toujours effectuée, elle est très fortement
recommandée et constitue une étape importante qu’il ne faut pas négliger (voir
document de l’Agence Qualité Construction en annexe). Elle peut ainsi éviter des
risques de fissurations importantes, voire de désordres plus importants.
ATTENTION
Les fondations situées sur les terrains sensibles à l’eau, comme les terrains
argileux, nécessitent une étude de sol qui définira les spécifications de
dimensionnement et de réalisation. Cela permet d’éviter des risques
de désordres (fissurations, dislocations, inclinaisons, désaxements,
échappements d’appuis, éclatements de liaisons, etc.) pouvant conduire à 9
la mise hors service du bâtiment. Les terrains argileux sont par nature des
terrains obligeant à des dispositions onéreuses pour les fondations, et ils
exigent de ce fait des précautions particulières dont la reconnaissance de
sol fait partie.
La qualité recherchée d’un sol, en vue d’y ériger une construction, est principalement
sa résistance, exprimée par une valeur de pression (on parle de capacité portante
ou encore de contrainte admissible), qui traduit la capacité du sol à supporter les
charges amenées par la construction, sans déformations notables. Mais ce n’est pas
le seul paramètre important. En particulier, la sensibilité à l’eau peut être un élément
conduisant à une très grande variation de la résistance selon que le terrain est sec ou
qu’il est saturé d’eau.
Le tableau 1 ci-après fournit les valeurs moyennes des contraintes de calcul (c’est-à-
dire à l’état limite ultime) observées pour les différents types de sols rencontrés, et
montre dans quelle mesure les capacités varient pour certains sols en fonction de
leur état d’humidité.
Tableau 1 : Valeurs moyennes des contraintes de calcul observées pour les différents types de sols
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Un sol saturé d’eau impose des conditions délicates d’intervention pour les
travailleurs. Une signalisation adéquate et des mesures d’évacuation d’eau,
par pompage ou drainage provisoire, sont à prévoir pour assurer la sécurité
du chantier.
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À partir de la carte
des zones de gel en France,
on peut retenir les valeurs
suivantes d’enfouissement
des fondations, vis-à-vis
de la condition
de mise hors-gel
Tranchée
Semelle
béton armé
Béton de propreté
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Pour une meilleure efficacité et une plus grande sécurité sur le chantier, il
est important de prévoir les zones de déchargement, les zones de stockage,
les zones de déchets et les services proches du chantier. Ces zones doivent
être signalées et des voies de circulations sont à prévoir pour limiter le
croisement des piétons avec les engins.
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Tableau 2 : Charges appliquées sur différents éléments porteurs, cas d’une maison avec dallage au sol
14 RdC RdC
ou
Sous-sol
sur dallage sur dallage sur dallage
Cas A1 Cas A2
2e étage
ou
RdC Sous-sol Sous-sol
sur dallage sur dallage sur dallage
Cas A3 Cas A4
Figure 5 : Illustration des charges appliquées sur les différents éléments porteurs,
cas d’une maison avec dallage au sol
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Tableau 3 : Charges appliquées sur différents éléments porteurs, cas d’une maison sur vide sanitaire
2e étage
Figure 6 : Illustration des charges appliquées sur les différents éléments porteurs,
cas d’une maison sur vide sanitaire
ATTENTION
Les tassements des fondations doivent être compatibles avec la nature du
bâtiment pour éviter tout désordre dans la structure et les
éléments de second œuvre. Pour les bâtiments les plus
courants, on tolère des tassements inférieurs à L/500
(L étant la plus grande dimension en plan de l’ouvrage). Il
convient de se préoccuper plus particulièrement des
tassements lorsque le sol est argileux ou limoneux. Ils sont
négligeables pour les sols plus raides. En revanche, pour les
sols très meubles comme la tourbe ou la terre végétale, les
Figure 7 : Exemple tassements des fondations superficielles sont prohibitifs et il
de tassement de ne faut pas dans ce cas prévoir des semelles superficielles (il
fondation faut alors recourir à des pieux ou à des puits de fondation).
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Augmentation de la poussée
horizontale sur le pieu
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Figure 8 : Interaction entre fondations :
effet de poussée latérale de fondations superficielles sur pieux voisins
Lorsque le bâtiment est fondé sur plusieurs niveaux (cas du terrain en pente, illustré
par le schéma ci-contre), il faut espacer les fondations d’au moins 1,5 fois la hauteur
du dénivelé pour éviter les problèmes d’interaction entre fondations.
