GRAPHES - CORRECTION 2) Ce graphe n’est pas complet car, par exemple, 1 et 2 ne sont pas adjacents.

Il
Exercice n°1 n’est pas connexe car il n’existe pas de chaîne reliant 3 et 4. En revanche, il admet
Sommet A B C D E F G H I deux sous graphes connexes (1,2,3,6,7,8) (4,5,10) et un point isolé 9
Degré 4 6 4 2 4 4 6 4 2 3) Si l'adage "les amis de nos amis sont nos amis" était vérifié la composante
connexe (1,2,3,6,7,8) serait complète
Exercice n°2
Exercice n°5
Les espions d’un même pays sont notés 1 et 2 , 3 et 4, 5 et 6
1)
1) Graphe
2) Ce graphe n’est pas complet car deux espions d’un même
pays ne s’espionnent pas, donc les sommets correspondants
ne sont pas adjacents.
En revanche ce graphe est connexe car entre tout couple de
points, il existe au moins une chaîne
3) Les sommets sont tous de degré 4 car chaque espion en espionne quatre autres
Autrement dit :
Sommet 1 2 3 4 5 6
2) Il faut procéder à une coloration du graphe
Degré 4 4 4 4 4 4
Le sommet de plus fort degré est F ou D, de degré 5. Le sous-graphe complet
La somme des degrés étant égale au double du nombre d’arêtes, celui-ci vaut 12 d’ordre maximal est d’ordre 3, par exemple B,L,F,D. Le nombre chromatique χ
Exercice n°3 vérifie donc 4 ≤ χ ≤ 5 + 1 , c’est-à-dire 4 ≤ χ ≤ 6
a) Si le graphe simple contient 4 sommets, chacun de ceux-ci est de degré au Classons les sommets dans l’ordre décroissant de leur degré et appliquons
maximum égal à 3, d’où une somme totale des degrés égale au plus à 12. Puisque l’algorithme de coloration de Welch et Powell
cette somme est égale au double du nombre d’arêtes, ce nombre d’arêtes ne peut Degré Sommet Couleur
excéder 6, donc ne peut pas être égal à 7. 5 D Couleur 1
b) Si le graphe simple contient 5 sommets, chacun de ceux-ci est de degré au 5 F Couleur 2
maximum égal à 4, d’où une somme totale des degrés égale au plus à 20. Puisque 4 B Couleur 3
cette somme est égale au double du nombre d’arêtes, ce nombre d’arêtes ne peut 3 CH Couleur 4
excéder 10, donc ne peut pas être égal à 11. 3 L Couleur 3
b) Si le graphe simple contient 10 sommets, chacun de ceux-ci est de degré au 2 I Couleur 1
maximum égal à 9, d’où une somme totale des degrés égale au plus à 90. Puisque
2 NL Couleur 2
cette somme est égale au double du nombre d’arêtes, ce nombre d’arêtes ne peut
excéder 45, donc ne peut pas être égal à 46. Exercice n°6
Graphe Matrice
Exercice n°4
1) 0 1 0 0 0
 
1 0 1 1 0
0 1 0 1 1
 
0 1 1 0 0
0 0 
 0 1 0
 0 1 0 0 0 0 de départ) ou à 2. Pour le premier graphe, c’est impossible, tous les sommets étant
  de degré impairs. Pour les trois autres graphes, c’est possible.
1 0 1 0 0 0 En ce qui concerne le 3ème graphe, tous les sommets étant de degré pair, on a même
0 1 0 0 0 0 l’existence d’un cycle eulérien.
 
0 0 0 0 1 1 Exercice n°11
0 0 0 1 0 1 En numérotant les pièces et en matérialisant les portes par des arêtes, on traduit la
 
0 
situation par le graphe ci-dessous :
0 0 0 1 1

Exercice n°7
Le 1er et le 3ème graphe peuvent associés à la matrice, avec les numérotations :

Se promener dans la maison en passant par chacune des ouvertures revient à

chercher l’existence d’une chaîne eulérienne
Seuls deux sommets étant de degré impairs (1 et 2) , les autres étant de degré pair,
il est possible de trouver une chaîne eulérienne associée à ce graphe.
Le deuxième ne possède pas de sommet de degré égal à 4 (« 2 »)
Pour la deuxième situation, il est nécessaire de crére un 6ème sommet nommé
Exercice n°8 « extérieur » (E)
Un graphe possible est :