Hauteur
5. Fondations superficielles
Norme NF EN 1997-1
17
OBSERVATION
Il est d’usage d’arrondir les dimensions des semelles à 5 cm près.
Nu (kN) Nu (kN/ml)
By
Bx B
Figure 13 : Cas de la semelle sous poteau Figure 14 : Cas de la semelle sous mur
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ATTENTION
Pour des raisons de bonne mise en œuvre, la dimension en plan d’une
semelle est au minimum de 40 cm.
ATTENTION
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Il est recommandé de faire confirmer les charges de calcul ainsi que les
dimensions des fondations par un bureau d’études ou un ingénieur-conseil.
B = largeur de la semelle
a = largeur du mur ou
poteau fondé sur la semelle
e = enrobage des armatures
a en nappe inférieure
d h
{
h ≥ (B-a)/4 + e
e et
h ≥ 20 cm
B
ATTENTION
Pour des raisons de bonne mise en œuvre, la hauteur d’une semelle est au
minimum de 20 cm
20 cm
d h
4
70 cm
Figure 16 : Schéma de la semelle calculée dans l’exemple donné
ATTENTION
Dans le cas de semelles isolées rectangulaires de dimensions en plan A x B,
disposées sous poteau, le calcul doit être effectué indépendamment dans
chacune des deux directions (c’est-à-dire selon la direction de la dimension
A, puis selon celle de la dimension B) et il faut retenir pour la semelle la
valeur de h la plus élevée.
Compte tenu de l’incapacité du béton à équilibrer les tractions (il est rappelé que,
selon les codes de calcul, le béton n’est capable d’équilibrer que les compressions, les
tractions revenant aux armatures qui y sont disposées), il est nécessaire de disposer
des armatures dans les semelles de fondation. Ces armatures sont disposées selon les
directions principales (longueur et largeur) des dimensions des semelles.
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do A
20 cm
As
h
At
Reprenons l’exemple 1 (page 19), où la charge sur la semelle isolée carrée est de
120 kN. On obtient alors dans chacune des deux directions :
At ≥ 120/90=1,33 cm2.
Pour l’exemple 2, la section longitudinale d’acier est donnée par :
As ≥ (1,35 x 0,35)/1000 = 4,73 cm2,
ATTENTION
Le choix des armatures est fonction de la section d’acier calculée. Il ne faut
pas dépasser un espacement de 30 cm ni choisir des diamètres de barres
inférieurs à 8 mm.
Dans le cas de semelle filante, le recouvrement des barres longitudinales
doit être au moins égal à 50 fois le diamètre des barres, et 60 fois dans le cas
où le bâtiment est en zone sismique.
do
ht
5.3 D
imensionnement des fondations
superficielles sous charges inclinées
Dans de nombreux cas, la charge résultante appliquée sur une fondation est inclinée
(cas d’un effort vertical « V » et d’un effort horizontal « H » dû au vent par exemple, 23
qui, combinés, donnent un effort incliné), comme l’indiquent les schémas suivants :
Figure 20 : Composition d’un effort vertical et d’un effort horizontal sur une semelle,
conduisant à un effort incliné
Dans de tels cas, on se ramène aux principes de calcul précédents, donnés pour le cas
des charges verticales centrées (voir page 18), en définissant une nouvelle contrainte
de calcul du sol « qi » égale à :
■■ 0,8 x q, pour une inclinaison comprise entre 0 et 5°, ou encore H < 0,09.V ;
■■ 0,6 x q, pour une inclinaison comprise entre 5 et 10°, ou encore H < 0,18.V ;
où q est la contrainte de calcul du sol définie dans le tableau 1.
Les cas de charges inclinées de plus de 10° ne sont pas traités dans ce guide dans la
mesure où de tels cas sont marginaux.
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Exemples de calcul des dimensions en plan des fondations avec charges inclinées
Reprenons l’exemple 1 où la semelle isolée carrée chargée à 120 kN est fondée sur un
sol de contrainte de calcul q = 0,25 MPa.
Supposons que la charge soit inclinée de 8° (H = 17 kN) ; la nouvelle contrainte de
calcul du sol qi vaut 0,25 x 0,6 = 0,15 MPa.
La dimension minimale de la semelle en contact avec le sol est :
Smini = 10.120/0,15 = 8000 cm2.
Si le poteau est carré, on retiendra une semelle carrée également (Bx = By).
Un côté de 90 cm est suffisant (90 x 90 = 8100 cm2 > Smini).
Nu
Figure 21 : Cas d’une charge faiblement excentrée sur une semelle (e ≤ B/6)
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90
40
propre « P » de la semelle P. Rappelons que pour une fondation filante, le poids propre
de la semelle peut se calculer par P = 1,35.h.B.25 (kN/ml), h et B exprimés en mètres.
ATTENTION
Cette solution n’est réaliste que lorsque la charge excentrée reste faible (de
l’ordre de 30 kN/ml au maximum), et que son excentrement ne dépasse
pas B/4
eR
P
Nu
e
B
26 Figure 23 : Cas d’une charge moyennement excentrée sur une semelle
15
30
40
L’excentrement « e » de 8 cm est bien compris entre B/6 (6,7 cm) et B/4 (10 cm).
Calculons la hauteur h minimale qui permet de recentrer la charge :
R x (6 eR -B)/(25 x B2) = 15 x (6 x 0,08-0,40)/(25 x 0,402) = 0,30 m.
Le poids propre P de la fondation vaut :
P = 1,35 x 0,30 x 0,40 x 25 = 4 kN/ml
et Nu = 15 + 4 = 19 kN/ml.
Supposons que la fondation est fondée sur un sol dont la contrainte de
calcul « q » est de 0,10 MPa
Vérifions si Nu/B’ ≤ 10.q :
Nu/B’ = 19/40 = 0,48
10.q = 10.0,10 =1 ≥ 0,48.
L’inégalité est bien vérifiée.
Nu
27
Figure 25 : Cas d’une charge fortement excentrée sur une semelle (e > B/4)
Longrine
Figure 26 : Schéma d’une semelle à charge fortement excentrée avec longrine de redressement
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Coupe A
70kN
A 3 HA 12
40
Cadres et épingles HA 6 3 HA 12
100 espacement 30 cm
Figure 27 : Coupe sur semelle à charge fortement excentrée avec longrine de redressement :
exemple de calcul donné en page 27, 3e cas : charges fortement excentrées
Les principes de conception des fondations superficielles font que la réaction du sol
sous une semelle filante est constante sur toute sa longueur, y compris au passage
des ouvertures.
28
Largeur baie
Fondation
Réaction
homogène
du sol
Figure 28 : Schématisation de la réaction du sol sous semelle filante
Largeur L
Appui
Ferraillage de la fondation
Pression uniforme p
Figure 29 : Schéma d’armatures sous grande ouverture au-dessus d’une semelle filante
ATTENTION
Le calcul de ce ferraillage s’effectue comme celui d’une poutre soumise à
une charge uniforme égale à la réaction du sol, encastrée de part et d’autre
des jambages de l’ouverture (moment fléchissant valant p.L2/12 sur appuis,
et p.L2/24 au centre de l’ouverture).
2m
Coupe A
50 cm
3 HA 16
A
3 HA 16
Cadres et épingles HA 6
espacement 30 cm
On envisage des fondations sur puits lorsque le sol d’assise de fondation est
relativement profond (plus de deux mètres généralement), et pour éviter un
blindage de tranchées quand le sol risque de s’ébouler. Le puits est un massif de
béton reposant sur le sol, à la profondeur voulue, et recevant la semelle sous poteau
ou sous mur.
Nu (kN) Nu (kN/ml)
30
Gros béton Gros béton
ATTENTION
Compte tenu du poids élevé du puits, cette solution de fondations sur puits
n’est pas appropriée pour les sol de faible portance (inférieure à 0,1 MPa)
ou trop compressibles.
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
La réalisation des fondations sur puits, creusés à la main nécessite de
s’assurer au préalable d’une bonne tenue du terrain et la mise en place d’un
blindage des parois du forage, pour éviter tout risque d’effondrement. Cette
intervention est réalisée en binôme et respecte des conditions particulières
de sécurité (lampe de sécurité, échelle de secours…).
1. Voir note p. 64
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31
6.2 Réalisation de la semelle
■■ Dimensions
Compte tenu de la raideur du gros béton, il n’est pas nécessaire de réaliser une
semelle épaisse. On coule sur ce gros béton une « galette » de béton armé de 20 cm
d’épaisseur sur toute la superficie du gros béton.
■■ Ferraillage
Comme précédemment, bien qu’aucune prescription codifiée ne l’impose, l’auteur
recommande de prévoir une section minimale, pour les armatures de semelles, prise
comme la plus faible valeur entre 1, 6 cm2 et 0,1 % de la section droite de la semelle.