Exercice n°9
En rajoutant deux arêtes (en rouge), Il existe maintenant quatre sommets de degré impairs (1,2,4 et E) , les autres étant
on peut rendre ce graphe connexe de degré pair, il est impossible de trouver une chaîne eulérienne associée à ce
graphe.
Exercice n°12
Trouver des itinéraires qui permettent de parcourir une seule fois chaque route
revient à trouver une chaîne eulérienne (voire un cycle) associée à ce graphe.
Tous les sommets étant de degré pair, le théorème d’Euler assurer l’existence d’un
Exercice n°10 cycle eulérien (donc d’une chaîne eulérienne)
Tracer les figures « sans lever » le crayon revient à exhiber une chaine eulérienne. a) E-C-D-A-C-B-E est un exemple.
Or ceci n’est possible que si et seulement si le nombre de sommets de degré impair b) il n’existe pas de chaîne eulérienne partant de C et en terminant à D
est égal à 0 (on aura affaire à un cycle eulérien, donc le retour se fera sur le sommet c) A-D-C-E-B-C-A est un exemple.
Exercice n°13 0 1 0 1 0 1 1 0 1 0 1 1
En numérotant 1,2,3 les sommets A,B,C, La matrice associée à ce graphe est      
0 0 1 0 1 0 0 1 0 2 0 1
0 1 1 M +M +M =
2 3
+ +
  1 0 0 1 0 2 0 1 0 1 2 0
A =  1 0 1  (attention, le graphe n’étant pas orienté, la matrice n’est pas symétrique)  0     
0 1 0  1 0 0   0 0 1 0   1 0 0 1 
 
1 2 2 2 
 2 3 3  
 1 2 1 2

On calcule A =  1 4 3 
4  =
1 3 2 2 
 2 1 2 1 1 1 1 
   
4
La matrice A nous permet d’affirmer qu’il existe : Cette dernière matrice ne comportant pas de 0, et ne comportant que des entiers
- 3 chaînes de longueur 4 entre A et B inférieurs ou égaux à 3, il existe toujours une chaine de longueur au plus égale à 3
- 1 chaînes de longueur 4 entre B et A entre deux aéroports, c’est-à-dire un voyage comportant au plus deux escales. On
- 4 chaînes de longueur 4 entre B et B retrouve le résultat précédent.
Exercice n°14 Exercice n°15
1) Les sommets du graphes étant les villes, et les arêtes étant les liaisons, un graphe Le premier graphe a pour diamètre 2
représentant la situation est : Le deuxième graphe a pour diamètre 3
Le troisième graphe a pour diamètre 4
Le quatrième graphe a pour diamètre 6
Exercice n°16
1) Puisque seuls les sommets E et G sont de degré impairs, ce graphe admet une
chaîne eulérienne. Il est possible que l’agent de sécurité passe une fois et une seule
Il existe au moins un vol de chaque ville Vi vers chaque ville V j , i ≠ j , par tous les chemins de cette usine. Un exemple de trajet est EGCBECDEFGBAG
comportant au plus deux escales, car le diamètre du graphe est égal à 3 2) L’agent de sécurité ne peut pas revenir à son point de départ car le théorème
d’Euler interdit l’existence d’un cycle eulérien, en raison des deux sommets E et G
0 1 0 1
de degré impair.
 
0 0 1 0 3) On détermine le temps minimum de parcours grâce à l’algorithme de Dijkstra :
3) a) La matrice M associée à ce graphe est M = 
1 0 0 1 A B C D E F G Sommet
  choisi
0 1 0 0  0 0+16 +∞ +∞ +∞ +∞ 0+12 G (12)
0 1 1 0 1 0 1 1 =16 (A) =12 (A)

1 0 0 1
 
0 2 0 1
 +∞ 12+8 12+10 +∞ 12+15 12+8 +∞ F (20)
b) On calcule M =2  et M = 
3 =20 (G) =22 (G) =27 (G) =20 (G) C(22)
0 2 0 1 0 1 2 0 +∞ 22+7 20+8=28 (F) D(29)
   