Exemple : Considérons une semelle carrée sur un puits de gros béton, de 60 cm de
côté et 20 cm de hauteur. L’aire A de la semelle vaut 60 x 20 = 1200 cm2, et le calcul
des armatures donne : 1200 x 0,1/100 = 1,2 cm2 qui est supérieure à 1,6 cm2.
On retient donc pour l’exécution un minimum de 1,6 cm2 d’acier dans chacune des
deux directions de la semelle.
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60 cm do
1,6 cm2
20 cm
At
1,6 cm2
Gros béton
7. Fondations à redans
Quand le terrain naturel est en pente, il est conseillé de suivre cette pente pour
les fondations continues, de type semelles filantes. Celles-ci devant toujours être
horizontales, il faut faire un ou plusieurs redans horizontaux. Les redans sont des
dénivelées successives.
32
Élément reposant sur la fondation
(ici, un mur)
Les armatures des différents redans doivent se recouvrir d’environ 60 cm. Les
armatures d’angles doivent être croisées pour éviter les poussées au vide.
8. Dispositions parasismiques
Norme NF EN 1998-1 et CPMI métropole et Antilles, décret n° 2010-1254 du 22 octobre 2010
Les dispositions décrites ci-après sont extraites des préconisations données dans la
norme NF EN 1998-1 et des règles dites « CPMI » conformes à la norme NF EN 1998-1
non encore adoptées au moment de la rédaction du présent guide. Ces dispositions
ne valent que si l’ensemble de la construction est conçue selon ces règles.
Les armatures utilisées sont en acier à haute adhérence de type S 500 B ou C.
ATTENTION
Des liaisons horizontales doivent être prévues entre les semelles superficielles,
lorsque la sous-face du plancher bas est située à plus de 1 mètre au-dessus
du niveau supérieur des semelles. Ces liaisons doivent former un réseau
maillé, dans les deux directions, et continu. Un dallage peut faire office de
liaison, sous certaines conditions (voir ci-après).
33
Figure 35 : Vue en plan des semelles et du réseau maillé de liaisons entre semelles
Dans le cas où un dallage est prévu en liaisonnement de semelles, il doit avoir une
épaisseur minimale de 12 cm et un pourcentage minimal d’armatures ρs,min sur les
faces inférieure et supérieure d’au moins 0,4 % . Ce pourcentage minimal est requis
sur une largeur de dallage formant longrine de 30 cm de largeur au minimum. Il y
a lieu en outre de disposer dans chacune de ces longrines une section minimale
d’armatures de 3 cm2, quelle que soit la zone sismique.
Un chaînage doit être prévu au niveau des fondations, chaînage comportant au
moins deux lits de deux armatures longitudinales et totalisant une section de 3 cm²,
quelle que soit la zone sismique considérée.
Dispositions relatives aux chaînages
■■ L’espacement de deux armatures longitudinales ne doit pas excéder 20 cm.
■■ Des cadres transversaux doivent être disposés selon un espacement au plus égal à
la hauteur du chaînage sans excéder 25 cm.
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Chaînage
ou
Chaînage
OBSERVATION
34 On peut se dispenser de réaliser ce chaînage lorsque celui du plancher sur
vide sanitaire est situé au plus à 1,20 m au-dessus du niveau d’assise des
fondations.
1 seul chaînage
Vide
sanitaire
≤ 1,00 m
ou
Chaînage haut
Vide
sanitaire
> 1,00 m
Chaînage bas
Dans le cas de maisons avec dallage sur terre-plein, lorsque ce dernier est lié aux
murs et aux points d’appuis ponctuels, il est admis de ne pas réaliser le réseau de
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longrines visé ci-avant, sous réserve d’incorporer les armatures des longrines, ou des
armatures de charge maximale (ou section) équivalente, dans le béton du dallage.
On reconstitue ainsi le réseau maillé et continu de liaisons, par incorporation des
armatures dans le béton du dallage.
Dallage lié
aux murs
et aux poteaux
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Les armatures en attente sur les chantiers représentent un danger important
pour les travailleurs intervenant à proximité (accrochage des vêtements,
blessure par perforation). Elles doivent donc être protégées pour éviter de
blesser les personnes. On peut rabattre les aciers en forme de « U » inversé,
les crosser ou placer des capuchons d’armature.
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Les ancrages linéaires des structures doivent avoir une section minimale par mètre de :
■■ 0,4 cm2 en zone Ia ;
■■ 0,6 cm2 en zone Ib ;
■■ 0,9 cm2 en zone II.
ATTENTION
En zone sismique, lorsqu’une coupure de capillarité est prévue, elle doit
être constituée par une chape de mortier de ciment, richement dosé et
hydrofugé. (En zone non sismique, cette coupure peut être réalisée par
d’autres moyens, comme du feutre bitumineux, par exemple).
9. Radiers
Norme NF EN 1992-1-1
Lorsque la portance du sol est faible (de l’ordre de 0,05 MPa) et que sa composition
est homogène, la solution d’un radier généralisé est adaptée. La construction est
alors fondée sur une dalle en béton armé qui fait toute la superficie de l’emprise de la
construction, et parfois entourée d’une bêche (redan orienté vers le bas) périphérique.
Radier
36
Bêche
périphérique
Les radiers constituent une solution très efficace pour fonder un bâtiment sur un
sous-sol comportant de petites cavités souterraines susceptibles de remonter à la
surface du terrain (cas d’un sol comportant des cavités d’anciennes carrières).
ATTENTION
−− Les sols comportant des points durs, comme d’anciennes fondations,
risquent de fissurer le radier : il faut alors purger au préalable le sol de ces
points durs si on veut réaliser un radier.
−− Les sols stratifiés en pente risquent de provoquer un tassement d’ensemble
du radier et, donc, de l’ouvrage qui y est fondé : il ne faut pas prévoir de
radier dans de tels cas.
Les réactions du sol sur les radiers sont très difficiles à appréhender, puisqu’elles
dépendent des déformations d’ensemble du système sol-radier. Dans le cas de radier
épais sur sol compressible, cette difficulté est résolue en supposant une réaction
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uniforme du sol sur toute la superficie du bâtiment. Le radier est alors dimensionné
comme une dalle pleine renversée en béton armé, soumise à une pression uniforme,
d’épaisseur suffisante pour se dispenser d’acier de renfort à l’effort tranchant.
Ferraillage du radier
Pression uniforme p
Figure 41 : Schématisation de la pression uniforme sous radier
Comme pour les semelles superficielles, le radier est coulé sur un sol d’assise purgé
de tout point dur et préparé par une sous-couche d’au moins 5 cm de béton de
propreté.
Exemple de calcul d’un radier simple (deux murs)
Considérons deux murs espacés de 3,50 m, recevant chacun une charge de
70 kN/ml. Le radier, d’une longueur de 4,10 m, est soumis à une pression ascendante
de (70.2)/4,10 = 34 kN/m2 (ou 0,034 MPa) et est ferraillé en conséquence :
3,50 m
37
HA 12 - espacement 16 cm
4,10 m
12
12
12
8
HA
HA
HA
HA
HA
38 Les réseaux enterrés (eau, gaz, eaux usées, eaux vannes...) traversent les soubassements
du bâtiment. Cette traversée se fera au droit du mur du soubassement, entre la
semelle de fondation et le plancher du rez-de-chaussée, avec un fourreau étanche
et souple au droit de la traversée pour que le mur reste étanche tout en évitant un
point « dur » qui pourrait endommager la canalisation.
Fourreau étanche
et souple
Les bâtiments sont équipés de drains au droit des murs exposés à des venues d’eau.
Lorsque le terrain n’a pas de pente prononcée, le drain entoure complètement le
bâtiment.
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Raccordement au réseau
39
Raccordement au réseau
ATTENTION
Les réseaux et drains doivent se situer plus haut que la base des fondations,
pour éviter tout risque d’affouillement des fondations.
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Pas de risque
d’affouillement
Risque
d’affouillement
Figure 47 : Disposition convenable du drain vis-à-vis du risque d’affouillement
40
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CHAPITRE 3
1. Constitution et exécution
d’un dallage
DTU 13.3
41
Dallage
Interface
Sol damé
Sol
ATTENTION
En aucun cas, le dallage ne peut servir d’assise à des éléments porteurs
(murs, poteaux, etc.).
1.1 Le revêtement
Le revêtement du dallage peut être composé d’un carrelage, d’un parquet, etc.
Ce revêtement conditionne le soin (notamment le compactage du sol d’assise du
dallage) à apporter à la réalisation du dallage en raison de la fissuration du béton qui
conduit toujours à celle des revêtements lorsque ceux-ci sont en matériaux fragiles
(tels que le carrelage). Les revêtements non fissurables sont, par exemple, les parquets
en bois, les revêtements souples, type linoléum, les moquettes, etc.