0 0 1 0 1 0 0 1  =29 (C) 22+4=26 (C) E(26)
c) On calcule :
+∞ 26+2 D(28)
=28 (E)
On trouve pour chemin minimum le chemin AGCED, de poids 28
Exercice n°17 b) On calcule
1) Les sommets D et F sont de degré impair, et tous les autres de degré pair. On  0, 9 0,1 
conclut, grâce au théorème d’Euler, à l’existence d’une chaîne eulérienne, mais pas P1 = P0 M = ( 0,5 0, 5 )   = ( 0,5 × 0,9 + 0,5 × 0, 2 0,5 × 0,1 + 0, 5 × 0,8 )
à celle d’un cycle eulérien.  0, 2 0,8 
Une chaîne eulérienne est, par exemple, DBCABFDEGHIJEF = ( 0, 55 0, 45 )
2) On détermine le temps minimum de parcours grâce à l’algorithme de Dijkstra
A B C D E F G H I J Sommet c) L’état stable (x y) de ce graphe vérifie x + y =1 et
choisi
 0,9 0,1   x = 0,9 x + 0, 2 y
0 0+6 0+4 C(4) (x y) = ( xy) ⇔
=6(A) =4(A) B(6)  0, 2 0,8   y = 0,1x + 0,8 y
4+4
En utilisant la relation x + y = 1 , le système devient donc
=8(B)
6+1 F(7)  0, 2 2
x= =
=7(B) −0,1x + 0, 2 y −0,1x + 0, 2 (1 − x ) = 0 0,3 x = 0, 2 
 0, 3 3
7+2 7+4 D(9)  ⇔ ⇔ ⇔
=9(F) =11(F) E(11) x + y = 1  y = 1 − x  y = 1− x  y = 1− 2 = 1
9+4  3 3
=13(D)
11+6 11+5 J(16) 2 1
L’état stable du graphe est donc   . On peut ainsi conclure qu’au bout d’un
=17(E) =16(E)  3 3
16+3 I(19)
=19(J)
2
grand nombre de mois, le nombre de propriétaires tend vers une proportion de ,
3
On trouve pour chemin minimum le chemin ABFEJI, de poids 19 1
tandis que celui des locataires tend vers une proportion de .
Exercice n°18 3
1) a) Si on note P la probabilité d’être propriétaire, et L celle d’être locataire, 2) À l’aide de la relation Pn +1 = Pn × M , on écrit :
l’énoncé fournit les indications p p ( P ) = 0,9 , p p ( L ) = 0,1 , pL ( P ) = 0, 2 et  0,9 0,1   pn +1 = 0,9 pn + 0, 2qn
pL ( L ) = 0,8
( pn +1 qn +1 ) = ( pn
qn )  ⇔
 0, 2 0,8  qn +1 = 0,1 pn + 0,8qn
la situation se traduit par le graphe probabiliste : En utilisant la relation pn + qn = 1 , on déduit que pn +1 = 0,9 pn + 0, 2 (1 − pn )
⇔ pn +1 = 0, 7 pn + 0, 2

2 7  7 
3) Pour tout entier n, on a un +1 = 0, 7 pn + 0, 2 − = 0, 7 pn − = 0, 7 pn − 15 