1.3 Le dallage
C’est la plaque en béton coulée sur place. Son épaisseur minimale est de 12 cm.
L’armature disposée dans le dallage est constituée d’un treillis soudé totalisant une
section d’acier de 2,5 cm2/ml au minimum dans chacune des deux directions. Ce
treillis soudé doit être disposé dans le tiers supérieur de l’épaisseur du dallage.
Aucun écartement maximal entre les armatures n’est imposé par les DTU en vigueur,
toutefois, il est de bonne construction de ne pas dépasser un écartement de 25 cm
entre deux barres successives (cela revient à disposer au minimum 4 barres par mètre
de dallage).
ATTENTION
Le dosage en eau doit être strictement contrôlé afin d’éviter le risque de
fissuration excessive due à un retrait trop important. Le rapport E/C (le
rapport entre les masses d’eau et de ciment) ne doit pas dépasser 0,6.
Sur le plan mécanique, le dallage peut être solidarisé aux éléments de l’infrastructure,
ou bien en être désolidarisé. La différence entre ces deux conceptions conduit à
des analyses (calculs structuraux) différenciés et à des dispositions d’armatures
différentes. Le lecteur pourra utilement consulter le DTU 13.3 à cet égard.
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Le béton frais est un matériau irritant qui peut provoquer des rougeurs, des
allergies ou des brûlures. Vous devez vous protéger lors de la manipulation
du béton en portant des équipements de protection individuelle adaptés
(vêtements couvrants, bottes de sécurité, gants en nitrile ou néoprène…).
Veillez à ce que le béton ne coule pas entre la botte et le pantalon auquel 43
cas rincez abondamment avec de l’eau.
−− liège expansé ;
■■ d’origine minérale :
PRÉVENTION SÉCURITÉ/SANTÉ
Les opérations de sciage, provoquent l’émission de poussières lors de la 47
réalisation de la saignée. Les poussières de silice issues du béton sont à l’origine
de maladies pulmonaires graves. Des méthodes efficaces permettent de se
protéger : travail à l’humide, port d’un masque respiratoire…
OBSERVATION
Le joint traversant, appelé également joint de construction, coïncide
généralement avec un joint structural de dilatation ou de rupture. Il est
utilisé dans les ouvrages importants.
Pour les ouvrages simples et faiblement sollicités, (cas typique des maisons
individuelles), le joint scié permet de favoriser la fissuration au fond du joint, à
condition que le sciage ait lieu dès le durcissement du béton effectué. Le calepinage
48 des joints sciés doit être tel que les panneaux soient sensiblement carrés (c’est-à-dire
que le grand côté ne doit pas excéder 1,5 fois le petit côté), et que la diagonale des
panneaux n’excède pas 8,5 m pour un dallage intérieur (atmosphère abritée) et 7,0 m
pour un dallage extérieur.
Dans tous les cas, les joints doivent être droits et ne doivent pas comporter d’angles
rentrants.
Figure 9 : Schématisation du découpage par des joints d’un dallage peu sollicité
(maison individuelle).
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ATTENTION
La conformité du dallage aux prescriptions doit être vérifiée au plus tard
deux semaines après mise en place du béton et avant chargement du
dallage.
Dans le cas où le dallage est destiné à recevoir un revêtement de sol collé ou scellé
désolidarisé ou sur sous-couche isolante, les tolérances de planéité sous règles de
2 m et 0,20 m sont respectivement de 7 mm et 2 mm.
Les tolérances ci-dessus ne concernent que le dallage lui-même et non celles des
revêtements.
d + 5 cm
Canalisation
Vide sanitaire
Terrain naturel
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ANNEXE 1
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Glossaire
Affaissement Chaînage vertical
Mouvement d’une construction vers Élément d’ossature destiné à ceinturer
le bas, dû à un tassement du sol (voir une construction sur les parois, aux
tassement). angles et au droit des refends.
Affouillement Charge de dimensionnement
Phénomène d’entraînement, par l’eau, Charge considérée dans les calculs.
de particules de sol sur lequel repose
une semelle de fondation. Charpente
Partie d’ouvrage supportant
Armature la couverture.
Barre d’acier destinée à être incorporée
au béton en vue d’équilibrer les efforts Ciment
de traction. Constituant fondamental du béton.
Bêche Compactage
Partie débordant d’une semelle, Opération consistant à damer le sol en
destinée à s’opposer au glissement. vue d’augmenter sa densité.
59
Béton de propreté Contrainte admissible
Béton faiblement dosé mis en place en Pression maximale que peut supporter
fond de fouilles des fondations. un matériau.
Blindage de tranchée Contrainte de calcul
Système de retenue, en bois ou en Pression maximale considérée dans
acier, destiné à soutenir les talus créés les calculs.
par des fouilles.
Couche de forme
Cadre Couche de remblai compacté disposée
Armature disposée verticalement dans au-dessus du terrain, destinée à
une poutre ou un chaînage, destinée à recevoir un dallage.
équilibrer les efforts tranchants.
Coupure de capillarité
Capacité portante Disposition destinée à empêcher
Pression maximale que peut supporter les cheminements et remontées
un sol. d’humidité.
Chaînage horizontal Crosse
Élément linéaire destiné à ceinturer une Partie recourbée d’une armature,
construction en partie horizontale. destinée à améliorer l’ancrage dans le
béton.
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Dallage Gonflement
Dalle en béton posée sur le sol, le Phénomène lié à certaines argiles qui
plus souvent par l’intermédiaire d’une ont tendance à augmenter de volume
couche de forme. en présence d’eau.
Débord Jambage
Partie d’une fondation, débordant de Élément vertical bordant une ouverture
l’élément supporté. dans un mur.
Décapage Longrine
Opération consistant à enlever la Poutre posée sur le sol et destinée à
couche de terrain superficiel avant de relier des fondations entre elles.
démarrer des travaux de construction.
Longrine de redressement
Désaxement Poutre posée sur le sol, reliant des
Mouvement d’un élément d’ouvrage fondations entre elles, et destinée à
axé, tendant à l’écarter de son axe. équilibrer la tendance à la rotation
d’une semelle excentrée.
Descente de charges
Opération consistant à comptabiliser Nivellement
les charges supportées par un mur ou Opération consistant à mettre de
un poteau. niveau un terrain de construction.
60 Dimensionnement Pieux
Opération consistant à déterminer les Éléments de fondation fichés dans
dimensions d’un élément d’ouvrage sur le sol destinés à transmettre en
la base des actions qui s’y exercent. profondeur (jusqu’à plusieurs dizaines
de mètres) les charges au sol.
Dislocation
Désordre structural consistant en Portance
la séparation d’éléments d’ouvrage Voir « capacité portante ».
conçus solidaires.
Portée
Dispositions parasismiques Distance séparant deux points porteurs
Dispositions imposées par les règles verticaux successifs d’un ouvrage,
parasismiques en vigueur PS92. lorsque ceux-ci supportent un élément
horizontal (poutre ou dalle) : on dit
Drain « portée d’une poutre » ou « portée
Dispositif de recueil et d’évacuation des d’une dalle ».
eaux contenues dans le sol.
Poteau
Enrobage Pièce verticale porteuse.
Distance entre le bord d’un élément en
béton et l’armature la plus proche de Puits de fondations
ce bord. Massif en béton permettant de
rehausser le niveau du sol de fondation.
Fondation
Élément de construction destiné à
transmettre les charges au sol.
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Réglementation, normes
et autres documents
de référence
1. Textes législatifs et réglementaires
Décret n° 2010-1254 du 22 octobre 2010, relatif à la prévention du risque sismique.
2. DTU - NF DTU
DTU 13.12 : Règles pour le calcul des fondations superficielles
■■ ègles pour le calcul des fondations superficielles (P11-711), mars 1988, modifié
R
par Erratum de novembre 1988.
NF DTU 13.3 : Dallages - Conception, calcul et exécution
■■ Partie 1 : cahier des clauses techniques des dallages à usage industriel ou assimilés 63
(indice de classement : P11-213-1), mars 2005, modifié par amendement A1 de
mai 2007.
■■ Partie 2 : cahier des clauses techniques des dallages à usage autre qu’industriel
3. Autres normes
NF A35-027 : Produits en acier pour béton armé – Armatures, novembre 2009.
NF P06-001 : Bases de calcul des constructions – Charges d’exploitation des
bâtiments, juin 1986.
NF P06-004 : Bases de calcul des constructions – Charges permanentes et charges
d’exploitation dues aux forces de pesanteur, mai 1977.
64 XP P94-011 : Sols : reconnaissance et essais – Description – Identification –
Dénomination des sols – Terminologie – Éléments de classification, août 1999.