3 15  7 
 10 
C’est-à-dire un +1 = 0, 7un . La suite (un) est donc une suite géométrique de raison
2 1 2 1
 0,9 0,1  0,7, et de premier terme u0 = p0 − = − = −
La matrice de transition de ce graphe est M =   3 2 3 6
 0, 2 0,8 
  1  0,95 0, 05 
b) Ainsi, pour tout entier n, un =  −  × 0, 7 n , et puisque ( 0,5 0,5)  
 6  0, 2 0,8 
u n = pn −
2 2 1
⇔ pn = un + , on en déduit que pn = − × ( 0,7 ) +
n 2 = ( 0,5 × 0,95 + 0,5 × 0, 2 0,5 × 0, 05 + 0,5 × 0,8 )
3 3 6 3
2 = ( 0,575 0, 425 ) ≠ ( 0,5 0,5)
c) Puisque 0 < 0, 7 < 1 , lim ( 0,7 ) = 0 et par suite lim pn =
n
n→+∞ n →+∞ 3
Exercices et problèmes de synthèse
On retrouve le résultat de la question 1) c)
Exercice n°20
Exercice n°19 1) Une représentation possible peut être :
1) Si on note A la probabilité pour un hôtel d’être classé dans la catégorie A, et B
celle d’être classée dans la catégorie B, l’énoncé fournit les indications
p A ( A ) = 0,95 , pA ( B ) = 0,05 , pB ( A ) = 0, 2 et pB ( B ) = 0,8
la situation se traduit par le graphe probabiliste : 2) a) Ce graphe n’est pas complet (2 et 6 ne sont pas adjacents) mais est connexe.
b)
Sommet 1 2 3 4 5 6 7 8
Degré 4 4 4 4 2 3 2 3
La somme des degrés vaut 4+4+4+4+2+3+2+3=26. Il y a donc 13 arêtes
3) a) La distance entre les sommets 1 et 5 vaut 3
b) Ce graphe a pour diamètre 3
4) a) Puisque tous les sommets ne sont pas de degré pair, ce graphe n’admet pas de
cycle eulérien, donc il n’est pas possible de partir d’un pays et d’y revenir après
avoir franchi chaque frontière une fois et une seule.
 0,95 0, 05 
2) La matrice de transition de ce graphe est M =  
b) Puisque deux sommets exactement sont de degré impair, ce graphe admet une
 0, 2 0,8  chaîne eulérienne, donc il est possible de partir d’un pays, de franchir chaque
3) L’état de l’année 2003 sera égal à : frontière une fois et une seule et de terminer en un autre pays.
5) On doit construire un nouveau graphe ou deux pays seront adjacents s’ils n’ont
 0, 95 0, 05 
( 0, 25 0, 75 )   = ( 0, 25 × 0,95 + 0, 2 × 0, 75 0, 25 × 0, 05 + 0, 75 × 0,8 ) pas de frontière commune
 0, 2 0,8 
= ( 0, 3875 0, 6125 )
L’état de l’année 2004 sera égal à :
 0, 95 0, 05 
( 0,3875 0, 6125 )   = ( 0,3875 × 0,95 + 0, 6125 × 0, 2 0,3875 × 0, 05 + 0, 6125 × 0,8 )
 0, 2 0,8 
= ( 0, 490625 0,509375 )
Le plus grand sous-graphe complet de ce graphe a pour ordre 3
4) L’état = ( 0,5 0,5 ) n’est pas stable car Le nombre maximum de pays sans frontière commune est donc égal à 3
6) Le degré maximum étant égal à 4, et le plus grand sous graphe complet étant
d’ordre 4 (1,2,3,8), le nombre chromatique χ du graphe vérifie 4 ≤ χ ≤ 5
On applique l’algorithme de coloration de Welch et Powell on en déduit qu’il existe 5 chemins de longueur 5 permettant de se rendre du
Sommet Degré Couleur sommet D au sommet B (terme à l’intersection de la 4ème ligne et de la 2ème
1 4 Couleur 1 colonne)
2 4 Couleur 2 Ces chemins sont DEDEAB , DEAEAB, DEABCB, DCBDCB, DCDEAB
3 4 Couleur 3 c) D’après la matrice, il existe un seul chemin de longueur 5 reliant A à A. Ce
4 4 Couleur 4 chemin est donc l’unique cycle contenant le sommet A, car tout cycle peut être
6 3 Couleur 1 considéré dans n’importe quel ordre. Ce cycle est ABCDEA.
8 3 Couleur 4 En revanche, il existe 5 cycles de longueur 5 contenant le sommet B.
5 2 Couleur 2 Exercice n°22
7 2 Couleur 2
0 0 0 1 1 1 1
On déduit de cette coloration que χ = 4  