FD P18-326 (Fascicule de documentation) Béton – Zones de gel, novembre 2004.
1. Retiré de la liste officielle par la Commission générale de normalisation du bâtiment-DTU (ou en son
temps, le Groupe DTU) pour qu’il ne soit plus rendu applicable dans les marchés privés de bâtiment
se référant aux dispositions de la norme NF P03-001. Ce texte est classé comme document de
référence, auquel il peut être fait appel, partiellement ou en totalité dans les conditions particulières
des marchés, d’un accord commun entre les parties.
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Index
Action — 13
Affaissement — 9
Ancrage — 17, 36
Argile — 10, 12
Argileux — 9, 15
Armature — 7, 21, 22, 23, 32, 35
Bêche — 36, 44
Béton — 20, 41, 43
Bielle — 22
Blindage — 30
Bureau d’études — 13, 19
Cadre — 28, 33
Canalisation — 38, 45, 50, 51
Capacité portante — 10
Cavité — 36
Chaînage — 33, 35
Charge — 10, 13, 14, 17, 23, 24 67
Ciment — 36, 43
Compactage — 42, 45
Compressible — 36, 45
Compression — 20, 22, 44
Contrainte admissible — 10, 19
Contrainte de calcul — 10, 23, 24, 25, 27
Couche de forme — 41, 45
Coupure de capillarité — 36
Crosse — 22
Enfouissement — 11
Enrobage — 12, 20, 50
État limite ultime — 10, 13
Excentrement — 24, 25, 27
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Inclinaison — 22, 23
Massif — 30
Pente — 32, 49
Pieux — 15
Plate-forme — 45
Points porteurs — 13
Portance — 17
Poteau — 12, 22
Poussée — 16
Profondeur — 17, 30
68 Puits — 9, 15, 30, 31
Radiers — 36
Rapport E/C — 43
Recouvrement — 22
Rehausse — 12
Remblai — 45
Remontées capillaires — 44, 45
Résine — 42
Résistance — 10, 43
Retrait — 12, 17, 43, 46, 51
Rigide — 19
Sable — 44, 47
Semelle — 12, 13, 17
Sensibilité à l’eau — 10, 12
Sol de fondation — 9, 11
Sous-sol — 9, 36
Tassement — 36, 44
Traction — 20
Treillis soudé — 42
GUIDE PRATIQUE
Fondations
Fondations
Conception, dimensionnement et réalisation
Maisons individuelles et bâtiments assimilés
Avec la collection Guide Pratique, le CSTB offre aux professionnels du bâtiment une lecture plus facile
des règles techniques de construction. Recueils de détails d’exécution présentant un large éventail
de situations possibles de mise en oeuvre, ces guides ne remplacent pas les textes de référence,
qu’ils soient réglementaires (lois, décrets, arrêtés…), normatifs (normes, DTU ou règles de calcul) ou
codificatifs (Avis Techniques, CPT…) mais en constituent un complément indispensable.
Ce guide expose les précautions à prendre lors de la conception et de la réalisation des fondations
(fondations superficielles et fondations sur puits) et des dallages en béton pour un ouvrage courant
de type maison individuelle.
Comment apprécier les charges appliquées ? Comment en déduire les dimensions et armatures
correspondantes ? Comment prendre en compte le sol de fondation et estimer sa portance ? Comment
préparer convenablement la plate-forme des dallages posés sur le sol ? Comment traiter les points
à risque : dispositions parasismiques, radiers, dispositions pour les réseaux, traitement des joints,
choix du vide sanitaire ou du plancher porté ?
En s’appuyant notamment sur les DTU 13.12 et 13.3, le Guide Pratique « Fondations » répond à toutes
ces questions et constitue une synthèse accessible sur le sujet.
Cette 3e édition du Guide Pratique « Fondations » prend en compte les normes eurocodes de calcul
des structures et les nouveaux textes réglementaires sismiques.
Ce guide très illustré sera l’outil indispensable de tout professionnel des fondations (maître
d’ouvrage, architecte, BET, bureau de contrôle, entreprise, maçon, etc.).
Il a été rédigé par Ménad Chenaf, directeur adjoint à la direction Sécurité structures et feu au CSTB et
Nicolas Ruaux, responsable du pôle Évaluation à la direction technique du CSTB.
Fondations
> Conception, dimensionnement et réalisation
Maisons individuelles et bâtiments assimilés
SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r
3e ÉDITION