0 0 1 0 1 1 0
Exercice n°21 0 1 0 0 1 1 1
1) a) Notons χ le nombre chromatique de ce graphe, c’est-à-dire le nombre  
minimal de couleurs à utiliser pour que deux bancs adjacents ne soient pas de la 1) La matrice associée au graphe Γ est M =  1 0 0 0 0 1 0
même couleur. 1 1 1 0 0 1 1
Puisque le sous-graphe BCD est complet, on aura χ ≥ 3 et puisque le degré  
1 1 1 1 1 0 1
maximum est égal à 3 (sommets B et D), on aura χ ≤ 3 + 1 , c’est-à-dire, au final, 1
 0 1 0 1 1 0 
3≤ χ ≤ 4.
2) Le sous graphe AEFG est complet. Comme il est d’ordre 4, on déduit que
On procède à une coloration grâce à l’algorithme de Welch et Powell : χ (Γ ) ≥ 4
Sommet Degré Couleur
3) Le sommet de plus haut degré de Γ est F, de degré 6. Ainsi χ (Γ ) ≤ 6 + 1 , et on
B 3 Couleur 1
D 3 Couleur 2 déduit que 4 ≤ χ (Γ) ≤ 7
A 2 Couleur 2 4) On procède à une coloration grâce à l’algorithme de Welch et Powell :
C 2 Couleur 3 Sommet Degré Couleur
E 2 Couleur 1 F 6 Couleur 1
Ainsi χ = 3 E 5 Couleur 2
b) Le nombre de sommets de degré impair étant exactement égal à deux, il existe G 4 Couleur 3
une chaîne eulérienne, donc il est possible de se promener une seule fois dans A 4 Couleur 4
toutes allées du parc C 4 Couleur 4
0 1 0 0 1 B 3 Couleur 3
  D 2 Couleur 2
0 0 1 1 0 5) L’organisateur doit prévoir 4 parties :
2) a) La matrice M associée au graphe G’ est M = 0 1 0 1 0 Partie 1 : F
  Partie 2 : E,D
0 0 1 0 1 Partie 3 : G,B
1 0 
 0 0 1 Partie 4 : A,C
b) A partir de la matrice
Exercice n°23 5. a. L’état stable P=(a b) est solution de l’équation matricielle
1. Puisqu’au début de la campagne, 20 % des personnes interrogées préfèrent  0,9 0,1 
Aurore, on aura a0 = 0, 2 donc b0 = 0,8 . P = PM ⇔ ( a b ) = ( a b )  .
 0,15 0,85 
La matrice ligne P0 de l’état probabiliste initial est donc P0 = ( 0, 2 0,8 ) De surcroît, on a a + b = 1 ⇔ b = 1 − a
2. Le graphe probabiliste sera constitué de deux sommets A et B origines et a = 0,9a + 0,15b
extrémités de deux arètes orientées et pondérées. L’arête reliant A à B dans le sens Les nombres a et b sont donc solutions du système  que l’on
A->B sera pondérée par la probabilité qu’une personne préférant Aurore une a + b = 1 ⇔ b = 1 − a
semaine donnée, ait changé pour Boréale la semaine suivante, soit 0,1. résout :
On obtient ainsi : a = 0,9a + 0,15b a = 0,9a + 0,15 (1 − a ) a = 0,9a + 0,15 − 0,15a
 ⇔ ⇔
a + b = 1 ⇔ b = 1 − a b = 1 − a b = 1 − a
 0,15
0, 25a = 0,15 a = a = 0,6  a = 0,6
⇔ ⇔ 0, 25 ⇔  ⇔ 
b = 1 − a b = 1 − a b = 1 − 0,6 b = 0, 4
3. a. La matrice de transition M de ce graphe en respectant l’ordre alphabétique des 
L’état stable est donc P = (0,6 0,4)
 0,9 0,1 
sommets est égale à : M =   b. On peut donc estimer qu’à terme, 60% de la population sera favorable au parfum
 0,15 0,85  Aurore, qui sera donc préféré au parfum Boréale
b. On a :
 0,9 0,1 
P1 = P0 M = ( 0, 2 0,8 )  
 0,15 0,85 
= ( 0, 2 × 0,9 + 0,8 × 0,15 0, 2 × 0,1 + 0,8 × 0,85 )
= ( 0,3 0,7 )

4. a. Pour tout entier naturel n, Pn = P0 M n

3
 0,9 0,1 
b. Ainsi, P3 = P0 M = ( 0, 2 0,8 ) 
3

 0,15 0,85 
A l’aide d’une calculatrice, après avoir défini dans le menu MATRICE, une
matrice [A], de dimension 1 × 2 correspondant à P0 et une matrice [B], de
dimension 2 × 2 correspondant à M, on calcule :

Ainsi, P3 = ( 0, 43125 0,56875 )

On peut estimer qu’au bout de la 3ème semaine de campagne, plus de 43% de la
population sera favorable au parfum Aurore.